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LE DECLENCHEUR, TOME 2 i

LE LE MOT DES
DECLENCHEUR AUTEURS
TOME 2
Le tome 2, à l’image du tome 1 est élaboré pour vous par les
mêmes auteurs du tome 1. Il s’agit de :
 Recueil d’anciennes épreuves corrigées relatives aux unités  DAGUYA KOUMAKOYE Hitler
d’enseignement du semestre 2 en troisième année de Génie  Degaul TAKOUFOKOU Vincent
Civil et Urbanisme à l’ENSPY  EKEH André Romain
 Quelques astuces relatives à la manière d’aborder ces unités  MEDOU ENGBWANG Charles Wilfried
d’enseignement  MEFANDE WACK Morane Chloé
 Quelques rappels de cours  MONKAM-DJAMBOU Line Carelle
 TJOMB Gaël Noé
Il s’agit pour nous de vous accompagner aux portes de la
« Au travail, le plus dur c’est d’allumer la petite flamme du cerveau. sortie de votre troisième année à l’aide de ces 214 pages de
Après, elle brûle toute seule » connaissances élaborées avec soin par vos ainés.il ne nous reste plus
qu’à vous souhaiter bon courage et bonne chance pour les épreuves à
Albert EINSTEIN
venir.
« Le courage et la persévérance ont un talisman magique
devant lequel les difficultés disparaissent et les obstacles
s’évaporent »
John Quincy Adams
LE DECLENCHEUR, TOME 2 ii

REMERCIEMENTS

Comment peut-on dire merci à tout le monde quand il y a


autant de personnes à remercier ? Néanmoins, nous allons exprimer
notre profonde gratitude envers des personnes spéciales qui nous ont
épaulé et ont contribué à l’élaboration de ce document.
Nous rendons grâce à l’Eternel, le Dieu Tout Puissant qui
nous a donné tous les moyens nécessaires pour concocter ce
document dans un bon cadre, un excellent encadrement et de bonnes
conditions.
Nous tenons à remercier tous les enseignants de l’École
Nationale Supérieure Polytechnique en général et du département de
Génie Civil et Urbain en particulier pour les connaissances et les
valeurs qu’ils nous ont inculqué tout au long de notre formation.
Nous remercions également nos parrains et particulièrement
l’étudiant MEGNIE NKONDA Astrid pour ses conseils pratiques
et le temps investi pour préfacer ce document. Et pour terminer nous
éprouvons une profonde gratitude envers nos camarades de 4ème
année pour leur soutien tant moral que logistique.

Les auteurs
LE DECLENCHEUR, TOME 2 iii

PREFACE
Document imprimé exclusivement par :
Parrain Services
Ce qu’on désigne généralement par le terme générique Génie
En face de l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé civil est un domaine assez vaste articulé autour de quatre principales
Droits réservés aux auteurs, toute copie sera sévèrement punie ! spécialisations que sont la structure, l’hydraulique, l’environnement
et la géotechnique (Wikipédia 2018). De façon pragmatique, ce
domaine couvre toutes les activités liées à la conception, le
dimensionnement et la réalisation d’ouvrages et infrastructures
Crédit infographique de la couverture participant à l’aménagement du territoire. Sa méthodologie de mise
KAMDEM Styve, étudiant en 2ème année ENSPY en œuvre impose de considérer des aspects liés aux développements
théoriques en passant par des modélisations numériques pour aboutir
à une mise en application pratique.
Du fait de l’évolution perpétuelle de la science et la
technologie, les méthodes et pratiques utilisés dans ce domaine ont
connu de grandes diversifications et adaptations dans l’espace et
dans le temps. Eu égard à ce constat, la formation de l’ingénieur de
Génie civil qui se veut adaptée aux besoins spécifiques dudit
domaine est donc elle aussi sujette à des remaniements progressifs
tout en restant profondément ancrés à des principes de base qui
constituent le socle du métier de l’ingénieur (le démarrage et le bon
sens). Dès lors, la collaboration, le partage de connaissances et
d’expérience s’imposent comme des éléments porteurs critiques et
LE DECLENCHEUR, TOME 2 iv

indispensables pour ce corps de métier quelle que soit l’échelle de diverses de devenir un/une « ingénieur de Génie Civil et Urbain » et
travail considéré. C’est dans ce contexte d’échange et de partage que non un/une « ingénieur en Génie civil et Urbain » !!!
vous est proposé le Déclencheur, Tome 2.

Partons de la petite analogie vrai PP (presque partout) selon Astrid MENGNIE NKONDA
laquelle en 3e année, tout étudiant de Génie Civil peut être assimilé à
Etudiant en double diplôme GCU_ENSPY/ENSE3 (Grenoble INP)
un béton de très jeune âge pour lequel le ciment n’a pas encore fait
totalement prise et donc son métabolisme intrinsèque est toujours le En Génie Hydraulique, Ouvrages et Environnement.
siège de réactions exothermiques d’hydratation qui le rendent
fragile, malléable et vulnérable aux phénomènes de retrait et de
fissuration. Fort de leur expérience et de leur volonté de vous assurer
une transition sans risque majeur pour l’âge de maturité où vous
pourrez manifester votre plein potentiel, vos parrains de la promo
2019 ont conçu pour vous cet adjuvant unique : le Déclencheur.

Il s’agit d’un ouvrage synthétique vous permettant non


seulement de mieux cerner et de comprendre votre nouvel
environnement mais aussi d’éveiller en vous cette « flamme » qui
anime chacun de vos prédécesseurs pour qu’elle puisse brûler toute
seule lors des évaluations.

Cette nouvelle édition du Déclencheur a essayé d’apporter


une mise à jour réelle de la précédente de manière à répondre de
manière plus spécifique à vos aspirations. Maintenant il importe à
vous d’en faire bon usage en cultivant cette particularité qui vous
permettra au-delà de toute la pression, des babillards et embûches
LE DECLENCHEUR, TOME 2 v

MISE A JOUR 2019 FAITE PAR


La Cellule Académique du Comité de Parrainage de la promo
2022 formée de :
✓ BAGA Junior
✓ DJEUMO Danielle
✓ FEUDJIEU Viscael
✓ FONKOU SOP Marc
✓ KENFACK NANGMO Loïque
✓ KIANPI SADUO Uriel

BON COURAGE POUR LA
MBUNDA Louisa
✓ MOMO WANTO Kevin
✓ NEGOU KEMMOGNE Mardel SUITE !!
✓ NJOUKEKANG Sharef Blériot
✓ ONANA MOUTASSI
✓ SEUNKOUA Pierre
✓ SIYAPZE Franck Jovial
✓ TETE NKAN Fabiola
✓ TINDO TCHINDA Brice
✓ UM UM David
✓ VOUTCHABE OLAMA Luc
✓ YAHTAIKI Clémentine

Sous la direction de FOZANG Dylane et la coordination de


CHEDJOU Michel et GATIENT Junior.
LE DECLENCHEUR, TOME 2 vi

SOMMAIRE
GEOPHYSIQUE POUR LE GENIE CIVIL ET EXPLOITATION
MINIERE & GITOLOGIE ET EXPLOITATION DES MINES ET
DES CARRIERES ........................................................................... 12

ASTUCES........................................................................................ 12
CAO/DAO .......................................................................................... 1 EPREUVES ..................................................................................... 13
EPREUVES ........................................................................................ 1 Examen Gitologie 2018-2019 ..................................................... 13
Examen 2016-2017 ......................................................................... 1 Examen Géophysique 2018-2019 ............................................... 14
Examen 2015-2016 ......................................................................... 2 Examen 2016-2017 ...................................................................... 14
ECONOMIE ....................................................................................... 3 Examen 2015-2016 ...................................................................... 15
ASTUCES .......................................................................................... 3 Examen 2014-2015 ...................................................................... 16
EPREUVES ........................................................................................ 4 Examen 2013-2014 ...................................................................... 17
Examen 2018-2019 ......................................................................... 4 MECANIQUE DES FLUIDES ....................................................... 18
CC 2017-2018................................................................................. 5 ASTUCES........................................................................................ 18
Examen 2017-2018 ......................................................................... 5 EPREUVES ..................................................................................... 19
Examen 2016-2017 ......................................................................... 7 Examen 2018-2019 ...................................................................... 19
Examen 2015-2016 ......................................................................... 8 Examen 2017-2018 ...................................................................... 20
Examen 2014-2015 ......................................................................... 9 Contrôle continu 2016-2017 ........................................................ 21
Compléments d’exercices ............................................................. 10 Examen 2016-2017 ...................................................................... 22
Examen 2015-2016 ...................................................................... 23
LE DECLENCHEUR, TOME 2 vii

Examen 2014-2015 ....................................................................... 24 TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE ........................................ 58

Contrôle continu 2013-2014 ......................................................... 25 ASTUCES........................................................................................ 58

Examen 2013-2014 ....................................................................... 25 RESUME DE COURS .................................................................... 59

RESISTANCE DES MATERIAUX ................................................ 27 EPREUVES ..................................................................................... 83

ASTUCES ........................................................................................ 27 Examen 2018-2019 ...................................................................... 83

RESUME DE COURS ..................................................................... 29 Examen 2017-2018 ...................................................................... 86

EPREUVES ...................................................................................... 45 Examen 2016-2017 ...................................................................... 87

Examen 2018-2019 ....................................................................... 45 Examen 2015-2016 ...................................................................... 89

Contrôle continu 2016-2017 ......................................................... 46 Examen 2014-2015 ...................................................................... 91

Examen 2016-2017 ....................................................................... 47 Examen 2013-2014 ...................................................................... 93

Examen de rattrapage 2016-2017 ................................................. 47 EXERCICES D’APPROFONDISSEMENT ............................... 95

Examen 2015-2016 ....................................................................... 48 URBANISME ET TRANSPORT.................................................. 100

Examen de rattrapage 2015-2016 ................................................. 50 ASTUCES...................................................................................... 100

Examen 2014-2015 ....................................................................... 51 EPREUVES ................................................................................... 102

Examen 2014 ................................................................................ 52 Examen 2017-2018 .................................................................... 102

Contrôle continu 2013-2014 ......................................................... 53 Examen 2015-2016 .................................................................... 103

Examen 2013-2014 ....................................................................... 54 Examen 2016-2017 .................................................................... 104

Examen rattrapage 2013-2014 ...................................................... 55 CORRECTIONS............................................................................ 106


Examen 2010 ............................................................................... 56 CAO/DAO ..................................................................................... 107
LE DECLENCHEUR, TOME 2 viii

Examen 2016-2017 ..................................................................... 107 Examen 2014-2015 .................................................................... 167

Examen 2015-2016 ..................................................................... 114 Contrôle continu 2013-2014 ...................................................... 170

ECONOMIE ................................................................................... 119 Examen 2013-2014 .................................................................... 171

Examen 2016-2017 ..................................................................... 119 RESISTANCE DES MATERIAUX.............................................. 175

Examen 2015-2016 ..................................................................... 124 Contrôle continu 2016-2017 ...................................................... 175

Examen 2014-2015 ..................................................................... 126 Examen 2016-2017 .................................................................... 179

Correction des compléments d’exercices ................................... 127 Rattrapage 2016-2017 ................................................................ 182

GEOPHYSIQUE POUR LE GENIE CIVIL ET EXPLOITATION Examen 2015-2016 .................................................................... 183


MINIERE & GITOLOGIE ET EXPLOITATION DES MINES ET Rattrapage 2015-2016 ................................................................ 185
DES CARRIERES ......................................................................... 130
Examen 2014-2015 .................................................................... 188
Examen 2016-2017 ..................................................................... 130
Contrôle continu 2013-2014 ...................................................... 190
Examen 2015-2016 ..................................................................... 143
Examen 2013-2014 .................................................................... 193
Examen 2014-2015 ..................................................................... 150
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE ...................................... 198
Examen 2013-2014 ..................................................................... 154
Examen 2016-2017 .................................................................... 198
MECANIQUE DES FLUIDES ...................................................... 158
Examen 2015-2016 .................................................................... 207
Exam 2018-2017........................................................................ 158
Examen 2014-2015 .................................................................... 209
Contrôle continu 2016-2017 ....................................................... 161
Examen 2013-2014 .................................................................... 214
Examen 2016-2017 ..................................................................... 162
URBANISME ET TRANSPORT.................................................. 220
Examen 2015-2016 ..................................................................... 165
Examen 2015-2016 .................................................................... 220
LE DECLENCHEUR, TOME 2 ix

Examen 2016-2017 ..................................................................... 224


CAO/DAO 1

EPREUVES
Depuis 2018, plus d’épreuves mais deux projets dont l’un
collectif et l’autre individuel.

Examen 2016-2017

CAO/DAO Le projet d’implantation d’un bloc pédagogique est proposé,


comme un immeuble de (S+R+2) avec circulation verticale,
comprenant un ensemble rampe, escalier et ascenseur. Le but du
concepteur, consiste à élaborer une maquette 3D de l’immeuble,
rendu des images et vidéos de synthèses et les différents plans.
En vous appuyant sur votre expérience en tant que
concepteur/maquettiste dans le domaine de CAO/DAO, répondez
aux questions.
1. DEFINITION
a. L’utilité de CAO/DAO pour votre projet de BTP
b. L’importance de CAO/DAO dans l’économie numérique
2. MODELISATION (indiquez les étapes nécessaires pour
réaliser)
a. Les escaliers et les rampes
b. Les dallages/dalles (planchers)
CAO/DAO 2

c. La toiture à 04 pentes 1. PARAMETRAGES : (indiquez les étapes nécessaires


3. PRESENTATION (indiquez les étapes nécessaires pour pour réaliser)
réaliser) a. L’interface du Logiciel utilisé pour votre projet
a. Une image de synthèse b. Caractéristique et l’environnement du projet (S+R+2)
b. Une vidéo de synthèse 2. MODELISATION (indiquez les étapes nécessaires pour
4. DOCUMENTATION (indiquez les étapes nécessaires réaliser)
pour réaliser) a. Les murs de 20/15 cm et les poteaux isolés
a. Les plans de distributions
b. Les dallages/dalles (planchers)
b. Les plans de coupe
c. Les portes/fenêtres
c. Les plans de façades
3. PRESENTATION (indiquez les étapes nécessaires pour
Examen 2015-2016 réaliser)
a. Une image de synthèse
b. Une vidéo de synthèse
Le STUDENT CENTER proposé pour le projet personnel, 4. DOCUMENTATION (indiquez les étapes nécessaires
consiste à réaliser l’étude d’un futuriste (S+R+2), avec circulation pour réaliser)
verticale, comprenant un ensemble rampe, escalier et ascenseur.
a. Les plans de distributions
Le but pour le concepteur, consiste à élaborer une maquette b. Les plans de coupe
3D de l’immeuble, assorti des images/vidéos de synthèses et les
c. Les plans de façades
différents plans.

En vous appuyant sur votre expérience en tant que


concepteur/maquettiste dans le domaine de CAO/DAO, répondez à
ces questions.
ECONOMIE 3

ASTUCES
L’économie est une science qui étudie la production, la
répartition, la distribution et la consommation des richesses d’une
société. Tout au long l’exercice de sa profession, l’ingénieur de
ECONOMIE Génie Civil est amené à mettre sur pieds des projets de plus en plus
innovateurs nécessitant un minimum de moyens possibles en vue de
réaliser un maximum de profits d’où la notion d’économie qui
conduira par la suite à la rentabilité. Ce cours, dispensé par le
Dr.NGUIMBIS vise à inculquer aux futurs ingénieurs les notions
de : valeur actuelle nette, rentabilité d’un projet, etc. Le cours est
assez simple et basé sur des échanges d’idées.

ASTUCES POUR LA VALIDATION


• Bien le cours de l’enseignant
• Traiter et comprendre les exercices d’application
• Traiter les anciens sujets d’examen

« Le but de l’économie n’est pas le travail, mais la consommation »


Alfred Sauvy
ECONOMIE 4

Calculer la valeur actuelle nette (VAN) de ce projet sachant que


l’entreprise a retenu un taux d’actualisation de 8%
EPREUVES L’investissement est-il rentable

Examen 2018-2019 II-2) Vous avez reçu un chèque de retour d’impôt de 1 800 000
FCFA. Vous décidez de placer cette somme à la banque pour une
QUESTION DE COURS
durée de 3 ans. Deux possibilités de placement s’offrent à vous
Quels sont les mécanismes de création d’une monnaie dans
La banque A vous propose un taux d’intérêt simple de 12% par an
l’économie d’un pays ?
La banque B vous propose un taux d’intérêt compos é de 6% par an
Quel est la différence entre PIB et PNB ?
Quelle est l’option à choisir ?
EXERCICES
Déterminer la valeur future de ces deux projets
II-1) Le cout d’un investissement à réaliser par la société
MOUTAPAM est de 30 000 000 FCFA. Les cash-flows attendus de II-3) En tant qu’étudiant, vous avez décidé de vous acheter un
cet investissement sont donnés dans le tableau ci-après : ordinateur. Pour cela , vous vous rendez au magasin MBENGUISTE
qui accepte de vous vendre l’ordinateur a crédit en liaison avec l’une
des grandes banques de la place. Apres étude de votre dossier
ANNEES 1 2 3 4 5 d’emprunt, la banque accepte de vous accorder un emprunt pour
l’achat de cet ordinateur d’un montant de 300 000 FCFA à un taux
Cash- 4 000 000 6 000 6 000 8 000 12 000 nominal de 12% capitalisé semestriellement
flow 000 000 000 000
Quelle est la valeur des mensualités (paiement égaux), si le
remboursement des annuités s’échelonne sur 24 mois pour
rembourser votre prêt d’ordinateur ?
La durée de l’exploitation de ce projet est de 6 ans la valeur
résiduelle à la fin de l’exploitation est de 1 200 000 FCFA.
ECONOMIE 5

CC 2017-2018 15) Quels sont les principaux agents économiques de


production ?
1) Définition du PIB
2) Différence entre PIB et PNB
3) Donner les principales fonctions de la monnaie Examen 2017-2018
4) Dans quelles conditions la masse monétaire est-elle créée au Exercice 1
sein d’une économie dans un pays au cours d’une année
donnée ? Les informations recueillies auprès des cabinets de notaires
5) Qu’est-ce qu’une action ? essentiellement nous ont permis d’établir de manière assez précise
6) Qu’est-ce qu’une obligation ? les prix des terrains urbains en 2018 dans certains quartiers de
7) Qu’est-ce qu’un emprunt obligataire ? Yaoundé dont les caractéristiques sont données dans le tableau qui
8) En quoi la terre en tant que bien diffère-t-elle des autres suit :

biens ? N d’ordre Nom de quartier Prix moyen du terrain au


9) Que Signifie la rente spatiale immobilière m²

10) Quelle différence y’a-t-il entre salaire et honoraire ?


1 Centre Commercial ≥800000
11) Différence entre salaire et rente ?
12) Définir l’amortissement
13) Quels sont les types d’amortissements que vous connaissez ? 2 Bastos ≥500000
14) Un véhicule acheté à 25000000 FCFA est amortissable en 5
ans.
Quelle est le taux d’amortissement de ce véhicule en 3 Nlongkak ≥200000

supposant un amortissement linéaire ?


ECONOMIE 6

4 Omnisport ≥150000

Nous prenons par exemple trois quartiers : Nlongkak, Mvog-Ada et


Tsinga d’une part et Bastos d’autre part.
5 Santa Barbara ≥120000

Nous avons présenté un certain nombre de modèles de détermination


6 Tsinga ≥100000 des prix des terrains urbains en classe.

Nous donnerons ci-dessous les caractéristiques essentielles de


chacun des modèles.
7 Mvog Ada ≥75000

1) Le modèle de Mayer estime que la hausse des prix fonciers


urbains dépend du prix du sol aux limites de l’urbanisation
8 Mokolo ≥50000 2) Le modèle de Wingo met également en avant le problème de
centralité ; mais il met l’accent sur la distance par rapport au
centre. En d’autres termes, il insiste sur le fait que plus le
9 Odza ≥100000 promoteur ou mieux dans notre cas l’acquéreur estime
longue la distance à parcourir pour rejoindre le centre moins
d’argent il est prêt à dépenser pour l’acquisition du terrain.

10 Biyem-assi ≥75000 Les couts des terrains sont donc en fonction des couts de transport
3) le modèle de Kaiser est plutôt celui de la localisation
résidentielle en ce sens qu’il met l’accent sur les caractéristiques du
11 Messassi ≥60000 site (topographie, accessibilité etc…) tant du point de vue du
promoteur que celui de l’acquéreur indépendant.
ECONOMIE 7

Après ce bref rappel du cours


Cash- 400000 600000 600000 600000 800000 1200000
Travail à faire flow
a) D’après vous, quel(s) est (sont) le(s) modèle(s) qui rend (ent)
mieux compte de la réalité du grand écart des prix des
terrains relevés, observé entre Bastos et les trois quartiers La durée d’exploitation de ce projet est de 6 ans. La valeur résiduelle
concernés ? Justifiez votre réponse
à la fin de l’exploitation est de 1.200.000FCFA.
b) Déterminer la nature de la rente entre Bastos et ces quartiers
1. Calculer la valeur actuelle nette (ou Ba) de ce projet sachant que
S’agit-il d’une rente différentielle foncière ou d’une rente l’entreprise a retenu un taux d’actualisation de 8 %.
spatiale immobilière ou les deux. Justifiez votre réponse

Exercice 2 2. L’investissement est-il rentable ?


Afin d’accumuler un montant de 200.000 F, vous décidez de verser à
la fin de chaque année pendant 8 ans une somme progressive de 4 %.
Examen 2016-2017
Exercice 1
Déterminer le montant que vous devrez verser à la fin de la 6è et la Une route reliant deux (02) localités du Cameroun présente les
8è année sachant que le taux annuel est de 6% caractéristiques suivantes :
• Largeur de la chaussée : 5.5 m
• Longueur totale de la route : 100km
• Trafic : 50 camions +50 véhicules légers/jour
Exercice 3 • Augmentation du trafic : 5% par an
• Cout du bitumage : 5.000.000 FCFA/km

Le cout d’un investissement à réaliser par la société NGANE est de Cout de l’entretien de la route :
30.000.000 FCFA. Les cash-flows attendus de cet investissement • Route en terre : 150.000/km/an
sont donnés dans le tableau ci-dessous : • Route bitumée : 200.000/km/an
Année 1 2 3 4 5 6
Cout du kilomètre roulé des véhicules :
ECONOMIE 8

En tant qu’étudiant, vous avez décidé de vous acheter un ordinateur.


Route de terre Route bitumée Pour cela, vous vous rendez au magasin Anny computer qui accepte
de vous rendre l’ordinateur à crédit en liaison avec la SGBC. Après
Camions 70 55 étude de votre dossier d’emprunt, cette banque accepte de vous
accorder un emprunt pour l’achat de cet ordinateur d’un montant de
Véhicules légers 30 25
300000 à un taux nominal de 12% capitalisé semestriellement.

• Taux d’actualisation : 10%


Quelle sera la valeur des mensualités (paiements égaux), si le
L’Etat du Cameroun se propose de faire appel à un investisseur
remboursement s’échelonne sur 24 mois pour rembourser votre
privé.
ordinateur.
Deux options s’offrent à celui : Entamer le projet de bitumage de
cette route tout de suite ou alors
plus tard quand il estimera que le projet peut dégager les cash-flows Examen 2015-2016
susceptibles de couvrir l’ensemble des dépenses liées au bitumage. Exercice 1
Dans ces conditions : Une route reliant deux (02) localités du Cameroun présente les
Travail à faire: caractéristiques suivantes :
1. En cas de bitumage immédiat, calculer la rentabilité du projet en • Largeur de la chaussée : 5.5 m
d’autres termes à partir de quelle année ce projet est-il rentable ? • Longueur totale de la route : 100km
2. Déterminer l’année optimale de bitumage de la route en terre. • Trafic : 50 camions +50 véhicules légers/jour
• Augmentation du trafic : 5% par an
• Cout du bitumage : 5.000.000 FCFA/km
Exercice 2
Cout de l’entretien de la route :
• Route en terre : 150.000/km/an
ECONOMIE 9

• Route bitumée :200.000/km/an

Cout du kilomètre roulé des véhicules :

Exercice 2 :
Le cout d’un investissement à réaliser par la société
Route en terre Route bitumée
NDARBAWA est de 30.000.000 FCFA. Les cash-flows attendus de
Camions 70 55 cet investissement sont donnés dans le tableau ci-dessous :

Véhicules légers 30 25 Anné 1 2 3 4 5 6


es

Cash- 4.000.0 6.000.0 6.000.0 6.000.0 8.000.0 12.000.0


• Taux d’actualisation : 10%
flow 00 00 00 00 00 00
L’Etat du Cameroun se propose de faire appel à un investisseur
privé. Deux options s’offrent à celui : La durée d’exploitation de ce projet est de 6 ans. La valeur
Entamer le projet de bitumage de cette route tout de suite ou résiduelle à la fin de l’exploitation est de 1.200.000FCFA.
alors plus tard quand il estimera que le projet peut dégager les cash- 1. Calculer la valeur actuelle nette (ou Ba) de ce projet sachant
flows susceptibles de couvrir l’ensemble des dépenses liées au que l’entreprise a retenu un taux d’actualisation de 8 %.
bitumage. 2. L’investissement est-il rentable ?

Dans ces conditions :

Travail à faire : Examen 2014-2015


Exercice 1
1. En cas de bitumage immédiat, calculer la rentabilité du projet
en d’autres termes à partir de quelle année ce projet est-il En tant qu’actionnaire privilégié d’une importante compagnie de
rentable ? pâtes et papiers, vous bénéficiez d’un dividende perpétuel de
2. Déterminer l’année optimale de bitumage de la route en terre.
ECONOMIE 10

550.000 F payable à chaque semestre. Supposons que vous avez le


Cash- 400.00 600.00 600.00 600.00 800.00 1.200.00
choix entre les 2 possibilités suivantes :
flow 0 0 0 0 0 0
• Des versements à la fin de chaque semestre
• Des versements au début de chaque semestre La durée d’exploitation de ce projet est de 6 ans. La valeur résiduelle
Quelle option choisiriez-vous si le taux nominal capitalisé à la fin de l’exploitation est de 1.200.000FCFA.
semestriellement est de 8%(justifier votre réponse en vous basant sur 1. Calculer la valeur actuelle nette (ou Ba) de ce projet sachant
la valeur actuelle nette) que l’entreprise a retenu un taux d’actualisation de 8 %.
2. L’investissement est-il rentable ?

Exercice 2
Compléments d’exercices
Afin d’accumuler un montant de 200.000 F, vous décidez de
verser à la fin de chaque année pendant 8 ans une somme
progressive de 4 %. Exercice 1

Déterminer le montant que vous devrez verser à la fin de la Déterminer le taux annuel effectif équivalent à un taux
6è et la 8è année sachant que le taux annuel est de 6%. d’intérêt nominal de 6 % capitalisé semestriellement.

Exercice 3 Exercice 2

Le cout d’un investissement à réaliser par la société Quatre projets d’investissement ont un même cout initial I=10.000 F.
Lockenya est de 30.000.000 FCFA. Les cash-flows attendus de cet Les cash flows bruts de ces projets (recettes d’exploitation
investissement sont donnés dans le tableau ci-dessous : moins charges) sont respectivement :

Année 1 2 3 4 5 6 Iere année 2è année


s
A 10.000 0
ECONOMIE 11

B 10.000 1100
Exercice 4
C 3762 7762
Sachant que les chefs d’entreprise ont une préférence pour le
D 5762 5762 présent, indiquer la valeur actuelle qu’ils accordent à une somme de
2.000.000 de Fcfa qu’ils obtiendront dans 3 ans si le taux annuel (le
Aucun des projets n’a de valeur résiduelle et les cash flows sont taux d’actualisation) est de 10%.
perçus en fin d’année.
On suppose l’inflation nulle sur cette période.
1. On vous demande de calculer le taux de rendement interne de
chacun des projets.
2. En choisissant les valeurs du taux d’actualisation comprises
entre 6 et 25 %, vous établirez les courbes du bénéfice actualisé
en fonction du taux d’actualisation
3. Vous donnerez le classement des différents projets pour un taux
d’actualisation de 15 % et vous le comparerez avec celui qui
résulte de l’utilisation de la méthode du taux de rendement
interne.

Exercice 3
Supposons qu’un projet A d’une durée de vie de 4 ans
représente une dépense d’investissement de 24.000.000 Fcfa.

Les charges d’exploitation annuelles sont de 4.000.000 Fcfa.


Les recettes annuelles de 12.000.000 Fcfa apparaissent au bout d’un
an.
Quel est le temps de récupération de ce projet ?
GEOPHYSIQUE ET GITOLOGIE 12

ASTUCES

Comment aborder ces matières : le cours magistral ?


Le cours est structuré autour des thèmes d’exposé qui seront
détaillés par les étudiants. Les exposés compteront comme note
GEOPHYSIQUE POUR LE d’une matière et la session normale comme celle de l’autre.

GENIE CIVIL ET Comment préparer l’exposé et comment le passer ?

EXPLOITATION MINIERE & La notation des exposés repose sur quatre points que sont :
1. Le document noté sur 5 points : il doit comporter la table des
matières, la liste des figures, la liste des tableaux, la définition des
GITOLOGIE ET EXPLOITATION sigles, une introduction, le développement du sujet (en plusieurs
chapitres si nécessaire), une conclusion, une bibliographie, les pages
numérotées, la page de garde sur papier cartonné. Vous devez éviter
DES MINES ET DES CARRIERES les captures d’écran et les erreurs de frappe.
2. Le power point noté sur 5 points : il doit comporter peu de texte et
beaucoup d’images. Les choix de la police et de sa taille doivent être
faits de manière à assurer la lisibilité du texte par toute personne
présente dans la salle de présentation.
3. La tenue notée sur 5 points : vous devez avoir des tenues
responsables si vous voulez maximiser vos points.
4. La maîtrise du sujet notée sur 5 points : vous devez être apte à
présenter votre thème sans ambigüité et avec aisance. Vous devez
également être capable de convaincre le public et de répondre
aisément aux questions qui vous seront posées.
GEOPHYSIQUE ET GITOLOGIE 13

Comment préparer la session normale ? EPREUVES


Elle débute par l’assistance, la participation aux différentes
présentations des thèmes d’exposé. En effet, l’épreuve est composée
des différentes questions posées pendant chacun des exposés. Examen Gitologie 2018-2019
Valider ces matières est assez simple il suffit de préparer les
réponses aux questions posées pendant les séances d’exposé et de 1) Définir les termes et expressions suivantes: métallogénie,
traiter les anciens sujets. minerai, gitologie, indice, teneur d’exploitabilité, gangue.
2) Quelles sont les principales méthodes d’étude des gites
minéraux ?
3) Dans l’étude de la formation et de la classification des
gisements de minéraux utiles, quels sont les processus à l’ origine de
la formation des gisements de minéraux utiles et expliquez au choix
une méthode de classification de ceux-ci.
4) Mr Xiang, un investisseur coréen, aimerait s’implanter au
Cameroun. Sa société est redoutée dans le commerce international
des métaux de Nikel et de Cobalt.
4-1) Citer les principaux minerais porteur de ces
minéralisations.
4-2) Ces minerais existent-ils au Cameroun ? Si oui, pour
chaque minerai, citez deux principaux gisements au Cameroun.
5) Q.C.M
GEOPHYSIQUE ET GITOLOGIE 14

5-1) La gangue désigne: 3) Géophysique appliquée : but et domaine d’action.


a) les minéraux ou roche sans valeur économique
4) A quel stade de l’exploitation intervient la géophysique ?
b) un ensemble de minéraux utiles
c) la partie du minerai sans valeur économique
Illustrez vos réponses.

5) Exploitation minière : définition et objectif.


5-2) Retrouvez l’intrus
a) Chrome b) cobalt c) cuivre d) titane
6) Quelles sont les facteurs qui conditionnent le choix d’une
6) Répondre par vrai ou faux
6-1) un minéral utile est un métal employé dans l’économie méthode géophysique en fonction du type de gisement
national l’état naturel ou après un traitement préalable
recherche ? Quels sont les critères principaux à prendre en
6-2) la valeur économique d’une concentration minérale est
définie par son facteur de concentration.
compte lors de ce choix ?
Examen Géophysique 2018-2019
1) Définir : géophysique, géophysique appliquée, anomalie, Examen 2016-2017
Indications : l’épreuve comporte deux parties indépendantes et
diagraphie, sondage. aucun document n’est autorisé.
PARTIE I : Le candidat répondra à toutes les questions
2) Citez les différents classes ou espaces d’actions de la
1. Définir les notions suivantes :

géophysique. Quels sont les paramètres qui permettent 2. Ressource inférée


3. Ressource indiquée
d’établir une distinction entre ces différentes classes ? 4. Ressource mesurée
GEOPHYSIQUE ET GITOLOGIE 15

5. Citer trois (03) outils de gouvernance minière au Cameroun. Vous 16. Quelles sont les étapes d’une prospection minière ?
ferez une brève description de chaque outil.
17. Résumer les quatre (04) étapes de réalisation du procédé de Bayer
6. Après avoir défini « Convention minière », citer trois (03) projets pour la transformation de la Bauxite en Alumine.
miniers pour lesquels le Cameroun a eu à signer des conventions
18. Donner quatre (04) objectifs de la vision stratégique de
minières. Pour chaque projet cité, vous donnerez la société minière et
développement du secteur minier
le minerai concerné, l’année de signature de la convention ainsi que
les enjeux et les défis liés à l’exploitation de chaque projet. Examen 2015-2016
7. Citez en les localisant au Cameroun les différents minerais qui
interviennent dans la fabrication du ciment. Indications : l’épreuve comporte deux parties indépendantes et
8. Qu’appelle-t-on « anomalie » dans le secteur minier ? aucun document n’est autorisé.

PARTIE II : Le candidat répondra à cinq (5) questions au choix PARTIE I : Le candidat répondra à toutes les questions suivantes :
parmi les dix (10) suivantes :
1. Donner trois impacts négatifs de l’exploitation minière artisanale peu
9. Qu’appelle-t-on « prospection minière » ? Donner deux méthodes de mécanisée dans la région de l’Est Cameroun.
prospection terrestre et deux méthodes de prospection aérienne.
2. Après avoir défini les sigles « SNPPK » et « BEED », donner deux
10. Présenter deux problèmes qui freinent le démarrage des grands défis que doit relever le Processus de Kimberley au Cameroun.
projets miniers du Cameroun.
3. Citer trois (03) ressources minérales industriellement exploitées au
11. Citer deux (02) avantages fiscalo-douaniers qu’offre le Code Minier Cameroun en donnant pour chacune sa localisation.
pendant la phase d’exploration.
4. Présenter deux problèmes qui freinent le démarrage des grands
12. Etes-vous pour ou contre la création d’une société de patrimoine pour projets miniers au Cameroun.
la gestion de la mine solide au Cameroun ? Argumenter votre
5. Donner deux forces et deux faiblesses du Cadre législatif et
réponse.
réglementaire des activités minières au Cameroun.
13. Citer un minerai radioactif qu’on trouve au Cameroun. Préciser ses
6. Donner deux méthodes d’exploitation minière artisanale
usages et ses localisations.
envisageables au Cameroun.
14. Donner deux (02) innovations majeures de la Loi n°2016/017 du 14
décembre 2016 portant Code Minier en République du Cameroun.
15. Après avoir expliqué la notion de « Mine Durable », vous PARTIE II : Le candidat répondra à cinq questions (5) au choix
présenterez de façon schématique le concept de « critère de parmi les onze (11) questions suivantes :
durabilité ».
GEOPHYSIQUE ET GITOLOGIE 16

7. Expliquer le processus métallo génique de mise en place des Examen 2014-2015


gisements d’or dans la région de l’Est.
8. Que vous inspire la notion de mine durable. Première partie : GITOLOGIE
9. Donner la différence entre « un minéral » et « un minerai ». 1. Qu’est ce qui justifie l’éloquence du potentiel minier du Cameroun ?
10. Définir convention minière et citer trois (03) entreprises avec 2. Citez les ressources minérales en localisant celles qui pourraient faire
lesquelles l’Etat du Cameroun a signé des conventions minières. l’objet d’une exploitation industrielle de classe mondiale.
11. Parmi les titres miniers suivants : (i) permis de l’exploitation de l’or ; 3. Décrire la mise en place des éléments du groupe Platine (EGP).
(ii) autorisation d’exploitation de l’eau minérale ; (iii) permis
d’exploitation des carrières ; (iv) autorisation d’exploitation 4. Décrire sommairement la métallogenèse des placers d’Or de la région
artisanale ; laquelle est exclusivement réservée aux Camerounais ? de l’Est.

