M .A Fif M .A Fif

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INTRODUCTION À LA MICROÉCONOMIE I
Attention!!!, ces diapositives ne peuvent, en aucun cas, substituer le cours
.A
Bibliographie non-exhaustive
Murat YILDIZOGLU : Introduction à la microéconomie CC .
Varian, H. R. (1999) : Introduction à la microéconomie. De Boeck.
Mankiw, G. N. (1998) : Principes de l’économie. Économica.
Samuelson, P. Nordhaus, W. (1995) : Microéconomie. Les éditions d’organisation.
M.AFIF (FSJESR)
M Mourad AFIF
MSE - CH.1 - INTRODUCTION GÉNÉRALE 2 novembre 2023 1 / 24
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1 INTRODUCTION
2 THÉORIE MICROÉCONOMIQUE
.A
3 AGENTS ÉCONOMIQUES
4 COMPOSANTES des THÉORIES MICROÉCONOMIQUES
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5 HYPOTHÈSES FONDAMENTALES
M.AFIF (FSJESR) MSE - CH.1 - INTRODUCTION GÉNÉRALE 2 novembre 2023 2 / 24
INTRODUCTION
Économie
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Définition 1 (Économie)
L’économie est une discipline des sciences sociales qui ≪ étudie comment des
ressources rares sont employées pour la satisfaction des besoins des Hommes
viviant en Société. Elle s’intéresse d’une part aux opérations essentielles que sont
la production, la distribution et la consommation des biens, d’autre part, aux
institutions et aux activités ayant pour objet de faciliter ces opérations ≫(E.
.A
Malinvaud (Leçons de théorie microéconomique, Dunod, 1968)).
Le cours d’économie que vous aurez cette année se distingue du cours de
l’économie que vous avez probablement eu au lycée principalement par la
démarche :
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On passe de l’économie descriptive à l’utilisation des outils analytiques
nécessaires pour expliquer certains phénomènes économiques :
Expliquer les déterminants des comportements des agents économiques
Expliquer les relations entre les variables économiques
L’explication est faite à l’aide d’analyses théoriques et empiriques
INTRODUCTION
Scientificité de l’économie
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L’économie est une Science puisqu’elle emprunte à la science sa démarche :
Observer des phénomènes économiques ;
Poser des interrogations ;
.A
Concevoir des modèles exprimant les liens entre les variables expliquées et
explicatives ;
Traiter et évaluer la pertinence des variables afin de concevoir le modèle
adéquat ;
Vérifier la pertinence du modèle à l’aide de données réelles ou expérimentales ;
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Déterminer les hypothèses d’application des résultats trouvés.
INTRODUCTION
Critère de réfutabilité
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Selon Karl Popper une discipline est qualifiée de scientifique si elle satisfait le
critère de réfutabilité.
Une proposition est réfutable si on en peut démontrer la fausseté, ainsi :
Un énoncé réfutable (i.e scientifique) est considéré comme vrai s’il ne fait
.A
l’objet en pratique d’aucune réfutation. Exemple ”la terre tourne autour du
soleil” est réfutable puisque on peut le réfuter par la théorie et l’expérience ;
Au contraire, un énoncé réfutable (i.e scientifique) est considéré comme faux
si on peut démontrer qu’il n’est pas vrai et doit être abandonné. Exemple ” la
terre tourne autour de la lune” est réfutable mais faux.
M.AFIF (FSJESR)
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Donc, d’après K.Popper les théories ne sont pas toujours vraies. Elles sont vraies
tant qu’on n’a pas trouvé un contre-exemple qui les infirme. Il n’y a pas de vérité
scientifique absolue et nos connaissances sont toujours relatives.
MSE - CH.1 - INTRODUCTION GÉNÉRALE
INTRODUCTION
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Critique du critère de K.Popper
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Selon Paul Feyerabend, ce critère permet toujours de justifier le caractère
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scientifique de l’économie. Cependant, l’utilisation de ce critère pour valider une
théorie est remise en cause. Il suffit de citer un exemple selon lequel la science a
progressé en utilisant une théorie réfutée pour abandonner le critère poppérien.
