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ET
F4
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Cours de métré Par TSAFACK
En effet, le rappel global des formules de calculs, droits et devoirs des parties en
présence dans un marché de construction aux programmes de la série F4, ce manuel se
présente comme le produit d’une longue expérience mûrie livrée par un homme du métier
donc les enseignements ont fini par être enrichis par la familiarisation avec beaucoup de cas
tant pour les sujets d’examens que pour les travaux en entreprise et même des cas atypiques.
L’élève y trouvera donc la conciliation tant recherchée au cours de calcul professionnel et de
métré que face aux problèmes d’envergure; c’est- à- dire combien la valeur pédagogique de ce
manuel est appréciable et encourageante.
Puisse cet ouvrage rendre service à tous ceux qui s’occupent des questions de calcul et
de responsabilités au sein de l’entreprise ainsi que des chercheurs de pointe. Tel est notre
souhait.
Ce pendant, il est à condamner, tous ceux qui feront de ce manuel la clé magique de la
réussite et pour qui, sa lecture seule suffirait pour que s’obtienne la manne. Car avec ce
manuel, il s’agit d’un simple instrument de travail sans plus conçu pour inciter la révolte en
matière de droits et devoirs des différents intervenants dans l’art de construire, l’estimation
des coûts des différents ouvrages ou même des prestataires de services.
Il ne peut en aucun cas remplacer les manuels au programme ou les cours dispensés par
les enseignants.
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L’enseignement est un métier gagne pain comme tous les autres, proclament les uns,
L’enseignement est un sacerdoce, déclarent les autres ;
Mais, ceux qui le pense si juste et si bien oublient ou plutôt s’abstiennent parce qu’on
ne leur donne ni les moyens, de fois même pas l’occasion de rappeler à tous que :
« L’enseignement est d’abord et surtout un art noble et vocationnel ».
C’est donc dans cette confusion totale de fois volontaire que l’on trouve : Des
enseignants à conscience proportionnelle, des enseignants à conscience professionnelle et des
enseignants à la conscience vocationnelle.
Ceux de la première catégorie sont ceux là qui forment les 60% du personnel
enseignant. Ce sont ceux qui sont venus dans la grande famille éducative vendre leur savoir
de façon bien posé, ou leur médiocrité suivant qu’ils ont un petit obstacle ou un ennui
quelconque. On ne peut même pas les classer parmi les travailleurs.
Les enseignants à la conscience professionnelle sont ceux là qui, sachant qu’ils sont
des travailleurs d’un secteur d’activité délicate, s’évertuent à donner le meilleur de leur savoir
et de leur formation pour remplir leur devoir de travailleur et avoir la conscience tranquille.
Ceux-là sont des travailleurs et ils occupent 30% de l’effectif des enseignants.
Mais alors, l’enseignement n’est pas seulement un travail, pensent les enseignants à la
conscience vocationnelle. Selon cette dernière catégorie, l’enseignement est un « art noble »
qui a pour objectif permanant, la recherche de l’excellence des enseignés et surtout encore des
enseignants eux-mêmes. Ceux-là sont des enseignants nés. Ils occupent malheureusement
10% du personnel de ce corps de métier et sont ignorés, oubliés, étouffés par les autres qui
pour la plus part sont des chefs de notre système éducatif.
Mr DOUATSOP est de la race des éducateurs nés qui au départ n’ont faible instruction
et formation mais, qui avec le temps, le goût et l’ambition empruntent le même cheval que
celui qu’ils conseillent à leurs poulains pour se parfaire en tout : c’est la formation autodidacte
(celle là qui apporte et donne sûrement une connaissance sûre, une expérience rapide et
maîtrisée). L’évolution qu’il a eu de 1990 à nos jours est une évolution marquée par une
volonté de fer et gratifiant avec assurance, une expérience plus rassurante, nous est révélée
dans les questions que les élèves qui veulent comprendre et les enseignants qui ont toujours
sollicité que les élèves comprennent se posent constamment :
*Comment faire pour maîtriser le métré ; pour connaître défendre d’avantage ?
* Comment faire pour savoir faire maitriser les lois et règlements du métré relatifs au
bâtiment, au marché public et à l’urbanisme ?
Tout le monde y trouvera son compte
Préfacé par :
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Tle F4BA
PREMIERE PARTIE : THEORIE
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OBJECTIFS DU COURS.
Le cours vise à rendre l’élève capable de :
→Appliquer les lois et règlements relatifs à la passation des marchés et plus particulièrement
aux cahiers des charges et devis ;
→Utiliser les techniques d’estimation,
→Décrire les matériaux devant être utilisés dans la construction ;
→Calculer les quantités de matériaux entrant dans un élément d’ouvrage.
Ch
ap LES ACTES DU METRE
.I
I
I-GENERALITES :
1) Définition et but :
Le métré est l’ensemble de diverses opérations (calculs) et les mesures d’ouvrages
ressortissant à l’art du bâtiment (longueur, largeur, épaisseur ou hauteur, surface, volume,…)
qui permettent l’estimation du coût global de ces ouvrages, compte tenu de leur nature et les
conditions d’exécution.
Le métré est une comptabilité à la quelle on a recours à tous les stades de la
conception et de la réalisation des ouvrages depuis l’établissement des projets jusqu’à la
réception et le règlement des factures afférentes.
Le métré a pour but l'évaluation des ouvrages du bâtiment, en partant de leur mesurage.
C'est à la fois une science, une technique et un art.
Science : application des connaissances mathématiques de base
Technique : connaissance des matériels et matériaux, ainsi que des conditions de leur
emploi ou de leur mise en œuvre.
Art : facultés d'observation, d'adaptation et de déduction nécessaires au choix des
quantités à établir et des valeurs à leur appliquer.
3) L’avant métré :
Dans un projet, l’avant métré a pour but de déterminer les quantités de matériaux par
catégorie de tâches correspondantes, des prix unitaires prévus dont l’objectif est d’obtenir
l’estimation aussi possible que précise du coût global du projet.
Il est fait à partir des documents écrit (cahiers de charges) et graphiques (dessins) avant
le début des travaux.
C'est le détail méthodique et analytique des ouvrages dont la texture principale est fixée par
les concepteurs.
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Il comporte simultanément :
1 - la description succincte de leur nature et de leur mise en œuvre
2 - les détails des calculs de leur quantité respective
Il est indispensable, pour justifier les diverses quantités du devis quantitatif
(Métré), d'indiquer toutes les dimensions utilisées (longueur, largeur, hauteur, épaisseur
etc...
Le but de l'avant métré est de permettre l'établissement du devis quantitatif.
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Tout projet d'ouvrage de quelque importance qu'il soit, comporte toujours un devis
descriptif.
Ce devis décrit tous les ouvrages ou parties d'ouvrages, qui seront demandés aux divers
corps d'état réalisant le projet.
Ils sont inclus dans le CCTP (Cahier des Clauses Techniques Particulières) qui décrit les
travaux suivant les différents lots.
Il est dressé par l’architecte ou son métreur pour compléter les données graphiques du
projet qui sont insuffisantes pour la bonne compréhension du dossier.
Ce devis est divisé en articles et décrit point par point les ouvrages élémentaires en
indiquant la nature et les caractéristiques des matériaux à employer avec les spécifications les
concernant et les conditions particulières de l’exécution du travail.
Exemple : sable 0/5 provenant de SANTCHOU ne comportant point d’impuretés.
2b°) Le devis quantitatif.
Il donne par catégorie d’ouvrage (élément d’ouvrage), les quantités élémentaires des
matériaux (volume, poids, longueur,…) nécessaires à la réalisation du projet.
Ils donnent le détail et le résumé complet des quantités d'ouvrage, nécessaire à l'exécution
du travail projeté.
Il est souhaitable que les articles composant le quantitatif soient regroupés en principales
fonctions :
Infrastructure ;
Superstructure ;
Équipement techniques ;
Travaux de parachèvement.
2c°) Le devis estimatif.
C’est un document sur lequel s’effectuent les calculs des prix des quantités de
matériaux déterminés au devis quantitatif. Ces prix sont multipliés par le prix unitaire de
l’ouvrage considéré et le total après applications de diverses taxes donne le coût global du
projet (montant estimatif).
