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Cours de métré Par TSAFACK

« POUR BIEN ENTREPRENDRE ET MIEUX


BATIR, MAITRISONS LES CALCULS, LES
LOIS ET REGLEMENTS RELATIFS AU
BATIMENT ET AUX TRAVAUX PUBLICS»

ET

F4

Cours de Calcul professionnel et de Métré expliqués et


commentés

Edition 2009/2010 Par : TEIKEU JEAN LUC


Professeur de Génie Civil

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Cours de métré Par TSAFACK

Les candidats au C.A.P Industriel, au Probatoire F4 et au BACC F4 se posent


toujours des questions sur les surprises heureuses ou désagréables que pourrait leur réserver le
sujet de Calcul professionnel ou de Métré. Questions non angoissantes dans la mesure où le
calcul offre une certaine assurance contrairement à une épreuve de tronc commun
(enseignement général). Plus qu’un complément d’information sur les méthodes de résolution
des calculs et de responsabilités, ce manuel vient juste pour combler bien de lacunes.

En effet, le rappel global des formules de calculs, droits et devoirs des parties en
présence dans un marché de construction aux programmes de la série F4, ce manuel se
présente comme le produit d’une longue expérience mûrie livrée par un homme du métier
donc les enseignements ont fini par être enrichis par la familiarisation avec beaucoup de cas
tant pour les sujets d’examens que pour les travaux en entreprise et même des cas atypiques.
L’élève y trouvera donc la conciliation tant recherchée au cours de calcul professionnel et de
métré que face aux problèmes d’envergure; c’est- à- dire combien la valeur pédagogique de ce
manuel est appréciable et encourageante.

Puisse cet ouvrage rendre service à tous ceux qui s’occupent des questions de calcul et
de responsabilités au sein de l’entreprise ainsi que des chercheurs de pointe. Tel est notre
souhait.
Ce pendant, il est à condamner, tous ceux qui feront de ce manuel la clé magique de la
réussite et pour qui, sa lecture seule suffirait pour que s’obtienne la manne. Car avec ce
manuel, il s’agit d’un simple instrument de travail sans plus conçu pour inciter la révolte en
matière de droits et devoirs des différents intervenants dans l’art de construire, l’estimation
des coûts des différents ouvrages ou même des prestataires de services.
Il ne peut en aucun cas remplacer les manuels au programme ou les cours dispensés par
les enseignants.

Par : TEIKEU JEAN LUC


Professeur de Génie Civil

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Toute reproduction partielle ou totale est formellement interdite. Les contrevenants


s’exposeront à des poursuites judiciaires mordicus « loi de 1957 alinéas 2 et 3 de l’article 41 ;
article 40 et 425 suivant le code pénal ».

L’enseignement est un métier gagne pain comme tous les autres, proclament les uns,
L’enseignement est un sacerdoce, déclarent les autres ;
Mais, ceux qui le pense si juste et si bien oublient ou plutôt s’abstiennent parce qu’on
ne leur donne ni les moyens, de fois même pas l’occasion de rappeler à tous que :
« L’enseignement est d’abord et surtout un art noble et vocationnel ».
C’est donc dans cette confusion totale de fois volontaire que l’on trouve : Des
enseignants à conscience proportionnelle, des enseignants à conscience professionnelle et des
enseignants à la conscience vocationnelle.
Ceux de la première catégorie sont ceux là qui forment les 60% du personnel
enseignant. Ce sont ceux qui sont venus dans la grande famille éducative vendre leur savoir
de façon bien posé, ou leur médiocrité suivant qu’ils ont un petit obstacle ou un ennui
quelconque. On ne peut même pas les classer parmi les travailleurs.
Les enseignants à la conscience professionnelle sont ceux là qui, sachant qu’ils sont
des travailleurs d’un secteur d’activité délicate, s’évertuent à donner le meilleur de leur savoir
et de leur formation pour remplir leur devoir de travailleur et avoir la conscience tranquille.
Ceux-là sont des travailleurs et ils occupent 30% de l’effectif des enseignants.
Mais alors, l’enseignement n’est pas seulement un travail, pensent les enseignants à la
conscience vocationnelle. Selon cette dernière catégorie, l’enseignement est un « art noble »
qui a pour objectif permanant, la recherche de l’excellence des enseignés et surtout encore des
enseignants eux-mêmes. Ceux-là sont des enseignants nés. Ils occupent malheureusement
10% du personnel de ce corps de métier et sont ignorés, oubliés, étouffés par les autres qui
pour la plus part sont des chefs de notre système éducatif.
Mr DOUATSOP est de la race des éducateurs nés qui au départ n’ont faible instruction
et formation mais, qui avec le temps, le goût et l’ambition empruntent le même cheval que
celui qu’ils conseillent à leurs poulains pour se parfaire en tout : c’est la formation autodidacte
(celle là qui apporte et donne sûrement une connaissance sûre, une expérience rapide et
maîtrisée). L’évolution qu’il a eu de 1990 à nos jours est une évolution marquée par une
volonté de fer et gratifiant avec assurance, une expérience plus rassurante, nous est révélée
dans les questions que les élèves qui veulent comprendre et les enseignants qui ont toujours
sollicité que les élèves comprennent se posent constamment :
*Comment faire pour maîtriser le métré ; pour connaître défendre d’avantage ?
* Comment faire pour savoir faire maitriser les lois et règlements du métré relatifs au
bâtiment, au marché public et à l’urbanisme ?
Tout le monde y trouvera son compte
Préfacé par :

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Cours de métré Par TSAFACK

Prof. TEIKEU JEAN


LUC

Chap PROGRAMME DE METRE EN CLASSE


. PREMIERE ET Tle F4BA
O
PREMIERE F4BA
PREMIERE PARTIE : THEORIE
Chapitre 1 : Les actes du métré,
Chapitre 2 : Rappel des formules de calcul,
Chapitre 3 : les terrassements,
Chapitre 4 : Le métré de béton (B.A. et B.P.),
Chapitre 5 : Le métré de maçonnerie (enduit, briques, revêtement,…),
Chapitre 6 : Les devis,
Chapitre 7 : Le métré de charpente.

DEUXIEME PARTIE : TRAVAUX DIRIGES


Chapitre 1 : Lecture et interprétation des cahiers de charges et devis,
Chapitre 2 : Calcul des quantités d’ouvrages,
Chapitre 3 : Présentation d’un métré et rédaction d’un devis,
Chapitre 4 : Evaluation quantitative des différents corps d’état.

Tle F4BA
PREMIERE PARTIE : THEORIE

Chapitre 1 : Révision sur les actes du métré,


Chapitre 2 : Rappel des formules de calcul,
Chapitre 3 : les terrassements,
Chapitre 4 : Le métré de béton (B.A. et B.P.),
Chapitre 5 : Les charges salariales,…),
Chapitre 6 : Les devis : Etablissement des prix unitaires
Chapitre 7 : Etude de prix.

DEUXIEME PARTIE : TRAVAUX DIRIGES

Chapitre 1 : Lecture et interprétation des cahiers de charges et devis,


Chapitre 2 : Calcul des quantités d’ouvrages,
Chapitre 3 : Présentation d’un métré et rédaction d’un devis,
Chapitre 4 : Evaluation quantitative des différents corps d’état.
Chapitre 5 : Etablissement des devis et mémoires.

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OBJECTIFS DU COURS.
Le cours vise à rendre l’élève capable de :
→Appliquer les lois et règlements relatifs à la passation des marchés et plus particulièrement
aux cahiers des charges et devis ;
→Utiliser les techniques d’estimation,
→Décrire les matériaux devant être utilisés dans la construction ;
→Calculer les quantités de matériaux entrant dans un élément d’ouvrage.

Ch
ap LES ACTES DU METRE
.I
I
I-GENERALITES :
1) Définition et but :
Le métré est l’ensemble de diverses opérations (calculs) et les mesures d’ouvrages
ressortissant à l’art du bâtiment (longueur, largeur, épaisseur ou hauteur, surface, volume,…)
qui permettent l’estimation du coût global de ces ouvrages, compte tenu de leur nature et les
conditions d’exécution.
Le métré est une comptabilité à la quelle on a recours à tous les stades de la
conception et de la réalisation des ouvrages depuis l’établissement des projets jusqu’à la
réception et le règlement des factures afférentes.
Le métré a pour but l'évaluation des ouvrages du bâtiment, en partant de leur mesurage.
C'est à la fois une science, une technique et un art.
Science : application des connaissances mathématiques de base
Technique : connaissance des matériels et matériaux, ainsi que des conditions de leur
emploi ou de leur mise en œuvre.
Art : facultés d'observation, d'adaptation et de déduction nécessaires au choix des
quantités à établir et des valeurs à leur appliquer.

2) Importance du métré et sa connaissance.


La connaissance du métré est dans une certaine mesure, indispensable à tous ceux qui ont à
connaître d’un projet et de sa réalisation.
-Connaître le travail du métreur, être capable soit même d’exécuter certains métrés simples
lors de l’établissement d’un projet ou de sa réalisation ;
-Exploiter les renseignements recueillis au près du métreur ;
-Réciproquement, fournir au métreur, les éléments qui lui permettront d’opérer le plus
efficacement.

3) L’avant métré :
Dans un projet, l’avant métré a pour but de déterminer les quantités de matériaux par
catégorie de tâches correspondantes, des prix unitaires prévus dont l’objectif est d’obtenir
l’estimation aussi possible que précise du coût global du projet.
Il est fait à partir des documents écrit (cahiers de charges) et graphiques (dessins) avant
le début des travaux.
C'est le détail méthodique et analytique des ouvrages dont la texture principale est fixée par
les concepteurs.

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Il comporte simultanément :
1 - la description succincte de leur nature et de leur mise en œuvre
2 - les détails des calculs de leur quantité respective
Il est indispensable, pour justifier les diverses quantités du devis quantitatif
(Métré), d'indiquer toutes les dimensions utilisées (longueur, largeur, hauteur, épaisseur
etc...
Le but de l'avant métré est de permettre l'établissement du devis quantitatif.

4) Différence entre métré, avant métré, la minute et mémoire:


→L’avant métré donne l’estimation approximative du coût du projet (établi avant le
début des travaux) alors que,
→Le métré donne le coût exact du projet (il est établi à la fin des travaux),
→La minute est l’originale manuscrite du devis ou du mémoire établi par le métreur.
Ses copies sont appelées expéditions.
→Le mémoire est la comptabilité détaillée sur toutes les factures afférant aux travaux
effectués ou en cours d’exécution. Il a pour rôle d’estimer et de régler les sommes dues à
l’entrepreneur, au fournisseur ou au prestataire de service lié aux tâches exécutées à une
période donnée en ressortant les situations périodiques.

II-Rôle et responsabilités du métreur.


Le métreur est surtout chargé de :
*Exécuter le métré lors de l’établissement d’un projet de construction ;
*Élaborer les différents devis et les cahiers de charges ;
*Exécuter avec exactitude, les quantités de matériaux et l’estimation réelle du coût global du
projet, car elles peuvent entraîner des conséquences très graves au niveau de la soumission du
marché et de la vie même de l’entreprise chargée de l’exécution de ces travaux.

III-Les actes du métré.


Ils sont nombreux et sont classés au fur et à mesure des besoins ; bien que certains d’entre
-eux ne soit pas établis par le métreur, mais souvent, on fait appel à lui pour les établir.

1°) Estimation sommaire :


Avant de procéder à l’estimation détaillée d’un projet, il est nécessaire d’indiquer au futur
maître d’ouvrage (client) le montant approximatif de la construction qu’il envisage réaliser,
pour qu’il puisse juger si le montant de l’opération projetée correspond à ses moyens
financiers. Cette estimation est faite au moyen du « prix au m² construit ». Ce prix est
déterminé par l’expérience acquise à l’occasion des travaux déjà réalisés ça et là. Il est aussi
fonction du niveau du standing (taille, qualité des matériaux,) du projet.

2°) Les devis :


Ils sont établis préalablement aux travaux. Ils se détaillent, soit :
- entièrement sur plans pour des travaux neufs ;
- à la fois sur plans et sur relevés pour les travaux d'aménagement et de transformation.
- entièrement d'après des relevés sur place pour les travaux de réparation.
Ces devis sont détaillés de la même façon que les mémoires, mais les textes en sont
simplifiés. On les appelle aussi avant-métré s'ils sont établis sur plans.
Trois sortes de devis sont distinguées à savoir :

2a°) Le devis descriptif.

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Tout projet d'ouvrage de quelque importance qu'il soit, comporte toujours un devis
descriptif.
Ce devis décrit tous les ouvrages ou parties d'ouvrages, qui seront demandés aux divers
corps d'état réalisant le projet.
Ils sont inclus dans le CCTP (Cahier des Clauses Techniques Particulières) qui décrit les
travaux suivant les différents lots.
Il est dressé par l’architecte ou son métreur pour compléter les données graphiques du
projet qui sont insuffisantes pour la bonne compréhension du dossier.
Ce devis est divisé en articles et décrit point par point les ouvrages élémentaires en
indiquant la nature et les caractéristiques des matériaux à employer avec les spécifications les
concernant et les conditions particulières de l’exécution du travail.
Exemple : sable 0/5 provenant de SANTCHOU ne comportant point d’impuretés.
2b°) Le devis quantitatif.
Il donne par catégorie d’ouvrage (élément d’ouvrage), les quantités élémentaires des
matériaux (volume, poids, longueur,…) nécessaires à la réalisation du projet.
Ils donnent le détail et le résumé complet des quantités d'ouvrage, nécessaire à l'exécution
du travail projeté.
Il est souhaitable que les articles composant le quantitatif soient regroupés en principales
fonctions :
 Infrastructure ;
 Superstructure ;
 Équipement techniques ;
 Travaux de parachèvement.
2c°) Le devis estimatif.
C’est un document sur lequel s’effectuent les calculs des prix des quantités de
matériaux déterminés au devis quantitatif. Ces prix sont multipliés par le prix unitaire de
l’ouvrage considéré et le total après applications de diverses taxes donne le coût global du
projet (montant estimatif).
NB : Les devis peuvent être en timbre ou en argent.

*Devis en timbre : c’est le mémoire détaillé par corps d’état, par élément d’ouvrage et par
différents composants. . Exemple : Béton armé pour fondations: Sable = ?; gravier = ?; ciment
= ?; eau = ?; aciers = ?; coffrage = ?; main d’œuvre = ? D’où le total pour béton de fondation
=?
Il est nécessaire aux travaux de grande importance car il fait apparaître pour chaque type
d’activité, les quantités de matériaux nécessaires, leur montant et la main d’œuvre nécessaire.

*Devis en argent : c’est le mémoire global par corps d’état ou par élément d’ouvrage.
Exemple : Béton armé = 110 000frs/m3 fini. Il est nécessaire aux travaux de moindre
importance.
2d°) Estimations sommaires
Avant d'établir le projet définitif, il est courant d'en estimer la valeur approchée.
On part d'un prix au m² pratiqué sur le marché local, en général m² de plancher calculée
selon la méthode des "surfaces pondérées"; c'est à dire que la surface de chaque pièce est
affectée d'un coefficient.
3°) Les attachements.
Ce sont les documents qui constatent les services (travaux) appelés à disparaître soit par :
→Cessation pur et simple d’utilité en ce qui concerne les étaiements, le pompage de
l’eau, les échafaudages, etc.

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→L’invisibilité des opérations effectuées suite à l’avancement des travaux tel que : la
tuyauterie pour électricité et plomberie dans les planchers.
Ils permettent de demander par la suit, le règlement des travaux en cause sans contestation
possible. Ainsi, ils doivent être détaillés et particulièrement précis. Ils sont de deux types :

3°a) Les attachements écrits.


Ils se présentent sous fourme de texte qui donne tous les éléments nécessaires en vue de la
détermination ultérieure du prix des travaux en cause (nombre d’heures de travail pour
ouvriers et manœuvres, quantité des matériaux utilisée, etc.)

3°b) Les attachements figurés.


Ils sont rédigés comme les attachements écrits et sont accompagnés de dessins cotés, croquis
en plan, coupe et vues pour permettre le calcul ultérieur des quantités et des prix.
NB : Quel que soit la nature de l’attachement (écrit ou figuré), il doit être visé par l’architecte.

3c) Exemple de présentation d’attachements figurés.

Rep. Désignation Dessins, schémas, photos, Descriptif des travaux OBS.


etc. Date et opération
heure
1 Vidange des Vidange des 10m3
fouilles pleines fouilles
d’eau pleines d’eau

3d) Validité de l’attachement.


Pour que l’attachement soit valable, il faut qu’il soit visé par le maître d’ouvrage après
contrôles et vérifications du maître d’œuvre. Il doit être également cosigné par l’entrepreneur

4°) Les cahiers des charges.


Ce sont les documents qui ont pour but de définir avec précision :
→Les droits et devoirs de toutes les parties en présence (architecte, client et entrepreneur),
→Les obligations et les contraintes particulières imposée par le chantier considéré.
Ainsi, ont distingue deux grandes catégories de cahiers des charges :

4°a) Les cahiers des charges et des clauses générales (C.C.C.G.).


Ils fixent les dispositions communes (droits et devoirs des parties en présence)
applicables à tous les marchés suivant la norme Française.

