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II.1. GEODYNAMIQUE ET STRUCTURE DES ANDES EQUATORIENNES
La Cordillère des Andes (Fig. II.1), longue de plus de 8500 Km, se développe du
Venezuela à l’Argentine, et constitue une des plus longues chaînes de montagnes
actuelles. La formation et l’évolution géodynamique des Andes résultent de la
subduction de différentes plaques océaniques de l’Océan Pacifique sous la plaque
continentale Sud-américaine. Du Nord au Sud, la Cordillère des Andes est
caractérisée par d’importantes variations géométriques et morphologiques. Ces
variations ont été attribuées à l’évolution des paramètres de la subduction,
notamment la vitesse et l’angle de la plaque subduite (Pilger, 1984 ; Pardo-Casas
& Molnar, 1987). Classiquement, la plupart des auteurs (p.e. Gansser, 1973 ;
Jordan et al., 1983) divisent la Cordillère des Andes en trois segments: les Andes
Septentrionales, les Andes Centrales et les Andes Méridionales.
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3) Les Andes Australes ou Méridionales (Centre et sud du Chili, Argentine) se
développent entre 40º de latitude S et 55º de latitude S. Ce segment de la
Cordillère des Andes est interprété comme le résultat de la subduction des
plaques océaniques Nazca, Antarctique et Scotia.
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Les Andes équatoriennes correspondent à la partie la plus australe des Andes
Septentrionales. Ce segment des Andes a une longueur de 750 Km, et une
largeur qui varie entre 130 à 230 Km ; ce qui en fait la partie la plus étroite des
Andes. L’Equateur continental peut être divisé en trois provinces géographiques et
morpho-tectoniques subparallèles (Figs. II.2 et II.3), qui sont d’ouest en est: les
terres basses au bord de l’Océan Pacifique, «La Costa» ; la Cordillère, «La
Sierra» (Andes) ; et l’Oriente. La «Sierra» comprend la Cordillère Occidentale, la
Dépression Interandine et la Cordillère Real.
Figure II.2 : Carte géologique simplifiée de l’Equateur montrant les principales unités
morphologiques. W.C.: Cordillère Occidentale, IAD: Dépression Interandine, E.C.:
Cordillère Orientale ou Real, S.Z.: Zone Subandine.
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Figure II.3 : Les Andes d’Equateur (d’après Mégard, 1989)
40
II.1.2.2. La « Sierra »
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topographique qui forme le flanc occidental de la Cordillère Occidentale (Hughes
& Pilatasig, 2002 ; Spikings et al., 2005).
La Vallée Interandine (Fig. II.2) est une dépression allongée qui sépare la
Cordillère Occidentale de la Cordillère Real. La Dépression Interandine a une
orientation NNE, une altitude moyenne de ~2000 m, et une largeur approximative
de 25 Km par endroits ; elle s’étend sur une longueur de 300 Km (entre ~2° 30’ de
latitude sud et ~0.45° de latitude nord, à la frontière avec la Colombie). Elle est
limitée vers l’ouest par le système de failles Calacalí - Pallatanga qui la sépare de
la Cordillère Occidentale, et vers l’est par la faille Peltetec qui la sépare de la
Cordillère Real. Elle est couverte par un épais remplissage de séries de roches
volcano-sédimentaires d’âge mio-pliocène à quaternaire, réparti en différents
bassins (voir p.e. Sauer, 1965 ; Bristow & Hoffstetter, 1977 ; Baldock, 1982 ;
Winter & Lavenu, 1989 ; Lavenu et al., 1995 ; Barragán et al., 1996 ; Villagómez et
al., 2002 ; Winkler et al., 2002 ; Winkler et al., 2005). Néanmoins, la gravimétrie
montre des anomalies négatives de Bouger (Feininger & Seguin, 1983), qui
suggèrent la présence d’un socle comparable aux roches de la Cordillère Real. Il
est donc probable que des roches métamorphiques constituent en grande partie le
socle de la Région Interandine, qui a été nommé «Terrain Chaucha» (Aspden &
Litherland, 1992) ; il est recouvert par une succession de séries volcaniques d’âge
éocène supérieur à miocène supérieur (Winkler et al., 2002 ; Spikings et al.,
2005).
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II.1.2.2.3 Cordillère Real
Ainsi, Aspden & Litherland (1992) ont déterminé cinq « unités lithotectoniques
informelles », qu’ils ont été nommées « terrains » et qui sont limités par des failles.
De l’ouest à l’est, ces « terrains » sont : Guamote (continental), Alao-Paute (arc
insulaire), Loja (continental), Salado (arc insulaire) et Zamora ou Amazonien
(continental). Néanmoins, Pratt et al. (2005) reviennent sur les modèles antérieurs
(Feininger, 1982 ; Baldock, 1982) où le «core» de la Cordillère Real n’est pas
allochtone et formé d’imbrications de sédiments cénozoïques/paléozoïques de
plateforme profonde déposés sur le Bouclier Guyanais (Fig. II.4).
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Fig. II.4 : Coupe transversale dans la Cordillère Real (d’après Pratt et al., 2005).
II.1.2.3. Oriente
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II.2. CADRE GEOLOGIQUE DU SYSTEME DE BASSIN D’AVANT-PAYS
ORIENTE
Fig. II.5 : Modèle Numérique du Terrain (MNT) du Bassin Oriente (données SRTM,
résolution 90m) avec les principales failles.
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• La zone subandine, qui correspond au piémont andin et présente une forte
activité sismique et volcanique (Hall, 1977 ; Barragán et al., 1998 ; Legrand
et al., 2005) ; elle peut être considérée comme la « wedge top depozone »
du système d’avant-pays (au sens de DeCelles et Giles, 1996) ;
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Figure II.6 : MNT (a) et Coupe structurale (b) au niveau de l’apex du mégafan du Pastaza
(d’après Bès de Berc et al., 2005).
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A l’est de la zone subandine, le Bassin Oriente a été déformé par l’inversion de
systèmes extensifs hérités de paléo-rifts triasiques et jurassiques orientés NNE-
SSW (Baby et al., 1998 ; Christophoul, 1999 ; Díaz et al., 2004). Cette inversion
est à l’origine de structures transpressives dextres, qui ont commencé à se mettre
en place au Crétacé supérieur et sont à l’origine des grands champs pétroliers de
l’Equateur (Baby et al., 1998 ; Rivadeneira & Baby, 1999). Ces structures se
répartissent le long de couloirs toujours orientés NNE-SSW et séparés par des
zones moins déformées (Fig. II.7). Le couloir Sacha-Shushufindi occupe la partie
centrale du bassin et est directement hérité du rift triasique à jurassique où s’est
déposée la Formation Santiago (voir II .2.2). Ce rift inversé émerge dans la
Cordillère de Cutucú (partie sud de la zone subandine) et sa déformation est
responsable actuellement d’une importante sismicité (Legrand et al., 2005). La
bordure orientale du Bassin Oriente est déformée par le système Capirón-Tiputini,
qui correspond à l’inversion de semi-grabens d’âge jurassique supérieur.
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Fig. II.7 : Carte tectonique du Bassin Oriente et coupe structurale (Baby et al.,1999).
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II.2.2. Succession lithostratigraphique
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Figure II.8 : Colonne lithostratigraphique du Bassin Oriente (d’après Baby et al., 2004).
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Les sédiments paléozoïques intensément érodées sont recouverts en discordance
angulaire par les dépôts triasiques et jurassiques inférieur de la Formation
Santiago (plateforme mixte), qui se sont déposés dans un contexte de rift (Díaz et
al., 2004). Ce rift d’orientation NNE-SSW (Baby et al., 1998) affleure dans la
Cordillère de Cutucú où la Formation Santiago est marine et présente des
sédiments riches en matière organique (possible roche mère), et des niveaux de
tholéites continentales (Romeuf et al., 1997). Sa prolongation nord est connue en
sismique (Fig. II.9) sous le nom de « Corredor Sacha-Shushufindi » (Díaz et al.,
2004 ; Legrand et al., 2005), où la Formation Santiago devient progressivement
continentale.
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La Formation Chapiza (Jurassique moyen - supérieur ; Tschopp, 1953) repose en
discordance sur la Formation Santiago et correspond à des sédiments volcano-
clastiques continentaux de bassin d’arrière arc (Díaz et al., 2004). Elle est connue
dans tout le bassin en forage et affleure sur le versant oriental de la Cordillère de
Cutucú. Son équivalent latéral, la Formation Misahuallí, qui n’apparaît que dans la
zone subandine, correspond à une association de tufs, laves trachytiques,
rhyolithes, andésites et dacites (Wasson et Sinclair, 1927 ; Bristow et Hoffstetter,
1976 ; Baldock, 1982 ; Romeuf et al., 1995, 1997). Des analyses géochimiques et
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des datations Ar/39Ar ont permis de montrer que ces niveaux volcaniques ont
une affinité calcoalcaline typique d’une séquence d’arc volcanique continental, qui
s’est développée au Jurassique au moins depuis 172±2 Ma du nord du Pérou au
nord de la Colombie (Romeuf et al., 1995, 1997).
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Figure II.10 : Photographie d’un affleurement de la Formation Napo (argiles noires et
calcaires) dans la zone subandine.
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Figure II.11 : A) Formations, membres et cycles sédimentaires du Crétacé dans le Bassin
Oriente et leurs relations avec la courbe eustatique de Haq et al., 1987. B) Séquence
sédimentaire typique pour chacun des cinq cycles crétacés du Bassin Oriente
(d’après Barragán et al., 2004).
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Sur la Formation Tena, repose en discordance érosive la Formation Tiyuyacu
inférieur qui représente des dépôts relativement grossiers associés à la
croissance de structures compressives (inversions tectoniques) dans l’avant-pays
(Christophoul et al., 2002a). Les sédiments sont organisés en remplissages de
chenaux et en dépôts de plaine d’inondation ; l’évolution est grano-décroissante et
traduit des environnements fluviatiles avec une faible divagation des chenaux
(cours d’eau en tresse) (Christophoul et al., 2002a, 2004). La réponse sismique
montre des discordances progressives qui enregistrent la croissance des
structures compressives. La Formation Tiyuyacu inférieur appartient probablement
à l’Eocène inférieur.
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CHAPITRE III :
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Dans ce chapitre, nous décrivons dans un premier temps la succession
lithostratigraphique des séries du Néogène, pour ensuite présenter les principaux
résultats sédimentologiques obtenus à partir d’une étude de terrain et de l’analyse
de données de sub-surface (puits et sismique réflexion). Ces résultats et le
modèle du Bassin Oriente que nous proposons pour le Néogène sont présentés
sous la forme d’un article soumis au Journal of South American Earth Sciences.
Nous présentons dans ce chapitre des données de surface et de sub-surface qui
n’ont pu être intégrées à l’article, et qui permettent d’avoir une vision plus détaillée
du Bassin Oriente.
III.1 LITHOSTRATIGRAPHIE
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Figure III.1 : Carte Géologique du Bassin Oriente. Localités : Ar.: Arajuno, C.: Canelos,
P.N.: Puerto Napo, T.: Talag, S.C.: Santa Clara, T.: Talag, V.: Villano.
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Figure III.2 : Colonne chronostratigraphique synthétique depuis l’Oligocène supérieur à
l’Actuel du Bassin Oriente.
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Formation Chalcana (Oligocène supérieur – Miocène Inférieur)
La Formation Chalcana a été décrite par Hess en 1939 pour la première fois, puis
publiée par Tschopp (1948, 1953). Elle repose en concordance sur la Formation
Orteguaza ou sur la Formation Tiyuyacu. La localité type de cette formation est la
petite rivière Chalcana (« Shalcana »), qui est un affluent de la rivière Tiyuyacu, où
la Formation Tiyuyacu est couverte par la Formation Chalcana. La lithologie
correspond principalement à des argiles bigarrées (essentiellement de couleur
violet rouge), du gypse et des silts intercalés avec des grès fins. L’épaisseur
moyenne est de 650 - 800 m, mais peut atteindre jusqu’a 1100 m (D.G.G.M,
1986). Le contact supérieur avec la Formation Arajuno n’a pas été clairement
défini par Tschopp (1953), mais Campbell en 1970 le décrit comme progressif.
La Formation Curaray a été décrite par Dozy en 1943, puis publiée par Tschopp
(1948, 1953). Sa localité type n’est pas bien localisée ; l’auteur mentionne
seulement que la Formation Curaray affleure le long du Rio Curaray à l’est du
méridien 76°30’ ouest. Elle est constituée d’argiles plastiques bleu-vert ou rouges,
en alternance avec des grès et des sables fins à moyens. Sa partie supérieure se
caractérise par des argiles charbonneuses noires, quelques niveaux de lignite,
calcaires et des intercalations de tuf.
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De nombreaux fragments de mollusques (bivalves et gastropodes) ont été trouvés
dans différents puits dans l’intervalle de la Formation Curaray ; ils restent
généralement non identifiés. Quelques spécimens ont été identifiés dans des
échantillons d’affleurements récupérés par les géologues de la Shell (Wesselingh
et al., 2002 ; Wesselingh, communication personnelle, 2003). La Formation
Curaray est l’équivalent latéral de la Formation Pebas du Pérou et de la Formation
Solimões du Brésil, qui on des faciès similaires. Les dépôts des formations Pebas
et Solimões ont été datés en diverses occasions ; on leur attribue un âge compis
entre la partie supérieure du Miocène inférieur et la partie inférieure du Miocène
supérieur (cf. ~17 Ma à ~10 Ma, voir : Hoorn, 1993, 1994 ; Whatley et al., 1996 ;
Vonhof et al., 1998). Wesselingh et al. (2002) considèrent l’âge de la Formation
Pebas, en y incluant les dépôts “La Tagua Beds” de la partie sud de Colombie,
compris entre ~20 Ma et ~9,5 Ma.
Au dessus, reposent des grès à grains fin – moyen (vert – bleu), qui passent
progressivement vers la partie supérieure à des grès à matrice argileuse, pour finir
avec des silts – argiles avec une claire tendance grano-décroissante de la base au
sommet. La colonne continue avec un intervalle de lignite (~50 cm) pour finir avec
des argiles (gris – bleu).
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20
15
10 10
5 5
0m 0m
C Sl F M C Cg C Sl F M C Cg
SS SS
a)
b)
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Formation Arajuno (Miocène inférieur – Miocène supérieur)
La Formation Arajuno, décrite et baptisée par Hess en 1939, est elle aussi publiée
par Tschopp (1948, 1953). La localité type est le Rio Arajuno (affluent du Rio
Napo), 15 km au Sud-est du village de « Puerto Napo » (Fig. III.1). La Formation
Arajuno est constituée principalement de grès et de sables fins à grossiers
bigarrés (rouge, marron, bleu-vert) avec des intercalations de microconglomérats,
conglomérats et d’argiles. Elle repose sur la Formation Chalcana et son épaisseur
peut être supérieure à 1000 m. La Formation Arajuno passe progressivement à la
Formation Chambira, mais elle peut être érodée et recouverte en discordance par
les dépôts de la Formation Mera et des dépôts alluviaux récents.
Elle a été décrite par Hauss en 1940, puis publiée par Tschopp en 1953. La
localité type est le “lieu dit” Chambira, à 13 Km à l’est du village de Canelos, sur le
Rio Bobonaza (Fig. III.1). Sur la localité type (Fig. III.4), les couches de la
Formation Chambira correspondent à des conglomérats à galets de quartz, qui ne
présentent pas de couleur rouge comme les formations néogènes plus anciennes.
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galets argileux et de minces intercalations d’argiles bleu-vert en partie micacées.
Les 400 m suivant sont formés de grès tufacés avec de la magnétite finement
dispersée, et de conglomérats intercalés avec des argilites bentonitiques en
feuillets. Au sommet, on peut observer des conglomérats grossiers et des bancs
de graviers, dont l’épaisseur augmente vers le sud où elle peut atteindre plus de
400 m.
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L’âge pliocène proposé par Tschopp (1953) par rapport à sa position
stratigraphique, ne peut pas être négligé ; ainsi, la Formation Chambira peut être
considérée d’âge Miocène Moyen – Pliocène (?) (Fig. III.2).
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volcaniques (Fig. III.5). La majorité des clastes sont d’origine volcanique
(andésites) ; ils sont constitués en moindre quantité de schistes.
Les dépôts de la partie supérieure sont associés aux produits des volcans de la
Cordillère Orientale. L’épaisseur de la Formation Mera est comprise entre 80 et
100 m. Sa base correspond à une discordance angulaire qui post-date une forte
activité tectonique (Tschopp, 1953). La forte incision de la Formation Mera par le
Rio Pastaza est attribuée à la tectonique de chevauchement subandine (Bès de
Berc et al., 2005).
Figure III.5 : Log sédimentaire (Bès de Berc et al., 2005) et photographie d’un
affleurement de la Formation Mera.
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III.2 SEDIMENTOLOGIE ET STRATIGRAPHIE SEQUENTIELLE DANS LE
BASSIN ORIENTE
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indiquent un remplissage sédimentaire de type molassique alimenté par l’érosion
de la chaîne.
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Article en revision
(Journal of South American Earth Sciences)
(1)
IRD, UR154, UMR 5563 LMTG, 14 Avenue Edouard Belin, 31400 Toulouse, France.
burgos@lmtg.obs-mip.fr, tel: 00 33 5 61 33 26 70, fax: 00 33 5 61 33 25 60.
(2)
UMR 5563 LMTG, Université Toulouse 3, Paul Sabatier, 14 Avenue Edouard Belin,
31400 Toulouse, France. frederic.christophoul@lmtg.obs-mip.fr, tel: 00 33 5 61 33 26 70,
fax: 00 33 5 61 33 25 60.
(3)
PETROPRODUCCION, Casilla postal 17-107019, Quito, Ecuador.
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Abstract
The evolution of the Ecuadorian Subandean foreland basin is related to the evolution of the
Andean Cordillera. Its upthrust during Cenozoic times controlled the paleogeography and
sedimentation in the Subandean foreland basin. The sedimentological study of the
successive Neogene formations of the Ecuadorian Subandean basin: Chalcana Fm. (Late
Oligocene - earliest Miocene) Arajuno/Chambira Fms and Curaray Fm. (late Early
Miocene - early Late Miocene) led us to propose a model based on the eastward
progradation of an alluvial system in response to thrusts propagation. In this model the
Chambira Fm. represents the proximal part of the alluvial system while Arajuno Fm.
represents the distal part. This alluvial system ran into the “marine like megalake”
represented by the Curaray Fm. (equivalent of the Pebas Fm. in Peru). Through times the
slope of the stream involved in this alluvial system, indicating that the source area was in
pre-steady state. Our results are consistent with most of the studies led in the Ecuadorian
Andes but also with the most recent studies dealing with the Subandean basins of northern
Peru.
Key words: Foreland basin, Neogene, lithofacies, Andes, alluvial fan, Ecuador.
Resumen
La evolución de la cuenca de antepaís oriental del Ecuador está relacionada con la de la
cordillera de los Andes. Su surrección durante el Cenozoico controló la paleogeografía y la
sedimentación en la cuenca de antepaís. El estudio sedimentológico de las formaciones
neógenas de la cuenca de antepaís: Formación Chalcana (Oligoceno tardío – Mioceno
temprano), formaciones Arajuno/Chambira y Curaray. (Mioceno temprano – Mioceno
tardío) nos permite proponer un modelo de progradación hacia el Este de un sistema
aluvial en relación con el crecimiento y la propagación de los cabalgamientos. En el marco
de este modelo, la Fm. Chambira representa la parte proximal del sistema aluvial mientras
la Fm. Arajuno representa la parte distal. La parte distal del sistema desembocaba en el
“megalago con influencias marinas” de la Fm. Curaray (equivalente de la Fm. Pebas
conocida en Perú). Durante el Neógeno el aumento de la pendiente de los ríos involucrados
en el sistema aluvial indica que el relieve en la zona de alimentación de los sedimentos
estaba en estado de pre-équilibrio (pre-steady state). Nuestros resultados concuerdan con la
mayoría de los estudios de la Cordillera andina del Ecuador, así como con los estudios más
recientes sobre la cuenca de antepaís del norte del Perú.
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Palabras claves: Cuenca de antepaís, Neógeno, litofacies, Andes, abanico aluvial,
Ecuador.
1. Introduction
During the last ten years, a debate was raised concerning the Neogene deposits and
landscape evolution of Western Amazonia (Hoorn, 1993, 1994, 1996; Hoorn et al., 1995;
Marshall and Lundberg, 1996; Paxton et al., 1996; Räsänen et al., 1992; Räsänen and
Linna, 1995; Vonhof et al., 1998; Wesselingh et al., 2002; Whatley et al., 1996). These
studies focused on the Peruvian, Colombian and Brazilian parts of the Amazonian Basin.