NB : Les devis peuvent être en timbre ou en argent.
*Devis en timbre : c’est le mémoire détaillé par corps d’état, par élément d’ouvrage et par
différents composants. . Exemple : Béton armé pour fondations: Sable = ?; gravier = ?; ciment
= ?; eau = ?; aciers = ?; coffrage = ?; main d’œuvre = ? D’où le total pour béton de fondation
=?
Il est nécessaire aux travaux de grande importance car il fait apparaître pour chaque type
d’activité, les quantités de matériaux nécessaires, leur montant et la main d’œuvre nécessaire.
*Devis en argent : c’est le mémoire global par corps d’état ou par élément d’ouvrage.
Exemple : Béton armé = 110 000frs/m3 fini. Il est nécessaire aux travaux de moindre
importance.
2d°) Estimations sommaires
Avant d'établir le projet définitif, il est courant d'en estimer la valeur approchée.
On part d'un prix au m² pratiqué sur le marché local, en général m² de plancher calculée
selon la méthode des "surfaces pondérées"; c'est à dire que la surface de chaque pièce est
affectée d'un coefficient.
3°) Les attachements.
Ce sont les documents qui constatent les services (travaux) appelés à disparaître soit par :
→Cessation pur et simple d’utilité en ce qui concerne les étaiements, le pompage de
l’eau, les échafaudages, etc.
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→L’invisibilité des opérations effectuées suite à l’avancement des travaux tel que : la
tuyauterie pour électricité et plomberie dans les planchers.
Ils permettent de demander par la suit, le règlement des travaux en cause sans contestation
possible. Ainsi, ils doivent être détaillés et particulièrement précis. Ils sont de deux types :
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Ils fixent les clauses propres à chaque marché et comportent obligatoirement des textes
applicables ainsi que les articles des cahiers de prescriptions communes auxquelles le marché
est lié.
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En cas de changement des prix de matériaux sur le marché, il y a lieu d’établir un état
de situation afin de déterminer avec précision, ce qui devra d’être réglé aux anciens prix.
→L’arrêt de chantier :
On ne peut préjuger (savoir à l’avance) lors qu’un chantier est arrêté si les variations des
prix ne vont pas se produire pendant la reprise des travaux. Un état de situation permet de
connaître les travaux effectués à la date de l’arrêt du chantier.
→La défaillance de l’entreprise :
Il peut arriver pour des raisons diverses, que l’entreprise ne soit plus capable (en mesure)
de poursuivre les travaux, et il faut faire alors appel à une autre entreprise. Un état de situation
permet de déterminer les travaux réalisés et les approvisionnements fournis par l’entreprise
défaillante avant la prise de service de la nouvelle entreprise.
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13°) Le mémoire :
Les quantités des différents ouvrages sont établies après mesurage, c'est à dire d'après les
relevés effectués sur le chantier. Ils sont donc établis sur du travail déjà exécutés.
NB : Les métreurs sont spécialisés alors que les vérificateurs et les réviseurs sont des corps d’état. Ils
peuvent travailler comme :
→Les employés ou salariés (dans une entreprise, dans un bureau d’études), ou techniciens et agents de
maîtrise ;
→Des fonctionnaires (dans les départements ministériels ou dans les communes comme contrôleurs) ;
→ Des patentés (ceux qui exercent en profession libérale : sot installés à leur propre compte). Ils
travaillent à la demande des maîtres d’ouvrages (bureau d’études).
Ces derniers peuvent intervenir pour les ouvrages, éléments d’ouvrages ou corps d’états
suivants :
-Le gros œuvre (terrassement, fondations, tuyauterie, bétons, élévations, charpente, couverture, etc.) ;
-Le second œuvre (ouvertures, serrurerie, peinture, carrelage, miroiterie, chauffage, etc.)
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Il doit être capable d’effectuer des métrés sur plan pour établir les bordereaux de prix et de devis
estimatifs des ouvrages qu’il a projeté.
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Chap.
II
RELATIONS ENTRE LES DIFFERENTS
INTERVENANTS DANS L’ACTE DE
CONSTRUIRE
II-DIFFERENTS INTERVENANTS L’ACTE DANS DE CONSTRUIRE.
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*Concevoir le projet selon les désirs du maître d’ouvrage et suivant les règles de l’art ;
*Dresser les documents graphiques (divers plans) et écrits (divers devis et cahiers des
charges) ;
*Dresse le planning et contrôle l’exécution des travaux ;
*Constitue le dossier pour le permis de bâtier, lance l’appel d’offre et cordonne la
soumission.
*Propose la réception des travaux et leur règlement (paie).
NB : Le bureau d’études est constitué des ingénieurs conseillers artistiques et techniques
(géomètres, dessinateurs, géotechniciens, métreurs, chrono-analyseurs, etc.).
II-3-b) La sous-traitance :
Par sous-traitance, il faut entendre des prestations (services ou travail) qui sont liées à
une entreprise titulaire du marché par un contrat d’entreprise dit « contrat de louage ».
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Cha
p. LA PASSATION concurrentielle DES MARCHES
III PUBLICS.
I-1) DEFINITION :
Un marché public est un contrat écrit passé dans les conditions prévues par les textes
réglementaires particuliers par lequel, une personne physique ou morale s’engage envers une
collectivité publique, un établissement public ou parapublic à réaliser un ouvrage pour leur
compte ou sous leur surveillance ou même à leur fournir des biens et des services moyennant
rémunération (salaire).
I-2) GENERALITES
L’Administration pour réaliser ses objectifs peut conclure des contrats de droit commun
dit contrat de droit privé ou le contrat administratif dit contrat de droit public
I-2-a) le contrat administratif dit contrat de droit public (pour les marchés publics).
Il est un contrat passé entre l’Etat et un organisme de l’Etat ou paraétatique (là où la majeur
partie des actions sociales appartiennent à l’Etat).
I-2-b) le contrat de droit commun dit contrat de droit privé (pour les marchés privés).
Il est un contrat passé entre l’Etat et un organisme privé.
Pour exécuter un marché public, il faut au préalable définir :
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I-3a) Les cahiers des charges des clauses (conditions) générales (C.C.C.G.)
Ils fixent les dispositions communes applicables à tous les marchés suivant la norme
Française. (Voir chapitre précédent)
I-3-b) Les cahiers des charges des clauses (conditions) particulières (C.C.C.P.)
Ils complètent les C.C.C.G. en précisant les règles particulières applicables à un chantier
donné.
Ils fixent les clauses propres à chaque marché et comportent obligatoirement des textes
applicables ainsi que les articles des cahiers de prescriptions communes auxquelles le marché
est lié. (Voir chapitre précédent)
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Ils sont basés sous l’entente directe entre le maître d’ouvrage et l’entrepreneur. Il est de
règle pour les travaux particuliers dits privés. Ils sont par contre exceptionnels en ce qui
concerne les travaux relevant du domaine public.
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de DSCHANG. Peuvent faire acte de candidature, toute entreprise de Génie-Civil basée dans
la région de l’OUEST- CAMERON.
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- Un représentant des services techniques auteur des études architecturales et financières (M.
OEU.)
- Un représentant du ministre de la planification et de l’aménagement du territoire ;
- Un représentant de l’agence de régulation des marchés publics (A.R.M.P.) → secrétaire de
commission de dépouillement qui préside la séance 2 jours au plus tard après la remise des
offres.
NB : Les candidats ne sont pas admis séance de délibération. La commission propose à
l’ordonnateur, les offres qu’elle juge les plus intéressantes classées par ordre de mérite.
La décision de l’ordonnateur doit être connue dans les dix (10) jours qui suivent le
dépouillement.
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Soient les prix suivants obtenus à près révision des prix et en fonction des prix de
matériaux.