4-a-1) Les cahiers des charges des clauses (conditions)


administratives générales (C.C.C.A.G.)
Ils fixent les dispositions administratives applicables à tous les marchés de l’État.

4-a-2) Les cahiers des prescriptions spéciales (C.P.S.).


Ils fixent essentiellement les prescriptions techniques applicables à tous les marchés
publics portant sur une même nature des travaux, de fournitures, des biens et prestation de
services.

4-b) Les cahiers des charges des clauses (conditions) particulières


(C.C.C.P.)
Ils complètent les C.C.C.G. en précisant les règles particulières applicables à un
chantier donné.

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Ils fixent les clauses propres à chaque marché et comportent obligatoirement des textes
applicables ainsi que les articles des cahiers de prescriptions communes auxquelles le marché
est lié.

4-b-1) Les cahiers des charges des clauses (conditions) spéciales


(C.C.C.S. ou C.C. S.).
Ils précisent les clauses spéciales pour un chantier bien précis.

4-b-2) Les cahiers des charges des clauses (conditions) techniques


particulières (C.C.C.T.P.)

4-b-3) le document technique unifié (D.T.U).


Il comporte des prescriptions technologiques particulaires pour un travail bien précis.

4-b-4) Le cahier des clauses particulaires (C.C.P.).


Ils complètent les précédents en précisant les règles particulières applicables à un
chantier donné. Il est généralement conféré pour la sous-traitance.
NB : tout marché public fait l’objet d’un document écrit recto verso qui fait toujours
apparaître:
 Les mentions relatives aux marchés publics :
-l’indication des parties contractantes ;
-la nature ou l’objet du contrat et la date de conclusion du marché ;
-Enumération par ordre des pièces du marché.
 Les mentions relatives à l’exécution des marchés publics :
-le montant convenu pour le marché ; - le délai d’exécution des travaux
 Les mentions relatives à la régularité des marchés publics :
-le préfinancement ou les modalités de paiement ; -l’imputation budgétaire.

5°) Les plannings :


Leur établissement est né du métré, du fait qu’on connaît les quantités des différents
ouvrages.
Il permet de fractionner dans le temps, l’avancement des travaux et la détermination
des moyens à mettre en œuvre.
Il permet également de prévoir les approvisionnements des chantiers en matériaux,
matériels et en personnel ainsi que les qualifications nécessaires.

6°) État de situation :


Ces états sont des métrés de travaux exécuter, et des relevés d'approvisionnement
effectuer sur le chantier à une date donnée. Ils sont généralement établis pour les demandes
d'acompte des entreprises. La rédaction de ces états de situation est simplifiée par la
décomposition préalable en 1/1000 ème par corps d'état.
Il peut être établi dans l’un des cas suivants :
→Demande d’acompte.
Il y a demande d’acompte lorsque l’entreprise ne dispose plus de moyens financiers
suffisants pour assurer la totalité des travaux avant d’obtenir le règlement. Ainsi demande -t-il
périodiquement des acomptes au client.
A cet effet, il produit un état de situation qui fait apparaître les travaux déjà réalisés
depuis l’état de situation précédent, et demande un acompte sur les travaux récent.
→Les variations des prix :

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En cas de changement des prix de matériaux sur le marché, il y a lieu d’établir un état
de situation afin de déterminer avec précision, ce qui devra d’être réglé aux anciens prix.
→L’arrêt de chantier :
On ne peut préjuger (savoir à l’avance) lors qu’un chantier est arrêté si les variations des
prix ne vont pas se produire pendant la reprise des travaux. Un état de situation permet de
connaître les travaux effectués à la date de l’arrêt du chantier.
→La défaillance de l’entreprise :
Il peut arriver pour des raisons diverses, que l’entreprise ne soit plus capable (en mesure)
de poursuivre les travaux, et il faut faire alors appel à une autre entreprise. Un état de situation
permet de déterminer les travaux réalisés et les approvisionnements fournis par l’entreprise
défaillante avant la prise de service de la nouvelle entreprise.

7°) Les réclamations sur règlements :


Il arrive qu’au moment du règlement définitif d’une construction, que le maître
d’ouvrage (client) trouve trop élevé, le « mémoire » (factures) présentés par l’entreprise
prestataire de services.

A fin d’en obtenir la réduction, il remet ce mémoire à un « métreur-vérificateur » qui


contrôle poste par poste en corrigeant à l’ancre rouge, puis établi la nouvelle facture qu’il
adresse à l’entrepreneur pour accord.
Si ce dernier (entrepreneur) refuse ces modifications, son métreur établi un « mémoire de
réclamation ».
Si ce dernier (entrepreneur) accepte ces modifications, son métreur établi un nouveau
« mémoire» en tenant compte des modifications (corrections) avant le règlement par le client.

8°) Le compte prorata :


Il existe dans chaque chantier, des faux frais que doivent supporter toutes les entreprises
qui y travaillent.
Le compte prorata est la comptabilité de tous les frais engageant toutes les entreprises
dans un chantier. Sa tenue est à la charge de l’entreprise qui a le plus gros lot grande partie
des travaux à réaliser) dans le chantier. Ce montant est arrêté par le maître d’œuvre et est
réparti entre les entreprises proportionnellement aux montants de leurs travaux respectifs.

9°) Le compte de mitoyenneté.


Il est possible à l’un des copropriétaires d’un mitoyen d’abandonner ou de vendre sa
mitoyenneté au profit de l’autre propriétaire. Le métreur sous la direction de l’architecte peut
déterminer le compte (montant ou prix) de la mitoyenneté.

10°) Évaluation des propriétés construites :


Elle est exécutée par des « évaluateurs immobiliers» ; La valeur d’une propriété
construite est déterminée en prenant en considération :
→La valeur des revenus produit par la propriété (terrain et investissements),
→La valeur propre de la propriété (prix du terrain et de la construction comme si elle était
neuve, diminuée de sa vétusté),
→La valeur marchande (prix comparé aux propriétés vendues dans la même région).

11°) La surface corrigée :


Le décompte des prix du loyer d’un local d’habitation est établi en tenant compte de :
→La surface réelle de chaque pièce multipliée par le coefficient suivant la nature
de cette pièce,

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→La nature des matériaux qui constituent l’habitation,


→L’entretien courant des parties communes et des espaces verts,
→Les divers coefficients en tenant compte de la situation de l’ouvrage,…
Le métreur est tenu de mener ces opérations et d’en déterminer le prix du loyer.

12°) État des lieux :


Lors de la location d’un local, propriétaire et locataire ont intérêt à dresser un constat
de l’état des lieux des locaux au moment de la location. Le bailleur pourra par la suite, grâce à
ce constat, demander au locataire, réparation des dégradations dont ce dernier sera l’auteur.
Le locataire, en vertu de ce constat aura la certitude de ne pas se voir demander
réparation des dégradations qu’il n’aura pas commises.
L’état des lieux détaille pièce par pièce, l’état des murs, plafonds, sols, peintures,
menuiseries, carreaux, installations diverses, ainsi que le matériel mobilier mis à la disposition
du locataire. Il y a lieu de préciser que, faute d’état des lieux, tous locaux occupés par des
locataires sont considérés comme ayant été en parfait état au moment de l’entrée (arrivée) du
locataire.

13°) Le mémoire :
Les quantités des différents ouvrages sont établies après mesurage, c'est à dire d'après les
relevés effectués sur le chantier. Ils sont donc établis sur du travail déjà exécutés.

IV-Rôles de quelques techniciens du métré.

1°) Le métreur vérificateur :


Sous la demande du maître d’ouvra et de l’architecte, il contrôle ou vérifie les travaux
du métreur et peut même effectuer les actes du métré aussi bien que le métreur. Celui agissant
pour le compte du maître de l’ouvrage est généralement chargé de la direction et du contrôle
des travaux. Ne pouvant être juge et partie, il ne peut vérifier les métrés ou mémoires qu’il a
lui-même établi.

2°) Le métreur réviseurs :


Il n’intervient en général que pour un nouveau contrôle de mémoire des travaux effectués pour
le compte de l’administration ou de la collectivité locale.

NB : Les métreurs sont spécialisés alors que les vérificateurs et les réviseurs sont des corps d’état. Ils
peuvent travailler comme :
→Les employés ou salariés (dans une entreprise, dans un bureau d’études), ou techniciens et agents de
maîtrise ;
→Des fonctionnaires (dans les départements ministériels ou dans les communes comme contrôleurs) ;
→ Des patentés (ceux qui exercent en profession libérale : sot installés à leur propre compte). Ils
travaillent à la demande des maîtres d’ouvrages (bureau d’études).
Ces derniers peuvent intervenir pour les ouvrages, éléments d’ouvrages ou corps d’états
suivants :
-Le gros œuvre (terrassement, fondations, tuyauterie, bétons, élévations, charpente, couverture, etc.) ;
-Le second œuvre (ouvertures, serrurerie, peinture, carrelage, miroiterie, chauffage, etc.)

3°) Le commis d’entreprise :


Ce technicien est souvent chargé à effectuer lui-même, les devis ou mémoires et il doit
avoir les connaissances soutenues en la matière.

4°) Le dessinateur projecteur :

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Il doit être capable d’effectuer des métrés sur plan pour établir les bordereaux de prix et de devis
estimatifs des ouvrages qu’il a projeté.

*Les ouvrages élémentaires :


Ce sont des parties d’une construction ayant des caractères bien précis (formes dimensions,
constitution ou composition, etc.) et qui sont définis dans les documents dont on se sert pour la mise à
prix.

*La plus value :


C’est le changement dans une quelconque de ces données dénotant (transformant) la nature de cet
ouvrage élémentaire et nécessite une considération partielle ou totale comme un nouvel ouvrage
élémentaire. Exemple : les parties circulaires, pyramidales et autre d’un élément d’ouvrage peuvent
faire l’objet d’une plus value car leur calcul sont spécifiques et complexe, difficile à réaliser,). Cette
plus value est variable suivant la grandeur de l’élément d’ouvrage.

*La moins value :


En nous basant toujours sur le type d’ouvrage pris en exemple ci-dessus, nous serions tenus
d’appliquer une moins value pour épaisseurs :
-A tout ouvrage élémentaire dont l’épaisseur est de plus de 0,80m ;
-A toute portion d’ouvrage qui seul a une épaisseur de plus de 0,80m ; dans ce cas, la partie en cause
est considérée comme un autre ouvrage élémentaire.

*Ordre des articles ou classement des codes des opérations:


Les articles ou codes d’opérations doivent suivre l’ordre du devis descriptif pour les devis
estimatifs et celui de l’exécution des travaux en cours de réalisation pour les autres actes.
Les articles ont pour but de :
-Eviter les omissions ou la double comptabilisation d’une portion d’ouvrage ;
-Rendre le métré facilement exploitable ;

*La liste systématique des ouvrages du bâtiment :


C’est un « catalogue » qui répond à trois critères longtemps perdus de vue. Il est établi par la
F.N.M.V.C. (Fédération Nationale des Chambres Syndicales de Métreurs-Vérificateurs Conseils). Les
trois critères sont les suivants :
-La normalisation ;
-La codification ;
-La classification.

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Chap.
II
RELATIONS ENTRE LES DIFFERENTS
INTERVENANTS DANS L’ACTE DE
CONSTRUIRE
II-DIFFERENTS INTERVENANTS L’ACTE DANS DE CONSTRUIRE.

II-1) Le maître d’ouvrage :


Il est le propriétaire entant que personne physique ou moral (collectivité, communauté,
…), le client du maître d’œuvre et de l’entrepreneur. Il est essentiellement chargé de définir
les grandes lignes du projet ou de l’ouvrage à réaliser au maître d’œuvre pour un avant projet
sommaire puis détaillé après approbation de l’esquisse. Il octroie terrain et moyens financiers
à l’entrepreneur pour la réalisation du projet afin d’exiger prix-délai-qualité. Il réceptionne
l’ouvrage.
NB : Si ce dernier est l’Etat, il est représenté par le directeur de
l’investissement (D.I.) qui peut être :
*Le ministre de tutelle responsable des travaux ;
*Un fonctionnaire ayant reçu délégation du ministre de tutelle ;
Si ce dernier est une collectivité publique locale, il est représenté par le directeur
de l’investissement (D.I.) qui peut être :
*Le délégué du gouvernement ou le maire de la collectivité concernée.
Le directeur de l’investissement (D.I.) est responsable du financement et de l’approbation du
programme de l’investissement. Il est assisté du conducteur d’opération (C.O.) au stade de
la définition des ouvrages, de l’élaboration des programmes et à la réception des travaux
exécutés.
*Le conducteur d’opération (C.O.) est du service de l’Etat (travaux publics) mais,
n’est pas nécessairement du département ministériel responsable de l’investissement. Il est
l’unique interlocuteur de l’architecte et de l’entrepreneur. Le C.O. peut être aussi le service
technique de la collectivité local (mairie) de part sa compétence technique.

II-2) Le maître d’œuvre ou architecte :


Il est une personne morale (bureau d’études « toujours représenté par une personne
physique ») ou physique qui a compétences techniques et à cet effet, il est chargé de produire
les dossiers de consultations des entreprises (D.T.U.) à savoir :

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*Concevoir le projet selon les désirs du maître d’ouvrage et suivant les règles de l’art ;
*Dresser les documents graphiques (divers plans) et écrits (divers devis et cahiers des
charges) ;
*Dresse le planning et contrôle l’exécution des travaux ;
*Constitue le dossier pour le permis de bâtier, lance l’appel d’offre et cordonne la
soumission.
*Propose la réception des travaux et leur règlement (paie).
NB : Le bureau d’études est constitué des ingénieurs conseillers artistiques et techniques
(géomètres, dessinateurs, géotechniciens, métreurs, chrono-analyseurs, etc.).

II-3) L’entrepreneur ou l’entreprise :


C’est une personne physique ou morale qui a la charge et la responsabilité d’exécuter
les travaux suivant les règles de la profession et les prescriptions des cahiers de charges. Il est
généralement un commerçant ayant obligation de résultats en entreprise.
Il s’agit d’une entreprise industrielle, commerciale ou individuelle liée au maître d’ouvrage
par un marché de travaux. Ayant obligation de résultats, elle est complétée par des
intervenants secondaires (géomètres, dessinateurs, géotechniciens, métreurs, chrono-
analyseurs, ouvriers, manœuvres, etc.).
Elle est représentée dès le retrait des offres par une personne (ingénieur) ayant
suffisamment des capacités techniques et de prises de décisions pour l’avenir de l’entreprise.
Ce représentant doit résider non loin du lieu des travaux pour un meilleur compte rendu et le
bon contrôle de l’évolution des travaux au chef de l’entreprise. A cet effet, il existe plusieurs
types d’entreprenariat.

II-3-a) Les entrepreneurs groupés ou entreprises groupées :


Ils sont dits groupés lorsqu’ils ont souscrit un acte d’engagement unique. Ils
peuvent être groupés solidaires ou groupés conjoints.

II-3-a-1) Les entrepreneurs ou entreprises groupées solidaires :


Ici, chacun d’eux est engagé pour la totalité du marché et doit palier à une éventuelle
défaillance de ses partenaires ; l’un d’eux est désigné dans l’acte d’engagement comme
mandataire pour représenter l’équipe partout où besoin s’impose. Il gère les faux frais dans le
chantier.

II-3-a-2) Les entrepreneurs ou entreprises groupées conjoints :


Ici, chacun s’intéresse aux lots ou tâches qui lui sont confiés et n’est responsable des
actes posés défaillance) par l’autre entreprise. ; L’un d’eux est désigné dans l’acte
d’engagement comme mandataire pour représenter l’équipe partout où besoin s’impose. Il
gère les faux frais dans le chantier et seul solidaire à chacun des autres entreprises dans
l’obligation de leurs tâches.
Ce dernier (mandataire) assure la coordination de ces partenaires dans les tâches
principales.
Si le contrat ne désigne pas l’entrepreneur principal, celui qui est pointé en premier lieu
assure la responsabilité. Il est généralement l’entreprise ou l’entrepreneur qui a le plus grand
lot. Si le contrat ne désigne non plus la nature du contrat, les entrepreneurs sont solidairement
groupés.

II-3-b) La sous-traitance :
Par sous-traitance, il faut entendre des prestations (services ou travail) qui sont liées à
une entreprise titulaire du marché par un contrat d’entreprise dit « contrat de louage ».

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II-3-c) Le contrat d’entreprise ou contrat de louage.


Il représente une convention par laquelle, une personne physique ou morale s’oblige
contre rémunération à exécuter un travail de façon indépendante et sous la responsabilité de
l’entreprise titulaire du marché.
Pour que l’entreprise sous-traitante exerce dans de bonnes conditions de travail sans otage
(menace) de l’entreprise titulaire du marché, elle bénéficie d’un régime dont l’objectif
essentiel est d’instaurer les relations saines entre eux soit par :
-La possibilité de paiement direct par le maître d’ouvrage, des prestations exercées par le
sou traitant ;
-La possibilité d’actions directes (plainte) auprès du maître d’œuvre (M.O.) en cas de
contentieux (désaccord) avec l’entreprise titulaire du marché ;
-La possibilité de nantissement (paiement) de leurs créances (crédits) dans la limite des
prestations qu’ils doivent exécuter.