Most of these studies were interested in stratigraphy better than sedimentology and
characterization of sedimentary systems. Nevertheless the Ecuadorian Subandean Basin
(known as Oriente Basin, Dashwood & Abbots, 1990; Alemán & Marksteiner, 1993),
where Neogene deposits recorded the development of a huge humid tropical foothill fan
(Pastaza Megafan see Räsänen et al., 1992), was poorly considered. However, the Neogene
infill of the Oriente Basin is relatively well known (Tschopp, 1953 ; Bristow & Hoffstetter,
1977 Baldock, 1982; Christophoul et al., 2002a; Christophoul et al., 2002b), since it crops
out in a great area of the Pastaza megafan. Christophoul et al. (2002b) evidenced that the
Neogene deposits of the Oriente Basin correspond to fluvial deposits related to alluvial
fans and megafans development.
The aims of this paper are (1) to precise the architecture of the successive formations
involved in the Neogene of the Ecuadorian foreland basin. (2) to propose a model of
tectono-sedimentary evolution of the infill of the the Subandean foreland basin of Ecuador
since the Neogene times, replaced in the Western Amazonian foreland context. The factors
controlling the stratigraphic architecture of the Neogene formations of the Ecuadorian
Oriente will be discussed as well as the relationships between the Ecuadorian sedimentary
system and its surrounding Subandean basins.
This study is based on a facies analysis of outcrops data of the several fluvial formations
together with an updating of the chronostratigraphy based on new AFTA datings.
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Andes (Fig. 1A). The geological evolution of the Peruvian and Ecuadorian Andean retro-
arc foreland basin is ascribed to the onset of the Nazca (Farallon) plate subduction, which
started in Late Cretaceous times (Mégard, 1984; Barragán et al., 2004). In the Oriente
Basin, the consequences of the onset of this subduction and its related foreland basin
sedimentation have been investigated in numerous studies. Most of them agree that this
onset occurred during the Upper Cretaceous to Paleocene e.g.: Faucher & Savoyat (1973)
and Jaillard (1997) who proposed this onset during the Maastrichtian to Paleocene by mean
of sedimentological and biostratigraphic data; Balkwill et al. (1995), Baby et al. (1999),
Barragán (1999), Christophoul (1999), Barragán et al. (2004, 2005) who related this onset
to the first stage of inversion of Jurassic grabens during the Upper Cretaceous by mean of
tectono-sedimentary analysis. Using heavy minerals and AFTA, Ruiz (2002), Ruiz et al.
(2004), also proposed the onset of this subduction during Upper Cretaceous times
interpreting a change in sediments sources.
The modern architecture of the Andean-Amazonian area (from west to east: Western
Cordillera, Interandean depression, Eastern Cordillera, Subandean zone and Oriente Basin)
seems to begin in late Miocene times, but the existence since Eocene times of a
topographic barrier called “proto-cordillera” to the west is proved by several studies
(Faucher et Savoyat, 1973, Christophoul et al., 2002a). The main results illustrating the
westward origin of sediments can be found in: Baldock (1982) who demonstrated that
quartz bearing sediments of Tiyuyacu Fm. (Eocene) are issued from the western cordillera
by mean of petrographic studies Hoorn (1993, 1994, 1996), who emphasized the role of the
Andean tectonics (especially the Eastern Cordillera) as controlling the sources of
sediments since Early to Middle Miocene. More recently, Spikings et al. (2000, 2001)
confirmed this statement, using AFTA. They showed there is a strong exhumation of the
Eastern Cordillera since the Early Miocene. Sedimentological and paleocurrents data
presented in Christophoul et al. (2002 a and b) also demonstrates that sediments, since
Eocene times are issued from the west. Finally, heavy minerals characterizations by Ruiz
(2002) and Ruiz et al. (2004) confirm the westward origin of the foreland sediments since
the Eocene.
Nowadays, the Subandean basin of Ecuador constitutes a wedgetop-foredeep transition
zone (sensu DeCelles & Giles, 1996), characterized by modern deformation and strong
fluvial incision (Bès de Berc et al., 2005).
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On a structural point of view, the Oriente Basin can be divided in two structural domains
(Fig. 1.A and 1.B): 1) the Subandean Zone, which is bounded to the west by the Eastern
Cordillera (by mean of the Subandean Thrust and to the east by the east verging Subandean
Front (Fig.1). It consists in the thrust-related antiforms of Napo to the north and Cutucú to
the south (Balkwill et al., 1995; Baby et al., 1999; Kley et al., 1999, Bès de Berc et al.,
2005), separated by the “Pastaza Depression” and a narrow band of thrusted sheets parallel
to the Eastern Cordillera to the west (Pratt et al., 2005). The Napo and Cutucú antiforms
comprise Jurassic formations (volcanic Misahuallí Fm. in the Napo antiform and
sedimentary Santiago/Chapiza Fms. in the Cutucú antiform), Cretaceous and Tertiary
sediments (Hollín, Napo, Tena, Tiyuyacu, Orteguaza Fms.; Baldock, 1982). The western
thrusted sheets mainly involve Jurassic volcanic rocks and Cretaceous sedimentary
formations. To the east (2) the Amazonian lowlands preserves sedimentary formations
ranging from Cretaceous to Quaternary which deposited in the Neogene foredeep of the
Oriente Basin (Christophoul et al., 2002b) and is weakly deformed by the tectonic
inversion of NNE-SSW Triassic-Jurassic grabens (Balkwill et al., 1995; Baby et al., 1999;
Barragán, 1999, Barragán et al., 2004, 2005). The main part of the basin (Pastaza
Depression and Amazonian lowlands) is today covered by the dissected sedimentary
deposits of the Pastaza Megafan (Räsänen et al., 1992; Christophoul et al., 2002b, Bès de
Berc et al., 2005), where most of the Miocene and Pliocene deposits crop out (Bès de Berc
et al., 2005).
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Figure 1. 1A: Geological map of the ecuadorian subandean Basin, Oriente Basin. Modified from DGGM,
1982. ST: Subandean Thrust, SF: Subandean Front, Na.A: Napo antiform, Cu.A: Cutucu Antiform, Ab.G:
Abitagua granite. 1B: Simplified geological map of Ecuador, Modified from Baby et al., 1999. Co.B: Coastal
Block, W.C.: Western Cordillera, IAD: Inter-andean Depression, E.C.: Eastern Cordillera, S.Z.: Subandean
Zone.
76
Four formations have been recognized in the Neogene of the Oriente Basin (Tschopp,
1953, Bristow & Hoffstetter, 1977; Baldock, 1982) and approximately dated (Fig. 2): the
Chalcana Fm. of Upper Oligocene through Miocene age, the Arajuno Fm. of Upper
Miocene age, the Chambira Fm. of Upper Miocene through Pliocene age. The Curaray Fm.
is considered as the easterly equivalent of the Arajuno Fm. As often in fluvial deposits,
these formations are only based on lithologic similarities.
Figure 2. Generalized chronostratigraphic column from the Late Oligocene to Quaternary interval in the
Oriente retro-foreland basin. Datings by : 14C in Bès de Berc, 2003; Biostratigraphy in Tschopp, 1953;
Bristow & Hoffstetter, 1977; Labogeo, 1991, 1992; Edwards, 1993; Zambrano et al., 1999.
77
In order to precise the age of these formations, all the available biostratigraphic datings
concerning the Neogene formations of the Ecuadorian Oriente Basin were synthesized
(mainly provided by Labogeo: 1991, 1992a,b and c) and integrated in the most recent
Neogene biostratigraphic charts established in northern South America (Lorente, 1986;
Muller et al., 1987; Rull, 2002; Hoorn, 1993, 1994; Whatley et al., 1996; Wesselingh et al.,
2002). The biostratigraphic data will be compared to AFT performed on samples issued
from each formation. These data will be briefly presented in the paragraph concerning each
formation.
3. Sedimentological data
As mentioned in introduction, Neogene formations mainly crop out in the Subandean
Zone. Roads enlargements provided new outcrops and cross sections. These outcrops were
studied in terms of facies analysis of fluvial deposits following classic method such those
proposed by Miall (1978, 1985), Best (2003). In the following paragraphs, we will present
the most representative sections of each formation. Considering that most of these
formations are made of fluvial deposits (except for the Curaray Fm.) we used the
nomenclature of lithofacies and architectural elements of fluvial deposits proposed by
Miall (1978, 1985, see Tables 1 and 2). Paleocurrents data were collected on all the
outcrops checked in this study. The measurements were performed on sedimentary
structures such as planar bedding, trough cross bedding (Potter & Petitjohn, 1963,
DeCelles et al., 1983). Some of them had to be untilted following the method of Potter &
Petitjohn (1963).
78
Lithofacies Description
Gt Conglomerates with trough cross-bedding (3D megaripples)
Gm Massive conglomerates
Table 1. Nomenclature of the lithofacies identified in the neogene fluvial formation of the
Ecuadorian Subandean Basin
(Modified from Miall, 1985, 1996).
79
Miocene. Thus, in agreement with Zambrano et al. (1999) we assign a Late Oligocene to
earliest Miocene stratigraphic range for the Chalcana Fm.
80
From the sedimentological point of view, the Chalcana Fm. was reported for first time in
1953 by Tschopp, the type locality is the Chalcana creek, a tributary of Tiyuyacu River.
Chalcana Fm. comprises variegated clays, intercalated with fine grained sandstones and
siltstones. According to the geological map of Tena (scale 1:100 000, INEMIN, 1986), it
reaches a total thickness of approximately 800 meters in its type locality and mostly crops
out along the east flank and the south plunge of the Napo antiform (Fig. 1A) and along the
Aguarico River (northern part of the Napo antiform). The contact with the overlying
Arajuno Fm. is apparently gradual.
The Chalcana Fm. crops out along the Aguarico River (northern part of the basin) and
along the Apuya River (189282W/9878658S) on the east side of the Puyo-Tena road (Fig.
3). In both localities, the Chalcana Fm. exhibits quite the same facies associations.
Sediments are very fine to fine. The sections mainly consist of reddish shales (Fl
lithofacies, Miall, 1996, see Table 1). These reddish shales are sometimes rooted (Fr
lithofacies) and exhibit variegated rooted beds (P lithofacies). These lithofacies are
classically interpreted as more (P) or less (Fr) settled paleosoils. Sandstones encountered
on the various sections can be grouped in 3 types: (1) very fine to fine sandstones
organized in tabular decimeter thick and decameter wide beds. Lithofacies encountered are
Sh, Fr, Fl. (2) concave up based and flat topped lentiforms made of fine to medium
sandstones exhibiting Sh, St and Sr lithofacies. (3) only encountered in the Apuya River
section, with coarser sediments. They exhibit within a fining-upward trend the following
lithofacies succession, from base to top: Gt, Gt-St, St, Sp and Fl (Fig. 3).
These lithofacies can be grouped in architectural elements (Miall, 1985, 1996)
characterising depositional environments. The association of fine deposits (Fl, P, Fr)
encountered on each section constitue FF architectural element (Miall, 1985, 1996) and
may characterise floodplain environments (Fig. 3). The occurrence of P lithofacies seems
to indicate a quite stable floodplain allowing a long-term settlement of soils. Concerning
sandy lithofacies, three other architectural elements can be described: very fine to fine
sandstones ((1) in the previous paragraph) can be interpreted, due to their weak
granulometry, lithofacies and important lateral extension, as LS architectural elements
(laminated sandsheets, Miall, 1996). Concave up based and flat topped lentiforms ((2) in
the previous paragraph) exhibiting St, Sh and Sr lithofacies, can be interpreted due to their
geometry as multistorey channel infill (CH element, Miall, 1996). The last type of sandy
81
bodies ((3) in the previous paragraph) exhibit a succession of lithofacies showing a
progressive abatment of current velocity. Such a succession is classically interpreted as the
migration of a sandy macroform (Miall, 1996, Best, 2003). Considering the paleocurrent
data in the area for the Chalcana Fm. (Christophoul et al. 2002b), this migration (mostly E-
W) is tranverse compared to the main current direction (NW-SE, see Fig. 4) So, this
macroform can be interpreted as a Lateral Accretion macroform (LA architectural element,
Miall, 1996).
Figure 4. Paleocurrent maps of the neogene formation of the Ecuadorian Oriente (modified from
Christophoul et al., 2002b). A : Chalcana Fm., B : Arajuno Fm., C : Chambira Fm.
82
In terms of fluvial environments, the previously described lithofacies and architectural
elements allow us to propose a facies model for the Chalcana Fm. The fine main
granulometry of sediments and predominance of shales indicate overall low energy
environments, where sedimentation is dominated by decantation processes. The occurrence
of LS interbedded with of floodplain deposits (FF, Table 2) allow us to interpret those LS
as crevasse splays indicating the periodic income in the floodplain of sediments issued
from near channels. The occurrence of LA architectural elements indicate a fluvial style
(Miall, 1985) dominated by lateral accretion as known in meandering rivers (Miall, 1978,
1996, Best, 2003). This interpretation corroborates the occurrence of crevasse splays. In
such a model, the CH elements identified on the cross section cannot be interpreted as
main channels of a meandering system because they show symmetric geometry and have a
limited width (in the range of several meters wide). This is not the case in meandering
channels where main channels show asymmetric geometry and wider channels than those
observed. Nevertheless, these CH elements, due to the fine granulometry of their infill
could be interpreted as crevasse channels. The occurrence of these CH elements, regularly
interbedded with FF elements confirms this interpretation. As a conclusion, the facies
model interpreted for the Chalcana Fm. may correspond to a sandy load meandering
system with its coeval floodplain periodically invaded by crevasse splays and fine
sediments during floods (Miall, 1996).
83
Architectural Lithofacies Description Morphological unit
element association
CH Any lithofacies Erosional base, flat to concave-up Infill of multistorey channel.
top. Made of all the following
architectural elements.
GB Gh, Gt, Gp, St, Sh, Flat to concave-up base, flat top. Mid-channel migrating
Sp. Sp, St and Sh at the top. gravel bar. Associated with
SB and DA.
SB St, Sh, Sp. Flat to concave-up base, flat top. Mid-channel migrating sandy
bar.
DA Gh, Gt, Gp, St, Sp, Erosional base, convex-up top. Downstream Acretion
Sr. Scours filled with St and Sr Macroform.
LA Gh, Gt, St, Sh, Sr. Erosional concave-up base, flat Lateral Accretion
top. Made of sigmoid shaped Macroform, point bar in
bodies meandering channels.
LS Sr, St, Sp, Fl. Flat base, flat to convex up top. Laminated sandsheets,
crevasse splay.
Table 2. Nomenclature of the Architectural elements identified in the neogene fluvial formation of the
Ecuadorian Subandean Basin (Modified from Miall, 1985, 1996).
84
Middle to earliest Late Miocene age of the lower part of the partly overlying Chambira Fm.
(see below) anyway, the Arajuno Fm. as a whole is assumed to pre-date the Late Miocene.
Arajuno Fm. was described first by Tschopp (1953). The type locality is located in the
Arajuno River (right bank tributary of the Napo River), 15 km SE of the village of Puerto
Napo, (Fig. 1A). Arajuno Fm. is mainly made of fine to coarse grained sandstones with
clay intercalations, micro-conglomerates and conglomerates, in general the rocks are fairly
soft and the sandy bodies are crumbly, crossbedding occurs frequently. The bounding
surface between Arajuno and Chalcana was reported as conformable and gradual
(Campbell, 1970). Arajuno Fm. is overlain by the Chambira Fm. where Chambira Fm. has
been removed by erosion (western part of the Oriente Basin) it unconformably underlies
the Mesa-Mera Fm. (Quaternary) and actual alluvial deposits.
The Arajuno Fm. crops out along the Napo and Arajuno rivers, along the Puyo-Tena and
the Puyo-Santa Clara roads (Fig. 5A). On a lithologic point of view, Arajuno Fm. exhibits
sandstones made of lithic fragments, predominantly black, occasionally with white specks,
hard, angular, also well rounded, occasionally with roundness milky quartz pebbles (2 to 3
cm of diameter), fine extrusive volcanic clasts (andesites with plagioclase phenocrystals)
and also phyllites, medium grey, firm to slightly hard, finely laminated and
micromicaceous. The shales are predominantly reddish brown, blue grey, light green grey,
also white and occasionally grading to siltstone. Siltstones are variegated, orange, white,
cream, occasionally light green, soft, silty matrix, occasionally with floating fine sand
grains, grading to fine sandstone.
Three sections of the the Arajuno Fm. are presented on the Figure 4. They correspond
successively to the Arajuno River section (Fig. 5E), the Puyo-Arajuno road section (Fig.
5C) and the Puyo-Canelos road section (Fig. 5D). The stratigraphic relationships between
these sections is exposed on Figure 5B. On this structural cross section it can be seen that
the Arajuno River section (Fig. 5E) represents the base of the Arajuno Fm. (the contact
with the underlying Chalcana Fm. has been identified) though the Figure 5C and 5D
represents the top of the Arajuno Fm.
On the Arajuno River section (Fig. 5E), compared to Chalcana Fm., Arajuno Fm.
sediments exhibit less shales and coarser deposits, with the occurrence of conglomerates
(almost absent in Chalcana Fm. sediments). Reddish shales of the Arajuno Fm. mainly
85
exhibit Fl, Fsm. Fr and P lithofacies are scarce and correspond to calcareous concretions.
Sandstones are organized in two types of bodies: (1) successions of pure fine to medium
sandstones, exhibiting St, Sp and Sh lithofacies organized in wedge-shaped bodies, metric
to plurimetric in thickness; (2) fine sandstones associated with scarce centimeter
conglomerates, showing St lithofacies, organized in concave-up based and decimeter thick
lenses. The conglomerates encountered along the section exhibit, well rounded quartzitic
clasts (diameter up to 1cm). They reveal concave up based bodies and exhibit Gh and Gt
lithofacies.
The Puyo-Canelos road section (Fig. 5D) begins at the elevation of 500 m and reaches the
edge of the Puyo plateau at 1050 m; most of the outcrops are horizontal. The total
thickness of the section exceeds 500 m. The base of the section is made of fine reddish
deposits (shales to medium sandstones) organized in meter thick beds. Lithofacies
encountered are Sh, St, Sp and Fl. These sand bodies alternate with meter thick reddish
shales (lithofacies Fl) frequently rooted (Fr lithofacies). Higher in the section these reddish
shales without pedogenesis features (Fl) are interbedded with centimeter thick limestones
(lithofacies Cr). The upper part of the Puyo-Canelos road section (Fig. 5D) exhibits the
same facies associations than the Puyo-Arajuno road section (Fig. 5C), so they can be
described together. The upper part of these two sections consist in repeated sequences of:
1) meter thick pebbly sandstones (pebbles up to 1 cm) mainly exhibiting Sh lithofacies
(Table 1) but also Sp and Sh. 2) meter thick reddish sandy shales (Fl lithofacies)
sometimes rooted (Fr). The contact with underlying sandstones is progressive. 3) meter
thick varicoloured shales (Fr). Each of these sequences is several meter thick. They
represent at least the last 250 od the sections (Fig. 5C, 5D).
In terms of architectural elements, Arajuno Fm. shows the same FF elements (Fig. 4) than
those identified in the Chalcana Fm. (see previous paragraph). Nevertheless, in the Arajuno
Fm. they represent less then ¼ of the observed thickness though they represent more than
the half in the Chalcana Fm. Moreover, the paleosoils identified in the Arajuno Fm. are
mostly immature. The major part of the Arajuno Fm. consists of sandstones and
conglomerates. These sandstones and conglomerates exhibit two types of architectural
elements: (1) in the previous paragraph, which corresponds to St, Sp, Sh lithofacies within
wedge-shaped bodies (Fig. 4). Due to their geometry, and facies association can be
interpreted as Lateral accretion macroforms (Miall, 1985, 1996), this architectural element
86
have been yet identified (meander bars in Ruiz; 2002). Nevertheless, compared to typical
LA elements, the elements we observed lack Gt lithofacies at its base. Considering that in
the classic models of pointbars (Bernard et al., 1962; Allen, 1963) or LA elements (Miall,
1985, 1996), the Gt lithofacies at the base corresponds to lag deposits resulting from the
reworking of the channel floor, we can assume this reworking is purely local and cannot be
observed everywhere at the base of the channel. The strike of the accretion surfaces
observed (N-S) on the section are perpendicular to the regional paleocurrent data provided
by Christophoul et al., 2002b (Fig. 3). (2) In the previous paragraph, characterized by St,
Gt and Gh and concave-up based, meter thick lenses. These bodies show a complex
geometry and can be described as channel infill (CH, element, Miall, 1985, 1996).
