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2.1 Convolution
Dans de nombreuses mesures physiques on introduit à l’entrée d’un appareil une grandeur u à
mesurer (onde sonore, onde électromagnétique, …) et à la sortie on recueille une fonction y
restituée par l’appareil lui même caractérisé par une fonction h. y résulte de la convolution de u
par h.
La même relation est vérifiée aussi entre l’entrée u et la sortie y d’un filtre linéaire.
s( x ) = ∫ h( x − u )e( u )du ;
−∞
y( t ) = ∫ h( t − τ )u( τ )dτ
0
(1)
u(t)
u(tk)
t
0 t1 t2 tk tk+1
∞
Fig. 1: u( t ) = ∑ δ ( t − tk )u( tk )Δ
0
0+
L’intégrale d’une fonction finie sur un intervalle nulle est nulle. ∫ ydt = 0
0−
0+
Au sens des distributions ∫ δ ( t )dt = 1
0−
y( 0 + ) − y( 0 − ) = 1 ⇒ y( 0 + ) = 1, y( 0 − ) = 0
y( 0 + ) = 1 ⇒ A = 1
Réponse impulsionnelle causale : h( t ) = e− kt Γ ( t )
+∞
La réponse générale est y( t ) = ∫ h( τ )u( t − τ )dτ .
−∞
Comme le filtre est linéaire, nous obtenons en notant F(.) l’action du filtre :
y( t ) = F( u( t )) = F (∫ 0
∞
) ∞
u( τ )δ ( t − τ )dτ = ∫ u( τ )F (δ ( t − τ )) dτ ,
0
d’où en notant F( s ) = L( f ( t )) :
Soit un système linéaire décrit par Y( s ) = F( s )U( s ) . Pour une entrée harmonique
u( t ) = E( t )cos ωt , où E( t ) est l’échelon unitaire, alors au bout d’un temps suffisamment long
( t → ∞ ) on aura comme réponse en régime permanent le signal périodique de même pulsation:
y( t ) = a( ω )cos( ωt + ϕ ( ω ))
a( ω ) = F( jω ) et ϕ ( ω ) = arg( F( jω ))
F( jω ) = a( ω )e jϕ ( ω )
Si F( s ) représente un dérivateur alors en régime périodique nous avons
π
y( t ) = −ω sin ω t = ω cos( ω t + ) . F( ω ) = jω .
2
Si F( s ) représente un intégrateur alors en régime périodique nous avons
sin ω t 1 π 1
y( t ) = = cos( ω t − ) . F( ω ) = .
ω ω 2 jω
Y( s ) = A( s )X ( s )⎫
⎬ ⇒ Z( s ) = [ A( s )B( s )] X ( s )
Z( s ) = B( s )Y( s ) ⎭
Y( s ) = A( s )X( s ) + B( s )X( s ) = [ A( s ) + B( s )] X( s )
X
A X
E E
A
A Y
Y
E( s ) = A( s )X( s ) − A( s )Y( s ) = A( s )[ X( s ) − Y( s )]
X
X A
A Y
Y A
Y
Y
Y( s ) = A( s )X ( s )
X
E E
X A
A
Y Y
1/A
⎡ 1 ⎤
E( s ) = A( s )X ( s ) − Y( s ) = A( s ) ⎢ X ( s ) − Y( s )⎥
⎣ A( s ) ⎦
E Y
X A X A Y
1 + AB
B
A( s )
Y( s ) = A( s )[ X( s ) − B( s )Y( s )] = X( s )
1 + A( s )B( s )
Im
ω→∞ 1
-1 Re
0 ω =0
ω =0
ω1
ωi
ω2
1 0
0,1 −20
ω
ϕ(ω )
0 0
−90 −π
2
−π
−180
ωi adb a( ω )
20 +10
ω →0 ϕ( ω )
0 1
−π −π 2 1 π 2 π
0,1 −20
ω →∞
Stabilité : Un point d'équilibre x=0 est dit stable si, pour tout R > 0, il existe r > 0, tel que,
si x( 0 ) < r, alors x( t ) < R pour tout t → 0.
Dans le cas contraire le point d'équilibre est instable.
Stabilité asymptotique : Un point d'équilibre x=0 est asymptotiquement stable si, il est stable et
si de plus il existe r tel que x( 0 ) < r implique x(t) → 0 quand t → ∞ .
2
3
0
x(0)
0 t 0 t 0 t
stabilité assymptotique stabilité non asymtotique Instabilité
La définition de la stabilité en un point M au sens de Lyapounov est surtout utilisé en non-linéaire
avec des notions de localité, globalité etc. En linéaire, la stabilité asymptotique ne dépend pas de
la position du point M . Nous nous intéressons à la convergence des écarts vers zéro. Dans ce
contexte, on adopte la définition suivante :
Un système linéaire est stable si et seulement si sa réponse impulsionnelle tend vers 0 quand
t →∞.
En reprenant la notion de pôles et de zéros de la fonction de transfert,
B( s )
F( s ) = , où A( s ) = a0 s n + a1 s n −1 + ... + an . (9)
A( s )
Cybernétique Licence EEA Nantes, 17/09/2018, Y.A 8
On appelle zéros du système les racines de B(s) et pôles les racines de A(s),
On peut décomposer en éléments simples F(s) :
L
Ki
F( s ) = ∑ p
. (10)
i =1 ( s − si )
Les zéros si de multiplicité p sont réels ou complexes conjugués.
si = ai ± jbi
En analysant les originaux temporels de F(s) nous concluons la propriété fondamentale:
t p −1 t p −1
y( t ) = L−1 [ F( s )] = ∑ K i e sit = ∑ K i e ait ( cos bi t + j sin bit )
( p − 1) ! ( p − 1) !
Un système linéaire à transfert rationnel est stable si et seulement si tous ses pôles sont à partie
réelle strictement négative.