Exemple : la théorie copernicienne est fausse selon les anciennes théories et donc
doit être abandonnée selon le critère de Popper ; pourtant défendue par Galillé !
.A
Explications
Selon les anciennes théories si la terre tournait effectivement autour d’elle même, une pierre
lâchée du haut d’une tour atterrirait nécessairement à une distance du pied de cette dernière. En
fait, durant la chute de la pierre, la tour ne cesserait de s’éloigner emportée par le mouvement de
la terre. Or l’expérience montre qu’une pierre lâchée du haut d’une tour tombe au pied du
bâtiment. Cette expérience est suffisante pour fausser à tord la théorie copernicienne.
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Selon P. Fayerbend, le résultat de l’expérience dépend de son protocole
(hypothèses) de réalisation. La critique de Fayerbend s’adresse plutôt à
l’utilisation du critère de Popper pour valider une théorie. Cependant il permet
toujours de justifier le caractère scientifique de l’économie.
INTRODUCTION
Sc. positive versus Sc. normative
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L’analyse économique se fait selon deux approches :
De ”ce qui est”
L’économie est une science positive puisqu’elle s’intéresse à l’analyse par
.A
description des comportements des divers agents (”ce qui est” ) dans le but
d’expliquer et de prévoir.
Versus. ”ce qui devrait être”
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Elle est également une science normative puisqu’elle s’interroge sur la meilleure
façon d’organiser la production, la distribution et la consommation (”ce qui
devrait être”) selon des critères d’efficacité ou d’équité.
INTRODUCTION
Démarche et pré-réquis
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En science économique moderne, on adopte en grande partie la démarche
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hypothético-déductive : c’est à dire qu’on cherche à avoir des résultats en partant
des hypothèses particulières constituant le domaine de validité de ces résultats.
Remarque : Il n’existe pas de résultat absolu (exemple : la loi de la demande).
Cette démarche est complétée par une validation empirique des résultats
.A
théoriques qui nécessite la mobilisation des outils statistiques et économétriques.
L’analyse économiques se fait à l’aide d’une modélisation mathématique basée sur
des hypothèses simplificatrices délimitant la validité des résultats.
Les mathématiques deviennent un outil d’analyses économiques privilégié. Il
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permet de réduire la subjectivité des analyses et apporter plus de rigueur et de
logique au raisonnement économique.
En utilisant des équations, cet outil est utilisé pour monter des modèles
permettant de simplifier la complexité de la réalité économique.
THÉORIE MICROÉCONOMIQUE
Microéconomie
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Définition 2 (Microéconomie)
La théorie microéconomique a pour objet d’étudier le comportement économique
individuel des agents économiques et les conditions de leur interaction (la
détermination simultanée des prix et des quantités produites, échangées et
consommées). La microéconomie prend pour point de départ l’analyse économique
à l’échelle d’un individu (consommateur ou producteur) représentatif. Les
.A
décisions individuelles sont ensuite agrégées pour passer aux grandeurs globales.
On dit théorie microéconomique car elle respecte l’individualité de chaque bien et
de chaque agent.
Remarque
M.AFIF (FSJESR)
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L’analyse microéconomique est qualifiée d’analyse partielle lorsqu’elle néglige les
effets sur les marchés annexes (raisonnement ceteris paribus i.e. ≪toute chose
égale par ailleurs ≫) , et est dite d’équilibre général quand elle prend en compte
l’ensemble des interactions sur tous les marchés.
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Microéconomie versus Macroéconomie
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Au contraire, la théorie macroéconomique traite les phénomènes agrégés, qui ne
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sont observables qu’au niveau d’une économie nationale.
(Exemple : un individu peut être au chômage mais le niveau du chômage dans
l’économie ne peut être défini au niveau de l’individu).
Définition 3 (Macroéconomie)
.A
La macroéconomie insiste sur les interactions dans l’ensemble du système économique.
Elle s’intéresse principalement aux grands agrégats tels que la masse monétaire, le
produit intérieur brut (PIB), l’indice des prix à la consommation (IPC), la balance
commerciale, le taux de chômage . . .