Nevertheless, this interpretation can be precised, separating these infills in two types of
architectural elements. The pebbly sandstones exhibit Gh, Gt lithofacies and show frequent
imbrications of clasts (laminas of pebbles). Despite their sandy granulometry, they can be
interpreted as gravel bars, following the definition of Miall (1996) who shown that the
maximum granulometry traduces the main characteristic of the transporting flow (GB
element, Miall, 1985, 1996). The sandstones (St lithofacies, and tabular geometry) can be
interpreted as Downstream accretion macroforms (DA, Miall, 1996).
The Arajuno Fm. exhibits the assemblage of LA, DA and GB elements. We can quote that
LA and DA are dominant in the lower part of the Arajuno Fm. (base of the Arajuno River
section, Fig. 5A) though SB/GB architectural elements were exclusively identified in the
upper part (upper part of Fig. 5B and C). In terms of fluvial environments, there is an only
facies model describing coeval LA and DA: the gravel-wandering rivers (Church, 1983;
Miall, 1996). Nevertheless, we observed mostly the LA elements at the base of Arajuno
Fm. (Fig. 5A) and the DA higher in the section (Fig. 5A). We interpret this succession as
the consequence of a change in fluvial style: the Arajuno Fm. recorded at its base
meandering rivers (characterized by LA elements) and braided channels at its top (coarser
and dominated by DA and then SB/GB elements). This interpretation is confirmed by the
rise of the granulometry (compared to Chalcana Fm.) and the reduction of the floodplain /
channel infill ratio.
87
Figure 5. Sedimentary columns of Arajuno Fm. Lithofacies and architectural elements codes on tables 1 and
2. 5A: Location map; 5B: structural cross section showing the stratigraphic relationships between sections
5C, 5D and 5E; 5C: Puyo-Arajuno road section (from 01°29'42''S-77°59'51''W to 01°14''06''S-77°41'23''W);
5D: Puyo-Canelos road section (from 01°29'42''S-77°59'51''W to 01°36'03''S-77°45'30''); 5E: Rio Arajuno
section (from 01°03'03''S-77°31'30''W to 01°09'31''S-77°40'49''W); horizontal axis see Fig.3.
88
3.3 – Curaray Formation
Curaray Fm. occurs along the Curaray River. It was published by Tschopp (1953).
Tschopp mentioned: "This formation consist of well bedded light grey to blue-green or
reddish, in some places gypsiferous clays which alternate with fine to medium grained
sandstones. Tuffaceous admixtures, lignitic seams, and coally black clays are common in
the upper part". This Fm. is quite problematic for its vertical and spatial extension is not
very well known (Tschopp, 1953; Bristow & Hoffstetter, 1977; Sauer, 1965; Baldock,
1982). The fauna encountered comprises fish and crustacean remains, turtles, teeth and
bones of crocodiles, molluscs, ostracods and arenaceous foraminifera. An assemblage of
arenaceous foraminifera encountered in the eastern part of the basin (Tiputini well, Fig.
1A) is described as "Ammobaculites B" fauna by Tschopp (1953). It comprises:
Ammobaculites (2 sp.), Sigmoilina sp., Polytstomella sp.; Rotalia sp. pelagic foraminifera
were also encountered. Other fossils reported such as Cytheridea cf. kollmani indicative of
Late Miocene, and Cyprideis aff. howei (today Vetustocytheridea bristowi) which are also
known in the Loyola and Mangán Fms. of Cuenca Basin (Miocene), (Bristow &
Hoffstetter, 1977). Hungerbühler et al. (2002), identified abundant brackish water
ostracods, Vetustocytheridea bristowi, in the Loyola Fm. of Cuenca Basin in Southern
Ecuador. This formation was dated with zircon fission tracks (ZFT) in 13.9±1.4 and
11.1±1.0 Ma (Serravallian-Early Tortonian); and the Mangán Fm. was dated in 9.9±1.2 to
9.5±1.0 Ma (Tortonian, Hungerbühler et al., 2002). In the Vinita well, Retitricolporites
guianensis, Zonocostites ramonae, Laevigatosporites sp. and the foraminifera Ammonia
beccarii were encountered. This interval is considered of Miocene-Holocene in age
(Labogeo, 1992c). In base of these biostratigraphic markers and correlated radiometric
ages, we can consider the Curaray Fm. is Middle to Late Miocene in age. Compared to the
Arajuno and Chambira age, this dating confirms that the Curaray Fm. is a lateral equivalent
of these two formations. Moreover, we can consider that Curaray Fm. is mostly the eastern
“marine” equivalent of Arajuno Fm. and the equivalent of only the lower part of Chambira
Fm. In the north part of Santa Clara town (Fig. 1), Curaray Fm. crops out with grey to
blue-greenish coloured beds.
The lowermost part of outcrop shows micaceous sandstones, with a green clay matrix,
grading up to medium grained sandstones, and culminating in pebbly sandstones of high
roundness milky quartz and black metamorphic schists. This sandy interval has a thickness
89
of 3 meters, the facies are from bottom to top: sandstone massive (Sm), sandstone
horizontal (Sh), and gravel horizontal (Gh); within an coarsening-upward trend. The
section continues with an interval of 1.8 m of fine grained sediments, which overly by a
sharply contact with the previous ones. These fine grained sediments are centimeter scale
sets of intercalations of fine sandstones, siltstones and dark claystones. At the base,
structures such as “herring bones” were identified which can represent bidirectional flux in
a tidal influenced environment. Another outcrop of the Curaray Fm. was encountered on
the Puyo-Tena road. Here, the Curaray Fm. is made of sandstones showing ripple cross
lamination. Ripples show mostly “climbing ripples” and exhibit a heterolithic lamination
that we interpret as the occurrence of couplets as preserved in subtidal environment.
90
changes to normal, showing a progressive unconformity (Fig. 6A). On a lithologic point of
view is made of quartz pebbles bearing conglomerates (locally more than 90%) included in
a quartz-rich argillaceous matrix. Granite clasts are absent, probably due to the intense
weathering of the Abitagua Granite. The average grain size of the Chambira Fm. is coarser
than the Arajuno Fm. The section of the Talag syncline (Fig 6B) exhibits at its base a 50m
thick sequence of clast supported conglomerates interbedded decimeter thick and meter
wide concave based and flat topped sandy lenses. The conglomerates mainly exhibit
lithofacies Gt (Miall, 1996, Table 1) but also Gh and Gp. The sandy lenses mainly exhibit
St lithofacies. Higher in the section, the conglomerates are replaced by meter thick beds of
alternating conglomerates exhibiting Gh, Gt lithofacies and pebbly sandstones with
horizontal bedding (Gh/Sh) and low angle trough cross bedding (Gt). At the top of some
beds of pebbly sandstones Fr lithofacies were encountered (Fig. 6B). These successions are
morphologically concave-up based and flat-topped.
In terms of architectural elements, the sequence of Gt, Gh and Gp lithofacies lentiforms
associated with St sandy lenses can be interpreted as migrating gravel bars (GB, table 2).
These GB present a succession described by Smith (1990) as the different types of gravel
sheets growth encountered in deep braided channel. The beds of pebbly sandstones
exhibiting Gh/Sh and low angle Gt lithofacies may correspond to Sandy Bedforms (SB,
Table 2). Nevertheless, considering that pebbles are located in laminas interbedded with
Sh lithofacies (which make an heterolothic lamination), we can think that those deposits
corresponds to high regime deposits (Fr>1). This interpretation fits well with the
occurrence of low angle cross bedding which is characteristic of high velocity currents
(Miall, 1996).
The association of the architectural elements identified (GB and SB) may characterize a
high energy fluvial system. The bedforms corresponding to channel deposits (GB and SB)
are known to be associated in braided channels (Leopold et al., 1964; Schumm, 1977). This
type of channel kown for their rapid divagation is consistent with the low preservation of
floodplain deposits (Fr lithofacies). Compared to a classic facies model, it would
correspond to a Gravel Braided fluvial system (Miall, 1996). Paleocurrents data show this
system was flowing from SW to NE in the western part and from east to west toward the
east of the basin (Fig. 4).
91
Figure 6. 6A: Location map, 6.B.Structural cross section of the Talag syncline area. Details of the
neogene formations show the eastward prograding pattern of the Chambira Fm. over the Arajuno
Fm. 6C: Sedimentary columns of the Chambira Fms. 6.D. Sedimentary columns of the Arajuno and
Chambira Fms. Location of cross section on Fig 1.A. Horizontal axis see Fig. 3.
92
4. Evolution of sedimentary system
As mentioned in introduction, the definition of the formations involved in the Neogene
infill of the Ecuadorian Subandean basin was based on facies similarities. Previous authors
(Tschopp, 1953; Baldock, 1982) never evidenced clear unconformities separating them
(see §3). The relationships of these formations in space and time have been poorly
investigated. Tschopp (1953) proposed that Curaray Fm. was the eastward “marine”
equivalent of the Arajuno Fm. fluvial deposits.
Nevertheless, our study of the Neogene formations of the Ecuadorian Oriente Basin in
terms of facies analysis, together with new datings allows us to propose a new model of
spatial and temporal repartition of these sediments in the space of the Oriente Basin.
In terms of repartition in space:
1) The Chalcana Fm. is known all over the Oriente Basin exhibiting the same facies
association with no apparent proximal/distal changes (Christophoul et al., 2002a,
Christophoul et al., 2002b). This formation is also quite isopach (Christophoul et al.,
2002a).
2) The Arajuno Fm. is known in the Subandean Zone, nevertheless, to the west, in the area
of the Talag syncline, the Arajuno Fm. disappears and seems to be replaced by the base
of the Chambira Fm. as shown on the cross section of the Figure 7.
3) Chambira Fm. reaches its maximum thickness to the west of the basin (in the Talag
syncline, Fig. 7). On a sedimentologic point of view, the base of the Chambira Fm.
exhibits the same conglomerates than the top, but reveals more floodplain deposits. The
vertical evolution is mainly coarsening upward. The thickness decreases rapidly to the
east. Eastward from the subandean thrust (Fig. 7), the Chambira Fm. is relatively thin
and covers the Arajuno Fm.
4) The Curaray Fm. is only known in the eastern part of the Oriente Basin.
The synthesis of the dating features as well as the AFT interpreted as stratigraphic ages
show that the time range of Chambira Fm. and Arajuno Fm. are quite similar. As a
consequence these two formations must be considered as lateral equivalents (Fig. 7).
So, we can propose that the classical nomenclature of the formations described in the area
cannot be considered as a vertical succession but better corresponds to the various zones of
an alluvial system. The Chambira Fm. must be considered as corresponding to the
93
proximal facies characterizing the proximal part of the alluvial system (characterized by
braided stream which classically have higher slope) while the Arajuno Fm. corresponds to
the distal part (characterized by wandering to the meandering streams which have lower
slope, flowing in an alluvial plain). At the top, the “Chambira” facies associations seem to
prograde rapidly eastward, covering the previous “Arajuno” facies associations. This
progradation of the Chambira Fm. braided streams seems to indicate that the streams slope
increased westward through time.
The occurrence of the “marine” deposits of the Curaray Fm. (contemporary of the Arajuno/
Chambira Fms.) seems to indicate that this alluvial system ran directly into the sea. The
knowledge of the the neogene “marine” deposits in the north western of the amazonian
basin seems to indicate that the “marine” deposits of the Curaray Fm. could be
contemporary with those of the “marine-like megalake” Pebas (Wesselignh et al., 2002)
known in the Marañon Basin of Peru. The lack of sedimentological data between the
alluvial system (Arajuno/Chambira Fms.) and the “marine” deposits of the Curaray Fm.
does not allow us to interpret the characteristics of this transition (delta or estuary).
Nevertheless, the progradation of the alluvial system let us think that the delta hypothesis
is preferable.
5. Discussion
94
(as a first approximation, the slope of the channel belt can be considered as equal to the
regional slope). It indicates that the mean slope of the alluvial system also increased during
Neogene times (which would correspond to a local base level rise). The increase of the
regional slope can only be origined by an increase of elevation in the source area of the
alluvial system. This would indicate that through Neogene times the Eastern Cordillera
was in pre-steady state (rate exhumation/erosion >1). Pre-steady states in orogens are
classically related to thrust development times (Sinclair & Allen, 1992; Lavé & Avouac,
2000). Such an assessment fits well with the occurrence of the progressive unconformity
observed on the western boundary of the Talag syncline (Fig.7) and the progressive
increase of the granulometry observed int the Arajuno and Chambira Fms. Moreover,
Spikings et al., 2000 pointed out, by mean of AFTA, that the Eastern Cordillera of Ecuador
was the siege of a strong exhumation through Neogene times. This exhumation could be
related with thrust activity. We can consider that during Neogene times, the progradation
of the alluvial system of the Ecuadorian Subandean basin was controlled by eastward
thrusts development.
We can quote that such a model of tectonic control of the sedimentary system has been yet
proposed for the most recent evolution of the Ecuadorian Subandean basin by Bès de Berc
et al. (2005). They showed that the Subandean Zone of Ecuador is nowadays located at the
transition between the wedge-top and foredeep depozone of the Subandean foreland basin
(sensu DeCelles & Giles, 1996). This is the result of the advance of thrusts which are now
uplifting the Subandean Zone where the neogene deposits are progressively removed by
erosion. Such a model is quite similar to the one proposed in this paper for Neogene times.
Thrust related folds development in the last 20 000 yrs affected the main rivers at the
boundary of the Eastern Cordillera and in the Subandean Zone, increasing their local slope,
origining incision and shifting eastward the limit of the sedimentation area (which
correponds to the eastward shift of the outlet the Pastaza megafan). Such a shift,
considered as a long term phenomenon, can be considered as a progradation of the alluvial
system. As a consequence, we can so consider the modern evolution of the Ecuadorian
Subandean basin evidenced by Bès de Berc et al., 2005 as a proxy for the neogene
evolution of the subandean alluvial system.
95
5.2 – Foreland basin dynamics
Several studies in the northwestern part of the Amazonian basin have dealt with the
tectono-sedimentary evolution of the Northwestern Amazonian Foreland Basin (Roddaz et
al., 2005; Hermoza et al., 2005) or the tectonic evolution of the Ecuadorian Andes (Coltorti
& Ollier, 2000). Roddaz et al. (2005) and Hermoza et al. (2005) present a model of
evolution of the Northwestern amazonian foreland based on tectono-stratigraphic analysis.
Hermoza et al. (2005) study is concerned with the Wedge-top and foredeep depozones
(DeCelles & Giles, 1996) of the foreland basin in the north of Peru (Huallaga and Marañon
basins) while Roddaz et al. (2005) focused on the forebulge and backbulge depozones in
the vicinity of the Iquitos Arch (eastern Peru). They present a model of evolution of the
foreland basin based on the superposition of two tectonic phenomena controlling
sedimentation with different wavelength: loading /unloading cycles and thrust propagation
folding (Hermoza et al., 2005). This tectonic control of sedimentation is also identified in
the distal part of the basin (forebulge) by Roddaz et al. (2005) where this control
corresponds to the uplift, burial and migration of the forebulge (Iquitos Arch) of the
foreland basin. Coltorti & Ollier (2000) present a tectonic model of evolution of the
Ecuadorian Andes since Neogene times based on geomorphic study. This model is based
on the concept of generation of planation surfaces at or near the seal level. These surfaces
were, then, uplifted to their present elevation. In the model of Coltorti & Ollier (2000), the
amazonian foreland basin was directly connected to the Pacific Ocean during the Late
Miocene and most of the topography known nowadays in the Ecuadorian Andes has grown
since the Pliocene.
Compared to these models, the evolution of the sedimentary system of the Ecuadorian
Neogene foreland basin presented in this study seems to be in agreement with the models
concerned with the north Peruvian basins. We can point out the main similarities:
1) The evolution of the sedimentary systems is mainly controlled by tectonics
(Hermoza et al., 2005; Roddaz et al., 2005).
2) The control of sedimentation results from the eastward propagation of the orogenic
wedge all along the Neogene (Hermoza et al., 2005).
3) The sedimentary system consists in the wedge-top/foredeep depozones, in an
alluvial fan running into the “marine like megalake” of the Pebas Fm. (Fan-delta in
Hermoza et al., 2005).
96
Nevertheless, contrary to the Huallaga Basin (Hermoza et al., 2005), the successive
depocenters of the Neogene basins have not been preserved in Ecuador. The Ecuadorian
Subandean basin is characterized by differences in its tectonics settings such as a
Subandean Zone narrower than in northern Peru which results from a reduced shortening
rate (Baby et al., 1999; Kley et al., 1999). We can consider that the most proximal part of
the Neogene alluvial system of the Ecuadorian Subandean basin has been mostly uplifted
ontop of the youngest thrust folds (located now on the Subandean thrust (Fig. 1A)) and
were removed by erosion.
Compared to the model of Coltorti & Ollier (2000) concerning the Neogene evolution of
the Ecuadorian Andes, our results appears completely different:
1) We evidenced with paleocurrents data (Fig. 4) that sediments since Early Miocene
are issued from the west, while Coltorti & Ollier (2000) consider they are issued
from the Brazilian Shield. Our data confirm the observations of most of the
previous studies in the area (Baldock, 1982; Ruiz, 2002, among others) and is
consistent with the results of northern Peru and Colombia (Hoorn et al., 1995;
Hermoza et al., 2005; Roddaz et al., 2005).
97
2) We shown that the slope of the streams involved in the alluvial system of the
sedimentary infill of the Ecuadorian foreland basin presents an increase of their
slope all along the Neogene. It would mean that the topographic slope of the
foothills and the the Andean Cordillera itself increased through time. This result is
in contradiction with the results of Coltorti & Ollier (2000) who supposed that most
of the modern topography began in the Pliocene. This statement was interpreted in
base of planation surfaces whose age is not constrained. Moreover, these surfaces
are supposed to have been origined at sea level though numerous authors have
shown that planation surfaces can be created at high elevation (Coque, 2002,
Riquelme et al., 2003, Babault et al., 2005). Our model of increase of stream slope
all along the Neogene is consistent with numerous studies such as Spikings et al.,
(2000) who shown a strong exhumation all along Neogene times in the Eastern
Cordillera of Ecuador, but also with the study of sediments provenance of Ruiz
(2002).
The model presented in this paper, pointing out an alluvial system whose evolution is
mainly controlled by thrust tectonics is consistent with the evolution of the Northwestern
Amazonian Foreland Basin established in the north Peruvian part of the basin as shown by
Hoorn et al. (1995), Hermoza et al. (2005) and Roddaz et al. (2005). This model is also
consistent with the most recent studies on the Eastern Cordillera and Subandean Zone of
Ecuador (Spikings et al., 2000, 2001; Ruiz 2002).
6. Conclusions
It has been known for several years that tectonism is the main factor controlling the
Neogene sedimentation in the northwestern part of the Amazon basin (Hoorn et al., 1995).
In the case of the Neogene sediments of the Ecuadorian Subandean basin, we could
establish that the sedimentary system during Neogene times was an alluvial system. The
several parts of this system in a proximal-distal gradient correspond to the several
formations known in the basin: the Chambira Fm. corresponds to the proximal part of the
alluvial system, the Arajuno Fm. corresponds to the distal part of the alluvial system. It
seems that this alluvial system was running into the Pebas “Marine like Megalake”
(Wesselingh et al., 2002). Through time this system prograded eastward in response to the
eastward propagation of thrusts in the Eastern Cordillera. This thrust propagation is still
98
active nowadays as shown by Bès de Berc et al. (2005). This progradation of the
sedimentary system is also related with a change of the paleocurrents. The basin evolved
from an axial drainage to a transverse drainage showing the transition of the retroforeland
basin from underfilled to overfilled stage. This change can be considered as the result of an
active thrusting origining relief and an increase of sedimentation rates. Such an evolution
seems to be quite similar to the evolution evidenced in the adjacent basins of northern Peru
(Hermoza et al., 2005; Roddaz et al., 2005). The modern morphology of the Ecuadorian
Andean foothills characterized by the occurrence of an alluvial megafan (Pastaza Megafan,
Räsänen et al., 1992), whose apex is progressively affected by thrusts development in the
Subandean zone seems to be directly inherited from neogene times.
99
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105
III.3. DONNEES DE SUB-SURFACE
III.3.1. Puits
Nous avons révisé les « cuttings » de différents forages exploratoires (Fig. III.6).
Pour ce propos, nous avons utilisé une loupe binoculaire (10x et 20x) et analysé
chaque intervalle échantillonné. Normalement, les échantillons sont prélevés par
intervalles de 25’, 50’ ou 100’, suivant les entreprises de forage.
Figure III.6 : Carte de localisation des différents puits utilisés pour l’analyse de sub-
surface du Néogène dans le Bassin Oriente.
106
Formation Chalcana (Oligocène supérieur – Miocène inférieur)
107
Figure III.7 : Forage Sunka – 1 : Formation Chalcana.