Po = montant des travaux à effectuer ou prix réviser (nouveau prix) ;
Ao = valeur du paramètre à la date de la soumission (nouveau prix) ;
So = salaire total à la date de la soumission (nouveau prix) ;
Lmco = prix des fers à béton à la date de la soumission (nouveau prix) ;
Bqo = prix des blocs ou briques à la date de la soumission (nouveau prix) ;
Cmo = prix du ciment à la date de la soumission (nouveau prix) ;
Agso = prix du gravier et sable à la date de la soumission (nouveau prix) ;
Po = P (0, 15 + 0,85A/Ao);
Po = P x [0, 15 + (0, 45 S/So) + (0, 10 Lmc/Lmco) + (0, 05 Bq/Bqo) + (0,10Cm/Cmo) + (0, 15
Ags/Agso)]…
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Un acompte peut être provisoire pendant les travaux et définitif à la fin de ceux-ci. Il
est octroyé aux entreprises non nanties (pas de capitaux disponibles pour préfinancer) de
financement pour le début des travaux. Le versement des acomptes peut être fixé sur une
période de 3 ou 4 mois suivant le marché.
VII- b) L’avenant.
C’est la modification en hausse des travaux suivant les clauses du contrat ;
VII- c) Nantissement.
C’est la garantie qu’apporte l’entrepreneur pour les travaux à exécuter. Lorsque le
contrat est un meuble on parle de « contrat de gage ».
VII- d) La caution.
C’est une garantie personnelle par laquelle un tiers s’engage directement à satisfaire
aux obligations d’un débiteur défaillant.
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Chap
.
LE METRE DE TERRASSEMENT ET SES
IV DIFFERENTES FORMES
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Terrains de classe A
Ce sont des terrains sablonneux et les terres arabes donc leur coefficient de foisonnement est
de 1,2 ou 20% ;
Terrains de classe B
Ce sont des terrains argileux qui ont un coefficient de foisonnement de 1,35 ou 35%
Terrains de classe C
Ce sont des terrains d’argile plastique qui ont un coefficient de foisonnement de 1,7 ou 70%
Terrains de classe D
Ce sont des roches de dureté moyenne qui ont un coefficient de foisonnement de 1,4 ou
40%
Terrains de classe E
Ce sont des roches dures qui ont un coefficient de foisonnement de 1,6 ou 60%
Terrains de classe F
Ce sont des roches très dures, nécessitant l'emploi de mine (explosif)
III) APPLICATION :
Exercice :
Vous avez excavé 60m3 de terre compacte qui a un coefficient de foisonnement de 1.3 ;
1) Quel est le volume de terre foisonnée ?
Votre voisin du site à son tour a obtenu un volume de terre foisonnée de 78m3,
2) quel est le coefficient de foisonnement de ce sol ?
IV) SOLUTION.
1°) Calcul du volume de terre foisonnée : Vff = Vf x coef.foiso : Vff = 60 x 1.3 = 78m3 ;
2°) Calcul du coefficient de foisonnement de terre pour le voisin : Coef.f. = 78/60 = 1.3
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On demande :
Réaliser l'avant-métré du terrassement
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Lot n° 1 - Terrassement
11 - Décapage de la terre végétale (ép 5 cm) sur l'emprise du bâtiment
12 - Fouille en pleine masse dans terre ordinaire et évacuation à la décharge avec droit
13 - nivellement du fond et alignement des parois
14 - Déversement des déblais en camion et enlèvement aux décharges publiques à 17 km
On donne :
Un extrait du CCTP du lot terrassement le plan d'emprise et une coupe des terrassements
du papier minute
On demande : Réaliser l'avant-métré du terrassement
Les mouvements : La terre ainsi déplacée et chargée dans les engins d'évacuation pour être transportée
ensuite à l'aide d'une brouette, d'un chariot …etc. La terre destinée au remblai est toutefois réservée.
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C
h ETUDE DES FIGURES GEOMETRIQUES : AIRES ET
a VOLUMES.
p.
V I- LES FIGURES PLANES
V
a)le carré :
Le carré est une figure géométrique qui a quatre côtés(C) tous égaux et quatre angles droits
(90°). Le côté « C » = P/4 ou dP/2 ou ; C
P = dP x 2 ou C x 4 ; S = C² ou C x C C
La diagonale « D » = C ou C x 1,414
Car = 1,414
b) le rectangle :
Le rectangle est une figure géométrique qui a quatre côtés égaux deux à deux (2 longueurs
et 2 largeurs), parallèles et quatre angles droits (90°). L
La surface S = L x l l
P = dP x 2 ou L + l;
La diagonale « D » =
Car D² = L² + l²; l = S/L et L = S/l
c) Le cercle:
Le cercle est une figure géométrique constituée d’une ligne courbe et fermée donc tous les
points sont placés à équidistance d’un point appelé centre. C’est aussi une succession de
points placés à équidistance d’un point appelé centre.
La surface S = π R² ou π D²/4;
P = π x D ; dP = π x D : 2 R
Le diamètre « D » R x 2
R = D/2 ou π ou 2 x dP/ π
π = 3.14 ou 22/7
d) les triangles:
Le triangle est une figure géométrique qui a trois côtés égaux ou non (une base ou côté
adjacent, une hauteur ou côté opposé et d’une hypoténuse); Il comporte trois angles qui
peuvent être égaux ou non, avec ou sans angle droit. La valeur totale des trois angles d’un
triangle est de 180°
La surface S = C x H /2
P = dP x 2 ou A + B + C;
H est la hauteur du triangle formant angle
A B
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b d b
D
B B
f) Le losange:
Le losange est une figure géométrique constituée de quatre côtés tous égaux et de quatre
angles égaux deux à deux et opposés. C
La surface S = D x d/2
P= C x 4
D = 2S/d et d = 2S/D D
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f) Le polygone irréguliers :
C’est une succession de plusieurs sous figures planes formant un seul objet/ Ici on calcule la
surface de chaque partie (sous figure) et on fait la somme pour obtenir la surface totale.
S= = S1 + S2 + S3 + … + Sn
g) La couronne:
La couronne est l’épaisseur d’un ouvrage de forme cylindrique formé par deux
cercles dont l’un plus petit que l’autre. La surface à calculer est celle hachurée délimitée par R
et r.
S = π (R² - r²) ou π (D² - d²)/4
D = 2 x R et d = 2 x r R
R et r partent d’un point O
Appelé centre
g) l’hexagone:
L’hexagone est une figure géométrique qui a six côtés tous égaux ou égaux deux à
deux et opposés. S = B x H /2 ou P x a/2
P = c x 6 ou la somme des 6côtés ; C
Ou P = 2S/a
H² = S / 0.866 ou S x sinus de 60°
Car les angles formés par ses côtés H
Sont de 60° chacun, h = a
B² = S / 0.6495
B
h) le parallélogramme :
C’est un rectangle aux angles déformés et égaux
Deux à deux et opposés ; Il a une base et une hauteur.
P = 2(L + a);
S = B x H;
H = S/B et B = S/H;
DP = P/2 ou L + a a H
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i) L’éllipse:
C’est une figure de forme ovale
ayant une base et une hauteur a
S = π x a x b/4 ou S = 0.785 x a x b
B
j) Le segment parabolique :
C’est une portion d’un ovale qui a une longueur et une hauteur connues.
S= 2/3 (b x h)
b
k) Le carré inscrit :
C’est un carré placé dans un cercle dont le côté ou sa moitié est connu
R S = 2R² ; C = R x 1.414 ou R
C a = C/2 ou R ou R x 0.707
L) Hexagone inscrit :
C’est une figure placée dans un cercle ayant 6côtés égaux ; Le côté de l’hexagone donne
le rayon du cercle ;
R C S = 3 x R² x /2 ou R² x 2.598
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S = 3 x R² x /4 ou R² x 1.299
A
R
n) L’octogone inscrit :
C’est une figure géométrique qui a 8côtés égaux et 8 angles égaux placée dans un cercle.
