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avec tr temps de relaxation du matériau et te le temps de l’expérience

(ou de l’observation). Si De ≪ 1,
le matériau se comporte comme un fluide et inversement si De ≫ 1, il
se comporte comme un solide.
Par exemple, un glacier est fluide à l’échelle géologique (voir figure
1.6) !
Un fluide peut être compressible, c’est-à-dire le volume qu’il occupe
change avec la pression appliquée. Ainsi, les gaz peuvent facilement
changer de volume, mais les liquides sont caractérisés par une
très faible compressibilité. Un fluide compressible peut s’écouler à
volume constant. On dit alors que
l’écoulement est isochore. À faible vitesse, un écoulement d’air est
isochore : on peut négliger toute
variation de volume du gaz. En revanche, à très grande vitesse, le gaz
va se comprimer et on ne peut
plus négliger la compressibilité de l’air ; un phénomène caractéristique
est l’onde de choc (une saute
brutale de la masse volumique du gaz) lors du passage du mur du son
par un avion supersonique. En
aéronautique, on se sert ainsi du nombre de Mach, rapport de la
vitesse de l’objet sur la vitesse du
son, comme indice servant à caractériser l’importante de la
compressibilité dans la dynamique du gaz.
À l’interface entre deux fluides, il existe des interactions moléculaires
en général de répulsion : les
milieux n’étant pas miscibles, il existe une force à la surface de
contact qui permet de séparer les deux
fluides et éviter leur imbrication ou leur mélange. On appelle tension
de surface ou tension capillaire
cette force surfacique permettant de maintenir deux fluides en contact
le long d’une interface commune

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