12. Au sens de la loi, quelle est la durée d’un permis de recherche et 5. Citez deux polluants majeurs observés dans l’exploitation de l’or.
combien de fois peut-on le renouveler ?
13. Donner quatre (04) raisons qui militeraient en faveur de la création
d’une société de patrimoine pour la gestion de la mine solide au Deuxième partie : EXPLOITATION MINIERE
Cameroun.
6. Citez 3 exemples historiques de catastrophes minières.
14. Après avoir cité deux localités du Cameroun riches en calcaire et/ou
7. Donnez un schéma simplifié d’une exploitation minière à ciel ouvert.
marbre, vous donnerez l’importance de ces deux substances dans la
pratique des activités agropastorales au Cameroun. 8. Dans quel contexte pratique-t-on l’exploitation minière souterraine ?
15. Donner deux objectifs de la vision stratégique de développement du 9. Décrire sommairement une mine souterraine ; on en donnera un
secteur minier Camerounais (Brève explication de chaque objectif). schéma.
16. Citer deux (02) méthodes de prospection terrestre et deux (02) 10. Les gisements de Bauxite de MINI-MARTAP et de NGAOUNDAL
méthodes de prospection aéroportée. ont des forces et des faiblesses, citez en 2 forces et 2 faiblesses de ces
gisements.
17. Donner quatre (4) utilisations de la bauxite dans le domaine
« Bâtiment & Construction », ainsi que quatre raisons qui expliquent 11. L’exploitation minière durable est-elle possible (expliquer votre
la forte utilisation actuelle de ce minerai dans ce domaine. réponse) ?
18. Qu’est ce qui justifie l’éloquence du potentiel minier au Cameroun.
GEOPHYSIQUE ET GITOLOGIE 17

Examen 2013-2014 11. Schéma simplifié du système solaire.


12. Bien-fondés de la sécurité minière.
Indications : l’épreuve comporte deux parties indépendantes et
13. Résumer les cinq (05) étapes de réalisation du procédé de Deville
aucun document n’est autorisé pour la transformation de la Bauxite en Alumine.
PARTIE I : Le candidat répondra à toutes les questions suivantes : 14. Définir la notion de « cycle minier » et donner ses différentes étapes.
1. Présenter deux problèmes qui freinent le démarrage de l’exploitation 15. Citer deux (02) méthodes de la prospection terrestre et deux (02)
du fer de MBALAM. méthodes de prospection aéroportées.
2. Après avoir défini « Cadastre minier », donner deux défis que doit 16. Donner deux (02) défis du Processus de Kimberley au Cameroun en
relever le cadastre minier Camerounais. tenant compte de la suspension de la R.C.A audit Processus.
3. Citer trois (03) ressources minérales industriellement exploitées au
Cameroun.
4. Définir les sigles et abréviations suivants :
S.N.P.P.K. ii. G.P.S. iii.
B.E.E.D.
5. Est-ce qu’un Gneiss est une migmatite ? Expliquer.
PARTIE II : Le candidat choisira et répondra à cinq (5) des (10)
questions suivantes :
6. Bassin sédimentaire : intérêt économique.
7. Donner la différence entre « un minéral » et « un minerai ».
8. Définir convention minière et citer (03) entreprises avec lesquelles
l’Etat du Cameroun a signé des conventions minières.
9. a. Parmi les titres miniers suivants : (i) permis d’exploitation de l’or ;
(ii) autorisation d’exploitation de l’eau minérale ; (iii) permis
d’exploitation des carrières ; (iv) autorisation d’exploitation
artisanale ; laquelle est exclusivement réservée aux Camerounais ?
10. b. Au sens de la loi, quelle est la durée d’un permis de recherche et
combien de fois peut-on le renouveler ?
MECANIQUE DES FLUIDES 18

ASTUCES
Le cours de mécanique des fluides est un cours relativement
facile en principe il vous suffit de bien suivre les cours, de copier et
par la suite de traiter les exercices qu’il fera en cours et ceux qui sont
dans le document dont il s’inspire pour son cours. Seulement, dans le
cas de cette UE il est probable que même avec ça le babillard vous
surprenne négativement ; voilà pourquoi pour cette matière nous
MECANIQUE DES FLUIDES tenons à rappeler que les astuces ne sont pas absolument vraies mais
émanent de ce que nous jugeons vrai. Pour ce faire, les conseils sont
les suivants :

• Etre présent aux cours autant que ce peut

• Suivre attentivement les explications


• Etre attentif aux corrections faites en classe

• Se munir du document « fax » et traiter TOUS les


exercices du document en rapport avec votre unité
d’enseignement

• Bien présenter et détailler lorsqu’on traite les exercices

• Ce n’est pas vraiment important mais si vous le pouvez,


reporter les résultats obtenus dans le document ci-dessus.
MECANIQUE DES FLUIDES 19

Dans le cas de cette UE, vous aurez soit un CC soit un devoir


de maison et un examen. Dans tous les cas il faut juste suivre les
EPREUVES
recommandations ci-dessus en espérant que ça aille.

Examen 2018-2019
Bonne chance ! PARTIE I : STATIQUE DES FLUIDES

Exercice I-1

Un liquide se trouve dans un réservoir cubique d’arrête b=2m. Le


réservoir est à moitié rempli et il subit une accélération linéaire
constante de valeur 𝑎⃗=2𝑖⃗ (m/s2).

1) Donner l’inclinaison que prend ce liquide dans le réservoir.


Préciser l’équation de la ligne isobare de surface (g=10 m/s2).

2) Le réservoir est soumis à une accélération toujours dans les


même conditions de direction et de sens, mais dont le module
augmente. Lorsque la surface du liquide fait un angle de 30°
sur l’horizontale, quelle est l’accélération du réservoir ?
Quelle valeur maximale ne devra pas dépasser l’accélération
pour éviter tout risque de débordement ?
MECANIQUE DES FLUIDES 20

3) Le réservoir est maintenant rempli à ras bord. Il est soumis à On considère l’écoulement permanent défini dans un repère
une accélération constante ; 𝑎⃗=1,4𝑖⃗ (m/s2). De l’eau se Oxyz par le champ de vitesse suivant en variables d’Euler :
déverse. Quand tout débordement a cessé, on arrête le
mouvement.
𝑢 = 2𝑥 − 3𝑦
Quel volume de liquide peut-on alors soutirer du réservoir ?
V(𝑣 = 3𝑥 − 2𝑦 )
𝑤=0

Exercice I-2

Un flacon cylindrique ouvert de hauteur H=40cm et de diamètre a) Montrer que le fluide est incompressible
b) Déterminer le champ des vecteurs accélérations
2R=10cm, contient de l’eau jusqu’à une hauteur h=10cm. On fait
c) Déterminer l’équation des réseaux des lignes de courant
tourner le flacon autour de son axe avec la vitesse angulaire 𝜔.
1) Quelle est l’équation caractérisant la surface libre du
liquide ? Examen 2017-2018
Pour quelle valeur de 𝜔 le centre du fond du récipient est-il Exercice I
découvert ?
La figure ci-dessous représente une vanne de sécurité de forme
2) Quelle valeur de 𝜔 peut-on atteindre sans renverser l’eau ? rectangulaire destinée à un barrage. Elle permet d’évacuer l’eau
3) Déterminer la pression qui règne en tout point du liquide.
stockée dans le barrage surtout lorsque le niveau du fluide devient
Préciser la pression effective que subit le fond du récipient,
ses valeurs minimale et maximale. élevé. Les dimensions de la vanne sont : b=4m et h=2m. Sa partie
supérieure affleure la surface du plan d’eau. Un repère (G, X, Y, Z)
est représenté sur la figure tel que : G est le centre de la surface du
PARTIE II : CINEMATIQUE DES FLUIDES vanne. On donne : la masse volumique de l’eau 𝜌 =1000kg/m3 et
l’accélération de la pesanteur g=9.81m/s2,
Travail demandé :
MECANIQUE DES FLUIDES 21

1) En négligeant la pression atmosphérique, calculer la pression


PG de l’eau au centre de gravité de la vanne.
2) Déterminer la résultante R des forces de pression. Contrôle continu 2016-2017
3) Déterminer le moment MG des forces de pression.
4) Calculer l’ordonnée y0 du centre de poussée.
STATIQUE DES FLUIDES

Exercice II

On considère l’écoulement défini en variable d’Euler par : u = 𝜔x, v Une trappe mobile autour d’un axe O sépare deux liquides : l’eau
= 𝜔y, w = 𝜔x + 𝛼t où 𝜔 est non nul. (𝛾1 = 1𝑔/𝑐𝑚3) et de l’huile (𝛾2 = 0.9𝑔/𝑐𝑚3). La trappe a une
1. Cet écoulement est-il stationnaire, incompressible ? largeur de 1m. Calculer :
2. Déterminer les trajectoires.
3. Déterminer les lignes de courant à l’instant t1. 1. La résultante de l’effort qui s’exerce sur la trappe

2. Les positions des centres de poussée 𝐶1 de l’eau sur la trappe


et 𝐶1 de l’huile sur la trappe.
MECANIQUE DES FLUIDES 22

3. Le moment résultant au point O.

4. Le point d’application de cette résultante. Il est rempli d’eau à une hauteur H=6m et équipé d’une partie vitrée
de forme rectangulaire de dimensions (2𝑚 × 3𝑚) qui permet de
Le choix et l’orientation des axes sont laissés à l’initiative du
visualiser l’intérieur.
candidat
Travail demandé :

1. Représenter le champ de pression qui s’exerce sur la partie


vitrée.
Examen 2016-2017
2. Détermine le module de la résultante R des forces de
pression.
PARTIE 1 : STATIQUE 3. Calculer la profondeur 𝑍𝑅 du centre de poussée.
On considère un aquarium géant utilisé dans les parcs 4. Reprendre les questions 2 et 3 en changeant la forme
d’attraction représenté par la figure suivante :
rectangulaire de la partie vitrée par une forme circulaire de
diamètre d=2m.

On donne la masse volumique de l’eau = 1000𝐾𝑔/𝑚3

PARTIE II : CINEMATIQUE

Le champe de vitesse d’un écoulement a l’équation suivante :

𝑉(𝑥, 𝑦) = 𝐴(𝑥𝑢𝑥 − 𝑦𝑣𝑦 ) avec A= 1s-1

a. L’écoulement est-il stationnaire ?

b. Le fluide est incompressible. L’équation de continuité est-


elle vérifiée ?
MECANIQUE DES FLUIDES 23

Montrez que les lignes de courant sont des hyperboles que l’on Il est rempli d’eau à une hauteur H=6m et équipé d’une
représentera partie vitrée de forme rectangulaire de dimensions (2𝑚 × 3𝑚) qui
permet de visualiser l’intérieur.

Travail demandé :
PARTIE II : DYNAMIQUE
1. Représenter le champ de pression qui s’exerce sur la partie
a. Donner l’expression mathématique du théorème de Bernoulli
vitrée.
dans le cas d’un liquide parfait, en prenant soin de donner la
signification exacte de chaque terme. 2. Détermine le module de la résultante R des forces de
pression.
b. Donner la représentation graphique de ce théorème dans le
même cas 3. Calculer la profondeur 𝑍𝑅 du centre de poussée.

c. Quelle est l’expression de la charge entre deux points d’un 4. Reprendre les questions 2 et 3 en changeant la forme
filet liquide ? la représenter sur un graphique dans le cas d’un rectangulaire de la partie vitrée par une forme circulaire de
liquide parfait. diamètre d=2m.

Examen 2015-2016 On donne la masse volumique de l’eau = 1000𝐾𝑔/𝑚3

PARTIE 1 : STATIQUE PARTIE II : CINEMATIQUE

On considère un aquarium géant utilisé dans les parcs d’attraction Le champe de vitesse d’un écoulement a l’équation suivante :
représenté par la figure suivante : 𝑉(𝑥, 𝑦) = 𝐴(𝑥𝑢𝑥 − 𝑦𝑣𝑦 ) avec A= 1s-1

a. L’écoulement est-il stationnaire ?

b. Le fluide est incompressible. L’équation de continuité est-


elle vérifiée ?
MECANIQUE DES FLUIDES 24

c. Montrez que les lignes de courant sont des hyperboles que 3. Le moment résultant au point O.
l’on représentera 4. Le point d’application de cette résultante.

Le choix et l’orientation des axes sont laissés à l’initiative du


Examen 2014-2015 candidat

PARTIE A : STATIQUE PARTIE II : CINEMATIQUE

Le champe de vitesse d’un écoulement a l’équation suivante :

𝑉(𝑥, 𝑦) = 𝑎𝑥𝑦 𝑎𝜖ℝ

1.

a. Vérifier l’équation de continuité

b. Que traduit l’équation de continuité pour un liquide ?

2. Calculer la fonction de courant 𝜓(𝑥, 𝑦)

3. Exprimer les composantes 𝑢(𝑥, 𝑦) et 𝑣(𝑥, 𝑦) du champ de


vitesse
Une trappe mobile autour d’un axe O sépare deux liquides : l’eau
4. A partir de 𝜓, obtenir l’équation des lignes de courant de
(𝛾1 = 1𝑔/𝑐𝑚3) et de l’huile (𝛾2 = 0.9𝑔/𝑐𝑚3). La trappe a une
l’écoulement. Les représenter sur une figure.
largeur de 1m. Calculer :
5. Vérifier que l’écoulement est irrotationnel
1. La résultante de l’effort qui s’exerce sur la trappe

2. Les positions des centres de poussée 𝐶1 de l’eau sur la trappe


et 𝐶1 de l’huile sur la trappe. PARTIE II : DYNAMIQUE
MECANIQUE DES FLUIDES 25

a. Donner l’expression mathématique du théorème de Bernoulli du solide. L’axe du solide reste vertical. On enfonce alors
dans le cas d’un liquide parfait, en prenant soin de donner la légèrement le solide. Calculer la période des oscillations
signification exacte de chaque terme. lorsqu’il est abandonné à lui-même en négligeant le
mouvement des liquides.
b. Donner la représentation graphique de ce théorème dans le
même cas

c. Quelle est l’expression de la charge entre deux points d’un


filet liquide ? la représenter sur un graphique dans le cas d’un
liquide parfait.

Contrôle continu 2013-2014


1. Une éprouvette cylindrique de section S est graduée
régulièrement en volume ; elle contient du mercure de masse
volumique 𝜇𝑚 = 13600 𝑘𝑔. 𝑚−3 et de l’eau de masse
volumique 𝜇𝑒 = 1000 𝑘𝑔. 𝑚−3 . on y introduit un objet de
forme cylindrique de hauteur h = 10 cm et de section S qui
vient flotter, axe vertical, à la surface de séparation des deux
3. Si on tient compte du mouvement des liquides, comment
liquides. Le niveau (défini par rapport à la graduation) du
celui-ci affecte-t-il qualitativement la période d’oscillation ?
mercure s’est élevé de 𝑣1 = 80 𝑐𝑚3 et de celui de l’eau
(défini aussi par rapport à la graduation) de 𝑣2 = 240 𝑐𝑚3 .
Déterminer la masse volumique 𝜇 de ce solide. Examen 2013-2014
2. Le même solide est en équilibre dans un vase beaucoup plus
large contenant les mêmes liquides, si bien que le niveau de
PARTIE I : STATIQUE
ces liquides n’est pratiquement pas affecté par l’introduction
MECANIQUE DES FLUIDES 26

Une conduite AB de longueur L=646 mm est soudée sur un


réservoir cylindrique de diamètre D=3m. le réservoir est rempli PARTIE II : CINEMATIQUE
jusqu’au point A avec du pétrole brut de densité d=0.95.
Le champ de vitesse d’un écoulement a l’équation suivante :

𝑉(𝑥, 𝑦) = 𝐴(𝑥𝑢𝑥 − 𝑦𝑣𝑦 ) avec A= 1s-1


Le repère (𝐺, 𝑋⃗, 𝑌⃗⃗ , 𝑍⃗) a été choisi tel que G est le centre de la
a. L’écoulement est-il stationnaire ?
surface circulaire S (fond de réservoir). (𝐺, 𝑋⃗) est l’axe de révolution
⃗⃗) est vertical. On donne :
du réservoir et (𝐺, 𝑌 b. Le fluide est incompressible. L’équation de continuité est-
elle vérifiée ?
- La masse volumique de l’eau = 1000𝐾𝑔/𝑚3
c. Montrez que les lignes de courant sont des hyperboles que
- L’accélération de la pesanteur 𝑔 = 9.81 𝑚. 𝑠 −2
l’on représentera
- La pression PA=Patm= 1bar

Travail demandé :
PARTIE II : DYNAMIQUE
1. Quelle est la masse volumique du pétrole ?
a. Donner l’expression mathématique du théorème de Bernoulli
2. En déduire son poids volumique 𝜛 dans les deux cas suivants : liquide parfait et liquide réel, en
3. En appliquant la Relation Fondamentale de l’Hydrostatique prenant soin de donner la signification exacte de chaque
entre G et A, déterminer la pression 𝑃𝐺 au point G terme.

4. Calculer le module de la résultante R des forces de pression b. Donner la représentation graphique de ce théorème dans les
du pétrole sur le fond du réservoir. deux cas

5. Calculer le moment quadratique 𝐼(𝐺,𝑍⃗) de la surface circulaire c. Quelle est l’expression de la charge entre deux points d’un
S par rapport à l’axe (𝐺, 𝑍⃗). filet liquide ? la représenter sur un graphique dans les deux
6. Déterminer la position 𝑦0 du centre de poussée 𝐺0 cas.
RESISTANCE DES MATERIAUX 27

ASTUCES
Le cours de Résistance des Matériaux (RdM) présenté par le
Dr Ing Jacques Michel NJANKOUO est un outil indispensable pour
la conception et la modélisation des structures de génie civil. Ce
cours a pour objectif objet l’étude de l’équilibre externe et interne
des solides constituants les constructions.

RESISTANCE DES MATERIAUX En quoi ça consiste ?


Pour effectuer un calcul de RDM, il est nécessaire de
connaître les actions mécaniques exercées sur le mécanisme (actions
déterminées dans l’étude de dynamique) et les matériaux utilisés.

L’étude de RDM va permettre de définir les sollicitations et les


contraintes qui en résultent. A l’aide des caractéristiques des
matériaux (propriétés mécaniques), nous allons pouvoir en déduire
les déformations du matériau, et dans les cas extrêmes, sa rupture.

Son objectif proprement dit :


La résistance des matériaux n’étudie que des solides de
formes simples : les « poutres ». Bien souvent, il est possible de
modéliser des solides par une poutre, à la condition que ceux-ci
respectent certaines hypothèses.
RESISTANCE DES MATERIAUX 28

La résistance des matériaux est l’étude de la résistance et de la La RdM est l’une des rares matières qui font souvent l’objet
déformation des solides (arbres de transmissions, bâtiments, diverses d’un contrôle continu. Généralement, le professeur propose des
pièces mécaniques…) dans le but de déterminer ou vérifier leurs mini-projets comptant à 30% (voir 100%) pour le contrôle ; ces
dimensions afin qu’ils supportent les charges qu’ils subissent, dans mini-projets serrons complétés ou non par une évaluation écrite
des conditions de sécurité satisfaisantes et au meilleur coût habituellement en question de cours. Pour avoir une bonne note, il
(optimisation des formes, des dimensions, des matériaux…). Son vous suffit d’être attentif à son cours et maitriser les notions dans les
domaine d’application étant très large et les situations rencontrées moindres détails avec schéma explicatifs. Il est généralement plus
nombreuses et variées, il est nécessaire de mettre en place des facile d’avoir une très bonne note au CC qu’à la session normale…
hypothèses simplificatrices dans le but de standardiser les cas alors faites gaffe !!!
d’étude.

Vous aurez besoin, comme prérequis dans ce cours du : Astuces pour l’examen
• Cours de Mécanique des Milieux Continus (MMC) L’épreuve de la session normale englobe très souvent tous le
• Cours d’élasticité programme, elle est donc très longue et pas facile à aborder. Il est
• Cours de Matériaux de Construction important de rappeler que le professeur ne corrige que les résultats
• Cours de Technologie des Sciences et Matériaux (d’où l’importance d’avoir de bon reflexes). Il est conseillé à cet
Les documents conseillés pour une bonne compréhension du effet de traiter tous les anciens sujets figurant dans ce document et
cours sont : dans les documents du CD de parrainage. Enfin, il est très important
de rappeler que si vous ne maitrisez pas le cours de RdM vous aurez
• Cours de Nouredine BOURAHLA
beaucoup de problème dans votre formation d’ingénieur notamment
• Cours de HARICHANE 2013
pour la compréhension des matières comme Calcul des structures,
• Aide-Mémoire de RDM
Béton Armé, Béton Précontraint… Alors valider sans comprendre
• Cours de RDM Polytechnique Montréal
est aveugle mais comprendre sans valider est inutile…

Astuces pour le CC
RESISTANCE DES MATERIAUX 29

RESUME DE COURS Pour atteindre l’objectif de ce cours qui est la détermination des
sollicitations dans les sections pour le dimensionnement des
La résistance des Matériaux (RdM) étudie les comportements éléments de structures des ouvrages de génie civil dans leur
des solides déformables. Il s’intéresse particulièrement au calcul des environnement, il serait bénéfique pour nous de suivre
dimensions des systèmes pour qu’ils soient en mesure de supporter l’organigramme ci-après
les efforts qui leur sont appliqués pendant leur service dans les
exigences de sécurité requises. Il apparait donc ainsi comme un outil
essentiel pour la conception des ouvrages de génie civil. Le cours de
RdM, tel que présenté par le Dr. Ing NJANKOUO Jacques Michel se
décline suivant les axes ci-après :
• La théorie des poutres : Elle permet à l’étudiant de se familiariser
avec les hypothèses qui pilotent le cours de RdM.
• La détermination des caractéristiques géométriques des
sections qui sont nécessaires pour le calcul des sollicitations, des
contraintes dans les sections et déformation, des flèches et les
variations de longueur.
• La détermination des force extérieurs et intérieurs : On se
limitera dans le cadre de ce cours aux structures isostatiques. Cette
partie du cours constitue une étape intermédiaire pour le calcul des
contraintes dans les sections et le dimensionnement.
• Calcul des contraintes, dimensionnement et choix des profilés :
Il sera question dans cette partie du cours de déterminer la section
minimale nécessaire, de manière à répondre au problème, ou de
choisir la section qui soit à la fois économique et qui place en
sécurité connaissant les limites de résistances des sections en
stabilité et en déplacement.
30 R

ORGANIGRAMME DE RESOLUTION D’UN PROBLEME DE


RDM

Modélisation de la Structure
(actions, appuis…)
Caractéristiques
géométriques des sections
planes
Structure
Analyse de la Structure Structure Hyperstatique
Hypostatique

Structure Isostatique

Domaine du Calcul de
Pas de calcul à faire
structure (GCU 421)
Torseur des Actions
Extérieures

Efforts Internes

Diagrammes des Sollicitations

Sollicitations composées
Sollicitations simples

Section critique

Contrainte et Déformation

Dimensionnement Critère, Résistance, Vérification


Rigidité, Stabilité

Résultats

CHOIX DE CHOIX DE
LA FORME LA
SECTION
RESISTANCE DES MATERIAUX 31

Poutre : c’est un solide pour lequel :


Termes techniques (terminologie) • Il existe une ligne moyenne, continue, passant par les barycentres
des sections du solide ;
• La longueur est 4 à 5 fois supérieure au diamètre ;
Structure : élément de l’édifice ou édifice de génie civil étudié ; • Il n’y a pas de variation brusque de section (trous, épaulement) ;
Action ou effort : toute cause capable de maintenir un corps au • Le solide n’admet qu’un seul et un seul plan de symétrie pour les
repos, de le déformer, de provoquer son mouvement ou modifier sa charges et la géométrie.

trajectoire ; C’est donc un milieu curviligne de grande longueur par rapport


à sa section, chargée dans son plan moyen de symétrie.
Force : grandeur vectorielle modélisant une action mécanique ;
Analyse des structures : consiste à étudier la stabilité de la
Contrainte : force intérieure exercée par unité de surface assurant la
structure ; Notons bien que l’analyse de structure renvoie à trois
cohésion du solide ; c’est aussi la densité surfacique des efforts
notions : l’analyse externe, l’analyse interne et l’analyse globale.
internes exercés en tout point du solide ;

Sollicitation : effort exercée sur un corps ;


1. Modélisation de la Structure (actions, appuis…)
Déformation : variation dimensionnelle d’un solide ;
✓ Les appuis
Modélisation : elle est fondamentale et à la base de tout problème
Les appuis sont des supports des éléments de structure. On distingue à cet effet
de RDM, c’est la conception d’un modèle 1D comportant les dessins
quatre types d’appuis à savoir :
conventionnels (poutre, liaisons…) à partir de l’objet réel 3D.
➢ L’appui simple ou glissant : Il autorise deux
Dimensionner : c’est déterminer les sollicitations auxquelles est déplacements (une translation et une rotation) et
soumis le matériau (elles peuvent être simples ou composées), comporte ainsi une seule inconnue de liaison.
ensuite les contraintes et les déformations associées, puis utiliser les ➢ L’appui double ou articulation : Il permet un
seul déplacement (une rotation) et implique donc
critères de dimensionnement pour déterminer les formes et
deux inconnues de liaison.
dimensions du matériau ;
RESISTANCE DES MATERIAUX 32

➢ L’encastrement : Comme son nom l’indique il 2. Analyse des structures


encastre c’est-à-dire n’autorise aucun
déplacement. Il implique alors trois inconnues de Il s’agit ici de déterminer le nombre d’inconnue de liaison et de
liaison. le comparer au nombre d’équation de la statique qui est 3 dans le
➢ L’appui élastique : Il s’agit des appuis comportant un ressort plan. On distinguera ainsi plusieurs types de structure à savoir :
(Voire dans les littératures).
• Les structures isostatiques : Ce sont les structures pour lesquelles
NB : Ces informations ne sont valables que dans le plan. le nombre d’inconnue de liaison est égale à 3. Autrement dit se sont
des structures pour lesquelles le Principe Fondamentale de la
𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑′ 𝑖𝑛𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢𝑒𝑐𝑖𝑛é𝑚𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒(𝑑é𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠) Statique suffit pour la détermination des inconnues.
+ 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑′ 𝑖𝑛𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢𝑒𝑑𝑒 𝑙𝑖𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 Exemple :
= 3 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑛. •

✓ Les actions •
• NB : Pour des structures ayant des liaisons internes, on sera amené
Les actions ou charges sont des forces extérieures que l’on à faire une étude interne et externe de la structure On dira dans ce
applique à un élément de structure. Il existe plusieurs types d’action cas qu’on a fait une analyse globale de la structure. La structure
suivante par exemple est globalement isostatique. Elle est
mais nous ne citerons que quelques-unes. composée de trois poutres reposant sur deux appuis double, avec
• Les charges ponctuelles : Elles agissent en un point particulier de la une répartition de charge uniforme sur CD, une répartition de
structure charge triangulaire sur AB et un couple à mi- portée de la poutre
BC.
• Exemple : Force agissant sur l’essieu d’un véhicule
• Les charges réparties sur une longueur : Elles peuvent être réparties
de manière uniforme, triangulaire, trapézoïdale, circulaire…
Exemple :
• Force répartie uniformément réparties : Poids propre
• Force triangulairement répartie : La force de pression de l’eau,
la force de pression du vent…
• Les couples.
RESISTANCE DES MATERIAUX 33

4. Torseurs des efforts intérieurs

Sous l’effet des charges, les forces entre particule d’un corps
(élément) en équilibre varient. En RdM ces forces sont appelées
efforts internes. Peu importe le système de force, les efforts internes
réparties sur toute la section peuvent être rapportés à un point (par
exemple le centre de gravité de la section) et de ce fait, on distingue
le vecteur force 𝐹(𝑁, 𝑇𝑧 , 𝑇𝑦 ) et le vecteur moment 𝑀(𝑀𝑋 , 𝑀𝑌 , 𝑀𝑍 ).

• Structures hypostatiques : Structures dans lesquelles le nombre
d’inconnue de liaison est strictement inférieur à 3.
Effort Normal (N)
• Structures hyperstatiques : Structures pour lesquelles le nombre
d’inconnue de liaison est supérieur à 3. La composante F de la résultante des forces F représente la
somme des projections des forces agissant suivant la normale de la
3. Torseurs des actions extérieurs
section. Il provoque des déformations longitudinales de l’élément. N
est considéré positif s’il s’agit de la compression et négatif s’il s’agit
On appelle forces intérieurs ou charges les forces appliquées de la traction.
connues sur une structure donnée. Suivant le cas, ses charges
peuvent être réparties ave une densité donnée de volume ou
concentré en un certain nombre de points. Dans cette catégorie de Effort tranchant (T)
forces extérieurs figurent les réactions. Pour le cas des structures C’est la somme de toutes les forces intérieures à la section
isostatiques qui ferons l’objet de notre étude en RdM le Principe dans l’axe transversale de cette dernière. Ces efforts tranchants
Fondamental de la Statique suffit pour l’évaluation de ses actions provoquent le cisaillement des bords de la section suivant les
extérieures. (Voir cours de statique sauf qu’ici, pas de « vectoriel » différentes directions. Il est compté positivement par convention
dans le calcul des moments). quant à faire tourner un élément entre deux sections dans le sens des
aiguilles d’une montre.
RESISTANCE DES MATERIAUX 34

Moment fléchissant
Les moments 𝑀𝑌 𝑒𝑡 𝑀𝑍 , vecteur du moment résultant
représentent les sommes des moments des forces intérieurs à la
section, par rapport aux axes principaux d’inerties.

Moment de torsion
𝑀𝑋 représente la somme des moments des forces intérieures à
la section par rapport à l’axe des X. Il est aussi noté 𝑀𝑡 .

Nature des sollicitations


En fonction de la nature des efforts intérieurs, une typologie
de sollicitation est établie.

On parlera donc sollicitation simple lorsque le torseur des


efforts intérieurs a une composante.

On sera dans un état de sollicitation composé lorsque le


torseur de cohésion aura plus d’une composante. Le tableau suivant
résume la typologie des sollicitations rencontrées en RdM.
35 R
Moment
Nature des Effort Effort Moment Torseur des efforts
de
sollicitations normal tranchant de flexion intérieurs en 2D
torsion

Traction simple
𝑁 0
𝑇𝑦 = 0 𝑀𝑦 = 0 {𝜁𝑖𝑛𝑡 } = { 0 0}
0 0
Compression N 𝑇𝑧 = 0 𝑀𝑡 = 0 𝑀𝑧 = 0

simple

𝑇𝑦 ou 𝑇𝑧 𝑀𝑦 = 0 0 0
𝑀𝑡 = 0 {𝜁𝑖𝑛𝑡 } = {𝑇𝑦 0}
Cisaillement
𝑁=0 𝑀𝑧 = 0 𝑇𝑧 0
simple

𝑇𝑦 = 0 𝑀𝑦 = 0
0 𝑀𝑡
𝑁=0 𝑇𝑧 = 0 𝑀𝑡 𝑀𝑧 = 0 {𝜁𝑖𝑛𝑡 } = {0 0}
Torsion simple 0 0

𝑇𝑦 = 0
𝑀𝑡 = 0 0 0
𝑁=0 𝑇𝑧 = 0 𝑀𝑦 ou 𝑀𝑧 {𝜁𝑖𝑛𝑡 } = {0 𝑀𝑦 }
Flexion pure 0 𝑀𝑧

0 0
{𝜁𝑖𝑛𝑡 } = {𝑇𝑦 0 } Ou
0 𝑀𝑧
𝑇𝑦 ou 𝑇𝑧 𝑀𝑡 = 0 𝑀𝑦 ou 𝑀𝑧
0 0
Flexion simple 𝑁=0
{𝜁𝑖𝑛𝑡 } = { 0 𝑀𝑦 }
𝑇𝑧 0

0 0
𝑇𝑦 et 𝑇𝑧 𝑀𝑡 = 0 𝑀𝑦 et 𝑀𝑧 {𝜁𝑖𝑛𝑡 } = {𝑇𝑦 𝑀𝑦 }
Flexion déviée 𝑁=0 𝑇𝑧 𝑀𝑧

𝑁 0
𝑇
{𝜁𝑖𝑛𝑡 } = { 𝑦 0 } ou
0 𝑀𝑧
Flexion 𝑇𝑦 ou 𝑇𝑧 𝑀𝑡 = 0 𝑀𝑦 ou 𝑀𝑧
𝑁 0
𝑁
composée {𝜁𝑖𝑛𝑡 } = { 0 𝑀𝑦 }
𝑇𝑧 0
RESISTANCE DES MATERIAUX 36

Calcul des forces internes (Méthode des sections)


Convention de signe
Repère global : Il est utilisé pour le calcul des
actions extérieurs.
O
n voit clairement que la détermination des efforts internes peut se
Repère local : C’est le repère utilisé pour le calcul des efforts faire soit en projetant les forces de la partie gauche ou celle de la
internes. partie droite. On parlera ainsi d’équilibre GACHE (EG) et
Pour déterminer les efforts d’équilibre DROITE (ED). Il revient à l’ingénieur de choisir une
internes dans un élément soumis à une des deux méthodes en fonction de la difficulté.
sollicitation, on se sert, en RdM de la Equilibre gauche : {𝜻𝒊𝒏𝒕 } = {𝜻𝒆𝒙𝒕 }
méthode des sections.
Equilibre droite : {𝜻𝒊𝒏𝒕 } = −{𝜻𝒆𝒙𝒕 }
Cette méthode est basée sur le
La démonstration sera faite en cours avec le professeur.
fait que, si un élément est en équilibre,
sous l’action des forces extérieurs, alors n’importe quelle partie de Relation moment
cet élément, sous fléchissant-effort
l’action des forces qui tranchant
lui sont appliquées est 𝑞𝑋 : Intensité de la charge
équilibré par un système extérieure selon l’axe des 𝑋.
de force intérieur
𝑞𝑌 : Intensité de la charge
agissant sur cette section.
extérieure selon l’axe des 𝑌.
Exemple : Considérons le système chargé ci-après. En effectuant une
coupure en 𝜋 on obtient les structures suivantes :
RESISTANCE DES MATERIAUX 37

La relation entre la charge 𝑞𝑋 et l’effort normal est obtenu par • La méthode directe : Elle est très rapide et généralement utilisée
lorsque le chargement est simple. Elle consiste à déterminer les
l’équilibre d’un élément 𝑑𝑋 et peut s’exprimée comme suit : valeurs des efforts intérieurs aux extrémités de chaque tronçon. Ces
𝑑𝑁 différentes valeurs sont reliées par des lignes ou courbe en utilisant
𝑁 − 𝑞𝑋 (𝑋)𝑑𝑋 − 𝑁 − 𝑑𝑁 = 0 ⟹ = −𝑞𝑋 (𝑋) les relations entre efforts intérieurs et efforts extérieurs ci-dessous :
𝑑𝑋
𝑑𝑇
En procédant de même sur l’axe des Y on a 𝑑𝑋 = 𝑞𝑌 (𝑋) 1. Sur le tronçon où il n’y pas de charge répartie, le diagramme de 𝑇 est
délimité par une droite parallèle à la base tandis que le diagramme de
La relation entre l’effort tranchant et le moment fléchissant qui 𝑀 est, dans le cas le plus général représenté par une droite oblique.
agissent dans une section est donnée par : 2. Dans le cas où la poutre supporte une charge répartie le diagramme
𝑑𝑀 de 𝑇 est délimité par une droite oblique tandis que celui de M l’est
= −𝑇 (Très important) par des paraboles carrées. Lorsque le diagramme des M est tracer du
𝑑𝑋
côté des fibres tendues, l’incurvation des paraboles est dirigée dans le
sens de la charge.
5. Diagrammes des sollicitations 3. Les minimums et maximums de M coïncident avec la section où 𝑇 =
0.
En général, les efforts et moments agissant sans sur chaque
4. Dans les sections où les charges concentrées sont appliquées à la
section varient le long de la poutre. Entre autres les valeurs poutre, le digramme de T est caractérisé par des passages brusques au
maximales et minimales de ses efforts et moments sont très niveau de ses charges, celui de M, il y’aura des brisures dont la
importantes pour la sécurité de la poutre, on s’intéresse à tracer des pointe sera dirigée dans le sens de la ligne d’action de la force.

courbes qui montrent comment change ses efforts et moments d’une 5. Dans des sections où sont appliquées des moments concentrés à la
poutre, le diagramme des M sera caractérisé par des passages brusque
section à une autre, on appelle ces courbes des digrammes des d’une valeur proportionnelle à ces moments, tandis que sur le
efforts et moment. Il existe en RdM deux méthodes pour permettant diagramme des T, il n’y aura aucune modification.
de tracer des différentes courbes : Exemple d’application :
• La méthode analytique : Elle consiste à calculer les expressions La détermination des actions
des efforts et moments dans chaque zone en fonction de l’abscisse x
extérieurs donne
de la ligne moyenne de la poutre. Ces expressions peuvent être
établies par les équations d’équilibre de toutes les forces (y compris 0
les réactions d’appuis) appliquées à gauche ou à droite de la section 𝑃
{𝜻𝒆𝒙𝒕 }𝐴 = { } {𝜻𝒆𝒙𝒕 }𝐵 =
considérée. Une fois ses expressions déterminer, on peut donc 2
tracer les digrammes. 0
RESISTANCE DES MATERIAUX 38

0
𝑃
{2}
0
Commentaire et interprétations des diagrammes
Torseur des efforts intérieurs
• Les tronçons AC et CB sont sollicités en flexion simple
Sur AC : Sur CB :
• L’effort tranchant est constant sur les tronçons AC et CB
EG : {𝜻𝒊𝒏𝒕} = {𝜻𝒆𝒙𝒕} ED : {𝜻𝒊𝒏𝒕} = −{𝜻𝒆𝒙𝒕} • En C il y a discontinuité de l’effort tranchant Δ𝑇𝐶 = 𝑇 + − 𝑇 − = 𝑃
𝑁(𝑥) = 0 𝑁(𝑥) = 0 • Remarque : Au passage d’une charge ponctuelle, la variation de
𝑃 𝑃 l’effort tranchant est égale à la charge.
{ 𝑇(𝑥) = − 2 { 𝑇(𝑥) = 2
𝑃 𝑃 • Moment fléchissant positif signifie que la concavité de la poutre
𝑀(𝑥) = 2 𝑥 𝑀(𝑥) = 2 (𝐿 − 𝑥)
corrobore avec la réalité physique et donc il y a cohérence avec la
Construction des diagrammes convention de signe.
• Le moment fléchissant est maximal au point où l’effort tranchant
s’annule.