Cha
p. LA PASSATION concurrentielle DES MARCHES
III PUBLICS.

I-NOTION CAMEROUNAISE DES MARCHES PUBLICS (M.P.).

I-1) DEFINITION :
Un marché public est un contrat écrit passé dans les conditions prévues par les textes
réglementaires particuliers par lequel, une personne physique ou morale s’engage envers une
collectivité publique, un établissement public ou parapublic à réaliser un ouvrage pour leur
compte ou sous leur surveillance ou même à leur fournir des biens et des services moyennant
rémunération (salaire).

I-2) GENERALITES
L’Administration pour réaliser ses objectifs peut conclure des contrats de droit commun
dit contrat de droit privé ou le contrat administratif dit contrat de droit public

I-2-a) le contrat administratif dit contrat de droit public (pour les marchés publics).
Il est un contrat passé entre l’Etat et un organisme de l’Etat ou paraétatique (là où la majeur
partie des actions sociales appartiennent à l’Etat).

I-2-b) le contrat de droit commun dit contrat de droit privé (pour les marchés privés).
Il est un contrat passé entre l’Etat et un organisme privé.
Pour exécuter un marché public, il faut au préalable définir :

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*Un engagement d’une personne physique ou morale envers une collectivité ou un


établissement public ou parapublic ;
*Un contrat de travail écrit ;
*Un objectif social : réaliser un ouvra ou fournir des biens et services ;

I-3) Mentions obligatoires dans les marchés publics (M.P.)


Ces mentions constituent l’objet de contrôle. Elles sont nombreuses et diverses à savoir :

I-3a) Les cahiers des charges des clauses (conditions) générales (C.C.C.G.)
Ils fixent les dispositions communes applicables à tous les marchés suivant la norme
Française. (Voir chapitre précédent)

I-3-b) Les cahiers des charges des clauses (conditions) particulières (C.C.C.P.)
Ils complètent les C.C.C.G. en précisant les règles particulières applicables à un chantier
donné.
Ils fixent les clauses propres à chaque marché et comportent obligatoirement des textes
applicables ainsi que les articles des cahiers de prescriptions communes auxquelles le marché
est lié. (Voir chapitre précédent)

II-LA PASSATION CONCURRENTIELLE DES MARCHES PUBLICS.


L’étude détaillée des marchés relève essentiellement du domaine de la législation. Il
semble ce pendant utile de traiter même succinctement ce sujet puisque l’étude fait partie des
attributions du métreur.
Il existe trois manières de passer les marchés publics.
1°) Les marchés publics doivent faire l’objet d’une passation concurrentielle lorsque le
montant est supérieur ou égal à 30 000 000F CFA.
2°) Si ce montant est compris entre 5 000 000F CFA et 30 000 000F CFA le marché
peut faire appel simplement à la présentation d’une lettre commande.
3°) Si ce montant est inférieur à 5 000 000F CFA le marché fait appel simplement à la
présentation des factures qui feront foi.

II- DIFFERENTS TYPES DE MARCHES.


Le marché des travaux peut être défini comme étant un contrat par le quel,
l’entrepreneur s’engage à exécuter un travail pour le compte du maître de l’ouvrage contre
rémunération aux montant des travaux selon les bases des prix fixés à l’avance.
Deux grands types de marchés sont distingués à savoir :
-Les marchés publics ; -les marchés privés.

II-1) les marchés privés.


Ce sont des contrats soumis aux dispositions des droits privés. Ils sont régis selon les
usages commerciaux et les conventions liant les deux (02) parties. Peuvent faire acte de
candidature, toute entreprise en tenant compte de :
-les travaux antérieurs réalisés par l’entreprise ;
-De la crédibilité dans la gestion de l’entreprise ;
-Du coût pratiqué par l’entreprise compte tenu du matériel disponible ou de la taille de
l’entreprise.

II-1-a) les marchés de gré à gré.

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Ils sont basés sous l’entente directe entre le maître d’ouvrage et l’entrepreneur. Il est de
règle pour les travaux particuliers dits privés. Ils sont par contre exceptionnels en ce qui
concerne les travaux relevant du domaine public.

II-2) les marchés publics.


Ce sont des contrats soumis aux dispositions des droits publics. Ils sont régis selon les
usages commerciaux et les conventions liant les deux (02) parties (l’Etat et l’entreprise
Etatique ou paraétatique). Leur exécution exige des documents généraux et particuliers et son
acquisition fait l’objet de la soumission après avis de l’appel d’offre. Plusieurs sous groupes
sont distingués :
Peuvent faire acte de candidature, toute entreprise aux conditions réglementaires. Pour cela il
doit avoir ;
-Attestation de recouvrement régulier des impôts ;
-Attestation d’une domiciliation bancaire ;
-Les travaux antérieurs réalisés par l’entreprise ;
-De la crédibilité dans la gestion de l’entreprise ;
-Attestation de non faillite de l’entreprise et contribution régulières à la C.N.P.S.

II-2-a) Les marchés par adjudication.


Ce sont des marchés par appels d’offres ou par concurrence octroyés aux entreprises
les mieux disant ou entreprises adjudicataires (qui a gagné le marché). Ici, au lieu que le
maître d’ouvrage traite avec un seul entrepreneur, décide d’en mettre plusieurs en concurrence
afin de confier ses travaux à celui qui fera des propositions les plus avantageuses : « le mieux
disant ».
Ce choix est fait en séance plénière après dépouillement des offres le jour et à l’heure
fixée.

II-2-b) Les marchés par voix de concours.


Réservés pour les marchés des travaux publics devant satisfaire des caractéristiques
artistiques ou scientifiques ou même aux travaux qui présentent des difficultés particulières de
réalisation.
NB : Les marchés par adjudication et Les marchés par voix de concours sont ouverts par
appel d’offre. Le concours peut porter sur :

-La conception ou l’établissement d’un projet ;


-L’exécution d’un projet préalablement établi ;
- l’établissement l’exécution d’un projet préalablement établi.

III) L’APPEL D’OFFRE :


C’est un communiqué adressé auprès des entreprises capables d’exécuter un travail pour
leur faire part de ce qui est en cours pour qu’elles soumissionnent. A ce titre, plusieurs types
d’appels d’offres peuvent être distingués :

III-a) l’appel d’offre restreint :


C’est un communiqué (radio, presse affiches,…) adressé auprès des entreprises
d’une localité ou d’un secteur ou branche d’activité bien précise, capables d’exécuter un
travail pour leur faire part de ce qui est en cours pour qu’elles concourent.
Exemple : les Ets bureau d’études bâtiment et travaux publics (B.E.B.T.P)
DOUATSOP et Fils lancent un appel d’offre pour le curage des caniveaux de la voirie urbaine

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de DSCHANG. Peuvent faire acte de candidature, toute entreprise de Génie-Civil basée dans
la région de l’OUEST- CAMERON.

III-b) l’appel d’offre ouvert :


C’est un communiqué (radio, presse affiches,…) adressé auprès de toutes les entreprises
capables d’exécuter un travail pour leur faire part de ce qui est en cours pour qu’elles
concourent. Il peut être national ou international.
Exemple : les Ets bureau d’études bâtiment et travaux publics (B.E.B.T.P)
DOUATSOP et Fils lancent un appel d’offre pour le curage des caniveaux de la voirie urbaine
de DSCHANG. Peuvent faire acte de candidature, toute entreprise capable de les exécuter.

IV-LA SOUMISSION DES MARCHES :


Elle est définie comme étant une déclaration écrite pour laquelle une entreprise s’engage à
respecter les clauses du cahier des charges d’une adjudication (offre) aux prix fixés par elle-
même.
IV-1) Les pièces de la soumission des marches :
Ce sont des pièces accompagnant la déclaration à produire par les entreprises
soumissionnaires après consultation ou étude de l’offre.
Elles permettent de justifier les qualités et la capacité des entreprises soumissionnaires tel
que :
-La déclaration d’intension de soumissionner le marché en question ;
-Les références professionnelles (le savoir faire de l’entreprise ou son passé) ;
-La situation fiscale ou parafiscale de l’entreprise (niveau de paiement des taxes et impôts) ;
-Le potentiel de l’entreprise (équipement ou matériels, personnels, capitaux, …) ;
-Les actifs (biens) ou pouvoir de la personne et les passifs (dettes) de l’entreprise ;
-Le certificat de nationalité ou pièce équivalente ;
-La copie du statut de la société ;
-La qualification (G.C ; G.E ; T.P…) et la classification (S.A ; S.A.R.L ;…) par les
organismes publics importants et autres groupements professionnels ;
-Attestation de no faillite et celle de contribution à la C.N.P.S. (caisse nationale de la
prévoyance sociale).

IV-2) L’adjudication des marchés :


On entend par adjudication l’offre. Elle a lieu de publicité pour sont avis (présentation)
avec mention des renseignements concernant :
-L’objet du marché, la date et le lieu de l’adjudication ;
-La date d’envoi et celle limite ainsi que le lieu de réception des offres et de la soumission ;
- Les justifications demandées aux soumissionnaires relatives à leurs capacités et leurs
qualités ;
-Le temps d’envoi de l’avis d’adjudication à la publication dans laquelle il est inséré ;
-Le lieu et la nationalité des offres.

V-DEPOUILLEMENT DES OFFRES DES MARCHES PUBLICS :


Après retrait des pièces du marché sous caution non remboursable, les offres arrivent
sous plis fermé et timbré jusqu’à la date lite de dépôt ;

V-1) constitution de la commission de dépouillement.


-Un représentant de l’ordonnateur (maître d’ouvrage) ;
-Un représentant du bénéficiaire

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- Un représentant des services techniques auteur des études architecturales et financières (M.
OEU.)
- Un représentant du ministre de la planification et de l’aménagement du territoire ;
- Un représentant de l’agence de régulation des marchés publics (A.R.M.P.) → secrétaire de
commission de dépouillement qui préside la séance 2 jours au plus tard après la remise des
offres.
NB : Les candidats ne sont pas admis séance de délibération. La commission propose à
l’ordonnateur, les offres qu’elle juge les plus intéressantes classées par ordre de mérite.
La décision de l’ordonnateur doit être connue dans les dix (10) jours qui suivent le
dépouillement.

V-2) Éléments permettant la classification des offres des marches publics :


Les équipements, la compétence, le vécu (expériences), le prix des travaux, le délai
d’exécution sont les maîtres mots de la classification des offres après dépouillement.

VI-FIXATION DES PRIX DES MARCHES PUBLICS EN PREVISIO N.


De nombreuses méthodes permettent de fixer le prix des travaux en fonction de leur nature et
taille.

VI- a) Marchés à forfait.


Ici, l’entrepreneur s’engage à effectuer les travaux déterminés pour un prix fixé à
l’avance et qui ne pourra être modifié pour quelques causes que se soit. Ils sont appliqués aux
travaux simples.

VI- b) Marchés à forfait avec révision de prix.


Ici, l’entrepreneur s’engage à effectuer les travaux déterminés pour un prix fixé au
devis estimatif pouvant être modifié puis qu’une formule de révision de prix permet de la
réajuster lorsqu’interviennent les variations de prix sur le marché. Ils sont appliqués aux
travaux simples.

VI- c) Marchés à la série ou au métré.


Ici, l’entrepreneur s’engage à effectuer les travaux déterminés pour un prix fixé à
l’avance pour une unité d’ouvrage bien déterminée. Ils sont appliqués à tous les travaux en
fonction du rang standing (classe de l’ouvrage ou hauteur du projet). On va des constructions
provisoires 120 000F CFA/m² aux très hauts standings 250 000 f CFA/m² construit (ouvrage
fini).

VI-d) Marchés sur devis quantitatif.


Ici, l’entrepreneur s’engage à effectuer les travaux déterminés à partir des quantités
d’ouvrage prédéfinies par l’architecte. Les colonnes des prix unitaires et montants sont
remplies
par l’entrepreneur pendant l’exécution des travaux et en fonction des prix sur le terrain. Ils
sont appliqués aux travaux privés.

VI- e) Marchés à l’unité de mesure sur bordereau.


Ici, l’entrepreneur s’engage à effectuer les travaux déterminés dont le prix unitaire de
chaque ouvrage ou élément d’ouvrage est fixé à l’avance.

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VI- f) Marchés sur dépenses contrôlées ou à régie.


Aucun prix n’est fixé à l’avance ; le montant des travaux est établi par
l’entrepreneur sur justification des dépenses qu’il a effectuées en salaires, en charges, en
matériaux, transports, en faux frais, etc. en tenant compte du bénéfice auquel il a droit.

VI-g) Marchés à régie pure.


Il s’agit ici d’une convention pour laquelle :
*Le maître d’ouvrage assure l’étude, la direction et la conduite des travaux et endosse
toutes les responsabilités qui incombent à l’entreprise.
*L’entrepreneur fourni uniquement le matériel et le personnel (d’exécution et de
direction). Il ne peut pas assure l’approvisionnement des matériaux mais, assure la conduite
des travaux ;
*L’entrepreneur agit ici uniquement comme prestataire de service, et il est considéré
comme tel, tant sur le plan législatif que fiscal.

VII) DETERMINATION DU PRIX DES MARCHES EN PREVISION.


La plupart des contrats prévoit une convention selon la quelle le prix définitif tiendra compte
de l’évolution des prix de la main d’œuvre, des matériaux, du matériel, etc.

Soient les prix suivants obtenus à l’avance au démarrage des travaux.


P = montant des travaux à effectuer à la date de la soumission ou prix à réviser ;
A = valeur du paramètre à la date de la soumission (ancien prix) ;
S = salaire total à la date de la soumission (ancien prix) ;
Lmc = prix des fers à béton à la date de la soumission (ancien prix) ;
Bq = prix des blocs ou briques à la date de la soumission (ancien prix) ;
Cm = prix du ciment à la date de la soumission (ancien prix) ;
Ags = prix du gravier et sable à la date de la soumission (ancien prix) ;

Soient les prix suivants obtenus à près révision des prix et en fonction des prix de
matériaux.
Po = montant des travaux à effectuer ou prix réviser (nouveau prix) ;
Ao = valeur du paramètre à la date de la soumission (nouveau prix) ;
So = salaire total à la date de la soumission (nouveau prix) ;
Lmco = prix des fers à béton à la date de la soumission (nouveau prix) ;
Bqo = prix des blocs ou briques à la date de la soumission (nouveau prix) ;
Cmo = prix du ciment à la date de la soumission (nouveau prix) ;
Agso = prix du gravier et sable à la date de la soumission (nouveau prix) ;

Po = P (0, 15 + 0,85A/Ao);
Po = P x [0, 15 + (0, 45 S/So) + (0, 10 Lmc/Lmco) + (0, 05 Bq/Bqo) + (0,10Cm/Cmo) + (0, 15
Ags/Agso)]…

VIII) PAIEMENT DU PRIX DES MARCHES EN PREVISION.


VII-a)Les acomptes.
C’est un document qui certifie la réalisation des travaux et qui chiffre le droit
(montant) de l’entreprise au paiement. Il est établi à partir des attachements ou des états de
situation.

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Un acompte peut être provisoire pendant les travaux et définitif à la fin de ceux-ci. Il
est octroyé aux entreprises non nanties (pas de capitaux disponibles pour préfinancer) de
financement pour le début des travaux. Le versement des acomptes peut être fixé sur une
période de 3 ou 4 mois suivant le marché.

VII- b) L’avenant.
C’est la modification en hausse des travaux suivant les clauses du contrat ;

VII- c) Nantissement.
C’est la garantie qu’apporte l’entrepreneur pour les travaux à exécuter. Lorsque le
contrat est un meuble on parle de « contrat de gage ».

VII- d) La caution.
C’est une garantie personnelle par laquelle un tiers s’engage directement à satisfaire
aux obligations d’un débiteur défaillant.

VII- e) La retenue de garantie.


C’est une garantie personnelle par laquelle un tiers s’engage directement à satisfaire
aux obligations d’une éventuelle défaillant. Elle est retenue sur les sommes qui devront être
versées à l’entrepreneur.
Sa nature et son impotence sont définies par les cahiers des charges. Elle peut être
biennale ou décennale.

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Chap
.
LE METRE DE TERRASSEMENT ET SES
IV DIFFERENTES FORMES

I-LE TERRASSEMENT ET SES DIFFERENTES FORMES ;


1) Définition :
Le terrassement est l’art de modifier le relief d’un sol ;
C’est l’opération qui consiste à provoquer le mouvement d’un sol sur un terrain
(remblai ou déblai).

2) DIFERENTS TYPES DE TERRASSEMENTS ;


a) Le déblai : c’est l’opération qui consiste à creuser ou à créer dans un sol une tranchée ou
une fouille : c’est l’extraction de terres ;
b) Le remblai : C’est l’opération qui consiste à faire un apport de terre pour combler un
vide.

II) MATERIELS UTILISES :


Selon le type de terrassement, le matériel peut être mécanique (engins) ou manuel.

2a) Matériels manuels :


Il est utilisé pour les travaux de terrassement de moindre importance tel que : les rigoles ;
les caniveaux ; etc. on peut donc citer, la pelle, la pioche, la machette, la brouette, les seaux,

2b) Les matériels ou engins mécaniques.