108
Forage Marañacu – 1 (Fig. III.8 ; localisation sur carte de la Fig. III.6)
Dans les diagraphies différées, la base de la Formation Chalcana est marquée par
une diminution de la courbe de la conductivité qui était plus prononcée dans les
argiles de la Formation Orteguaza.
109
Figure III.8 : Forage Marañacu – 1 : Formation Chalcana.
110
Formation Curaray (Miocène)
Dans la partie inférieure (726 m – 862,8 m), la lithologie est dominée par des
sédiments fins (75 – 90%), l’argile est peu silteuse, parfois légèrement calcaire,
grise claire – grise vert à grise foncée, peu à moyennement indurée, localement
micacée, pyriteuse et fossilifère. Le grès (5 – 20%) est fin à moyen, légèrement
argileux, avec peu de ciment calcaire, et pyriteux. On y trouve aussi des niveaux
de lignite (5%) et de débris coquilliers (793 m).
Ces caractéristiques sont aussi reflétées dans les diagraphies différées ; ainsi on
peut observer dans la Fig. III.9 comment les courbes montrent une évolution
générale grano-croissante. Dans l’évolution verticale du Néogène, l’organisation
des faciès ainsi observée montre une progradation dans le « Système Curaray ».
On peut voir le passage d’un environnement de faible énergie avec des conditions
111
réductrices (présence abondante de pyrite et lignite), assez calcaire avec la
présence de fragments de lamellibranches, vers un environnement de dépôt de
plaine alluviale dominée par des sédiments fins (argiles, argiles silteuses) micacés
et de l’anhydrite. Dans la partie supérieure, le matériel est plus grossier et moins
compact, ce qui peut indiquer le passage vers un environnement de plus forte
énergie.
112
Figure III.9 : Forage Sunka – 1 : Formation Curaray.
113
III.3.2. Sismique
Dans la zone de Vuano – Tzapino (Fig. III.10 ; localisation sur Fig. III.6), la section
néogène est affectée par des failles. La faille occidentale est responsable du
soulèvement de la structure de Vuano et correspond à la transition entre la zone
subandine et la plaine amazonienne (transition wedge-top / foredeep). La
Formation Chalcana affleure dans la structure de Vuano et a une épaisseur de
~1000 m. La Formation Arajuno affleure au mur du chevauchement de Vuano, où
elle présente des faciès plus grossiers que ceux de la Formation Chalcana, avec
des intercalations de grès fins – grossiers et des dépôts de plaine d’inondation
(argiles – silts) moins fréquents. Plus à l’est, dans la partie supérieure (Fig. III.10),
la présence de dépôts plus grossiers et moins compacts (grès / sables) et l’arrivée
de conglomérats à quartz et lithiques divers, montrent la présence de faciès de
type « Chambira ». Malgré la faible résolution de la sismique, il semble que le
remplissage des formations Arajuno et Chambira indique des caractéristiques de
systèmes alluviaux à forte énergie, qui s’amplifient vers le sommet ; cette
configuration et l’apparente disposition en discordances progressives (growth
strata) sont en accord avec une position de foredeep proximal dans le bassin.
La section Aguila – Cachiyacu (Fig. III.11 ; localisation sur Fig. III.6) est située
dans le foredeep néogène du Bassin Oriente. La figure III.11 montre la succession
typique des faciès sismiques qui caractérise le remplissage sédimentaire du
Bassin Oriente. La limite entre la Formation Chalcana et le Néogène (considéré
comme la Formation Arajuno), est clairement visible dans cette partie du bassin
(Fig. III.11). Les faciès sismiques de la Formation Chalcana correspondent à un
remplissage homogène, dominé par des sédiments à grain fin en couches bien
stratifiées. Son épaisseur est constante et atteint ~860 m dans cette partie de la
zone de foredeep.
114
discontinuités que dans les sections antérieures, et des alternances dans la
sédimentation. Dans la partie supérieure de la section, les réflecteurs sont plus
chaotiques et moins continus. D’après les puits, ces réflecteurs correspondent à
des sables fins – grossiers intercalés avec des sédiments plus fins.
115
Fig. III.11 : Section sismique entre Aguila – 1 et Cachiyacu – 1.
116
CHAPITRE IV :
117
118
IV.1. SEDIMENTS ETUDIES ET METHODE D’ECHANTILLONNAGE
119
Formation oligocène
Formation Chalcana
Echantillon Pays Bassin Formation Age Type Milieu de dépôt Longitude Latitude
JB11.05.04.11 Equateur Oriente Chalcana Oligocène supérieur grès Fluviatil 189399 9878016
1.04.62.01 Equateur Oriente Chalcana Oligocène supérieur SGF plaine d'inondation 189259 9878544
CONPAZ12 Equateur Oriente Chalcana Oligocène supérieur grès Fluviatil 825120 9838942
JB27.08.04.01 Equateur Oriente Chalcana Oligocène supérieur SGF plaine d'inondation 207487 9882710
Formations néogènes
Formation Arajuno
Echantillon Pays Bassin Formation Age Type Milieu de dépôt Longitude Latitude
CONPAZ44a Equateur Oriente Arajuno Miocène SGF Tidal/Fluviatil 178743 9858630
CONPAZ44 Equateur Oriente Arajuno Miocène grès Tidal/Fluviatil 178743 9858630
JB26080404 Equateur Oriente Arajuno Miocène grès Tidal/Fluviatil 178750 9859500
CONPAZ45a Equateur Oriente Arajuno Miocène SGF Tidal/Fluviatil 178756 9861286
CONPAZ45b Equateur Oriente Arajuno Miocène grès Tidal/Fluviatil 178756 9861286
CONPAZ47 Equateur Oriente Arajuno Miocène grès Tidal/Fluviatil 179749 9862388
CONPAZ55 Equateur Oriente Arajuno Miocène SGF plaine d'inondation 179761 9862408
NA08-1 Equateur Oriente Arajuno Miocène grès Fluviatil 258503 9915766
CONPAZ35 Equateur Oriente Arajuno Miocène SGF plaine d'inondation 178854 9834428
SANTA08 Equateur Oriente Arajuno Miocène sable Fluviatil 180605 9866328
SANTA11 Equateur Oriente Arajuno Miocène SGF plaine d'inondation 184086 9873885
1.04.21.01 Equateur Oriente Arajuno Miocène grès Fluviatil 198500 9857452
1.04.20.02 Equateur Oriente Arajuno Miocène SGF plaine d'inondation 198602 9858950
1.04.20.01 Equateur Oriente Arajuno Miocène grès Fluviatil 198602 9858950
1.04.19.02 Equateur Oriente Arajuno Miocène grès Fluviatil 199950 9862550
1.04.19.01 Equateur Oriente Arajuno Miocène grès Fluviatil 199950 9862550
CONPAZ29 Equateur Oriente Arajuno Miocène grès Fluviatil 198800 9861352
CONPAZ28 Equateur Oriente Arajuno Miocène grès Fluviatil 199225 9861200
CONPAZ27a Equateur Oriente Arajuno Miocène grès Fluviatil 200150 9863854
CONPAZ27b Equateur Oriente Arajuno Miocène SGF plaine d'inondation 200150 9863854
1.04.16.03 Equateur Oriente Arajuno Miocène grès Fluviatil 200165 9863840
1.04.16.01 Equateur Oriente Arajuno Miocène grès Fluviatil 200165 9863840
1.04.25.01 Equateur Oriente Arajuno Miocène grès Fluviatil 185953 9823370
1.04.26.01 Equateur Oriente Arajuno Miocène grès Fluviatil 186706 9823744
1.04.29.02 Equateur Oriente Arajuno Miocène SGF Paleosol 188459 9824166
JB12.05.04.05 Equateur Oriente Arajuno Miocène grès Fluviatil 191887 9825054
AR01 Equateur Oriente Arajuno Miocène grès Fluviatil 193322 9823340
Formation Chambira
Echantillon Pays Bassin Formation Age Type Milieu de dépôt Longitude Latitude
1.04.71.02 Equateur Oriente Chambira Mio-Pliocène SGF Fan/Fan delta 177586 9883134
CONPAZ52a Equateur Oriente Chambira Mio-Pliocène SGF Fan/Fan delta 177649 9885036
JB22.05.04.02 Equateur Oriente Chambira Miocène moyen grès Fan/Fan delta 209485 9819350
JB23.05.04.01 Equateur Oriente Chambira Miocène grès Fan/Fan delta 209655 9824232
JB24.05.04.01 Equateur Oriente Chambira Miocène grès Fan/Fan delta 207947 9824104
Echantillon Pays Bassin Formation Age Type Milieu de dépôt Longitude Latitude
NA050A Pérou Iquitos forebulge Curaray Miocène SGF Tidal 541790 9841558
Table IV.1: localisation, âge estimé, taille de grain moyen (Sédiments à grain fin
(SGF)/sable) et milieu de dépôt pour les sédiments analysés.
120
Dépôts fluviatiles du Paléo-Napo
Echantillon Pays Bassin Formation Age Type Milieu de dépôt Longitude Latitude
NA060B Pérou Iquitos forebulge DFPN Plio-Quaternaire (?) sable Fluviatil 602967 9736510
NA076 Pérou Iquitos forebulge DFPN Plio-Quaternaire (?) sable Fluviatil 707238 9651723
Formations Quaternaires
Formation Mera
Echantillon Pays Bassin Formation Age Type Milieu de dépôt Latitude Longitude
CONPAZ32 Equateur Oriente Mera Pleistocène sable Fluviatil (fan) 198905 9853019
CONPAZ33 Equateur Oriente Mera Pleistocène SGF Fluviatil (fan) 198650 9846920
CONPAZ36 Equateur Oriente Mera Pleistocène sable Fluviatil (fan) 183850 9821820
SANTA01 Equateur Oriente Mera Pleistocène SGF Fluviatil (fan) 179333 9856694
121
IV.2. METHODES D’ANALYSE
122
propre de 30 mL, on pèse 15 g de la solution, on ajuste à 30 g avec de l’eau
deionisée (H2O miliQ®) et on ajoute une goutte de HF concentré (acide
fluorhydrique dilué à 40 %) pour stabiliser la solution. Une certaine quantité
d’Indium (In) et de Rhénium (Re) est ajoutée dans le pilulier. Ces deux
éléments servent d’étalons internes. La connaissance précise des
concentrations en In et Re dans l’échantillon permettra de corriger les
concentrations des autres éléments de certaines dérives instrumentales (voir
Freydier, 1997 ; Aries et al., 2002).
123
− 3ème colonne (LN-SPEC®) : la résine est déjà présente, laver avec 3
mL de H2O MiliQ®, après avec 2 mL de HCl 0,75N, conditionner la
colonne avec 2mL de H2O MiliQ® ;
− Empiler la colonne Sr-SPEC® sur la colonne TRU-SPEC® et déposer
0,5 mL d’échantillon. Pour séparer les éléments rincer deux fois avec
0,2 mL de HNO3 2N, après découpler les colonnes ;
− Dans la première colonne, rincer deux fois avec 0,25 mL de HNO3
7N, et 0,5 mL de HNO3 7N, placer un bêcher propre pour récupérer le
Sr et rincer trois fois avec 0,1 mL de HNO3 2N ;
− Rincer deux fois avec 0,5 mL de HNO3 1N la deuxième colonne.
Empiler la colonne TRU-SPEC® sur la colonne LN-SPEC®, laver
trois fois avec 0,2 mL de H2O MiliQ® et découpler les colonnes.
− Dans la colonne LN-SPEC®, rincer quatre fois avec 0,25 mL HCl
0,25N et une fois 2,75 mL de HCl 0,25N, placer le bêcher propre pour
récupérer le Nd et rincer avec 1,75 mL de HCl 0,25N ;
− Laisser évaporer sur plaque chauffante et sous hotte aspirante à
l’abri de la poussière.
124
apparaissent négligeables comparés aux quantités de Nd et Sr présentes dans
les colonnes.
143
Les radios mesurés de Nd/144Nd sont présentés comme une déviation
fractionnelle en parties par 104 (-units) de 143
Nd/144Nd dans un Réservoir
Chondritique Uniforme (Chondritic Uniform Reservoir ; CHUR) mesuré
aujourd’hui : εNd(0) = [(143Nd/144Nd)S / ICHUR(0) – 1]*104 où (143Nd/144Nd)S est le
radio mesuré dans l’échantillon aujourd’hui et ICHUR(0) est le 143Nd/144Nd dans le
réservoir de référence CHUR aujourd’hui (ICHUR(0)=0,512638 ; Jacobsen &
Wasserburg, 1980).
IV.3. RESULTATS
125
Figure IV.2 : Affleurement de la Formation Arajuno montrant l’alternance des
sédiments à grain fin (SGF) et des grès/sables.
126
Formation Fm. Chalcana Fm. Arajuno
Echantillon JB11.05.04.11 1.04.62.01 CONPAZ12 JB27.08.04.01 CONPAZ44a CONPAZ44 JB26.08.04.4 CONPAZ45a CONPAZ45b CONPAZ35 CONPAZ47 CONPAZ55 SANTA08 SANTA11
Type grès SGF grès SGF SGF grès grès SGF grès SGF grès SGF grès SGF
%wt
SiO2 76,25 53,04 66,68 56,13 67,36 83,87 68,79
Al2O3 10,23 16,17 10,65 15,62 18,19 8,35 14,28
Fe2O3 2,88 6,03 3,97 5,60 3,74 2,54 4,78
MnO 0,03 0,15 0,16 0,25 0,05 0,03 0,07
MgO 1,17 2,39 1,93 3,07 0,92 0,43 1,58
CaO 0,48 5,21 5,44 3,88 0,17 0,06 1,89
Na2O 1,80 1,13 1,65 1,17 0,49 0,17 1,78
K2O 1,08 1,91 0,86 1,64 2,09 0,69 1,27
TiO2 0,72 0,90 0,59 0,76 0,87 0,38 0,87
P2O5 0,05 0,07 0,10 0,08 0,07 0,03 0,13
PF 4,86 12,99 8,27 12,10 5,74 2,46 4,18
Total 99,54 100,01 100,30 100,31 99,68 99,02 99,60
CIA 67,20 73,63 62,66 73,58 84,35 87,91 66,43
ppm
V 75,78 144,90 153,67 156,81 215,96 70,83 78,70 185,82 148,91 205,39 180,69 192,81 48,69 62,95
Cr 57,04 98,07 64,23 81,91 100,34 36,62 41,25 90,12 83,35 89,75 91,22 88,21 35,72 33,91
Co 17,61 17,75 13,52 10,93 30,36 5,53 10,43 24,67 11,19 16,53 15,88 16,07 6,27 13,06
Ni 647,08 48,33 27,89 56,07 51,23 16,53 27,85 56,14 32,71 40,89 45,17 42,60 19,04 20,14
Rb 56,51 105,57 34,54 93,89 111,67 30,64 33,43 91,76 68,31 55,05 158,27 67,58 32,54 32,62
Sr 53,37 139,48 107,72 125,32 125,39 32,17 39,17 96,08 110,60 159,50 92,12 154,35 22,56 59,17
Y 23,17 32,21 23,02 41,04 34,28 17,13 13,73 33,87 37,45 34,99 33,19 30,99 12,94 20,94
Zr 275,65 219,59 168,54 161,57 245,67 244,74 128,18 283,86 241,55 307,29 271,26 208,57 88,79 265,18
Nb 11,16 17,76 6,89 11,43 20,65 7,65 6,11 16,32 12,56 12,15 14,28 12,15 5,78 10,23
Cd 0,05 0,69 1,14 8,23 0,66 0,31 5,80 1,87 0,29 1,77 0,40 0,25 0,24 0,36
Cs 2,56 5,42 1,80 4,69 6,57 1,48 1,92 4,87 3,90 2,74 9,86 3,51 1,42 1,76
Ba 274,95 873,52 257,14 540,62 490,92 138,80 179,32 452,72 416,37 377,33 662,42 399,80 190,20 157,12
La 22,15 33,77 15,21 27,95 47,16 16,16 12,32 38,34 34,51 28,81 32,13 29,61 12,76 20,27
Ce 47,16 66,44 28,31 54,34 94,75 31,81 25,99 76,29 70,22 55,90 64,56 57,60 23,78 41,42
Pr 5,67 8,63 3,56 7,42 10,77 3,74 3,15 9,13 8,04 6,75 7,71 7,39 2,82 4,89
Nd 21,98 33,04 15,70 29,23 41,15 14,96 12,14 35,49 32,32 27,50 31,25 29,47 11,24 19,77
Sm 4,46 6,69 3,40 6,43 7,31 2,83 2,64 6,62 6,38 5,62 6,49 5,95 2,04 3,93
Eu 0,88 1,47 0,84 1,40 1,37 0,60 0,47 1,56 1,32 1,24 1,51 1,08 0,35 0,81
Gd 3,73 5,70 5,19 6,19 6,04 2,74 2,30 5,61 5,76 5,00 5,68 5,37 1,82 3,40
Tb 0,65 0,94 0,63 1,04 0,99 0,47 0,39 0,92 0,92 0,86 0,86 0,89 0,29 0,56
Dy 4,02 5,89 3,88 6,53 6,18 2,96 2,40 5,87 5,88 5,87 5,43 5,84 2,04 3,82
Ho 0,86 1,19 0,80 1,39 1,23 0,63 0,49 1,21 1,23 1,26 1,16 1,15 0,45 0,82
Er 2,69 3,46 2,39 4,00 3,51 1,78 1,44 3,48 3,55 3,75 3,49 3,47 1,32 2,42
Tm 0,37 0,48 0,34 0,54 0,51 0,27 0,22 0,52 0,49 0,54 0,53 0,49 0,20 0,36
Yb 2,70 3,29 2,18 3,61 3,60 1,81 1,51 3,35 3,17 3,51 3,39 3,25 1,33 2,53
Lu 0,41 0,49 0,35 0,51 0,55 0,28 0,22 0,52 0,49 0,53 0,54 0,51 0,19 0,40
Hf 7,23 6,42 5,14 4,15 7,31 7,18 3,17 8,07 6,92 8,22 7,47 6,27 2,46 7,88
Ta 0,92 1,36 0,55 0,84 1,56 0,62 0,40 1,25 1,00 0,94 1,08 0,97 0,55 0,90
Pb 13,89 20,65 10,73 18,16 97,50 11,10 10,89 21,59 17,23 20,51 13,42 16,49 8,11 10,86
Th 7,45 11,03 4,22 8,92 17,58 6,41 4,85 12,88 9,90 8,96 10,09 10,69 3,66 5,95
U 2,24 2,33 1,42 2,74 4,11 1,91 1,97 3,75 2,71 3,32 2,72 2,93 1,03 2,34
Sc 9,00 16,80 13,00 5,80 20,30 17 15,20 22,7 18,80 21,30 4,90 9,8
Eu/Eu* 0,66 0,73 0,61 0,68 0,63 0,66 0,59 0,78 0,66 0,72 0,76 0,58 0,55 0,68
Cr/Th 7,65 8,89 15,21 9,18 5,71 5,71 8,50 7,00 8,42 10,02 9,04 8,25 9,76 5,70
Zr/Sc 30,63 13,07 12,96 42,36 12,06 16,70 15,89 13,54 14,43 9,79 18,12 27,06
Th/Sc 0,83 0,66 0,32 3,03 0,32 0,76 0,65 0,39 0,54 0,50 0,75 0,61
Th/U 3,33 4,73 2,98 3,25 4,27 3,36 2,47 3,44 3,65 2,70 3,71 3,65 3,57 2,54
Table IV.2: Concentrations en éléments majeurs (wt %) et éléments traces (ppm) des sédiments analysés. PF: Pertes au Feu; SGF: sédiments à grain fin.
CIA: Indice d’Altération Chimique (Nesbitt & Young, 1982); n: nombre d’échantillons analysés.