Autres exercices :

Problème plan ⟹ 𝑛 =
3

𝑚=3

On a 𝑛 = 𝑚 = 3 donc
la structure est
isostatique externe.

𝑃 = 300 𝑘𝑁
RESISTANCE DES MATERIAUX 39

L’application du PFS donne :


0 150 𝑘𝑁
{𝜁𝑒𝑥𝑡 }𝐴 = {173,2 𝑘𝑁} {𝜁𝑒𝑥𝑡 }𝐵 = {86,6 𝑘𝑁}
0 0 Exemple 2
Efforts internes

Sur AC : Equilibre gauche Problème plan ⟹ 𝑛 = 3 ; 𝑚 = 3


Sur CB : Equilibre droite
On a 𝑛 = 𝑚 = 3 donc la structure est
isostatique externe.

PFS :
𝐻𝐵 = 0
∑ 𝐹𝑋 = 0 𝒒𝑳
𝑁(𝒙) = 0 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 2 = 𝑃
{ ∑ 𝐹𝑌 = 0 → {
{ 𝑇(𝒙) = −173,2 2𝒒𝑳2
∑ 𝑀/𝐴 = 0 𝐿 × 𝑉𝐵 − 6 = 0
𝑀(𝒙) = 173,2𝑥
𝑁(𝒙) = 150 𝐻𝐵 = 0
𝒒𝑳 𝑷
{ 𝑇(𝒙) = 86,6 → {𝑉𝐴 = 6 = 3
𝑀(𝒙) = 86,6(3𝐿 − 𝑥) 𝑉𝐵 =
2𝑷
3
Diagrammes de sollicitations
RESISTANCE DES MATERIAUX 40

Efforts internes Très Important pour les ingénieurs :

Equilibre gauche Equilibre droite Pour éviter de faire de long calculs intégrales et vectoriels, il
𝑁(𝒙) = 0 est très important de signaler que :
𝑷 𝑷𝒙
𝑇(𝒙) = − 2 + 1) Une répartition uniforme de charge est équivalente à une charge
𝑳
𝑷𝒙 𝑷𝒙2 ponctuelle qui est appliquée à mi- portée de la poutre
{𝑀(𝒙) = 2
− 2𝑳
𝑁(𝒙) = 0
𝑷 𝑷 𝑷 𝑷𝒙
𝑇(𝒙) = −(− 2 + 𝑳 (𝑳 − 𝒙) = − 2 + 2
𝑷 𝑷(𝑳−𝒙)2 𝑷𝒙 𝑷𝒙2
{𝑀(𝒙) = −(− 2 (𝑳 − 𝒙) + 2𝑳
)= 2
− 2𝑳

Remarque :

Les deux équations d’équilibre
conduisent certes au même résultat mais l’équilibre de gauche
est plus simple.

Exemple 3 2) Une répartition de charge triangulaire est équivalente à une charge


ponctuelle appliquée à 1/3 de la partie la plus chargée (à 2/3 de la
Problème plan ⟹𝑛=
partie la moins chargée).
3 ; 𝑚=3

On a 𝑛 = 𝑚 = 3 donc la
structure est isostatique
externe.
RESISTANCE DES MATERIAUX 41

voulez savoir pourquoi ????...je vous invite à faire ce petit


exercice).
3) Pour une répartition trapézoïdale, on pourra la décomposée en une
répartition de charge répartie + une charge triangulairement répartie ;
ensuite procédé comme précédemment.

Revenons à notre exercice…


Equilibre gauche
Torseur des actions extérieurs
𝑁(𝒙) = 0 𝑁(𝒙) = 0
La structure est isostatique externe. 𝑷 𝒙 𝒙 𝑷 𝑷𝒙2
{ 𝑇(𝒙) = − 3 + 𝑞 × 2 × 𝑳 ⟹ 𝑇(𝒙) = − 3 + 2𝑳
PFS : 𝑷𝒙 𝒙 𝒙 𝒙 𝑷 𝑷𝒙3
𝑀(𝒙) = −𝑞×2×𝑳×3 {𝑀(𝒙) = 3 𝑥 −
3 3𝑳
∑ 𝐹𝑋 = 0 𝐻𝐵 = 0 𝐻𝐵 = 0
𝑞𝐿 𝑃
𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 2 = 𝑃 Le lecteur prendra le soin de tracer les diagrammes de
{ ∑ 𝐹𝑌 = 0 → { → { 𝑉𝐴 = 3
∑ 𝑀/𝐴 = 0 2𝑞𝐿2 2𝑃 sollicitions et vérifier la relation entre l’effort tranchant et
𝐿 × 𝑉𝐵 − 6 = 0 𝑉𝐵 = 3
moment fléchissant.
Torseur des efforts internes

6. Section critique

Encore appelée section dangereuse, c’est la section de la poutre


qui subit le plus d’effort. Elle correspond au point de la ligne
moyenne pour lequel les efforts internes (N M T) sont maximaux. Il
Il est vivement conseillé dans le cas d’une répartition arrive très souvent que ces trois grandeurs ne soient pas maximales
triangulaire de faire l’équilibre qui fait intervenir la partie la au même point ; dans ce cas la section critique sera celle pour
moins chargée. Dans notre cas on fera l’équilibre gauche. (Vous laquelle le moment fléchissant M est maximal car on supposera que
RESISTANCE DES MATERIAUX 42

le moment fléchissant est le critère dimensionnant. C’est la même ➢ Le critère de résistance qui limite les contraintes 𝜎𝑚𝑎𝑥 ≤
section qui permettra d’avoir la contrainte maximale. 𝜎𝑎𝑑𝑚

➢ Le critère de rigidité ou de confort qui limite la flèche


𝑓𝑚𝑎𝑥 ≤ 𝑓𝑎𝑑𝑚
7. Contraintes dans une section
Le choix des profilés sera détaillé en classe par le professeur.
La théorie des poutres telle qu’elle est présentée en RdM néglige
l’effet du cisaillement. Les contraintes suivantes seront données dans
le cas des poutres de Bernoulli (différente de celle de Timoshenko). HYPOTHESES DE LA THEORIE DES POUTRES
𝑵
Compression et traction simple : 𝝈 = − 𝑺 Hypothèses générales
𝑵 𝑴𝒛 𝒚 𝑴𝒚 𝒛
Sollicitation composée : 𝝈 = − 𝑺 + + Ces hypothèses concernent essentiellement les matériaux utilisés, la
𝑰𝒛 𝑰𝒚
forme des solides étudiés et le type d’action mécanique exercée.

8. Dimensionnement
Hypothèses sur les matériaux
Dimensionner les éléments de structures ; La résistance des
• Continuité de la matière : Nous considérons que la matière
matériaux (RDM) permet de définir les formes, les dimensions et les
est continue et que le matériau est homogène et isotrope. (Voir
matériaux des pièces constitutives des ouvrages de génie civil de
cours de technologie de production de 1ère année)
façon à maîtriser leur résistance, leur déformation, tout en optimisant
leur coût. En d’autres termes, Dimensionner c’est déterminer les • Caractéristiques mécaniques des matériaux : Le
sollicitations auxquelles est soumis le matériau (elles peuvent être comportement des matériaux est déterminé expérimentalement
simples ou composées), ensuite les contraintes et les déformations par des essais standard permettant de qualifier et de mesurer les
associées, puis utiliser les critères de dimensionnement pour paramètres du comportement. Exemple : essai de traction.
déterminer les formes et dimensions du matériau ;
En RdM les deux critères utilisés pour le dimensionnement sont : Généralités sur les poutres
RESISTANCE DES MATERIAUX 43

Définition d’une poutre • L’aire de la section (Σ) est appelée section droite ou section
normale de la poutre.
Nous appelons poutre un solide dont une des dimensions est
grande vis-à-vis de deux autres et qui est soumis à un système de • La courbe (Γ) est appelée fibre moyenne de la poutre.
sollicitation qui le fait fléchir ou le déformé. • Si la fibre moyenne est une droite, la poutre est dite droite.
Nous considérons dans cette partie que les poutres à plan
moyen. C’est-à-dire qu’on admet un plan de symétrie dans le sens de
Hypothèse sur les poutres
la longueur.
• Les dimensions transversales de la poutre considérée sont
Une poutre est en général un solide engendré par une aire plane (Σ)
petites par rapport à sa longueur. Pour une poutre droite, le
dont le centre de gravité (G) décrit une courbe (Γ). Le plan de l’aire
rapport de la hauteur sur la longueur doit être compris entre 1/5 et
(Σ) reste normal à la courbe (Γ).
1/30. Pour les poutres courbes, ce rapport peut s’abaisser à 1/50 et
même à 1/100.

• Le rayon de courbure de la fibre moyenne est suffisamment


grand par rapport à la dimension transversale de la poutre. En
général, ce rayon doit être supérieur à 5 fois la hauteur de la
section.

• Dans le cas où la poutre est de section variable, la variation


de la section doit être lente et progressive.

Hypothèses sur les efforts extérieurs


Toute action mécanique est représentée par un torseur en un point.
Ces actions peuvent être concentrées ou réparties, exercées à
distance ou en contact.
RESISTANCE DES MATERIAUX 44

Les efforts extérieurs sont situés dans le plan de symétrie de la CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES DES SECTIONS
PLANES
poutre ou disposés symétriquement par rapport à ce plan.
Lors de la modélisation avec la théorie des poutres, on passe des
structures à trois dimensions à des structures à une dimension ; en ne
Domaine de validité de la résistance des matériaux
travaillant ainsi qu’avec les structures planes on perd 2 dimensions,
Hypothèse de Navier-Bernoulli : Les sections planes normales aux ce chapitre nous permet d’avoir les caractéristiques de ces sections
fibres avant la déformation restent planes et normales aux fibres planes pour compenser la perte de la tridimensionnalité. Les
après la déformation. caractéristiques qui intéressent l’ingénieur sont :
Hypothèse de Barré de Saint Venant : Les résultats de la RdM ne ➢ Le centre de gravité
s’appliquent qu’à une distance suffisante de la zone d’application
➢ L’aire
des efforts concentrés (problème de concentration de contraintes).
➢ Moment statique de la section
Domaine d’élasticité : Dans le cadre de la RdM, les pièces qui
constituent un système mécanique ne doivent pas entrer dans le ➢ Moment quadratique de la section
domaine des déformations plastiques. ➢ Théorème de Huygens
A retenir : ➢ Axes principaux d’inerties
➢ L’homogénéité, la continuité, l’isotropie du matériau Moment centraux principaux d’inertie
➢ L’élasticité et la linéarité du matériau

➢ La petitesse des déformations

➢ Hypothèses de Navier-Bernoulli (des sections planes)

➢ Hypothèse de Saint Venant

➢ Poutre de Bernoulli et poutre de Timoshenko


RESISTANCE DES MATERIAUX 45

Déterminer les axes centraux principaux d’inertie ainsi que valeurs


EPREUVES principales Imax et Imin et la direction principale repérée par l’angle 𝛼.
Dessiner ces axes le repère Gxy.

Exercice 3 (10 points)


Examen 2018-2019
Soit la structure plane ci-après faite d’un matériau élasto-plastique
Exercice 1 (4 pts)
parfait : E = 210.000 MPa et SY = 270 MPa.
1) Expliquer la démarche permettant d’obtenir les axes centraux
1) Déterminer les torseurs d’actions extérieures
principaux par la méthode du cercle de Mohr.
2) Tracer les diagrammes de sollicitations (M, N, T)
2) Enoncer les hypothèses de Bernouilli et Barré de Saint
3) Préciser la nature des sollicitations dans tous les tronçons de
Venant utilisés en théorie des poutres.
la structure et donner les valeurs maximales des sollicitations
3) Quelle est la différence entre la libre moyenne et la fibre
pour chaque tronçon AB et AC
neutre ?
4) Quelle est la position de la section critique ?
Exercice 2 (6 points) 5) Dimensionner cette structure de section rectangulaire sachant
que b = 2h/3 et 𝜎max = 135 MPa
Soit la section en L ci-dessous. Les dimensions sont en centimètres Etablir l’équation de dimensionnement et préciser la
méthode de résolution
6) Tracer la distribution des contraintes normales dans la
section critique sachant que l’aire de la section est b x h = 50
x 75 mm
RESISTANCE DES MATERIAUX 46

4) Quelle est l’expression de la contrainte normale dans une poutre


sollicitée en flexion composé ?

5) Quelle est la différence entre contrainte normal et contrainte de


cisaillement ?

6) Qu’appelle t on noyau centrale d’une section ?

7) Quelle est la forme du noyau central dans : a) une section


rectangulaire ? b) une section circulaire ?

Contrôle continu 2016-2017 8) Comment appelle-t-on les déformations dues aux contraintes de
cisaillement ?
1) Donner une explication des propriétés mécaniques suivantes :
9) Quelles sont les critères de dimensionnement d’une poutre ?
a) Module d’élasticité
10) Quelle est la différence entre une barre et une poutre ?
b) Coefficient de poisson
11) Quelle est la différence entre moment d’inertie et moment
c) Module de cisaillement ou coefficient de Coulomb
quadratique ?
Quelle est la relation qui existe entre ses trois grandeurs ?
12) Quelles sont les principales méthodes de détermination des
2) Qu’est-ce qu’un : efforts dans les structures réticulées ou treillis ?
a) Matériau fragile ? 13) Enoncer les hypothèses de Bernoulli et de Barré de Saint Venant
b) Matériau ductile ? utilisées en théorie des poutres.

c) Matériau incompressible ? 14) Qu’appelle-t-on section critique ? Comment la détermine-t-on ?

Donner un exemple pour chaque type de matériau. 15) Quelle est la différence entre fibre moyenne et l’axe neutre ?

3) Quelle est la différence entre poutre gauche et poutre courbe ? AUCUN DOCUMENT AUTORISE
Justifier
RESISTANCE DES MATERIAUX 47

L’INGENIEUR EXPLIQUE !!! 1) Déterminer les torseurs d’action de liaison en A, B, C.

2) Tracer les diagrammes des sollicitations (M, N, T)

Examen 2016-2017 3) Préciser la nature des sollicitations dans tous les tronçons de la
Exercice 1 structure et donner les valeurs maximales pour chaque tronçon AB et
AC.

4) Quelle est la position de la section critique ?

5) Tracer la distribution des contraintes normales dans la section

Soit la section en L ci-dessous les dimensions étant en centimètre.

Déterminer les axes centraux principaux d’inerties, les


valeurs principales 𝐼𝑚𝑎𝑥 𝑒𝑡 𝐼𝑚𝑖𝑛
critique sachant que l’aire de la section est 𝑏 × ℎ = 50 × 75 𝑚𝑚.
Ainsi que les directions principales repérée par l’angle 𝛼. Dessiner
ces axes dans le repère 𝐺𝑥𝑦. 𝑃1 = 15 𝐾𝑁 ; 𝑃2 = 10 𝐾𝑁 ; 𝑞 = 4kN/m ; 𝑙1 = 𝑙2 = 𝑙3 = 2𝑐𝑚 ;

𝑙 = 6𝑐𝑚; 𝐴, 𝐵, 𝐶 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠; 𝜃 = 30


Exercice 2
Soit la structure plane ci-après faite d’un matériau élasto- Examen de rattrapage 2016-2017
plastique parfait :𝐸 = 210000 𝑀𝑃𝑎 𝑒𝑡 𝑆𝑌 = 270 𝑀𝑃𝑎. Exercice 1
RESISTANCE DES MATERIAUX 48

3) Préciser la nature des sollicitations dans tous les tronçons de la


structure et donner les valeurs maximales pour chaque tronçon AB et
AC.

4) Quelle est la position de la section critique ?

5) Tracer la distribution des contraintes normales dans la section

Soit la section en L ci-dessous les dimensions étant en centimètre.

Déterminer les axes centraux principaux d’inerties, les valeurs


principales 𝐼𝑚𝑎𝑥 𝑒𝑡 𝐼𝑚𝑖𝑛

Ainsi que les directions principales repérée par l’angle 𝛼. Dessiner


ces axes dans le repère 𝐺𝑥𝑦.
critique sachant que l’aire de la section est 𝑏 × ℎ = 50 × 75 𝑚𝑚.

𝑃1 = 15 𝐾𝑁 ; 𝑃2 = 10 𝐾𝑁 ; 𝑞 = 4kN/m ; 𝑙1 = 𝑙2 = 𝑙3 = 2𝑐𝑚 ;
Exercice 2
𝑙 = 6𝑐𝑚; 𝐴, 𝐵, 𝐶 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠; 𝜃 = 30
Soit la structure plane ci-après faite d’un matériau élasto-
plastique parfait :𝐸 = 210000 𝑀𝑃𝑎 𝑒𝑡 𝑆𝑌 = 270 𝑀𝑃𝑎.

1) Déterminer les torseurs d’action de liaison en A, B, C. Examen 2015-2016


2) Tracer les diagrammes des sollicitations (M, N, T) Exercice 1
Une poutre simplement appuyée ayant une section en I, de
hauteur h = 375 mm et de moment quadratique I =
RESISTANCE DES MATERIAUX 49

1,8 . 10−4 𝑚4 est soumise à une charge uniformément répartie de 25


M2 Aluminium 2700 69000 25
kN/m.

1) Déterminer la longueur maximale de la travée qui vérifie les deux Béton


M3 2500 30000 160
critères de résistance et de rigidité sachant que la contrainte armé
admissible est 𝜎𝑎𝑑𝑚 = 140 𝑀𝑃𝑎 , la flèche admissible 𝑓𝑎𝑑𝑚 =
M4 Bois 800 13000 60
𝐿/400 et le module d’élasticité E =200000 MPa

On rappelle les formules de RDM 𝜎𝑚𝑎𝑥 = 𝑀𝑚𝑎𝑥 𝑦/𝐼 et fmax = M5 Bronze 8800 90000 120
5qL4/384EI

y = distance de la fibre neutre par rapport aux extrémités ( 𝑦 =


±ℎ/2 )

2) Quel est le critère dimensionnant prépondérant ?

3) Pour la valeur de 𝐿𝑚𝑎𝑥 trouvée précédemment, dimensionner et


classer pour diverse matériaux sachant que la section est
2ℎ
rectangulaire et que 𝑏 = 3 et que 𝜎𝑎𝑑𝑚 = 𝑆𝑌 /𝐹𝑆

𝑆𝑌 est la limite d’écoulement du matériaux et 𝐹𝑆 le facteur de


sécurité. Prendre 𝐹𝑆 = 1,5

4) Analyser les résultats et faire des suggestions pour la conception


des structures.
Exercice 2
Numéro Matériaux 𝐸(𝑀𝑃𝑎 ) 𝑆𝑌 On considère une poutre en béton armé de longueur 20𝑚
dont la section est un caisson de largeur 3𝑚, de hauteur 2𝑚 et
M1 Acier 7850 200000 235
d’épaisseur 0,25𝑚. Le béton a un poids volumique de 25 𝑘𝑁/𝑚2
Cette dalle repose sur un appui fixe en A et un appui glissant en B
RESISTANCE DES MATERIAUX 50

lui permettant se dilater. Un 1) Quelle est la différence entre moment d’inertie et moment
camion de 36 𝑡𝑜𝑛𝑛𝑒𝑠 se trouve quadratique ? Etayer votre réponse par un exemple.
sur cette dalle ; il comporte deux 2) Enoncer les hypothèses de Bernoulli et de Barré de Saint Venant.
essieux, un essieu avant de Préciser les domaines de validité.
12 𝑡𝑜𝑛𝑛𝑒𝑠 et un essieu arrière
3) Quelles sont les critères de dimensionnement des poutres en
de 24 𝑡𝑜𝑛𝑛𝑒𝑠. L’essieu avant se
𝐴𝐵 = 2𝑚 ; 𝐵𝐶 = 𝐶𝐷 = 3𝑚 ; 𝜃 RDM. Donner leur formulation et expliquer succinctement.
trouve à 6𝑚 de A et l’essieu
= 30
arrière à 10𝑚. Prendre 𝑔 = 4) Quelles sont les types de sollicitations composées rencontré en
10 𝑚/𝑠 2 RDM. Donner les expressions de leur torseur de sollicitation en 3D.

1) Modéliser le pont ainsi que


ses appuis (fibre moyenne, Exercice 2
action, appuis).
On considère les poutres isostatiques ci-après faite d’un
2) Analyser la structure en justifiant votre réponse. matériau élastique plastique parfait :
3) Déterminer les réactions d’appuis. 𝐸 = 210000𝑀𝑃𝑎 𝑒𝑡 𝑆𝑌 = 270 𝑀𝑃𝑎
4) Déterminer et tracer les diagrammes de sollicitations sur la 1) Tracer la loi de comportement de ce matériau.
structure.
2) Déterminer les réactions d’appui.
5) Quelle est la section la plus sollicitée (section critique).
3) Déterminer les efforts intérieurs et tracer les diagrammes de
sollicitation.

Examen de rattrapage 2015-2016 Préciser la convention de signe utilisée.


Exercice 1 AUCUN DOCUMENT AUTORISE
RESISTANCE DES MATERIAUX 51

Exercice 2
On considère la poutre isostatique ci-après faite d’un matériau
élastique plastique parfait :

𝐸 = 210000𝑀𝑃𝑎 𝑒𝑡 𝑆𝑌 = 135 𝑀𝑃𝑎

1) Tracer les diagrammes de sollicitation

2) Dimensionner
cette poutre de
section rectangulaire
2ℎ
sachant que 𝑏 = 3 .

AB=l=3 m ; P=50 kN
Exercice 3
p(A°)=20 kN/m ; p(B°)=10 kN/m
On considère la
EI=cte ; E=210000 MPa structure plane ci-
après.

1) Tracer les
diagrammes de 𝐴𝐵 = 4𝑐𝑚; 𝐵𝐶 = 6𝑐𝑚; 𝐵𝐸 = 𝐹𝐶 = 1,5𝑐𝑚; 𝐸𝐹
Examen 2014-2015 sollicitation (M, N, = 2𝑐𝑚
Exercice 1 T).
𝑄 = 40 𝑘𝑁 𝑃 = 50 𝑘𝑁 𝑝 = 15 𝑘𝑁/𝑚
1) Quelle est la différence entre moment d’inertie et moment 2) Quelle est la
quadratique ? Justifier votre réponse à l’aide d’un exemple précis. position de la section
2) Enoncer et expliquer le principe de superposition utilisé en RDM. critique ?
RESISTANCE DES MATERIAUX 52

3) Dimensionner cette poutre de section rectangulaire sachant que Déterminer les axes centraux principaux d’inertie ainsi que valeurs
2ℎ
𝑏= 3 . principales Imax et Imin et la direction principale repérée par l’angle 𝛼.
Dessiner ces axes le repère Gxy.
4) tracer la distribution des contraintes dans la section critique
sachant que l’aire de la section est 𝑏 × ℎ = 50 × 75 𝑚𝑚. Exercice 2 (14 points)

On donne 𝐸 = 210000𝑀𝑃𝑎 𝑒𝑡 𝜎𝑎𝑑𝑚 = 135 𝑀𝑃𝑎 Soit la structure plane ci-après faite d’un matériau élasto-plastique
parfait : E = 210 000 Mpa et SY = 270 MPa.
1) Déterminer les torseurs d’actions de liaison en A, B et C.
NB : Aucun document autorisé. 2) Tracer les diagrammes de sollicitations (M, N, T)
3) Préciser la nature des sollicitations dans tous les tronçons de
la structure et donner les valeurs maximales des sollicitations
Examen 2014 pour chaque tronçon AB et AC.
4) Quelle est la position de la section critique ?
Exercice 1 (6 points)
5) Dimensionner cette structure de section rectangulaire sachant
Soit la section en L ci-dessous. Les dimensions sont en centimètres que b = 2h/3 et 𝜎adm = 153 MPa
Etablir l’équation de dimensionnement et préciser la
méthode de résolution
6) Tracer la distribution des contraintes normales dans la
section critique sachant que l’aire de la section est b x h = 50
x 75 mm
RESISTANCE DES MATERIAUX 53

4) Différence entre critère de résistance et critère de rigidité ?

5) Propriétés du moment statique ?

6) Différence entre moment quadratique et moment d’inertie ?

7) Quelles sont les méthodes de détermination des efforts dans les


systèmes triangulés ?

8) Définir axes centraux principaux ? Intérêt en RDM ?

NB : Soyez succins et précis !!

Exercice 2
On considère la structure plane ci-dessous.
P1 = 15 kN, P2 = 10 kN, q = 4 kN/m ; l1 = l2 = l3 = 2 m; l = 6 m; A, B
et C : articulations ; 𝜃 = 30° 1) Analyser la structure

2) Déterminer les expressions analytiques des torseurs intérieurs

Contrôle continu 2013-2014 3) Tracer les diagrammes des sollicitations (sur papier millimétré et
Exercice 1 à l’échelle).

1) Différences entre poutre gauche et poutre droite ? 4) Préciser le mode de sollicitation dans les poutres et les valeurs
maximales des sollicitations.
2) Différence entre encastrement parfait et encastrement élastique ?
Donner un exemple de structure du GC pour chacune des
modélisations.
3) Différence entre une poutre et une barre ?
RESISTANCE DES MATERIAUX 54

𝑃1 = 15 𝐾𝑁 ; 𝑃2 = 10 𝐾𝑁 ; 𝑞 = 4kN/m ; 𝑙1 = 𝑙2 = 𝑙3 = 2𝑐𝑚 ; Déterminer les axes centraux principaux d’inerties, les


valeurs principales 𝐼𝑚𝑎𝑥 𝑒𝑡 𝐼𝑚𝑖𝑛 Ainsi que la direction principale
repérée par l’angle α. Dessiner ces axes dans le repère 𝐺𝑥𝑦.

Exercice 2
Soit la structure plane ci-après faite d’un matériau élasto-plastique
parfait :𝐸 = 210000 𝑀𝑃𝑎 𝑒𝑡 𝑆𝑌 = 270 𝑀𝑃𝑎.

𝑙 = 6𝑐𝑚; 𝐴, 𝐵, 𝐶 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠; 𝜃 = 45

Examen 2013-2014
Exercice 1
Soit la section en L ci-dessous les dimensions étant en centimètre.

1) Déterminer les torseurs d’action de liaison en A, B, C.

2) Tracer les diagrammes des sollicitations (M, N, T)

3) Préciser la nature des sollicitations dans tous les tronçons de la


structure et donner les valeurs maximales pour chaque tronçon AB et
AC.
RESISTANCE DES MATERIAUX 55

4) Quelle est la position de la section critique ?

5) Tracer la distribution des contraintes normales dans la section


critique sachant que l’aire de la section est 𝑏 × ℎ = 50 × 75 𝑚𝑚.

𝑃1 = 15 𝐾𝑁 ; 𝑃2 = 10 𝐾𝑁 ; 𝑞 = 4kN/m ; 𝑙1 = 𝑙2 = 𝑙3 = 2𝑐𝑚 ;

𝑙 = 6𝑐𝑚; 𝐴, 𝐵, 𝐶 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠; 𝜃 = 30

3) Préciser la nature des sollicitations dans tous les tronçons de


Examen rattrapage 2013-2014 la structure et déterminer la position de la section critique ?
On considère la structure plane ci-après faite d’un matériau élastique (1 pt)
plastique parfait :
4) Tracer la distribution des contraintes normales dans la
E = 210 000 MPa et SY = 270 MPa. section critique sachant que l’aire de la section est b x h = 50
1) Analyser la structure et déterminer les torseurs x 75 mm (2 pts)
d’actions extérieurs (4 pts)

5) Dimensionner cette poutre de section


2) Tracer les diagrammes de sollicitations (M, N,
rectangulaire
T)
Sachant que b = 2h/3 et 𝜎𝑎𝑑𝑚 = 135 MPa
(4 pts) Etablir l’équation de dimensionnement et
préciser la
méthode de résolution.
(6 pts)
RESISTANCE DES MATERIAUX 56

6) Quel est le profilé en I de type W le plus léger qui


permettrait de reprendre les sollicitations sur la
poutre ?
Préciser la démarche adoptée. (3 pts)

Seul l’abaque des profilés en I de type W est autorisé !

l = 2m CD = 4m AB’ = 2m

p = 8 kN/m q(B) = 12 kN/m

Γ = 15 kN.m Q = 20 kN

EI = cste E = 210 000 MPa


Exercice 2 (14 points)

On considère la structure plane ci-contre


1) Déterminer les torseurs d’actions extérieurs
Examen 2010 2) Déterminer les expressions analytiques des sollicitations
N(x), T(x), M(x)
3) Tracer les diagrammes des sollicitations sur
Exercice 1 (6 points) papier millimétré (préciser l’échelle) en

On considère la section plane ci-après. Déterminer : indiquant les valeurs caractéristiques


1) la position du centre de gravité Rotules en B et C
2) l’orientation des axes centraux principaux
4) Préciser la position de la section critique et la
3) les moments quadratiques par rapport à ces axes
P = 8 kN ; p = 2 kN/m
nature de la sollicitation
5) Déterminer les contraintes normales dans cette section et
tracer le diagramme de distribution
RESISTANCE DES MATERIAUX 57

6) Dimensionner cette structure sachant que la section est


rectangulaire (b x h) avec b = 2h/3 et le matériau constitutif
E = 210 000 MPa ; 𝜎𝑎𝑑𝑚 = 135 MPa
0) Analyser la structure au préalable
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 58

ASTUCES

La Topographie est une science qui permet la représentation


en plan d’une portion de la surface terrestre avec pour but majeur la
détermination de la position et l’altitude de n’importe quel point à la
surface du globe. C’est ce qui justifie l’introduction de l’UE

TOPOGRAPHIE ET Topographie et Cartographie dans le cadre de la formation des


ingénieurs de Génie Civil de l’ENSPY afin de leur inculquer les
bases nécessaires qui leur permettront de pouvoir résoudre certains
CARTOGRAPHIE problèmes qu’ils rencontrent dans l’exercice de leur profession à
l’instar : du dimensionnement des ouvrages routiers et voiries, de
l’implantation d’un bâtiment ou l’élaboration d’un plan
d’aménagement de territoire. Ce cours est organisé en 2 parties : une
consacrée aux Travaux Pratiques et une partie Cours magistral. Il est
dispensé par le Prof.ing. NGNINKAM Emmanuel dont l’expertise
et le professionnalisme seront des recettes qui galvaniseront la
maitrise de cette UE. Les Travaux Pratiques se feront en groupe et la
note obtenue fera office de Contrôle Continu et par la suite il y a un
examen de fin de semestre.

NB : Pas de rattrapage dans cette matière ! Donc faites gaffe.

Comme conseils relatifs à cette UE il est important pour


l’apprenant de maitriser les notions ci-dessous : Cheminement
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 59

planimétrique, nivellement direct et indirect, mesures angulaires et


mesures des distances à la chaine.

ASTUCES POUR LA VALIDATION


RESUME DE COURS
• Bien lire le cours et maitriser les formules qui seront données.
• Traiter les exercices du livre de l’enseignant. Chapitre 1 : GEODESIE ET CARTOGRAPHIE
• Traiter l’intégralité des anciens sujets d’examen.
• Bien assimiler les méthodes de résolution des problèmes.
• Traiter les épreuves corrigées et exercices d’approfondissement du La géodésie est une des sciences de base nécessaires au
déclencheur. topographe. Sa maîtrise n’est pas indispensable : elle relève du
• domaine du spécialiste mais un aperçu centré sur les incidences de la
« Grace à la topographie d’une ville c’est toute votre histoire qui forme et des caractéristiques de la terre sur la topographie est
vous revient à la mémoire par couches successives » Patrick indispensable. Ceci permet d’introduire et de justifier les problèmes
Modiano. de projections planes et leurs incidences sur la carte de base, les
choix de points et de surfaces de référence pour un système de
coordonnées général.
Bon courage à tous !

