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POREUX MONOPHASIQUE
INTRODUCTION
Les paramètres (forces) qui conditionnent les écoulements dans les sols
saturés sont la gravité et les forces de frottement au niveau des grains. Ces
paramètres sont dus essentiellement à la viscosité. Ce chapitre présente les
principales lois de base de l’écoulement et les concepts fondamentaux. Il traite
des conditions de l’établissement des équations de Darcy qui sont le fondement
de toutes les théories d’écoulement en milieux poreux. Il aide à comprendre
certains paramètres hydrodynamiques (la perméabilité, la transmissivité, le
coefficient d’emmagasinement, le débit etc.) et à calculer ces paramètres dans le
cas des interactions dans un puit unique (singlet) ou dans un doublet. Comment
définie-t-on les milieux poreux ?comment les caractérise-t-on? Quelle est
l’influence de la mouillabilité et de la pression sur la répartition des fluides?
Nous définirons les variables et les paramètres fondamentaux nécessaires pour la
description des transferts hydriques dans les milieux poreux. Nous présenterons
ensuite les équations régissant les écoulements en milieu poreux saturé.
I. Quelques définitions
Q=débit (m2 / j)
Sachant que :
∆ φT ∆ φ1 ∆ φ2 ∆ φ3 ∆ φn
q T =K e =K 1 =K 2 =K 3 =…=K n
LT L1 L2 L3 Ln
L1 L L L
∆ φ1=q ; ∆ φ2=q 2 ; ∆ φ3=q 3 =et ∆ φT = T
K1 K2 K3 Ke
Dans la configuration de l’écoulement en série, la perte de charge dans le
système est égale à la somme des pertes de charge ; ce qui permet donc d’écrire
que :
∆ φT =∆ φ1 + ∆ φ2 +∆ φ 3+ …+∆ φ n
Ce qui va donner :
LT L L L
q1
Ke K1 K2 [
=q 1 + 2 +…+ n
Kn ]
On aura donc :
L1 + L2+ … Ln
K e=
L1 L 2 L L’équation généralisée est :
+ +…+ n
K1 K2 Kn
n
∑ Li
i
K e= n
L
∑ Ki
i i
K 1 L1 + K 2 L2+ K 3 L3 +… + K n Ln
K e=
LT
Ce qui sera équivalente à :
n
∑ K i Li
K e = i=1n
∑ Li
i=1
∂φ ⃗ ∂φ ⃗ ∂φ ⃗
q⃗ =−K [ i+
∂x ∂y
j+
∂z
k ]
{ i⃗ }=⃗
grad φ
Ce flux directionnel peut encore s’écrire :
q⃗ =−K ⃗
grad φ=−K i⃗
K x =K y =K z=K
q⃗ =– K ⃗
grad H
{
−K xy −K xz
∂x ∂y ∂z
∂φ ∂φ ∂φ
q y =−K yx −K yy −K yz
∂x ∂y ∂z
∂φ ∂φ ∂φ
q z =−K zx −K zy −K zz
∂x ∂y ∂z
k ⃗
q⃗ =– [ grad p+ ρg⃗
grad h ]
μ
K xx K xy K xz
[
[ K ] = K yx K yy
K zx K zy
K yz
K zz ]
Il est possible de représenter ce tenseur dans un espace ayant comme axes, les
directions principales du tenseur de conductivité.
q⃗ =– [ K ]⃗
grad H
K xx 0 0
[
[ K ] = 0 K yy 0
0 0 K zz ]
Pour justifier la généralisation en dimension 3 il est possible de réaliser les
calculs à partir des équations de Navier-Stokes qui montrent le déplacement des
fluides à travers des milieux poreux sont dus au gradient de pression et forces
extérieures gravitaires.
