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- Dans les gouttes le liquide est relativement stationnaire. Aussi le mécanisme d'absorption est plus proche de
celui d'un liquide au repos que de celui d'une zone turbulente limitée par un film laminaire.
- Dans les garnissages il évalue à environ 1s le temps de contact
De ces considérations il conclut que dans les équipements industriels classiques la résistance du film liquide
dépend essentiellement de ce qui se passe pendant le temps de pénétration. De ce fait la question qui en
découle est: quelle est la vitesse d'absorption d'un gaz pur dans un liquide calme? L'équation de diffusion lui
donne: kL=2[DL/tp] où DL est le coefficient de diffusion, dans le liquide, du gaz qui s'y dissout et tp le temps
de pénétration. Il admet que tp est égal au diamètre de la bulle divisé par sa vitesse.
- Il a expérimenté avec des bulles de longueur différentes qu'il faisait défiler dans un tube de 3mm de
diamètre. L'épaisseur du liquide entre la bulle et les parois a été évaluée à 150m. Les temps de contact ont
évolué de 0,007 à 0,32s. L'absorption trouvée était d'environ la moitié de celle prévue par la théorie. En fait la
vitesse de pénétration ne serait pas infinie au temps zéro comme le prévoit la théorie mais limitée par une
résistance. Il en déduit que sa formule n’est applicable que si tp > 0,2 seconde. Dans la discussion qui a suivi
la présentation de sa publication, J.C. Elgin indiqua que Miyamoto (1932) supposa que seules les molécules
dont la composante de la vitesse normale à la surface du liquide étaient suffisamment élevées pouvaient entrer
dans le liquide. Sur cette base il établit une relation dont la forme s’est trouvée identique à celle de la diffusion
à travers un film liquide qui s’est montrée d’accord avec ses investigations expérimentale d’absorption. . On
remarquera que le la relation proposée par Higbie indique que le débit de transfert est proportionnel à DL0,50 et
non à DL comme le laisse supposer la théorie des deux films.
Linek et al (2005) indique que les valeurs de c publiées par différents auteurs ont évolué de 0,30 à 1,13. Lui
propose, pour les cuves agitées et les colonnes à bulle c=0,448 avec une déviation moyenne de 20%. La cuve
avait 0,19m de diamètre. Elle était équipée d’une turbine standard de Rushton. La vitesse superficielle du
gaz a évolué de 1,8 à 5,4 mm/s. La colonne à bulle était réalisée en arrêtant la rotation de l’agitateur. La
liquide était une solution de sulfite de sodium de 0,8M avec ou sans additifs catalytiques et le gaz de
l’oxygène pur. Les valeurs de kL ont été déduites de celles de kLaL et de aL obtenues en utilisant la méthode
graphique de Danckwert.
Remarques : Cette image d’un fluide constitué en partie d’éléments turbulents dans lesquels s’effectuerait la
dissipation énergétique rappelle la théorie de Kolmogoroff relative à la dimension maximum des bulles et
gouttes et, en cinétique chimique, leurs effets relatifs au micro mélange.
A A Pw JM Um A JM 3 V F
Soit une bulle de diamètre DB et de vitesse d’ascension UB. La force de friction qu’elle subit par unité de
surface est, par définition de JM : F=JMLUB2 et la force totale : FT=AF=DB2F. cette dernière est égale à la
poussée d’Archimède d’où FT=(L-G)g(DB3/6)=DB2F=DB2JMLUB2 .D’où la valeur de JM peut être
déduite : JM=g[(L-G)/L](DB/6)(1/UB2) On peut aussi le faire en considérant la puissance dissipée. La
puissance dissipée est PW=FTUB d’où PW/A= PW/(DB2)=(L-G)g(DB/6)UB=LJMUB3. A noter que pour une
goutte, il suffit dans les relations écrites de remplacer L par G et G par L. Le diamètre de la goutte est dans
ces relations représenté par DB et sa vitesse de chute libre par UB.