I. GENERALITES ET DEFINITIONS
• Géodésie : c’est la science qui étudie la forme de la terre. Par
extension, elle regroupe l’ensemble des techniques ayant pour but
de déterminer les positions planimétriques et altimétriques d’un
certain nombre de points géodésiques et repères de nivellement.
• Topométrie : C’est donc l’ensemble des techniques permettant
d’obtenir les éléments métriques indispensables à la réalisation d'un
plan à grande ou très grande échelle.
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 60

• Topographie : C’est donc la science qui donne les moyens de déformation étant relativement faible. La Terre est une surface en
représentation graphique ou numérique d’une surface terrestre.
équilibre. La surface du niveau moyen des mers et océans au repos
• Topologie : c’est la science qui analyse les lois générales de la
formation du relief par les déformations lentes des aires n’a pourtant pas une forme régulière et ne coïncide ainsi pas avec un
continentales appelées mouvements épirogéniques, atténués ellipsoïde de révolution : elle n’est pas régulière mais ondulée,
ultérieurement par les actions externes : érosion due à la mer, au présente des creux et des bosses.
vent, à la glace, à l’eau et à la neige.
• Cartographie : c’est l’ensemble des études et opérations
scientifiques, artistiques et techniques intervenant à partir
d’observations directes ou de l’exploitation d’un document en vue
d’élaborer des cartes, plans et autres moyens d’expression.
• Géoïde : c’est la surface de référence pour la détermination des
altitudes, autrement dit la surface de niveau zéro.
• Ellipsoïde de révolution : C’est le volume engendré par la rotation Ainsi, la surface des mers et océans au repos recouvrant toute
d’une ellipse autour d’un de ses deux axes.
la Terre est appelée géoïde.
• Canevas : c’est l’ensemble des points connus en planimétrie et/ou
en altimétrie avec une précision absolue homogène. Par ailleurs il est à noter que la surface la plus proche du géoïde
• Un méridien : C’est l’intersection de la surface de l’ellipsoïde avec est un ellipsoïde de révolution. Les dimensions de l’ellipsoïde sont
un plan contenant l’axe des pôles. déterminées en comparant la distance par mesures géodésiques et la
• Un parallèle : C’est l’intersection de la surface de l’ellipsoïde avec différence de latitude par mesures astronomiques entre deux points
un plan perpendiculaire à l’axe.
d’un même méridien.
II. FORMES ET DIMENSIONS DE LA TERRE

2. Systèmes de coordonnées
1. Géoïdes et ellipsoïdes de révolution
On distingue principalement 3 systèmes de coordonnées parmi
En apparence la Terre a la forme d’une sphère. En fait, elle est lesquels :
légèrement déformée par la force centrifuge induite par sa rotation • Le système géocentrique
autour de l’axe des pôles : la Terre n’est pas un corps rigide. Cette • Le système géographique
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 61

• Le système géodésique
a. Le système géocentrique
Un système de référence géocentrique est un repère (O, X, Y, Z) tel
que :
• O est proche du centre des masses de la terre (au mieux à quelques
dizaines de mètres près pour les systèmes réalisés par géodésie
spatiale)
• L’axe OZ est proche de l’axe de rotation terrestre ;
c. Système géodésique
• Le plan OXZ est proche du plan du méridien d’origine.
Un système géodésique est défini par :
• Un ellipsoïde, choisi le plus proche possible du géoïde local
• Un système de représentation plane
• Un point fondamental (sauf dans le cas d’un système géocentrique
où il n’y a pas de point fondamental) dont les coordonnées sont
déterminées par des mesures astronomiques ; en ce point, la
normale à l’ellipsoïde est confondue avec la verticale c’est-à-dire la
normale au géoïde
b. Le système géographique
La réalisation d’un système géodésique est concrétisée sur le
L’axe de rotation de la terre est l’axe des pôles PP′. Le cercle terrain par un réseau de points connus en coordonnées dans ce
perpendiculaire à l’axe des pôles est l’équateur. La demi-ellipse système. Cette réalisation étant fonction des techniques de mesure,
méridienne passant par les pôles et par un point A est la méridienne de calcul et de leurs évolutions, il peut exister plusieurs réalisations
de A. d’un même système géodésiques.
Un point sur l’ellipsoïde est repéré par sa longitude et sa latitude
(rapportées à la normale (na) à l’ellipsoïde en A).
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 62

Chapitre 2 : MESURES ANGULAIRES

Toute activité liée à la topographie fait intervenir la notion de


mesure d’angles qui revêt d’une importance capitale. Ces mesures
sont effectuées au moyen de technologies modernes dont la précision
des résultats devient fiables en fonction l’importance de la portée des
distances de mesure.

I. FONCTIONNEMENT DU THEODOLITE
OPTICOMECANIQUE
Un théodolite est un appareil permettant de mesurer des angles (P) : axe principal, il doit être vertical après la mise en station du
horizontaux (angles projetés dans un plan horizontal) et des angles théodolite et doit passer par le centre de la graduation horizontale (et
verticaux (angles projetés dans un plan vertical. le point stationné).

(T) : axe secondaire (ou axe des tourillons), il est perpendiculaire à


(P) et doit passer au centre de la graduation verticale.
1. Principe de fonctionnement
(O) : axe optique (ou axe de visée), il doit toujours être
Le schéma du principe de fonctionnement d’un théodolite est
perpendiculaire à (T), les trois axes (P), (T) et (O) devant être
décrit par la figure ci-dessous :
concourants.

L'alidade : c’est un ensemble mobile autour de l’axe principal (P)


comprenant le cercle vertical, la lunette, la nivelle torique d’alidade
et les dispositifs de lecture (symbolisés ici par des index).
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 63

Le cercle vertical (graduation verticale). Il est solidaire de la


lunette et pivote autour de l’axe des tourillons (T).

Le cercle horizontal ou limbe (graduation horizontale). Il est le


plus souvent fixe par rapport à l’embase mais il peut être solidarisé à
l’alidade par un système d’embrayage (T16) : on parle alors de
mouvement général de l’alidade et du cercle autour de (P) ; c’est le
mouvement utilisé lors du positionnement du zéro du cercle sur un
point donné. Lorsqu’il est fixe par rapport au socle, on parle de
mouvement particulier : c’est le mouvement utilisé lors des lectures
angulaires. Sur le T2, un système de vis sans fin permet d’entraîner
le cercle et de positionner son zéro.

2. Mise en station d’un théodolite

La mise en station d’un théodolite consiste à caler l’axe principal


à la verticale d’un point de station donné. La méthode de mise en
station détaillée dans ce paragraphe suppose l’utilisation d’un trépied
classique
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 64

Etape 1 : Préparation

Etape 2 : Centrage Etape 3 : Quasi-verticalité


• Disposer les jambes du
trépied à égale distance du
point de station. Enfoncer les Faire passer l’axe Calculer la bulle de la nivelle
dans le sol. principal par le point de sphérique en modifiant la
• Vérifier que les vis calantes station en tournant les longueur des jambes du trepied.
sont à mi–course et que le 3 vis calantes tout en
plateau est horizontal observant le point de
station à l’aide du
plomb optique

Etape 4 : Verticalité fine-


direction VC1-VC2
Etape 5 : Rotation de Etape 6 : Verticalité fine-VC3
l’alidade
• Tourner l’alidade pour
amener la nivelle torique
dans la position VC1-VC2. Tourner la troisième vis calante
• Tourner les 2 vis calantes Faire pivoter l’alidade VC3 pour caler la nivelle torique.
VC1-VC2 en sens opposé de 100 gon (1/4 de L’axe principal PP’ est vertical
pour caler la bulle de la tour) quand la bulle est calée.
nivelle torique. L’axe
principal PP’ est vertical
quand la bulle est calée
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 65

• Une lecture en cercle gauche (cercle vertical de l'appareil à gauche


de l'opérateur, plus généralement en position de référence)
II. LES ANGLES HORIZONTAUX • Un double retournement

1. Double retournement • Une nouvelle lecture du même angle en cercle droite (cercle
vertical à droite).
C’est une manipulation consistant en un demi-tour simultané de
la lunette et de l’alidade Cette technique de mesure permet Si l’on appelle 𝐻𝑍𝐶𝐺 la valeur lue en cercle gauche, et 𝐻𝑍𝐶𝐷 celle
d'éliminer certaines erreurs systématiques et de limiter les fautes de lue en cercle droit, on doit observer :
lecture. Lors d’une mesure d’angle horizontal, cela permet :

• De doubler les lectures et donc de diminuer le risque de faute de


lecture
• De ne pas toujours lire sur la même zone du limbe, donc de limiter
l’erreur due aux défauts de graduation du limbe
L'angle horizontal Hz mesuré vaut alors :
• D’éliminer les défauts de collimation horizontale et de
tourillonnement.

L’erreur de centrage sur le point de station et l’erreur de calage de


2. Terminologie de mesure des angles horizontaux
l’axe vertical ne sont pas éliminées par cette manipulation. Il
convient donc de soigner ces opérations.

a. Lecture simple

Pratiquement, on effectue :
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 66

cela, on calcule :
• La fermeture de la séquence : Fs = | LR1 – LR2 |
• La moyenne sur la référence : LR = (LR1 + L R2)/2
• La lecture sur chaque point : L′j = Lj – LR

La lecture sur la référence devient donc LR = 0

L'appareil étant dans sa position de référence (par exemple


c. Paires de séquences
CG sur la figure ci dessous), et le zéro de la graduation horizontale
n'étant pas modifié après mise en station, l'opérateur effectue une Une paire de séquence est l'association de deux séquences
lecture azimutale LA sur le point A puis une lecture LB sur B et en successives avec un décalage de l'origine du limbe, le retournement
déduit l'angle ASB : de la lunette et l’inversion du sens d'observation. Cette méthode
permet de minimiser certaines erreurs systématiques.

b. Séquence d. Tourd’Horizon

On appelle séquence un ensemble de (n + 1) lectures Le tour d’horizon est le résultat final de la combinaison des
effectuées à partir d'une même station sur n directions différentes observations angulaires (séquences) en une même station et
avec la même position des cercles horizontaux et verticaux, le rapportées à une même référence (dans nos exemples le point R).
contrôle de fermeture sur la référence et la répercussion sur les n Lors du calcul, on détermine la valeur moyenne de l’écart sur la
lectures de l'écart de fermeture sur la référence (sur référence : c’est la somme algébrique de tous les écarts de lecture
laquelle on réduira les angles à zéro). d’une même paire divisée par (n + 1), n étant le nombre de directions
visées y compris la référence.
Par calcul, les lectures sont ensuite réduites à
la référence R en soustrayant aux autres lectures la Cet écart est soumis à des tolérances réglementaires :
moyenne des deux lectures sur la référence. Pour
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 67

• ● 0,7 mgon en canevas de précision pour quatre paires (0,8 mgon En topographie, il est très fréquent de connaître un point S (ES,
pour huit paires) ;
NS) et de chercher les coordonnées d’un point P visible depuis S. On
• ● 0,8 mgon en canevas ordinaire pour deux paires (0,9 mgon pour
quatre paires).
dit que P est rayonné depuis S si l’on peut mesurer la distance
horizontale DSP et le gisement GSP. Quel que soit le quadrant, on
peut alors calculer les coordonnées du point P par les formules
III. CALCUL DES GISEMENTS suivantes :
Le gisement d'une direction AB est l'angle horizontal mesuré
positivement dans le sens horaire entre l’axe des ordonnées du
système de projection utilisé et cette direction AB. On le note
GAB(ou aussi VAB ).

Mathématiquement, c’est l’angle positif en sens horaire entre


l’axe des ordonnées du repère et le vecteur . G est compris entre 0 et
400 gon.

a. Calcul d’un gisement à partir des coordonnées cartésiennes


Considérons les coordonnées de deux points A(EA, NA) et B(EB,
NB) IV. LECTURE DES ANGLES VERTICAUX
La relation suivante permet de calculer 1. Conventions et notations

La lecture d’un angle vertical z, noté aussi V, est


réalisée de la manière suivante. Sur la figure ci-
GAB : dessous, est représentée une vue en élévation du
b. Utilisation des gisements pour le cercle vertical d’un théodolite en position de
calcul des coordonnées référence (cercle gauche). Par ailleurs il faut
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 68

remarquer que ce cercle est solidaire de la lunette. Son zéro est placé Les relations entre ces angles sont : n= 200- V ; i=100-V ;
sur l’axe de la lunette (visée). L’index de lecture est fixe et 100=n-i
positionné à la verticale (zénith) du centre optique (t) de l’appareil, L’angle i est compté positif dans le sens inverse horaire de
lui-même stationné à la verticale du point S. Lorsque la ligne de manière à obtenir un angle de site positif pour une visée au-dessus
visée passe par un point M, l’index donne alors la lecture de l’angle de l’horizon et un angle de site négatif pour une visée en dessous de
z (ou V) intercepté sur le cercle vertical : l’horizon.

Le cercle à gauche de l’opérateur (CG) est la position de 2. Valeur moyenne d’un angle vertical par double
référence de la plupart des appareils optico-mécaniques classiques. retournement
Soit un point M visé au théodolite, on note généralement :
• V tout angle mesuré dans un plan vertical ;
• z angle zénithal ;
• i angle de site (par rapport à l’horizon) ;
• n angle nadiral (par rapport au nadir).

Pour la suite, nous admettrons que la position de référence de


notre appareil mécanique est le cercle à gauche (CG).

Effet du double retournement sur la mesure de l’angle vertical


TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 69

Sur les schémas de la figure ci-dessus, on constate qu’après un


double retournement le sens d’évolution de la graduation du cercle I. MESURE DES DISTANCES A L’AIDE D’UNE
vertical est inversé. L’angle lu en cercle droit VCD n’est donc pas « CHAINE
directement comparable » avec l’angle lu en cercle gauche VCG,
La mesure à la chaîne est le moyen le plus classique et utilisé
comme c’était le cas avec les angles horizontaux. La relation entre
pour déterminer les distances. Ses inconvénients principaux sont
les deux lectures est : 𝑽𝑪𝑮 = 400 - 𝑽𝑪𝑫
d’être tributaire du terrain (accidenté ou non, en forte pente ou non,
L’angle final moyen déduit des deux lectures est : etc.) et d’être limité en portée (les rubans utilisés couramment sont
limités à 100 m). La précision de la mesure est également limitée et
dépend fortement des opérateurs.

1. Mesure en terrain régulier


Chapitre 3 : MESURE DES DISTANCES
En topographie, la donnée essentielle est la distance horizontale
entre deux points. Suivant la configuration du terrain, elle est plus ou
Alors que de tout temps on a su facilement mesurer des angles moins difficile à obtenir précisément à la chaîne.
avec précision, la mesure de distances a toujours été un problème a. Terrain régulier et horizontal
pour le topomètre. La précision des méthodes classiques de mesure Si le terrain est régulier et en
n’étant pas homogène avec la précision des mesures angulaires. Ce pente faible (moins de 2 %), il est
qui a contribuer à l’invention de nombreux dont les technologies se possible de se contenter de poser le
perfectionnent au fil du temps afin d’améliorer la qualité ainsi que la ruban sur le sol et de considérer que
Mesure au rub
précision des mesures effectuées. Dans ce chapitre, nous étudierons la distance horizontale est lue
les principales techniques de mesure de distance utilisables par le an en terrain horizontal
directement (figure ci-dessous). La
topomètre en comparant les précisions de chacune. Le but n’est pas précision qu’il est possible d’obtenir
de déterminer la meilleure, mais d’en choisir une en fonction du sur une mesure est au mieux de
matériel disponible et de la précision demandée. l’ordre de ± 5 mm à 50 m pour un
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 70

ruban de classe I. a. Mesure par ressauts horizontaux


b. Terrain en pente régulière Citons pour mémoire la méthode appelée mesure par ressauts
horizontaux ou cultellation. Illustrée par la figure ci-dessous, elle
Si le terrain n’est pas parfaitement horizontal, il faut considérer
nécessite l’emploi d’un niveau à bulle et de deux fils à plomb en plus
que l’on mesure la distance suivant la pente. Pour connaître la
de la chaîne et des fiches d’arpentage (ou jalons). Sa mise en œuvre
distance horizontale avec précision, il faut donc mesurer la dénivelée
est longue et le procédé peu précis.
∆H entre A et B ou bien la pente p de AB.

Mesure au ruban en terrain


en pente regulière

Mesure au ruban par ressaut horizontaux

On peut remarquer que :

2. Mesure en terrain irrégulier

On ne peut pas tendre le ruban sur le sol à cause de ses


b. Mesure en mode suspendu
ondulations. De plus, la pente (ou la distance à chaîner) est telle
qu’on ne peut pas directement mesurer la distance Dh. Un fil en matériau stable (Invar) est tendu au-dessus du sol. La
tension est maintenue constante par des poids. L’opérateur doit
mesurer la dénivelée ∆H entre les sommets A′ et B′ des tripodes de
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 71

suspension du fil pour pouvoir calculer la longueur Dh en fonction Comme toute mesure, l’étalonnage doit être fait à tension
de la distance inclinée Di mesurée : constante connue du ruban : pour cela, on utilise un dynamomètre ou
bien un poids accroché au ruban suspendu au dessus du sol.
L’allongement ∆L en mètre d’un ruban d’acier soumis à une tension
T s’exprime comme suit :

3. Mesure de précision : étalonnage d’un ruban


a. Correction d’étalonnage
La valeur réelle d’une mesure s’exprime par la relation :

d. Correction de chainettes
𝐿𝑒𝑥𝑎𝑐𝑡𝑒 = 𝐿𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟é𝑒 (1+𝐾𝐸 ) avec
b. Correction due à la température Lors d’une mesure en mode suspendu, le ruban prend une forme
dite de chaînette (déformation libre d’une chaîne tendue entre deux
La longueur exacte est donc donnée par la relation :
points A et B. La flèche f de cette chaînette peut être réduite par
𝑳𝒆𝒙𝒂𝒄𝒕𝒆 = 𝑳𝒎𝒆𝒔𝒖𝒓é𝒆 (𝟏 + 𝟏. 𝟎𝟖. 𝟏𝟎−𝟓 (𝒕 − 𝒕𝒆 )) augmentation de la tension mais ne peut pas être annulée. La
te est la température d’étalonnage (20 °C en général). correction est toujours négative car l’effet de chaînette est identique
à un allongement de la chaîne.

c. Correction de tension(ou d’élasticité du ruban)


TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 72

4. Stadimétrie à angle constant

Si l’angle α est constant dans l’appareil utilisé, on a : Dh = K (m2


1
– m1)𝑠𝑖𝑛2 𝑉. La constante K vaut alors K= 𝛼 est appelée
2tan( )
2
II. MESURES STADIMETRIQUES constante stadimétrique. Elle vaut généralement 100.

La stadimétrie est une méthode moins précise que les


précédentes. Elle permet la mesure indirecte d’une distance 5. Précision obtenue sur la mesure de 𝑫𝒉 avec un niveau
horizontale en lisant la longueur interceptée sur une mire par les fils
Pour un niveau, V = 100 gon, d’où 𝐷ℎ = 100(m2 – m1)
stadimétriques du réticule de visée. Le point A, centre optique d’un
théodolite, est situé à la verticale du point stationné en S ; l’opérateur
vise une mire posée en P et effectue la lecture interceptée par chaque III. MESURE PAR VARIATION DE PENTE
fil sur la mire soit m1 et m2.
C’est un procédé qui est peu précis bien que plus précis que la
stadimétrie. La méthode générale consiste à lire les angles V et V ′
correspondant à des graduations m et m′ de la mire interceptées par
le fil horizontal du réticule (axe de visée).

Pour calculer Dh, on fait intervenir la lecture m0 faite sur la


mire lorsque l’appareil est horizontal V = 100 gon, mais sa
connaissance est inutile puisqu’elle s’élimine dans le calcul :

La distance horizontale peut s’exprimer par la relation :


TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 73

Le nivellement direct, appelé aussi nivellement géométrique,


consiste à déterminer la dénivelée ∆HAB entre deux points A et B à
l’aide d’un appareil : le niveau et d’une échelle verticale appelée
mire. Le niveau est constitué d’une optique de visée tournant autour
d’un axe vertical : il définit donc un plan de visée horizontal.

1. Principe du nivellement direct

Le principe du nivellement géométrique est la mesure d’une


différence d’altitude ou d’une succession de différences par rapport
à un point d’altitude souvent appelée repère de nivellement.
L’altitude du point connu et les différences d’altitudes mesurées
permettent par simple soustraction de déterminer l’altitude des
Variation de pente points.

Il est réalisé au niveau de chantier, au niveau optique ou au


niveau numérique et à l’aide d’une mire graduée. Le principe est en
Chapitre 4 : NIVELLEMENT DIRECT
fait assez simple, le niveau faisant toujours une lecture à
Le nivellement en topographie est l’ensemble des opérations l’horizontale chaque dénivelé est simplement lu sur la mire qui est
consistant à mesurer des différences de niveau généralement pour tenue à la verticale. La précision de mesures peut aller de 1/10e de
déterminer des altitudes. En d’autres termes le nivellement permet mm à quelques mm selon les matériels et protocoles mis en œuvre.
de mesurer des dénivelés puis déduire l’altitude de repères ou de
2. Précision et tolérances de lecture
points caractéristiques du sol ou d’ouvrages. Le présent cours vise
principalement à étudier le principe du nivellement direct. Lors des mesures de distances plusieurs erreurs de cause diverses
peuvent se glisser entachant ainsi la précision des résultats obtenus.
Parmi ces dernières nous avons :
I. NIVELLEMENT DIRECT ORDINAIRE a. Les erreurs
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 74

Ici nous avons principalement 2 types d’erreurs potentielles : S’agissant des écarts types, ils varient suivant les niveaux et les
Les erreurs accidentelles : mires utilisées (voir norme DIN 18723), le soin apporté au
mesurage, la stabilité des points de mire, la force du vent, etc. En
Les erreurs accidentelles sont :
nivellement ordinaire, on cumule les erreurs de lecture sur mire
• L’erreur de parallaxe qui est une mauvaise mise au point de la
lunette listées ci-après :
• Un mauvais calage de la bulle • Une erreur due au calage de l’axe principal (sur un niveau non
automatique) de ± 0,5 mm à 30 m. Cette valeur est pessimiste
• L’erreur de lecture sur la mire due à l’estimation du millimètre puisqu’avec un niveau automatique du type NA20, la précision du
• Un mauvais choix d’un point intermédiaire : point non stable calage est de ± 0,8´´ (soit ± 2,5 dmgon), ce qui donne une erreur sur
la mire de ± 0,1 mm à 30 m.
• Le flamboiement de l’air : il faut éviter les visées en bas de mire
près du sol lorsqu’il fait chaud • Une erreur due à la tenue de la mire (plus ou moins verticale) et à
l’appréciation de la lecture de ± 1mm à 30 m.
• L’erreur de pointé de l’objet : elle est due à la forme du réticule (un
seul fil pour un pointé ordinaire ou par bissection, deux fils pour un Les tolérances applicables au nivellement sont consignées dans le
pointé par encadrement). tableau ci-dessous :

Les erreurs systématiques :
Tolérances 𝑻∆𝑯 en n≤ 𝟏𝟔 n≥ 𝟏𝟔
Les erreurs systématiques sont :
mm
• L’erreur d’étalonnage de la mire ;
𝑁2
• Le défaut de verticalité de la mire : bulle déréglée ; Ordinaire 4√36𝐿 + 𝐿2 √36𝑁 +
16
• L’erreur d’inclinaison de l’axe optique : axe optique non 𝑁2
perpendiculaire à l’axe principal ; Précision 4√9𝐿 + 𝐿2 √9𝑁 +
16
• Le défaut de fonctionnement du compensateur.

Haute précision 8√𝐿 2√𝑁


b. Les écarts types et tolérances de fermeture
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 75

3. Les cheminements • La mire étant sur le point origine A, l’opérateur stationne le niveau
en S1 dont il détermine l’éloignement en comptant le nombre de pas
a. Cheminement simple séparant A de S1, de manière à ne pas dépasser la portée maximale
de 60 m. L’opérateur fait une lecture arrière, c’est-à-dire dans le
Lorsque les points A et B sont situés de sorte qu’une seule sens de parcours choisi, sur le point A, notée mar A ; le porte-mire se
station du niveau ne suffit pas à déterminer leur dénivelée déplace pour venir sur le premier point intermédiaire I1 le plus
stable possible (pierre, socle métallique appelé « crapaud », piquet
(éloignement, masque, dénivelée trop importante, etc.), il faut etc.) et dont il détermine l’éloignement en comptant lui-même le
décomposer la dénivelée totale en dénivelées élémentaires à l’aide nombre de pas séparant A de S1 afin de pouvoir reproduire ce
de points intermédiaires L’ensemble de ces décompositions est nombre de pas de S1 à I1.

appelé nivellement par cheminement. • Toujours stationné en S1, l’opérateur lit sur la mire la lecture avant
sur Il notée mav I1 ; il est alors possible de calculer la dénivelée de
Un cheminement encadré part d’un « point origine » connu en A à I1 de la manière suivante : ∆H1 = mar A– mav I1 = lecture arrière
sur A – lecture avant sur I1.
altitude, passe par un certain nombre de points intermédiaires et se
• L’opérateur doit lire les fils stadimétriques et vérifier que m ≈ (m1 +
referme sur un « point extrémité » différent du point d’origine et
m2)/2 ;
également connu en altitude. Le cheminement de la figure 16 est
• L’opérateur se déplace pour choisir une station S2 et ainsi de suite .
encadré entre A et B.

Lorsque l’on cherche à déterminer l’altitude d’un point extrémité


B à partir de celle connue d’un repère A, on effectue généralement
un cheminement aller-retour de A vers A en passant par B. Ceci
permet de calculer l’altitude de B et de vérifier la validité des
mesures en retrouvant l’altitude de A.
❖ Fermeture et compensation du cheminement
Lorsqu’un cheminement constitue une boucle retournant à son point
de départ A, on l’appelle cheminement fermé. ▪ Fermeture du cheminement
Un nivellement par cheminement s’effectue par les opérations Connaissant l’altitude de A, on peut calculer à nouveau à partir
suivantes : des mesures de terrain, l’altitude de B : on appelle cette valeur de HB
la valeur observée, notée HB obs. Elle est définie par :
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 76

𝐶𝐻
Ainsi la compensation sur chaque dénivelée est donc : 𝐶𝐻𝑖 = 𝑁

Dans le cas où la fermeture est comprise entre écart type et


tolérance, on peut choisir entre les deux méthodes de répartition
Si les mesures étaient exemptes d’erreurs, on retrouverait suivantes :
exactement l’altitude connue HB. En réalité, il existe un écart appelé • Proportionnellement à la portée : on considère que plus la portée
est importante et plus la dénivelée peut être entachée d’erreur. Ceci
erreur de fermeture du cheminement (ou plus simplement fermeture) oblige à connaître un ordre de grandeur de la portée, qui est obtenu
qui est soumis à tolérance. Cette fermeture notée fH vaut : par stadimétrie.

La compensation sur chaque dénivelée est alors :

Si l’on appelle T∆H la tolérance réglementaire de fermeture du


cheminement, on doit donc vérifier : |fH|< T∆H . Si ce n’est pas le
cas, les mesures doivent être refaites.
▪ Compensation du cheminement Proportionnellement à la valeur absolue de la dénivelée : la
La compensation est l’opération qui consiste à répartir la compensation à appliquer à chaque dénivelée partielle du
fermeture sur toutes les mesures. La compensation, notée CH , est
donc l’opposée de la fermeture, c’est-à-dire : CH=-fH

Cet ajustement consiste à modifier les dénivelées partielles en


répartissant la compensation totale CH sur chacune d’elle. Cette
répartition peut être effectuée de plusieurs manières :
cheminement vaut donc :
• Proportionnellement au nombre N de dénivelées : on choisira ce
type de compensation dans le cas où la fermeture est très faible
c’est-à-dire inférieure à l’écart type 𝜎𝐻 = 𝑇𝐻 /2.7
b. Cheminement mixte
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 77

Depuis une station quelconque du niveau dans un cheminement, respect du calcul en deux étapes : d’abord le cheminement seul puis
les rayonnements et par l’emploi de couleurs différentes.
et après avoir enregistré la lecture arrière sur le point de
• Il n’y a pas de compensation sur la dénivelée d’un point rayonné
puisqu’il n’y a pas de contrôle possible de sa valeur. L’altitude du
point rayonné dépend de celle, déjà compensée, du point arrière du
cheminement : H(du point rayonné) = H(du point du cheminement)
+ ∆H. Ce manque de contrôle exige une lecture particulièrement
attentive sur ces points (par exemple, une lecture sur les trois fils).

Chapitre 5 : NIVELLEMENT INDIRECT


I. PRINCIPE DU NIVELLEMENT INDIRECT
TRIGONOMETRIQUE
Nivellement indirect trigonométrique Le nivellement indirect trigonométrique permet de déterminer la
dénivelée ∆H entre la station T d’un théodolite et un point P visé.
cheminement précédent, l’opérateur vise plusieurs points de détail
Ceci est fait par la mesure de la distance inclinée suivant la ligne de
et effectue sur chacun d’eux une lecture unique qui est donc une
visée Di et de l’angle zénithal.
lecture avant. Ensuite, il termine la station par la lecture avant sur le
point de cheminement suivant. À partir du schéma, on peut écrire que :

Le mesurage terminé, on calcule d’abord le cheminement sans


tenir compte des points de détails rayonnés.

Puis on calcule les points rayonnés et on les note, par exemple,


∆HTP est la dénivelée de T vers P.
dans une autre couleur. Leur calcul est différent de celui des points
cheminés. En effet : ht est la hauteur de station (ou hauteur des tourillons).
• Tous les points rayonnés depuis une même station sont calculés à hv est la hauteur de voyant ou plus généralement la hauteur visée au-
partir de l’altitude du point arrière de la station. Cette différence de
calcul entraîne souvent des erreurs qui peuvent être limitées par le dessus du point cherché (on peut aussi poser une mire en P).
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 78

La distance horizontale Dh est déduite des coordonnées de T


et P comme suit :

On en déduit la distance horizontale Dh et la distance sur pente Dp:

II. NIVELLEMENT INDIRECT GEODESIQUE


Ce type de nivellement permet la détermination de la dénivelée DhT est la distance horizontale entre T et P réduite à la station T.
entre le point de station T et un point P visé à partir de la hT est la hauteur du point de station au-dessus de
connaissance des coordonnées planimétriques de T et P et de la
RN ≈ 6 380 km
mesure de l’angle vertical V.
La dénivelée instrumentale ∆hi et la dénivelée cherchée de T vers P
valent donc :

III. NIVELLEMENT INDIRECT SUR COURTES


PORTEES
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 79

Une portée est dite courte si sa longueur (distance horizontale


Dh) est inférieure à 500 m.
b. Cas où la distance suivant la pente n’est pas mesurable
1. Nivellement indirect avec un théodolite optico-mécanique
C’est le cas si la pente est irrégulière, sur un terrain fortement
Sur de très courtes portées (Dh < 100 m), on peut effectuer un
bosselé, par exemple, s’il y a des obstacles, etc. Il faut calculer la
nivellement indirect avec un théodolite optico-mécanique, une
distance horizontale Dh de la station S à partir des lectures sur une
chaîne et une mire. La précision obtenue est médiocre mais peut être
mire posée en A. Sur un tachéomètre optico-mécanique, ceci peut
suffisante dans certains cas, par exemple, pour le calcul d’altitudes
être effectué par stadimétrie avec une précision médiocre.
approchées pour un avant-projet de terrassement.
On détermine Dh par stadimétrie à partir des lectures m1 , m2 et V .

a. Cas où la distance suivant la pente Dp est mesurable La dénivelée ∆H est ensuite déterminée par :

C’est le cas si le terrain présente une pente régulière entre S et A.


La méthode est la suivante : depuis le théodolite stationné en S,
l’opérateur vise la mire en interceptant la graduation correspondante
à la hauteur des tourillons ht de sorte que la visée soit parallèle à la IV. NIVELLEMENT INDIRECT SUR DES
PORTEES MOYENNES
Les portées moyennes sont celles comprises entre 500 m et 1 500
m. Pour des portées supérieures à 500 m, il faut tenir compte de deux
erreurs systématiques dont l’influence ne peut plus être négligée :
droite (SA) dont l’opérateur a mesuré la longueur Dp. Il lit l’angle V l’erreur due à la sphéricité terrestre et l’erreur due à la réfraction
correspondant, il mesure Dp et en déduit que : atmosphérique. Chacune de ces deux erreurs peut être corrigée
séparément. Leur correction globale est appelée correction de niveau
apparent. Cette correction est appliquée à la dénivelée ; elle est
L'écart type sur la dénivelée vaut : toujours positive.
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 80

La dénivelée réelle est obtenue ensuite à partir de la dénivelée de l’arc tm, que l’on peut assimiler à la corde tm étant donnée la
instrumentale par la relation : valeur de RN par rapport à Di.

La distance horizontale corrigée de la sphéricité vaut :

2. Les différentes erreurs

3. Correction de niveaux apparents


❖ Erreur sur la dénivelée instrumentale Les erreurs de sphéricité et de réfraction sont généralement
L’opérateur doit mesurer la dénivelée instrumentale ∆hi mais, en considérées ensemble, en une erreur globale nommée erreur de
niveau apparent. On définit donc la correction de niveau apparent,
notée Cna, comme la somme des corrections de sphéricité et de
réfraction. Ces deux corrections vont toujours en sens inverse l’une
de l’autre, mais sont proportionnelles aux mêmes termes. Elles sont
donc simples à ajouter. Les expressions de la dénivelée
fait, il mesure ∆h’i plus petite. La dénivelée instrumentale corrigée
instrumentale ∆hi et de la distance horizontale réduite à l’horizon du
de la sphéricité vaut donc :
point de station S DhS après correction de niveau apparent :

Ces formules sont utilisées par les calculateurs des théodolites


électroniques qui mesurent Di ; c’est pourquoi elles sont données en
fonction de la distance inclinée Di. Pour la dénivelée instrumentale
∆hi, on peut préférer l’expression faisant apparaître la distance
❖ Erreur sur la distance horizontale
horizontale Dh qui est utilisée en nivellement géodésique, Dh étant
À partir de la distance Di mesurée, la distance horizontale
déduite de Dr, elle-même calculée à partir des coordonnées des
calculée est th = Di.sinV alors que la distance réelle est la longueur
points.
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 81

indépendantes.

La distance horizontale à l’altitude moyenne de M est :

Les corrections sont alors :

VI. CHEMINEMENT EN NIVELLEMENT


INDIRECT
Sur le terrain, le nivellement indirect reste dans son principe
général identique au nivellement direct. Les parcours effectués sont
des cheminements mixtes encadrés ou fermés sur lesquels on calcule
V. NIVELLEMENT INDIRECT SUR DE
l’erreur de fermeture altimétrique fH qui est ensuite répartie sur les
LONGUES PORTEES
dénivelées du parcours.
Ce sont les portées supérieures à 1 500
La tolérance sur la
m. Sur de telles portées, les visées seront
fermeture est T =√∑ 𝑇𝑖 2
réciproques afin d’éliminer l’erreur de
Ti étant la tolérance sur
niveau apparent. L’opérateur stationne en
l’écart entre deux
A et vise le point B. En raisonnant
déterminations
toujours sur la dénivelée instrumentale, il
indépendantes de
lit l’angle zénithal VA et la distance
chaque dénivelée.La
inclinée Di . L’opérateur stationne ensuite
seule différence réside
en B et vise A ; il lit VB et Di. La distance
dans le fait que chaque
Di finale est la moyenne des deux lectures
sommet du parcours est
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 82

stationné et que l’on peut ainsi faire des visées réciproques pour
obtenir des moyennes sur les mesures... sauf pour les points
rayonnés.
Les dénivelées se calculent de proche en proche.