∂φ ∂φ ∂φ 1 ∂p 1 ∂p
( ρg1 ∂∂ pz +1)
{
q x =−K xx −K xy −K xz =−K xx −K xy −K xz
∂x ∂y ∂z ρg ∂ x ρg ∂ y
∂φ ∂φ ∂φ 1 ∂p 1 ∂p
q y =−K yx
∂x
−K yy
∂y
−K yz
∂z
=−K yx
ρg ∂ x
−K yy
ρg ∂ y
−K yz ( ρg1 ∂∂ pz +1)
∂φ ∂φ ∂φ 1 ∂p 1 ∂p
q z =−K zx
∂x
−K zy
∂y
−K zz
∂z
=−K zx
ρg ∂ x
−K zy
ρg ∂ y
−K zz ( ρg1 ∂∂ pz +1)
Pour un milieu stratifié on distingue une conductivité horizontale et une
conductivité verticale.
K xx =K yy =K H
{ K zz =K V
K H >KV
Le tenseur de conductivité devient alors :
1 ∂p
q x =−K xx
{ q y =−K yy
q z=−K zz
ρg ∂ x
1 ∂p
ρg ∂ y
1 ∂p
(
ρg ∂ z
+1 )
Remarque 1 : Le tenseur de conductivité hydraulique [ K ] est un opérateur
linéaire qui transforme le champ de gradient hydraulique ⃗
grad H en un champ de
q⃗ =[ K ] . ⃗J Avec :
⃗J =−⃗
grad H
‖⃗q‖
K=
‖⃗j‖
∂2 φ ∂2 φ ∂2 φ
−K x −K y −K z =0
∂ x2 ∂ y2 ∂ z2
Lorsque le sol est isotrope, on a K x =K y =K z donc l’équation de continuité
devient l’équation de Laplace et en coordonnées cartésiennes va s’écrire :
∂2 φ ∂2 φ ∂2 φ
+ + =0
∂ x2 ∂ y 2 ∂ z2
Et l’équation de continuité en coordonnées cylindriques va s’écrire :
1 ∂ ρ ∂2 ρ 1 ∂2 ρ ∂2 ρ
+ + + =0
r ∂r ∂ r 2 r 2 ∂ θ2 ∂ z 2
Exercice d’application 1 :
Déterminer la conductivité hydraulique maximale et minimale pour le tenseur de
conductivité hydraulique ci-dessous :
A= 5 0
[ ]
0 1
K min=1 0
[ K ]=
[ 0 K max =5 ]
Conclusion :
Dans cet exercice K max et K min sont parallèles aux axes x et y dans notre
système de référence géographique espace 2 D ; dans ce cas, le tenseur de
conductivité hydraulique peut toujours être représenté par une matrice diagonale
; les termes de la diagonale étant formés directement par les conductivités
hydrauliques principales.
Exercice d’application 2 :
Soit K max =2.0; K min=0.5 . Calculons le vecteur du flux ou la vitesse
apparente hydraulique q⃗ vecteur engendré par le vecteur gradient :
⃗J = 0.7071
{
0.7071 }
Résultat :
grad H= [ K ] ⃗J Avec :
q⃗ =−[ K ] ⃗
K min 0 0.5 0
[ K ]=
[ 0 K max
=
0 2.0][ ]
q⃗ = 0.5 0 0.7071 0.7071 = 0.3535
[ ][ ]{ }{
0 2.0 0.7071 0.7071 1.4142 }
On pourra constater que les vecteurs (q⃗ , J⃗ ) ne sont pas parallèles c’est-à-
dire que :
det ( ⃗q , ⃗J ) ≠ 0
det ( ⃗q , ⃗J )= [ 0.7071
0.7071
0.3535
1.4142 ]
Le vecteur de densité de flux q n’est pas parallèle au gradient hydraulique
⃗J et par conséquent n’est pas perpendiculaire aux équipotentiels.