L’économie, comme toutes les sciences sociales, opposent presque toujours des
conceptions à caractère global et des conceptions individualistes.
l’aide de 2 exemples :
M.AFIF (FSJESR)
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Microéconomie et macroéconomie, bien qu’opposées, sont souvent complémentaires.
Cependant, l’analyse microéconomique est plus fine puisqu’elle prend en considération les
différences de comportement ; ignorés par l’analyse macroéconomique. Illustration à
Exemple 1
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Comment évolue l’offre de travail suite à une augmentation du salaire ?
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Année S.min/h O.L G1 (Mh) O. L G2 (Mh) O.L agrégée (Mh)
2005 8 dh 3.5 3.5 7
2006 9 dh 3.4 3.7 7.1
2007 10 dh 3.3 3.9 7.2
2008(prév.) 11 dh - - 7.3 ?
.A
Table – Effets microéconomique et macroéconomique d’une hausse du SMIG
Année S.min/h O.L G1 (Mh) O. L G2 (Mh) O.L agrégée (Mh)
2005 8 dh 3.5 3.5 7
2006 9 dh 3.4 3.7 7.1
2007
2008(prév.)
2005
10 dh
11 dh
8 dh
M 3.3
3.2
MSE - G1
CH.1 -(Mh)
3.5
3.9
3.7
Table – Effets microéconomique et macroéconomique d’une hausse du SMIG
Année
M.AFIF (FSJESR)S.min/h O.L O.GL
INTRODUCTION G2 (Mh)
ÉNÉRALE
3.5
O.L
7.2
?
agrégée
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7
2023 (Mh) 11 / 24
Or, selon un arbitrage travail-loisir, l’analyse microéconomique identifie 2 types de
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réactions des salariés :
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G2 profite de l’augmentation du salaire pour travailler davantage afin
d’augmenter fortement leur revenu (effet de substitution).
G1 en profite pour diminuer le temps de travail sans diminuer le revenu (effet
revenu).
Ces 2 groupes de salariés peuvent ainsi être identifiés au niveau microéconomique,
.A
sans l’être à niveau macroéconomique.
L’utilité de l’analyse microéconomique paraı̂t automatiquement lors de la prévision
puisqu’elle permet d’affirmer qu’au-delà d’un seuil, l’effet revenu emporte sur
l’effet substitution.
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Recommandation : SMIG pour G2 inchangé et baisse du SMIG pour G1.
Cependant, l’analyse microéconomique exige plus de variables explicatives ; ce qui
peut poser parfois des problèmes de résolution des modèles.
Exemple 2 :
F
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Supposons qu’une analyse microéconomique montre qu’une baisse des
salaires à l’intérieur d’une entreprise fait augmenter les profits de celle-ci.
Cette analyse est-elle généralisable au niveau macroéconomique ?
Réponse :
.A
Pas nécessairement, la masse salariale versée par une entreprise représente la
demande qui s’adresse aux autres entreprises. Une baisse généralisée des salaires,
en faisant diminuer la demande globale, peut faire diminuer les profits des
entreprises.
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Donc, ce qui est vrai au niveau individuel (microéconomique) ne l’est plus au
niveau global (macroéconomique).
M.AFIF (FSJESR) MSE - CH.1 - INTRODUCTION GÉNÉRALE
AGENTS ÉCONOMIQUES
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1 - Consommateur
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Les agents économiques se distinguent par leurs objectifs que par les contraintes
dont ils font face. Sont : le consommateur, le producteur et l’administration.
Le consommateur est un agent qui effectue des choix de consommation entre des
quantités de différents biens et services et peut mettre à disposition des
entreprises certaines ressources dont il dispose (force de travail, épargne...).
.A
Il se distingue du producteur par son objectif qui est la satisfaction individuelle en
matière de bien et service. Cette satisfaction est considérée comme étant l’utilité
retirée de la consommation d’un ensemble de biens (panier).