Chapitre 6 : PROFILS, CUBATURES

Ce chapitre est consacré à la modélisation et à la


représentation d’un terrain en trois dimensions ; en effet, sur une
carte, sur un plan, l’altimétrie est une donnée essentielle.
DEFINITIONS DES CONCEPTS
• Courbe de niveau : c’est l’intersection du relief réel avec un plan
horizontal d’altitude donnée en cote ronde.
• Lignes de crête : Ce sont les lignes qui joignent les sommets et les
La distance horizontale entre A et B à l’altitude moyenne entre A et cols
B est donnée par :
• Lignes de talweg : Ce sont les lignes qui rejoignent les points les
plus bas d’une vallée.
• Profil en long : c’est la représentation d’une coupe verticale
suivant l’axe d’un projet linéaire.
• Versant : c’est une surface topographique comprise entre le faite
d’un relief et le talweg
• Interfluve : c’est le relief limité par deux talwegs

TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 83

EPREUVES

Examen 2018-2019
EXERCICE 1 : QUESTIONS DE COURS (7 POINTS)
1- Qu’est-ce que le géoïde ? quel est le repère des altitudes ?
2- Donner un exemple de représentation d’échelle graphique
3- Définir la courbe de niveau. Qu’appelle-t-on équidistance
entre courbe de niveau ?
4- Donnez les exemples d’instruments directs de mesures de
distance. Quelle est la différence entre les mesures directes
de distances et les mesures indirectes. Illustrez votre réponse
par un exemple.
5- Donner les définitions des termes suivantes : calcul de cubature,
lignes de talweg, lignes de crête, col.

EXERCICE 2 : NIVELLEMENT DIRECT (6 POINTS)

Soit le cheminement ordinaire mixte encadre de la figure n0 1, de R


vers R’ avec le carnet d’observation suivant
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 84

1047
3

A 2813 1528 47.3

B 1678 1046 9.4

1226
4

1925
5

Figure 1 : cheminement de R vers R’ C 1604 1639 28.9


Carnet d’observation
D 1333 3116 44.6
Point vise Lecture arrière Lecture avant Portée Dh (m)
1274
(mm) (mm)
6
R 2591
1524
1292 7
1
E 1155 803 36.2
1922
R’ 2405 43.1
2
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 85

TOTAL 6 points 209.5


chemines

station Point Angle Distance observations


vise horizontal horizontale
Les points R, A, B, C, D, E et R’ sont les points chemines et les
points 1, 2, à 7 sont rayonnes à gauche (m)
(gr)
On demande,
1- Calcule la fermeture fH et la tolérance de fermeture TH, ainsi A R1 0.0000 349.801 Gisement de
que le nombre de denivele au km.
départ :
2- Calcule les différentes compensations aux points chemines. B 393.3289
On adoptera les compensations inversement proportionnelle 134.4708
aux portées.
3- Calcule les altitudes compensées des points chemines et des B A 0.0000 262.028
points rayonnes.
C 216.0327
Altitude de R = 124.968 m Altitude de R’ =
125.703 m C B 314.2728 255.812 R1, R2 :
points de
EXERCICE 3: CALCUL DE CHEMINEMENT D 127.2820
références
PLANIMETRIQUE (8 POINTS)
éloignes
Soit le cheminement de canevas polygonal ordinaire et dont le carnet
d’observation est le suivant : D C 227.3315 553.204

E 39.2629

E D 266.4697 Gisement
d’arrive :
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 86

R2 0.0000 302.2907 exemple lbase = 120.032 m. Les résultats de ces mesures


d’étalonnage sont les suivants :
- Ruban n0 106 : 120,0656 m à -4.1 0C
- Ruban n0 107 : 120,0685m a -5.2 0C
1- Calculez les gisements aux sommets A, B, C, D, E.
1- Calculer la correction d’étalonnage pour 100 m de ruban a 00
2- Calculer la tolérance de fermeture angulaire Tα et la C, sachant que la dilatation de ces rubans donne une variation
compensation angulaire Cα. de 1.08 mm à 100 m pour 10 C
3- Calculer les compensations angulaires aux différents 2- Déterminer a valeur de à distance horizontale AB mesurée
sommets. avec ces deux rubans à partir à partir des données du tableau
4- Calculer les gisements compenses aux sommets A, B, C, D, ci-dessous. Les colonnes Larriere et Lavant correspondent à
E avec la répartition inversement proportionnel aux des lectures sur mire sur les points de report du ruban.
longueurs des côtes.
Ruban n0 106 (de A vers B) Ruban n0 107 (de A vers B)

Examen 2017-2018 Mesures Température Larriere Lavant Mesures Température Larriere Lavant

EXERCICE 1 : QUESTIONS DE COURS (6 POINTS) L (m) (0C) (mm) (mm) L (m) (0C) (mm) (mm)

1- Qu’appelle- t-on échelle graphique ? Donner deux exemples


20 11 1519 1464 20 9.2 1498 1443
de représentation d’échelle
2- Qu’appelle- t-on géoïde ? Quelle est le rôle du géoïde dans
20 13.1 1555 1518 20 11.5 1546 1511
les systèmes de représentation plane ?
3- Donner la liste des informations principales qu’on retrouve
20 15.4 1515 1494 20 14.3 1530 1510
dans la cartouche d’une carte
4- Donner les principes de mesures stadimetriques de distances.
20 16.9 1510 1417 20 16.7 1500 1405
Quelles sont les instruments utilises?

EXERCICE 2 : MESURES DIRECTES DES DISTANCES (6 20 18.3 1473 1373 20 15.6 1473 1374

POINTS)
20 18 1636 1445 20 17.6 1606 1417
Pour déterminer les corrections d’étalonnage de deux rubans de
précision, un topographe mesure une base de longueur connue, par
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 87

20 19.5 1441 1441 20 18.9 1438 1437 C B 314.2728 255.812 R1, R2 :


points de
D 127.2820
20 20 1508 1448 20 19.9 1509 1448
références
éloignes
10.3071 21.9 1496 1499 10.3121 20.8 1505 1508

D C 227.3315 553.204

E 39.2629
EXERCICE 3: CALCUL DE CHEMINEMENT
PLANIMETRIQUE (8 POINTS) E D 266.4697 Gisement
Soit le cheminement de canevas polygonal ordinaire et dont le carnet d’arrive :
R2 0.0000
d’observation est le suivant : 302.2907

station Point Angle Distance observations


vise horizontal horizontale
1- Calculez les gisements aux sommets A, B, C, D, E.
à gauche (m) 2- Calculer la tolérance de fermeture angulaire Tα et la
(gr) compensation angulaire Cα.
3- Calculer les compensations angulaires aux différents
A R1 0.0000 349.801 Gisement de sommets.
4- Calculer les gisements compenses aux sommets A, B, C, D,
départ :
B 393.3289 E avec la répartition inversement proportionnel aux
134.4708 longueurs des côtes.
5- Déterminer la tolérance de fermeture planimétrique TF.
B A 0.0000 262.028

C 216.0327
Examen 2016-2017
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 88

Exercice 1 : QUESTIONS DE COURS


A S 1,85 CG : 251,018 356,653
1. Donner la différence entre cartographie et topographie.
93,174
2. Qu’appelle-t-on échelle graphique ? Donner un exemple de ht=1,63
représentation d’échelle graphique. m CD :
3. Quelles informations les courbes de niveau renseignent elles sur une 306,838
carte ? Qu’appelle-t-on équidistance entre courbe de niveau ?
4. Calculer la longueur à reporter sur le sol pour implanter une distance B 1,20 CG : 166,141 627,267
horizontale de 28,414 m avec le ruban suivant : ruban en acier de 20
104,810
m étalonné sous une tension de 15 DaN et à 20°C, la mesure d’une
base de 20 m ayant donné un résultat de 20,001 m. La température au CD :
moment de l’implantation est de 27,6°C.Le terrain d’implantation est
horizontal, l’opérateur dispose d’un dynamomètre lui permettant de 295,202
tendre le ruban à 15 DaN.
5. Donner les définitions des termes suivants : courbe de niveau, lignes C 2,10 CG : 266,055 850,584
de Talweg, ligne de crêtes, col. 96,008
6.
CD :
Exercice 2 : NIVELLEMENT INDIRECT 304,005
La détermination de l’altitude d’un point de station S a été
faite par nivellement indirect trigonométrique sur 3 points A, B et C Remarque : Les poids d’une mesure est pi= k/𝑇𝑖 2 on prendra k=1.
d’altitudes connues. Les observations ont été faites avec un même On vous demande de :
théodolite au milligrade. Les distances électro-optiques sont 1. Calculer au millimètre près la valeur de l’altitude du point de station
corrigées de l’étalonnage et des paramètres atmosphériques. S, on tiendra compte de l’erreur de niveau apparent.
2. Calculer au millimètre près les tolérances𝑇𝐴 , 𝑇𝐵 et 𝑇𝐶 de chaque
détermination sachant que pour une visée unilatérale la formule est
T(cm)= √4 + (3 + 𝐿)2 𝑐𝑜𝑠 2 𝑉 + 80𝐿2 𝑠𝑖𝑛2 𝑉 + 𝐿4 (V est l’angle
Points Stations hv(signal)(m) Hz(gr) Altitude(m) Distance zénithal et L la distance inclinée de visée en km)
visés inclinée
NB : 𝐻𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡 𝑣𝑖𝑠é = 𝐻𝑠𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 +ht—hv+ 𝐷𝑖 cos V+ 𝐷𝑖 𝑘𝑚 2 /15,2
Di(m)
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 89

𝐷𝑖 𝑘𝑚 2 /15,2 est l’erreur de niveau apparent. E D 266,4697 Gisement


d’arrivé :
R2 0,0000
302,2907
Exercice 3 : Calcul du cheminement planimétrique
Soit un cheminement de canevas polygonal de précision et
dont le carnet d’observation est le suivant : 3. Calculez les gisements aux sommets A, B, C, D et E.

Station Point visé Angle Distance Observati 4. Calculez la tolérance de fermeture angulaire 𝑇𝛼 et la compensation
angulaire Ca.
Horizont horizonta ons
5. Calculez les compensations angulaires aux différents sommets.
al le(m)
6. Calculez les gisements aux compensés aux sommets A, B, C, D et E
A R1 0,0000 349,801 Gisement avec répartition inversement proportionnelle aux longueurs des côtés.
de départ :
B 393,3289
134,4708

B A 0,0000 262,028
Examen 2015-2016
C 216,0327

C B 314,2728 255,812 R1 et R2 : Exercice 1 : QUESTIONS DE COURS


points de 1. Donner la différence entre cartographie et topographie.
D 127,2820
référence 2. Qu’appelle-t-on échelle graphique ? Donner deux exemples de
éloignés représentation d’échelle.
3. Qu’appelle-t-on géoïde ? Quel est le rôle du géoïde dans les systèmes
D C 227,3315 553,204
de représentation plane
E 39,2629 4. Donner la liste des informations principales qu’on retrouve dans la
cartouche d’une carte.
5. Donner les définitions des termes suivants : courbe de niveau, lignes
de Talweg, ligne de crêtes, col.
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 90

6. Soit un cheminement de canevas polygonal de précision et


7. dont le carnet d’observation est le suivant :
Exercice 2 : MESURES DIRECTES DES DISTANCES
Station Point Angle Distance Observations
1. Calculez la valeur « exacte »de la mesure suivante effectuée en mode
suspendu en terrain horizontal avec un ruban en acier de classe I, de visé Horizontal horizontale(m)
2,6 𝑚𝑚2 de section de longueur 30 m. A R1 0,0000 349,801 Gisement de
𝐿𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟é𝑒 =185,122 m départ :
B 393,3289 134,4708
La température du ruban est mesurée à 25°C et reste B A 0,0000 262,028
constante pendant toute la mesure

La tension constante est de 10DaN.La mesure est faite en 6 C 216,0327


portées de 30 m et une portée d’appoint toutes les portées sont C B 314,2728 255,812 R1 et R2 :
considérées parfaitement alignées). points de
D 127,2820 référence
Le ruban a été étalonné au préalable dans les conditions
éloignés
suivantes (𝑇0 =4,5DaN)(𝑡𝑒 = 20°C).On a mesuré l’indication du ruban
D C 227,3315 553,204
sur une base connue de 30 m. Il indique 29,996 m. L’écart type sur
une mesure est de ± 1,9 mm(classe I),quelle est l’incertitude finale E 39,2629
sur la distance ?
2. Calculer la longueur à reporter sur le sol pour implanter une distance
horizontale de 28,414 m avec le ruban suivant : ruban en acier de 20 E D 266,4697 Gisement
m étalonné sous une tension de 15 DaN et à 20°C, la mesure d’une
base de 20 m ayant donné un résultat de 20,001 m. La température au d’arrivé :
moment de l’implantation est de 27,6°C.Le terrain d’implantation est R2 0,0000 302,2907
horizontal, l’opérateur dispose d’un dynamomètre lui permettant de
tendre le ruban à 15 DaN.
Exercice 3 : Calcul de nivellement planimétrique 1. Calculez les gisements aux sommets A, B, C, D et E.
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 91

2. Calculez la tolérance de fermeture angulaire 𝑇𝛼 et la compensation est horizontal, l’opérateur dispose d’un dynamomètre lui permettant
angulaire Ca. de tendre le ruban à 15 DaN.
3. Calculez les compensations angulaires aux différents sommets. 3. On mesure entre 2 points A et B situés en zone Lambert III une
distance inclinée de 2 342,142 m. La visée est unilatérale. L’angle
4. Calculez les gisements aux compensés aux sommets A, B, C, D et E
zénithal lu est de 95,4776 gon (ht = hv = 1,62 m). Le point de station
avec répartition inversement proportionnelle aux longueurs des côtés.
A est connu dans le système Lambert: A (982 058,965 m ; 155
Examen 2014-2015 944,160 m). Son altitude NGF est de 130,850 m (par rapport au
géoïde).
Exercice 1
- Où est situé ce point ?.
1. Calculez la valeur « exacte » de la mesure suivante effectuée en
mode suspendu en terrain horizontal, avec un ruban en acier de a. Quelle est la distance AB à reporter dans les calculs ?
classe I, de 2,6 mm2 de section, de longueur 30 m: b. Sachant qu’à cet endroit le Géoïde est à 8,5 m au-dessus de
l’ellipsoïde Clarke-80, donner les modifications à apporter au
Lmesurée = 185,122 m. calcul précédent pour tenir compte de cet écart et évaluez l’erreur
commise si on ne tient pas compte de cet écart Géoïde-ellipsoïde.
La température du ruban est mesurée à 25 °C et reste constante c. Quelle est la correction en ppm à entrer dans la station totale pour
pendant toute la mesure. obtenir directement la distance réduite ?

La tension constante est de 10 DaN. La mesure est faite en 6


portées de 30 m et une portée d’appoint (toutes les portées sont
considérées parfaitement alignées).Le ruban a été étalonné au Exercice 2
préalable dans les conditions suivantes: (To = 4,5 DaN), (te = 20
Une ligne d’opération AB est utilisée pour déterminer la
°C). On a mesuré l’indication du ruban sur une base connue de 30 m:
distance horizontale séparant deux grues d’un chantier, le but étant
il indique 29,996 m. L’écart type sur une mesure est de  1,9 mm
de contrôler que les deux grues ne peuvent se télescoper.
(classe I), quelle est l’incertitude finale sur la distance ?.
2. Calculez la longueur à reporter sur le sol pour implanter une distance
horizontale de 28,414 m avec le ruban suivant: ruban en acier de 20
m étalonné sous une tension de 15 DaN et à 20 °C, la mesure d’une
base de 20 m ayant donné un résultat de 20,001 m. La température au
moment de l’implantation est de 27,6 °C. Le terrain d’implantation
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 92

L’opérateur stationne un théodolite en A puis en B et mesure les


angles horizontaux indiqués sur le schéma ci-dessous. A et B ont été
choisis de sorte que la distance horizontale AB ait pour valeur DhAB
= 50,00 m.

Les deux grues sont notées G1 et G2.

Mesures :

Voir schéma ci-après.

Exercice 3 :
Pour doubler un point inaccessible par un point A
stationnable au sol, un géomètre effectue deux stations avec un
théodolite en A et B distants de 66,44 m. La station en A est orientée
sur un point géodésique R éloigné.

Les mesures sur le terrain donnent :

• En station en A : angle MAB = 59,880 gon ;

Angle BAR = 100,417 gon.


On vous demande de :
• En station en B : angle MBA = 72,070 gon.
Calculer la distance horizontale G1 - G2 (avec contrôle).
Les coordonnées de M et R sont connues dans un système local :
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 93

M (1217,39 m ; 6587,29 m),

R (9892,00 m ; 9302,10 m).

On vous demande de :
4. Calculer le gisement GRM et la distance DRM.
5. Calculer l’angle ARM.
6. Calculer les coordonnées de A et de B avec un contrôle de ces
résultats.

On se propose de mesurer l'altitude de certains points


Examen 2013-2014
caractéristiques de la façade du bâtiment schématisé ci-dessous pour
vérifier la conformité de la construction avec le permis de construire.
Exercice 1 : Compréhension du cours
(1) Altitude du point M : on peut mesurer la distance suivant la
7. Que signifie géoïde ? Par rapport à quelles références sont données
les altitudes d’un point de la surface terrestre ?
pente (Am).

8. Quelles sont les erreurs liées à une mesure de distance à la chaine ? On l'obtient en mesurant la distance suivant la pente Am, m étant au
Donnez les illustrations en fonction de la topographie du terrain. sol à l'aplomb de M.
9. Décrire le processus de mise en station d’un point en mesure
angulaire à partir d’un théodolite optico-mécanique. Quelle La mesure donne d(Am) = 43.42m.
différence avec un théodolite optico-électronique.
Au moyen d'un théodolite mis en station en A, vous lisez les angles
10. Que signifie cheminement encadré en nivellement ? Donner un
exemple en s’appuyant sur les essais effectués pendant les travaux verticaux des visées sur M et m: voir schéma. L’altitude du
pratiques. point de station A est : 125.63m.

 Calculez la dénivelée entre A et m, déduisez en la distance


Exercice 2 horizontale Dh puis calculez la hauteur Mm ainsi que
l'altitude du point M.
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 94

vertical de la visée sur N ainsi que l'angle horizontal NAB.

(2) Altitude du sommet du clocher N : on ne peut pas mesurer la


distance suivant la pente (An), n étant l'aplomb de N. Depuis la station en B, on lit l'angle horizontal NBA. Distance
horizontale AB : 56.92m.

Une méthode Calculez l’altitude du point N avec contrôle.


permettant de lever cette
difficulté est de choisir une Exercice 3 : Cheminement planimétrique
base AB depuis laquelle le
Soit le carnet d’observation suivant relevé avec un théodolite
point N est visible, de
optico-mécanique et un distancimètre électronique associé au
mesurer la distance
théodolite. Le cheminement est le suivant :
horizontale AB ainsi que les
angles NAB et NBA. A Points d’orientation : A et B
partir de ces mesures on peut résoudre le triangle ANB et en déduire Cheminement : points 35,2000,2001,2002,610.
la distance horizontale AN que l'on ne peut mesurer. Vous effectuez
Résultats d’observations angulaires : gisements de départ (A,35)=
donc une deuxième station en un point B choisi tel que le triangle
134,4708 gr
ANB soit à peu près équilatéral. Depuis la station en A, on lit l'angle
Gisement d’arrivée (610, B)=302,2907 gr

Carnet d’observation de lecture angulaire et mesure de distance

Station Points visés Lecture Distance Di(m)


angulaire

035 A 0,0000 349,801


TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 95

2000 393,3289 Points X Y

2000 35 0,0000 262,028 035 789121,551 314904,270

2001 216,0327 610 788181,002 315904,079

2001 2000 314,2728 255,812

2002 127,2820
EXERCICES D’APPROFONDISSEMENT
Exercice 1
2002 2001 227,3315 553,205
Mademoiselle Bertrand a pour mission d’effectuer un
610 39,2629 rattachement au point géodésique n° T 54.
Pour ce faire elle met en œuvre une
610 2002 266,4697 méthode de rattachement. Voir données
ci-après.
B 0,0000
Carnet de terrain Topojis :

• Station S.8 à déterminer :


1. Faites le calcul de gisements aux sommets du cheminement
S.8,HT=1.56
2. Faites le calcul de gisements compensés en utilisant la méthode
proportionnelle à l’inverse des cotés. • Points visés depuis S.8
3. Calculez la tolérance de fermeture planimétrique TF pour ce
cheminement sachant que le cheminement est polygonal ordinaire.
T.35,HV=0,AH=0,AV=99.5094

4. Calculez les coordonnées compensés aux sommets 2000,2001 et S.7,HV=1.56,AH=24.8361,AV=99.4957,DI=184.141


2002, sachant que les coordonnées des points de départ(035) et
d’arrivé(610) sont les suivantes T.54,HV=0,AH=78.1803,AV=98.4819
T.38,HV=0,AH=85.5479,AV=98.3857
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 96

S.9,HV=1.56,AH=116.7080,AV=99.6586,DI=134.023 • Altitude approchée de S.8 : Z = 38 m.

S.10,HV=1.56,AH=125.0032,AV=99.8112,DI=157.944 On vous demande de :

S.11,HV=1.56,AH=291.0343,AV=100.1374,DI=116.215 1. Calculer les coordonnées planimétriques de la station principale S8 ;


2. Calculer le G0 de cette station.
• Station auxiliaire S.9
Dans les deux cas faîtes bien apparaître les écarts sur les résultats
S.9,HT=1.59
intermédiaires s’il en existe et expliquez clairement comment vous
• Points visés depuis S.9 les réduisez.
T.54,HV=0,AH=0,AV=98.0071

S.8,HV=1.59,AH=315.0979,AV=100.3425,DI=134.029 Exercice 2

• Station auxiliaire S.10 Le point 65 du canevas d’ensemble


ordinaire, déterminé par le procédé du
S.10,HT=1.57,V0=334.96036377
recoupement, comprend :
• Points visés depuis S.10
• Le signal R65 matérialisé par la croix
T.54,HV=0,AH=0,AV=98.3386 d’un clocheton ;
S.8,HV=1.57,AH=333.4647,AV=100.1901,DI=157.939 • La station excentrée S65 placée sur
• Coordonnées des points d’appui : une terrasse d’où l’on ne peut pas
viser le signal R.
T.35 : X=619104.32, Y=129903.54, Z=48.12 T.54 :
X=619938.75, Y=129395.24, Z=43.54 Le géomètre chargé de déterminer les coordonnées du signal R65
a procédé :
T.38 : X=620214.18, Y=129921.34, Z=58.85 T.62 :
X=619017.24, Y=128973.37, Z=41.59 • Au relèvement en S65 sur les points 54, 57, 62 et 63 dont les
observations résumées sont :
• Correction Lambert : CL = – 6 cm/km.
54 : 0,000 gon
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 97

57 : 136,1979 gon R 399,093


62 : 250,7628 gon
B S 0,000
63 : 272,5537 gon

• Au rattachement du signal R65 à la station S65 par une petite A 62,197 24,21
figure composée de quatre triangles dont il a mesuré les angles
C 327,426 25,48
en A, B, C et S et les bases AB et BC. Extrait du carnet de terrai
R 398,656

Stations Points Lectures Distance C S 0,000


visés réduites s
B 63,008
réduites
(gon)
(m) R 399,482

S 54 0,000
• Il a en outre mesuré sur la mappe de triangulation les distances
A 266,917
entre le clocheton R et les points d’appui du relèvement :
B 333,635 R-54 : 1 814 m ;

C 398,053 R-57 : 1 864 m ;

R-62 : 2 968 m ;
A S 0,000
R-63 : 1 803 m.
B 328,918 On vous demande :
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 98

1- De calculer dans le repère local B (x = 100 m ; y = 500 m), Un terrain triangulaire ABC destiné à des installations
gisement GBA = 100 gon, les coordonnées du signal R et de la industrielles est défini dans un système de coordonnées local par les
station S. En déduire : données suivantes :

• La distance SR = r ; A (XA=14,89 m ; YA=14,22 m) ;

• La lecture Lo, réduite à la référence 54, que l’on aurait pu DAB = 60,21 m ;
observer si le clocheton R avait été visible depuis la station S.
DBC = 33,58 m ;
2- De calculer les lectures angulaires réduites à la référence 54 que DAC = 52,13 m.
l’on aurait observées en R si ce point avait pu être stationné
(réduction des lectures au centre du signal R).
L’implantation des
3- L’incertitude maximale sur les distances relevées sur la mappe
installations nécessite la
de triangulation est de cinq mètres. Quelle est l’incertitude sur la
connaissance du point R
direction réduite R-57 ?.
qui est le point
4- À l’aide des lectures réduites au n° 2, calculez les coordonnées d’intersection des
du signal R, obtenues par relèvement sur les trois points : médianes.
54 857 020,15 58 847,99

62 858 916,15 54 844,31 On vous demande de :


63 858 134,39 56 013,62 1. Calculer les coordonnées des points B et C ;
2. Calculer les gisements GBC et GAC avec contrôles numériques
obligatoires des résultats ;
3. Calculer les coordonnées du point R et la distance de R au coté AC ;
Exercice 3 contrôlez ce résultat.
4.
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 99
URBANISME ET TRANSPORT 100

ASTUCES

Comme toutes les unités d’enseignements au programme,


celle-ci est très importante. Néanmoins, la difficulté ici est l’absence
du professeur dont vous pourrez aussi être victimes ceci à cause de
son emploi du temps chargé. Il est donc probable qu’il puisse oublier

URBANISME ET TRANSPORT parfois ses heures de cours ; voilà pourquoi votre devoir est de
souvent l’appeler pour savoir s’il viendra par exemple.

I. COMMENT ABORDER LE COURS ?


Dès le premier cours vous vous rendrez très vite compte que
c’est un cours à ne pas manquer ceci surtout à cause de l’éloquence
du professeur et de l’intérêt de la matière. Il ne sera donc pas un
supplice pour vous de suivre ce cours mais plutôt un réel plaisir.

Pour commencer, l’enseignant vous fera un cours introductif et


vous demandera de vous munir d’une certaine documentation. Il
s’agit de textes de loi en rapport avec les deux notions qu’aborde
cette UE à savoir l’urbanisme et le transport AU CAMEROUN. Ce
cours introductif et comme la plupart de ses cours ne seront p as
des cours dictés mais plutôt des échanges entre vous et lui. Il vous
faudra donc pour cette UE être ouvert d’esprits, observateurs de
URBANISME ET TRANSPORT 101

votre environnement et surtout savoir prendre des notes. Cependant, tableau de ladite procédure. Ce tableau comprendra dans ces
quelques fois, il dictera des cours mais même dans ces cas il vous colonnes ces éléments :
donnera des illustrations très importantes et encore dans ce cas il • Etapes
faudra savoir prendre des notes.
• Acteurs
Pour terminer, à la fin de chaque cours il vous donnera des
• Résultats
devoirs d’une durée d’une semaine c’est-à-dire à remettre au
prochain cours. Il ne s’agit pas de devoirs facultatifs mais Tous ces devoirs compteront comme des cours qu’il aura fait
obligatoires à remettre avant 7h15 par mail. Même s’il ne vous le dit avec vous. Il est donc important pour vous de maîtriser tous les
pas clairement, chaque fois qu'il vous dira d’aller chercher une textes de loi qu’il vous demandera de chercher car il considèrera cela
notion il attendra de vous un rapport saisi et envoyé par mail. Veillez comme des connaissances acquises.
donc à toujours lui envoyer quelque chose car il est probable que Pour le compte du contrôle continu, il vous sera demandé de
cela compte pour le contrôle continu. mener à bien un projet concernant les mécanismes de restructuration
et de rénovation. Pour cela il vous faudra chercher les textes de loi
s’y afférant et s’en inspirer pour mener à bien ce projet.
II. COMMENT ABORDER LE CONTROLE
CONTINU ?
S’il est programmé, le contrôle continu portera sur les notions III. COMMENT ABORDER L’EXAMEN ?
vues en cours. Quand on parle de notions vues en cours, il ne s’agit La préparation pour l’examen est identique à celle fait pour le
pas seulement des cours dictés mais des explications données et des contrôle continu.
devoirs donnés car ces devoirs seront toujours corrigés.
En conclusion, il faut :
Concernant les devoirs, lorsqu’il vous demandera une procédure,
• Etre attentif au cours
il s’attendra à ce que vous cherchiez le texte de loi le plus récent en
rapport avec cela et que vous fassiez un condensé sous forme de • Savoir prendre des notes
• Toujours faire ses devoirs et les remettre à temps
URBANISME ET TRANSPORT 102


EPREUVES
Maîtriser les textes de loi

Examen 2017-2018
1. Qu’est-ce que l’urbanisme ?

2. Qui est l’architecte de la ville ? Quelles sont ses missions

principales ?

Quelles sont ses missions secondaires ?

3. Quels sont les acteurs de l’urbanisme au Cameroun ?

Présenter leurs compétences ?

4. Quels sont les différents modes de transport au Cameroun ?

Quel est le cadre institutionnel ?

5. Quelles sont les précautions à prendre pour effectuer une

intervention dans une voirie urbaine ? Quels sont les outils de

gestion de transport qui peuvent être associés ?

6. Quelle est la structure générale des villes au Cameroun ?

Justifier votre réponse.


URBANISME ET TRANSPORT 103

7. Quelle incidence peut avoir le niveau d’équipement urbain 2.3. Quelle est l’autorité en charge de l’approbation de ce document
et quels sont les délais légaux auxquels elle est restreinte pour le
sur le coût de vie dans une ville ?
faire ?
8. Que signifie le terme MAETUR ?
2.4. Passé ce délai, cette autorité ayant gardé le silence, le délégué
9. Quelles sont les missions de la MAETUR ? du Gouvernement auprès de la ville de Douala vous demande
de l’éclairer sur les trois questions suivantes :
Que signifie le mot MAGZI ? 2.4.1 En absence d’un document d planification urbaine,
quelles sont les règles d’urbanisme qu’ils pourraient imposer aux
populations de la ville de Douala ?
Examen 2015-2016
2.4.2. Le PDU soumis est-il applicable une fois ce délai
1. Définir l’urbanisme au Cameroun et indiquer les instruments de
épuisé ?
mise en œuvre
2.4.3. Quel est l’acte administratif qui rendra public l’acte
2.
d’approbation dudit PDU ?
2.1. Donner un schéma de la procédure d’élaboration du Plan
2.5. Le gouvernement décide de lancer un programme de logement
Directeur d’urbanisme de la ville de Douala
social dans l’arrondissement de Douala 3ème, localité au sein de
2.2. Pendant le processus d’élaboration dudit PDU qui constitue pour laquelle on trouve en moyenne six (06) personnes par ménage. Ce
cette ville le tout premier document de planification urbaine, un programme vise la construction de deux mille (2000) logements
riche homme d’affaire saisit le Délégué du Gouvernement auprès de sociaux. En sollicitant le permis de bâtir, le Ministre de l’urbanisme
la ville de Douala pour obtenir un permis de construire sur un terrain soumet au Délégué du Gouvernement un plan d’aménagement
accessible par une voie piétonne de 3m d’emprise. Le permis lui est prévoyant des voies piétonnes d’une emprise de 4m pour les maisons
refusé au motif que cette emprise n’est pas conforme au seuil requis d’habitation individuelles, un coefficient d’occupation de sol de 80%
par la loi. Cet homme d’affaire vous demande de l’éclairer sur la et aucune disposition pour l’accès des services de voiries et de
légalité ou non d cette décision. secours aux bâtiments projetés. Le Délégué du Gouvernement vous
URBANISME ET TRANSPORT 104

saisit pour conduire l’analyse de ce dossier et lui suggérer la réponse dispositions de la loi portant code de l’urbanisme et du décret
à adresser au requérant en trois volets à savoir : fixant les modalités d’aménagement foncier au Cameroun.

2.5.1. Le permis de bâtir peut-il être délivré à l’Etat en absence d’un a. Il vous est demandé de lui indiquer sous forme d’un schéma
titre foncier sur le terrain devant accueillir le programme annoncé ? simplifié la procédure d’approbation du lotissement préalable
à la commercialisation des lots concernés
2.5.2. Le coefficient d’occupation du sol proposé par le MINHDU
est-il conforme à la règlementation compte tenu de l’absence d’un b. Quelles sont les conditions minimales à remplir par
document de planification urbaine approuvé ? l’intéressé pour vendre lesdites parcelles avec l’achèvement
des aménagements prescrits lors de l’approbation du projet
2.5.3. Quelles sont les dispositions légales imposables au promoteur
de lotissement.
concernant l’accès des servies de voiries de secours aux bâtiments
projetés ?

2.5.4 Le développement de ce programme constitue-t-il en soi un Examen 2016-2017


projet de création d’une ville nouvelle satellite à la ville de Douala ?
Si oui, quelle est l’autorité en charge de fixer le périmètre de cette
1. Qu’est-ce-que l’urbanisme ?
ville nouvelle ?
2. Qui est l’architecte de la ville ? quelles sont ses missions
3. Le ministre du développement urbain, promoteur de ce projet
principales ? quelles sont ses missions secondaires ?
sollicite votre expertise pour l’élaboration d’un plan de transport
visant à réduire les déplacements motorisés à l’intérieur de la 3. Quels sont les acteurs de l’urbanisme au Cameroun ?
zone projet, qui est profitairement destinée aux enseignants et présenter leurs compétences
aux familles des étudiants de l’université avoisinante. Formuler
4. Quels sont les différents modes de transport au Cameroun ?
ces propositions quel est le cadre institutionnel ?
4. Monsieur Tantapion, propriétaire du terrain objet du Titre
Foncier 4334F/Mfoundi, situé dans l’arrondissement voudrait
vendre 10 lots issus de cet immeuble. En vous inspirant des
URBANISME ET TRANSPORT 105

5. Quelles sont les précautions à prendre pour effectuer une


intervention dans une voirie urbaine ? quels sont les outils de
gestion de transport qui peuvent être associés ?

6. Quelle est la structure générale des villes au Cameroun ?


justifier votre réponse.

7. Quelle incidence peut avoir le niveau d’équipement urbain


sur le coût de vie dans une ville ?