Ils sont utilisés pour les terrassements généraux ou en grande masse. On peut citer entre
autre : la pelle hydraulique ou mécanique, les camions, le Bull Dozzer, l’Angle Dozzer, etc.

III-CLASSIFICATION DES TERRASSEMENTS ET DES TERRAINS ;

1) CLASSIFICATION DES TERRASSEMENTS ;


Les terrassements sont classés en deux grandes catégories :

1-a) Les terrassements simples ou les fouilles :


Elles sont pratiquées pour des ouvrages de moindre importance tel que : dalots, ponts, villas,
monuments, châteaux, semelles diverses… Il nécessite la méthode manuelle pour son
exécution (brouette, pelle, sceaux, pioches,… ou l’emploi de petits engins mécaniques (pelle
preneuse ou retro caveuse...).

1-b) Les terrassements en grande masse ou généraux :


Ils intéressent une grande partie ou la totalité de la surface de l’ouvrage et nécessite
l’utilisation des engins lourds (bull dozzer, pelle mécanique, compacteurs, niveleuses, angle
dozzer…) et une main d’œuvre hautement qualifiée.

2) CLASSIFICATION DES TERRAINS ;

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Le temps d’exécution de ces travaux varie en fonction de leur volume (cubage ) et de la


nature du terrain en question ; Ainsi, ils sont constitués en six classes à savoir :

Terrains de classe A
Ce sont des terrains sablonneux et les terres arabes donc leur coefficient de foisonnement est
de 1,2 ou 20% ;

Terrains de classe B
Ce sont des terrains argileux qui ont un coefficient de foisonnement de 1,35 ou 35%
Terrains de classe C
Ce sont des terrains d’argile plastique qui ont un coefficient de foisonnement de 1,7 ou 70%
Terrains de classe D
Ce sont des roches de dureté moyenne qui ont un coefficient de foisonnement de 1,4 ou
40%
Terrains de classe E
Ce sont des roches dures qui ont un coefficient de foisonnement de 1,6 ou 60%
Terrains de classe F
Ce sont des roches très dures, nécessitant l'emploi de mine (explosif)

3) Le foisonnement des terres :


C’est l’augmentation d’un volume de terre après déblayage. Il s’exprime en pourcentage
(%) ou en coefficient.

III) APPLICATION :
Exercice :
Vous avez excavé 60m3 de terre compacte qui a un coefficient de foisonnement de 1.3 ;
1) Quel est le volume de terre foisonnée ?
Votre voisin du site à son tour a obtenu un volume de terre foisonnée de 78m3,
2) quel est le coefficient de foisonnement de ce sol ?

IV) SOLUTION.
1°) Calcul du volume de terre foisonnée : Vff = Vf x coef.foiso : Vff = 60 x 1.3 = 78m3 ;
2°) Calcul du coefficient de foisonnement de terre pour le voisin : Coef.f. = 78/60 = 1.3

IV-Le cube des ouvrages de terrassement.


Le mesuragage des travaux de terrassement se fait par l’estimation du vide géométrique de la
fouille.
a)Les ouvrages évalués au mètre cube (m3).
Les travaux du piocheur ou du terrassier dont la profondeur minimale est de 0,25m sont cubés. En
deçà de cette dimension, les calculs se font au mètre carré (m²) pour les terrassements en grande masse
ou en mètre linéaire (ml) pour les fouilles. On distingue :
→Les fouilles en déblai : leur largeur > 2m ;
→Les fouilles en excavation (forme de cuvette), la petite largeur au fond doit être > 2m ;
→Les fouilles en tranchées. La largeur est ≤ 2m ;
→Les fouilles en rigoles. La largeur est < 2m ;
→Les fouilles en trou. La largeur est < 2m et de faible longueur avec une forte profondeur ;
NB : L’extraction des terres peut se faire par jets de pelles :
→Le jet de pelle horizontal. Sa distance maximale est de 2m ;
→Le jet de pelle sur berge. Il est extrait en hauteurs maximales de 1,80m ;
→Jet sur baquettes. Il évolue en hauteur et en longueur au même moment. La hauteur ≥ 1,80m ;
→Jet pour chargement. Il concerne le chargement des camions.

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b) Les ouvrages évalués au mètre carré (m²).


Généralement, les travaux effectués sur les terrains de classe A, B et C sont évalues au m². Ils
concernent les opérations tel que : le réglage des surfaces, le compactage, le pilonnage, le talutage, le
revêtement des surfaces, le retroussis de la terre végétale, etc.

c)Les ouvrages évalués au mètre linéaire (ml).


Les travaux du piocheur ou du terrassier dont la profondeur est inférieure à 0,25m sont
calculés au mètre linéaire pour ce qui est des fouilles.

*L’enlèvement des terres.


Cette opération est estimée en francs CFA et non en heures centésimale sauf s’ils sont faits
par la pelle et en tenant compte des foisonnements et des déchargements :
→A la décharge publique quelle que soit la distance à parcourir ;
→Sur chantier : jusqu’à 100m, puis sur tranches indivisibles de 25m.

Mode de métré en terrassement


1) Le calcul des quantités de terrassement est déterminé suivant les mesures prises au vide de
la fouille.
2) Les terres produisent après leur extraction un volume plus important.
Tenir compte du foisonnement pour chiffrer le nombre de transport d'évacuation.
3) La mise des terres en cavalier, c'est dire en tas au bord de la fouille est comprise dans le
prix des terrassements.
4) Étaiement avec ou sans blindage
L’ignorance, au début des travaux, de la tenue du sol fait que préventivement on
dispose toujours des étaiements et un blindage de retenue des terres. Ce blindage est constitué, compte
tenu de la nature du terrain et de la profondeur de la fouille, soit par des planches ep. 34 mm
généralement en sapin, soit par des chons d'ep. 27 mm, soit par des étaiements et blindages
métalliques (voir cours de techno)
chon : deuxième et avant dernière planche tirée dans le débit d'un tronc (Synonyme : contre-
dosse, dosse : 1ère et dernière planche tirée dans le débit d'un tronc)

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TD n° 3 : Terrassement pour construction d'un bâtiment


EXTRAIT DU CCTP
Lot n° 1 - Terrassement
11 - Décapage de la terre végétale (ép 20 cm) sur l'emprise du bâtiment augmenté des
banquettes prises pour 1.00 m
12 - Fouille en rigole dans terre ordinaire et évacuation à la décharge avec droit
13 - Déversement des déblais en camion et enlèvement aux décharges publiques à 17 km
On donne :
un extrait du CCTP du lot terrassement
le plan d'emprise et une coupe des terrassements
du papier minute

On demande :
Réaliser l'avant-métré du terrassement

TD n° 2 : Terrassement pour construction d'une fosse étanche


EXTRAIT DU CCTP

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Lot n° 1 - Terrassement
11 - Décapage de la terre végétale (ép 5 cm) sur l'emprise du bâtiment
12 - Fouille en pleine masse dans terre ordinaire et évacuation à la décharge avec droit
13 - nivellement du fond et alignement des parois
14 - Déversement des déblais en camion et enlèvement aux décharges publiques à 17 km
On donne :
Un extrait du CCTP du lot terrassement le plan d'emprise et une coupe des terrassements
du papier minute
On demande : Réaliser l'avant-métré du terrassement
Les mouvements : La terre ainsi déplacée et chargée dans les engins d'évacuation pour être transportée
ensuite à l'aide d'une brouette, d'un chariot …etc. La terre destinée au remblai est toutefois réservée.

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C
h ETUDE DES FIGURES GEOMETRIQUES : AIRES ET
a VOLUMES.
p.
V I- LES FIGURES PLANES
V
a)le carré :
Le carré est une figure géométrique qui a quatre côtés(C) tous égaux et quatre angles droits
(90°). Le côté « C » = P/4 ou dP/2 ou ; C
P = dP x 2 ou C x 4 ; S = C² ou C x C C
La diagonale « D » = C ou C x 1,414
Car = 1,414

b) le rectangle :
Le rectangle est une figure géométrique qui a quatre côtés égaux deux à deux (2 longueurs
et 2 largeurs), parallèles et quatre angles droits (90°). L
La surface S = L x l l
P = dP x 2 ou L + l;
La diagonale « D » =
Car D² = L² + l²; l = S/L et L = S/l

c) Le cercle:
Le cercle est une figure géométrique constituée d’une ligne courbe et fermée donc tous les
points sont placés à équidistance d’un point appelé centre. C’est aussi une succession de
points placés à équidistance d’un point appelé centre.
La surface S = π R² ou π D²/4;
P = π x D ; dP = π x D : 2 R
Le diamètre « D » R x 2
R = D/2 ou π ou 2 x dP/ π
π = 3.14 ou 22/7

d) les triangles:
Le triangle est une figure géométrique qui a trois côtés égaux ou non (une base ou côté
adjacent, une hauteur ou côté opposé et d’une hypoténuse); Il comporte trois angles qui
peuvent être égaux ou non, avec ou sans angle droit. La valeur totale des trois angles d’un
triangle est de 180°
La surface S = C x H /2
P = dP x 2 ou A + B + C;
H est la hauteur du triangle formant angle
A B
UNION C Page 27
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droit avec la base


Il existe quatre types de triangles :
Quelque soit le type, S = C x H /2
ou côté adjacent x hauteur /2
H= 2S/C ou 2S/base
La base ou C = 2S/H

Triangle équilatéral Triangle équilatéral Triangle équilatéral Triangle


équilatéral
3côtés égaux 2côtés égaux 3côtés inégaux 2côtés
égaux ou non
3angles égaux 2angles égaux 3angles inégaux 2angles égaux
ou non
e) Le trapèze:
Le trapèze est une figure géométrique constituée de lignes brisées et fermées comprenant
deux bases et une hauteur La surface S =somme de bases x hauteur /2 ou (B + b) h /2; P =
somme des quatre côtés ; dP = P : 2 ; H= 2S/(B +b) ; B = 2S – b/H
D= et b +

b d b

D
B B

f) Le losange:
Le losange est une figure géométrique constituée de quatre côtés tous égaux et de quatre
angles égaux deux à deux et opposés. C
La surface S = D x d/2
P= C x 4
D = 2S/d et d = 2S/D D

UNION Page 28
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f) Le polygone irréguliers :
C’est une succession de plusieurs sous figures planes formant un seul objet/ Ici on calcule la
surface de chaque partie (sous figure) et on fait la somme pour obtenir la surface totale.
S= = S1 + S2 + S3 + … + Sn

S1, S2, S3, Sn.

g) La couronne:
La couronne est l’épaisseur d’un ouvrage de forme cylindrique formé par deux
cercles dont l’un plus petit que l’autre. La surface à calculer est celle hachurée délimitée par R
et r.
S = π (R² - r²) ou π (D² - d²)/4
D = 2 x R et d = 2 x r R
R et r partent d’un point O
Appelé centre

g) l’hexagone:
L’hexagone est une figure géométrique qui a six côtés tous égaux ou égaux deux à
deux et opposés. S = B x H /2 ou P x a/2
P = c x 6 ou la somme des 6côtés ; C
Ou P = 2S/a
H² = S / 0.866 ou S x sinus de 60°
Car les angles formés par ses côtés H
Sont de 60° chacun, h = a
B² = S / 0.6495
B

h) le parallélogramme :
C’est un rectangle aux angles déformés et égaux
Deux à deux et opposés ; Il a une base et une hauteur.
P = 2(L + a);
S = B x H;
H = S/B et B = S/H;
DP = P/2 ou L + a a H

UNION Page 29
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i) L’éllipse:
C’est une figure de forme ovale
ayant une base et une hauteur a

S = π x a x b/4 ou S = 0.785 x a x b
B

j) Le segment parabolique :
C’est une portion d’un ovale qui a une longueur et une hauteur connues.

S= 2/3 (b x h)
b

* LES FIGURES INSCITES DANS UN CERCLE

k) Le carré inscrit :
C’est un carré placé dans un cercle dont le côté ou sa moitié est connu

R S = 2R² ; C = R x 1.414 ou R

C a = C/2 ou R ou R x 0.707

L) Hexagone inscrit :
C’est une figure placée dans un cercle ayant 6côtés égaux ; Le côté de l’hexagone donne
le rayon du cercle ;

R C S = 3 x R² x /2 ou R² x 2.598

A=R /2 ou R x 0.866 avec = 1.732


A
C=R

UNION Page 30
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A = droite allant du centre 0 au milieu de l’un des côtés

m) Le triangle équilatéral inscrit :


C’est celui qui se trouve à l’intérieur d’un cercle

C=Rx ou R x 1.732 et A = R/2

S = 3 x R² x /4 ou R² x 1.299
A
R

n) L’octogone inscrit :
C’est une figure géométrique qui a 8côtés égaux et 8 angles égaux placée dans un cercle.

C = 2Rsin22°30’ ou 0,766R
A = Rcoàs22°30’ ou 0,924R ;
c’est la moitié d’un côté
S= 2,828R² ou 8(C² x
Α = 22°30’ R

A
135°
O) Le quadrilatère inscrit :
Il a 4côtés de dimensions quelconques et placé dans un cercle a
S=
P= a + b + c + d

b c

*LES FIGURES CIRCONSCRITES DANS UN CERCLE :


p) le quadrilatère et triangle circonscrits :
Le quadrilatère est une figure géométrique qui a 4côtés entourant un cercle et le
triangle circonscrit a 3côtés placé lui aussi dans un cercle.
S = P x R avec
P1 = a + b + c + d a
R = S/P
p2 = a + b + c b c
a b

UNION Page 31
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q) Le cercle circonscrit
Le cercle est dit circonscrit lorsqu’il est place à l’extérieur (encadre) une autre figure
géométrique
S= a x b x c/4 x R avec a ; b ; c comme côtés du triangle
R = a x b x c/4 x S R
a b

c
r) Le secteur:
C’est une portion de cercle (1/3; ¼; 1/5; …). L’ouverture de son angle varie en fonction de
la fraction (portion) considérée.
S= π R² α/360° ou π D² α/4 x 360° ;
α = 360° x S/π D² ;
D= secteur

α R

α R

s) Le segment :
Le segment est un secteur qui a perdu sa partie triangulaire ;
S = π D² α/360° x 4 – C x H /2
S = π R² α/360° – C x H /2

S = - = R

α
t) L’arc, corde et flèche :
L’arc est la distance courbe formant l’angle du secteur ou du segment (A)

A = π x R x α/180°

UNION Page 32
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La corde est la distance horizontale ou la base du triangle formant le segment (C)

D B DB=C;C=2

La flèche (F) est la hauteur formant l'arc.

F F = R (1 – cos α/2) ou F = R - et R = C²/8F +F/2

R
α
D B
A F
C

*Exercice d’application

Exercice N°1 la figure ci-contre représente un R


Vide Pièce dont les cotes sont en mètre
R=12m; r=6m; C=24m; D=48m; r
α=90° ; a=H=C ;
1) calculer la surface totale de la pièce; a
2) Quelle est la longueur de l’ »arc et sa flèche ? O A
3) calculer le volume de cet ouvrage α
n supposant
En supposant Pour hauteur 3m.
B C

Exercice N°2
1°) Calcul de la surface totale de la pièce :
Surface de l’hexagone : S1 = 0,6495 x D² = 0,6495 x 48² = 1 496,44m²
Surface de S2 segments S2 = 2(π R² α/360° -CH/2)
= 2(3.14 x 24² x 90°/360° - 24 x 20, 79/2) = 405,60m² car H =a /2
Surface de la demi couronne : S3 = π (R² -r²)/2 = 3.14 (12² - 6²)/2 = 169.56m²
ST = 1 496,44m² + 1 496,44m² + 1 496,44m² = 2 071,56m²
2°) Calcul de la longueur de l’arc AB et sa flèche :
L’arc = π R² α/180° = 3.14 x 41.56 x 90°/180° = 65.24m car a = c = 41.56

La flèche F = R - = 24 - car C = R

3°) Calcul de la corde C : C = 2 =2 = 24.4m

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4°) Calcul de la capacité de la piscine : V = ST x H = 2 071.56m² x 3m = 6 214,6800m3 ou


6 214680litres ou 6 214.680dm3
II- ETUDE DES SURFACES DEVELOPPEES ET DES VOLUMES.

1°) Le parallélépipède rectangle.


S + 2(a x b + b x c + c x a)
V = a x b x c ou b x l x h
Pour le cube, V = a3 et S = 6 x a² c ou h

b
a
R
2°) Le cylindre :
Il a une base circulaire
et constante sur toute sa hauteur ;
V = π R² h ou π D² h/4 h
Sl = surface latérale = 2 π R h
Sb = surface de base = 2 π R²
St = Sb + SL= 2 π R h + 2 π R²
Ou 2 π R (R + h) D
D=2xR
3°) Le cylindre tronqué:
C’est un cylindre qui a perdu
Une partie de son bout et en ente.
V = π R² (H + h)
2 H
S = ² (H + h) x D
2 h

4°) Le cône:
C’est un élément à une base
Circulaire et au bout pointu. a
V = π R² h et α = 360° x R
3 a h
Sl = π R a
Sb = π R²
St = Sl + Sb = π R a + π R²
Ou St = π R (R + a) D R

5°) Le tronc de cône :


C’est un cône qui a perdu
son bout pointu. Il est dit troqué.