Mais, le consommateur à des contraintes :
contraintes physiques et biologiques : il ne peut éliminer l’eau et la nourriture
M.AFIF (FSJESR)
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de ses décisions de consommation et ne peut pas travailler sans limite.
contrainte budgétaire (ensemble budgétaire) : résulte du fait que le
consommateur dispose d’une richesse limitée pour faire l’acquisition de biens.
2 - Producteur
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Le comportement du producteur est analysé en tant qu’il utilise une certaine
quantité de ressources, appelé facteur de production (input), dans le but de
produire un bien, appelé production (output), qui sera échangé sur le marché.
Le producteur a principalement une contrainte technologique, c-à-d :
Le producteur n’est pas en mesure de fixer le prix des inputs requis au
.A
processus de production (prix du marché si CPP).
Contrainte technologique : un output ne peut être produit à partir de
n’importe quel input (pour produire du fromage on a besoin du lait).
Pour atteindre le même objectif, l’entreprise peut soit :
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maximiser son profit sous la contrainte technologique, soit
minimiser ses coûts de production tout en atteignant un niveau prédéterminé
de production.
2 - Producteur (suite)
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Remarques
La firme peut avoir d’autres objectifs comme l’évolution des parts de marché
ou la croissance du chiffre d’affaires.
Les décisions en matière de prix ou de niveau de production sont affectées par
la structure du marché, il est price taker si CPP et price maker si la structure
.A
est monopolistique non régulée (quantité est faible et prix élevé), d’où le
besoin de l’intervention de l’Etat dans la deuxième structure.
Résumé
Le consommateur doit alors choisir la quantité de chaque bien qui maximise
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son utilité sous la contrainte budgétaire ;
Compte tenu de la contrainte technologique, le producteur détermine la
quantité d’inputs nécessaire pour atteindre le niveau de production requis.
3 - Etat
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Outre que son rôle de producteur ou consommateur de certains bien ou services,
l’Etat intervient aussi pour influencer le comportement des acteurs lorsque le
marché peut être jugé défaillant quant à l’allocation des ressources.
.A
Trois défaillances de marché sont généralement identifiées en microéconomie :
1 la fourniture de biens publics,
2 les externalités, et
le monopole naturel.
M
3
COMPOSANTES des THÉORIES MICROÉCONOMIQUES
1 - Biens et services
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Les biens et services : ce sont des objets centraux de l’activité économique (la
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production et l’échange) se distinguent par 3 caractéristiques :
1 Nature du B ou S : la façon par laquelle ils satisfont les besoins
2 Lieu où ils sont disponibles (la propriété de qui) ;
3 Date à laquelle ils sont disponibles.
Ces différences font que ces biens ne peuvent être des substituts parfaits.
.A
Définition 4 (Bien économique)
est un bien rare apte a satisfaire un besoin ;
i) fait l’objet d’une transaction (biens libres et gratuits sont exclus ex : air) ;
ii) est produit en série (oeuvres d’art sont exclus car sont naturellement rares).
On distingue entre bien de consommation et bien de production, durable et non
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durable, substitut et complémentaire . . .
Notations :
Le bien ℓ, détenu par l’agent i, à la date t et en quantité x est noté : xℓti .
Le caractère temporel est négligé dans ce cours, d’où la notation est : xℓi
2 - Prix
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Dans le système de troc, les biens s’échangent contre des biens.
Dans un système de marché, les biens s’échangent contre un prix monétaire.
En général, le même bien s’échange contre un même prix si le système de
marché fonctionne efficacement.
.A
Notation : le prix, pℓ , peut être exprimé de deux manières.
Par le choix d’un bien comme numéraire (ex l’or) ; tous les prix sont alors
exprimés en termes de ce bien. Le prix de l’or est naturellement égal à 1. Le
bien numéraire doit être divisible, n’est pas encombrants et qui ne se
détériore pas facilement.
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Par l’utilisation d’une unité de compte abstraite c-à-d qui n’est pas la
quantité d’un bien physique (, U, $, £, etc).
M.AFIF (FSJESR) MSE - CH.1 - INTRODUCTION GÉNÉRALE
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3 - Marchés
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Généralement, le marché désigne le lieu de vente et achat des marchandises
(marché de poisson, des livres, de blé . . .). En économie le marché indique une
situation d’échange d’une marchandise quelque soient le lieu et la date. De ce fait,
pour chaque marchandise un marché doit exister et tout bien ou service échangé
hors marché n’est pas une marchandise et ne fait pas l’objet de la microéconomie.