8. Que signifie le terme MAETUR ?

9. Quelles sont les missions de la MAETUR ?

10. Que signifie le terme MAGZI ?


URBANISME ET TRANSPORT 106

CORRECTIONS
CAO/DAO 107

Examen 2016-2017
I. DEFINITION
1. L’utilité de CAO/DAO pour votre projet de BTP

CAO/DAO signifie Conception Assistée par Ordinateur/Design


Assistée par Ordinateur. Le CAO/DAO combine un logiciel et un
CAO/DAO équipement, par exemple un PC ou poste de travail, son utilité est de
permettre aux ingénieurs de concevoir plus facilement des projets ou
un ouvrage. La CAO/DAO facilite la création, la modification,
l'analyse ou l'optimisation de conception.

a. L’importance de CAO/DAO dans l’économie numérique


L’économie numérique résulte de l’utilisation répandue des
technologies de l’information, en générale dans le domaine de
l’information et de la communication et en particulier dans le
domaine du CAO/DAO. Le CAO/DAO dans l’économie
numérique a une importance multiple en ce sens où il représente un
vecteur de l’efficacité, de productivité, de conception et de gestion
de projets.
CAO/DAO 108

II. MODELISATION Conception, activer l’onglet Conception puis sélectionner escalier.


a. Les escaliers et les rampes Ouvrir la palette de Propriétés et définir les paramètres suivants :

Escalier : ▲ Le style (rampe en Béton Armé)

Au préalable, mesurer la largeur et la longueur, c’est-à-dire ▲ La forme de la rampe (à plusieurs paliers) ;


l’encombrement de l’escalier, aller dans la palette Outils de ▲ Le type de tournant (demi-palier) ;
Conception, activer l’onglet Conception puis sélectionner l’outil
▲ Orientation (du bas vers le haut) ;
escalier. Ouvrir la palette de Propriétés et définir les paramètres
suivants : ▲ Entrer la largeur, la longueur totale et la hauteur à franchir ;

▲ Le style (Standard ou escalier en Béton Armé) ▲ Entrer un nombre de Girons arbitraire (le nombre de girons ne
sert qu’à dessiner la rampe) ;
▲ La forme de l’escalier (escalier en U) ;
▲ Insérer la rampe en parcourant le contour prévu à cet effet,
▲ Le type de tournant (demi-palier) ;
puis ajouter manuellement les gardes corps
▲ Orientation (du bas vers le haut) ;

▲ Entrer la largeur, la longueur et la hauteur à franchir ;


b. Les dallages/dalles (planchers)
▲ Entrer le Giron et la contremarche ; Le dallage
▲ Insérer l’escalier dans l’emplacement prévu en spécifiant le Une fois le contour du dallage défini, aller dans la palette Outils
jour, puis ajouter manuellement les gardes corps de Conception, activer l’onglet Conception puis sélectionner dalle.
Ouvrir la palette de Propriétés et définir les paramètres comme suit :

Rampe : ▲ Entrer l’épaisseur de la dalle ;

Au préalable, mesurer la largeur et la longueur, c’est-à-dire ▲ Insérer la dalle en suivant le contour prévu ;
l’encombrement de la rampe, aller dans la palette Outils de ▲ Puis sélectionner la dalle et définir son élévation à 0.
CAO/DAO 109

Une fois la vue 3D définie, les matières appliquées et


l’aménagement extérieur terminé, mettre la vue 3D en perspective,
La dalle (plancher)
puis aller dans le Menu Rendu et procéder comme suit :
Une fois le contour du plancher défi : aller dans la palette Outils
▲ Créer une caméra ;
de Conception, activer l’onglet Conception puis sélectionner dalle.
Ouvrir la palette de Propriétés et définir les paramètres comme suit : ▲ Activer la vue caméra et positionner près à rendre ;

▲ Entrer l’épaisseur de la dalle ; ▲ Activer ombre sur sol ;

▲ Insérer la dalle en suivant le contour prévu ; ▲ Définir les paramètres de soleil et emplacement ;

▲ Puis sélectionner la dalle et définir son élévation à 3.00 m ▲ Puis ouvrir le


(au-dessus des murs). gestionnaire des valeurs
c. La toiture à 04 pentes prédéfinies de Rendu en cliquant sur la petite flèche à droite

Pour définir une toiture à quatre (04) pentes, il faut prévoir pour ▪ Définir pour le rendu : la taille, La durée et la précision ;
cela un contour rectangulaire, puis aller dans la palette Outils de ▪ Puis rendre en cliquant sur Rendu et attendre que le
Conception, activer l’onglet Conception puis sélectionner Toit. processus se termine ;
Ouvrir la palette de Propriétés et définir les paramètres suivants :
▪ Enregistrer le rendu
▲ L’épaisseur de la toiture ;

▲ L’angle de la pente du toit ;


b. Une vidéo de synthèse
▲ L’élévation de la toiture si nécessaire ; A l’aide de la commande Polyligne, définir la trajectoire
▲ Insérer la toiture en suivant le contour formé de 04 points (chemin suivi par la caméra) de la caméra et la trajectoire (objet ou
bâtiment à filmer) de la cible, ensuite aller dans le menu Rendu
activer la commande Trajectoire du mouvement d’animation et
III. PRESENTATION procéder de la manière suivante :
a. Une image de synthèse
CAO/DAO 110

▲ Appliquer la trajectoire de la caméra ; ▲ Prendre l’outil Porte dans la palette d’outil de conception,

▲ Appliquer la trajectoire de la cible ; ▲ Définir la largeur, la hauteur et l’élévation dans la palette de


propriétés ;
▲ Définir le Style visuel (Rendu) ;
▲ Insérer les portes comme prévu ;
▲ Choisir le format de la vidéo (AVI) ;
▲ De la même façon ajouter les fenêtres ;
▲ Définir la résolution souhaitée ;
▲ Ajouter les équipements surtout les objets 3D ;
▲ Cliquer sur Aperçu pour apprécier ;
▲ Créer une vue de ce plan et ajouter les équipements, nommer
▲ Une fois satisfait, enregistrer la vidéo en validant par OK
chaque pièces, couloir, terrasse et dégagement, faire la
(choisir un emplacement sur le disque dur) et attendre que le
cotation intérieure et extérieure ;
processus se termine ;
▲ Ajouter les hachures si nécessaire ;

▲ Nommer le plan de distribution lui-même avec l’Outil Titre


IV. DOCUMENTATION
de vue dans l’onglet Repère de vue de la palette outils de
a. Les plans de distributions
conception dans la rubrique Document
Lancer AutoCAD Architecture depuis le bureau, paramétrer
vos unités de travail, les limites de dessin et vérifier que vous êtes
dans l’espace de travail AutoCAD Architecture, ensuite suivez les b. Les plans de coupe
étapes suivantes : Dans la rubrique Document de la palette outils de conception,
activer la commande Repère de coupe de l’onglet repère de vue et
▲ Prendre l’outil Mur dans la palette d’outil de conception ;
suivez les étapes suivantes :
▲ Définir la largeur, la hauteur et l’élévation dans la palette de
▲ Tracer la ligne de coupe ;
propriétés ;
▲ Dessiner en utilisant les commandes telles que : Décaler, ▲ Orienter le sens de vue ;
Ajuster, Prolonger, étirer etc… ;
CAO/DAO 111

▲ Choisir l’emplacement de la coupe et cliquer pour


générer la coupe

c. Les plans de façade


Aller dans la palette Outil de conception puis dans la
rubrique Document, cliquer sur l’onglet repère de vue et procédé
de la façon suivante :

▲ Cliquer sur l’outil repère d’élévation ;

▲ Tracer une ligne sur la face à élever ;

▲ Orienter le sens de la vue ;

▲ Choisir l’emplacement de la façade et cliquer pour


générer la façade
112
113
CAO/DAO 114

Examen 2015-2016 ▪ Les couleurs sous l’onglet Affichage, on choisit la


couleur noire pour l’arrière-plan, la couleur jaune pour la
ligne de commande, la couleur bleue pour le réticule
I. PARAMETRAGES etc. ;
a. Les paramétrages de l’interface du logiciel
▪ Les polices sous l’onglet Affichage, pour définir la
❖ Unités : cliquer sur le menu AutoCAD (le Grand A en haut à police, sa taille et son style pour la ligne de commande ;
gauche), puis Utilitaires de dessin et Paramétrage du dessin
▪ La taille du réticule sous le même onglet ;
une fenêtre s’ouvre définissez y ceci :
▪ La taille du curseur carré sous l’onglet dessin etc.
▪ Unité de travail (mètre ou centimètre) ;

▪ Précision deux chiffres après la virgule si on travaille en


mètre ; b. Caractéristique et l’environnement du projet (S+R+2)
Une fois le paramétrage de l’interface du logiciel terminé, ouvrir
▪ Unité d’éclairage international ;
l’Explorateur de Projets depuis la barre d’outils d’accès rapide,
▪ Angle (type : degrés décimaux, précision : 2 chiffres puis créer un nouveau projet en cliquant sur la commande Nouveau
après la virgule) Projet en bas à gauche : entrer le numéro du projet, le nom du projet
▪ Valider par OK ; et éventuellement la description du projet. Cliquer sur Fermer, la
palette Navigateur du projet s’ouvre. Il vous permet de gérer le
❖ Zoom : taper zoom (Z) au clavier et choisissez étendu (ET),
projet de la conception à la mise en page puis impression. Depuis
pour visualiser tout l’espace de travail ;
cette palette, sous l’onglet Projet, cliquer sur Modifier les niveaux
❖ Grille : définir le pas de la grille à une unité en tapant grille
et procéder comme suit :
sur la ligne de commande puis entrer 1 et valider par entrée ;
❖ Supprimer tous les niveaux existants ;
❖ Option : en tapant option (OP) sur la ligne de commande une
❖ Cliquer deux fois dans la colonne nom et entrer le nom de
fenêtre s’ouvre, elle nous permet de personnaliser l’interface
de travail, pour cela on peut modifier les options suivantes : l’étage ;
CAO/DAO 115

❖ Entrer dans la deuxième colonne l’élévation du plancher aux véhicules


(niveau de départ)

❖ Entrer dans la troisième colonne la hauteur du plancher


(nu plancher à nu plancher) ; II. MODELISATION (indiquez les étapes
nécessaires pour réaliser)
❖ Entrer l’identité (ID) dans la quatrième colonne (par
a. Les murs de 20/15 cm et les poteaux isolés
exemple S pour le sous-sol)
Aller dans la palette Outil de conception puis dans la rubrique
❖ Et éventuellement une description ; et vous aurez un tableau
Conception, cliquer sur l’outil Mur, puis accéder à la palette de
semblable à celui-ci :
propriétés et définir les paramètres de la façon suivante :
Élévation Hauteur ❖ Style : choisir standard ;
Nom de du du Identité
Description ❖ Largeur : entrer 0,15 m pour le mur de 15 et 0,20 m pour
l’étage plancher plancher (ID)
celui de 20 ;
(m) (m)
❖ Hauteur : Entrer la hauteur sous dalle (plancher) ;
Terrasse
Toiture 10,20 1,50 T ❖ Elévation : elle doit être définie à zéro (0,00) ;
accessible
❖ Puis dessiner le mur en utilisant les commandes : décaler,
Etage 2 7,00 3,20 E2 - ajuster, prolonger, déplacer copier etc.

Etage 1 3,80 3,20 E1 -


b. Les dallages/dalles (planchers)
Rez-de-
0,60 3,20 R - Le dallage
chaussée

Sous-sol -2,40 3,00 S Non accessible


CAO/DAO 116

Une fois le contour du dallage défini, aller dans la palette Outils de ▪ Largeur : entrer 0,90 m pour une de 90 cm ;
Conception, activer l’onglet Conception puis sélectionner dalle. ▪ Hauteur : entrer 2,10 m ou 2,20 m ;
Ouvrir la palette de Propriétés et définir les paramètres comme suit :
▪ Elévation : elle doit être définie à zéro (0,00) ;
▲ Entrer l’épaisseur de la dalle ;
▪ Insérer les portes dans les emplacements prévus par la
▲ Insérer la dalle en suivant le contour prévu ; conception en cliquant sur le mur
▲ Puis sélectionner la dalle et définir son élévation à 0. La fenêtre

Après avoir ajouté les portes l’étape suivante c’est l’ajout des
La dalle (plancher) fenêtres. Accéder à la palette Outils de Conception, activer l’onglet
Conception puis sélectionner Fenêtre. Ouvrir la palette de
Une fois le contour du plancher défi : aller dans la palette Outils de
Propriétés et définir les paramètres suivants :
Conception, activer l’onglet Conception puis sélectionner dalle.
Ouvrir la palette de Propriétés et définir les paramètres comme suit : ▪ Style : choisir Standard ou autre ;

▲ Entrer l’épaisseur de la dalle ; ▪ Largeur : entrer la largeur de la fenêtre par exemple 1,20 m ;

▲ Insérer la dalle en suivant le contour prévu ; ▪ Hauteur : entrer 1,10 m ou 1,20 m ;

Puis sélectionner la dalle et définir son élévation à 3.00 m (au- ▪ Hauteur d’appui ou mur d’allège : elle doit etre définie à 1,00
dessus des murs). m du sol ;
c. Les portes/fenêtres ▪ Insérer les fenêtres dans les emplacements prévus en cliquant
La porte sur le mur

Après avoir dessiner tous les murs, accéder à la palette Outils de


Conception, activer l’onglet Conception puis sélectionner Porte. III. PRESENTATION
Ouvrir la palette de Propriétés et définir les paramètres suivants :
a. Une image de synthèse
▪ Style : choisir Standard ou autre ;
CAO/DAO 117

Une fois la vue 3D définie, les matières appliquées et ▲ Appliquer la trajectoire de la caméra ;
l’aménagement extérieur terminé, mettre la vue 3D en perspective, ▲ Appliquer la trajectoire de la cible ;
puis aller dans le Menu Rendu et procéder comme suit :
▲ Définir le Style visuel (Rendu) ;
▲ Créer une caméra ;
▲ Choisir le format de la vidéo (AVI) ;
▲ Activer la vue caméra et positionner près à rendre ;
▲ Définir la résolution souhaitée ;
▲ Activer ombre sur sol ;
▲ Cliquer sur Aperçu pour apprécier ;
▲ Définir les paramètres de soleil et emplacement ;
▲ Une fois satisfait, enregistrer la vidéo en validant par OK
▲ Puis ouvrir le gestionnaire des valeurs prédéfinies de Rendu (choisir un emplacement sur le disque dur) et attendre que le
en cliquant sur la petite flèche à droite processus se termine ;
▪ Définir pour le rendu : la taille, La durée et la précision ;

▪ Puis rendre en cliquant sur IV. DOCUMENTATION


Rendu et attendre que le
a. Les plans de distributions
processus se termine ;
Lancer AutoCAD Architecture depuis le bureau, paramétrer
▪ Enregistrer le rendu
vos unités de travail, les limites de dessin et vérifier que vous êtes
dans l’espace de travail AutoCAD Architecture, ensuite suivez les
b. Une vidéo de synthèse étapes suivantes :

A l’aide de la commande Polyligne, définir la trajectoire (chemin ▲ Prendre l’outil Mur dans la palette d’outil de conception ;
suivi par la caméra) de la caméra et la trajectoire (objet ou bâtiment ▲ Définir la largeur, la hauteur et l’élévation dans la palette de
à filmer) de la cible, ensuite aller dans le menu Rendu activer la propriétés ;
commande Trajectoire du mouvement d’animation et procéder de
▲ Dessiner en utilisant les commandes telles que : Décaler,
la manière suivante :
Ajuster, Prolonger, étirer etc… ;
CAO/DAO 118

▲ Prendre l’outil Porte dans la palette d’outil de conception, ▲ Choisir l’emplacement de la coupe et cliquer pour
générer la coupe
▲ Définir la largeur, la hauteur et l’élévation dans la palette de
propriétés ;

▲ Insérer les portes comme prévu ; c. Les plans de façade

▲ De la même façon ajouter les fenêtres ; Aller dans la palette Outil de conception puis dans la rubrique
Document, cliquer sur l’onglet repère de vue et procédé de la façon
▲ Ajouter les équipements surtout les objets 3D ;
suivante :
▲ Créer une vue de ce plan et ajouter les équipements, nommer
▲ Cliquer sur l’outil repère d’élévation ;
chaque pièces, couloir, terrasse et dégagement, faire la
cotation intérieure et extérieure ; ▲ Tracer une ligne sur la face à élever ;

▲ Ajouter les hachures si nécessaire ; ▲ Orienter le sens de la vue ;

▲ Nommer le plan de distribution lui-même avec l’Outil Titre ▲ Choisir l’emplacement de la façade et cliquer pour
de vue dans l’onglet Repère de vue de la palette outils de générer la façade
conception dans la rubrique Document

b. Les plans de coupe


Dans la rubrique Document de la palette outils de conception,
activer la commande Repère de coupe de l’onglet repère de vue et
suivez les étapes suivantes :

▲ Tracer la ligne de coupe ;

▲ Orienter le sens de vue ;


ECONOMIE 119

Examen 2018-2019
QUESTIONS DE COURS
1) Mécanismes de création de la monnaie :
- Avoir beaucoup de réserve d’or
- Avoir beaucoup de réserve de devise
- Avoir une économie suffisamment dynamique
2) Différence entre PIB et PNB
La différence est que le PIB est produit par les agents

ECONOMIE économiques de même nationalité tandis que le PNB fait aussi


intervenir les agents économiques étrangers.

EXERCICES

Exercice 1
1. Calcul du bénéfice actualisé par la méthode des Cash-
flows
𝑛 𝐶𝑡 𝑉𝑟
Ba = ∑ 𝑡
+ −𝐼
𝑡=1 (1 + 𝑖) (1 + 𝑖)𝑛

I= 30.000.000 Vr=1.200.000 i=0.08


4 ∗ 106 6 ∗ 106 6 ∗ 106 6 ∗ 106 8 ∗ 106
𝐵𝑎 = −3 ∗ 107 + + + + +
∗ 1016 12
121.08 1.08 2 5 1.083
∗ 10 1.084 1.085
+ +
1.086 1.086

⇒ 𝑩𝒂 = 𝟏𝟕𝟖𝟑𝟖𝟏𝟑, 𝟖𝟒
2) Rentabilité du projet
ECONOMIE 120

Le bénéfice actualisé étant positif l’on conclut que La différence est que le PIB est produit par les agents
l’investissement est rentable. économiques de même nationalité tandis que le PNB fait

Exercice 2 aussi intervenir les agents économiques étrangers.

1) Banque A : ia1= taux annuel = 12 % 3) Principales fonctions de la monnaie


-intermédiaire d’échange
Banque B : is2 = taux semestriel = 6% -unité de compte
Soit ia2 le taux annuel de la Banque B. on a la relation suivante ia2= -survient aux imprévus
(1+is2 )2-1 -sert à conserver une partie ou toute la fortune.
A.N ia2= 0.1236 = 12.36%
5) Une action : c’est un titre de propriété qui correspond à des
On constate que ia2 est supérieur à ia1 donc l’option à choisir est celle parts de Capital d’une Entreprise.
de la Banque B.
6) Une Obligation: c’est une valeur mobilière qui constitue une
2) Valeur future de ces 2 projets
créance sur son émetteur.
𝑽𝒇𝟏 = 𝟏𝟖 ∗ 𝟏𝟎𝟓 + 𝟎. 𝟏𝟐 ∗ 𝟑 ∗ 𝟏𝟖 ∗ 𝟏𝟎𝟓 = 𝟐𝟒𝟒𝟖𝟎𝟎𝟎 7) Emprunt obligataire : c’est un titre de créance négociable émis
𝑽𝒇𝟐 = 𝟏𝟖 ∗ 𝟏𝟎𝟓 (𝟏 + 𝟎. 𝟏𝟐𝟑𝟔)𝟑 = 𝟐𝟓𝟓𝟑𝟑𝟑𝟒. 𝟒𝟎𝟐 par une personne morale (Etat, collectivité Publique, entreprise
publique ou privée) qui reçoit une certaine somme d’argent en prêt
Exercice 3 : Voir Exercice 2 Examen 2016-2017
de la part des souscripteurs des titres.

8) la terre diffère par le fait qu’elle soit un bien commun.


CC 2017-2018 9) Rente spatiale immobilière: c’est une somme d’argent versée
1) PIB : ensemble de richesses produites au cours d’une année mensuellement, trimestriellement ou annuellement à un bénéficiaire
par les agents économiques.
jusqu’à son décès. Son versement se fait en contrepartie d’un bien
2) La différence PIB et PNB
immobilier.
ECONOMIE 121

11) le salaire est un somme fixée à l’avance que l’on obtient pour Ceci, parce que Bastos est très urbanisé avec des ambassades et une
un service rendu tandis que la rente quant à elle ne provient pas d’un maison résidentielle de touristes dans le pays alors que les autres
service rendu mais la plupart du temps de son propre patrimoine. villes sont encore sur le point de s'urbaniser.

12) Amortissement : De manière générale on dira que c’est • Le modèle de Kaiser


l’usure physique d’un équipement. En économie c’est une technique À Bastos, la topographie est simple, ce qui facilite la construction et
comptable qui consiste à repartir la valeur d’un bien sur sa durée donc une grande différence dans le prix du terrain entre Bastos et les
d’utilisation. trois autres villes.
13) Types d’amortissement : EXERCICE 2
• Amortissement linéaire
Le montant a accumulé= 200 000 CFA

• Amortissement Variable Un= somme déposée à la fin du nième années sans intérêts

Vn = intérêt acquise a la fin du nième années


14) Taux d’amortissement =1/nombre d’année. Donc le taux
d’amortissement de ce véhicule est de 0.2 soit 20%. Taux annuel= 6%

15) Principaux agents économiques : Nombre d’années = 8 ans


• L’Etat Le dépôt se fait par somme progressive de 4% c.-à-d.
• Banque Centrale
U1= a
• Trésor public
• Banque Secondaire U2= a+4%a= 1.04a

U3= a+4%a +4%(a+4%a) = 1.0816a= (1.04)2a

EXAMEN 2017-2018 Par conjecture, Un= (1.04) n-1U1

EXERCICE 1 V1= 0, car le dépôt est fait à la fin de l’années

• Le modèle de Mayer V2= 0.06*1.04a


ECONOMIE 122

V3= 0.06*(1.04)2a

Par conjecture, Vn = 0.06*1.04n-2U1 2) L’investissement n’est pas rentable car Ba < 0

⟹ ∑8𝑛=1 𝑈𝑛 + 𝑉𝑛 = 200 000

En résolvant on retrouve U1 ≈ 20 644 Examen 2016-2017


U6= (1.04)5U1

= 25 116 Exercice 1

U8= (1.04)7U1 1. Année de rentabilité du bitumage de la route.

= 27 166 En effet, le projet est rentable lorsque le bénéfice actualisé est


supérieur à zéro.
EXERCICE 3
1) Calculer la valeur actuelle nette, Ba • Investissement pour le bitumage de la route :

I=5.000.000 FCFA
I = 30 000 000 CFA
• Dépenses liées à l’entretien de la route
Vr = 1 200 000
𝐷𝑏 = 200.000× 100
n = 6 ans
𝐷𝑏 = 20.000.000 FCFA
I = 8% = 0.08
𝐶 𝑉 • Recettes générées
Ba= ∑6𝑡=1 (1+𝑖)
𝑡 𝑟
𝑛 + (1+𝑖)𝑛 – I

Ba=
400000
+
600000
+
600000
+
600000
+
800000
+
1200000
+ Pour la première on a :
(1.08)1 (1.08)2 (1.08)3 (1.08)4 (1.08)5 (1.08)6
1200000 Pour les camions : 𝑅𝑐1 =55× 100 × 50 × 365=100.375.000
(1.08)6
− 30 000 000
𝑹𝒄𝟏 = 100.375.000 FCFA

Ba= -26141035.41 Pour les véhicules légers : 𝑅𝑣1 =25× 100 × 50 × 365
ECONOMIE 123

𝑹𝒗𝟏 =45.625.000FCFA 𝐵𝑎 =-67.602.110,51 FCFA

Total : 𝑹𝟏 = 146.000.000 FCFA Pour n= 5 on a :

𝐵𝑎 =30.170.590,37 FCFA

Pour la deuxième année : Conclusion : Le projet est rentable à partir de 5 ans.

On observe une augmentation du trafic de 5%. Donc la recette


générée à la deuxième année est : 2. Année optimale de bitumage de la route en terre.
𝑹𝟐 = 146.000.000(1+0.05) FCFA On suivra le meme processus qu’à la question 1.Les recettes
générées à la première année sont :

Pour la nieme année : 𝑅1 =70× 100 × 50 × 365 + 30 × 100 × 50 × 365

La recette générée est donc 𝑹𝒏 = 146.000.000(𝟏 + 𝟎. 𝟎𝟓)𝒏−𝟏 FCFA 𝑅1 = 182.500.000 𝐹𝐶𝐹𝐴

Or le bénéfice actualisé est donné par : A la 2e année :


𝐶 𝑉
𝐵𝑎 = ∑𝑛𝑡=1 (1+𝑖)
𝑡 𝑟
𝑡 + (1+𝑖)𝑛 –I
𝑅1 = 182.500.000(1,05) FCFA

Par ailleurs on remarque que la valeur résiduelle est nulle. A la nieme on a :


𝐶
𝐵𝑎 = ∑𝑛𝑡=1 (1+𝑖)
𝑡
𝑡 –I
𝑅𝑛 =182.500.000(1 + 0,05)𝑛−1
146.000.000(1,05)𝑡−1 −20.000.000 𝐶
⇒ 𝐵𝑎 = ∑𝑛𝑡=1 –5.000.000 𝐵𝑎 = ∑𝑛𝑡=1 (1+𝑖)
𝑡
𝑡 –I
(1,1)𝑡
182.500.000(1,05)𝑡−1 −20.000.000
Il faudrait donc résoudre l’inéquation 𝑩𝒂 >0 𝐵𝑎 = ∑𝑛𝑡=1 –5.000.000
(1,1)𝑡

Pour n= 3 on a : Comme précédemment on procède par tâtonnement :

𝐵𝑎 =-169.380.165,3 FCFA Pour n= 3 on a :


Pour n=4 on a : 𝐵𝑎 =-74.296.946 FCFA
ECONOMIE 124

Pour n= 4 on a : Examen 2015-2016


𝐵𝑎 =56.346.682,09 FCFA

Conclusion : Le projet est rentable à partir de 4 ans. Exercice 1

1. Année de rentabilité du bitumage de la route.

Exercice 2 En effet, le projet est rentable lorsque le bénéfice actualisé est


supérieur à zéro.
1. Détermination du montant des mensualités à verser.
• Investissement pour le bitumage de la route :
Commençons tout d’abord par déterminer le taux mensuel de
capitalisation 𝑖𝑚 .Pour cela considérons 𝑖𝑠 le taux semestriel de I=5.000.000 FCFA
capitalisation dans ce cas on a la relation : • Dépenses liées à l’entretien de la route
𝑖𝑠 =(1 + 𝑖𝑚 )6 -1 𝐷𝑏 = 200.000× 100
Donc 𝑖𝑚 = (1 + 𝑖𝑠 )1/6 -1
𝐷𝑏 = 20.000.000 FCFA
𝒊𝒎 =1,906% • Recettes générées
Soit a l’argent que l’on verse chaque mois. Le versement se faisant Pour la première on a :
sur une période de 24 mois alors on a :
𝑎
Pour les camions : 𝑅𝑐1 =55× 100 × 50 × 365=100.375.000
300.000=∑24
𝑡=1 (1+𝑖 𝑡
𝑚)
𝑖 ×300.000
𝑹𝒄𝟏 = 100.375.000 FCFA
𝑚
Par suite on a : a= 1−(1+𝑖 −24
𝑚)
Pour les vehicules legers : 𝑅𝑣1 =25× 100 × 50 × 365
a= 15.692,933 FCFA
𝑹𝒗𝟏 =45.625.000FCFA
Conclusion : Le montant à verser chaque mois est 15.693 FCFA
Total : 𝑹𝟏 = 146.000.000 FCFA
ECONOMIE 125

Pour la deuxième année : Conclusion : Le projet est rentable à partir de 5 ans.

On observe une augmentation du traffic de 5%. Donc la recette


generée à la deuxieme année est : 2. Année optimale de bitumage de la route en terre.
𝑹𝟐 = 146.000.000(1+0.05) FCFA On suivra le meme processus qu’à la question 1.Les recettes
générées à la première année sont :

Pour la nieme année : 𝑅1 =70× 100 × 50 × 365 + 30 × 100 × 50 × 365

La recette générée est donc 𝑹𝒏 = 146.000.000(𝟏 + 𝟎. 𝟎𝟓)𝒏−𝟏 FCFA 𝑅1 = 182.500.000 𝐹𝐶𝐹𝐴

Or le bénéfice actualisé est donné par :


𝐶 𝑉
𝐵𝑎 = ∑𝑛𝑡=1 (1+𝑖)
𝑡 𝑟
𝑡 + (1+𝑖)𝑛 –I
A la 2e année :

Par ailleurs on remarque que la valeur résiduelle est nulle. 𝑅1 = 182.500.000(1,05) FCFA
𝐶
𝐵𝑎 = ∑𝑛𝑡=1 (1+𝑖)
𝑡
𝑡 –I
146.000.000(1,05)𝑡−1 −20.000.000
⇒ 𝐵𝑎 = ∑𝑛𝑡=1 –5.000.000 A la nieme on a :
(1,1)𝑡

Il faudrait donc résoudre l’inéquation 𝐵𝑎 >0 𝑅𝑛 =182.500.000(1 + 0,05)𝑛−1


𝐶
Pour n= 3 on a : 𝐵𝑎 = ∑𝑛𝑡=1 (1+𝑖)
𝑡
𝑡 –I
182.500.000(1,05)𝑡−1 −20.000.000
𝐵𝑎 =-169.380.165,3 FCFA 𝐵𝑎 = ∑𝑛𝑡=1 –5.000.000
(1,1)𝑡

Pour n=4 on a : Comme précédemment on procède par tâtonnement :

𝐵𝑎 =-67.602.110,51 FCFA Pour n= 3 on a :

Pour n= 5 on a : 𝐵𝑎 =-74.296.946 FCFA


𝐵𝑎 =30.170.590,37 FCFA Pour n= 4 on a :
ECONOMIE 126

𝐵𝑎 =56.346.682,09 FCFA Ici nous cherchons à trouver la valeur à l’origine dans ce cas la
valeur actuelle sera donc la somme des annuités versées.
Conclusion : Le projet est rentable à partir de 4 ans.
Dans le cas des versements en fin de période on a :

𝑆0 = 𝑎(1 + 𝑖)−1+ 𝑎(1 + 𝑖)−2+ 𝑎(1 + 𝑖)−3 +……….+ 𝑎(1 + 𝑖)−𝑛


Exercice 2
(1)
1. Valeur actuelle nette du projet.
Avec a : le montant versé chaque semestre et i : le taux nominal de
Le bénéfice actualisé est donné par la relation ci-dessous : capitalisation.
𝐶 𝑉
𝐵𝑎 = ∑6𝑡=1 (1+𝑖)
𝑡 𝑟
+ (1+𝑖) –I 1−(1+𝑖)−𝑛
𝑡 6 Après calcul (1) devient : 𝑆0 = a (2)
𝑖
AN : i=8%, Vr=1.200.000 , I=30.000.000 Dans le cas des versements en début de période :
𝐵𝑎 = 1.783.813,84 FCFA 1−(1+𝑖)−𝑛
Ici 𝑆0 = a (1+i) (3)
𝑖
2. Nature de l’investissement En comparant (2) et (3) on conclut que l’option la plus favorable est
Comme le bénéfice actualisé est positif alors on conclut que le versement en début de période, car elle possède une valeur
l’investissement est rentable. actuelle plus grande.

Exercice 2

Examen 2014-2015 1. Détermination des montants versés aux 6e et 8e années.

Pour cela, désignons par ( 𝑢𝑛 ) la suite définissant la somme


versée à la fin de la nième année on a :
Exercice 1
𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 +0.04𝑢𝑛 =1.04𝑢𝑛 𝑢𝑛 = 1.04𝑛−1 𝑢1 où 𝑢1 est la
Choix de l’option la plus favorable.
somme versée à la fin de la première année.
ECONOMIE 127

400000 600000 600000 600000 800000 1200000


Par ailleurs, désignons par ( 𝑣𝑛 ) la somme obtenue suite au Ba= -3*107 + 1.081 + + + + + +
1.082 1.083 1.084 1.085 1.086
1200000
intérêts à la fin de la nième année on a : 𝑣𝑛 =0.06𝑢𝑛−1 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑛 > 1 =-26141035
1.086
on aura donc 𝑣𝑛 =0.06∗ 1.04𝑛−2 𝑢1 Donc le benefice actualisé est Ba= -26.141.035
➢ Calculons 𝒖𝟏
∑8𝑛=1 𝑢𝑛 + 𝑣𝑛 =200000
2. Rentabilité du projet.
∑8𝑛=1 1.04𝑛−1 𝑢1 + ∑8𝑛=2 0.06 ∗ 1.04𝑛−2 𝑢1 =200000
Comme le benefice actualisé est negatif alors on conclut que
∑7𝑛=0 1.04𝑛 𝑢1 + ∑6𝑛=0 0.06 ∗ 1.04𝑛 𝑢1 =200000 l’investissement n’est pas rentable.

On aura donc 𝑢1 = 20644

➢ Calculons les sommes versées à la fin des années 6 et 8 c’est à


dire 𝒖𝟔 𝒆𝒕 𝒖𝟖 Correction des compléments d’exercices
6−1 8−1
𝑢6 =1.04 𝑢1 = 25117 𝑢8 = 1.04 𝑢1 = 27167

Exercice 1
e
Conclusion : La somme versée à la 6 année est 25.117 F et la Détermination du taux annuel.
somme versée à la 8e année est 27.167 F.
Soit 𝑖𝑝 le taux annuel recherché et 𝑖𝑠 le taux semestriel connu, alors
𝑖𝑝 est donné par la relation ci dessous :
Exercice 2 𝑖𝑝 = (1 + 𝑖𝑠 )2 -1
1. Calcul du bénéfice actualisé par la méthode des Cash- AN : 𝒊𝒑 = 12,36%.
flows
𝑐 𝑉𝑟
Exercice 2
Ba =∑𝑛𝑡=1 (1+𝑖)
𝑡
𝑡+ –I
(1+𝑖)𝑛
1. Calcul des taux de rendement internes de chacun des
I = 30.000.000 𝑉𝑟 =1.200.000 𝑖 = 0.08 projets.
ECONOMIE 128

Par définition le taux de rendement interne est le taux On laisse au lecteur le soin de pouvoir répondre à cette question
d’actualisation pour lequel le bénéfice actualise est nul. évidente.

• Pour le projet A:
𝐶
𝐵𝑎 = ∑2𝑡=1 (1+𝑖)
𝑡
𝑡
–I 3. Classement des projets.
10.000
𝐵𝑎 =0⇒ =10.000 Nous allons classer les rentabilités des différents projets suivant le
1+𝑟
critère du bénéfice actualisé.
⇒r=0%.
𝐶
Pour A : 𝐵𝑎 = ∑2𝑡=1 (1+𝑖)
𝑡
–I
• Pour le projet B : 𝑡

𝐶 AN : 𝑩𝒂𝟏 =-1304 F
𝐵𝑎 = ∑2𝑡=1 (1+𝑖)
𝑡
𝑡
–I
10.000 1100 Pour B :
𝐵𝑎 =0⇒ (1+𝑟)1 + (1+𝑟)2 =10.000
𝐶
𝐵𝑎 = ∑2𝑡=1 (1+𝑖)
𝑡
𝑡 –I
Donc r= 10%
AN :
• Pour le projet C
3762 7762 𝑩𝒂𝟐 = -472,6 F
𝐵𝑎 =0⇒ (1+𝑟)1 + (1+𝑟)2 =10.000
Pour C :
Donc r=8,9%.
𝐶
𝐵𝑎 = ∑2𝑡=1 (1+𝑖)
𝑡
𝑡 –I
• Pour le projet D
5762 5762 AN :
𝐵𝑎 =0⇒ (1+𝑟)1 + (1+𝑟)2 =10.000
𝑩𝒂𝟑 = -859,50 F
Donc r=10%
Pour D :
𝐶
𝐵𝑎 = ∑2𝑡=1 (1+𝑖)
𝑡
𝑡 –I
2. Représentation graphique de la courbe de bénéfice
actualisé en fonction du taux d’actualisation. AN :
ECONOMIE 129

𝑩𝒂𝟒 = -632,66 F Exercice 4

Le classement des projets est donc : Calcul de la valeur actuelle.

On sait que la valeur actuelle S que l’on donne à une somme 𝑆0 que
l’on obtient au bout de n années à un taux d’actualisation i est
A<C<D<B( < ordre de rentabilité croissante)
donnée par la relation ci-dessous :
𝑆0
S= (1+𝑖) 𝑛
Remarque : On obtient les mêmes résultats que ceux avec la
AN : 𝑆0 =2.000.000, n=3 et i=0.1
méthode de taux de rendement interne.
S= 1.502.629,602 Fcfa

Exercice 3

Temps de récupération du projet

En effet les recettes générées par le projet sont R=12.000.000 FCFA


et les dépenses sont D=4.000.000 FCFA

Par conséquent les Cash-Flow qui en résultent sont C= R-


D=8.000.000 FCFA

Ainsi le temps de récupération du projet est donné par : N=I/C avec I


qui représente l’investissement.

AN :

N= 24.000.000/8.000.000=3

Donc le temps de récupération de ce projet est de 3 ans.


GEOPHYSIQUE ET GITOLOGIE 130

Examen géophysique 2018-2019


1) Définir :

Géophysique : C’est la discipline de la science de la terre qui étudie


le sous-sol par la mesure de ses propriétés physiques.

GEOPHYSIQUE POUR LE Géophysique appliquée : C’est la branche de la géophysique qui


étudie la variation des propriétés physiques du sous-sol dans
GENIE CIVIL ET l’espace et dans le temps.