127
Formation Fm. Arajuno
Echantillon 1.04.21.01 1.04.20.02 1.04.20.01 1.04.19.02 1.04.19.01 CONPAZ29 CONPAZ28 CONPAZ27a CONPAZ27b 1.04.16.03 1.04.16.01 1.04.25.01 1.04.26.01 1.04.29.02 JB12.05.04.05
Type grès SGF grès grès grès grès grès grès SGF grès grès grès grès SGF grès
%wt
SiO2 67,25 74,81 80,83 58,16 75,82 84,82 82,68 70,72 82,97 65,09 70,83 45,14 65,93
Al2O3 11,01 11,37 8,01 14,70 8,98 7,38 8,59 11,90 7,23 13,59 10,69 11,88 11,85
Fe2O3 6,32 3,56 3,39 5,52 4,34 2,34 2,71 5,22 2,95 4,31 4,81 4,93 4,10
MnO 0,10 0,13 0,03 0,07 0,06 0,02 0,04 0,07 0,03 0,08 0,03 0,56 0,06
MgO 2,03 1,10 0,70 3,39 1,39 0,51 0,74 1,25 0,63 2,65 1,20 2,04 2,56
CaO 2,14 0,48 0,42 2,11 1,01 0,08 0,26 1,25 0,30 1,82 1,02 14,96 1,96
Na2O 0,78 1,14 1,02 0,90 0,83 0,67 0,92 1,27 0,73 1,14 1,65 1,51 1,46
K2O 0,95 1,40 0,98 1,36 0,95 1,04 1,19 0,74 1,03 0,86 0,92 1,10 0,88
TiO2 0,91 0,72 0,50 0,69 0,55 0,50 0,52 0,61 0,49 0,71 0,52 0,66 0,58
P2O5 0,33 0,05 0,09 0,20 0,15 0,04 0,03 0,04 0,05 0,12 0,05 0,12 0,10
PF 7,70 4,89 3,23 13,16 5,57 2,29 2,04 6,14 2,48 10,13 8,59 16,99 10,52
Total 99,51 99,66 99,19 100,26 99,64 99,69 99,72 99,21 98,87 100,50 100,32 99,90 99,99
CIA 75,45 72,73 69,69 76,83 70,47 75,64 72,42 69,76 71,69 74,33 65,74 65,88 63,19
ppm
V 158,21 124,08 80,52 128,92 118,99 104,62 65,27 78,31 100,43 109,33 57,78 151,46 126,07 134,61 174,50
Cr 110,85 70,27 43,18 67,56 49,66 36,15 39,11 63,36 155,83 70,98 110,58 93,32 60,15 104,50 73,03
Co 14,07 11,44 10,42 17,24 11,71 14,30 10,55 9,84 12,12 30,85 6,38 14,21 24,25 15,87 11,15
Ni 0,01 0,00 26,52 0,00 28,43 73,59 23,79 33,01 45,25 0,00 27,63 37,26 66,04 33,17 33,72
Rb 35,20 68,60 32,43 50,22 35,23 32,27 45,88 54,01 56,81 29,93 41,26 35,16 36,19 49,50 29,24
Sr 184,78 95,28 65,24 564,19 100,07 141,40 30,08 49,22 70,22 97,12 38,00 153,56 80,36 165,42 148,37
Y 20,60 25,89 12,80 16,60 15,39 14,56 13,59 18,17 31,86 16,62 20,94 17,26 25,27 27,85 13,32
Zr 242,75 321,60 84,94 152,97 102,62 72,64 132,30 99,65 613,82 120,64 106,15 149,71 112,53 134,53 105,71
Nb 12,63 12,92 7,65 14,90 7,25 6,69 8,40 8,71 13,12 8,36 7,33 8,04 7,23 9,07 4,75
Cd 0,40 0,79 0,54 1,59 0,19 2,70 0,35 0,17 0,58 0,09 0,10 0,48 0,68 3,22 0,11
Cs 1,48 3,28 1,27 1,61 1,40 1,39 1,98 2,25 2,38 1,55 1,78 1,79 1,56 2,36 1,39
Ba 531,32 487,44 265,63 1438,01 317,12 260,78 270,52 284,76 287,36 309,57 220,23 274,39 245,68 363,22 299,95
La 30,96 30,02 12,72 34,56 16,87 15,57 14,84 18,56 45,03 13,61 18,20 22,28 12,73 21,79 11,16
Ce 57,37 61,34 25,80 66,14 35,27 29,71 28,91 37,64 93,71 26,66 42,01 42,72 29,05 43,62 23,03
Pr 7,25 7,58 3,24 8,63 4,42 3,51 3,42 4,38 11,23 3,46 4,90 5,35 3,38 5,48 3,05
Nd 27,53 29,28 12,45 32,93 17,24 14,71 13,94 17,48 44,44 13,91 19,28 20,37 13,59 22,22 12,24
Sm 5,11 5,96 2,65 6,14 3,50 2,87 2,64 3,53 8,40 2,87 4,00 4,02 3,16 4,79 2,84
Eu 1,07 1,17 0,70 1,29 0,77 0,70 0,52 0,65 1,49 0,71 0,65 0,95 0,92 1,19 0,68
Gd 3,96 5,01 2,47 3,99 2,92 2,59 2,18 2,94 6,30 2,65 3,33 3,41 3,46 4,45 2,46
Tb 0,61 0,77 0,38 0,58 0,46 0,40 0,37 0,48 0,96 0,46 0,55 0,52 0,59 0,72 0,39
Dy 3,58 4,62 2,32 3,22 2,71 2,50 2,34 3,13 5,86 2,84 3,39 3,18 3,77 4,43 2,39
Ho 0,73 0,94 0,47 0,63 0,56 0,52 0,48 0,64 1,20 0,61 0,69 0,64 0,82 0,92 0,49
Er 2,10 2,78 1,38 1,77 1,60 1,41 1,42 1,92 3,62 1,91 2,16 1,89 2,50 2,75 1,47
Tm 0,30 0,39 0,19 0,26 0,23 0,19 0,23 0,27 0,51 0,28 0,30 0,26 0,35 0,39 0,21
Yb 1,99 2,74 1,26 1,70 1,54 1,27 1,45 1,80 3,55 1,87 2,01 1,78 2,28 2,63 1,40
Lu 0,30 0,41 0,19 0,27 0,22 0,20 0,23 0,27 0,58 0,27 0,29 0,26 0,35 0,39 0,20
Hf 6,40 8,48 2,22 4,52 2,63 2,04 3,65 3,18 17,28 3,62 2,57 4,03 2,89 3,77 2,61
Ta 0,85 1,08 0,51 0,94 0,50 0,48 0,68 0,71 1,09 0,74 0,57 0,63 0,50 0,59 0,34
Pb 10,77 12,78 7,85 15,22 9,16 9,86 8,53 8,60 11,40 8,18 8,92 11,84 11,82 11,74 10,21
Th 6,08 8,79 3,58 7,22 5,03 3,66 4,67 5,21 13,30 4,02 5,02 5,47 3,97 5,17 3,76
U 2,01 3,22 1,32 2,17 1,31 1,05 1,46 1,45 2,65 1,72 1,36 1,55 2,82 1,77 1,23
Sc 10,00 10,00 10,00 11,00 10,20 6,40 8,30 11,80 13,00 7,00 10,00 14,00 12,00
Eu/Eu* 0,73 0,66 0,83 0,79 0,73 0,79 0,66 0,62 0,62 0,79 0,54 0,79 0,85 0,79 0,78
Cr/Th 18,22 8,00 12,06 9,36 9,87 9,89 8,37 12,16 11,72 17,64 22,03 17,06 15,17 20,23 19,40
Zr/Sc 24,28 32,16 8,49 13,91 7,12 20,67 12,01 52,02 9,28 15,16 11,25 9,61 8,81
Th/Sc 0,61 0,88 0,36 0,66 0,36 0,73 0,63 1,13 0,31 0,72 0,40 0,37 0,31
Th/U 3,03 2,73 2,72 3,33 3,84 3,47 3,19 3,59 5,02 2,34 3,68 3,53 1,41 2,92 3,06
Table IV.2 : (suite)
128
Formation Fm. Arajuno Fm. Chambira (grès) Fm. Curaray Mb. Chambira sup. Paléo-Napo Fm. Mera
Echantillon AR01 NA08-1 JB24.05.04.1 JB23.05.04.1 JB22.05.04.2 NA050A 1.04.71.02 CONPAZ52a NA060B NA076 CONPAZ32 CONPAZ33 CONPAZ36 SANTA01
Type grès grès grès grès grès SGF SGF SGF sable sable sable SGF sable SGF
%wt
SiO2 68,66 83,42 64,95 61,57 60,10 82,32 68,43 73,57 35,21 45,53 36,29
Al2O3 10,93 7,97 15,60 16,09 16,14 10,70 16,84 14,34 28,03 19,28 28,66
Fe2O3 5,56 2,03 3,65 4,93 6,47 0,46 4,09 2,85 17,79 10,97 15,43
MnO 0,07 0,02 0,06 0,09 0,12 < L.D. 0,02 0,04 0,25 0,21 0,34
MgO 1,83 0,59 1,62 1,84 1,54 0,17 0,25 0,37 0,26 5,09 0,23
CaO 2,26 0,43 3,84 2,63 1,85 0,03 0,02 0,22 < L.D. 4,33 0,04
Na2O 1,25 0,49 3,07 2,14 1,10 0,19 < L.D. 0,50 < L.D. 1,75 < L.D.
K2O 1,07 0,97 1,30 1,24 2,01 1,25 0,66 1,45 < L.D. 0,59 < L.D.
TiO2 0,65 0,34 0,56 0,67 0,79 0,73 0,99 0,49 1,88 1,23 1,76
P2O5 0,21 0,04 0,14 0,05 0,22 0,00 0,15 0,05 0,20 0,20 0,25
PF 6,93 2,42 5,03 8,41 9,87 3,01 8,70 6,09 16,81 11,22 16,52
Total 99,42 98,72 99,81 99,66 100,22 98,88 100,15 99,97 100,42 100,40 99,50
CIA 67,44 75,05 57,54 65,81 73,63 86,16 95,69 83,69 100,00 75,12 99,77
ppm
V 136,43 154,22 95,13 97,62 125,13 174,78 72,53 84,40 126,90 93,73 205,12 341,22 241,59 336,35
Cr 86,45 53,87 39,72 19,66 21,84 80,06 36,17 49,74 101,48 36,97 242,47 557,01 408,11 492,45
Co 19,23 14,67 7,36 9,58 19,82 21,30 10,60 2,41 9,10 19,46 41,20 54,25 52,08 62,02
Ni 47,05 28,50 30,75 14,68 37,53 89,61 8,17 11,57 154,08 59,04 136,01 200,56 165,27 339,89
Rb 34,06 39,41 43,27 37,49 40,96 95,38 54,35 57,95 28,11 57,85 12,10 1,25 13,05 2,29
Sr 97,62 136,43 74,13 773,54 607,61 160,04 35,74 30,31 24,68 73,63 683,99 7,65 486,42 22,51
Y 39,08 17,21 17,67 11,88 8,93 30,49 33,18 13,06 11,17 23,28 17,38 60,12 19,00 35,13
Zr 205,00 129,46 122,44 106,82 93,36 210,31 226,78 111,11 249,79 167,55 121,06 181,82 129,51 193,53
Nb 7,58 8,28 6,11 3,77 4,10 15,33 8,63 10,42 13,75 10,97 8,06 11,87 7,97 13,51
Cd 5,72 0,19 0,54 0,19 0,21 1,16 0,38 0,24 0,01 0,22 0,25 0,26 0,29 0,30
Cs 1,75 1,59 1,82 1,43 1,76 5,01 2,41 2,61 1,80 2,11 1,12 0,44 1,10 0,46
Ba 280,16 546,20 286,65 707,90 676,67 639,27 258,95 263,41 201,21 528,09 594,35 382,75 645,22 594,47
La 25,67 19,42 17,40 16,84 12,70 38,36 27,29 20,10 34,64 35,88 20,98 47,58 21,67 43,07
Ce 47,29 38,09 34,87 32,77 30,18 67,21 57,63 47,19 71,85 84,51 38,86 61,97 42,30 73,31
Pr 6,41 4,88 4,16 4,19 2,95 8,37 8,16 4,62 8,03 8,18 5,28 13,01 5,60 11,61
Nd 26,81 20,20 16,16 16,52 11,52 31,77 33,94 18,36 27,50 30,53 22,88 57,38 24,75 49,58
Sm 5,79 4,07 3,12 3,25 2,36 6,26 6,86 3,70 4,23 5,93 4,82 12,97 5,61 9,50
Eu 1,43 0,80 0,68 0,85 0,59 1,43 1,27 0,60 0,73 1,25 1,26 3,42 1,28 2,80
Gd 5,78 3,26 2,88 2,38 1,70 5,17 5,82 2,78 2,40 4,68 3,86 11,92 4,39 12,04
Tb 0,94 0,49 0,48 0,36 0,26 0,85 0,94 0,42 0,37 0,70 0,55 1,80 0,62 1,32
Dy 6,04 3,00 2,99 2,09 1,55 5,12 5,72 2,54 2,17 4,07 3,30 10,47 3,72 7,13
Ho 1,25 0,62 0,64 0,42 0,33 1,06 1,16 0,51 0,42 0,84 0,67 2,09 0,71 1,28
Er 3,67 1,75 1,86 1,21 0,94 3,07 3,39 1,39 1,29 2,44 1,77 5,82 1,91 3,57
Tm 0,53 0,25 0,26 0,17 0,14 0,45 0,47 0,21 0,19 0,34 0,24 0,78 0,27 0,49
Yb 3,38 1,67 1,79 1,14 0,91 3,04 3,06 1,43 1,41 2,29 1,48 4,75 1,65 3,14
Lu 0,51 0,25 0,26 0,18 0,15 0,45 0,42 0,22 0,21 0,34 0,22 0,73 0,25 0,48
Hf 5,51 3,43 4,50 3,60 2,85 5,46 6,22 3,51 5,85 4,48 3,61 5,32 3,54 5,90
Ta 0,55 0,77 0,70 0,55 0,51 1,23 0,93 0,84 1,05 0,98 0,48 0,70 0,47 0,85
Pb 11,68 9,06 10,21 13,17 13,82 19,56 9,55 9,61 21,35 18,46 12,25 28,61 14,76 20,09
Th 4,94 5,18 5,18 3,90 3,18 10,28 6,47 7,84 9,82 9,14 4,62 5,58 3,97 6,75
U 1,32 1,40 1,86 1,24 1,13 3,31 2,48 1,69 3,27 2,87 0,95 1,00 1,04 1,56
Sc 16,00 13,00 6,00 7,00 9,00 13,00 9,00 10,00 14,00 7,00 26,60 32,10 52,30 40,80
Eu/Eu* 0,75 0,67 0,69 0,94 0,90 0,77 0,61 0,57 0,70 0,72 0,89 0,84 0,79 0,80
Cr/Th 17,48 10,40 7,67 5,04 6,88 7,79 5,59 6,35 10,34 4,04 52,49 99,75 102,67 72,92
Zr/Sc 12,81 9,96 20,41 15,26 10,37 16,18 25,20 11,11 17,84 23,94 4,55 5,66 2,48 4,74
Th/Sc 0,31 0,40 0,86 0,56 0,35 0,79 0,72 0,78 0,70 1,31 0,17 0,17 0,08 0,17
Th/U 3,75 3,71 2,79 3,15 2,81 3,10 2,61 4,65 3,01 3,19 4,89 5,56 3,83 4,34
Table IV.2 : (suite)
129
Formation DQRP
Echantillon CONPAZ22a CONPAZ22 1.04.40.01
Type SGF sable sable
%wt
SiO2 58.62
Al2O3 15.62
Fe2O3 7.80
MnO 0.12
MgO 4.76
CaO 6.22
Na2O 3.56
K 2O 1.70
TiO2 0.88
P2O5 0.22
PF 0.86
Total 100.36
CIA 53.56
ppm
V 162.83 166.59 185.33
Cr 118.28 135.99 166.70
Co 24.34 25.84 26.87
Ni 53.42 48.89 56.72
Rb 125.56 49.71 56.56
Sr 594.65 599.38 565.20
Y 21.11 14.82 15.44
Zr 140.87 120.33 139.38
Nb 8.71 6.16 6.86
Cd 0.34 0.25 0.15
Cs 5.26 2.02 2.09
Ba 809.79 710.66 769.43
La 24.88 18.04 18.26
Ce 41.21 33.92 36.64
Pr 5.86 4.37 4.86
Nd 24.25 18.83 19.81
Sm 4.89 3.67 4.13
Eu 1.35 1.05 1.05
Gd 4.16 3.66 3.49
Tb 0.62 0.45 0.51
Dy 3.64 2.77 2.87
Ho 0.70 0.50 0.57
Er 1.96 1.39 1.54
Tm 0.27 0.19 0.21
Yb 1.79 1.21 1.41
Lu 0.29 0.18 0.20
Hf 4.65 3.33 3.87
Ta 0.63 0.40 0.50
Pb 16.66 11.98 12.29
Th 7.22 5.42 6.08
U 2.25 1.74 2.08
Sc 17.00 13.00
Eu/Eu* 0.91 0.88 0.84
Cr/Th 16.39 25.08 27.42
Zr/Sc 8.29 10.72
Th/Sc 0.42 0.47
Th/U 3.20 3.12 2.92
130
Formation Fm. Chalcana (SGF) Fm. Chalcana (grès) Fm. Arajuno (SGF)
Minimale Maximale Moyenne Déviation St. n Minimale Maximale Moyenne Déviation St. n Minimale Maximale Moyenne Déviation St. n
%wt
SiO2 53,04 56,13 54,59 2,19 2 66,68 76,25 71,47 6,76 2 45,14 74,81 62,91 15,68 3
TiO2 15,62 16,17 15,89 0,39 2 10,23 10,65 10,44 0,30 2 11,37 14,28 12,51 1,56 3
Al2O3 5,60 6,03 5,82 0,30 2 2,88 3,97 3,43 0,77 2 3,56 4,93 4,42 0,75 3
Fe2O3 0,15 0,25 0,20 0,07 2 0,03 0,16 0,09 0,09 2 0,07 0,56 0,25 0,27 3
MnO 2,39 3,07 2,73 0,48 2 1,17 1,93 1,55 0,53 2 1,10 2,04 1,58 0,47 3
MgO 3,88 5,21 4,55 0,94 2 0,48 5,44 2,96 3,51 2 0,48 14,96 5,78 7,99 3
CaO 1,13 1,17 1,15 0,02 2 1,65 1,80 1,72 0,11 2 1,14 1,78 1,48 0,32 3
Na2O 1,64 1,91 1,78 0,19 2 0,86 1,08 0,97 0,16 2 1,10 1,40 1,26 0,15 3
K2O 0,76 0,90 0,83 0,10 2 0,59 0,72 0,66 0,09 2 0,66 0,87 0,75 0,11 3
P2O5 0,07 0,08 0,08 0,01 2 0,05 0,10 0,07 0,04 2 0,05 0,13 0,10 0,04 3
PF 12,10 12,99 12,55 0,63 2 4,86 8,27 6,57 2,41 2 4,18 16,99 8,69 7,20 3
Total 100,01 100,31 100,16 0,21 2 99,54 100,30 99,92 0,53 2 99,60 99,90 99,72 0,16 3
CIA 73,58 73,63 73,61 0,03 2 62,66 67,20 64,93 3,21 2 65,88 72,73 68,34 3,80 3
ppm
Rb 93,89 105,57 99,73 8,25 2 34,54 56,51 45,52 15,53 2 32,62 111,67 66,70 24,92 8
Cs 4,69 5,42 5,05 0,52 2 1,80 2,56 2,18 0,54 2 1,76 6,57 3,43 1,58 8
Ba 540,62 873,52 707,07 235,39 2 257,14 274,95 266,04 12,60 2 157,12 490,92 376,99 112,12 8
Sr 125,32 139,48 132,40 10,01 2 53,37 107,72 80,54 38,43 2 59,17 165,42 115,68 41,48 8
Th 8,92 11,03 9,97 1,49 2 4,22 7,45 5,84 2,28 2 5,17 17,58 10,41 4,11 8
U 2,33 2,74 2,54 0,29 2 1,42 2,24 1,83 0,58 2 1,77 4,11 3,01 0,76 8
Y 32,21 41,04 36,62 6,25 2 23,02 23,17 23,09 0,11 2 20,94 34,99 30,08 4,87 8
Zr 161,57 219,59 190,58 41,03 2 168,54 275,65 222,10 75,74 2 134,53 613,82 297,56 140,98 8
Nb 11,43 17,76 14,60 4,47 2 6,89 11,16 9,02 3,02 2 9,07 20,65 13,33 3,65 8
Hf 4,15 6,42 5,28 1,61 2 5,14 7,23 6,19 1,47 2 3,77 17,28 8,41 3,90 8
Cr 81,91 98,07 89,99 11,42 2 57,04 64,23 60,64 5,09 2 33,91 155,83 91,62 34,16 8
Co 10,93 17,75 14,34 4,82 2 13,52 17,61 15,57 2,90 2 11,44 30,36 17,51 6,63 8
V 144,90 156,81 150,86 8,43 2 75,78 153,67 114,72 55,07 2 62,95 215,96 152,76 55,31 8
La 27,95 33,77 30,86 4,12 2 15,21 22,15 18,68 4,91 2 20,27 47,16 32,63 9,99 8
Ce 54,34 66,44 60,39 8,55 2 28,31 47,16 37,74 13,33 2 41,42 94,75 65,58 20,70 8
Pr 7,42 8,63 8,03 0,86 2 3,56 5,67 4,61 1,49 2 4,89 11,23 7,90 2,31 8
Nd 29,23 33,04 31,14 2,69 2 15,70 21,98 18,84 4,44 2 19,77 44,44 31,16 8,66 8
Sm 6,43 6,69 6,56 0,19 2 3,40 4,46 3,93 0,74 2 3,93 8,40 6,07 1,40 8
Eu 1,40 1,47 1,43 0,05 2 0,84 0,88 0,86 0,02 2 0,81 1,56 1,24 0,24 8
Gd 5,70 6,19 5,95 0,34 2 3,73 5,19 4,46 1,03 2 3,40 6,30 5,15 0,92 8
Tb 0,94 1,04 0,99 0,07 2 0,63 0,65 0,64 0,01 2 0,56 0,99 0,83 0,14 8
Dy 5,89 6,53 6,21 0,46 2 3,88 4,02 3,95 0,10 2 3,82 6,18 5,31 0,88 8
Ho 1,19 1,39 1,29 0,14 2 0,80 0,86 0,83 0,04 2 0,82 1,26 1,09 0,17 8
Er 3,46 4,00 3,73 0,38 2 2,39 2,69 2,54 0,21 2 2,42 3,75 3,22 0,49 8
Tm 0,48 0,54 0,51 0,04 2 0,34 0,37 0,35 0,03 2 0,36 0,54 0,46 0,07 8
Yb 3,29 3,61 3,45 0,23 2 2,18 2,70 2,44 0,37 2 2,53 3,60 3,14 0,44 8
Lu 0,49 0,51 0,50 0,02 2 0,35 0,41 0,38 0,04 2 0,39 0,58 0,49 0,07 8
Sc 13,00 1 9,00 16,80 12,90 5,52 2 9,80 22,70 15,86 5,19 7
Eu/Eu* 0,68 0,73 0,70 0,03 2 0,61 0,66 0,63 0,03 2 0,58 0,79 0,68 0,07 8
Cr/Th 8,89 9,18 9,04 0,21 2 7,65 15,21 11,43 5,34 2 5,70 20,23 9,58 4,77 8
Th/Sc 0,85 1 0,25 0,83 0,54 0,41 2 0,37 1,13 0,69 0,27 7
Zr/Sc 16,89 1 10,03 30,63 20,33 14,56 2 9,61 52,02 21,62 14,78 7
Th/U 3,25 4,73 3,99 1,04 2 2,98 3,33 3,15 0,24 2 2,54 5,02 3,41 0,87 8
Table IV.3: Concentrations moyennes et déviations standards (Déviation St.) des éléments majeurs (wt%) et des éléments traces (ppm) des sédiments analysés. PF:
Pertes au Feu; SGF: sédiments à grain fin; CIA: Indice d’Altération Chimique (Nesbitt & Young, 1982); n: nombre d’échantillons analysés.