.A
Exemple : le mari qui fait chauffeur pour sa femme fournit un service gratuit n’est
pas pris en compte du point de vue microéconomique.
L’échange a lieu lorsque la quantité offerte égalise la quantité demandée
(l’équilibre) ;
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Sinon certains mécanismes (marchandage, enchères) peuvent se mettre en
action pour remettre à l’égalité l’offre et la demande ;
L’équilibre peut ne pas exister et donc l’échange ne peut avoir lieu c’est le cas
où le vendeur exige un prix de réserve et à ce prix personne ne veut acheter.
HYPOTHÈSES FONDAMENTALES
1 - Rationalité de l’agent
Hypothèse (Rationalité)
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L’agent économique est rationnel c-à-d choisit les actions qui lui permettent
d’atteindre le mieux possible l’objectif qu’il poursuit. Exemples :
Un consommateur cherche à satisfaire au maximum ses goûts, compte tenu
de son revenu.
Une entreprise cherchera à organiser sa production pour maximiser son profit,
.A
compte tenu de la demande qui s’adresse à elle et des prix.
Remarques
La rationalité n’est pas par rapport à l’objectif mais par rapport à l’action qui
permet d’atteindre cet objectif. La rationalité n’est pas dans la consommation
des cigarettes mais plutôt dans le comment les consommer.
M.AFIF (FSJESR)
M
Pour être jugé comme rationnel, le comportement du consommateur est
soumis à plusieurs axiomes : réflexivité, transitivité, complétude . Ces axiome
permettent de representer les préfrences du consommateur par une fonction
d’utilité.
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2 - Individualisme de l’agent
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Hypothèse (Individualisme)
L’agent économique choisit ce qui est meilleur pour lui.
.A
Cette individualise revient donc à prendre en compte uniquement les propres
intérêts de l’agent.
Pour les économistes libéraux, à commencer par Adam Smith(1776), en œuvrant
pour leur intérêt propre (égoı̈sme), l’Homme peut contribuer au bien être collectif,
et ce grâce à la ≪ main invisible ≫.
M.AFIF (FSJESR)
M MSE - CH.1 - INTRODUCTION GÉNÉRALE 2 novembre 2023 22 / 24

3 - L’échange marchand
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Hypothèse (L’échange marchand)
L’analyse microéconomique n’envisage la réalisation des objectifs qu’au travers de
l’échange marchand. Ne sont pas considérés les objectifs atteints par la contrainte,
les pratiques illégales (vol, esclavagisme,. . .) ou même ceux atteints dans le cadre
non marchant (solidarité familiale,. . .)
.A
D’après les sciences humaines, le marché n’est qu’une construction tardive, qui
s’est progressivement imposée sous l’impulsion de l’Etat et par la destruction des
liens sociaux traditionnels (l’existence des Sociétés ≪ primitives ≫caractérisées par
la prédominance d’un système d’échanges non marchands).
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L’extension actuelle de la sphère marchande répondrait à une demande plus
individualisée et concernerait des services auparavant gratuits (garde d’enfants,
ménage, soins aux personnes âgées, aimabilité, sourire !). Mais, en l’absence
d’élaboration de nouvelles règles, cette extension pourrait fragiliser les relations
familiales.
PLAN du COURS
Partie I : Consommation de biens
F
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CH.1 Préférences et utilité du consommateur
Représentation des contraintes budgétaires
Représentation des préférences du consommateur
Fonction d’utilité
CH.2 Demande
Choix optimal de consommation et fonctions de demande
.A
Analyse de la demande
Effet de revenu et effet de substitution
Partie II : Production de biens
Ch. 2 Production de la firme
M.AFIF (FSJESR)
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Ch. 3 Firme concurrentielle et combinaison optimale des facteurs
Ch. 4 Fonctions de coûts
Ch. 5 Offre de la firme concurrentielle

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