Anomalie : Elle se définie par rapport à une norme.


EXPLOITATION MINIERE & Diagraphie : C’est une mesure et enregistrement en continue d’un

GITOLOGIE ET EXPLOITATION paramètre géophysique des formations géologiques traversées


lors d’un sondage.

DES MINES ET DES CARRIERES Sondage : C’est un trou destiné à étudier le sous-sol (nature des
roches, structure du globe) sans en exploiter une quelconque
ressource.

2) Citez les différentes classes ou espaces d’actions de la


géophysique.
Les 05 classes ou espaces d’actions sont :
- La géophysique spatiale ou aéroportée
- La géophysique de sub-surface (0 - 50 m)
GEOPHYSIQUE ET GITOLOGIE 131

- La géophysique de puits intéressantes. Ces études peuvent être de 02 natures : les levées
- La géophysique de moyenne profondeur (50 m – 10 km) géophysiques aéroportées et la prospection géophysique au sol.
- La géophysique de grande profondeur (10 – 25 km) • La vérification des cibles. Ces études peuvent être de 02
natures : les forages et la cartographie géologique.
3) Géophysique appliquée : but et domaine d’action. • L’évaluation : Les études peuvent être de 02 natures : la
But : Imaginer et déduire la position des aléas et cibles géologiques prospection géophysique au sol et les forages.
afin de résoudre les problèmes qui se pose en génie civil, en
environnement, en production minière (mine solide et mine 5) Exploration minière : définition et objectif.
liquide). Définition : C’est l’étape préalable a tout projet d’exploitation.
Objectif : Elle vise à mettre en évidence l’existence d’un gisement
Domaine d’action : L’archéologie, la télédétection, la protection de minerai métallique ou de minéraux industriels qu’il soit
minière, le génie civil, l’environnement, l’hydrogéologie. exploitable tant sur le plan technique et économique que sur le
plan de la préservation de l’environnement.
4) A quel stade de l’exploration intervient la géophysique ?
Illustrez vos réponses. 6) Quelles sont les facteurs qui conditionnent le choix d’une

La géophysique intervient à tous les stades de l’exploration. méthode géophysique en fonction du type de gisement

• La génération du projet à partir d’idée scientifique et de recherche ? Quels sont les critères principaux à prendre en

connaissance préalable. compte lors de ce choix ?

• Identification des zones d’explorations intéressantes par les • Facteurs qui conditionnent le choix d’une méthode :

méthodes géophysiques : les résultats de levées géophysiques - Typologie du gisement

permettent d’identifier les zones cibles d’explorations - La précision demandée


GEOPHYSIQUE ET GITOLOGIE 132

• Critères à prendre en compte lors de ce choix. : Clarke de concentration : C’est le coefficient minimal qui
- L’environnement géologique multiplie la teneur moyenne et qui donne une valeur approximative
- La morphologie du gisement d’un minerai et donc d’un gîte.
- La nature de la cible

Examen de Gitologie 2017-2018 2. Les principales aires de distribution de minéraux utiles :


 Le champ minier ou district minier ;
1. Définir les termes et expressions suivantes :  La région de minéraux utiles ;
Gitologie : C’est la science qui étudie les gisements de  La province métallogénique ;
minerais exploitables.

Minerai : C’est une roche naturelle contenant une ou plusieurs 3. Processus à l’origine de la formation des gisements de
substances utiles pouvant éventuellement être extraites et traitées minéraux et explications d’une méthode au choix de
pour être utilisées par l’Homme. classification de ceux-ci.
• Processus endogènes :
Clarke : C’est la teneur moyenne ou l’abondance d’un  Ségrégation magmatique ;
élément chimique dans la croûte terrestre, il est exprimé en  Dépôt pegmatitique ;
gramme/tonne (g/t) au parti pour million (PPM).  Processus hydrothermaux ;
 Sécrétions latérales ;
Gisement : C’est une concentration d’une ressource naturelle  Processus métamorphiques.
dans le sol ou le sous-sol que l’on peut exploiter en construisant une • Processus exogènes :
mine à ciel ouvert, souterraine et/ou des puits de forage.  Processus d’altération ;
 Processus de sédimentation ;
Teneur de coupure : Elle définit la teneur la plus basse à
• Explication d’une méthode de classification :
partir de laquelle un minéral utile peut être extrait. C’est une valeur à
partir de laquelle l’exploitation commence à être rentable. La classification chimico-technologique ou industrielle : Elle
est basée sur la structure de l’industrie minière métallurgique. Les
GEOPHYSIQUE ET GITOLOGIE 133

métaux sont classés en fonction de leur propriété en métallurgie et méthodiques et des guides de prospection utilisables par les
les non-métaux selon les branches de l’industrie qui les utilisent. prospecteurs miniers et explorateurs.
4. Minerai : C’est une roche naturelle contenant un ou plusieurs
4.1 Les minerais qu’ils recherchent sont :
substances utiles pouvant éventuellement être extraites et traitées
• Bauxite pour l’aluminium
pour être utilisées par l’Homme.
• Rutile pour le titane
4.2 Oui ils existent au Cameroun. Les principaux Gitologie : C’est la science qui étudie les gisements de
gisements au Cameroun sont : minerais exploitables.
• Bauxite : Gisement de Ngaoundal, Gisement Minim Martap
et Gisement de Fongo-Tongo. Teneur d’exploitabilité : C’est la teneur en deçà de laquelle
• Rutile : Gisement de Monatele, Gisement de Foumban, l’exploitation perd son profit.
Gisement de Dschang, Gisement d’Eseka, Gisement de
Matomb, Gisement de Kribi et le Gisement d’Edéa. Gangue : C’est une roche sans valeur économique ou matière
4.3 Positionner ces gisements sur la carte du Cameroun sans valeur entourant une pierre précieuse dans son gisement naturel.
(voir cours)
5. QCM
5.1 c 2. Les principales méthodes d’étude des gîtes minéraux :
5.2 c
6. Répondre par vrai ou faux Les méthodes d’analyses d’un gisement de minéraux utiles
6.1 Faux sont :
6.2 Vrai  La réalisation d’une levée géologique de surface et
souterraine en utilisant des ouvrages miniers et des forages ;
Examen de Gitologie 2018-2019
 La réalisation d’une analyse structurale détaillée ;
1. Définir les termes et expressions suivantes :  La réalisation d’un échantillonnage approprié qui permettra
de mener les analyses minéralogiques, géochimiques et
Métallogénie : C’est l’étude des mécanismes de formations
géochronologiques.
des gisements métallifères. Elle se propose de définir des outils
GEOPHYSIQUE ET GITOLOGIE 134

3. Processus à l’origine de la formation des gisements de • Nickel : Le nickel est extrait de deux types de minerais : Les
minéraux et explications d’une méthode au choix de sulfures (le minéral le plus fréquent trouvé dans les
classification de ceux-ci. gisements sulfurés de nickel est la pentlandite et les latérites).
• Processus endogènes : 4.2 Ces minerais existent effectivement au Cameroun.
 Ségrégation magmatique ; Comme principaux gisements, on a :
 Dépôt pegmatitique ; • Cobalt : Gisement de Nkamouna et gisement de Kondong.
 Processus hydrothermaux ; • Nickel : Gisement de Masséa et gisement de Mang (Nord et
 Sécrétions latérales ; Sud).
 Processus métamorphiques. 4.3
• Processus exogènes :
 Processus d’altération ;
 Processus de sédimentation ;

• Explication d’une méthode de classification :

La classification chimico-technologique ou industrielle : Elle


est basée sur la structure de l’industrie minière métallurgique. Les
métaux sont classés en fonction de leur propriété en métallurgie et
les non-métaux selon les branches de l’industrie qui les utilisent.

4.
4.1 Les principaux minerais porteurs de ces
minéralisations :
5. Q.C.M
• Cobalt : Ce sont essentiellement des oxydes, des carbonates,
5.1 B
arséniates, des arséniures (Smaltite : CoAs2) des
5.2 C
thioarséniures (Cobaltite : CoAsS).
GEOPHYSIQUE ET GITOLOGIE 135

6. Répondre par vrai ou faux entachée d’une marge d’erreur relativement importante et
6.1 Faux
l’estimation locale (blocs d’estimation restreints) est, la plupart du
6.2 Faux
temps, affectée d’une marge d’erreur excessive.
Examen 2016-2017 • Ressource mesurée :
PARTIE I :
Une ressource minérale « mesurée » est la portion d’un gisement
1. Définition des notions : dont la masse (tonnage), la forme, les limites et les teneurs/qualité
• Ressource inférée : sont connues par des levés et une maille d’échantillonnage serrée par
rapport aux dimensions du gisement. La maille des sondages et
Les ressources minérales « inférées » constituent la partie des
l’échantillonnage minier mesurent la continuité en 3D, permettant
ressources minérales dont on peut estimer la quantité et la teneur ou
l’estimation globale avec une faible marge d’erreur et l’estimation
la qualité sur la base de preuves géologiques et d'un échantillonnage
locale, avec une marge d’erreur acceptable pour de blocs
restreint et dont on peut raisonnablement présumer, sans toutefois la
d’estimation restreints.
vérifier, de la continuité de la géologie et des teneurs. L'estimation
est fondée sur des renseignements et un échantillonnage restreint,
recueillis à l'aide de techniques appropriées à partir d'emplacements 2. Les outils de gouvernance minière au Cameroun
tels des affleurements, des tranchées, des puits, des chantiers et des
• Le processus de Kimberley :
sondages. Cette catégorie de ressources ne peut être soumise à
aucune étude économique Il s’agit d’un « Observatoire international » mis en place par les
pays producteurs de diamant, l’industrie du diamant brut et les
• Ressource indiquée :
ONG dans le but d’empêcher le financement des conflits par
Une ressource minérale « indiquée » est la portion d’un gisement les revenus issus de la commercialisation des diamants bruts.
dont la masse (tonnage), la forme, les limites et les teneurs/qualité Le Processus a pour objectif la prévention des conflits qui se
sont connues par des levés et une maille d’échantillonnage large. En financent par l’exfiltration des diamants bruts du circuit officiel de
pratique, la continuité n’est mesurée que dans l’axe des commercialisation et favorise l’exploitation et le commerce
échantillonnages. En conséquence, l’estimation globale peut être
GEOPHYSIQUE ET GITOLOGIE 136

surveillés et légaux des diamants bruts à travers le renforcement Le PRECASEM est un projet d’assistance technique approuvé
des contrôles internes de la production des diamants artisanaux. par la banque mondiale depuis le 15 décembre 2011 qui a été signé
le 28 juin 2012 par le gouvernement camerounais avec la banque
Le processus de Kimberley au Cameroun est chargé d’assurer la
mondiale. En effet, dans le cadre de l’appui de la banque mondiale
certification des lots de diamants bruts produits sur le territoire
au secteur minier, le gouvernement camerounais a reçu de
camerounais et destinés l’exportation et la vérification de la
l’association internationale pour le développement (ADI) un crédit
conformité des diamants importés au processus.
(5024-CM) donc il utilisa une partie pour financer ce projet.
• L’ITIE L’objectif de Développement du Projet (ODP) est d’améliorer :
L'Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives l’efficacité et la transparence dans la gestion du secteur minier et
(ITIE) est une norme mondiale visant à promouvoir une gestion les cadres du développement durable du secteur.
ouverte et responsable des ressources naturelles. L'ITIE cherche à • La société civile
renforcer les systèmes des gouvernements et des entreprises,
La société civile camerounaise s’est principalement développée
informer le débat public et améliorer la confiance. Les pays mettent
et implantée à partir des années 1990 simultanément au processus
en œuvre la Norme ITIE pour assurer une divulgation pleine et
de démocratisation et de libéralisation du pays. Le Cameroun
entière des impôts et autres versements effectués par les entreprises
compte actuellement plusieurs milliers d’Organisations de la Société
pétrolières, gazières et minières aux gouvernements.
Civile (OSC), qui se caractérise: une volonté d’agir dans la
• Le CAPAM promotion des Droits de l’Homme, la transparence de l’action
Cadre d’appui et de promotion de l’artisanat minier, fut créé par publique ou de l’exploitation des ressources naturelles.
l’arrêté N°064/PM du 25 juillet 2003. Il a pour rôle la coordination, • L’Etat
l’organisation, la facilitation, l’appui, la promotion et le
Ce sont les autorités publiques, au niveau mondial, au niveau de
développement de l’artisanat minier.
chaque grande zone économique (Union européenne…), au niveau
• Le PRECASEM national et territorial (régions, intercommunalités, communes).
Informer les citoyens, assurer la mission de porter à connaissance,
GEOPHYSIQUE ET GITOLOGIE 137

éclairer la décision publique par le repérage des risques, posséder • Créer des emplois ce qui induirait une baisse du chômage et
des informations stratégiques utiles à la politique extérieure … sont une croissance de la consommation interne
les objectifs de ce dernier. • Construire et réaménager des routes

• Rapprocher l’Etat Camerounais des Etats Unies d’Amérique


3. • L’exploitation va causer une grande déforestation,
En droit, la convention est un accord de volontés conclu entre • Une perturbation de l’équilibre de la faune
des personnes (des individus, des groupes sociaux ou politiques, des
• Une pollution des eaux et des sols
Etats) et qui est destiné à produire des conséquences juridiques. Une
convention minière est donc un accord de volonté signé entre des • Un bouleversement climatique de la zone
personnes (morales) relativement à l’exploitation des mines, elle est • Un risque de toxicité
conclue entre le titulaire du permis de recherche et l’Etat.
• Destruction d’un patrimoine national et des sites culturel des
Le Cameroun a eu à signer des conventions minières pour peuples Baka ET Nzimé
plusieurs projets notamment :
Défis du projet
➢ Le projet d’exploitation d’un gisement de cobalt-nickel-
L’implantation d’une très grande activité comme celle-ci ne vas
manganèse à l’Est
pas sans causer de problème auquel il faudra remédier pour pouvoir
La convention minière a été signée entre le Cameroun et Geovic le mener à de bon port.
Cameroon S.A. en 2003, ce fut la toute première convention
• Défis infrastructurels
minière.
• Défis humains
Enjeux du projet
• Défis politique
• Remplir les caisses de l’Etat (7.8 milliards de FCFA)
• Augmenter le capital de Geovic Cameroon • Défis sociaux et environnementaux
GEOPHYSIQUE ET GITOLOGIE 138

➢ Le projet d’exploitation du minerai de diamant dans la


région de l’Est ➢ Le projet d’exploitation du minerai de fer de Mbalam
La convention minière a été signée entre le Cameroun et C&K La convention minière a été signée entre le Cameroun et la
Mining en 2010 compagnie Cam Iron en 2012
Enjeux du projet Enjeux du projet
• Redevance minière : 15% pour les communes et 10% pour • POUR LE CAMEROUN
les communautés locales par le biais du processus de
- Produire des devises au pays
« décentralisation » ;
- Créer des emplois (de 2 000 à 3 000 emplois directs, dont 1
• Augmentation de budget des collectivités locales en dépit de
000 emplois permanents)
leur manque de préparation à gérer ces revenus ;
- Favoriser le développement local de petites et moyennes
• Risque que les redevances minières n’apportent pas les
entreprises (Pme) utilisant le fer ou ses dérivés comme
progrès sociaux escomptés auprès des populations locales
matière première. Lesquelles Pme vont être, elles-mêmes,
• Possibilités d’extraction de 6 millions de carats tous les ans créatrices de nombreux emplois.
selon Pr. Kim Won-Sa ;
- Remplir les caisses de l’État
• Création de 4000 emplois au Cameroun…
- Créer de nouveaux moyens de communication
Défis du projet
- Développer la région de l’Est
• Finalisation du processus de Kimberley
- Être parmi les premiers exportateurs mondiaux de fer
• Moyens financiers pour le projet et le dédommagement des
- Attirer des investissements directs étrangers, et stimuler la
populations
croissance et le développement social.
• Reforestation
- Développer du secteur minier
• Augmentation de la surveillance (brigades de surveillance)…
GEOPHYSIQUE ET GITOLOGIE 139

• POUR CAMIRON - S’assurer que les résultats obtenus soient au minimum


conformes aux exigences légales et autres conditions
- Augmenter son capital
requises.
- Se faire une réputation
- Extraire 35 millions de tonnes de minerai à Haute Teneur par
an, pendant au moins 25 ans de vie de la mine

- Construire un terminal portuaire a Kribi


Défis du projet - Construire un chemin de fer sur le tronçon Mbalam-Kribi,
• POUR LE CAMEROUN long de 450 km

- Etre à mesure de contribuer pour le budget du projet (25%)

- Entretenir des bons rapports avec SUNDANCE 4. Les matières premières entrant dans la fabrication du ciment
sont : Carbonate de calcium, silice, alumine, minerai de fer,
- Lutter contre la corruption et le détournement des derniers
la pouzzolane, elles peuvent être extraites des minerais
publics
suivants :
- Prendre les mesures nécessaires pour avoir une main d’œuvre
• Le calcaire et la craie exploités dans les régions du Nord et du
qualifiée au moment venu (par exemple l’insertion des
Sud-Est
filières liées aux mines dans les grandes écoles du pays)
• La pouzzolane dans la région du Sud-Ouest Cameroun plus
- Participer au développement de l’industrie métallurgique
précisément dans la localité du Tombel
existante pour qu’elle soit plus apte le moment venu
• L’argile repartie dans la partie australe de la région du Centre
- Dédommager les populations environnantes au cas ils
devraient être contraint de quitter les lieux ou de céder leur • La bauxite de Mini Martap et Ngaoundal
parcelle. • Le fer localisé à Mbalam, le fer des Mamelles près de Kribi,
• POUR CAMIRON le gisement de fer dans le Nkout (Djoum).
GEOPHYSIQUE ET GITOLOGIE 140

• Problème de transparence dans la gestion des revenus

5. Qu’appelle-t-on « anomalie » dans le secteur minier ? • Présence du marché noir

En ce qui concerne le domaine des mines une anomalie correspond à • Pollution


l’apparition soudaine d’une concentration importante d’un certain • Absence d’infrastructures de transport
minerai sur une zone prospectée.
• Clandestinité des entreprises minières

PARTIE II : Le candidat répondra à cinq (5) questions au choix


8. Les avantages fiscalo-douaniers qu’offre le Code Minier
parmi les dix (10) suivantes :
pendant la phase d’exploration.
6. La prospection minière est une discipline qui consiste à
Avantages douaniers
rechercher des minerais en utilisant des méthodes de surface.
• Admission temporaire pour les matériels ainsi que pour
Les différentes méthodes de prospection :
l’équipement professionnel ;
Les prospections terrestres : la méthode gravimétrique, la méthode
• Exonération totale des droits de douane pour les matériaux et
sismique, la méthode électrique, la méthode magnétique, la méthode
pièces de rechange nécessaires au fonctionnement des
électromagnétique, la méthode radioactive.
matériels et équipements professionnels ainsi que pour les
Les prospections aéroportées : Le magnétisme aéroporté, la lubrifiants spécifiques ;
radiométrie aéroportée, l’électromagnétisme aéroporté, la
• Avantages susvisés sont également accordés aux sous-
gravimétrie aéroportée.
traitants et fournisseurs des titulaires de permis de recherche.

Avantages fiscaux
7. Les problèmes qui freinent le démarrage des grands projets
• Exonération des droits d’enregistrement relatifs aux
miniers du Cameroun :
opérations minières ;
• Absence de financement
GEOPHYSIQUE ET GITOLOGIE 141

• Exonération des impôts (Impôts sur les sociétés (I.S.) ; Il s’agit d’un minerai radioactif retrouvé dans les régions du
impôts sur les bénéfices industriels et commerciaux (B.I.C.) ; Nord (Poli, Salaki, Gouna), de l’Est (Monguele, Badekok, Nki), du
Taxes Proportionnelles sur les Revenus des Capitaux Centre (Akonoloinga)…
Mobiliers…)

9. Etes-vous pour ou contre la création d’une société de


patrimoine pour la gestion de la mine solide au Cameroun ?
Argumenter votre réponse.

Oui car une société de patrimoine présente de nombreux atouts


pour la mine solide notamment :

• Amélioration de la gouvernance : en effet c’est une


entreprise dans laquelle les personnes qui dirigent ont une
part significative des biens de la société, c’est donc un outil
de bonne gouvernance.

• Implication des actionnaires étrangers, la création d’une 11. Donner deux (02) innovations majeures de la Loi n°2016/017
société de patrimoine pourra permettre l’intervention des du 14 décembre 2016 portant Code Minier en République du
actionnaires étrangers qui, financeront les différents projets Cameroun.
miniers freinés par manque de finances.
12. Une mine est dite durable si son exploitation est à la fois
économiquement efficace (bonne rentabilité), socialement
10. Au Cameroun on retrouve de nombreux minerais parmi équitable et écologiquement tolérable.
lesquels l’Uranium.

Les étapes d’une prospection minière :


GEOPHYSIQUE ET GITOLOGIE 142

- Al2O3·(H2O) + 2 NaOH → 2 NaAlO2 + 2 H2O 200 a 270


degC
• Etapes préparatoires : appréciation à priori de l’intérêt de la
région. • La clarification : la solution de soude caustique et d'alumine
passe dans des rangées de bacs d'épaississement où les
• Prospection préliminaire : réduction de la surface initiale,
impuretés solides se déposent au fond sous forme d'une boue
localisation des anomalies
rouge fine, puis la solution restante de tri hydrate d'alumine
• Prospection semi-systématique : définition des cibles et est filtrée.
classement
• La précipitation : La solution de tri hydrate d'alumine est
• Prospection systématique : forme, volume, profondeur du ensuite refroidie, concentrée et mélangée dans des
gisement, première approche économiquement chiffrée décomposeurs (réservoirs découverts) où elle forme des
• Evaluation du gisement : calcul des réserves, mise au point du cristaux tri hydrate d'alumine.
traitement, choix des méthodes d’exploitation, étude de la - 2NaALO2 + 4H2O -> Al2O3.3(H2O) + 2NaOH
rentabilité.
• La calcination : Les cristaux de tri hydrate d’alumine sont
lavés, filtrés et chauffés dans des fours alimentés au gaz à des
13. Les étapes de réalisation du procédé de Bayer pour la températures dépassant 1 100 °C, ce qui permet de retirer les
transformation de la Bauxite en Alumine. molécules d'eau. Le produit obtenu est une poudre blanche
fine, l'alumine !
• La digestion (Attaque) dissolution de l’alumine de la
bauxite par de la soude caustique dans des broyeuses et - Al2O3.3(H2O) -> Al2O3 + 3H2O
mélangée à haute température et sous pressions.

- Al2O3·3(H2O) + 2 NaOH → 2 NaAlO2 + 4 H2O 105 a 170 14. Objectifs de la vision stratégique de développement du
deg C secteur minier :
GEOPHYSIQUE ET GITOLOGIE 143

• Un secteur minier qui associe l’Etat, le secteur privé, la • Pollution des eaux, des sols, de l’air
société civile et les communautés locales • Destruction des sources des rivières et remplissage des lits
• Un secteur minier respectueux du Développement Durable et des cours d’eau
de l’environnement • La sous-scolarisation
• Un secteur minier promoteur de la création des • Propagation des maladies et augmentation du taux de
infrastructures du développement
mortalité
• Un secteur minier qui accroît continuellement la • Perte des sources d’alimentation et des revenus des
connaissance du sol et du sous-sol populations locales par la destruction des forêts et les
Examen 2015-2016 expropriations

PARTIE I : Le candidat répondra à toutes les questions suivantes : • Insécurité

1. Les impacts négatifs de l’exploitation minière artisanale peu • Risques de paupérisation des populations locales
mécanisée dans la région de l’Est Cameroun. • Risques de diminution des recettes liées à l’exploitation
forestière

• Un vaste chantier de terre et d’eau, les exploitants creusent le


sol partout où cela est possible puis les laissent ouverts ; ils 2. Définition des sigles
ne prennent pas la peine de les refermer et les peuples
SNNPK : Secrétariat National Permanent pour le Processus de
autochtones en subissent les conséquences. Des lacs
Kimberley
artificiels se forment et les espaces verts disparaissent. Le
taux de mortalité augmente dans la plupart des cas pour BEED : Bureau d’Expertise et d’Evaluation des diamants
cause de noyade. Défis que doit relever le Processus de Kimberley au Cameroun :
• Destruction certaine d’une vaste étendue de forêt et inversion
du paysage
GEOPHYSIQUE ET GITOLOGIE 144

• Renforcer les Capacités financières des organes directement • Bauxite de Minim Martap exploité par l’Entreprise
liés au processus de Kimberley; Cameroon Alumina Ltd

• Doter les services d’encadrement de l’exploitation artisanale • Fer de Kribi Mamelles exploité par SINOSTEEL CAM
de moyens logistiques et matériels suffisants ; filiale de SINOSTEEL

• Traduire en langue du terroir et vulgariser les documents du • Bauxite de Ngaoundal exploité par Hydromine Global
processus Kimberley; Minerals (HINDALCO 45% DUBAL ALUMINA 45%
HYDROMINE INC. 10%.
• Assurer l’assistance et l’encadrement techniques nécessaires
aux diamantaires ;

• Être capable d’enregistrer de manière systématique et 4. Les problèmes qui freinent le démarrage des grands projets
complète, toutes les transactions sur la vente du diamant; miniers au Cameroun.

• Assurer la traçabilité de la production du puits à l’exportation


du diamant ;
• Absence de financement
• Assurer la traçabilité de la production du puits à l’exportation • Problème de transparence dans la gestion des revenus
du diamant ;
• Présence du marché noir

• Pollution
3. Les ressources minérales industriellement exploitées au
• Absence d’infrastructures de transport
Cameroun et leurs localisations
• Clandestinité des entreprises minières
• Cobalt-Nickel-Manganese de Lomie exploité par GEOVIC
Cameroun filiale de la Société américaine GEOVIC
MINING CORPORATION. 5. Forces et faiblesses du Cadre législatif et réglementaire des
activités minières au Cameroun.
GEOPHYSIQUE ET GITOLOGIE 145

FORCES - Exonération totale des taxes et droits de douane sur


les lubrifiants spécifiques…
Il s’agit des avantages fiscaux et douaniers concernant :
FAIBLESSES
Le permis de recherche (voir examen 2016-2017 Q8)
• Prolifération de chantiers clandestins consécutifs à la ruée
Le permis d’exploitation
vers l’or;
• Avantages fiscaux
• Difficultés à bénéficier des divers avantages fiscaux et
- Exonération de la T.V.A. à l’importation sur les douaniers prévus par le code minier ;
matériels et équipements;
• Problèmes multiples sur le terrain avec les forestiers,
- Etalement sur un (1) an, du paiement des droits l’administration de l’environnement ;
d’enregistrement sur les actes de création de société,
• Circuit d’expédition des échantillons
de prorogation et d’augmentation du capital ;
• Le titre minier est objet de spéculation;
- Lorsque les produits destinés à l’exportation sont
assujettis sous le taxe sur la valeur ajoutée, ils sont • Impossibilité d’établir un business plan et donc une loi des
soumis au taux zéro de ladite taxe finances stable ;

• Avantages douaniers • Le cadre législatif et règlementaire est régit par 5 textes (2


lois et 3 décrets d’applications) au lieu d’un (01) texte
- Exonération des taxes et droits de douane sur les
unifié…
matériels, matériaux, intrants et biens d’équipement;

- Exonération des taxes et droits de douane sur


l’équipement de remplacement en cas d’incident 6. Donner deux méthodes d’exploitation minière artisanale
technique et sur l’équipement devant servir à une envisageables au Cameroun.
extension de l’exploitation • L’exploitation artisanale traditionnelle qui se fait à l’aide
des outils très simples et rudimentaires à l’instar de: pelles,
GEOPHYSIQUE ET GITOLOGIE 146

pics, pioches, seaux, calebasses, pièces métalliques diverses, • L’érosion use graduellement la roche laissant l’or qui est plus
bouteilles de gaz sciées, etc... La précarité des moyens et les lourd derrière
carences techniques conduisent fréquemment à un • Le transport et la gravité concentrent l’or et produisent de
dramatique écrémage des gisements et donc à un fort manque meilleurs placers
à gagner pour le mineur.
• L’eau de pluie ou d’un courant ramassera et transportera l’or
• L’exploitation minière artisanale moderne, elle use des libre
outils tels que la batée, le plan, la rampe de lavage, la pompe
• Lorsque le courant diminue, l’or quitte le courant par gravité
à gravier…
et se concentre en « traînées payantes »

PARTIE II : Le candidat répondra à cinq questions (5) au choix


8. Que vous inspire la notion de mine durable.
parmi les onze (11) questions suivantes :
Une mine est dite durable si son exploitation est à la fois
7. Processus métallo génique de mise en place des gisements
économiquement efficace (bonne rentabilité), socialement
d’or dans la région de l’Est.
équitable et écologiquement tolérable.
L’or est un minerai précieux qui ne vient pas de notre planète mais
des étoiles dont le noyau est riche en métaux lourds tels que le
Nickel et le Fer. La formation des gisements d’or est associée à des 9. La différence entre « un minéral » et « un minerai ».
processus géologiques (magmatiques, sédimentaires, Un minéral est l’un des constituants d’une roche alors qu’un minerai
hydrothermaux) aux quels est associé la circulation des fluides. est un minéral ou un ensemble de minéraux à partir des quels
Formation d’Or placérien l’homme peut entraîner une substance utile à l’industrie.

• La première chose nécessaire à la production d’un gisement 10. Définir convention minière et citer trois (03) entreprises avec
aurifère de type placer est une roche mère aurifère (filon lesquelles l’Etat du Cameroun a signé des conventions
principal) ; l’or peut être visible ou pas. minières.
GEOPHYSIQUE ET GITOLOGIE 147

En droit, la convention est un accord de volontés conclu entre des • La diminution du chômage
personnes (des individus, des groupes sociaux ou politiques, des • Le développement des infrastructures sociales
Etats) et qui est destiné à produire des conséquences juridiques. Une
• La relance de la croissance économique
convention minière est donc un accord de volonté signé entre des
personnes (morales) relativement à l’exploitation des mines, elle est • La sécurisation du secteur de la mine solide
conclue entre le titulaire du permis de recherche et l’Etat. • Le renforcement des relations diplomatiques entre le
Le Cameroun a eu signé plusieurs conventions minières avec Cameroun et les acteurs de l’industrie minière notamment les
diverses entreprises à l’instar de : entreprises attractives

- Geovic Cameroon S.A. en 2003 pour l’exploitation


d’un gisement de cobalt-nickel-manganèse à l’Est 13. Le calcaire et le marbre retrouvés à Figuil et à Mintom
- C&K Mining en 2010 pour le minerai de diamant dans présentent de multiples avantages dans la pratique des
la même région, activités agropastorales au Cameroun.

- La Compagnie Cam Iron en 2012 relativement à Importance du calcaire et du marbre dans les activités agricoles
l’exploitation du minerai de fer de Mbalam. Nous avons entre autres :
11. • Amélioration de la stabilité structurale du sol
a. L’autorisation d’exploitation artisanale est le titre minier réservé à • Réorganisation de la structure interne
toute personne physique de nationalité camerounaise.
• Régulation du PH du sol
b. Au sens de la loi, un permis de recherche dure 3 ans
• Favorisation les échanges d’ions
renouvelables 3 fois par période de 2 ans.
• création des conditions préférentielles aux microorganismes
du sol
12. La création d’une société de patrimoine pour la gestion de la
mine solide au Cameroun peut conduire à :
GEOPHYSIQUE ET GITOLOGIE 148

• Favoriser l’assimilation des éléments nutritifs par les • Un secteur minier qui associe l’Etat, le secteur privé, la
végétaux société civile et les communautés locales

• Favoriser la croissance des jeunes racines en synergie avec Les gouvernements doivent étudier s’il y a des possibilités d’accords
les autres éléments, améliorer la constitution de la plante avec les compagnies minières qui peuvent être mutuellement
profitables, en particulier pour les développements économiques
Importance du calcaire et du marbre dans les activités
locaux et régionaux. Ceci peut comprendre des accords de licences,
pastorales
compensations aux propriétaires terriens et gouvernement, priorités à
• Le calcium joue un rôle essentiel dans la constitution des os, l’emploi de travailleurs locaux et nationaux, infrastructure,
il contribue à la solidité des os et des dents. promesses de services sociaux, y compris programmes
• Le magnésium présent dans les calcaires dolomitiques d’abattements fiscaux. Dans ce contexte, il est possible d’évaluer
permet de lutter contre la fatigue des animaux. l’impact sur l’emploi net en tenant compte des pertes possibles
d’emploi par l’exploitation d’une grande mine dans le secteur de la
• La chaux est aussi utilisée pour l’épuration des stations
petite mine.
d’élevage car elle a la capacité de ralentir voir d’arrêter la
prolifération des microorganismes se trouvant dans les • Un secteur minier respectueux du Développement
déchets organiques produits par les animaux ; les mettant Durable et de l’environnement
ainsi à l’abri de plusieurs infections. Des dommages à l’environnement sont possibles par la petite et la
• Le calcaire est utilisé pour le traitement des eaux. En effet il grande exploitation minière. La pollution et la restriction de l’eau, la
permet la précipitation et la sédimentation des particules gestion de la fermeture, le bruit, la poussière, et la perturbation du
nuisibles présentes dans les eaux utilisé en élevage. paysage sont des questions qui peuvent affecter la santé et la vie du
pauvre et des groupes vulnérables qui sont peu mobiles et sans
moyen de combattre les impacts négatifs.
14. Objectifs de la vision stratégique de développement du
• Un secteur minier promoteur de la création des
secteur minier Camerounais
infrastructures du développement
GEOPHYSIQUE ET GITOLOGIE 149

En raison d’énormes déficits infrastructurels au Cameroun, en 16. Nombreuses sont les raisons qui incitent le secteur du
particulier dans les domaines de transport et de l'énergie, le manque bâtiment à choisir autant l’aluminium (produit fini issu de la
d’investissement dans les projets miniers reste une contrainte à bauxite) pour ses applications. En voici quelques-unes :
l’augmentation de l'exploitation minière. • Le rapport résistance-poids de l’aluminium
• Un secteur minier qui accroît continuellement la • Sa grande longévité
connaissance du sol et du sous-sol
• Sa flexibilité de design
Pour le ministère camerounais en charge des Mines, en adhérant au
• Sa capacité d’être anodisé ou peint, répondant ainsi aux
processus de Kimberley, à l’Initiative pour la transparence dans les
besoins esthétiques, tout en améliorant la résistance à la
industries extractives et en adoptant des codes attractifs dans le
corrosion et la durabilité du métal
secteur minier, le Cameroun affiche clairement sa volonté de
promouvoir la durabilité dans la gestion de ses ressources du sous- • Sa résistance à l’abrasion.
sol. Le secteur du bâtiment couvre les applications suivantes :
15. La prospection minière est une discipline qui consiste à • Fenêtres et portes pour les bâtiments résidentiels, non
rechercher des minerais en utilisant des méthodes de surface. résidentiels et industriels.
Les différentes méthodes de prospection : • Portes industrielles
Les prospections terrestres : la méthode gravimétrique, la méthode • Vérandas
sismique, la méthode électrique, la méthode magnétique, la méthode
• Protection solaire
électromagnétique, la méthode radioactive.
• Cabines de douche
Les prospections aéroportées : Le magnétisme aéroporté, la
radiométrie aéroportée, l’électromagnétisme aéroporté, la • Accessoires (charnières, rampes, autres)
gravimétrie aéroportée. • Volets et accessoires
GEOPHYSIQUE ET GITOLOGIE 150

• Toits (tôle) et accessoires (le treillis conçu pour le toit de Première partie : GITOLOGIE
l’aéroport de Hong Kong sur la mer est essentiellement en 1. Justification de l’éloquence du potentiel minier du
aluminium) Cameroun
• Calfeutrage Le Cameroun dispose d’un sous-sol très riche qui n’est pas encore
• Cloisons totalement exploré sur toute l’étendue du territoire (jusqu’à présent
seulement 40% de sa superficie a déjà été exploré). Et déjà sur les
• Aménagements intérieurs et extérieurs
40% exploré l’on note une très grande abondance des ressources
minières donc l’exploitation effective placerait notre pays à un rang
17. Justification de l’éloquence du potentiel minier au meilleur dans le classement Africain (à l’exemple de la bauxite) et
Cameroun. par la même occasion ferait du Cameroun un pays émergent.

