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II.

Atelier sol de surface

Dans l'atelier sol de Surface, nous avons trois catégories d'essais tels que; les essais d'identifications, les
essaies de compactage et les essais de portance.

Nous effectuerons les essais d'identifications dont nous pouvons citer :

1. La teneur en eau.
2. Analyse granulométrique.
3. Équivalant de sable.
4. Densité apparente.
5. L'essaie los Angeles.

A. La teneur en eau

La teneur en eau esg un essaie d'identification qui sert à déterminer la quantité d'eau matériau, en
pourcentage.

Dans nos essais il y a intervention de la teneur en eau, car l'eau nous aide à bien travailler. Et peut aussi
devenir dérangeant quand il y en a de trop. D'où, il faut calculer la teneur en eau du matériau pour
permettre un bon résultat.

Dans la recherche des matériaux pour les essais, il existe deux modes de prélèvement. Le prélèvement
qui se fait en profondeur. Il faut creuser des puits d'environ 2m pour trouver des bons matériaux. Ces
matériaux brutes sont humides. Cette humidité que les matériaux supporte est la teneur en eau. C'est
avec cette teneur en eau qu'il faudra compacter le matériau. La teneur en eau est variable, c'est à dire
qu'elle peut augmenter au diminuer. Quand il y a en a trop dans le matériau, il n'y aura pas un bon
compatage, de même aue s'il y en a moins. Voilà pourquoi il faut une teneur en eau précise pour le
compatage avec d'autres matériaux.

Notre travail sera de trouver cette teneur en eau naturel, qui est la teneur en eau optimale, de ce
matériau qu'on voudrait utiliser. Sans oublier qu'on ne doit pas dépasser positivement ou négativement
cette teneur en eau sinon l'utilisation du matériau sera boiteuse.

Pour faire l'essaie, nous avons eu besoin de quelques matériels tels que :De l'étuve, qui sert à secher les
matériaux, d'une balance pour peser le matériau, d'un bocal ou tare dans quoi nous mettons le matériau
afin d'evaluer les différents poids sur la balance.

Mode opératoire :

 prendre le bocal (tare) et le peser à vide sur la balance, et nous obtenons le poids de la tare.
 prendre le matériau humide et le mettre dans la tare, ensuite le peser. Nous obtenons le poid de
la tare plus du matériau humide qui est poid total humide.
 faire sécher le matériau à l'aide de l'étuve ou de l'alcool à brûler qui donne la flamme capable de
sécher le matériau. Dans des conditions extrêmes, il est autorisé d'utiliser la braise pour
effectuer le séchage du matériau.
 peser le matériau sec dans la tare pour avoir le poid total sec.
 trouver le poid de l'eau par la formule : poid total humide - poid total sec.
 trouver le poid du matériau sec par la formule : poid total sec - poid de la tare
 trouver la teneur en eau par la formule : poid d'eau × 100% divisé par poid matériau sec. À 10^-
1 près.

Avec cette teneur en eau trouvée, on peut effectuer les différents travaux voulus avec ce matériau.

B. Analyse granulométrique

Tout les matériaux du laboratoire est constitué des grains qui se différent par rapport aux diamètres. Il y
en a des petits, des moyens et des grands dans un matériau. L'analyse granulométrique permet la
vérification des grains grains que constitue le matériau.

Par définition, l'analyse granulométrique est un essaie d'identification qui consiste à déterminer par
tamisage, les différents diamètres des grains d'un matériau.

Pour effectuer l'essaie, nous avons besoin du poid du matériau. Le poid du matériau est trouvé par la
formule : d×200 < D×500. C'est à dire, (d×200 + D×500)/2. d est le petit diamètre et D est le grand
diamètre qui servent aussi à trouver le poid du matériau. Il existe différents types de matériau selon leur
granulométrie, classée selon leur d et D. Ex: un matériau D8 veut dire que d= 2mm et D= 8mm. Pour
trouver le poid du matériau, on fait : (2×200 + 8×500)/2 = 2200 g qui est le poid pour l'essai.