131
Formation Fm. Arajuno (grès) Fm. Chambira (grès) Fm. Curaray/Pebas (SGF)
Minimale Maximale Moyenne Déviation St. n Minimale Maximale Moyenne Déviation St. n Minimale Maximale Moyenne Déviation St. n
%wt
SiO2 58,159 84,82 73,21 8,53 14 61,57 83,42 69,98 11,76 3 60,10 1
TiO2 7,226 18,19 10,81 3,12 14 7,97 16,09 13,22 4,56 3 0,79 1
Al2O3 2,339 6,32 4,13 1,25 14 2,03 4,93 3,54 1,46 3 16,14 1
Fe2O3 0,024 0,10 0,05 0,02 14 0,02 0,09 0,06 0,03 3 6,47 1
MnO 0,43 3,39 1,44 0,92 14 0,59 1,84 1,35 0,67 3 0,12 1
MgO 0,064 2,26 1,06 0,86 14 0,43 3,84 2,30 1,73 3 1,54 1
CaO 0,173 1,65 0,95 0,39 14 0,49 3,07 1,90 1,31 3 1,85 1
Na2O 0,692 2,09 1,05 0,34 14 0,97 1,30 1,17 0,17 3 1,10 1
K2O 0,383 0,91 0,61 0,15 14 0,34 0,67 0,52 0,17 3 2,01 1
P2O5 0,031 0,33 0,11 0,09 14 0,04 0,14 0,08 0,06 3 0,22 1
PF 2,035 13,16 6,21 3,52 14 2,42 8,41 5,29 3,01 3 9,87 1
Total 98,874 100,50 99,65 0,49 14 98,72 99,81 99,40 0,59 3 100,22 1
CIA 65,74 87,91 73,51 6,34 14 57,54 75,05 66,13 8,76 3 73,63 1
ppm
Rb 29,24 158,27 44,93 29,16 19 37,49 43,27 40,57 2,91 3 95,38 1
Cs 1,27 9,86 2,18 1,95 19 1,43 1,82 1,67 0,21 3 5,01 1
Ba 138,80 1438,01 375,34 289,96 19 286,65 707,90 557,08 234,71 3 639,27 1
Sr 22,56 564,19 114,90 118,81 19 74,13 773,54 485,09 365,45 3 160,04 1
Th 3,58 10,09 5,41 1,89 19 3,18 5,18 4,09 1,01 3 10,28 1
U 1,03 2,82 1,71 0,56 19 1,13 1,86 1,41 0,39 3 3,31 1
Y 12,80 39,08 19,78 8,16 19 8,93 17,67 12,83 4,44 3 30,49 1
Zr 72,64 271,26 146,92 62,19 19 93,36 122,44 107,54 14,55 3 210,31 1
Nb 4,75 14,90 8,64 2,84 19 3,77 6,11 4,66 1,27 3 15,33 1
Hf 2,04 7,47 4,03 1,79 19 2,85 4,50 3,65 0,83 3 5,46 1
Cr 35,72 110,85 65,60 24,90 19 19,66 39,72 27,07 11,01 3 80,06 1
Co 5,53 30,85 13,59 6,21 19 7,36 19,82 12,25 6,65 3 21,30 1
V 48,69 180,69 114,34 41,24 19 95,13 125,13 105,96 16,65 3 174,78 1
La 11,16 34,56 19,74 7,95 19 12,70 17,40 15,65 2,56 3 38,36 1
Ce 23,03 70,22 39,27 15,15 19 30,18 34,87 32,61 2,35 3 67,21 1
Pr 2,82 8,63 4,83 1,88 19 2,95 4,19 3,77 0,71 3 8,37 1
Nd 11,24 32,93 19,19 7,36 19 11,52 16,52 14,74 2,79 3 31,77 1
Sm 2,04 6,49 3,87 1,42 19 2,36 3,25 2,91 0,48 3 6,26 1
Eu 0,35 1,51 0,85 0,33 19 0,59 0,85 0,71 0,13 3 1,43 1
Gd 1,82 5,78 3,35 1,20 19 1,70 2,88 2,32 0,59 3 5,17 1
Tb 0,29 0,94 0,53 0,19 19 0,26 0,48 0,36 0,11 3 0,85 1
Dy 2,04 6,04 3,32 1,19 19 1,55 2,99 2,21 0,73 3 5,12 1
Ho 0,45 1,25 0,69 0,25 19 0,33 0,64 0,46 0,16 3 1,06 1
Er 1,32 3,67 2,03 0,75 19 0,94 1,86 1,34 0,47 3 3,07 1
Tm 0,19 0,53 0,29 0,11 19 0,14 0,26 0,19 0,07 3 0,45 1
Yb 1,26 3,39 1,93 0,67 19 0,91 1,79 1,28 0,45 3 3,04 1
Lu 0,19 0,54 0,29 0,11 19 0,15 0,26 0,20 0,06 3 0,45 1
Sc 4,90 18,80 10,73 3,86 16 6,00 9,00 7,33 1,53 3 13,00 1
Eu/Eu* 0,54 0,85 0,71 0,09 19 0,69 0,94 0,84 0,13 3 0,77 1
Cr/Th 5,71 22,03 12,66 4,67 19 5,04 7,67 6,53 1,35 3 7,79 1
Th/Sc 0,31 1,10 0,55 0,22 16 0,35 0,86 0,59 0,26 3 0,79 1
Zr/Sc 7,12 42,20 15,27 8,55 16 10,37 20,41 15,35 5,02 3 16,18 1
Th/U 1,41 3,84 3,23 0,62 19 2,79 3,15 2,91 0,20 3 3,10 1
Table IV.3 : (suite)
132
Formation Mb. Chambira supérieur ( SGF) Dépôts fluviatiles du Paléo-Napo (sable) Fm. Mera (SGF)
Minimale Maximale Moyenne Déviation St. n Minimale Maximale Moyenne Déviation St. n Minimale Maximale Moyenne Déviation St. n
%wt
SiO2 82,32 1 68,43 73,57 71,00 3,63 2 35,21 36,29 35,75 0,76 2
TiO2 0,73 1 14,34 16,84 15,59 1,77 2 1,76 1,88 1,82 0,08 2
Al2O3 10,70 1 2,85 4,09 3,47 0,88 2 28,03 28,66 28,34 0,44 2
Fe2O3 0,46 1 0,02 0,04 0,03 0,01 2 15,43 17,79 16,61 1,67 2
MnO 0,00 1 0,25 0,37 0,31 0,09 2 0,25 0,34 0,29 0,07 2
MgO 0,17 1 0,02 0,22 0,12 0,14 2 0,23 0,26 0,25 0,03 2
CaO 0,03 1 0,00 0,50 0,25 0,36 2 0,00 0,04 0,02 0,03 2
Na2O 0,19 1 0,66 1,45 1,06 0,56 2 0,00 0,00 0,00 0,00 2
K2O 1,25 1 0,49 0,99 0,74 0,35 2 0,00 0,00 0,00 0,00 2
P2O5 0,00 1 0,05 0,15 0,10 0,07 2 0,20 0,25 0,23 0,04 2
PF 3,01 1 6,09 8,70 7,39 1,85 2 16,52 16,81 16,66 0,21 2
Total 98,88 1 99,97 100,15 100,06 0,13 2 99,50 100,42 99,96 0,65 2
CIA 86,16 1 83,69 95,69 89,69 9,95 2 99,77 100,00 99,89 0,16 2
ppm
Rb 54,35 57,95 56,15 2,54 2 28,11 57,85 42,98 21,03 2 1,25 2,29 1,77 0,74 2
Cs 2,41 2,61 2,51 0,14 2 1,80 2,11 1,96 0,22 2 0,44 0,46 0,45 0,01 2
Ba 258,95 263,41 261,18 3,15 2 201,21 528,09 364,65 231,14 2 382,75 594,47 488,61 149,71 2
Sr 30,31 35,74 33,02 3,84 2 24,68 73,63 49,16 34,62 2 7,65 22,51 15,08 10,51 2
Th 6,47 7,84 7,15 0,96 2 9,14 9,82 9,48 0,48 2 5,58 6,75 6,17 0,83 2
U 1,69 2,48 2,08 0,56 2 2,87 3,27 3,07 0,28 2 1,00 1,56 1,28 0,39 2
Y 13,06 33,18 23,12 14,22 2 11,17 23,28 17,23 8,56 2 35,13 60,12 47,63 17,67 2
Zr 111,11 226,78 168,94 81,79 2 167,55 249,79 208,67 58,15 2 181,82 193,53 187,68 8,28 2
Nb 8,63 10,42 9,52 1,26 2 10,97 13,75 12,36 1,97 2 11,87 13,51 12,69 1,16 2
Hf 3,51 6,22 4,86 1,92 2 4,48 5,85 5,17 0,97 2 5,32 5,90 5,61 0,41 2
Cr 36,17 49,74 42,95 9,59 2 36,97 101,48 69,23 45,62 2 492,45 557,01 524,73 45,65 2
Co 2,41 10,60 6,50 5,79 2 9,10 19,46 14,28 7,33 2 54,25 62,02 58,13 5,50 2
V 72,53 84,40 78,47 8,39 2 93,73 126,90 110,32 23,45 2 336,35 341,22 338,78 3,44 2
La 20,10 27,29 23,70 5,08 2 34,64 35,88 35,26 0,87 2 43,07 47,58 45,33 3,19 2
Ce 47,19 57,63 52,41 7,38 2 71,85 84,51 78,18 8,95 2 61,97 73,31 67,64 8,01 2
Pr 4,62 8,16 6,39 2,50 2 8,03 8,18 8,10 0,11 2 11,61 13,01 12,31 0,98 2
Nd 18,36 33,94 26,15 11,01 2 27,50 30,53 29,01 2,14 2 49,58 57,38 53,48 5,51 2
Sm 3,70 6,86 5,28 2,23 2 4,23 5,93 5,08 1,20 2 9,50 12,97 11,24 2,46 2
Eu 0,60 1,27 0,94 0,47 2 0,73 1,25 0,99 0,36 2 2,80 3,42 3,11 0,44 2
Gd 2,78 5,82 4,30 2,15 2 2,40 4,68 3,54 1,61 2 11,92 12,04 11,98 0,08 2
Tb 0,42 0,94 0,68 0,37 2 0,37 0,70 0,54 0,23 2 1,32 1,80 1,56 0,34 2
Dy 2,54 5,72 4,13 2,25 2 2,17 4,07 3,12 1,34 2 7,13 10,47 8,80 2,36 2
Ho 0,51 1,16 0,83 0,46 2 0,42 0,84 0,63 0,29 2 1,28 2,09 1,69 0,57 2
Er 1,39 3,39 2,39 1,42 2 1,29 2,44 1,86 0,81 2 3,57 5,82 4,70 1,59 2
Tm 0,21 0,47 0,34 0,18 2 0,19 0,34 0,26 0,10 2 0,49 0,78 0,64 0,21 2
Yb 1,43 3,06 2,24 1,15 2 1,41 2,29 1,85 0,62 2 3,14 4,75 3,95 1,14 2
Lu 0,22 0,42 0,32 0,14 2 0,21 0,34 0,27 0,09 2 0,48 0,73 0,60 0,18 2
Sc 9,00 10,00 9,50 0,71 2 7,00 14,00 10,50 4,95 2 40,80 52,30 46,55 8,13 2
Eu/Eu* 0,57 0,61 0,59 0,03 2 0,70 0,72 0,71 0,02 2 0,80 0,84 0,82 0,03 2
Cr/Th 5,59 6,35 5,97 0,54 2 4,04 10,34 7,19 4,45 2 72,92 99,75 86,34 18,98 2
Th/Sc 0,72 0,78 0,75 0,05 2 0,70 1,31 1,00 0,43 2 0,11 0,17 0,14 0,04 2
Zr/Sc 11,11 25,20 18,15 9,96 2 17,84 23,94 20,89 4,31 2 3,48 4,74 4,11 0,90 2
Th/U 2,61 4,65 3,63 1,44 2 3,01 3,19 3,10 0,13 2 4,34 5,56 4,95 0,86 2
Table IV.3 : (suite)
133
Formation Fm. Mera (sable) Dépôts quaternaires du Rio Pastaza (sable) Dépôts quaternaires du Rio Pastaza (SGF)
Minimale Maximale Moyenne Déviation St. n Minimale Maximale Moyenne Déviation St. n Minimale Maximale Moyenne Déviation St. n
%wt
SiO2 45,53 1 58,62 1
TiO2 1,23 1 0,88 1
Al2O3 19,28 1 15,62 1
Fe2O3 10,97 1 7,80 1
MnO 0,21 1 0,12 1
MgO 5,09 1 4,76 1
CaO 4,33 1 6,22 1
Na2O 1,75 1 3,56 1
K2O 0,59 1 1,70 1
P2O5 0,20 1 0,22 1
PF 11,22 1 0,86 1
Total 100,40 1 100,36 1
CIA 75,12 1 53,56 1
ppm
Rb 12,10 13,05 12,57 0,67 2 49,71 56,56 53,13 4,84 2 125,56 1
Cs 1,10 1,12 1,11 0,01 2 2,02 2,09 2,06 0,05 2 5,26 1
Ba 594,35 645,22 619,78 35,97 2 710,66 769,43 740,05 41,56 2 809,79 1
Sr 486,42 683,99 585,20 139,71 2 565,20 599,38 582,29 24,17 2 594,65 1
Th 3,97 4,62 4,30 0,46 2 5,42 6,08 5,75 0,46 2 7,22 1
U 0,95 1,04 0,99 0,06 2 1,74 2,08 1,91 0,24 2 2,25 1
Y 17,38 19,00 18,19 1,14 2 14,82 15,44 15,13 0,44 2 21,11 1
Zr 121,06 129,51 125,29 5,98 2 120,33 139,38 129,86 13,47 2 140,87 1
Nb 7,97 8,06 8,02 0,06 2 6,16 6,86 6,51 0,50 2 8,71 1
Hf 3,54 3,61 3,57 0,05 2 3,33 3,87 3,60 0,38 2 4,65 1
Cr 242,47 408,11 325,29 117,12 2 135,99 166,70 151,34 21,71 2 118,28 1
Co 41,20 52,08 46,64 7,70 2 25,84 26,87 26,36 0,73 2 24,34 1
V 205,12 241,59 223,35 25,78 2 166,59 185,33 175,96 13,25 2 162,83 1
La 20,98 21,67 21,33 0,49 2 18,04 18,26 18,15 0,16 2 24,88 1
Ce 38,86 42,30 40,58 2,43 2 33,92 36,64 35,28 1,92 2 41,21 1
Pr 5,28 5,60 5,44 0,23 2 4,37 4,86 4,61 0,35 2 5,86 1
Nd 22,88 24,75 23,81 1,32 2 18,83 19,81 19,32 0,69 2 24,25 1
Sm 4,82 5,61 5,21 0,56 2 3,67 4,13 3,90 0,33 2 4,89 1
Eu 1,26 1,28 1,27 0,01 2 1,05 1,05 1,05 0,00 2 1,35 1
Gd 3,86 4,39 4,13 0,37 2 3,49 3,66 3,57 0,11 2 4,16 1
Tb 0,55 0,62 0,59 0,05 2 0,45 0,51 0,48 0,04 2 0,62 1
Dy 3,30 3,72 3,51 0,30 2 2,77 2,87 2,82 0,07 2 3,64 1
Ho 0,67 0,71 0,69 0,03 2 0,50 0,57 0,53 0,05 2 0,70 1
Er 1,77 1,91 1,84 0,10 2 1,39 1,54 1,47 0,11 2 1,96 1
Tm 0,24 0,27 0,25 0,03 2 0,19 0,21 0,20 0,01 2 0,27 1
Yb 1,48 1,65 1,56 0,12 2 1,21 1,41 1,31 0,14 2 1,79 1
Lu 0,22 0,25 0,23 0,02 2 0,18 0,20 0,19 0,01 2 0,29 1
Sc 26,60 32,10 37,00 13,53 2 13,00 1 17,70
Eu/Eu* 0,79 0,89 0,84 0,08 2 0,84 0,88 0,86 0,02 2 0,91 1
Cr/Th 52,49 102,67 77,58 35,49 2 25,08 27,42 26,25 1,66 2 16,39 1
Th/Sc 0,12 0,17 0,15 0,04 2 0,47 1 0,41 1
Zr/Sc 4,03 4,55 4,29 0,37 2 10,72 1 2,47 1
Th/U 3,83 4,89 4,36 0,74 2 2,92 3,12 3,02 0,14 2 3,20 1
Table IV.3 : (suite)
134
IV.3.1. Eléments majeurs (SiO2, Al2O3, MnO, MgO, CaO, Na2O, K2O, TiO2,
P2O5), LILE (Rb, Ba, Cs, Sr, Th, U), HFSE (Y, Zr, Hf, Nb), et TTE (Cr, Co, V)
Dans le diagramme de Herron (Fig. IV.3a), les SGF occupent le champ des shales
alors que les grès sont dans ceux des « Fe-sand » et des « Lith-arenite » (Fig.
IV.3a).
Par rapport aux SGF, les grès ont le rapport SiO2/Al2O3 et des concentrations en
SiO2, Na2O, plus élevés ; le rapport Cr/Th et des concentrations en Zr et Hf sont
légèrement plus élevés. En revanche, les concentrations des autres éléments et le
rapport Th/U sont moins forts dans les SGF que dans les grès (Fig. IV.4, IV.5a et
IV.6).
Par rapport aux PAAS, les SGF sont enrichis en MnO, MgO, Ba, Y, Hf et sont
globalement appauvris dans les autres éléments. Les SGF présentent un rapport
Th/U moins élevé, un rapport SiO2/Al2O3 identique et un rapport Cr/Th supérieur à
ceux des PAAS (Fig. IV.4, IV.5a et IV.6).