K1 0
[
[ K ] (u ;v )=
0 K2 ] ( u ;v )
cos α sin α
P= (−sin α cos α )
La matrice de passage inverse est :
−1
P = (cos α
sin α
−sin α
cos α )
Comme le tenseur de conductivité hydraulique est défini dans le repère de base
( u ; v ) alors cette matrice dans la base ( x , y ) va s’écrire :
K1 0
[ K ] ( x, y )=P−1
[ 0 K2 ]
( u ;v )
P
K 0
[ K ] ( x, y )= cos α −sin α 1 cos α sin α
( sin α cos α ) [ 0 K2 ]
(u ; v )
(−sin α cos α )
K 1 cos2 α + K 2 sin2 α K 1 cosαsinα−K 2 cosαsinα
[ K ] ( x, y )=
[
K 1 cosαsinα− K 2 cosαsinα K 1 cos2 α + K 2 sin2 α ]
(x,y)
q⃗ ( x, y )= [ K ]( x , y ) . ⃗J ( x, y )
système( x , y ).
q⃗ (u ;v )=[ K ] (u ;v ) . ⃗J (u ;v )
[
[ P ](x , y , z)→(u ,v , w)= p 21 p 22 p 23
p 33 p 33 p 33 ]
P est considéré comme une matrice orthogonale dont son inverse P−1 est égale à
2 2 0
[ ]
[ K ]= 2 0 2
0 2 2
3 2 2
[ ]
[ K ]= 2 2 0
2 0 4
Exercice d’application 5 :
Résolution :
1) Trouvons la matrice de passage de la base (X, Y, Z) à la base des vecteurs
principaux (x, y, z).
[
P= −cos 30 ° cos 120° sin 30° cos 120 ° sin 120 °
cos 30 ° sin120 ° −sin 30 °sin 120 ° cos 120 ° ]
Dans le repère géographique OXYZ la matrice représentant le tenseur de
perméabilité du milieu poreux équivalent au volume du milieu fracturé
contenant la fissure considérée s'écrit :
[ K ]( X ,Y ,Z )=P−1 [ K ](x , y , z ) P
sin 30 ° cos 30 ° 0 K1 0 0 sin 30 ° cos 30
[ ][ ][
[ K ]( X ,Y ,Z )= −cos 30° cos 120 ° sin 30 ° cos 120° sin 120° 0 K 2 0 −cos 30 ° cos 120 ° sin 30 ° cos
cos 30° sin 120 ° −sin 30 ° sin 120° cos 120 ° 0 0 K 3 cos 30 ° sin 120 ° −sin30 ° si
Exercice d’application 6 :
K 11− λ −K 12
det
[ −K 21 K 22− λ ]
Les valeurs propres sont :
λ 1=9 ; λ2=1
[ K ]= 9 0[0 1 ]
- les vecteurs propres nous permettent de calculer les orientations :
Pour trouver les vecteurs propres, on procède de cette façon :
[ 7.000−λ
3.464
3.464 = −6 3.464 V 1 x =0
3.000−λ ](
3.464 −6 V 1 y)( )
On a donc :
−6 V 1 x +3.46 V 1 y =0
{
3.46V 1 x −6 V 1 y =0
V 1 3.464 Pour
⃗
( 6 ) connaitre la direction de ce vecteur propre nous
V V1y 6 6
⃗
( ) (
V 1 1 x =⃗
V1y
V1
V 1x
=
3.464
=tan α 1 ⇒α 1=tan
−1
(
3.464)=30° )
Avec :
V '2 →120 ° ,α '2=−60 °
Exercice d’application 6 :
[ K ] = 6 2 λ 1=2 et λ 2=7
[2 3]
Les vecteurs sont :
V 1= −1 ; V 2= 2
( )
2 1()
[ K ] = −3 2
[ 4 3]
1. Déterminer l'équation générale de l'écoulement
∂2 ∆ ∂2∆ ∂2 ∆ ∂∆
k 11 2 +k 22 2 +k 12 +Q=S
∂x ∂y ∂x ∂ y ∂t
∂2 ∆ ∂2 ∆ ∂2∆ ∂∆
3 2
+ 4 2
+ 2 + Q=S
∂x ∂y ∂ x∂ y ∂t
7−3 7+ 3
λ 1= et λ 2=
2 2
Avec :
λ1=2=K min
{ λ2=5=K max
3−λ 1 2 λ1 x = 0
λ 1=2;
[ 1 ]( ) ( )
4−λ 1 λ 1 y 0
⇔ 1 2 λ1 x = 0
( )( ) ( )
1 2 λ1 y 0
V 1 x +2V 1 y =0 ( E1 ) V1y 1
