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Au cours de la différenciation des enveloppes du globe terrestre, les éléments atmophiles (H,
C, N, …) se sont concentrés dans les enveloppes fluides, les éléments lithophiles (K, Ca, Al,
Na, …) dans la croûte et le manteau, et les éléments sidérophiles (Fe, Ni, …) dans le noyau.
Au cours de la fusion partielle des péridotites du manteau, les éléments lithophiles volatiles
sont ceux qui vont se concentrer dans le liquide de fusion (K, Ca, Na, …), alors que les
réfractaires vont se concentrer dans le résidu non fondu (Mg).
1.3 – 1.3 – (2 points) Le tableau ci-dessous présente les pourcentages en masse des 5
éléments chimiques les plus abondants dans l’ensemble des enveloppes solides du globe
terrestre (mesurés d’après la composition de certaines météorites) et dans le manteau et la
croûte terrestre (mesurés sur échantillons). Sachant que le noyau représente 1/3 en masse du
globe terrestre, vous évaluerez les pourcentages en masse de chacun de ces 5 éléments dans
le noyau terrestre (troisième colonne) en expliquant votre méthode de calcul sous le tableau,
et en indiquant dans la quatrième colonne si ces éléments sont lithophiles (L) ou sidérophiles
(S).
% en masse enveloppes solides Manteau + Croûte Noyau L/S
Fe 32 6,26 83 S
O 29,7 44 1,1 L
Si 16,1 21 6,3 L
Mg 15,4 22,8 0,6 L
Ni 1,82 0,2 5 S
FPHN : front polaire de l’hémisphère nord, FPHS : front polaire de l’hémisphère sud, ZCIT :
zone de convergence intertropicale, BP : basses pressions, HP : hautes pressions.
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3.2 – (1 point) A quelles zones précises de ces cellules de convection troposphériques
correspondent respectivement les « quarantièmes rugissants » et le « pot-au-noir » des
navigateurs, évoqués en particulier lors du Vendée Globe ?
Les « quarantièmes rugissants » correspondent à la ceinture australe des vents d’Ouest (base
de la cellule de Ferrel australe), circulant dans une zone dépourvue de continents et donc non
freinés.
Le « pot-au-noir » correspond à la zone de basses pressions associée à la ZCIT.
3.3 – (2 points) Sur l’image d’un nuage d’orage ou cumulonimbus ci-dessous, à quoi
correspond la partie supérieure de l’enclume ? Quel est le nom de cette limite ? Expliquez en
quoi elle est une conséquence directe de l’existence de la vie sur Terre.
Les hautes latitudes nord et sud sont les seules régions où la thermocline, isolant les eaux
superficielles des eaux profondes, n’existe pas. Les eaux superficielles, très froides, et
saisonnièrement enrichies en sel lors de la formation de la banquise (-1,9°C, 35 à 37 %°,
peuvent alors plonger du fait de leur densité élevée, et alimenter la circulation thermohaline
mondiale. Les contributions approximatives des régions arctiques (Mer de Norvège
essentiellement) et antarctiques sont respectivement de 70 et 30 %.
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PARTIE 5 : ALTERATION ET CLIMAT (3 points)
Quelles sont les principales différences entre les sols des régions tropicales et équatoriales et
ceux des régions tempérées et boréales ? Comment s’expliquent ces différences ?
Les sols des régions intertropicales sont généralement très épais du fait des fortes
précipitations, et fortement lessivés du fait des températures élevées. Ils sont peu variés et
pauvres, car ils ne contiennent qu’un seul type d’argile, la kaolinite, sans aucun cation
lessivable, et formée à partir de tous les types de roches.
Les sols des régions tempérées sont modérément épais car les précipitations sont moins
abondantes qu’en zone intertropicale, et seulement partiellement lessivés du fait des
températures modérées. Ils sont très variés et relativement riches, car les minéraux argileux
formés dépendent de la roche mère et renferment encore des cations lessivables.
C’est donc l’intensité de l’hydrolyse en lien avec les paramètres hydroclimatiques qui explique
ces différences.