Dans le diagramme de Herron (Fig. IV.3b), les SGF occupent principalement les
champs des « Shale », « Fe-Shale » et « Wacke » à l’exception d’un échantillon
qui se trouve dans le champ des « Arkoses ». Quelques sables recouvrent les
champs des « Shale », « Fe-Shale » et « Wacke », mais la grande majorité se
reporte dans les champs des « Lith-arenite » et « Fe-Sand » (Fig. IV.3b).
Comparés aux SGF, les sables ont des rapports SiO2/Al2O3 plus élevés et des
rapports Cr/Th et Th/U à peu près identiques (Fig. IV.4 et IV.6). Les sables ont, en
135
outre, des concentrations plus importantes en SiO2, MgO et en certains éléments
lithophiles (LILE) et des concentrations moins importantes dans les autres
éléments (Fig. IV.4 et IV.6).
Les SGF de la Formation Chambira ont les concentrations les plus importantes en
SiO2 et en HFSE et les concentrations plus faibles dans les autres éléments des
SGF néogènes. Par rapport aux PAAS, les SGF ont des concentrations
légèrement supérieures ou identiques à l’exception du Nb qui, lui est appauvrit,
ont des concentrations identiques en éléments de transition (TTE) et sont
appauvris en LILE. Les SGF sont aussi fortement appauvris en éléments mobiles
majeurs ainsi qu’en Al2O3 (Fig. IV.4, IV.5b et IV.6).
Les sables de la Formation Mera sont enrichis en SiO2, K2O, Na2O, CaO, MgO,
Ba, Rb, Cs, Sr et en HFSE et ont un rapport SiO2/Al2O3 plus important que les
SGF de la même formation (Fig. IV.4 et IV.5c). En revanche, ces derniers
présentent des concentrations plus importantes dans les autres éléments et des
rapports Cr/Th et Th/U plus élevés (Fig. IV.4 et IV.5c). On peut aussi remarquer la
très faible teneur en LILE (à l’exception de Ba) des SGF de la Formation Mera.
Les sables des dépôts quaternaires du Rio Pastaza ont des concentrations en
TTE plus importantes, en HFSE similaires et en LILE plus faibles que les SGF de
la même formation. Ces derniers ont des rapports Cr/Th plus importants et des
rapports Th/U plus faibles (Fig. IV.6). Par rapport aux PAAS, les SGF sont
appauvris en HFSE et enrichis en TTE et ont des rapports Cr/Th plus importants
(Fig. IV.4. et IV.5c). Les SGF des dépôts quaternaires du Rio Pastaza sont
enrichis en LILE alors que les SGF de la Formation Mera sont appauvris ; ces
derniers ayant des rapports Th/U plus importants (Fig. IV.6).
136
Figure IV.3 : Classification des sédiments analysés dans le diagramme de Herron
(Herron, 1988).
137
Figure IV.4 : Variations des concentrations des différents éléments majeurs (présentés en
% d’oxydes), des éléments en traces (ppm) et du rapport SiO2/Al2O3 pour les formations
étudiées. Le trait blanc à l’intérieur des barres horizontales indique la valeur de la
moyenne. Pour comparaison, le trait vertical indique la concentration moyenne des PAAS.
138
Figure IV.4 (suite)
139
Figure IV.5 : Spiderplots normalisés aux PAAS, pour les concentrations moyennes de
chaque
140
IV.3.2. Terres Rares (REE)
Par rapport aux SGF, les grès ont des concentrations en terres rares (REE) moins
importantes mais ils présentent des spectres de terres rares similaires avec un
léger enrichissement en terres rares lourdes (HREE) par rapport aux terres rares
légères (LREE). Les SGF ont par contre des anomalies en Europium moins
importantes (moyenne Eu/Eu*~0,71) que les grès (moyenne Eu/Eu*~0,63) (Fig.
IV.6 et IV.7a).
Par rapport aux PAAS, les grès sont appauvris dans toutes les REE tandis que les
SGF montrent un appauvrissement en LREE et un enrichissement en HREE (Fig.
IV.7a). Les SGF ont des anomalies en Europium moins fortes que les PAAS
(Eu/Eu*~0.66) alors que les grès en ont des plus importantes (Fig. IV.6).
A l’exception des sables du paléo-Napo, les sables et les SGF présentent les
mêmes types de spectre de terres rares avec un appauvrissement relatif en LREE
par rapport aux HREE (Fig. IV.7b) ; les sables étant moins concentrés en REE
que les SGF. Les sables du paléo-Napo ont un spectre de terres rares moyen qui
montre un appauvrissement en HREE par rapport aux LREE. Pour la Formation
Arajuno, les sables et les SGF ont à peu près les mêmes valeurs d’Eu/Eu* (Fig.
IV.6). En revanche, les sables de la Formation Chambira ont des anomalies en
Europium moins fortes que les SGF du même âge (Fig. IV.6).
141
Par rapport aux PAAS, les SGF des formations Arajuno et Pebas/Curaray ont des
concentrations légèrement supérieures en HREE et inférieures en LREE alors que
les SGF de la Formation Chambira sont globalement appauvris en REE (Fig.
IV.7b). Les SGF des formations Arajuno et Pebas/Curaray ont des anomalies en
Europium moins importantes que celles des PAAS tandis que les SGF de la
Formation Chambira présentent les anomalies en Europium les plus fortes de tous
les éléments analysés (Fig. IV.6).
Les sables et les SGF des dépôts quaternaires présentent les mêmes types de
spectres de terres rares. Ils sont caractérisés par un enrichissement en terres
rares intermédiaires (MREE), et ont les anomalies en Europium les plus faibles
des sédiments analysés (Fig. IV.6 et IV.7c). Cet enrichissement en MREE est
corrélé à un enrichissement en P2O5 (Table IV.2).
Par rapport aux PAAS, les sédiments quaternaires sont appauvris en REE à
l’exception des SGF de la Formation Mera qui ont des concentrations en REE
supérieures à celles des PAAS (Fig. IV.7c). Les sédiments quaternaires sont
caractérisés par des anomalies en Europium moins fortes que celles des PAAS
(Fig. IV.6).
142
Figure IV.6 : Variation des rapports Eu/Eu*, Cr/Th et Th/U pour les formations étudiées.
143
Figure IV.7 : Diagrammes de terres rares (REE) normalisés aux PAAS.
144
IV.3.3. Isotopes du Nd et Sr.
Les sédiments du rétro-bassin d’avant pays équatorien ont des valeurs gNd(0)
87
variables, comprises entre 2,1 et -13,4. Les rapports isotopiques Sr/86Sr varient
entre : 0,704327 et 0,723775 (Table IV.4).
145
143
Formations Granulométrie Sr Nd Nd/144Nd ± 2s gNd(0) 87
Sr/86Sr ± 2s
(ppm) (ppm)
Formations fluviatiles
quaternaires
Dépôts quaternaires du
Rio Pastaza
01.01.40.1 sable 565,2 19,81 0,512727 7 1,7 0,704399 8
Fm Mera
CONPAZ 36 sable 486,42 24,75 0,512745 6 2,1 0,704327 9
Formations néogènes
Dépôts fluviatiles du
Paléo-Napo
Na076 sable 76,63 30,53 0,512571 8 -1,3 0,708989 9
Mb. Chambira supérieur
01.04.71.2 SGF 35,74 33,94 0,512141 7 -9,7 0,723775 1
Fm Curaray/Pebas
Na50A SGF 160,04 31,77 0,512214 7 -8,3 0,711466 8
Fm Chambira
JB.22.05.04.2 grès 607,61 11,52 0,512494 7 -2,8 0,704888 9
Fm Arajuno
CONPAZ 44a SGF 125,38 41,15 0,511953 8 -13,4 0,719517 12
01.04.19.2 grès 564,19 32,93 0,512544 8 -1,8 0,706571 8
01.04.16.3 grès 97,12 13,91 0,512443 6 -3,8 0,709560 11
Formation oligocène
Fm Chalcana
01.04.62.1 SGF 139,48 33,04 0,512141 8 -9,7 0,715330 11
146
IV.4. Discussion
147
Figure IV.8 : Approche pétrographique et géochimique des processus sédimentaires et de
la provenance (modifié de McLennan et al., 1993).
Dans ce qui suit, nous évaluons d’abord les effets de l’altération et du tri
minéralogique sur la composition chimique des sédiments équatoriens avant de
discuter la provenance de ces sédiments et leurs éventuelles sources.
148
IV.4.1. Altération
Les valeurs de CIA pour les plagioclases non altérés et pour les feldspaths
potassiques sont approximativement égales à 50. Les roches ignées ont des
valeurs de CIA proche de 50, les argiles résiduelles proches de 100 et les
« shales » (sédiments à granulométrie fine) ont des valeurs comprises entre 70 et
75. En conséquence, plus les sédiments analysés auront des valeurs de CIA
élevées, plus ils seront altérés.
Les valeurs moyennes de CIA ainsi que leurs écart-types pour chaque type de
sédiments (p.e. SGF ou grès/sable) de chaque formation sont présentés dans la
figure IV.9 et dans la Table IV.3.
149
Fig. IV.9 : Variation du CIA pour les formations étudiées.
Les SGF de la Formation Chalcana ont des valeurs de CIA (~74) supérieures à
celles de leurs grès (CIA~65), ces derniers ayant un plus grand écart-type. Par
rapport aux PAAS (CIA~70-75), les grès ont des valeurs inférieures montrant ainsi
que ces sédiments sont peu altérés. En revanche, les SGF on des valeurs de CIA
identiques aux PAAS indiquant un degré d’altération identique.
Les grès de la Formation Arajuno ont une valeur moyenne de CIA supérieure à
celle des SGF (Fig. IV.9, Table IV.3). On remarque néanmoins que les écart-types
du CIA moyen des grès sont compris dans ceux des SGF. On peut donc
considérer que les grès et les SGF ont subit la même altération. Comparés aux
PAAS, les sédiments de la Formation Arajuno ont des valeurs moyennes de CIA à
peu près identiques. Ces sédiments ont donc subit une altération plus importante
que les sédiments de la Formation Chalcana. Une seule analyse de CIA est
disponible pour la Formation Curaray dont l’équivalent latéral grossier est
constitué par les grès de la Formation Chambira. Cette analyse se situe parmi les
valeurs de CIA de ces derniers (Fig. V.9, Table IV.3). Les valeurs moyennes de
CIA de la Formation Chambira et Pebas/Curaray sont à peu près identiques à
celles des formations Arajuno et Chalcana et se rapprochent de celles des PAAS
150
indiquant que ces sédiments ont subit une altération modérée (Fig. IV.9,
Table IV.3).
Pour les autres formations, nous n’avons pas pu comparer les SGF et les
grès/sables. Néanmoins, on observe une augmentation des valeurs de CIA au
Miocène supérieur (Formation Chambira) qui atteint son acmé pour les SGF de la
Formation Mera (CIA~100). En revanche, les dépôts holocènes ont une valeur de
CIA très faible (CIA~54) indiquant que ces sédiments n’ont pas été altérés. D’un
point de vue général, et si on met à part les sédiments miocènes supérieurs et les
SGF de la Formation Mera, on notera que les sédiments tertiaires et quaternaires
du bassin d’avant-pays équatorien sont peu altérés et ont des valeurs de CIA
beaucoup moins importantes que les sédiments néogènes amazoniens analysés
par Roddaz et al. (2005b, 2005c).
151
des sédiments analysés. La variabilité des valeurs de CIA observée à l’intérieur de
chaque formation est donc caractéristique d’une altération non stationnaire
(Nesbitt et al., 1997) et suppose donc une tectonique active permettant le
soulèvement et l’érosion de tous les sols et roches susceptibles d’alimenter le
bassin d’avant-pays équatorien. Cette altération non stationnaire implique donc
l’alimentation continue en sédiments « frais » du système de bassin d’avant-pays
équatorien durant le Tertiaire.
152
Figure IV.10 : Diagramme ternaire Al2O3-(CaO*+Na2O)-K2O (A-CN-K) en moles pour les
sédiments analysés. Pl : Plagioclase, Ad : Andésite, Ks : Feldspath potassique.
153
IV.4.2. Processus sédimentaires et tri minéralogique
154
concentration en zircons des sédiments équatoriens est confirmée par leurs
concentrations en Zr et Hf en moyenne inférieures aux PAAS (Fig. IV.4). En outre,
les spectres de terres rares ne montrent pas d’enrichissement en HREE par
rapport aux LREE (à l’exception des sédiments oligocènes) et les grès/sables ont
des spectres similaires aux SGF ; ces derniers étant plus enrichis en REE. Le tri
sédimentaire n’a donc pas conduit à une accumulation signifiante de zircons et
d’autres minéraux lourds dans les sédiments équatoriens.
155
Figure IV.11 : Diagramme Th/Sc vs. Zr/Sc pour les sédiments analysés.
156
(moyenne Eu/Eu*~0,71). Par contre, dans le cas de la Formation Chambira, on
note une grande différence dans l’anomalie en Eu entre les SGF qui ont de fortes
anomalies en Eu (moyenne Eu/Eu*~0,59) et les grès/sables qui possèdent de
faibles anomalies en Eu (moyenne Eu/Eu*~0,84). Dans ce dernier cas, il est
possible que le tri sédimentaire ait favorisé l’accumulation de plagioclase dans les
grès/sables provoquant une baisse des anomalies en Eu.
Le rapport Cr/Th est très utilisé dans les études de provenance car il est
généralement considéré comme étant discriminant de la source (McLennan et al.,
1993 ; Cullers, 1994). Quelques études récentes (voir Bauluz et al., 2000 et
références à l’intérieur) ont montré que ce rapport pouvait être sujet à des
perturbations post-dépositionnelles et donc que son utilisation devrait être
entreprise avec précaution. Pour les sédiments équatoriens, on peut observer qu’il
n’existe pas de différence dans le rapport Cr/Th entre les grès/sables et les SGF
d’une même formation (Fig. IV.12).
157
Figure IV.12 : Variations par formation des anomalies en Europium (Eu/Eu*) et des rapports Cr/Th et Th/Sc. UCC (Upper Continental
Crust) : Croûte Continentale supérieure (Taylor & McLennan, 19985). Basic sediment : valeurs caractéristiques des sédiments basiques
(Cullers, 2000).
158
IV.4.3. Provenance
87
La figure IV.13 montre les variations des rapports Sr/86Sr et des gNd(0) pour
chaque formation.
Figure IV.13 : Variations isotopiques du rapport 87Sr/86Sr et gNd(0) pour chaque formation.
Les variations isotopiques en Nd des sédiments équatoriens ainsi que leur rapport
Th/Sc sont été reportés dans un diagramme gNd(0) vs. Th/Sc (Fig. IV.14). Sur ce
diagramme, on remarque que les sédiments équatoriens définissent une lignée
entre des valeurs caractéristiques d’arc andésitiques et des valeurs typiques de la
croûte continentale supérieure. Cette co-variation est caractéristique d’une dilution
progressive d’une source initialement andésitique à basique. Les compositions
isotopiques en Nd (gNd(0)) et en Sr (87Sr/86Sr) ont été reportées dans un
87
diagramme isotopique couplé Sr/86Sr vs. gNd(0) (Fig. IV.15). Ces compositions
sont comparées aux sources potentielles comme les laves basaltiques d’Équateur
(Barragán et al., 1998), les roches volcaniques mésozoïques (Rogers &
Hawkesworth, 1989) et néogènes (Kay et al., 1994) des Andes Centrales, les
sédiments de la Dépression Centrale, de l’Altiplano, de la Cordillère Orientale et
de la zone subandine (Pinto, 2003), les sables néogènes du bassin d’avant-pays
amazonien analysés par Basu et al. (1990) et les sédiments néogènes
amazoniens analysés par Roddaz et al. (2005c).
159
Basu et al. (1990) ont défini deux types de sables (Type I et Type II) en se basant
sur leurs caractéristiques minéralogiques et géochimiques. La composition
isotopique et minéralogique de ces sables résulte d’un mélange entre trois
composants : deux composants issus de deux lignées magmatiques différentes de
l’arc volcanique andin et un composant représentant les métasédiments
paléozoïques et mésozoïques dérivant initialement du bouclier brésilien. Les
sables de Type I se différencient des sables de Type II par des gNd(0) plus
positifs.
Sur ce diagramme (Fig. IV.15), les sédiments équatoriens en conjonction avec les
sédiments néogènes amazoniens analysés par Roddaz et al. (2005b) définissent
une hyperbole de mélange entre deux pôles : un pôle andésitique andin et un pôle
felsique cratonique. Globalement, de tous les sédiments amazoniens, les
sédiments équatoriens ont les compositions isotopiques les plus proches du pôle
andésitique. Les rapports Cr/Th et Th/Sc et les anomalies en Eu relativement
faibles des sédiments équatoriens confirment qu’ils étaient alimentés par des
sources basiques à andésitiques (Fig. IV.12).
Dans ce qui suit, nous examinons la provenance des sédiments équatoriens
formation par formation.
Les grès et les SGF de la Formation Chalcana sont caractérisés par des spectres
de terres rares relativement plats montrant un léger enrichissement en terres rares
lourdes. Néanmoins, cet enrichissement ne résulte pas d’une forte concentration
en zircon induite par le recyclage sédimentaire (Fig. IV.14). Les anomalies en Eu
sont à peu près similaires à celles de la croûte continentale supérieure et à celles
des PAAS. Les rapports Cr/Th et Th/Sc sont quant à eux légèrement supérieurs.
87
Dans le diagramme Sr/86Sr vs. gNd(0) (Fig. IV.15), la Formation Chalcana se
reporte dans le champ des sédiments de l’Altiplano et dans celui des sables de
160
Type I. La Formation Chalcana a donc une provenance typiquement andine avec
une légère contribution de l’arc volcanique andin.
161
bolivienne. Ces sédiments sont donc probablement issus des roches
paléozoïques et mésozoïques de la Cordillère Real.
Ces sédiments ont les plus faibles anomalies en Eu, les plus faibles rapports
Th/Sc et les plus forts rapports Cr/Th des sédiments analysés. Ces sédiments
sont caractérisés par un spectre de terres rares appauvri par rapport aux PAAS et
par de fortes concentrations en Cr et V. Ils ont des gNd(0) positifs et dans le
87
diagramme Sr/86Sr vs. gNd(0), ils se reportent dans le champ des laves
basaltiques d’Equateur. Ces sédiments sont donc issus de sources beaucoup plus
basiques que celles des sédiments néogènes, probablement de basaltes
équatoriens.
162
Figure IV.14 : Diagramme Th/Sc vs. gNd(0) pour les sédiments analysés.
163
Figure IV.15 : Diagramme 87Sr/86Sr vs. gNd(0) pour les sédiments analysés. A : laves
volcaniques équatoriennes (Barragán et al., 1998) ; B) sables de type I (Basu et al.,
1990) ; C) sables de type II (Basu et al., 1990). Roches volcaniques Mésozoïques et
Néogènes selon Rogers & Hawkesworth (1989) et Kay et al. (1994). Les données pour la
Dépression centrale, Altiplano, Cordillère Orientale et Zone Subandine sont disponibles
en Pinto (2003).
164
IV.5. CONCLUSIONS
Ø Les sédiments analysés ont de valeurs de CIA identiques aux PAAS (mis à
part les argiles de la Formation Mera) et ont subi une altération modérée.
Les sédiments les plus récents sont les moins altérés.
165
166
CHAPITRE V :
THERMOCHRONOLOGIE ET MODELISATION DE LA
SUBSIDENCE ET DE L’EROSION DU BASSIN
ORIENTE
167
168
Ce chapitre apporte de nouvelles données de thermochronologie permettant de
contraindre quantitativement l’évolution cénozoïque du Bassin Oriente à partir de
modélisations généralement employées pour étudier les systèmes pétroliers.
Nous présentons ici les méthodes et les différents types de données utilisés, ainsi
que le logiciel de modélisation permettant de calibrer l’évolution géodynamique du
bassin à partir des indicateurs de paléotempératures.
Dans cette étude, nous utiliserons la réflectance de vitrinite (Ro), l’analyse de traces
de fission et la thermochronométrie (U-Th)/He sur apatite qui sont considérées
comme les outils les plus performants pour ce type d’étude.
Cette méthode est utilisée par les pétroliers pour étudier la maturité des roches
mères, qui dépend de la transformation diagénétique de la matière organique des
roches sédimentaires susceptibles de générer des hydrocarbures.
La vitrinite est un gel (macéré) dérivé des plantes supérieures lignitiques (plantes
terrestres) après décomposition chimique et gélification. Avec l’incrément de la
maturation de la vitrinite, sa composition chimique, sa structure et ses
caractéristiques optiques changent. Ainsi la valeur de réflectance de la vitrinite
169
augmente. Cette réflectance, qui est donc liée à l’action de la température et du
temps, est irréversible (Peters & Cassa, 1994 ; Shi et al., 2000 ; Sweeney &
Burnham, 1990). Elle enregistre l’histoire de l’enfouissement sédimentaire. La
vitrinite n’est pas commune dans les sédiments plus anciens que l’Ordovicien
puisqu’elle est dérivée des plantes terrestres.