UNION Page 34
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V = π h ( R² + r² + R x r) r
3
Sl = (π d + π D) x a a h
2

Sb = π R² + π r²
St = Sl + Sb = (π d + π D) x a + π R² + π r² D R
2

6°) Le prisme droit : 7°) Le tronc de prisme triangulaire.


V=BxH V = S x (A + B + C)
B = S = b x h/2 ou 3

Surface de base

h A S C B

c S
b

8°) La pyramide. 9°) Le tronc de pyramide.


L a pyramide est un objet ou nu ouvrage à base carrée et au bout pointu. Lorsqu’elle per son
bout pointu au profit d’une petite base aussi carrée que la grande base, elle prend le nom de
c
c a
a b
C H
S
H
C B
C
C

tronc de pyramide

V = B x H pour la pyramide pour le tronc de pyramide V = H (B + b + )

3 6
NB : si les côtés de ses bases sont rectangulaires, alors elle prend le nom de tas de cailloux.

10°) Le tas de cailloux.

UNION Page 35
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A’
B’
s H V=H[ B (2 x A +A’) + B’ (2 x A’
+A)]
6
S B V = H (S + s + )
3

A S = A x B; s = A’ x B’

11°) la sphère.
C’est une boule ayant un noyau central
V = 4 x π x R3 ou V = π x D3/
3 6
S = 4 x R ² x π ou S = π x D

12°) Le secteur sphérique.

S = 2 x π x R x H pour surface calotte


V = 2 x R² x H x π
3 F

13°Le segment sphérique à une base:


R
V = π H² (3 r –H)
3 O

14°) Le segment sphérique à deux bases : r R

UNION Page 36
Cours de métré Par TSAFACK

S zone = 2 x π x R x H
V = π x H + π x H (r² + r’²) H r’
6 2

15°) Le tore:
S = π² x D x d
V= π² x D x d² d
4 D=2xR

16°) L’ellipsoïde de révolution aplati:


V = 4 x π x a² x b
3 b

17°) L’onglet cylindrique:


V = 2 x R3 x H
3

18°) L’ellipsoïde de révolution allongée :

b V=4xπxaxb
3

UNION Page 37
Cours de métré Par TSAFACK

Relations dans les triangles

TRAVAUX DIRIGES.

N° 1. Pour le triangle ci-contre représenté,


Calculer les cotes a, h et b sachant que x=5m C b
Y=14m
h

x y
a

N°2 la figure représentée ci-contre est


Le dessus d’une table de conférence dont C
Les cotes sont en cm. On pose : AB=a
1) calculer en fonction de « a » les cotes : D
OB, OC, OD, OE ;
2) en déduire la valeur de AB sachant que
AE= 11cm, B 60°
3) calculer en vrai grandeur, le périmètre 45°
de cette table, 30°
4) calculer l’aire totale de cette table.
A O E

N°3 La figure ci-contre représente le fond d’une C


Piscine de nage dont les cotes sont en mètre.
1) Calculer la longueur totale ABCDA
2) Quelle est la surface de cette piscine.
B
10
A D

UNION Page 38
Cours de métré Par TSAFACK

10

CORRECTION DES TRAVAUX DURIGES :


Exercice N°1
D’après le théorème de THALES, dans un triangle rectangle, si deux côtés sont connus (Côté
adjacent et opposé) avec x et y constituant l’hypoténuse, alors, la hauteur h de ce triangle est
égale à la racine carrée de x.y ; h² = x.y ; b² = h² + y² ; c² = h² + x² ; s = a.h/2 ; a = x + y et a² =
b.c
Pour le cas plus haut, a = x+y = 5m + 14m = 19m ; b² = a.y b = = =
16.30m ;
C² = a.x c= = = 9.7m ; h = b xc/a = 16.3 x 9.7/19 = 8.32m ou h² = x.y
h= = = 8.36m

Exercice N°2
1°) Calcul des distances OB ; OC ; OD ; et OE en fonction de a : On sait que AB = AO = a
AO² + AB = OB² 2a² = OB² et OB = a cm; Pour OC, On a : sin 30° = OB/OC OC =
OB/sin30° et OC = /1/2 OC = 2a ; OC = 2a cm ; Pour OD : OC = CD =2a et
OD² = OC² + CD². On a 2 x 4a²& + 2 x 4a² = 16a² d’où OD = 40 cm ; Pour OE ; cos 30°
=OE/OD OE = OD cos 30° d’où OE = 4a x = 2a ; OE = 2a cm
2°) En déduire AB pour AE = 11cm ; On sait que AE = AO + OE = a + 2a = a (1 + 2 );
AE= 11cm, a = 11/ (1 + 2 ) x (1 - 2 /2 ; AE = 11 ( 1 - 2 )/1² - 4 x 3
a = AB = 2
3°) Calculons en vraie grandeur le périmètre de cette table. P = OA + AB + BC + CD + DE
+ EO.
On a : OC² = BC² + BO² où BC² = OC² - OB² = 2a² x 4 – 2a² = 2a² (4 – 1) ; BC = a cm
Et OD² = DE² + EO² ; DE² = OD² - EO² = 16a² - 12a² ; DE² = 4a² d’où DE = 2acm
P = a cm + a cm +a cm +2a cm + 2a +2a cm= 4a cm +a cm +2a cm+2a cm
P = a (4 cm + cm +2 cm+2 cm) = a (4 cm +2 cm+ cm (2 + cm);
P = (2 cm -1) (4 cm +2 cm+ 6cm) = 8

P=2 =6
P=3

P=
4°) Calcul de l’air de la table: S = AB x OA /2 + OB x BC/2 + OC x CD/2 + ED x OE/2

= a x a /2 + a

UNION Page 39
Cours de métré Par TSAFACK

= ½ (a² + 2 ½ a² (1 + 2

= ½ a² (9 + 6 = ½ (13 – 4 ;

= ½ (117 + 78

S=

Exercice N°3
1°) Calcul de la longueur ABCDA
AB =π D1/4 = 3.14 x 20/4 = 15.7m ; BC = π D2/4 = 3.14 x 40/4 = 31.4m; CD = π D3/4 = 3.14
x 60/4 = 47.1m ; AD = 10m + 30m = 40m ; d’où la longueur ABCDA = 15.7m + 31.4m +
47.1m + 40m = 144.2m ;
2°) Calcul de l’air de cette piscine :
S1 = π R1²/4 = 3.14 x 10²/4 = 8.50m²; S2 = π R2²/4 = 3.14 x 20²/4 = 314m²; S3 = π R3²/4 =
3.14 x 30²/4 = 706.5m² d’où ST = S1 + S2 + S3 = 8.50m² + 314m² + 706.50m² = 1029, 00m²
ST = 1029, 00m²

UNION Page 40
Cours de métré Par TSAFACK

Ch
ap
LE METRE DE maçonnerie.
.
VI
I-Généralités :
II Les éléments de maçonnerie sont calculés plein et les vides sont déduits par la suite.
I II-Les fondations :
Les murs de fondations sont ceux compris entre le béton de semelles filantes et le
chaînage. Le béton utilisé est exprimé au m 3 ou au mètre linéaire (ml) ; cas des fondations
pour semelles de cloisons pour caves. Elles peuvent être en béton armé ou non, en agglomérés
ou en moellons. Leur épaisseur minimale est de 0,45m pour les moellons.
La plus -value du béton est évaluée en fonctions de plusieurs critères à savoir :
-La nature du béton employé et la nature des travaux ;
-Les conditions de travail et de mise en œuvre (temps et lieux d’exécution);
-Le coût des matériaux et la main d’œuvre ouvrière.
Les pertes sont évaluées de 2 à 4%.

III-Les agglomérés.
Ils évalués au m² ou m 3 et varient en fonction de la nature des matériaux et de leurs
dimensions.
Si l’épaisseur du mur correspond à l’une des dimensions d’un côté sans enduit, il est
calculé au m², au quel cas il est évalué au m3.
Tout bloc ou agglos de plus de 0.30m de long est considéré comme une agglo entière.
La plus -value des blocs varie en fonctions de plusieurs critères à savoir :
-La nature des briques employé et la nature des travaux ;
-Les conditions de travail et de mise en œuvre (temps et lieux d’exécution);
-Le coût des matériaux et la main d’œuvre ouvrière.
Les briques peuvent être : pleines ordinaires, pleines de parement, creuses ou à rupture de
joints.
Les pertes sont évaluées à 2 %.

IV-Le béton banché ou coffré.


C’est un béton réalisé dans les coffrages de grandes surfaces appelés banches.

UNION Page 41
Cours de métré Par TSAFACK

Les armatures qui y sont incorporées ne sont pas soumises aux calculs de résistance.
C’est pourquoi, on dit souvent que les bétons banchés ne sont pas armés. Leur épaisseur
minimum est de 25cm et les vides de moins de 0, 25m² ne sont pas déductibles (cas des
larmiers, feuillures, scellements, etc.)
La plus -value du béton est évaluée en fonctions de plusieurs critères à savoir :
-La nature du béton employé et la nature des travaux ;
-Les conditions de travail et de mise en œuvre (temps et lieux d’exécution);
-Le type de vibration ;
-Le coût des matériaux et la main d’œuvre ouvrière.
Les pertes sont évaluées de 2 à 4%.

V-La maçonnerie de moellons


Elles sont calculées au m² ou au m3 selon les épaisseurs d’ouvrages à réaliser. Elles
peuvent avoir un ou deux parements exécuté avec moellons franc, demi-ferme, dure, tendre
ou très dures.
Leur épaisseur minimale doit être de 0,45m. Les travaux d’habillage sont comptés au m².
La plus -value du béton est évaluée en fonctions de plusieurs critères à savoir :
-L’épaisseur du mur et le nombre de parements ainsi que la nature des matériaux à employer ;
-Les conditions de travail et de mise en œuvre (temps et lieux d’exécution);
-Le type d’appareillage, le coût des matériaux et la main d’œuvre ouvrière.;

TD n° 1 : Construction d'un sous-sol

EXTRAIT DU CCTP

UNION Page 42
Cours de métré Par TSAFACK

Lot n° 1 - Terrassement
11 - Décapage de la terre végétale (ép 15 cm), sur l'emprise du bâtiment
augmentée des banquettes prises pour 1.00 m. Le stockage se fera à proximité des fouilles.
12 - Fouille en pleine masse dans terre ordinaire et évacuation à la décharge avec droit.
13 - Fouille en rigole dans terre ordinaire et évacuation à la décharge avec droit
Lot n° 2 : Gros - Œuvre
21 - Boisage des semelles de fondation
22 - Armatures ordinaires par 4 HA  16 dans la semelle de fondation
23 - Béton de cailloux au mortier de ciment CLK dosé à 200kg pour semelles de fondation
24 - Parois en béton banché de gravillon au mortier de ciment CPJ dosé à 300 kg
Nota : tous ces ouvrages sont exécutés à la bétonnière
On donne :
Un extrait du CCTP ; Le plan du sous-sol et une coupe ; Du papier minute
On demande :
réaliser l'avant métré des lot 1 et 2
On exige :
Un travail propre et soigné
Le respect des unités de mesure ainsi que la précision leur correspondant
Le respect des consignes d'utilisation du papier minute et des quantités cohérentes.
Briquetage
Il faut comprendre les joints verticaux et horizontaux de 10 mm pour les briques apparentes et
de 15 mm pour les briques à enduire.
Les valeurs de la maçonnerie de brique sont établies en fonction de l'épaisseur de la paroi :
briques à enduire brique de parement
Jusqu’à 22 cm ép (m²) ; au-delà de 22 cm ép (m3)

Il faut aussi tenir compte du redressement des parois pour les briques devant rester apparentes.
Les briques creuse sont réglées au m² pour toutes les parois jusqu'à 25 cm ép. croquis de
maçonnerie de briques :

UNION Page 43
Cours de métré Par TSAFACK

Blocs de béton
Appelés communément "parpaing", plein ou creux en blocs de granulats lourds ou de
béton cellulaire autoclave.

Meulière - Moellon
Meulière : pierre dure poreuse à gros trous
Moellon : morceau plus ou moins irrégulier de pierre calcaire
Valeur au m3 tenant compte de la destination des ouvrages : massifs, murs de
fondation, murs en élévation, voûte, arcs et hourdis de linteaux.
L'emploi de moellon justifie une majoration pour tenir compte du prix du
moellon et de la difficulté de la taille

Majorations de construction
Elles sont prévues dans les cas de jonction pour bouchement de bais ou autres
ouvrages.

Conduits de fumée et de ventilation


L'évaluation s'effectue selon la section des boisseaux
Le linéaire est mesuré dans l'axe de la longueur des conduits

Jointoiements
Il s'agit du garnissage des joints effectué avec le mortier de maçonnerie ou avec un mortier
gras.

Les enduits
Les valeurs sont établies pour des enduits verticaux.
Les valeurs des enduits comprennent le garnissage des joints de la maçonnerie ou le repiquage
du béton.

Article du métré de maçonnerie


- béton de cailloux, de gravillon, modifications du dosage, fabrication manuelle du
béton
Pour ouvrage en fondation forme de propreté, puits, rigoles, semelles, murs de sous-sol, murs
en élévation, plus de 3.50 m de ht, hourdis de plancher, linteaux, ouvrages en béton moulé en
m3
-armatures kg
3)
- briquetage : brique de plus de 22 cm ép (m , brique jusqu'à 22 cm ép. (m²)
-ouvrages particuliers : parement en plaquette (m²)
-dessus de murs en éléments spéciaux, appuis de fenêtre en éléments spéciaux, coupement de
rive (ml)
- blocs de béton : blocs de granulats lourds, blocs de béton cellulaire, meulière, rocaillage,
majorations de construction, jonction d’ouvrage, mur courbe, boisage, couronnement des
souches, jointoiements , rejointoiements, enduits divers, rejointoiements, piochement
d'anciens enduits , nettoyage de parement, grilles et T.S., majoration ou minoration de
différence d'épaisseur ou de dosage, bouchardage, plafonds ou voussure, Formes, Dallages,
Chapes en (m²)
-moellon m3
- conduits de ventilation et de fumée
-conduits en boisseaux de terre, accessoires de fixation, ceinture, coupement de rive en ml
-mitres et mitrons, colliers du commerce, accessoires divers, grille de ventilation, tampons,
viroles, trappes de ramonage, (U)

UNION Page 44
Cours de métré Par TSAFACK

TD n° 2 : Construction d'un mur de clôture

EXTRAIT DU CCTP
Lot n° 1 Gros - Œuvre
11 - fouille en rigole dans terre ordinaire, stockage à proximité de la fouille
12 - Boisage de la semelle de fondation
13 - Armatures ordinaires par 2 HA  12 dans la semelle de fondation
14 - Béton de cailloux au mortier de ciment CLK dosé à 200kg pour semelles
de fondation
15 - Parois en briques apparentes, moule de 22/105/54
16 - Parement dressé seulement sur la face extérieure et les 2 épaisseurs
17 - Jointoiement en montant de la maçonnerie, joints droits lissés pour la face
intérieure
18 - Rejointoiement au mortier gras, joint de refend pour les faces dressées
19 - Chaperon en béton de gravillon moulé, dosé à 350kg de CPJ 45, larmier de chaque côté
On donne : Un extrait du CCTP ; Le plan du sous-sol et une coupe ; Du papier minute
On demande : Réaliser l'avant métré des lots 1 et 2

TD n° 3 : Enduit sur façade neuve

UNION Page 45
Cours de métré Par TSAFACK

EXTRAIT DU CCTP
Lot n° 5 Enduit
51 - soubassement enduit dressé taloché au mortier de ciment de 30 mm d'ép, sur maçonnerie
neuve avec retour sur tableau
52 - faux joints tirés au fer à deux rives lissés ainsi que sur tableau
53 - au dessus, enduit tyrolien en chaux avec mouchetis ordinaire de 20 mm d'ép.
54 - tableaux et voussures de la porte et de la fenêtre en enduit ciment parfaitement
dressé de 20 mm d'ép. et feutré.
55 - arêtes droites sur enduits
56 - façon de glacis entre soubassement et enduit

On donne : Un extrait du CCTP ; Le plan de la façade à enduire et une coupe ; Du papier


minute.

On demande : Réaliser l'avant métré de l'enduit de cette façade

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Cours de métré Par TSAFACK

Ch
ap
LE METRE DE BETON ARME.
.
V
II I-Généralités.
Le métré de béton armé ne suit pas l’ordre chronologique de l’exécution ou du
I
déroulement des activités (travaux).
Remarque
La règle veut que le métré suive l'ordre chronologique des travaux.
Par exception, dans le béton armé, dont le coffrage se paie d'après la surface des faces
coffrées

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on pourra calculer d'abord le béton, dont les surfaces permettront le calcul des coffrages, et
enfin le ferraillage.