C = 2Rsin22°30’ ou 0,766R
A = Rcoàs22°30’ ou 0,924R ;
c’est la moitié d’un côté
S= 2,828R² ou 8(C² x
Α = 22°30’ R
A
135°
O) Le quadrilatère inscrit :
Il a 4côtés de dimensions quelconques et placé dans un cercle a
S=
P= a + b + c + d
b c
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q) Le cercle circonscrit
Le cercle est dit circonscrit lorsqu’il est place à l’extérieur (encadre) une autre figure
géométrique
S= a x b x c/4 x R avec a ; b ; c comme côtés du triangle
R = a x b x c/4 x S R
a b
c
r) Le secteur:
C’est une portion de cercle (1/3; ¼; 1/5; …). L’ouverture de son angle varie en fonction de
la fraction (portion) considérée.
S= π R² α/360° ou π D² α/4 x 360° ;
α = 360° x S/π D² ;
D= secteur
α R
α R
s) Le segment :
Le segment est un secteur qui a perdu sa partie triangulaire ;
S = π D² α/360° x 4 – C x H /2
S = π R² α/360° – C x H /2
S = - = R
α
t) L’arc, corde et flèche :
L’arc est la distance courbe formant l’angle du secteur ou du segment (A)
A = π x R x α/180°
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D B DB=C;C=2
R
α
D B
A F
C
*Exercice d’application
Exercice N°2
1°) Calcul de la surface totale de la pièce :
Surface de l’hexagone : S1 = 0,6495 x D² = 0,6495 x 48² = 1 496,44m²
Surface de S2 segments S2 = 2(π R² α/360° -CH/2)
= 2(3.14 x 24² x 90°/360° - 24 x 20, 79/2) = 405,60m² car H =a /2
Surface de la demi couronne : S3 = π (R² -r²)/2 = 3.14 (12² - 6²)/2 = 169.56m²
ST = 1 496,44m² + 1 496,44m² + 1 496,44m² = 2 071,56m²
2°) Calcul de la longueur de l’arc AB et sa flèche :
L’arc = π R² α/180° = 3.14 x 41.56 x 90°/180° = 65.24m car a = c = 41.56
La flèche F = R - = 24 - car C = R
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b
a
R
2°) Le cylindre :
Il a une base circulaire
et constante sur toute sa hauteur ;
V = π R² h ou π D² h/4 h
Sl = surface latérale = 2 π R h
Sb = surface de base = 2 π R²
St = Sb + SL= 2 π R h + 2 π R²
Ou 2 π R (R + h) D
D=2xR
3°) Le cylindre tronqué:
C’est un cylindre qui a perdu
Une partie de son bout et en ente.
V = π R² (H + h)
2 H
S = ² (H + h) x D
2 h
4°) Le cône:
C’est un élément à une base
Circulaire et au bout pointu. a
V = π R² h et α = 360° x R
3 a h
Sl = π R a
Sb = π R²
St = Sl + Sb = π R a + π R²
Ou St = π R (R + a) D R
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V = π h ( R² + r² + R x r) r
3
Sl = (π d + π D) x a a h
2
Sb = π R² + π r²
St = Sl + Sb = (π d + π D) x a + π R² + π r² D R
2
Surface de base
h A S C B
c S
b
tronc de pyramide
3 6
NB : si les côtés de ses bases sont rectangulaires, alors elle prend le nom de tas de cailloux.
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A’
B’
s H V=H[ B (2 x A +A’) + B’ (2 x A’
+A)]
6
S B V = H (S + s + )
3
A S = A x B; s = A’ x B’
11°) la sphère.
C’est une boule ayant un noyau central
V = 4 x π x R3 ou V = π x D3/
3 6
S = 4 x R ² x π ou S = π x D
UNION Page 36
Cours de métré Par TSAFACK
S zone = 2 x π x R x H
V = π x H + π x H (r² + r’²) H r’
6 2
15°) Le tore:
S = π² x D x d
V= π² x D x d² d
4 D=2xR
b V=4xπxaxb
3
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TRAVAUX DIRIGES.
x y
a
UNION Page 38
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10
Exercice N°2
1°) Calcul des distances OB ; OC ; OD ; et OE en fonction de a : On sait que AB = AO = a
AO² + AB = OB² 2a² = OB² et OB = a cm; Pour OC, On a : sin 30° = OB/OC OC =
OB/sin30° et OC = /1/2 OC = 2a ; OC = 2a cm ; Pour OD : OC = CD =2a et
OD² = OC² + CD². On a 2 x 4a²& + 2 x 4a² = 16a² d’où OD = 40 cm ; Pour OE ; cos 30°
=OE/OD OE = OD cos 30° d’où OE = 4a x = 2a ; OE = 2a cm
2°) En déduire AB pour AE = 11cm ; On sait que AE = AO + OE = a + 2a = a (1 + 2 );
AE= 11cm, a = 11/ (1 + 2 ) x (1 - 2 /2 ; AE = 11 ( 1 - 2 )/1² - 4 x 3
a = AB = 2
3°) Calculons en vraie grandeur le périmètre de cette table. P = OA + AB + BC + CD + DE
+ EO.
On a : OC² = BC² + BO² où BC² = OC² - OB² = 2a² x 4 – 2a² = 2a² (4 – 1) ; BC = a cm
Et OD² = DE² + EO² ; DE² = OD² - EO² = 16a² - 12a² ; DE² = 4a² d’où DE = 2acm
P = a cm + a cm +a cm +2a cm + 2a +2a cm= 4a cm +a cm +2a cm+2a cm
P = a (4 cm + cm +2 cm+2 cm) = a (4 cm +2 cm+ cm (2 + cm);
P = (2 cm -1) (4 cm +2 cm+ 6cm) = 8
P=2 =6
P=3
P=
4°) Calcul de l’air de la table: S = AB x OA /2 + OB x BC/2 + OC x CD/2 + ED x OE/2
= a x a /2 + a
UNION Page 39
Cours de métré Par TSAFACK
= ½ (a² + 2 ½ a² (1 + 2
= ½ a² (9 + 6 = ½ (13 – 4 ;
= ½ (117 + 78
S=
Exercice N°3
1°) Calcul de la longueur ABCDA
AB =π D1/4 = 3.14 x 20/4 = 15.7m ; BC = π D2/4 = 3.14 x 40/4 = 31.4m; CD = π D3/4 = 3.14
x 60/4 = 47.1m ; AD = 10m + 30m = 40m ; d’où la longueur ABCDA = 15.7m + 31.4m +
47.1m + 40m = 144.2m ;
2°) Calcul de l’air de cette piscine :
S1 = π R1²/4 = 3.14 x 10²/4 = 8.50m²; S2 = π R2²/4 = 3.14 x 20²/4 = 314m²; S3 = π R3²/4 =
3.14 x 30²/4 = 706.5m² d’où ST = S1 + S2 + S3 = 8.50m² + 314m² + 706.50m² = 1029, 00m²
ST = 1029, 00m²
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Cours de métré Par TSAFACK
Ch
ap
LE METRE DE maçonnerie.
.
VI
I-Généralités :
II Les éléments de maçonnerie sont calculés plein et les vides sont déduits par la suite.
I II-Les fondations :
Les murs de fondations sont ceux compris entre le béton de semelles filantes et le
chaînage. Le béton utilisé est exprimé au m 3 ou au mètre linéaire (ml) ; cas des fondations
pour semelles de cloisons pour caves. Elles peuvent être en béton armé ou non, en agglomérés
ou en moellons. Leur épaisseur minimale est de 0,45m pour les moellons.
La plus -value du béton est évaluée en fonctions de plusieurs critères à savoir :
-La nature du béton employé et la nature des travaux ;
-Les conditions de travail et de mise en œuvre (temps et lieux d’exécution);
-Le coût des matériaux et la main d’œuvre ouvrière.
Les pertes sont évaluées de 2 à 4%.
III-Les agglomérés.
Ils évalués au m² ou m 3 et varient en fonction de la nature des matériaux et de leurs
dimensions.
Si l’épaisseur du mur correspond à l’une des dimensions d’un côté sans enduit, il est
calculé au m², au quel cas il est évalué au m3.
Tout bloc ou agglos de plus de 0.30m de long est considéré comme une agglo entière.
La plus -value des blocs varie en fonctions de plusieurs critères à savoir :
-La nature des briques employé et la nature des travaux ;
-Les conditions de travail et de mise en œuvre (temps et lieux d’exécution);
-Le coût des matériaux et la main d’œuvre ouvrière.
