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une certification : le 1er mai 2006, l’activité de certification des acteurs et des
ouvrages de construction initiée au sein du Centre scientifique et technique du
bâtiment (CSTB) est transférée à une filiale, Certivea qui conçoit, développe et
réalise des prestations de certification d’acteurs et d’ouvrage de construction ;
des routes HQE : en France, avec l'assistance du CSTB et d'autres acteurs,
le conseil général du Nord a mis en place en 2005-2006 un groupe de travail sur ce
thème ;
des installations sportives HQE : les Jeux olympiques souhaitent minimiser leur
impact environnemental, notamment par des approches de ce type. En France, la
HQE diffuse peu à peu dans ce milieu 11.
Après test sur 9 pilotes, et alors que la HQE (haute qualité environnementale) se
développe dans plusieurs domaines du sport ;et une certification HQE peut depuis
mi-2012 même être attribuée à des piscines et centres aquatiques via le label NF
Équipements Sportifs –Démarche HQE™12 ;
une quinzième cible HQE : un début de réflexion existe depuis 2004 avec notamment
la direction Environnement du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais sur le thème
d'une quinzième cible HQE visant une meilleure intégration de la biodiversité. Cette
cible intégrerait aussi et plus largement l'idée de « remboursement de la dette
écologique » (du bâti et de ses habitants ou usagers) ;
la pollution lumineuse : l'Ademe a mis en place fin 2005 une formation sur la maîtrise
de la demande en électricité, concernant l'éclairage et intégrant les aspects dits
de pollution lumineuse, alors que l'Association française des éclairagistes (AFE)
publiait son premier guide sur les « nuisances lumineuses » ; autant d'éléments qui
pourront aider à une meilleure prise en compte de ces facteurs, en particulier pour
l'éclairage extérieur qui prend une importance croissante. Le Grenelle de
l'environnement a retenu ce thème comme important, et la Loi Grenelle II consacre
un article aux nuisances lumineuses.
Pistes d'amélioration et de réflexion[modifier | modifier le code]
Choix du lieu d'implantation[modifier | modifier le code]
Ce choix échappe généralement à l'architecte, voire au prescripteur. On peut regretter que
certains sites à vocation HQE soient éloignés des réseaux de transport en commun, construits en
zone inondable ou qu'ils contribuent à fragmenter les écosystèmes. Comment encourager le
maître d'ouvrage à localiser de manière écologiquement cohérente le bâti et les infrastructures le
desservant, en tenant compte du contexte écologique, paysager, urbain, socioéconomique, et de
manière à minimiser les flux, les distances de déplacement (et la consommation d’énergie et les
sources de pollutions et nuisances y afférentes ?… Encourager l'intégration très en amont de la
HQE à l'échelle des Pays, des Agglomérations, par ex dans le cadre d’un Agenda 21,
d’un SCOT (Schéma de COhérence Territoriale en France) est une des pistes développées mi
2007 par le Grenelle de l'environnement (Atelier 1).
Intégration du vivant (faune et flore)[modifier | modifier le code]
Il est approché pour des raisons esthétiques, mais il est nécessaire pour des raisons éthiques et
fonctionnelles (voir quinzième cible HQE). Il est trop souvent limité au végétal. Les équilibres
écologiques nécessitent la présence d'une faune minimale. Les pollinisateurs, les insectivores
méritent une attention particulière. l'éclairage nocturne ne doit pas les perturber, etc. Ils devraient
trouver place :
dans le bâti extérieur (enveloppe, cours intérieures, fondations, surplombs, etc., dans
un esprit proche du concept de maison-nichoir),
dans certains espaces tampons, pour certaines espèces (type véranda, jardin d’hiver,
dans la mesure du possible planté dans le sol naturel),
dans certains espaces intérieurs (ex : système d’épuration de l’air, des eaux usées
utilisant les plantes comme Phyt'air, les algues, mais aussi les bactéries et d’autres
organismes aquatiques), avec les précautions et le suivi qui s'imposent.
L'ADEME considère que l'argument « plantes dépolluantes » n'est pas validé
scientifiquement au regard des niveaux de pollution généralement rencontrés dans
les habitations et des nouvelles connaissances scientifiques dans le domaine13.
en prévoyant des niches écologiques pour les espèces potentiellement présentes
après que l’environnement se sera amélioré et non pour les seules espèces
présentes au moment de la réalisation de l’état initial ou du profil environnemental.
Les principes de l'intégration de la biodiversité dans l'environnement humain (structure bâtie et
non bâtie) sont résumés dans l'article biodiversité dans le bâti et le jardin.
Développement de fonctions compensatoires et restauratoires [modifier | modifier le
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Ces deux fonctions sont nécessaires à un objectif de « remboursement de la dette écologique ».
Le bâtiment et ses occupants ne devraient-ils pas produire plus d’oxygène qu’ils n’en
consomment, et rejeter de l’eau et de l’air aussi ou plus propres que ce qu’ils auront prélevé dans
le milieu ? Leurs déchets organiques et ceux des espaces verts ne devraient-ils pas
systématiquement contribuer à restaurer les écosystèmes (quand cela ne pose pas de problème
sanitaire) ?
Ceci implique d'inscrire le bâti dans un réseau écologique fonctionnel (maillage de
corridors biologiques à créer, restaurer, préserver, puis gérer (gestion écologique et
restauratoire, donc différentiée). Des niches écologiques compensatoires pourraient
tendre à effacer l’empreinte écologique des aménagements et de leur fonctionnement. La
mesure de l’empreinte écologique, qui est nécessaire à l'évaluation de la dette
écologique.