1-Le bétonnage.
Il est déterminé en m3 sans déduction des volumes des armatures et appuis aux murs.
Il concerne tout genre d’ouvrage et de toutes les formes (rectangulaires, carrées,
circulaires, en arc, …) et positions (verticaux, horizontaux ou inclinés).
Les éléments verticaux (poteaux, voiles) sont considérés du dessus des semelles
jusqu’au dessus de la dalle.
Les éléments horizontaux (poutres, planchers, encorbellements = coupoles) sont butés
sur les poteaux et voiles.
Pour le béton de propreté, son épaisseur minimale est de 5 cm et les pertes sont
évaluées de 2 à 5%.
Le dosage est la quantité ou la proportion qu’un matériau représente dans la
composition d’une matière : le m3 de béton par exemple.
Pour 1m3 de béton durcis par exemple, on dose les matériaux comme suit :
Béton ordinaire : Ciment : 300 à 350kg/m3 ; sable : 400l/m3 ; gravier : 800l/m3;
pour les composants secs ; La quantité d’eau est fonction de la teneur en eau des granulats
(agrégats).
- dosage : établis au m3 pour du béton vibré et composé de : gravillons (tonne), sable (tonne),
ciment (kg) et l’eau en m3
- volume : suivant les volumes réels sans déduction pour les armatures
- apparence du béton : béton brut de décoffrage y compris le recoupement des balèvres et le
bouchement des manques de matière. Pour les bétons spéciaux le prix sera fonction de la
difficulté de fabrication.
- plancher hourdis : on distingue les planchers avec poutres et poutrelles de 0.22 de retombée
et les planchers dont les poutres et poutrelles font plus de 0.22 de retombée.

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Dans le 1er cas on calcule l'ensemble de l'ouvrage en béton et sur le cube total on
appliquera le prix.
Dans le deuxième cas on distinguera poutres et poutrelles, puis la dalle de compression et
le remplissage entre nervures.

a) le poids spécifique (¥):


C’est le poids de l’unité de volume d’un matériau de compacité optimale : c’est-à-dire,
sans vide aucun dans sa masse.
Chaque composant a un poids spécifique
a-1) Les agrégats : Sable et gravier = gravillons ont pour poids spécifique 1,43 à 2kg/dm3
a-1) Les liants : ciment et chaux : ont pour poids spécifique 1.6 à 1.78kg/dm3 3,1kg/dm3 ou
litre.
a-3) l’eau : son poids spécifique est 1kg/dm3 pour eau pure. Soit 1000kg ou litres/m3.

b) La densité (d):
La densité est le rapport entre le poids du liant et un certain volume d’eau.
d= poids du ciment (kg/m3)
Volume eau E en m3.
c) volume absolu (Va) :
C’est le rapport entre le poids du ciment et son poids spécifique ;
Va = poids ciment (kg)
Poids spécifique du ciment (kg/m3).

d) le dosage volumique :
d-1) Le volume apparent :
Le sable : le volume apparent du sable est le rapport entre le poids du sable et le poids au
litre ou sa densité. Son poids spécifique vari de 1.43 à 1.70kg/m3. V app = Poids total sable
poids au litre sable ;
Le gravier : le volume apparent du gravier est le rapport entre le poids du gravier et le poids
au litre ou sa densité. Son poids spécifique ou au litre vari entre 1.65 et 2kg/m3.
V app = Poids total gravier
Poids au litre sable
NB : Le poids spécifique du ciment varie de 1.1 à 1.25k/m3
Le rapport gravier /sable (g/s) =2 c’est-à-dire 1/3 de sable pour 2/3 de gravier en volume ;
bien que pour les travaux en masse on peut utiliser 700l de gravier ; 300l de cailloux pour
450l de sable.

e) La composition du béton en pourcentage.


La quantité de béton dépend de la qualité de l’ouvrage, de sa situation dans la nature et
de son utilisation.

Tableau de pourcentage des composants de béton au m3.


repère Désignation du matériau ou corps Pourcentage des particules
1 Ciment 7 à 17%
2 Eau propre 14 à 21%
3 Sable de diamètre O/5 24 à 30%
4 Graviers et cailloux de diamètres mm 31 à 51%
5 Air accru 0.5 à 3%

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2-Le coffrage.
Il est estimé au m² coffré et en contact direct avec le béton une fois coulé. Toute surface
≤ 0,50 m ² n’est pas déductible. Les évaluations et estimations comprennent : Les étais, les
cales, les pointes, serre-joints, chapeaux, fonds, joues, etc., nécessaires à sa construction.
Les pertes sont évaluées de 2 à 5%.

3-Le ferraillage.
Les aciers de toutes natures sont évalués au kg ou en tonne.
Les prix ont été majorés de 6% pour tenir compte des chutes, déchets, fils de ligature compris.
Le cintrage des fers de 16 mm donnera lieu à une majoration des prix de 15%
Les treillis soudés sont évalués au m², en comptant les vides pour plein; il sera appliqué un
coefficient de recouvrement de 1.10 pour les armatures de rouleaux et de 1.05 pour les
armatures en panneaux.
L’ACIER : c’est un minerai extrait du sous sol et transformé en industrie ( SO.LA.DO)
= ??
LE FER : c’est l’acier fondu et moulé en barre destiné au béton ou aux ouvras divers.
Par : A.cam = Aciéries du Cameroun.
ARMATURES : c’est l’assemblage ou la ligature de plusieurs barres de fer.

Les fers à béton sont vendus suivant leur diamètre et leur masse. La longueur des
barres dans les ouvras tien compte de sa position dans le coffrage en déduisant l’épaisseur de
l’enrobage et en augmentant la longueur de crochets ou de recouvrement.
NB : Si la longueur de l’élément est très importante, on peut faire le recouvrement (Lr) ou le
scellement (Ls) des barres de fer de manière à ce que la jonction soit faite sur 3 cadres au
moins.

Ls ou Lr

Si le diamètre de la barre escomptée n’est pas disponible cette barre peut être remplacée par
plusieurs petites barres ou la barre de diamètre directement supérieur.

Si on n’a pas de On peut remplacer celle là Observations


barre de diamètre par les barres de diamètre…
12 2Ф8 Ces barres sont ligaturées entre elles
14 2 Ф 10 ou 3 Ф 8 Avant l’assemblage générale ; Exécuter
16 2 Ф 12 ou 3 Ф 10 les crochets et ne jamais superposer
20 3 Ф 12 + 1 Ф 16 + 1 Ф 2 successivement les barres. oui
25 2 Ф 16 + 1 Ф 12 non
NB : Si la longueur de l’élément est très importante, on peut faire le recouvrement(Lr) ou le
scellement (Ls) des barres de fer de manière à ce que la jonction soit faite sur 3 cadres au
moins.
La longueur développée est donc égale à X + 2crochets et 2 longueurs de courbure (r) et la
longueur de scellement selon le cas. La longueur du crochet (Lc) = Ф x 2.

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Cours de métré Par TSAFACK

Utilisation du tableau.
Le rayon de cintrage ou de courbure(r) :
r = 3 x Ф pour les cadres, les étriers et les épingles. Pour les HA de diamètre inférieur ou
égale à 12mm, r = 3 x Ф pour les ancrages d’extrémités avec aciers Fe E 22 ;
R = 5.5 x Ф pour les ancrages d’extrémités des aciers HA.
r = 3 x 0.6cm = 1.8cm mais le tableau nous propose 13cm par côté du crochet. On a donc 2cm
d’enrobage par côté du cadre et on obtient 15cm – 4cm = 11ccm et en hauteur on a 20cm –
4cm = 16cm d’où Ld = 2(11 + 16) + 13 = 67cm.
Espacement des cadres (e) : e = L/l = 150/15 = 10cadres soient 10espacements (9 de 19cm et
2 de 8.5cm aux extrémités). Car 190cm/10 = 19cm.

Tableau de commande ou de nomenclature des aciers.

Rep. Désignation Diamètre Longueur Nombre Nombre Longueur Schémas Obs.


barres utile de barres d’éléments totale
HA Ф
1 Aciers de 8 1.90 2 1 3.80 1.90
répartition
2 Aciers 10 1.90 2 1 3.80 1.90
porteurs
3 Aciers de 6 0.67 10 1 6.70 16
couture 11

Tableau donnant les renseignements sur les aciers suivant leurs diamètres.

Diamètres 3.5 4 5 5.5 6 8 10 12 14 16 20 25 32 40


des aciers
en mm
Section 0.196 0.212 0.28 0.50 0.78 1.13 1.53 2.01 3.14 4.91 8.04 12.6
des aciers
en cm²
Poids des 0.154 0.185 0.222 0.395 0.617 0.888 1.208 1.578 2.466 3.85 6.313 9,865
aciers en
kgs/ml
Périmètre 1.57 1.72 1.88 2.51 3.14 3.77 4.40 5.03 6.28 7.85 10.05 12,59
en cm

Tableau de nomenclature des aciers.

Rep. Nbre Nbre Long/ Ф Longueur croquis

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Désignation d’élts barre/élt élt acie développée par Obs.


r Diamètre (Ф) en
mètre
Ф6 Ф8 Ф Ф Ф Ф
10 12 14 16
1 Poteau (a) 07 03 3,55 8 85,2
0

2 Poutres (b) 01 04 3,48 10 13,92

T.D.2 ESCALIER EN BETON ARME (coulé sur place)

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EXTRAIT DU CCTP
Lot n° 2 Gros-œuvre
51 – escalier ;
511 - fouille en terrain de terre ordinaire, jets pour manutention, chargement en
brouette
roulage à 8.00 m, mise en dépôt 512 - massif :
5121 - béton dosé à 350 kg de ciment CPJ CEM II 32.5, non vibré (béton isolé)
5122 - coffrage ; 5123 - armatures selon plan
513 - escalier cep
5131 - coffrage de la paillasse, des marches, de la sous face du palier
5132 - armatures fournies et mise en place selon croquis
5133 - béton dosé à 400 kg de ciment CPJ CEM II 32.5
On donne :
Un extrait du CCTP ; Un plan de l'escalier ; Du papier minute
On demande : Réaliser l'avant métré de l'escalier
On exige :
Un travail propre et soigné
Le respect des unités de mesure ainsi que la précision leur correspondant
Le respect des consignes d'utilisation du papier minute et des quantités cohérentes

C
H
A
METRE DE COFFRAGE.
P
VI
II
UNION Page 53
Cours de métré Par TSAFACK

I- INTRODUCTION GENERALE
L’emploi du béton dans la construction a permis d’envisager l’obtention des
différentes formes après sa mise en œuvre. Non seulement le béton est un matériau très
important et même indispensable dans la construction moderne, il présente à partir des
formes de coffrage, un aspect fini acceptable, net et esthétique. Ils ont subi une
évolution notoire (remarquable) : Du coffrage traditionnel ou en bois au coffrage
métallique ou industriel et à l’utilisation des éléments en béton armé préfabriqué.

II- DEFINITION.
Le coffrage est un outil ou un moule provisoire permettant au béton frais de maintenir sa
forme définitive pendant la prise et le durcissement.
III-CONSTITUTION DU COFFRAGE.
Ils comportent deux éléments distincts construits en prévision d’un coffrage et d’un
décoffrage aisé : Le moule, l’étayage. Il est évidant que ces deux éléments résistent à
la poussée de béton, à son poids propre et aux surcharges éventuelles lors de leur
réalisation. Exp. Poids matériaux, ouvriers, matériels.
a) Le moule : Il doit être étanche aux angles pour maintenir le béton fluide et
éviter la poussée au vide. Il doit être réalisé avec un matériau permettant d’obtenir
l’aspect architectural recherché pour l’ouvrage fini. On peut avoir :
- Planches rabotées ou contre plaqué,
- Tôles avec ou sans ondulations,
- Les matériaux plastiques ou gonflants (membranes),
- Les matériaux métalliques, en béton ou en matériaux mixtes.

IV-METHODE DE CALCUL
La surface de coffrage ne tien compte que de la surface de béton couverte par le
bois. Elle s’exprime au m² et découpée de la même méthode que pour le calcul
du béton armé.

C
H
A
METRE DE CHARPENTE.
UNION
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X
Cours de métré Par TSAFACK

A)-La charpente :
C’est la structure porteuse d’une toiture constituée des pièces de bois, de métal ou
de B.A. assemblées.

1) choix du type de charpente : Il dépend de plusieurs facteurs à savoir


-L’utilisation de l’ouvrage et la portée franchissant ;
-L’aspect architecturale recherché et le coût de l’ouvrage ;
-La situation géographique (pression atmosphérique de la région) ;
-L’utilisation des combles pour les pentes.

2) différents types de charpentes :


* Charpentes traditionnelles ou en bois, * charpentes en bois lamellés-collés ;
*charpentes métalliques, *charpentes en béton armé.
2-1) Charpentes traditionnelles ou en bois.
Elles sont réalisées en bois traditionnel (chevrons, lattes, bastings…) et de formes
diverses
2-1-a) Terminologie :
a) Entrait : Pièce de bois horizontale qui maintient l’écartement des arbalétriers ;
b) Poinçon : Pièce verticale placée à la grande extrémité de la ferme déterminant la
hauteur de celle-ci ;
c) Arbalétriers : Pièce de bois oblique reliant l’extrémité supérieure du poinçon à
celui de l’entrait et recevant les pannes;
d) Fiche : Pièce de bois verticale reliant l’entrait à l’arbalétrier, comportant
l’échantignolle ;
e) Contre fiche : Pièce de bois placée obliquement contreventant la ferme sur elle-
même ;
f) Echantignolle : Partie supérieure de la fiche débordant l’arbalétrier et empêchant la
panne aux glissements ;
g) Panne sablière : Latte ou chevron placé à l’extrémité inférieur des fermes
recevant les premières tôles ;
h) Pannes intermédiaires : Pièces de lattes placées entre les pannes sablières et
faîtières ;
i) Panne faîtière : Elément placé au sommet ou au faîtage des fermes recevant les
dernières tôles et faîtières
j) Rive : Pièce de bois, de tôle bac ou alu placé aux bouts de fermes formant
bardage ;
k) Pattes d’ancrage : Barres d’aciers scellant les fermes aux murs ou au
chaînage ;
l) Couverture : Elément protégeant l’ensemble de la construction contre les
intempéries. Ils sont fixés aux pannes soit par des clous, soit par
rivets, soit par des boulons.

UNION Page 55
Cours de métré Par TSAFACK

2-1-b) différents Assemblage des éléments d’une


ferme :
- Assemblage tenon mortaise ou emboîtement, - Assemblage
boulonnée,
- Assemblage cloué, - Assemblage collé,

Ch
ap
LE mode de mesure.
.
V
II
UNION Page 56

I
Cours de métré Par TSAFACK

I-Généralités :
Le mode de mesure dépend des éléments à calculer, que peuvent être déterminés par la
série de prix ou par bordereau de prix utilisé. Les unités employées sont les suivantes :
-Le mètre linéaire (ml) ;
-Le mètre carré ou mètre superficiel (m²) ;
-Le mètre cube ou le cube (m3) ;
-La masse ou le poids (kg ou t) ;
- L’unité ou la pièce exemple : le sac, le rouleau, etc.)

II-Les instruments de mesure.


Les mesures peuvent s’effectuer sur le plan ou sur le terrain.
*sur le terrain, le mètre, le décamètre, le double décamètre ou la chaine sont
nécessaires.
*Sur le plan, on utilise le double décimètre, ou au besoin, le Quin-triple ou le Kusch.

III-Manière de mesurer.
Sur le plan ou sur le terrain, lors des calculs de quantités d’ouvrage, il faut avoir le souci
constant de ne pas avoir :
-Omettre de calculer une quantité d’ouvrage,
-Calculer doublement une même partie d’ouvrage ou quantité,
Il faut donc procéder avec ordre et méthode en tournant dans le même sens.

a)Dimensions hors œuvre (D.H.O.) ;


Cette manière de prendre les dimensions chaque fois que cela est nécessaire permet des
mesures des grandes distances prise d’un parement extérieur à l’autre parement extérieur ou
d’un bout à l’autre.

b) Dimensions dans œuvre (D.D.O.) ;


Cette manière de prendre les dimensions chaque fois que cela est nécessaire permet des
mesures des grandes distances prise d’un parement intérieur à l’autre parement intérieur et
parallèle ou d’un bout interne à l’autre.

IV-Présentation des différents tableaux de calculs en métré ;

a)Tableau de mesures et de quantitatifs des ouvrages et éléments d’ouvrages.

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Cours de métré Par TSAFACK

Rep. désignations NPS Dimensions (m) Surfaces (m²) Volumes Obs.


(m3) croquis Calculs
L l H Ф partielle T partiel T
e α + - + -

1 Fondations 6
a)patins 24 1.80 1.00 0.50 5.400
b) glacis 12 1.80 0.55 0.25
ensembl 12 1.00 0.35 0.25
e
2 poteaux 6 0.20 0.30 2.80 1.008
3 Poutres
A 4 3.00 0.20 0.60
B 3 3.00 0.20 0.40

b) Tableau de commande ou de quantitatifs des matériaux.

Rep. Désignations Unité Qté.Ouv. dosage Qté util. perte Qté Obs.
totale
Béton de propreté
Sable m3
1 Gravier m3
Ciment t
eau m3
Béton armé
Sable m3
Gravier m3
2 Ciment t
Aciers t
Eau m3
3 Coffrage m²

c) Tableau de devis estimatifs des matériaux.