Les briques peuvent être : pleines ordinaires, pleines de parement, creuses ou à rupture de
joints.
Les pertes sont évaluées à 2 %.
UNION Page 41
Cours de métré Par TSAFACK
Les armatures qui y sont incorporées ne sont pas soumises aux calculs de résistance.
C’est pourquoi, on dit souvent que les bétons banchés ne sont pas armés. Leur épaisseur
minimum est de 25cm et les vides de moins de 0, 25m² ne sont pas déductibles (cas des
larmiers, feuillures, scellements, etc.)
La plus -value du béton est évaluée en fonctions de plusieurs critères à savoir :
-La nature du béton employé et la nature des travaux ;
-Les conditions de travail et de mise en œuvre (temps et lieux d’exécution);
-Le type de vibration ;
-Le coût des matériaux et la main d’œuvre ouvrière.
Les pertes sont évaluées de 2 à 4%.
EXTRAIT DU CCTP
UNION Page 42
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Lot n° 1 - Terrassement
11 - Décapage de la terre végétale (ép 15 cm), sur l'emprise du bâtiment
augmentée des banquettes prises pour 1.00 m. Le stockage se fera à proximité des fouilles.
12 - Fouille en pleine masse dans terre ordinaire et évacuation à la décharge avec droit.
13 - Fouille en rigole dans terre ordinaire et évacuation à la décharge avec droit
Lot n° 2 : Gros - Œuvre
21 - Boisage des semelles de fondation
22 - Armatures ordinaires par 4 HA 16 dans la semelle de fondation
23 - Béton de cailloux au mortier de ciment CLK dosé à 200kg pour semelles de fondation
24 - Parois en béton banché de gravillon au mortier de ciment CPJ dosé à 300 kg
Nota : tous ces ouvrages sont exécutés à la bétonnière
On donne :
Un extrait du CCTP ; Le plan du sous-sol et une coupe ; Du papier minute
On demande :
réaliser l'avant métré des lot 1 et 2
On exige :
Un travail propre et soigné
Le respect des unités de mesure ainsi que la précision leur correspondant
Le respect des consignes d'utilisation du papier minute et des quantités cohérentes.
Briquetage
Il faut comprendre les joints verticaux et horizontaux de 10 mm pour les briques apparentes et
de 15 mm pour les briques à enduire.
Les valeurs de la maçonnerie de brique sont établies en fonction de l'épaisseur de la paroi :
briques à enduire brique de parement
Jusqu’à 22 cm ép (m²) ; au-delà de 22 cm ép (m3)
Il faut aussi tenir compte du redressement des parois pour les briques devant rester apparentes.
Les briques creuse sont réglées au m² pour toutes les parois jusqu'à 25 cm ép. croquis de
maçonnerie de briques :
UNION Page 43
Cours de métré Par TSAFACK
Blocs de béton
Appelés communément "parpaing", plein ou creux en blocs de granulats lourds ou de
béton cellulaire autoclave.
Meulière - Moellon
Meulière : pierre dure poreuse à gros trous
Moellon : morceau plus ou moins irrégulier de pierre calcaire
Valeur au m3 tenant compte de la destination des ouvrages : massifs, murs de
fondation, murs en élévation, voûte, arcs et hourdis de linteaux.
L'emploi de moellon justifie une majoration pour tenir compte du prix du
moellon et de la difficulté de la taille
Majorations de construction
Elles sont prévues dans les cas de jonction pour bouchement de bais ou autres
ouvrages.
Jointoiements
Il s'agit du garnissage des joints effectué avec le mortier de maçonnerie ou avec un mortier
gras.
Les enduits
Les valeurs sont établies pour des enduits verticaux.
Les valeurs des enduits comprennent le garnissage des joints de la maçonnerie ou le repiquage
du béton.
UNION Page 44
Cours de métré Par TSAFACK
EXTRAIT DU CCTP
Lot n° 1 Gros - Œuvre
11 - fouille en rigole dans terre ordinaire, stockage à proximité de la fouille
12 - Boisage de la semelle de fondation
13 - Armatures ordinaires par 2 HA 12 dans la semelle de fondation
14 - Béton de cailloux au mortier de ciment CLK dosé à 200kg pour semelles
de fondation
15 - Parois en briques apparentes, moule de 22/105/54
16 - Parement dressé seulement sur la face extérieure et les 2 épaisseurs
17 - Jointoiement en montant de la maçonnerie, joints droits lissés pour la face
intérieure
18 - Rejointoiement au mortier gras, joint de refend pour les faces dressées
19 - Chaperon en béton de gravillon moulé, dosé à 350kg de CPJ 45, larmier de chaque côté
On donne : Un extrait du CCTP ; Le plan du sous-sol et une coupe ; Du papier minute
On demande : Réaliser l'avant métré des lots 1 et 2
UNION Page 45
Cours de métré Par TSAFACK
EXTRAIT DU CCTP
Lot n° 5 Enduit
51 - soubassement enduit dressé taloché au mortier de ciment de 30 mm d'ép, sur maçonnerie
neuve avec retour sur tableau
52 - faux joints tirés au fer à deux rives lissés ainsi que sur tableau
53 - au dessus, enduit tyrolien en chaux avec mouchetis ordinaire de 20 mm d'ép.
54 - tableaux et voussures de la porte et de la fenêtre en enduit ciment parfaitement
dressé de 20 mm d'ép. et feutré.
55 - arêtes droites sur enduits
56 - façon de glacis entre soubassement et enduit
UNION Page 46
Cours de métré Par TSAFACK
Ch
ap
LE METRE DE BETON ARME.
.
V
II I-Généralités.
Le métré de béton armé ne suit pas l’ordre chronologique de l’exécution ou du
I
déroulement des activités (travaux).
Remarque
La règle veut que le métré suive l'ordre chronologique des travaux.
Par exception, dans le béton armé, dont le coffrage se paie d'après la surface des faces
coffrées
UNION Page 47
Cours de métré Par TSAFACK
on pourra calculer d'abord le béton, dont les surfaces permettront le calcul des coffrages, et
enfin le ferraillage.
1-Le bétonnage.
Il est déterminé en m3 sans déduction des volumes des armatures et appuis aux murs.
Il concerne tout genre d’ouvrage et de toutes les formes (rectangulaires, carrées,
circulaires, en arc, …) et positions (verticaux, horizontaux ou inclinés).
Les éléments verticaux (poteaux, voiles) sont considérés du dessus des semelles
jusqu’au dessus de la dalle.
Les éléments horizontaux (poutres, planchers, encorbellements = coupoles) sont butés
sur les poteaux et voiles.
Pour le béton de propreté, son épaisseur minimale est de 5 cm et les pertes sont
évaluées de 2 à 5%.
Le dosage est la quantité ou la proportion qu’un matériau représente dans la
composition d’une matière : le m3 de béton par exemple.
Pour 1m3 de béton durcis par exemple, on dose les matériaux comme suit :
Béton ordinaire : Ciment : 300 à 350kg/m3 ; sable : 400l/m3 ; gravier : 800l/m3;
pour les composants secs ; La quantité d’eau est fonction de la teneur en eau des granulats
(agrégats).
- dosage : établis au m3 pour du béton vibré et composé de : gravillons (tonne), sable (tonne),
ciment (kg) et l’eau en m3
- volume : suivant les volumes réels sans déduction pour les armatures
- apparence du béton : béton brut de décoffrage y compris le recoupement des balèvres et le
bouchement des manques de matière. Pour les bétons spéciaux le prix sera fonction de la
difficulté de fabrication.
- plancher hourdis : on distingue les planchers avec poutres et poutrelles de 0.22 de retombée
et les planchers dont les poutres et poutrelles font plus de 0.22 de retombée.
UNION Page 48
Cours de métré Par TSAFACK
Dans le 1er cas on calcule l'ensemble de l'ouvrage en béton et sur le cube total on
appliquera le prix.