{V 1 x +2V 1 y =0 ( E2 )
⇔V 1 x =−2V 1 y ⇒tan α = =
V 1 x −2
alors α =26.565°
3−λ2 2 λ2 x = 0
Pour λ 2=5 ; on a
[ 1 ]( ) ( )
4−λ2 λ2 y 0
−2 2 λ 2 x = 0
⇔ (1 −1 λ2 y )( ) ( )
0
α ' =45 °
a. Calculer β
Équation 1-41
Q
∆= w ( u xy )
4 π ḱ h
Équation 1-42
Ḱ= √ K 11 K 22−K 212
Équation 1-43
S
∗k 11 y 2 +k 22 x 2−2 k 12 xy
4 ḱ ht
u xy =
ḱ
Équation 1-44
K 11 K 12
Ḱ=
[ K 21 K 22 ]
I.3.1.1 Expression du rabattement
En utilisant l’approximation logarithmique (faible valeur de r ou forte valeur de
t), il vient que :
Équation 1-45
2,25 Ḱ ht
∆ o=
Q
4 π ḱ h
ln [ s
∗ḱ
k 11 y 2 +k 22 x 2−2 k 12 xy ]
On remarque d’après cette relation que le potentiel ne possède plus la symétrie
radiale dans un milieu anisotrope. L’expression du rabattement est analogue à
celle du cas isotrope en remplaçant la variable r2 (carré de la distance d’un point
d’observation) par R2 telle que :
Équation 1-46
2k 11 y 2 +k 22 x 2−2 k 12 xy
R=
ḱ
Équation 1-47
−εQ
∗x
2 πh
V X=
R2
−εQ
∗y
2 πh
V X=
R2
Avec ε =+1 pour un puits de pompage
Et ε =−1 pour un puit d’injection
VI.1.3 Expression de l’équipotentielle ∆ o
Soit ∆ ol’équipotentielle recherchée définissons KA
´ telle que :
Équation 1-48
2.25 ḱ ht −4 π ḱ h ∆ 0
k´A = ḱ
S
exp[ Q ]
Il vient :
Équation 1-49
k 11 y 2 + k 22 x 2−2 k 12 xy− k´A =∆ 0
Équation 1-50
2 k´A
OA= 1/ 2
[ (k 11 + k 22)−√(k 22 −k 11 )2−4 k 112 ]
Équation 1-51
2 k´A
OB= 1 /2
[( k 11 + k 22)+ √ (k 22 −k 11 )2−4 k 112 ]
Équation 1-52
−2 k 12
tan2 θ=
k 22 −k 11
Équation 1-53
k 11
x max =±
√ ḱ
kA
Équation 1-54
k 22
y max =±
√ ḱ
kA
VI.1.4 Exercice d’application
Considérons une perméabilité moyenne isotrope de 2.10−6 m/s
déterminé par un essai de puits unique. Supposons d'autre part que les
composantes du tenseur de perméabilité ont pour expression dans le
repère principal :
k = 4 0 2.10−6 m/s
[ ]
0 1
Soit encore :
k max
=4
k min
Données de l'exploitation
h=50 m
S=5.10−5
Q=120 m3 /h
ḱ =2.10−6 m/s
OA=62.4 km
OB=31.2 km
r =44.1 km
Tableau I
en km en km
0 31.2 62.4
30 41.3 56.3
45 49.4 49.4
60 56.3 41.3
90 62.4 31.2
k max=4.10−6 m/s
k min=2.10−6 m/s
OA=62.4 km
OB=31.2 km
r ( isotrope )=44.1 km
Équation 1-55
k y 2 +k (x +a)2−2 k 12 ( x+ a) y
∆=
Q
4 π ḱ h [
∗ln 11 2 22
k 11 y + k 22 (x−a)2−2 k 12 ( x−a) y ]
Où 2a est la distance entre les puits et Q le débit d’exploitation (égal au
débit d’injection)
Il vient que :
Équation 1-56
k 11 y 2 + k 22 x 2−2 k 12 xy +2 k 22 aαx−2 k 12 aαy +k 22 a2=∆ 0
Centre :
X 0=± aα
Et Y 0=0
K max
L’abscisse X0 est indépendante du rapport d’anisotropie K
min
−2 k 12
tan2 θ=
k 22 −k 11
Les axes sont parallèles aux directions de perméabilités principales K max et K min.