Rep Désignation U quantité P.U (FCFA) P.T (FCFA) Obs.


1 Béton de propreté
Sable m3
Gravier m3
Ciment t
eau m3
2 Béton armé
Sable m3
Gravier m3
Ciment t
Aciers t
Eau m3
3 Coffrage m²

d) Tableau de devis estimatifs de main d’œuvre ouvrière.

Rep Désignation U quantité P.U P.T Obs.


1 Béton de propreté FCFA

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Cours de métré Par TSAFACK

2 Béton armé FCFA


3 Coffrage FCFA

NB : Afin de procéder aux vérifications rapides de calculs encas d’hésitation, il est recommandé de présenter le
métré dans un tableau type suivant l’un des modèles ci-dessus et selon le cas.

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Cours de métré Par TSAFACK

Ch
ap
ETUDE DES PRIX.
.
V
II I-But :
Il s’agit de définir avec précision, pour chaque tâche élémentaire, les quantités de
I
matériaux (Qtés), les temps unitaires d’exécution (T.U) et les prix unitaires (P.U) afin
d’arrêter le devis estimatif définitif, fixer le prix global de l’offre et rédiger la soumission.

II-Documents utilisés :
Deux types de documents sont utilisés à savoir :
→Les documents d’architecture (divers plans et divers devis) ;
→Les documents de synthèse (Études techniques, méthodes de réalisation et cadence
d’exécution : le planning).

III-Procédure de l’étude :
La définition du procédé d’exécution incombe au bureau d’études techniques en
collaboration avec le bureau de méthodes. Elle se base sur :
-Pour le bureau d’études techniques ;
*Les notes de calculs des ouvrages similaires,
*Les fiches techniques des solutions déjà adoptées sur d’autres chantiers,
*Par des calculs nouveaux appropriés à l’ouvrage concerné,
-Pour le bureau de méthodes;
*les résultats acquis sur chantiers de même genre permettant d’adopter les modes d’exécution
bien définis,
*Les nouvelles méthodes de mise en œuvre, l’emploi du matériel et de l’outillage
perfectionnés.
NB : S’il y a modification des plans, on communique au maître d’ouvrage ou au
maître d’œuvre pour accord.

1°) Préparation des ouvrages élémentaires.

1 a°) Les ouvrages élémentaires.


Ce sont les éléments d’ouvrage ou d’une construction bien déterminé, facile à mesurer et
réalisable selon une technique bien définie en matériel et en personnel.
Exemples : coffrage traditionnel pour poteaux, terrassement manuel pour puits, etc.

1 b°) Le temps unitaire (T.U).


C’est le temps d’exécution de l’unité d’ouvrage élémentaire. Il s’exprime en heure par
unité d’ouvrage élémentaire.
Exemple : 1h/m3 de béton armé ; 0,5h/m² de coffrage ; 1,03h/ml de fouilles en rigole, etc.

1 c°) Fixation du prix horaire de la main d’œuvre.


On analyse ici, la paie du chantier en cours par catégorie et échelon de travailleur.
Exemple : ouvriers (catégorie V, échelon F) ; Manœuvres (catégorie I, échelon B) ;
Le moyen le plus simple et plus rapide lorsqu’on dispose de peut de temps pour l’offre est
de calculer le salaire moyen général d’un chantier en cours, du même type te du même genre
dans la même région, à la même période et à la même époque.
Exemple : Le salaire versé en Septembre 2008 au chantier de construction s’élève à
9 486 000frs pour 4 700h de travail effectué. Le salaire horaire moyen s’élève alors de
9 486 000frs / 4 700h = 2 018,297frs/h.

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Cours de métré Par TSAFACK

En général, on peut dire que le tarif d’embauche se trouve multiplié par un coefficient
de 2,2 pour obtenir les dépenses de l’entreprise en main d’œuvre toutes charges comprises.
(Dans ce coefficient, 90%représentent les charges salariales).

2°) Quantités unitaires de matériaux.


Les quantités sont connues pour les ouvrages courants.
Exemple : Maçonnerie de briques de 10 x 20 x 40 ; 12 x 20 x 40 ; 15 x 20 x40 ; 20 x 20 x 40
etc. Il faut donc 12,5 briques au m² de mur construit.
Béton normal au m3: 400litres de sable pour 800litres de gravier et 350 kg de ciment.

3°) Détermination des prix élémentaires des matériaux productifs.


Ils se calculent à l’aide des fiches de prix tenues à jour par le service des achats et sur
lesquels ont applique des majorations pour les marchandises rendues sur chantier en tenant
compte des incidents de transport et de manutention.

4°) Détermination des prix unitaires des devis.


A partir de tous les éléments calculés précédemment, on établi le coût de l’unité de
chaque ouvrage élémentaire : c’est la somme des dépenses en matériaux et en main d’œuvre
nécessaires pour la réalisation de chaque unité de tâche.
Il est appelé sous détail ou prix unitaire sec ou déboursé sec (D.S.) à l’unité d’ouvrage.

Exemple de tableau de prix sec unitaire.

Rep. Désignations unités Prix élémentaires (P.U)Prix (P.T)prix T.U.(Temps


Main d’œuvre Matériels unitaires totaux unitaire)
Ouvriers Manœuvres
1 Maçonnerie de
blocs 15 x 20x40 :
-Fourniture des
blocs : 4,25 x 12 51,00 0,9heures
-Mortier ; 2,05
Main d’œuvre : 45f
x 0,9h 3,00 10,50 71,50 11 200
2 B.A. pour 45h
fondations :
*Fournitures ;
-ciment : 4 600 x 161 000
0,35 ; 3 000
-Sable : 750 x 0,40 62 400 289 400
-Gravier ;780 x 0,8 12 600
-Aciers
-eau ;
-Main d’œuvre 15 400 8 00
3 Elévation des murs

4°) Calcul du prix sec unitaire (P.S.U).


C’est le montant de l’unité d’ouvrage (matériaux rendus sur chantier et main d’œuvre) ; le
déboursé sec unitaire (D.S.U.).
P.S.U = somme des prix de matériaux et main d’œuvre à l’unité d’ouvrage :

P.S.U = ∑ P (M + M.O

5°) Calcul du prix sec total (P.S.T).

UNION Page 61
Cours de métré Par TSAFACK

Il consiste à appliquer les prix secs unitaires, aux quantités respectives aux ouvrages
élémentaires déterminés par l’avant métré : C’est le montant total de l’ouvrage (matériaux
rendus sur chantier et main d’œuvre ; D.S.).
P.S.T = ∑ P.S.U. x Qté d’éléments

Exemple de tableau de prix sec total

Repère Désignation des ouvrages unités quantités Prix unitaire Prix total
(P.U.) (P.T.)
1 Terrassement y compris toutes sujétions m3 125 920 115 000
2 Maçonnerie de moellons m3 90 25 000 2 250 000
3 Maçonnerie de blocs de 20 x 20 x 40 m² 392 740 290 080
4 Béton de propreté m3 23 50 000 1 150 000
5 Béton armé m3 72 100 000 7 200 000
Total déboursé sec (D.S.) 11 005 080

Remarque : Les ouvrages élémentaires peuvent être inscrits dans un répertoire avec les
prix unitaires en fonction des régions et expériences de certaines entreprises sur le terrain. Ces
prix unitaires sont codifiés et concernent les ouvrages semblables (de même nature). Ils
comportent généralement les dépenses directes et indirectes, selon le cas.

a)Les dépenses directes :

a1) Le terrassement :
*les déblais terreux ; en pleines masse ; en puits, rocheux ; mécaniques ; etc.
*Le blindage des fouilles (étaiement), l’épuisement des fouilles.
*Manutention et transport des terres.
*Remblais et compactages.

a2) Les maçonneries :


*La limousinerie (tailles et pose des moellons) ;
*Les briques pleines, creuses, cuites, wagons, boisseaux, maçonnerie mixte, etc.
*Les conduits de fumées et gaines de ventilation ;
*Béton non armé et béton de propreté ;

a3) Le béton armé (B.A.)


*fondations, semelles, longrines et plomberie;
*coffrage, ferraillage, pose des armatures et décoffrage ;
*Préfabrication, manutention et transport ;
*poteaux, poutres, chaînages, planchers, percement et scellement;
*Fosse septique, regards, puisard;
*Dallage et revêtements divers des chapes.

a4) Charpente et couverture :


*fermes, pannes et accessoires ;
*couverture, bardage, gouttières et canalisations diverses.

a5) finitions :
*Ouvertures et serrurerie;

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Cours de métré Par TSAFACK

*Électricité d’équipement et sanitaire divers ;


*Enduits, peinture, jointoiement, ravalement, carrelage, pavétage, gazonnage, etc.
*Équipements et autres.

b) dépenses indirectes ; Elles concernent les travaux telque :


*Mise en forme du terrain et l’installation générale du chantier ;
*baraquements et voies d’accès et de circulation ;
*implantation et traçage des différents axes ;
*Hygiène, sécurité et prévention des accidents de travail (A.T.) ;
*Salaire du personnel improductif (corps administratif et divers chefs ;
*Frais de chantier et diverses taxes.

IV-Calcul des frais de chantier.


Ils comprennent trois groupes de dépenses à savoir :
-Les frais d’installation de chantier ; Les frais d’exploitation et les frais de repliement.

1) Les frais d’installation de chantier (F.C.):


Ils concernent l’aménagement des baraquements, la mise en place des divers engins, la
clôture, les divers branchements (eau, électricité, téléphone, câble, gaz…), les voies de déserte
(entrée, circulation et sortie), les arbres à protéger…

2) Les frais d’installation de chantier.


Ce sont les frais de d’exécution de la commende faisant ressortir :
*Les dépenses faites en cours d’exécution de la commende, mais extérieures à la réalisation
proprement dite des travaux (entretien et préparation des engins et matériels, diverses
factures, bref, tout ce qui concoure à la bonne conduite du chantier.
*Le salaire du personnel improductif et les dépenses liées aux accidents du travail, à
l’hygiène et à la sécurité générale du chantier.

3) les frais de repliement.


Il concerne les travaux de démontage, le nettoyage et de transport de matériels et engins
pour le retour à la base.

NB : l’ensemble de ces frais de chantier (installation et exploitation) s’exprime par


pourcentage de majoration appliqué au déboursé sec. Il varie de 20 à 30%.

FC = 20 à 30% DS

V-Calcul des déboursés totaux (D.T.)


Les déboursés totaux est la somme des frais de chantier et de déboursé sec.

D.T = F.C. + D.S.

VI-Calcul du prix de vente hors taxes P.V.H.T.):


C’est le coût ou le prix de l’ouvrage sans taxe à la valeur ajoutée (T.V.A.)
Il s’obtient en incluant dans les déboursés totaux, les dépenses directes courantes tel que : les
frais généraux F.G.), les frais spéciaux (F.S), bénéfices et aléas (B.A.).

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Cours de métré Par TSAFACK

P.V.H.T. = D.T. + F.G. + F.S. + B et A

1) Les frais généraux F.G.).


C’est le salaire du personnel improductif, des divers impôts, de l’assurance, du loyer,
de l’amortissement des engins et matériels,… Il s’exprime en pourcentage de D.T. ou de D.S.
ou de P.V.H.T. ou en valeur réelle.

2) Les frais spéciaux (F.S.).


C’est la caution ou frais de dossiers de la soumission, les frais d’assurance
complémentaire de groupe, les frais du fonctionnement des bureaux d’études techniques et de
méthodes,… Il s’exprime en pourcentage de D.T. ou de D.S. ou de P.V.H.T.ou en valeur
réelle.

3) bénéfices et aléas (B.A.).


Les aléas sont des risques d’accidents ou des imprévues pouvant ralentir ou augmenter
le délai des travaux.
Le bénéfice est le gain que l’entreprise peut générer à la fin des travaux.
Il s’exprime en pourcentage de D.T. ou de D.S. ou de P.V.H.T. ou valeur fixe réelle ou
de P.V.T.T.C.

VII-Calcul du prix de vente toutes taxes comprises (P.V.T.T.C.):


Le prix de vente toutes taxes comprises est la somme du prix de vente hors taxes et la
taxe à la valeur ajoutée. Cette taxe à la valeur ajoutée (T.V.A.) est de 19.25% du P.V.T.T.C.
aujourd’hui. Elle est appliquée pour les marchés au forfait. Pour les marchés sur bordereau de
prix, on applique le coefficient d’adjudication « K » qui varie de 1,2 à 1,8. Ce coefficient
d’adjudication est le rapport entre le prix de vente hors taxes (P.V.H.T) et le déboursé sec
(D.S.)

K = P.V.H.T/D.S.

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Cours de métré Par TSAFACK

CHAPITRE : DEROULEMENT DE L'AVANT METRE

A.les unîtes utilisées

 Pour le linéaire le mètre linéaire (ml)


 Pour une surface le mètre carré (m²)
 Pour un volume (cubage) le mètre cube (m3)
 Pour un poids le kilogramme (kg) ; La tonne (t) ; Le gramme (g)
 Pour la main d'œuvre l'heure (h) ; La journée (j)
 Pour des pièces, des ouvrages l'unité (u)

B. présentation des calculs.

Il n'y a aucune règle précise régissant la mise en page.


La forme la plus courte est celle-ci :

Affaire : LOT N° Date Nom Page n°


Nom du client (intitulé des travaux
CODE DESIGNATION DES OUVRAGES UNITES QUANTI
TE

Cette feuille est appelée "minutes"


CODES
Ce sont soit des numéros de bordereau, soit des numéros de série de prix, soit, et c'est ce que
nous utiliserons, les références du lot considéré, nommé au CCTP (Cahier des Clauses
Techniques Particulières)
DESIGNATION DES OUVRAGES
Décrire les ouvrages à quantifier, détailler les calculs, respecter la présentation des chiffres
UNITES
Cette colonne, non indispensable, est cependant très utile pour éviter des confusions. Elle
ajoute à la clarté de la présentation.
QUANTITES
Quantités d'ouvrage métré

C. le mode de métré

 Le métré doit suivre l'ordre chronologique des travaux


 Le métré doit suivre la localisation des travaux
Ainsi, la construction sera détaillée à partir du sol vierge jusqu'aux ouvrages en toiture,
puis suivi des ouvrages extérieurs, des espaces verts, des égouts et canalisations (VRD :
Voirie, Réseaux Divers);

UNION Page 65
Cours de métré Par TSAFACK

C.1.Mode de mesurer
Le métré conduit à évaluer un certain nombre de travaux, ou plus exactement une certaine
quantité de travaux, à partir de prix unitaires.
Le mesurage se fait soit sur plan (avant métré), soit sur place.
Le détail des ouvrages correspond toujours à une décomposition géométrique, de
lignes, de surfaces, de volume.
La décomposition devra être faite de façon à supprimer les causes d'erreurs ou
d'omissions; elle devra aussi avoir pour but d'éviter les mêmes calculs à un stade ultérieur
d'achèvement ou de finition.
Elle correspond toujours à des travaux réellement faits.
D'ou une première règle :
Les prix unitaires s'appliquent aux quantités réelles, tous vides déduits.
Suivant la difficulté du mesurage, on pourra dans certains cas compter "les vides pour plein".
Cette disposition devra être clairement explicitée dans la feuille minutes.
Une seconde règle dit que :
Un mur se mesure entre ses repères d'extrémité, et non pas d'angle à angle : AB + DC
et non pas AB + BC dans l'exemple suivant

A B
D

Un bon conseil :
C
Faire comme les maçons : inscrire les mesures dans l'ordre
Plan horizontal : longueur x largeur x profondeur ou hauteur
Plan vertical : Longueur x hauteur x épaisseur
Préciser l'épaisseur par l'abréviation épr
De plus, calculer sur les plans toutes les cotations qui ne sont pas indiquées, mais qui vous
seront utiles.
Vérifier que la cote totale égale bien la somme des cotes partielles.
Ne jamais rien mesurer " à l'œil "
Vérifier les angles quoi ne sont pas d'équerre, et les mesurer.

C.2. Rédaction du métré


Le métreur sera enfin amené à rédiger, dans un français impeccable, eu égard à la
terminologie technique. Il n'oubliera sûrement pas les bonnes unités. La rédaction sera claire,
précise et sans ambiguïté.