Dans le deuxième cas on distinguera poutres et poutrelles, puis la dalle de compression et
le remplissage entre nervures.
b) La densité (d):
La densité est le rapport entre le poids du liant et un certain volume d’eau.
d= poids du ciment (kg/m3)
Volume eau E en m3.
c) volume absolu (Va) :
C’est le rapport entre le poids du ciment et son poids spécifique ;
Va = poids ciment (kg)
Poids spécifique du ciment (kg/m3).
d) le dosage volumique :
d-1) Le volume apparent :
Le sable : le volume apparent du sable est le rapport entre le poids du sable et le poids au
litre ou sa densité. Son poids spécifique vari de 1.43 à 1.70kg/m3. V app = Poids total sable
poids au litre sable ;
Le gravier : le volume apparent du gravier est le rapport entre le poids du gravier et le poids
au litre ou sa densité. Son poids spécifique ou au litre vari entre 1.65 et 2kg/m3.
V app = Poids total gravier
Poids au litre sable
NB : Le poids spécifique du ciment varie de 1.1 à 1.25k/m3
Le rapport gravier /sable (g/s) =2 c’est-à-dire 1/3 de sable pour 2/3 de gravier en volume ;
bien que pour les travaux en masse on peut utiliser 700l de gravier ; 300l de cailloux pour
450l de sable.
UNION Page 49
Cours de métré Par TSAFACK
2-Le coffrage.
Il est estimé au m² coffré et en contact direct avec le béton une fois coulé. Toute surface
≤ 0,50 m ² n’est pas déductible. Les évaluations et estimations comprennent : Les étais, les
cales, les pointes, serre-joints, chapeaux, fonds, joues, etc., nécessaires à sa construction.
Les pertes sont évaluées de 2 à 5%.
3-Le ferraillage.
Les aciers de toutes natures sont évalués au kg ou en tonne.
Les prix ont été majorés de 6% pour tenir compte des chutes, déchets, fils de ligature compris.
Le cintrage des fers de 16 mm donnera lieu à une majoration des prix de 15%
Les treillis soudés sont évalués au m², en comptant les vides pour plein; il sera appliqué un
coefficient de recouvrement de 1.10 pour les armatures de rouleaux et de 1.05 pour les
armatures en panneaux.
L’ACIER : c’est un minerai extrait du sous sol et transformé en industrie ( SO.LA.DO)
= ??
LE FER : c’est l’acier fondu et moulé en barre destiné au béton ou aux ouvras divers.
Par : A.cam = Aciéries du Cameroun.
ARMATURES : c’est l’assemblage ou la ligature de plusieurs barres de fer.
Les fers à béton sont vendus suivant leur diamètre et leur masse. La longueur des
barres dans les ouvras tien compte de sa position dans le coffrage en déduisant l’épaisseur de
l’enrobage et en augmentant la longueur de crochets ou de recouvrement.
NB : Si la longueur de l’élément est très importante, on peut faire le recouvrement (Lr) ou le
scellement (Ls) des barres de fer de manière à ce que la jonction soit faite sur 3 cadres au
moins.
Ls ou Lr
Si le diamètre de la barre escomptée n’est pas disponible cette barre peut être remplacée par
plusieurs petites barres ou la barre de diamètre directement supérieur.
UNION Page 50
Cours de métré Par TSAFACK
Utilisation du tableau.
Le rayon de cintrage ou de courbure(r) :
r = 3 x Ф pour les cadres, les étriers et les épingles. Pour les HA de diamètre inférieur ou
égale à 12mm, r = 3 x Ф pour les ancrages d’extrémités avec aciers Fe E 22 ;
R = 5.5 x Ф pour les ancrages d’extrémités des aciers HA.
r = 3 x 0.6cm = 1.8cm mais le tableau nous propose 13cm par côté du crochet. On a donc 2cm
d’enrobage par côté du cadre et on obtient 15cm – 4cm = 11ccm et en hauteur on a 20cm –
4cm = 16cm d’où Ld = 2(11 + 16) + 13 = 67cm.
Espacement des cadres (e) : e = L/l = 150/15 = 10cadres soient 10espacements (9 de 19cm et
2 de 8.5cm aux extrémités). Car 190cm/10 = 19cm.
Tableau donnant les renseignements sur les aciers suivant leurs diamètres.
UNION Page 51
Cours de métré Par TSAFACK
UNION Page 52
Cours de métré Par TSAFACK
EXTRAIT DU CCTP
Lot n° 2 Gros-œuvre
51 – escalier ;
511 - fouille en terrain de terre ordinaire, jets pour manutention, chargement en
brouette
roulage à 8.00 m, mise en dépôt 512 - massif :
5121 - béton dosé à 350 kg de ciment CPJ CEM II 32.5, non vibré (béton isolé)
5122 - coffrage ; 5123 - armatures selon plan
513 - escalier cep
5131 - coffrage de la paillasse, des marches, de la sous face du palier
5132 - armatures fournies et mise en place selon croquis
5133 - béton dosé à 400 kg de ciment CPJ CEM II 32.5
On donne :
Un extrait du CCTP ; Un plan de l'escalier ; Du papier minute
On demande : Réaliser l'avant métré de l'escalier
On exige :
Un travail propre et soigné
Le respect des unités de mesure ainsi que la précision leur correspondant
Le respect des consignes d'utilisation du papier minute et des quantités cohérentes
C
H
A
METRE DE COFFRAGE.
P
VI
II
UNION Page 53
Cours de métré Par TSAFACK
I- INTRODUCTION GENERALE
L’emploi du béton dans la construction a permis d’envisager l’obtention des
différentes formes après sa mise en œuvre. Non seulement le béton est un matériau très
important et même indispensable dans la construction moderne, il présente à partir des
formes de coffrage, un aspect fini acceptable, net et esthétique. Ils ont subi une
évolution notoire (remarquable) : Du coffrage traditionnel ou en bois au coffrage
métallique ou industriel et à l’utilisation des éléments en béton armé préfabriqué.
II- DEFINITION.
Le coffrage est un outil ou un moule provisoire permettant au béton frais de maintenir sa
forme définitive pendant la prise et le durcissement.
III-CONSTITUTION DU COFFRAGE.
Ils comportent deux éléments distincts construits en prévision d’un coffrage et d’un
décoffrage aisé : Le moule, l’étayage. Il est évidant que ces deux éléments résistent à
la poussée de béton, à son poids propre et aux surcharges éventuelles lors de leur
réalisation. Exp. Poids matériaux, ouvriers, matériels.
a) Le moule : Il doit être étanche aux angles pour maintenir le béton fluide et
éviter la poussée au vide. Il doit être réalisé avec un matériau permettant d’obtenir
l’aspect architectural recherché pour l’ouvrage fini. On peut avoir :
- Planches rabotées ou contre plaqué,
- Tôles avec ou sans ondulations,
- Les matériaux plastiques ou gonflants (membranes),
- Les matériaux métalliques, en béton ou en matériaux mixtes.
IV-METHODE DE CALCUL
La surface de coffrage ne tien compte que de la surface de béton couverte par le
bois. Elle s’exprime au m² et découpée de la même méthode que pour le calcul
du béton armé.
C
H
A
METRE DE CHARPENTE.
UNION
PI Page 54
X
Cours de métré Par TSAFACK
A)-La charpente :
C’est la structure porteuse d’une toiture constituée des pièces de bois, de métal ou
de B.A. assemblées.
UNION Page 55
Cours de métré Par TSAFACK
Ch
ap
LE mode de mesure.
.
V
II
UNION Page 56
I
Cours de métré Par TSAFACK
I-Généralités :
Le mode de mesure dépend des éléments à calculer, que peuvent être déterminés par la
série de prix ou par bordereau de prix utilisé. Les unités employées sont les suivantes :
-Le mètre linéaire (ml) ;
-Le mètre carré ou mètre superficiel (m²) ;
-Le mètre cube ou le cube (m3) ;
-La masse ou le poids (kg ou t) ;
- L’unité ou la pièce exemple : le sac, le rouleau, etc.)
III-Manière de mesurer.
Sur le plan ou sur le terrain, lors des calculs de quantités d’ouvrage, il faut avoir le souci
constant de ne pas avoir :
-Omettre de calculer une quantité d’ouvrage,
-Calculer doublement une même partie d’ouvrage ou quantité,
Il faut donc procéder avec ordre et méthode en tournant dans le même sens.