Équation 1-57
a 2 K 22 ( α 2−1 )
√
Demi-axes : O ' A= 1/ 2
2 1
[ (k 11 + k 22)− √ (k 22 −k 11 ) −4 k 12 ]
a 2 K 22 ( α 2−1 )
√
O ' B= 1/ 2
2 1
[( k 11 +k 22 )+ √ (k 22−k 11 ) −4 k 12 ]
Équation 1-58
k 22
y= x
k 12
Équation 1-59
E−1
X m=a entre les puits
E+1
E+1 '
X m=a à l exterieurdes puits
E−1
K max
rapport d’anisotropie K , ce rapport inclut notamment le cas isotrope.
min
Ordonnée maximale :
Équation 1-60
k 22
∗2 aE
ḱ
Y max =
E2−1
Abscisse maximale :
Équation 1-61
K 11 K 22
[ 2
E +1
X max=a 2 +
E −1
Ḱ
2
√
E −1
∗2 E
]
Le rectangle circonscrit aux ellipses ± ∆ o (périmètre d’influence) a pour
dimension :
Équation 1-62
K 11 K 22
L=2 X max=D 2 [
E +1
E −1
+
2
√
Ḱ
2
E −1
∗2 E
]
Équation 1-63
D∗k 22
∗2 aE
ḱ
l=2 Y max =
E 2−1
Données :
Q = 120 m3/h
H = 50 m
θ Est l’angle formé par la direction de perméabilité Kmax et l’axe des puits
Tableau II
θ xo OA OB L l
a a a a a
0 5.37 5.37 2.64 21.28 5.27
30 5.37 6.98 3.49 23.31 9.23
45 5.37 8.34 4.17 23.92 13.18
60 5.37 9.51 4.75 23.31 17.14
90 5.37 10.55 5.27 21.28 21.10
xo
=5.37
a
r
=5.27
a
L
=21.28
a
l
=10.55
a
On remarque sur cet exemple que pour une même valeur de la perméabilité
équivalente isotrope K la dimension l du rectangle est doublée selon que l’on
suppose l’axe du doublet parallèle à l’une ou l’autre des directions principales de
perméabilité.
La dimension L selon ox est par contre moins affectée ce qui est une
conséquence de l’effet d’interférence entre les puits, maximal sur l’axe de ceux-
ci.
L'étude de l'écoulement des fluides (eaux, huile et gaz) en milieux poreux fait appel, non
seulement, aux notions de base de la mécanique des fluides, mais également à celles de la
thermodynamique par l'intermédiaire des équations d'état et de celles des transformations
particulières. La viscosité dynamique du fluide étant très faible par rapport à celle des liquides, il est
souvent possible de négliger les évolutions de la vitesse au voisinage des parois matérielles.
Beaucoup de problèmes peuvent alors être traités, en première approximation, en
monodimensionnel. C'est ce qui a été fait dans notre devoir où on a pu voir l'importance de la
vitesse apparente et la vitesse réelle comme limite entre deux types d’écoulements.