Une trace de fission sur apatite ou zircon minéraux que l’on trouve dans la plupart
des dépôts gréseux – est la zone disturbée dans la structure du cristal, causée par la
fission générée par la décomposition radioactive.
170
Une trace fraîche est une zone cylindrique qui finit par deux bouts coniques. Quand il
y a augmentation de la température et donc de l’enfouissement sédimentaire, les
traces s’amincissent et rétrécissent, et disparaissent instantanément à l’échelle des
temps géologiques à partir de ~110°C pour les apatites. Ce phénomène est connu
comme «track annealing» (effacement ou cicatrisation de la trace par recuisson ;
Ketcham et al., 1999 ; Farley et al., 2001 ; Ehlers & Farley, 2003). Pour des
températures inférieures à 110°C, cette cicatrisation devient plus lente jusqu’à
devenir négligeable pour des températures inférieures à 60°C. On définit trois zones
de stabilité thermique des traces latentes (Fig. V.2) (Wagner & Storzer, 1972 ;
Tagami & Shimada, 1996) :
ii. La zone de rétention partielle (ZRP) est la zone d'enregistrement partiel des
traces. Dans cette zone, le réseau cristallin ne se réorganise pas totalement, les
traces latentes sont encore révélables. La ZRP est comprise entre 120°C et 60°C
(pour les apatites), 320°C et 220°C (pour les zircons) ;
iii. La zone de stabilité totale (ZST) est la zone d'enregistrement total des traces. De
la température de surface à 60°C pour les apatites et jusqu’à ~220°C pour les
zircons, il n'existe qu'une influence minime sur la longueur des traces qui est alors
plus grande que celle mesurée sur les minéraux ayant séjournés dans la précédente
zone et proche des longueurs des traces induites produites en réacteur nucléaire.
171
Figure V.2 : Schéma où on peut observer la distribution de trois zones de stabilité thermique
pour les minéraux de zircon et d’apatite : Zone I (ZIT), zone d'instabilité totale ; Zone II
(ZRP), zone de rétention partielle ; Zone III (ZST), zone de stabilité totale (D’après Bigot-
Cormier, 2002)
V.1.1.3. (U-Th)/He
172
l’4He est retenu dans le système cristallin. La relative abondance de l’apatite dans les
roches de la croûte terrestre et sa concentration moyenne (10 à 50 ppm) en U et Th
(quantité suffisante pour produire de l’4He mesurable) en font un minéral important
pour l’application de la méthode (U-Th)/He. D’autres minéraux, par exemple le
sphène (Reiners & Farley, 1999 ; Pik et al., 2003) et le zircon (Reiners & Farley,
2002 ; Tagami et al., 2002), peuvent être également utilisés. Toutefois, ils ont des
caractéristiques de diffusion de l’hélium pour l’instant moins bien calibrées.
Comme dans le cas des traces de fission, l’âge (U-Th)/He obtenu sur un échantillon
ne représente qu’un âge maximum pour la traversée de l’isotherme ~80°C (dans le
cas de l’apatite). Wolf et al. (1998) et House et al. (1999) définissent des zones de
stabilité thermique : la zone de rétention partielle pour l’He (HeZRP) avec des
températures limite comprises entre ~90°C et ~40°C qui recoupent celles de la zone
de rétention partielle (ZRP) des traces de fission dans les apatites (60°C – 110°C,
p.e. Lastett et al., 1987). Ainsi la méthode (U-Th)/He complémente l’histoire
thermique donnée par les analyses de traces de fission dans les apatites (p.e.
Spikings & Crowhurst, 2004).
173
Figure V.3 : Schéma d’un système contrôlé par un prisme chevauchant en zone proximale
de bassin d’avant-pays (wedge top), où l’on peut observer la trajectoire suivie par l’apatite
avant l’échantillonnage en surface (D’après Hermoza, 2004).
V.1.2. Données
Réflectance de vitrinite
Ces données ont été fournies en grande partie par Petroproducción, partenaire de
l’IRD en Equateur. Elles correspondent à des données de roches mères pétrolières
(réflectance de vitrinite (Ro) et type de kérogène), et proviennent de forages
d’exploration et d’affleurements.
Apatites
Nous avons échantillonné dans la zone subandine les formations les plus anciennes
pouvant avoir été enfouies à des températures supérieures à 110°C. Les échantillons
sont localisés sur la carte de la figure V.4 ; ils proviennent du Dôme du Napo, de la
174
Dépression Pastaza et de la Cordillère de Cutucú. Les analyse de traces de fission
et (U-Th)/He ont été réalisées par Apatite to Zircon, Inc. (2000, 2005) (Annexe 2).
Figure V.4 : Carte de localisation des échantillons prélevés, des puits et des coupes étudiés.
175
Thermicité
Profondeur (m)
0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500
0,0
20,0
y = 0.022x + 24.04
R2 = 0.843
40,0
Température (°C)
60,0
80,0
100,0
120,0
140,0
Figure V.5 : Estimation du gradient géothermal moyen actuel dans le Bassin Oriente.
V.1.3. Modélisations
176
colonne sédimentaire (1D). Ce logiciel reproduit l’histoire thermique (calibrée par des
indicateurs de paléotempératures), la subsidence et l’érosion des bassins
sédimentaires.
Les données introduites à partir de puits réels ou fictifs sont: profondeurs et âges des
niveaux stratigraphiques ; lithologie et épaisseurs des formations sédimentaires ;
valeurs de porosité ; température de surface ; température de fond de puits ; valeurs
mesurées ou évaluées de réflectance de vitrinite ou de paléo températures ;
périodes et valeurs d’érosion. Après calibrage de l’histoire de la thermicité, la
modélisation se fait par essais et erreurs en rentrant plusieurs options dans
l’évolution géodynamique de la colonne sédimentaire (limites stratigraphiques,
valeurs d’érosion).
C’est dans cette partie que l’on rencontre la plus grande épaisseur de sédiments
néogènes. La modélisation thermique du bassin y a été réalisée à partir de deux
puits et de deux affleurements (Fig. V.6).
177
Figure V.6 : Coupe, puits et affleurements étudiés dans la partie sud du Bassin Oriente
(localisation sur Fig. V.4).
V.2.1.1. Apatites
Formation Misahuallí
Nous n’avons qu’un seul échantillon pour l’analyse de traces de fission d’apatite
(AFTA), mais ce dernier est de très bonne qualité d’après Apatite to Zircon Inc.,
(2000). Il s’agit de l’échantillon de Patuca (AFTA) provenant de la Formation
Misahuallí, qui affleure seulement dans la zone subandine (cf. Fig. V.6). La
Formation Misahuallí correspond à une séquence volcano-détritique formée lors de
la mise en place de l’arc volcanique jurassique moyen (Romeuf et al., 1995 ;
Chapitre II).
Les âges de traces de fission d’apatite et leurs longueurs sont fortement corrélées
avec la solubilité de leur grain d’apatite «hôte» qui ont subit un temps de résidence
significatif à des températures supérieures à ~70°C (Burtner et al., 1994).
Le paramètre utilisé pour quantifier la solubilité est nommé «Dpar» (Donelick et al.,
2000). Le Dpar est le diamètre maximal de la trace de fission d’apatite parallèle à
l’axe cristallographique «C», à l’intersection avec la surface polie de l’apatite (Fig.
V.7).
178
Figure V.7 : Deux types de «Dpar» différents (Apatite to Zircon Inc., 2000).
Les traces de fission des grains d’apatite, qui présentent de petites valeurs de Dpar,
subissent généralement un «annealing» rapide. Pour une valeur de Dpar de 1,50 µm
(une apatite riche en fluorine), les traces de fission ne résistent généralement pas à
une température supérieure à 110°C. Pour une valeur de Dpar de 3,00 µm (une
apatite riche en chlore), les traces de fission peuvent résister jusqu’à plus de 150°C
(Donelick et al., 2000).
179
période de refroidissement (timing of cooling) où l’échantillon de Patuca est remonté
à l’isotherme 110°C.
La population de grains d’apatite de Dpar = 3,03 µm, qui ne peut être annulée qu’à
partir de 150 °C, donne un âge de traces de fission plus ancien (174 ± 48 Ma) pour
une longueur de trace de 12,0 ± 1,6 µm. Cette valeur représente l’âge
stratigraphique de la Formation Misahuallí que nous avons échantillonnée, et qui a
été étudiée par Romeuf et al. (1995) dans cette région.
Nous avons utilisé les données de réflectance de vitrinite des puits Amazonas – 1 et
Bobonaza – 1, et d’un affleurement de la zone subandine sur le flanc est de la
Cordillère de Cutucú (cf. Fig. V.6 et Tableau V.1).
180
Les échantillons proviennent de la Formation Napo (cf. Chapitre II), qui est la roche
mère principale du Bassin Oriente et correspond à des argiles et calcaires marins
(Tschopp, 1953 ; Dashwood & Abbotts, 1990 ; Jaillard, 1997).
Table V.1 : Données de réflectance de vitrinite pour la partie sud du Bassin Oriente
V.2.1.3. Modélisations
Calibration de la thermicité
La mesure la plus utilisée pour estimer la thermicité de la croûte est le flux de chaleur
«Heat flow» (quantité de chaleur traversant une surface donnée par unité de temps).
Néanmoins, les études du flux de chaleur dans les bassins sédimentaires sont
généralement plus difficiles que sur le socle cristallin. En effet, les roches
sédimentaires tendent à avoir des perméabilités plus hautes et sont plus exposées
aux perturbations hydrologiques (Lee & Deming, 1999).
181
Dans le cas de notre étude, nous ne possédons pas de données de températures
actuelles de haute précision. Les données disponibles sont les températures de fond
de puits (BHTs) prises dans les diagraphies de forages pétroliers (cf. Fig. V.5). Nous
avons utilisé pour la calibration de la thermicité de la partie sud du bassin le puits
Bobonaza – 1 (localisation sur Fig. V.6), car il est situé actuellement dans la zone la
plus profonde du Bassin Oriente, et à priori correspond au puits le moins soumis à
l’érosion.
Il semble qu’il n’existe pas de grandes variations du flux de chaleur liées à une
variation de l’épaisseur de la croûte (amincissement, rifting) dans le Bassin Oriente
depuis le Crétacé supérieur, puisqu’il fonctionne depuis cette époque comme un
bassin d’avant-pays (Dashwood & Abbotts, 1990 ; Baby et al., 1999b). De plus, l’arc
magmatique du Jurassique moyen (Misahuallí) s’est mis en place sur une croûte
continentale relativement normale (Romeuf et al., 1995). Nous avons donc considéré
pour ces modélisations un flux de chaleur constant de 19 mW/m2 à la base du socle
(croûte et partie supérieure du manteau), et une épaisseur moyenne du socle de 45
Km.
182
a)
b)
183
Le puits Bobonaza – 1
La modélisation du puits Bobonaza – 1, calibrée à partir des valeurs de réflectance
de vitrinite de la Formation Napo (Fig. V.10) en appliquant le modèle de thermicité
défini précédemment, montre que les niveaux de roche mère de la Formation Napo
sont actuellement à leur profondeur d’enfouissement maximale et que la colonne
sédimentaire rencontrée dans le puits n’a donc pas subit d’érosion. Cette colonne
contient aux alentours de 2200 m de sédiments néogènes.
a)
184
b)
Figure V.10 : Modélisation GENEX du puits Bobonaza – 1. a) Subsidence et soulèvement
tectonique; b) Ro versus profondeur.
Le puits Amazonas – 1
La modélisation (Fig. V.11) montre que les roches mères de la Formation Napo
atteignent leur enfouissement maximum et leur pic de température pendant le Mio –
Pliocène, avant d’être érodées de ~800 m. Cette valeur est peut-être surestimée
puisqu’il est possible que le gradient géothermal au niveau du puits Amazonas – 1
soit plus élevé que la moyenne du bassin (le socle étant plus proche de la surface).
L’absence de calage stratigraphique précis dans les sédiments néogènes du bassin
d’avant–pays ne permet pas de connaître avec exactitude le début du processus
d’érosion, que nous avons considéré à 10 Ma. Cet âge correspond au début de
l’exhumation de la zone subandine mis en évidence par Ruiz (2002). Nous l’avons
utilisé pour l’ensemble des modélisations.
185
a)
b)
Figure V.11 : Modélisation GENEX du puits Amazonas – 1. a) Subsidence et soulèvement
tectonique; b) Ro versus profondeur.
186
AFTA de Patuca
Dans le cas de Patuca, nous avons reconstitué la colonne sédimentaire érodée à
partir de 46 Ma, âge de la remontée à l’isotherme 110°C, comme nous le montre
l’AFTA (cf. 5.2.1.1.). L’isotherme 110°C est ainsi modélisé sous une colonne
sédimentaire de ~4,2 Km d’épaisseur (Fig. V.12).
a)
187
b)
Ro de Shaime
188
a)
b)
189
V.2.1.4. Taux de subsidence et d’érosion
Les taux de subsidence et d’érosion calculés sont reportés sur la coupe de la figure
V.14.
Figure V.14 : Taux d’érosion et différentes zones de dépôt reportés sur la coupe structurale.
190
AFTA de Patuca
Les données d’AFTA indiquent que le refroidissement correspond à une exhumation
qui commence il y a 46 Ma sur le flanc ouest de la Cordillère de Cutucú. L’épaisseur
maximale de sédiments dans cette partie du bassin a été atteinte pendant la
sédimentation de la Formation Tiyuyacu à l’Eocène inférieur. La modélisation Genex
(Fig. V.12) montre qu’il manque actuellement environ 4200 m de sédiments pour
atteindre une température de 110°C. Cette valeur nous donne un taux d’érosion de
0,09 mm/a pour les derniers 46 Ma. Cette érosion se répartit sur deux périodes
principales qui sont l’Eocène moyen - Oligocène basal et la fin du Néogène (Spikings
et al., 2000 ; Christophoul et al., 2002a). Les données d’AFTA semblent montrer que
le refroidissement s’est produit de manière continue et qu’il n’y a pas eu
d’enfouissement entre les deux périodes d’érosion.
L’érosion de l’Eocène moyen, qui commence il y a ~46 Ma, peut être interprétée
comme liée à un phénomène de décharge orogénique (orogenic unloading), du à un
rééquilibrage isostatique comme le montrent Christophoul et al. (2002a) en
appliquant le concept de stratigraphie réciproque (Catuneanu et al., 1997) au Bassin
Oriente. L’érosion de la fin du Néogène est due à la déformation et au soulèvement
de la zone subandine.
Ro de Shaime
191
Fig. V.15 : Taux de subsidence et d’érosion calculés sur l’affleurement de Shaime à partir de
la modélisation Genex.
Le puits Bobonaza – 1
Au centre du bassin (Fig. V.14), la modélisation Genex du puits Bobonaza – 1 (Fig.
V.10 et Fig. V.16) montre qu’il n’y a pas d’érosion à la fin du Néogène. La
sédimentation a été continue après l’érosion de l’Eocène moyen ; elle est en
moyenne de ~0,2 mm/an durant le Néogène et actuellement (Fig. V.16). Cette partie
est la plus subsidente du bassin et correspond à la zone de dépôt de foredeep au
sens de DeCelles & Gilles (1996). Vers le sud, le Bassin Marañón correspond à la
prolongation de cette zone de foredeep (p.e. Roddaz et al., 2005a).
Pour l’Eocène moyen, le taux d’érosion déduit de la modélisation Genex est de 0,6
mm/an.
192
Figure V.16 : Taux de subsidence et d’érosion calculés dans le puits Bobonaza – 1 à partir
de la modélisation Genex.
Le puits Amazonas – 1
La modélisation Genex (Fig. V.11 et Fig. V.17) met en évidence une érosion récente
de 800 m dans cette partie du bassin. Vu la position orientale de ce puits dans le
système d’avant-pays (Fig. V.14), on peut attribuer cette érosion à la mise en place
et au soulèvement d’un bourrelet périphérique (forebulge). En considérant que ce
soulèvement commence il y a environ 10 Ma, on obtient un taux d’érosion de 0,08
mm/an beaucoup plus faible que dans la zone subandine. Au sud, la prolongation de
ce forebulge correspond probablement au forebulge de l’Arche d’Iquitos en bordure
orientale du bassin Marañón (Roddaz et al., 2005a).
193
Figure V.17 : Taux de subsidence et d’érosion calculés dans le puits Amazonas – 1 à partir
de la modélisation Genex.
194
V.2.2. La partie nord du Bassin Oriente
Dans cette partie du bassin, l’épaisseur des sédiments néogènes est beaucoup
moins importante. La modélisation thermique du bassin y a été réalisée à partir de
trois puits et de deux affleurements (Fig. V.18).
Fig. V.18 : Coupe, puits et affleurements étudiés dans la partie nord du Bassin Oriente
(localisation sur Fig. V.4).
V.2.2.1. Apatites
Formation Misahuallí
195
Fig. V.19 : Simulation AFTSolve pour la Formation Misahuallí (Rio Hollín).
Granite d’Abitagua
Dans la figure V.20 (Apatite to Zircon, Inc., 2005), nous pouvons voir que
l’échantillon de granite (âge stratigraphique ~175 Ma) est rentré rapidement dans
la zone de rétention partielle de traces de fission (60°C – 110°C) à 15,7 ± 1,9 Ma.
Ce refroidissement du à l’exhumation du granite peut être interprété comme l’âge
du début de son soulèvement tectonique. On voit d’ors et déjà avec ces données
que le granite d’Abitagua a été plus exhumé que le Dôme du Napo, ce qui
196
confirme l’importance du rejet du chevauchement qui sépare ces deux unités (cf.
carte Fig. V.4 et coupe Fig. V.18).
La datation (U-Th)/He réalisée sur le même échantillon suggère qu’à partir de 9,46
± 0,22 Ma celui-ci se trouvait à une température inférieure à 70 ± 5 °C (Apatite to
Zircon, Inc., 2005, cf. Annexe 2). Cette donnée couplée à la précédente va
permettre de calculer le taux d’exhumation du granite d’Abitagua (cf. 5.2.2.4).
Nous avons utilisé les données de réflectance de vitrinite des puits Pungarayacu –
30, Tiguino – 1 et Ishpingo – 2 situés dans les différentes zones de dépôts du
bassin d’avant-pays (cf. Figures V.4 et V.18). Les analyses proviennent de la base
de la Formation Napo ou du sommet de la Formation Hollín (cf. Chapitre II pour
stratigraphie).
197
V.2.2.3. Modélisations
Calibration de la thermicité
Le puits Pungarayacu – 30
198
a)
b)
199
Le puits Tiguino – 1
a)
200
b)
Figure V.22 : Modélisation GENEX du puits Tiguino – 1. a) Subsidence et soulèvement
tectonique; b) Ro versus profondeur
Le puits Ishpingo – 2
201
a)
b)
Figure V.23 : Modélisation GENEX du puits Ishpingo – 2. a) Subsidence et soulèvement
tectonique; b) Ro versus profondeur
202
V.2.2.4. Taux de subsidence et d’érosion
Figure V.24 : Taux d’érosions déduits des modélisations et reportés sur la coupe
structurale, montrant que les différentes « zones de dépôt » sont soumises à l’érosion
durant les 10 derniers millions d’années. Les valeurs des taux d’érosion pour le granite
d’Abitagua (Miocène moyen et Miocène supérieur – Actuel) varient selon le gradient
géothermal considéré (30 – 22 °C/Km).
203
Le puits Pungarayacu – 30
204
Le puits Tiguino – 1
Fig. V.26 : Taux de subsidence et d’érosion calculés dans le puits Tiguino – 1 à partir de
la modélisation Genex.
205
Le puits Ishpingo – 2
Fig. V.27 : Taux de subsidence et d’érosion calculés dans le puits Ishpingo – 2 à partir de
la modélisation Genex.
206
V.3. CONCLUSIONS
Il existe une différence entre les parties nord et sud du Bassin Oriente. Au nord,
les données de thermochronologie mettent en évidence une érosion et un
soulèvement généralisés du bassin durant la fin du Néogène. Ces données ne
permettent pas de donner un âge précis du début de ce soulèvement. L’origine de
ce soulèvement sera discutée dans le dernier chapitre. Dans sa partie sud, les
modélisations montrent que le bassin reste subsident dans sa zone de foredeep
tout au long de son histoire néogène et récente ; c’est probablement dans cette
région que se situe la ou une des « cuisines » de génération des hydrocarbures
du Bassin Oriente.
207
208