UNION Page 57
Cours de métré Par TSAFACK
1 Fondations 6
a)patins 24 1.80 1.00 0.50 5.400
b) glacis 12 1.80 0.55 0.25
ensembl 12 1.00 0.35 0.25
e
2 poteaux 6 0.20 0.30 2.80 1.008
3 Poutres
A 4 3.00 0.20 0.60
B 3 3.00 0.20 0.40
Rep. Désignations Unité Qté.Ouv. dosage Qté util. perte Qté Obs.
totale
Béton de propreté
Sable m3
1 Gravier m3
Ciment t
eau m3
Béton armé
Sable m3
Gravier m3
2 Ciment t
Aciers t
Eau m3
3 Coffrage m²
UNION Page 58
Cours de métré Par TSAFACK
NB : Afin de procéder aux vérifications rapides de calculs encas d’hésitation, il est recommandé de présenter le
métré dans un tableau type suivant l’un des modèles ci-dessus et selon le cas.
UNION Page 59
Cours de métré Par TSAFACK
Ch
ap
ETUDE DES PRIX.
.
V
II I-But :
Il s’agit de définir avec précision, pour chaque tâche élémentaire, les quantités de
I
matériaux (Qtés), les temps unitaires d’exécution (T.U) et les prix unitaires (P.U) afin
d’arrêter le devis estimatif définitif, fixer le prix global de l’offre et rédiger la soumission.
II-Documents utilisés :
Deux types de documents sont utilisés à savoir :
→Les documents d’architecture (divers plans et divers devis) ;
→Les documents de synthèse (Études techniques, méthodes de réalisation et cadence
d’exécution : le planning).
III-Procédure de l’étude :
La définition du procédé d’exécution incombe au bureau d’études techniques en
collaboration avec le bureau de méthodes. Elle se base sur :
-Pour le bureau d’études techniques ;
*Les notes de calculs des ouvrages similaires,
*Les fiches techniques des solutions déjà adoptées sur d’autres chantiers,
*Par des calculs nouveaux appropriés à l’ouvrage concerné,
-Pour le bureau de méthodes;
*les résultats acquis sur chantiers de même genre permettant d’adopter les modes d’exécution
bien définis,
*Les nouvelles méthodes de mise en œuvre, l’emploi du matériel et de l’outillage
perfectionnés.
NB : S’il y a modification des plans, on communique au maître d’ouvrage ou au
maître d’œuvre pour accord.
UNION Page 60
Cours de métré Par TSAFACK
En général, on peut dire que le tarif d’embauche se trouve multiplié par un coefficient
de 2,2 pour obtenir les dépenses de l’entreprise en main d’œuvre toutes charges comprises.
(Dans ce coefficient, 90%représentent les charges salariales).
P.S.U = ∑ P (M + M.O
UNION Page 61
Cours de métré Par TSAFACK
Il consiste à appliquer les prix secs unitaires, aux quantités respectives aux ouvrages
élémentaires déterminés par l’avant métré : C’est le montant total de l’ouvrage (matériaux
rendus sur chantier et main d’œuvre ; D.S.).
P.S.T = ∑ P.S.U. x Qté d’éléments
Repère Désignation des ouvrages unités quantités Prix unitaire Prix total
(P.U.) (P.T.)
1 Terrassement y compris toutes sujétions m3 125 920 115 000
2 Maçonnerie de moellons m3 90 25 000 2 250 000
3 Maçonnerie de blocs de 20 x 20 x 40 m² 392 740 290 080
4 Béton de propreté m3 23 50 000 1 150 000
5 Béton armé m3 72 100 000 7 200 000
Total déboursé sec (D.S.) 11 005 080
Remarque : Les ouvrages élémentaires peuvent être inscrits dans un répertoire avec les
prix unitaires en fonction des régions et expériences de certaines entreprises sur le terrain. Ces
prix unitaires sont codifiés et concernent les ouvrages semblables (de même nature). Ils
comportent généralement les dépenses directes et indirectes, selon le cas.
a1) Le terrassement :
*les déblais terreux ; en pleines masse ; en puits, rocheux ; mécaniques ; etc.
*Le blindage des fouilles (étaiement), l’épuisement des fouilles.
*Manutention et transport des terres.
*Remblais et compactages.
a5) finitions :
*Ouvertures et serrurerie;
UNION Page 62
Cours de métré Par TSAFACK
FC = 20 à 30% DS
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Cours de métré Par TSAFACK
K = P.V.H.T/D.S.
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Cours de métré Par TSAFACK
C. le mode de métré
UNION Page 65
Cours de métré Par TSAFACK
C.1.Mode de mesurer
Le métré conduit à évaluer un certain nombre de travaux, ou plus exactement une certaine
quantité de travaux, à partir de prix unitaires.
Le mesurage se fait soit sur plan (avant métré), soit sur place.
Le détail des ouvrages correspond toujours à une décomposition géométrique, de
lignes, de surfaces, de volume.
La décomposition devra être faite de façon à supprimer les causes d'erreurs ou
d'omissions; elle devra aussi avoir pour but d'éviter les mêmes calculs à un stade ultérieur
d'achèvement ou de finition.
Elle correspond toujours à des travaux réellement faits.
D'ou une première règle :
Les prix unitaires s'appliquent aux quantités réelles, tous vides déduits.
Suivant la difficulté du mesurage, on pourra dans certains cas compter "les vides pour plein".
Cette disposition devra être clairement explicitée dans la feuille minutes.
Une seconde règle dit que :
Un mur se mesure entre ses repères d'extrémité, et non pas d'angle à angle : AB + DC
et non pas AB + BC dans l'exemple suivant
A B
D
Un bon conseil :
C
Faire comme les maçons : inscrire les mesures dans l'ordre
Plan horizontal : longueur x largeur x profondeur ou hauteur
Plan vertical : Longueur x hauteur x épaisseur
Préciser l'épaisseur par l'abréviation épr
De plus, calculer sur les plans toutes les cotations qui ne sont pas indiquées, mais qui vous
seront utiles.
Vérifier que la cote totale égale bien la somme des cotes partielles.
Ne jamais rien mesurer " à l'œil "
Vérifier les angles quoi ne sont pas d'équerre, et les mesurer.
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Cours de métré Par TSAFACK
F. Les arrondis
G. la main d'œuvre
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Cours de métré Par TSAFACK
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Cours de métré Par TSAFACK
mur en béton
Déterminer :
2.50
1) volume de béton
2) surface de coffrage pour les verticaux et les horizontaux
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Verticaux
pour mur dito surface 11 2 x 15.00 = 30.00 m² m² 31.8
pour porte 2 x 2.00 x 0.20 = 0.80 m² 0
pour about de mur 2 x 2.50 x 0.20 = 1.00 m²
Ens verticaux
122 Horizontaux m²
pour porte 1 x 0.20 0.20
EXTRAIT DU CCTP
Lot n° 2 Gros-œuvre
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51 - poutres et linteaux
512 linteaux
5121 - coffrage pour ouvrage situé à 2.50m depuis le niveau d'appui des
étais
5122 - feuillure réservée pour porte
5123 - 2 trous réservés pour patte de 0.12 m de profondeur
5124 - armatures constituées par des aciers ronds selon croquis
5125 - béton dosé à 350kg de ciment CPJ CEM II 32.5, pour béton
vibré, fabriqué
à la bétonnière
On donne :
Un extrait du CCTP
Une élévation et coupes du linteau
Du papier minute
On demande :
réaliser l'avant métré du linteau
On exige :
Un travail propre et soigné
Le respect des unités de mesure ainsi que la précision leur correspondant
Le respect des consignes d'utilisation du papier minute et des quantités cohérentes
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Cours de métré Par TSAFACK
EXTRAIT DU CCTP
Lot n° 1 - Terrassement
11 - Décapage de la terre végétale (ép 20 cm) sur l'emprise du bâtiment
augmenté des banquette prise pour 1.00 m. Le stockage se fera à proximité des fouilles
12 - Fouille en pleine masse dans terre ordinaire et évacuation à la décharge
avec droit
13 - Fouille en rigole dans terre ordinaire et évacuation à la décharge avec droit
14 - Remblaiement en tout venant de 20/100
On donne :
le CCTP de villa "X"
le plan des fondations et une coupe des terrassements
du papier minute
On demande :
Dessiner le plan des fondations Ech : 1/100 y compris l'emprise des banquettes
Réaliser l'avant-métré du terrassement
On exige :
Un travail propre et soigné
Le respect des unités de mesure ainsi que la précision leur correspondant
le respect des consignes d'utilisation du papier minute et des quantités cohérentes
EXTRAIT DU CCTP
Lot n° 1 - Terrassement
11 - Décapage de la terre végétale (ép 20 cm) sur l'emprise du bâtiment augmenté des
banquettes prises pour 1.00 m
12 - Fouille en pleine masse dans terre ordinaire avec une banquette de 1.00
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Cours de métré Par TSAFACK
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Cours de métré Par TSAFACK
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SOMMAIRE.