UNION Page 66
Cours de métré Par TSAFACK

D. présentation des calculs

Présentation des calculs Décrire les ouvrages à quantifier U Quantités


Respecter la présentation des chiffres
Pour un linéaire : 1.50
Mettre les chiffres qui s'additionnent 2.50
les uns en dessous des autres 3.50
Décaler le résultat 4.50
Ensemble (ou total)………………… m 12.00
Pour une surface 2.00
3.00
Décaler la 2ième dimension Ens = 5.00
Pour les déductions indiquez le type x 2.50 ht = 12.50
de déduction A déduire (porte ou fenêtre)
2 x 0.80 = 1.60
1 x 0.70 = 0.70
Ens = 2.30
x 2.04 ht = 4.69
reste =
m² 7.81
Pour calculer un volume 10.00 long. x 5.00 Larg = 50.00 m²
(ou cubage) x 2.50 m3 125.000
Même principe de décalage ht

E. Localisation des ouvrages

Mettre le titre de l'ouvrage Salle de bain

Localiser d'une manière précise 1er Etage


Décrire le ou les matériaux Tube cuivre écroui
Situer les points de départ et d'arrivée Du compteur divisionnaire à la
baignoire
compléter si nécessaire Diamètre 16 x 1

F. Les arrondis

Pour les unités U Prendre le chiffre supérieur, l'unité n'étant


pas divisible
524.20 = 525 U
Pour un résultat avec 2 chiffres après m, m², h, Si le 3ième chiffre après la virgule est :
la virgule etc. 5 la 2ième décimale ne change pas
125.144 = 125.44
à partir de 5, elle est arrondie au-dessus
155.285 = 155.29
Pour un résultat avec 3 chiffres après m3, kg, T, Si le 4ième chiffre après la virgule est :
la virgule gr, etc. 5 la 3ième décimale ne change pas
28.6433 = 28.643
à partir de 5, elle est arrondie au-dessus
59.7455= 59.746

G. la main d'œuvre

UNION Page 67
Cours de métré Par TSAFACK

Main d'œuvre application


Pour tout ce qui est en rapport avec des
temps d'exécution (main d’œuvre) le total
doit s'écrire en heures et en centième
d'heures. 2 h 45 mn = 2.75 heures
C'est notamment le cas pour faire un et non 2 h et 75 mn
devis en heures ou pour un calcul de
besoin de main d'œuvre pour établir une
planification dans le cadre d'une
organisation de chantier
L'ensemble des heures et centièmes
d'heures additionnés seront à multiplier total 71.23 h x 108.50 F/h = 7728.45 F
directement par le prix de l'heure.
Table de conversion simplifiée :
Les minutes s'écrive "min" et non plus" '
".
Elles doivent être converties en exemple :
centièmes d'heures suivant la table de
conversion ci-contre.
exemple : 45 mn ou 45 minutes

La lettre h ou le mot heure doit se mettre après les


centièmes d'heure pour éviter des confusions
2 h 50 correspond à 2 heures et 50 minutes
alors que 2.50 h correspond à 2 heures et 50 centièmes
d'heure
Le coût horaire de la main d'œuvre peut
1) Coût horaire compris les charges salariales soit le
être demandé au moins sous trois formes déboursé sec
2) Prix de revient du coût horaire
3) Prix de vente de l'heure de chaque catégorie
d'ouvriers
L'ensemble des temps de main d'œuvre 1) Connaître la durée d'un chantier
de tous les ouvrages peuvent servir à2)4 Constituer des équipes de plusieurs catégories
usages au moins d'ouvriers
3) Etablir une planification de la construction
4) Etablir un devis en heures pour éventuellement
exécuter un travail en régie (sans les fournitures)

H les demarches indispensables


Lire attentivement le CCTP Prendre des notes sur une feuille à part pour les
points qui semblent important.
Faire des croquis ou des schémas pour faciliter la Dimension "dans œuvre" ou "hors œuvre".
compréhension du travail demandé HSP hauteur sous plafond, hauteur d'allège ou de
retombée de poutre, épaisseur de l'isolant, de
l'enduit, de la cloison.
Rechercher la documentation nécessaire ou Prendre des notes en mettant les références
exploiter celle existante ou se reporter aux DTU indiquées ou les numéros d'article, le
(Documents Techniques Unifiés), et les normes conditionnement pour la livraison etc.
françaises AFNOR (Association Française de
Normalisation) ou le REEF (Recueil des Eléments
utiles à l'Etablissement et à l'exécution des projets
et marchés en France)
Repérer l'ouvrage ou l'élément à quantifier Surligner ou colorier les éléments de même nature.

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Cours de métré Par TSAFACK

Changer de couleur pour un autre élément et ainsi de


suite.
Rechercher les cotes nécessaires Par addition ou soustraction des cotes sur le plan.
A défaut, relever les dimensions à la règle graduée
en respectant l'échelle des plans.
Faire le métré en respectant les indications Sur le coloriage préalable, hachurer au fur et à
obligées nécessaire, en précisant les unités et mesure les parties quantifiées.
chaque quantité et en faisant apparaître toutes les Quand tout le coloriage est hachuré sans en oublier
dimensions utilisées pour le résultat afin de une partie.
permettre une vérification rapide.
Vérifier les calculs Une erreur de frappe est possible et
utiliser des calculatrices simples malheureusement fréquente.
Additionner les bas de page avec la mention " à Sur la page suivante, mettre en haut " reports
reporter ". (Qtés ou Total)"
Numéroter toutes les pages du métré Mettre la référence de l'affaire à chaque page.

Exemple d'avant métré

 mur en béton

Déterminer :

2.50

 1) volume de béton
 2) surface de coffrage pour les verticaux et les horizontaux

Affaire : LOT N°1 Date Nom Page n°


Nom du client Gros œuvre
CODE DESIGNATION DES OUVRAGES UNITES QUANTI
TE
1 Gros-œuvre

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Cours de métré Par TSAFACK

11 Béton pour mur, dosé à 350 kg de CPJ-CEM 2


Façade 5.00 x 2.50 =12.50 m²
Déduire porte 1.00 x 2.00 =2.00 m²
reste 10.50 m²
12 Pignon 1.80 x 2.50 =4.50 m²
Ens 15.00 x 0.20 m3 3.00
121 Coffrage pour mur

Verticaux
pour mur dito surface 11 2 x 15.00 = 30.00 m² m² 31.8
pour porte 2 x 2.00 x 0.20 = 0.80 m² 0
pour about de mur 2 x 2.50 x 0.20 = 1.00 m²
Ens verticaux
122 Horizontaux m²
pour porte 1 x 0.20 0.20

TD n° 1 : Linteau en BA coulé en place (cep)

EXTRAIT DU CCTP
Lot n° 2 Gros-œuvre

UNION Page 70
Cours de métré Par TSAFACK

51 - poutres et linteaux
512 linteaux
5121 - coffrage pour ouvrage situé à 2.50m depuis le niveau d'appui des
étais
5122 - feuillure réservée pour porte
5123 - 2 trous réservés pour patte de 0.12 m de profondeur
5124 - armatures constituées par des aciers ronds selon croquis
5125 - béton dosé à 350kg de ciment CPJ CEM II 32.5, pour béton
vibré, fabriqué
à la bétonnière
On donne :
Un extrait du CCTP
Une élévation et coupes du linteau
Du papier minute
On demande :
réaliser l'avant métré du linteau
On exige :
Un travail propre et soigné
Le respect des unités de mesure ainsi que la précision leur correspondant
Le respect des consignes d'utilisation du papier minute et des quantités cohérentes

TD n° 1 :Terrassement pour construction d'un pavillon

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Cours de métré Par TSAFACK

EXTRAIT DU CCTP
Lot n° 1 - Terrassement
11 - Décapage de la terre végétale (ép 20 cm) sur l'emprise du bâtiment
augmenté des banquette prise pour 1.00 m. Le stockage se fera à proximité des fouilles
12 - Fouille en pleine masse dans terre ordinaire et évacuation à la décharge
avec droit
13 - Fouille en rigole dans terre ordinaire et évacuation à la décharge avec droit
14 - Remblaiement en tout venant de 20/100

On donne :
le CCTP de villa "X"
le plan des fondations et une coupe des terrassements
du papier minute

On demande :
Dessiner le plan des fondations Ech : 1/100 y compris l'emprise des banquettes
Réaliser l'avant-métré du terrassement
On exige :
Un travail propre et soigné
Le respect des unités de mesure ainsi que la précision leur correspondant
le respect des consignes d'utilisation du papier minute et des quantités cohérentes

Travaux dirigés N°1


THEME : Généralité sur le métré ; Déroulement de l'avant métré
Mode de métré : Terrassement

Capacités Compétences On donne On demande On exige


C2 Traiter - C21 Analyser les Sujet de Travail individuel Un travail propre et soigné
Décider données l'évaluation Une rédaction claire Le respect des unités
C22 Organiser son Feuille minute et précise Le respect des consignes
travail d'utilisation du papier minute
C23 Conduire un
calcul
Barème:
a) 2 pt ; b) 2 pt ; c) 2 pts ; d) 2 pt ; e) 2 pts ; f) 5 pts ; g) 5 pts
Questions
Qu'est-ce qu'un avant métré?
Qu'est-ce qu'un devis quantitatif?
Donnez les unités de base, utilisées dans le métré
Décrivez par un exemple, la présentation d'un métré de surface comportant une ouverture
Réaliser une coupe sur le terrassement d'une semelle filante en y indiquant les cotations nécessaires
On donne : Fond de fouille en rigole - 1.00m ; Banquette prise pour 0.50 m
Section de la semelle 0.80 x 040 ht ; Décapage de la terre végétale sur 10 cm d'ép.
Mur béton d'épaisseur 20cm ; Sur quelle profondeur s'effectuera la fouille en pleine masse

EXTRAIT DU CCTP
Lot n° 1 - Terrassement
11 - Décapage de la terre végétale (ép 20 cm) sur l'emprise du bâtiment augmenté des
banquettes prises pour 1.00 m
12 - Fouille en pleine masse dans terre ordinaire avec une banquette de 1.00

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Cours de métré Par TSAFACK

13 - Fouille en rigole dans terre ordinaire et évacuation à la décharge avec droit


14 - Déversement des déblais en camion et enlèvement aux décharges publiques à 17 km
On donne :
Un extrait du CCTP du lot terrassement ; le plan d'emprise et une coupe des terrassements
du papier minute ;
On demande : Réaliser l'avant-métré du terrassement

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Cours de métré Par TSAFACK

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F
SOMMAIRE.
L
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U
R PAGES

Avant propos…………………………………………………………………………...2
Préface………………………………………………………………………………….3
Programme……………………………………………………………………………..4

CHAPITRE :
I- LES ACTES DU METREUR……………………………………………………………………….5 à 11
II- LES RELATIONS ENTRE LES INTERVENANTS DANS L4ACTE DE CONSTRUIRE…12 et 13
III- LA PASSATION CONCURRENTIELLE DES MARCHES PUBLICS………………….14 à 19
IV- LE TERRASSEMENT ET SES DIFFERENTES FORMES…………………………………20 à 23
V- ETUDE DES FIGURES : SURFACES ET VOLUMES………………………………………24 à 34
VI- APPLICATIONS AU COURS…………………………………………………………………....34 et 35
VII- LE METRE DE MACONNERIE………………………………………………………………….36 à 40
VIII- LE METRE DE BETON ARME………………………………………………………………….41 à 45
IX- LE METRE DE COFFRAGE……………………………………………………………………………. 46
X- LE METRE DE TOITURE……………..………………………………………………………………….47
XI- LE MODE DE MESURE……………………………………………………………………………48 à 50
XII- ETUDE DE PRIX………………………………………………………………………………………51 à 55
XIII- DEROULEMENT DE L’AVANT METRE…………………………………………………….56 à 61

TRAVAUX DIRIGES…………………………………………………58 à X

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Cours de métré Par TSAFACK

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FL
BIBLIOGRAPHIE.
E
U
R
II
I OUVRAGES AUTEURS

1-GUIDE DU CONSTRUCTEUR EN BATIMENT……………R.ADRAIT &O.SOMMIER


2-LE GUIDE DU TACHERON…………………………………Didier FOKWA ; E &B
3-LES GUIDES DES METIERS………………………………..LALO Laurent
4-LE METRE GROS-ŒUVRE…………………………………PELATAN Georges
5-COURS ………………………………………………………COLLEGUES

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Cours de Mécanique Appliquée Par DOUATSOP Michel Lafleur

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SOMMAIRE.
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U PAGES
R
Avant propos…………………………………………………………………………...2
Préface………………………………………………………………………………….3
Programme……………………………………………………………………………..4

CHAPITRE :
I- LES SOCIETES ET ENTREPRISES……………………………………………………………………….5 à 10
II- LES RELATIONS ENTRE LES INTERVENANTS DANS L4ACTE DE CONSTRUIRE…11 et 12
III- LA PASSATION CONCURRENTIELLE DES MARCHES PUBLICS………………….13 à 18
IV- LE DROIT IMMOBILIER…………………………………………………………………………19 à 23
V- LES SERVITUDES……………………………………………………………………………………24 à 28
VI- L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE.…………………………………………………....29 et 34
VII- LA LOI FONCIERE……………..………………………………………………………………….35 à 41
VIII- LE COMMERCANT ET L’ARTISAN………………………………………………………….42 à 45
IX- L’HYGIENE ET SECURITE PUBLIQUE………………………………………………………46
X- LE DROIT DE TRAVAIL.…………………………………………………………………………47 à 49
XI- LE CONTRAT DE CONSTRUCTION………………………………………………………..49 à 51

TRAVAUX DIRIGES…………………………………………………58 à X

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BIBLIOGRAPHIE.
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II OUVRAGES AUTEURS
I
1-GUIDE DU CONSTRUCTEUR EN BATIMENT……………R.ADRAIT &O.SOMMIER
2-LE GUIDE DU TACHERON…………………………………Didier FOKWA ; E &B
3-LES GUIDES DES METIERS………………………………..LALO Laurent
4-LE METRE GROS-ŒUVRE…………………………………PELATAN Georges
5-COURS ………………………………………………………COLLEGUES
6-NOUVEAU CODE DE PROCEDURE PENALE……………Loi de 2005
7-LOI FONCIERE……………………………………………..Collègues juristes
8-LOI DES FINANCES ………………………………………Collègues juristes

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Cours de Mécanique Appliquée Par DOUATSOP Michel Lafleur

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SOMMAIRE.
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U PAGES
R
Avant propos…………………………………………………………………………...1
Préface………………………………………………………………………………….2
Programme……………………………………………………………………………..3

CHAPITRE :
I- REVISION SUR LES UNITES DU SYSTEME INTERNATIONAL (S.I.)…..……….3 à 6
II- LES OUTILS MATHEMATIQUES – OPERATIONS SUR LES VECTEURS……..7 et 12
III- EQUILIBRE D’UN SOLIDE…………………………………………………..………………….13 à 18
IV- EQUILIBRE DES SOLIDES ET LES LIAISONS MECANIQUES………………………19 à 24
V- LES ACTIONS MECANIQUES.…………………………………………………………………25 à 30
VI- LE MOMENT D’UNE FORCE.…………………………………………………................31
VII- LE CENTRE DE GRAVITE D’UN CORPS…………………………………………………….32 à 35
VIII- LES PRINCIPES FONDAMENTAUX DE LA STATIQUE……………………………….36 à 52
IX- ADHERENCE ET FROTTEMENT……..………………………………………………………53 à 55
X- LA STATIQUE GRAPHIQUE.…………………………………………………………………………55 à 59

TRAVAUX DIRIGES…………………………………………………60 à X

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BIBLIOGRAPHIE.
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II OUVRAGES AUTEURS
I
1-MECANIQUE DES FLUIDES ET HYDRAULIQUE……..Michel LOBEBERG
2-MECANIQUE APPLIQUEE Tome 1……………………LIBOK BIKOUM E.
3- MECANIQUE APPLIQUEE cours et exercices………..GOUAFO C.
4- MECANIQUE APPLIQUEE …………………………M.D. EYDI SAMBAH
5-COURS et SUJETS D’EXAMENS anciens …………………COLLEGUES

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Cours de Mécanique Appliquée Par DOUATSOP Michel Lafleur

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SOMMAIRE.
L
E
U PAGES
R
Avant propos…………………………………………………………………………...1
Préface………………………………………………………………………………….2
Programme……………………………………………………………………………..3

CHAPITRE :
I- REVISION SUR LES NOTIONS VUES EN CLASSE DE 2nde (Statique des solides) 3 à 4
II- LE MOMENT QUADRATIQUE – MOMENT D’INERTIE …………………………………5et 8
III- SOLLICITATIONS - CONTRAINT..……………………………………………..…………………9 à 22
IV- SOLLICITATIONS - FLEXION SIMPLE…………………………………………………………..23 à 50
V- SOLLICITATIONS – COMPRESSION – TRACTION.……………………………………….51 à 52
VI- LA STATIQUE DES FLUIDES…….………………………………………………….................53 à 67
VII- CINEMATIQUE DU POINT………………………………………………………………………….68 à 74
VIII- CINEMATIQUE GRAPHIQUE…………………………………….……………………………….75 à 86
IX- SYSTEMES TRIANGULAIRES……..……………………………………………………………….87 à 95
X- LA DYNAMIQUE…………….…………………………………………………………………………96 à 97

TRAVAUX DIRIGES…………………………………………………98 à X

L
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BIBLIOGRAPHIE.
E
U
R
OUVRAGES AUTEURS
II
I
1-MECANIQUE DES FLUIDES ET HYDRAULIQUE……..Michel LOBEBERG
2-MECANIQUE APPLIQUEE Tome 1……………………LIBOK BIKOUM E.
3- MECANIQUE APPLIQUEE cours et exercices………..GOUAFO C.
4- MECANIQUE APPLIQUEE …………………………M.D. EYDI SAMBAH
5-COURS et SUJETS D’EXAMENS anciens …………………COLLEGUES

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Cours de Mécanique Appliquée Par DOUATSOP Michel Lafleur

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