Il existe différents problèmes qui poussent à passer au laboratoire pour effectuer l'analyse
granulométrique. Lorsqu'on transporte les matériaux, ils subissent au cours du parcours, des chocs qui
font en sorte que certains grains sont perdus en chemin, d'autres matériaux etant des gros grains ont
tendance à s'enfoncer et la poussière reste au dessus puis s'envole avec l'air. Tout cela provoque un
changement granulométrique par rapport à la granulométrie reçue à l'usine ou la carrière. Raison pour
laquelle le matériau est transporté au laboratoire. Il faudra prendre un échantillon pour le faire passer à
l'essai. Nous avons la méthode d'échantillonnage et la méthode de cartage.

La méthode d'échantillonnage consite, à l'aide d'un échantillon, à représenter tout les grains dans la
granulométrie. Premièrement il faut mettre l'échantillon dans l'appareil et lancer le processus.
L'echantilloneur divise le matériau en deux parties. On retire une partie qu'il faudra peser. Au cas où ce
poid ne suffit pas, on prend la partie restante et on reprend l'opération.
La méthode de cartage consiste à divisere le matériau en 4 parties puis choisir les parties diagonales. Si
le poid ne suffit pas, on reprend l'opération avec les deux parties restantes.

Après avoir obtenu le poid voulu, nous passons au lavage de l'échantillon.

Dans la salle de lavage où nous nous sommes rendus, il y a un robinet d'eau dont le lavage se fait avec
un tamis; on utilise le tamis de 80 micron qui est le dernier de la serie des tamis du laboratoire. Prendre
la matériau pesé et le placer dans le tamis; ouvrir le robinet pour passer au lavage du matériau jusqu'à
c'que l'eau qui se trouve qui coule soit claire, alors qu'au par avant était sale. Cette saleté est dû par la
présence des éléments fins dans le matériau ( poussier et autres... ). Après le lavage, il faut étuver
encore pour le rendre sec et passer à l'étape du tamisage du matériau.

Le tamisage se fait par une serie de tamis dont les mailles se différents par leurs diamètres. La différence
entre les tamis les tamis et les passoires est au niveau des mailles. Les tamis ont des mailles carrés,
tandis que les passoires ont des mailles rondes. Lorsqu'on travail avec des passoires, il faudra multiplier
par un coefficient pour avoir des résultats justes.

Mode opératoire :

 Classer les tamis en ordre décroissant selon la taille des mailles et l'essai peut se faire
manuellement ou à l'aide d'un vibro tamis.
 verser le matériau sur le tamis, cela implique que dans les différents tamis, nous auons des refus
et des passants car les grains ont des diamètres différents. Donc ils passeront ou resterons par
rapport zuw dimensions des mailles.
 peser les refus de chaque tamis en gramme
 calculer les refus en pourcentage par la formule : (refus cumulés (g) × 100)/ poid sec avant
lavage.
 calculer les tamisats (passants) par la formule : tamisat = 100% - refus cumulés en %
 tracer la courbe granulométrique
 Grâce à la courbe granulométrique nous trouvons la classe du matériau.

C. Densité apparente

La densité apparente est un essaie d'identification qui sert à déterminer la transparence d'un
échantillon.

Nous avons utilisé :

 un matériau sablé ( du sable )


 une moule dont le volume est de 947 cmcube et le poid prélevé dans la balance est de 4896 g.
Nous avons mis le matériau dans la moule, en le déposant simplement sans compacter pour avoir une
densité exacte. Mais il existe d'autres densité qu'on trouve en compactant les grains, mais dans notre
cas, on dépose simplement. Nous avons rempli la moule du matériau en tenant compte d'enlever
soigneusement tout les surplus. Nous avons prélevé le poid du matériau et de la moule qui est de 6343
g, qui est le poid brute. Le poid du matériau est trouvé en soustrayant 6343g - 4896 g qui donne un poid
de 1447 g du matériau ou le poid net.