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R PAGES
Avant propos…………………………………………………………………………...2
Préface………………………………………………………………………………….3
Programme……………………………………………………………………………..4
CHAPITRE :
I- LES ACTES DU METREUR……………………………………………………………………….5 à 11
II- LES RELATIONS ENTRE LES INTERVENANTS DANS L4ACTE DE CONSTRUIRE…12 et 13
III- LA PASSATION CONCURRENTIELLE DES MARCHES PUBLICS………………….14 à 19
IV- LE TERRASSEMENT ET SES DIFFERENTES FORMES…………………………………20 à 23
V- ETUDE DES FIGURES : SURFACES ET VOLUMES………………………………………24 à 34
VI- APPLICATIONS AU COURS…………………………………………………………………....34 et 35
VII- LE METRE DE MACONNERIE………………………………………………………………….36 à 40
VIII- LE METRE DE BETON ARME………………………………………………………………….41 à 45
IX- LE METRE DE COFFRAGE……………………………………………………………………………. 46
X- LE METRE DE TOITURE……………..………………………………………………………………….47
XI- LE MODE DE MESURE……………………………………………………………………………48 à 50
XII- ETUDE DE PRIX………………………………………………………………………………………51 à 55
XIII- DEROULEMENT DE L’AVANT METRE…………………………………………………….56 à 61
TRAVAUX DIRIGES…………………………………………………58 à X
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Cours de métré Par TSAFACK
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BIBLIOGRAPHIE.
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II
I OUVRAGES AUTEURS
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Cours de Mécanique Appliquée Par DOUATSOP Michel Lafleur
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SOMMAIRE.
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U PAGES
R
Avant propos…………………………………………………………………………...2
Préface………………………………………………………………………………….3
Programme……………………………………………………………………………..4
CHAPITRE :
I- LES SOCIETES ET ENTREPRISES……………………………………………………………………….5 à 10
II- LES RELATIONS ENTRE LES INTERVENANTS DANS L4ACTE DE CONSTRUIRE…11 et 12
III- LA PASSATION CONCURRENTIELLE DES MARCHES PUBLICS………………….13 à 18
IV- LE DROIT IMMOBILIER…………………………………………………………………………19 à 23
V- LES SERVITUDES……………………………………………………………………………………24 à 28
VI- L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE.…………………………………………………....29 et 34
VII- LA LOI FONCIERE……………..………………………………………………………………….35 à 41
VIII- LE COMMERCANT ET L’ARTISAN………………………………………………………….42 à 45
IX- L’HYGIENE ET SECURITE PUBLIQUE………………………………………………………46
X- LE DROIT DE TRAVAIL.…………………………………………………………………………47 à 49
XI- LE CONTRAT DE CONSTRUCTION………………………………………………………..49 à 51
TRAVAUX DIRIGES…………………………………………………58 à X
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BIBLIOGRAPHIE.
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II OUVRAGES AUTEURS
I
1-GUIDE DU CONSTRUCTEUR EN BATIMENT……………R.ADRAIT &O.SOMMIER
2-LE GUIDE DU TACHERON…………………………………Didier FOKWA ; E &B
3-LES GUIDES DES METIERS………………………………..LALO Laurent
4-LE METRE GROS-ŒUVRE…………………………………PELATAN Georges
5-COURS ………………………………………………………COLLEGUES
6-NOUVEAU CODE DE PROCEDURE PENALE……………Loi de 2005
7-LOI FONCIERE……………………………………………..Collègues juristes
8-LOI DES FINANCES ………………………………………Collègues juristes
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Cours de Mécanique Appliquée Par DOUATSOP Michel Lafleur
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SOMMAIRE.
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U PAGES
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Avant propos…………………………………………………………………………...1
Préface………………………………………………………………………………….2
Programme……………………………………………………………………………..3
CHAPITRE :
I- REVISION SUR LES UNITES DU SYSTEME INTERNATIONAL (S.I.)…..……….3 à 6
II- LES OUTILS MATHEMATIQUES – OPERATIONS SUR LES VECTEURS……..7 et 12
III- EQUILIBRE D’UN SOLIDE…………………………………………………..………………….13 à 18
IV- EQUILIBRE DES SOLIDES ET LES LIAISONS MECANIQUES………………………19 à 24
V- LES ACTIONS MECANIQUES.…………………………………………………………………25 à 30
VI- LE MOMENT D’UNE FORCE.…………………………………………………................31
VII- LE CENTRE DE GRAVITE D’UN CORPS…………………………………………………….32 à 35
VIII- LES PRINCIPES FONDAMENTAUX DE LA STATIQUE……………………………….36 à 52
IX- ADHERENCE ET FROTTEMENT……..………………………………………………………53 à 55
X- LA STATIQUE GRAPHIQUE.…………………………………………………………………………55 à 59
TRAVAUX DIRIGES…………………………………………………60 à X
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BIBLIOGRAPHIE.
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II OUVRAGES AUTEURS
I
1-MECANIQUE DES FLUIDES ET HYDRAULIQUE……..Michel LOBEBERG
2-MECANIQUE APPLIQUEE Tome 1……………………LIBOK BIKOUM E.
3- MECANIQUE APPLIQUEE cours et exercices………..GOUAFO C.
4- MECANIQUE APPLIQUEE …………………………M.D. EYDI SAMBAH
5-COURS et SUJETS D’EXAMENS anciens …………………COLLEGUES
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SOMMAIRE.
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U PAGES
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Avant propos…………………………………………………………………………...1
Préface………………………………………………………………………………….2
Programme……………………………………………………………………………..3
CHAPITRE :
I- REVISION SUR LES NOTIONS VUES EN CLASSE DE 2nde (Statique des solides) 3 à 4
II- LE MOMENT QUADRATIQUE – MOMENT D’INERTIE …………………………………5et 8
III- SOLLICITATIONS - CONTRAINT..……………………………………………..…………………9 à 22
IV- SOLLICITATIONS - FLEXION SIMPLE…………………………………………………………..23 à 50
V- SOLLICITATIONS – COMPRESSION – TRACTION.……………………………………….51 à 52
VI- LA STATIQUE DES FLUIDES…….………………………………………………….................53 à 67
VII- CINEMATIQUE DU POINT………………………………………………………………………….68 à 74
VIII- CINEMATIQUE GRAPHIQUE…………………………………….……………………………….75 à 86
IX- SYSTEMES TRIANGULAIRES……..……………………………………………………………….87 à 95
X- LA DYNAMIQUE…………….…………………………………………………………………………96 à 97
TRAVAUX DIRIGES…………………………………………………98 à X
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BIBLIOGRAPHIE.
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OUVRAGES AUTEURS
II
I
1-MECANIQUE DES FLUIDES ET HYDRAULIQUE……..Michel LOBEBERG
2-MECANIQUE APPLIQUEE Tome 1……………………LIBOK BIKOUM E.
3- MECANIQUE APPLIQUEE cours et exercices………..GOUAFO C.
4- MECANIQUE APPLIQUEE …………………………M.D. EYDI SAMBAH
5-COURS et SUJETS D’EXAMENS anciens …………………COLLEGUES
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