La densité est trouvé par la formule : poid net/ Volume. Qui a donné une densité de 1.53 g/cmcube

D. Equivalent de sable.

L'essai de l'équivalent de sable nous aide a déterminer le degré de pollution d'un échantillon du
matériau.

Appareillage :

 deux éprouvettes à deux repères


 un tube laveur
 un tamis numéro 4
 un trepied
 un entonnoir
 une mesurette
 une latte de 60 cm
 un bac
 5 litre d'eau distillée associé à une solution concentrée de 125 ml pour en faire une solution
lavante

Mode opératoire :

 verser l'eau jusqu'au premier repère


 tamiser le sable puis le verser dans l'éprouvette une pendant 2 min et verser aussi la même
quantité de sable dans l'éprouvette deux, à l'aide de l'entonnoir.
 patienter pendant 10 min et le ramener à l'agitateur électrique. Si les machines sont foutus
comme d'habitude , on peut le faire à la main en effectuant 90 cycles.
 ramener l'eau jusqu'au deuxième répère en ajoutant de l'eau tout en agitant pour faire les
différents lectures après 20 min.
 À l'aide de la latte graduée, on effectue la première lecture H1 à vue qui est l'ensemble des
matériaux dans l'éprouvette. H2 à vue qui est la deuxième lecture, c'est la partie où il y a des
grains solide et on prélève pas l'autre partie des grains qui remontent. Pour la 3 ème lecture,
introduire le piston sans forcer jusqu'à rencontrer la résistance, puis mesurer la partie où le
piston a trouvé la résistance. Cette mesure est le H2 à piston.
Pour trouver l'équivalent de sable à vue nous avons utilisé la formule : (H2 à vu × 100)/H1

Pour trouver l'équivalent de sable à piston, nous avons utilisé la formule : (H2 à piston × 100)/H1

Nous avons considéré l'équivalent de sable à piston à l'équivalent de sable à vu car il est plus précis.

NB: l'équivalent de sable pour la fabrication d'un beton est comprise entre 80 et 90%.

E. Essai los Angeles

L'essai los Angeles est un essai d'identification qui sert à déterminer l'usure d'une roche dans la machine
los Angeles.

Il existe neuf classes dans l'essai los Angeles dont la classr B qui nous intéresse.

Pour effectuer l'essaie de la classe B, nous avons besoin de 3 tamis :

 Tamis de 20mm
 Tamis de 12.5 mm
 Tamis de 10mm.

Avec les 3 tamis, nous préparons le matériau. C'est à dire, placer le matériau dans le premier tamis avec
quoi nous aurons des passants qui donneront aussi des refus sur le tamis de 12.5 mm. Nous avons
retenus 2500 g de matériau. Également pour le tamis de 10mm, et nous obtenons au total 5000 g de
matériau qui est nécessaire pour la classe B.

Nous introduisons les 5000 g de matériau dans la machine los Angeles, accompagnés de 11 boulet en
acier par rapport à la classe B. Faire ensuite tourner la machine pendant 15 min équivalent à 500 tours.
Il y a fragmentation du matériau dans la machine. Si la roche n'est pas assez dure , la roche sera trop
écrasée. Si elle est trop dure, elle resitera.

À la fin du processus, on récolte le rendement donné par la machine, la tamiser puis le peser. Ceci a
donné un poid de 3800 g pesé à la balance. Pour trouver le pourcentage du refus, nous avons utilisé la
formule suivante :

(5000g - poid tamisé et pesé après processus) ×100% /5000g. Ceci nous donne donc 24%.

La fourchette d'une bonne roche va de 17 à 35%. D'où notre roche est bonne.

À noter qu'au delà de 35%, la roche n'est pas assez dure pour les travaux de construction à cause d'un
risque de cassure des grains. En dessous de 17%, la roche est trop dure et n'est pas bonne non plus pour
les réalisations des ouvragés, car elle peut causer beaucoup des dommages.

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