Le Cameroun dispose d’un sous-sol très riche qui n’est pas encore 2. Les ressources minérales qui pourraient faire l’objet d’une
totalement exploré sur toute l’étendue du territoire (jusqu’à présent exploitation industrielle de classe mondiale.
seulement 40% de sa superficie a déjà été exploré). Et déjà sur les
40% exploré l’on note une très grande abondance des ressources Ressources minérales Localisation
minières donc l’exploitation effective placerait notre pays à un rang
Or Batouri, Bassin de Kadei,
meilleur dans le classement Africain (à l’exemple de la bauxite) et
Kembélé, Colomines
par la même occasion ferait du Cameroun un pays émergent.
Bauxite Mini-Martap, Ngaoundal,
Centre-Ouest, Bamboutos

Fer Mbalam, Mamelles de Kribi

Examen 2014-2015 Rutile Nanga-Eboko, Minta, Matom,


Mfou, Touroua
GEOPHYSIQUE ET GITOLOGIE 151

• Coup de grisou au puits Simon : la dernière grande


catastrophe minière en France
3. La mise en place des éléments du groupe Platine (EGP)

Les éléments du groupe platine retrouvés au Cameroun


2. Donnez un schéma simplifié d’une exploitation minière à ciel
4. Voir exam 2015-2016 QR7

5. Les polluants majeurs observés dans l’exploitation de l’or

Ce sont le mercure (dans l’amalgamation) et le cyanure (dans la


cyanuration).

Deuxième partie : EXPLOITATION MINIERE

1. Exemples historiques de catastrophes minières.

• La catastrophe de Courrières qui est la plus importante


catastrophe minière d'Europe

• La catastrophe minière de Soma, la plus meurtrière de


l'histoire de la Turquie

• La de la catastrophe minière de Liévin

• L'inondation de la mine de Bessèges dans le Gard ouvert.


• La catastrophe de la mine de Benxihu (Chine) fait 1 549 3. Une exploitation minière souterraine se pratique dans le
morts. C'est la plus grave catastrophe minière de tous les contexte suivant :
temps.
GEOPHYSIQUE ET GITOLOGIE 152

• Lorsque le volume de morts-terrains est minimisé dans ce cas Les fondations du chevalement du puits principal reposent sur les
morts-terrains et ce dernier abrite le skip qui sert de monte-charge.
• Lorsque le coût d’exploitation est favorable
Le fond du puits sert de puisard. À différentes profondeurs de la
• Lorsque la profondeur du gisement est très grande mine, des galeries horizontales sont creusées afin d'atteindre la zone
• Lorsque l’empreinte au sol est grande minéralisée ou les chantiers. Des rampes d'accès sont utilisées pour
atteindre les différents niveaux. Le minerai est envoyé au concasseur
• Lorsque la compacité et la capacité portante du sol sont
souterrain pour y être concassé et stocké dans la trémie à minerai.
suffisantes pour accueillir les piliers de renfort et ne pas
Des galeries d'exploration sont creusées pour échantillonner, à l'aide
s’ébouler
de forages au diamant, les zones plus en profondeur. Un puits de
4. Décrire sommairement une mine souterraine ; on en donnera ventilation conduisant à la surface permet l'apport d'air frais.
un schéma.
5. Forces et faiblesses des gisements de Bauxite de MINI-
MARTAP et de NGAOUNDAL

FORCES

• Bonne teneur en alumine, Mini Martap (41%) et Ngaoundal


(41-43%)

• Gisement qui pourra servir d’expérience à l’Etat camerounais


et approvisionnera le pays en alumine.

• On estime les réserves de bauxite de Minim-Martap à


2milliards de tonnes et celles de Ngaoundal à 120 millions
tonnes

• Une main d’œuvre de base importante


Principe :
FAIBLESSES
GEOPHYSIQUE ET GITOLOGIE 153

• Faible développement des infrastructures de transports La RSE s’est souvent traduite par une politique de dons (forages,
financement de la construction d’écoles et centre de santé, etc.)
• Faible développement des infrastructures énergétiques
accordés de manière volontaire, par le soutien apporté aux
• Accès au site difficile populations locales touchées par la présence d’une activité minière.
• Insuffisance d’une main d’œuvre hautement qualifié L’on doit veiller à la sécurité à l’intérieur des mines en vue
d’éliminer les risques de propagation des maladies.

6. L’exploitation minière durable est-elle possible (expliquer


votre réponse) ? ➢ La diversification de l’économie

L’exploitation minière durable n’est possible que si les directives


suivantes sont respectées : Il faut définir et appliquer une politique de planification globale de
➢ La protection de l’environnement développement intégrant le secteur minier, mise au service de
l’industrialisation et de la diversification économique du pays. De
nombreux bassins miniers souffrent d’un enclavement souvent
Le gouvernement doit veiller au respect des lois traitant de la bonne rédhibitoire pour les investisseurs, qui n’ont pas forcément les
gestion de l’environnement par les entreprises exploitantes. En effet, capacités financières suffisantes pour mener seuls la coûteuse
les titres miniers ne doivent être offerts qu’après une évaluation de construction d’infrastructures, quand cette obligation ne compromet
l’impact social et environnemental de l’exploitation du gisement pas la rentabilité même du projet. Le renforcement d’infrastructures
concerné en tenant compte de toute la durée de vie de la mine ; les doit améliorer significativement l’attractivité du secteur minier
visites de contrôle doivent être effectuées par des acteurs de l’état camerounais, et servir plus largement l’essor d’autres secteurs
afin de minimiser l’impact sur l’environnement. économiques handicapés eux aussi par l’insuffisance du réseau de
transport et de distribution d’électricité.

➢ Accentuation de la RSE
➢ Une meilleure gouvernance
GEOPHYSIQUE ET GITOLOGIE 154

• Manque de finance, en effet le projet du fer de Mbalam


nécessite un montant de 3900 milliards de FCFA dans toutes
Le développement durable économique, social et environnemental
ses phases.
du secteur minier dépend essentiellement de la mise en place de
pratiques de bonne gouvernance au niveau national, régional, voire
international. L’élaboration d’un cadre législatif et fiscal équilibré, 2.
accueillant l’investissement minier et préservant les intérêts de l’État
On appelle cadastre minier, l’entité administrative qui est
et des communautés locales doit être une priorité. La gestion des
exclusivement chargée de l’administration des demandes de droits
revenus question sensible, qui relève de la souveraineté des États
miniers et de la gestion des droits miniers octroyés, ainsi que de la
doit respecter les bonnes pratiques de gouvernance. Ceci peut se
maintenance des registres cadastraux et le contrôle de la
matérialiser par la mise en place d’une société de patrimoine pour la
coordination temporelle et de la validité des permis octroyés.
mine solide à l’exemple de la Société Nationale des Hydrocarbures.
3. Les ressources minérales industriellement exploitées au
Cameroun.
Examen 2013-2014
• Cobalt-Nickel-Manganese de Lomie exploité par GEOVIC
Cameroun filiale de la Société américaine GEOVIC
PARTIE I : Le candidat répondra à toutes les questions suivantes : MINING CORPORATION.

1. Les problèmes qui freinent le démarrage de l’exploitation du • Bauxite de Minim Martap exploité par l’Entreprise
fer de MBALAM Cameroon Alumina Ltd

• Les problèmes de transport, absence de moyens de transport • Fer de Kribi Mamelles exploité par SINOSTEEL CAM
devant faciliter l’acheminement le fer de Mbalam vers filiale de SINOSTEEL
l’extérieur notamment l’absence des chemins de fer et les • Bauxite de Ngaoundal exploité par Hydromine Global
problèmes de transport maritime. Minerals (HINDALCO 45% DUBAL ALUMINA 45%
HYDROMINE INC. 10%.
GEOPHYSIQUE ET GITOLOGIE 155

6. Intérêt économique du bassin sédimentaire

4. Définir les sigles et abréviations suivants : Le Cameroun regorge de plusieurs bassins sédimentaires (bassin de
Rio del Rey, bassin de Douala/Kribi-Campo) qui sont les seuls
S.N.P.P.K. : Secrétariat National Permanent pour le Processus de
producteurs de pétrole brut et dont l’exploitation est source de gains
Kimberley
incommensurables pour les caisses de l’Etat.
G.P.S.: Global Positioning System

B.E.E.D. : Bureau d’Expertise et d’Evaluation des Diamants


7. La différence entre « un minéral » et « un minerai ».
5. Le gneiss et la migmatite sont toutes deux des roches
Un minéral est l’un des constituants d’une roche alors qu’un minerai
est un minéral ou un ensemble de minéraux à partir des quels
l’homme peut entraîner une substance utile à l’industrie.

8. Voir correction examen 2015-2016 Q10

9. Voir correction examen 2015-2016 Q11

10. Schéma simplifié du système solaire.

métamorphiques ayan des aspects très ressemblant.

La différence entre les deux roches est liée au degré de 11. Bien-fondés de la sécurité minière.
métamorphisme. • La mise en confiance des travailleurs qui entraine un gain
La migmatite souvent appelé gneiss granitisé est obtenue suite à en temps et en argent
l’anatexie (fusion partielle), tandis que, le gneiss est obtenu suite à • L’optimisation de la productivité : lorsque les travailleurs
un métamorphisme complet : la recristallisation. et les équipements sont bien sécurisés, le climat de travail est
PARTIE II : Le candidat choisira et répondra à cinq (5) des (10) agréable, la production est au plus haut, les bénéfices
questions suivantes : engrangés considérables et les pertes négligeables.
GEOPHYSIQUE ET GITOLOGIE 156

Etape 5

12. Les cinq étapes de réalisation du procédé de Deville pour la L’alumine hydratée est ensuite calcinée pour obtenir de l’alumine.
transformation de la Bauxite en Alumine.

Etape 1 13. Définition et étapes du cycle minier


La première opération consiste à calciner à 1 200°C un Le cycle minier se défini comme l’ensemble des étapes, des phases
mélange de bauxite broyé avec du carbonate de sodium et un peu de et des études qui rentrent dans l’exploitation d’une mine. Il s’agit
charbon. de :
L'alumine se transforme en aluminate de sodium. L'oxyde de • La prospection et de l’exploration : connaissance de
fer reste inchangé et la silice forme un silicate double. l’extension et de la valeur du dépôt de minerai ;
Etape 2 • Développement : aménagement du site pour permettre
On y ajoute ensuite de la soude (NaOH). (La quantité de soude l’exploitation. Il s’agit notamment de la construction de
utilisée dépend de la quantité de silice contenue dans le minerai). routes d’accès, de la préparation er du déblaiement du site ;

Il y a dissolution de l’aluminate de sodium alors que les autres • Exploitation minière active : il s’agit de l’extraction
composés restent sous forme solide. proprement dite du minerai et de son enrichissement
éventuel ;
Etape 3
- Evacuation des morts terrains et des déchets de
On filtre ensuite le mélange obtenu.
roches : le taux de découverte est le rapport entre la
Ceci sépare la liqueur d’aluminate de sodium des autres corps. quantité de morts terrains et la quantité de minerais
Etape 4 qui est généralement supérieur à 1.

On fait barboter du dioxyde de carbone gazeux dans la liqueur. - Extraction proprement dite du minerai.
Afin de précipiter de l’alumine hydratée et de reconstituer du - Evacuation des résidus.
carbonate de sodium. (Ce dernier peut être réutilisé).
GEOPHYSIQUE ET GITOLOGIE 157

• Réhabilitation et fermeture du site minier : l’objectif ici


est de retourner le site à une condition qui ressemble le plus
possible à la condition d’avant exploitation

14. Voir correction examen 2015-2016 Q15

15. Voir correction examen 2015-2016 Q2


MECANIQUE DES FLUIDES 158

Exam 2018-2019
Partie I : Statique des fluides
Exercice I.1
1.
• Inclinaison 𝛼
𝜋 𝑔
On a tan( - 𝛼) = ⇒
2 𝑎
𝑎 𝒂
tan (𝛼) = ⇒ 𝜶 = 𝐭𝐚𝐧 − 𝟏(𝒈)
𝑔

MECANIQUE DES FLUIDES AN : 𝜶 ≈ 11.3°


• Equation de la ligne isobare
On a dP=Xdx+Ydy+Zdz or X=a et Z=-g
D’où dP=adx-gdz
𝒂
De plus P=cte car isobare ⇒ dz = 𝒈dx

⇒ z = 0.2x+cte
2.
• Accélération du réservoir

𝑎
On a tan (𝛼) = ⇒ a=gtan (𝜶)
𝑔

AN: a ≈ 5.77m/s2
• Valeur maximale
Pour eviter tout risqué de débordement, il faut
que 𝛼 ≤ 45°
MECANIQUE DES FLUIDES 159

𝜔2
(1) ⇒z= 2𝑔 r2 + k , k∈ ℝ
𝑎
D’où tan (𝛼) = ≤ 1 ⇒ a ≤ g donc Trouvons k (l’origine est pris au fond du récipient)
𝑔

amax = 10 m/s2 Vl = 𝜋r2h = ∭ 𝑟𝑑𝑟𝑑𝜃𝑑𝑧 =


𝜔2
3. Volume de liquide après le mouvement 2𝜋 𝑅 2𝑔
r2 + k 𝜔2 𝑘
Après le mouvement le liquide sera à une hauteur de ∫0 𝑑𝜃 ∫0 𝑟 ∫0 𝑑𝑧 𝑑𝑟 = 2𝜋 R2( 8𝑔 R2 + 2)
𝑐 𝜔2
b-
2
avec c la hauteur de la partie du récipient non immergé. D’où k = h- 4𝑔 R2
𝑐
Le volume sera donc V = b2(b - 2) 𝜔2 2 1
Donc z = h + (r – 2R 2 )
2𝑔
Trouvons c
• Valeur de 𝜔
𝑐 𝑎 𝑎𝑏 𝑎 Pour que le centre du récipient soit atteint il
On a tan (𝛼) = 𝑏 = 𝑔 ⇒ c = donc V = (1-2𝑔)b3
𝑔
faut que z=0 et r=0
AN: V = 7.44m/s2 𝜔2 2
D’où 0 = h - R2 donc 𝜔 = √𝑔ℎ
4𝑔 𝑅
Exercice I.2 AN: 𝝎 = 40 rad/s
1. 2. Valeur de 𝜔
• Equation caractérisant la surface libre du liquide Pour ne pas verser l’eau tout en atteignant la plus
1
On a 𝐹⃗ = 𝜌 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 P (en coordonnées cylindriques)
grande vitesse, il faut que z=H et r=R
2
avec X=𝜔 r et Z=-g 2
Donc 𝜔 = 𝑅 √𝑔(𝐻 − ℎ) AN: 𝝎 = 69.28 rad/s
dp= 𝜌𝜔 rdr – 𝜌gdz (1)
2
3.
𝜔2
⇒ P= 𝜌g( 2𝑔 r2– z) + cte • Pression régnant en tout point du liquide
𝜔2
On a P= 𝜌g( 2𝑔 r2 – z) + cte
Surface de niveau (P=cte donc dP=0)
Trouvons cte
MECANIQUE DES FLUIDES 160

Pour z=h, r2=R2/2 et P=Patm on obtient cte = −5𝑥


𝜔2 Donc 𝑎⃗ = (−5𝑦)
Patm+ 𝜌g(h- 4𝑔 R2) 0
𝜔2 1 c) Equation des réseaux des lignes de courant
D’où P = 𝜌g[ 2𝑔 (r2-2 R2)+h-z]+Patm
On a d’apres la condition de cauchy-Riemann
• Pression effective 𝜕𝜑
=
𝜕𝜓
= 𝑢 (1)
𝜔2 𝜕𝑥 𝜕𝑦
2 1 2 {
Peff = P(z=0)- Patm donc Peff = 𝜌g[ (r - R )+h] 𝜕𝜑 𝜕𝜓
2𝑔 2 = − 𝜕𝑥 = 𝑣 (2)
𝜕𝑦
𝜔2
➢ r=0, Peff min = 𝜌g(h - 4𝑔 R2) 𝜕𝜓 3
(1) ⇒ = 2x-3y ⇒ 𝜓 = − 2 y2+2xy+k(x)
𝜕𝑦
𝜔2
➢ r=R, Peff max = 𝜌g(h + 4𝑔 R2) (2) 𝑒𝑡 (1) ⇒
𝜕𝜓
= -𝜐 = -3x+2y ⇒ k’(x)=-3x ⇒ k(x) =
𝜕𝑥
3
PARTIE II : CINEMATIQUE DES FLUIDES − 2x2+cte
𝑢 = 2𝑥 − 3𝑦
V(𝑣 = 3𝑥 − 2𝑦 ) 3
D’où 𝜓 = − 2(x2+y2)+2xy+cte
𝑤=0

a) Montrons que le solide est incompressible Exam 2017-2018


⃗⃗ = 𝜕𝑢 + 𝜕𝑣 + 𝜕𝑤 = 2-2=0
⃗⃗ = 0 or div 𝑉
Il faut que div 𝑉 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 Exercice I
D’où le fluide est incompressible 1. Pression PG de l’eau
b) Champ des vecteurs accélérations
𝜕𝑉⃗⃗ 1
̿̿̿̿̿̿̿ 𝑉
On a 𝑎⃗ = + (𝑔𝑟𝑎𝑑 ⃗⃗ ). 𝑉
⃗⃗ = On a PG = 𝜌gzG ⇒ PG = 2 𝜌gh
𝜕𝑡

2 −3 0 2𝑥 − 3𝑦 AN: PG = 9810 Pa
(3 − 2 0). (3𝑥 − 2𝑦) 2. Résultante des forces de pression
0 0 0 0

On a R = PGS ⇒ R = PGbh AN: R = 78480 N


MECANIQUE DES FLUIDES 161

3. Ordonnées y0 du centre de pousée suivant (Gz) 𝑑𝑥 𝑑𝑦 𝑑𝑧


= 𝑣(𝑥,𝑦,𝑧,𝑡) = 𝑤(𝑥,𝑦,𝑧,𝑡)
𝑢(𝑥,𝑦,𝑧,𝑡)

𝐼 2ℎ
y0 = yG + 𝑆𝑦𝐺 ⇒ y0 = AN: y0 = 1.33 m
3
𝐺
On obtient donc x = ky , k ∈ ℝ
4. Moment MG des forces de pression 3. Equation des lignes de courant à l’instant t1


MG = R(y0 - yG) ⇒ MG = R(y0 - ) Elle s’obtient en résolvant l’équation suivante :
2
𝑑𝑥 𝑑𝑦 𝑑𝑧
AN: MG = 26160 N.m = 𝑣(𝑥,𝑦,𝑧,𝑡 ) = 𝑤(𝑥,𝑦,𝑧,𝑡
𝑢(𝑥,𝑦,𝑧,𝑡1 ) 1 1)

Exercice II
1. On obtient donc x = ky , k ∈ ℝ
• On a w une composante du vecteur vitesse qui dépend
de la variable temporelle donc l’écoulement n’est pas Contrôle continu 2016-2017
stationnaire
Exercice :

• Pour que l’écoulement soit incompressible, il faut que


la masse volumique soit constante ce qui implique 1. Calcul de la résultante sur la trappe.
que div 𝑉⃗⃗ = 0.
𝑃𝐺 = 𝛾. 𝑔(ℎ = 𝑂𝐺) = 𝛾. 𝑔(ℎ − 𝑂𝐺)

⃗⃗ =
div 𝑉
𝜕𝑢
+
𝜕𝑣
+
𝜕𝑤
= 𝜔 + 𝜔 = 2 𝜔 ≠ 0 car 𝑃𝐺1 = 𝛾1 . 𝑔(ℎ1 − 𝑂𝐺)
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝑃𝐺2 = 𝛾2 . 𝑔(ℎ2 − 𝑂𝐺)
𝜔 est non nul
donc l’écoulement est incompressible 𝑅1 = 𝑃𝐺1 𝑆 = 𝛾1 . 𝑔(ℎ1 − 𝑂𝐺) × 𝑎𝑏 = 2550

2. Equation de la trajectoire 𝑅2 = 𝑃𝐺2 𝑆 = 𝛾2 . 𝑔(ℎ2 − 𝑂𝐺) × 𝑎𝑏 = 1755


D’où 𝑅⃗⃗ = [𝛾1 . (ℎ1 − 𝑂𝐺) − 𝛾2 . (ℎ2 − 𝑂𝐺)]. 𝑔𝑎𝑏⃗⃗⃗
𝑥
Elle s’obtient en résolvant l’équation suivante :
MECANIQUE DES FLUIDES 162

4. Point d’application de la résultante


𝑅⃗⃗ = 795 𝑁 ⃗⃗⃗
𝑥 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗)
𝕸𝑶 = 121,5075 𝑵. 𝒎 (−𝒁 𝕸0
𝕸0 = 𝑹 × 𝒅 ⟹ 𝒅 =
𝑹
121,5075
2. Positions des centres de gravités de l’eau et de l’huile 𝑑 = 795 = 0,8508 𝑚

• Pour l’eau
𝒅 = 0,8508 𝒎

𝐼 ′
1 (0,3)3
𝑦 𝐶1
=𝑦𝐺+ = 0,85 + × = 0,8588 𝑚
𝑆. 𝑦𝐺 12 0,3 × 0,85

𝒚′ 𝑪 = 0,8588 𝒎 Examen 2016-2017


1
Exercice 1
• Pour l’huile
1. Représentation du champ de pression s’exerçant sur la
𝐼 1 (0,3)3
𝑦 ′𝐶 ′
=𝑦𝐺+ = 0,2 + 0,65 + + × partie vitrée
2 𝑆. 𝑦𝐺 12 0,3 × 0,65
= 0,8615 𝑚 𝑚

2. Module de la résistance R des forces de pression


𝑦 ′ 𝐶 = 0,8615 𝑚
2
𝑅⃗⃗ = 𝑃𝐺 . 𝑆 𝑋⃗ = 𝜌𝑔𝑍𝐺 × 𝑎𝑏 𝑋⃗
3. Moment résultant au point O Donc 𝑅 = 𝜌𝑔𝑍𝐺 × 𝑎𝑏
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝔐 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂 = 𝔐⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝔐⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅1 ⁄ 𝑅2 ⁄ AN : 𝑅 = 1000 × 9,81 × 2 × 3 × 4 = 235440 𝑁
𝑂 𝑂
= 𝑅1 (𝑦𝐶1 − 𝑦0 ) − 𝑅2 (𝑦𝐶2 − 𝑦0 )(−𝑍⃗)

= 121,5075 𝑁. 𝑚 (−𝑍⃗) 𝑹 = 235440 𝑵

3. Profondeur 𝒁𝑹 du centre de poussée


𝐼(𝐺,𝑌) 𝑎3 𝑏 23 3
𝑍𝑅 = 𝑍𝐺 + avec 𝐼(𝐺, 𝑌) = = = 2 𝑚4
𝑍𝐺 .𝑆 12 12
MECANIQUE DES FLUIDES 163

2. Vérification de l’équation de continuité.


𝒁𝑹 = 4,0833 𝒎 ⃗ =0.
L’hypothèse fluide incompressible ⇔ div 𝑉
2
𝑍𝑅 = 4 + = 4,0833 𝑚 ⃗ = A(𝜕(𝑥) − 𝜕(𝑦))= A-A=0
Or div 𝑉
4×3×2 𝜕𝑡 𝜕𝑡

4. Pour une forme circulaire on a : L’équation de continuité est vérifiée.


𝜋𝑑2 𝑑4
𝑆= = 3,141 𝑚² 𝐼(𝐺, 𝑌) = 𝜋 64 = 0,785 𝑚4 3. Montrons que les lignes de courant sont des hyperboles à
4
représenter.
𝑹 = 𝝆𝒈𝒁𝑮 × 𝑺 donc 𝑹 = 123252 𝑵
𝑰(𝑮,𝒀) 0,785 Nous avons la relation, V(x,y)= Ax𝑢𝑥 -Ay𝑢𝑦 .
𝒁𝑹 = 𝒁𝑮 + donc 𝒁𝑹 = 4×3,141 + 4 = 4,0625 𝒎
𝒁𝑮 .𝑺
𝜕𝜑 𝜕𝜓
𝑢 = 𝜕𝑥 = 𝜕𝑦 = 𝐴𝑥 (1)
Ainsi pour une section circulaire, on a :
⇒{ 𝜕𝜑 𝜕𝜓
𝑣 = 𝜕𝑦 = − 𝜕𝑥 = −𝐴𝑦 (2)
𝜕𝜓
= 𝐴𝑥
𝑹 = 123252 𝑵 𝒁𝑹 = 4,0625 𝒎 ⇒{
𝜕𝑦
𝜕𝜓
= −𝐴𝑦
𝜕𝑥

⇒ 𝜓= Axy+𝐶1 (𝑥) (3)


Exercice 2
𝜕𝐶1 (𝑥)
(2) dans (3) ⇒ Ay+ =Ay
1. Nature de l’écoulement 𝜕𝑥

⇒ 𝐶1 =cte=k
En effet, le champ de vitesse de l’écoulement est donné par la
relation ci-dessous : D’où 𝜓(x,y)=Axy+k avec k∈ R

V(x,y)= A(x𝑢𝑥 - y𝑢𝑦 ) avec A=1𝑠 −1 . L’équation des lignes de champ est donc donnée par 𝜓=cte
𝜕𝑉 𝜕(𝐴𝑥) 𝜕(𝐴𝑦)
Ainsi nous avons donc, 𝜕𝑡 = 𝑢𝑥 - 𝑢𝑦 =0 ⇒ Axy=cte
𝜕𝑡 𝜕𝑡

Donc l’écoulement est stationnaire. ⇒xy=k (1) avec k∈ R


MECANIQUE DES FLUIDES 164

1
𝑥= (𝑋 + 𝑌)
√2
Posons : { 1
𝑦=
√2
(𝑋 − 𝑌) ▪ Dans le cas d’un liquide parfait on a :
𝑉2 𝑃
z+ + ɤ =cte
2𝑔
1
Alors (1) devient donc 2 (𝑋 2 - 𝑌 2 )=K z : la cote.
𝐾 𝑽𝟐
Donc 𝑋 2 - 𝑌 2 = qui est bel et bien l’équation d’une hyperbole. :. La hauteur représentative de la vitesse.
2 𝟐𝒈
On effectuera le tracé suivant les valeurs de k et le tracé sera effectué 𝑷
: La hauteur représentative de la pression.
1 1 ɤ
dans le repère (O,𝑢⃗ ,𝑣) avec 𝑢
⃗= (𝑖 + 𝑗) et 𝑣 = (𝑖 − 𝑗).
√2 √2 2. Représentation graphique
La figure ci-dessous présente les différentes lignes de courant.
▪ Cas d’un liquide parfait

3. Expression de la charge et représentation graphique

Exercice 3 ▪ Cas d’un liquide parfait


1. Expression mathématique du théorème de Bernoulli.
MECANIQUE DES FLUIDES 165

𝑃𝐴
Dans ce cas la charge est donnée par la relation h= (𝑧𝐴 + ) -
ɤ
𝑃 𝑃 ∗ −𝑃 ∗ 𝑹 = 235440 𝑵
(𝑧𝐴′ + ɤ𝐴′ )= 𝐴 ɤ 𝐴′

3. Profondeur 𝒁𝑹 du centre de poussée


Examen 2015-2016 𝑍𝑅 = 𝑍𝐺 +
𝐼(𝐺,𝑌) 𝑎3 𝑏 23 3
avec 𝐼(𝐺, 𝑌) = 12 = 12 = 2 𝑚4
𝑍𝐺 .𝑆
Exercice 1 2
𝑍𝑅 = 4 + = 4,0833 𝑚
4×3×2
1. Représentation du champ de pression s’exerçant sur la
partie vitrée 𝒁𝑹 = 4,0833 𝒎

4. Pour une forme circulaire on a :


𝜋𝑑2 𝑑4
𝑆= = 3,141 𝑚² 𝐼(𝐺, 𝑌) = 𝜋 64 = 0,785 𝑚4
4

𝑹 = 𝝆𝒈𝒁𝑮 × 𝑺 donc 𝑹 = 123252 𝑵


𝑰(𝑮,𝒀) 0,785
𝒁𝑹 = 𝒁𝑮 + donc 𝒁𝑹 = 4×3,141 + 4 = 4,0625 𝒎
𝒁𝑮 .𝑺

Ainsi pour une section circulaire, on a :

𝑹 = 123252 𝑵 𝒁𝑹 = 4,0625 𝒎
Exercice 2
2. Module de la résistance R des forces de pression 1. Nature de l’écoulement
𝑅⃗⃗ = 𝑃𝐺 . 𝑆 𝑋⃗ = 𝜌𝑔𝑍𝐺 × 𝑎𝑏 𝑋⃗ En effet, le champ de vitesse de l’écoulement est donné par la
Donc 𝑅 = 𝜌𝑔𝑍𝐺 × 𝑎𝑏 relation ci-dessous :

AN : 𝑅 = 1000 × 9,81 × 2 × 3 × 4 = 235440 𝑁 V(x,y)= A(x𝑢𝑥 - y𝑢𝑦 ) avec A=1𝑠 −1 .


MECANIQUE DES FLUIDES 166

𝜕𝑉 𝜕(𝐴𝑥) 𝜕(𝐴𝑦)
Ainsi nous avons donc, 𝜕𝑡 = 𝑢𝑥 - 𝑢𝑦 =0 ⇒ Axy=cte
𝜕𝑡 𝜕𝑡

Donc l’écoulement est stationnaire. ⇒xy=k (1) avec k∈


𝑥R
1
= (𝑋 + 𝑌)
√2
2. Vérification de l’équation de continuité. Posons : { 𝑦=
1
(𝑋 − 𝑌)
√2
1
⃗ =0.
L’hypothèse fluide incompressible ⇔ div 𝑉 Alors (1) devient donc 2 (𝑋 2 - 𝑌 2 )=K
⃗ = A(𝜕(𝑥) − 𝜕(𝑦))= A-A=0
Or div 𝑉 Donc 𝑋 2 - 𝑌 2 =
𝐾
qui est bel et bien l’équation d’une hyperbole.
𝜕𝑡 𝜕𝑡 2

L’équation de continuité est vérifiée. On effectuera le tracé suivant les valeurs de k et le tracé sera effectué
1 1
dans le repère (O,𝑢⃗ ,𝑣) avec 𝑢
⃗= (𝑖 + 𝑗) et 𝑣 = (𝑖 − 𝑗).
3. Montrons que les lignes de courant sont des hyperboles à √2 √2

représenter.

Nous avons la relation, V(x,y)= Ax𝑢𝑥 -Ay𝑢𝑦 . La figure ci-dessous présente les différentes lignes de courant.
𝜕𝜑 𝜕𝜓
𝑢 = 𝜕𝑥 = 𝜕𝑦 = 𝐴𝑥 (1)
⇒{ 𝜕𝜑 𝜕𝜓
𝑣 = 𝜕𝑦 = − 𝜕𝑥 = −𝐴𝑦 (2)

𝜕𝜓
= 𝐴𝑥
𝜕𝑦
⇒{ 𝜕𝜓
= −𝐴𝑦
𝜕𝑥

⇒ 𝜓= Axy+𝐶1 (𝑥) (3)


𝜕𝐶1 (𝑥)
(2) dans (3) ⇒ Ay+ =Ay
𝜕𝑥

⇒ 𝐶1 =cte=k

D’où 𝜓(x,y)=Axy+k avec k∈ R


L’équation des lignes de champ est donc donnée par 𝜓=cte
MECANIQUE DES FLUIDES 167

Exercice 1

1) Calcul de la résultante sur la trappe.

𝑃𝐺 = 𝛾. 𝑔(ℎ = 𝑂𝐺) = 𝛾. 𝑔(ℎ − 𝑂𝐺)

𝑃𝐺1 = 𝛾1 . 𝑔(ℎ1 − 𝑂𝐺)

𝑃𝐺2 = 𝛾2 . 𝑔(ℎ2 − 𝑂𝐺)

𝑅1 = 𝑃𝐺1 𝑆 = 𝛾1 . 𝑔(ℎ1 − 𝑂𝐺) × 𝑎𝑏 = 2550

𝑅2 = 𝑃𝐺2 𝑆 = 𝛾2 . 𝑔(ℎ2 − 𝑂𝐺) × 𝑎𝑏 = 1755

D’où 𝑅⃗⃗ = [𝛾1 . (ℎ1 − 𝑂𝐺) − 𝛾2 . (ℎ2 − 𝑂𝐺)]. 𝑔𝑎𝑏⃗⃗⃗


𝑥

𝑅⃗⃗ = 795 𝑁⃗⃗⃗


𝑥

2) Positions des centres de gravités de l’eau et de l’huile

• Pour l’eau
Examen 2014-2015
𝐼 1 (0,3)3
𝑦′𝐶 = 𝑦′𝐺 + = 0,85 + × = 0,8588 𝑚
1 𝑆. 𝑦𝐺 12 0,3 × 0,85

𝒚′ 𝑪 = 0,8588 𝒎
1

• Pour l’huile

′ ′
𝐼 1 (0,3)3
𝑦 𝐶2
=𝑦𝐺+ = 0,2 + 0,65 + + ×
𝑆. 𝑦𝐺 12 0,3 × 0,65
= 0,8615 𝑚 𝑚
MECANIQUE DES FLUIDES 168

𝜕𝑢 𝜕𝑣 𝜕𝑤
⇒ 𝜕𝑥 + 𝜕𝑦 + = 0 ⇔ 𝒅𝒊𝒗 𝑽 = 𝟎
𝜕𝑧
𝑦 ′ 𝐶 = 0,8615 𝑚 Or 𝑉 = 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝜑(𝑥, 𝑦)
2

3) Moment résultant au point O On doit donc vérifier la relation


⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝔐 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂 = 𝔐⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝔐⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑑𝑖𝑣 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝜑(𝑥, 𝑦) = 0 𝑖𝑒 Δ𝜑(𝑥, 𝑦) = 0
𝑅1 ⁄ 𝑅2 ⁄
𝑂 𝑂
𝜕2 𝜑(𝑥,𝑦) 𝜕2 𝜑(𝑥,𝑦) 𝜕2 𝜑(𝑥,𝑦)
= 𝑅1 (𝑦𝐶1 − 𝑦0 ) − 𝑅2 (𝑦𝐶2 − 𝑦0 )(−𝑍⃗) Or Δ𝜑(𝑥, 𝑦) = + +
𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2 𝜕𝑧 2

= 121,5075 𝑁. 𝑚 (−𝑍⃗) Δ𝜑(𝑥, 𝑦) = 0 + 0 + 0

𝚫𝝋(𝒙, 𝒚) = 𝟎
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗)
𝕸𝑶 = 121,5075 𝑵. 𝒎 (−𝒁 L’équation de continuité est donc vérifiée.

b) Que traduit l’équation de continuité pour un liquide ?

4) Point d’application de la résultante Elle traduit le fait qu’il ne peut y avoir dans aucune partie du liquide
𝕸0 ni apport extérieur, ni prélèvement de la matière.
𝕸0 = 𝑹 × 𝒅 ⟹ 𝒅 =
𝑹
121,5075 En fait, la masse se conserve au cours de l’écoulement.
𝑑= = 0,8508 𝑚
795 2. Calculons la fonction de courant 𝜓(𝑥, 𝑦)

𝒅 = 0,8508 𝒎 Conditions de Cauchy-Riemann


Exercice 2 𝜕𝜑 𝜕𝜓
𝑢= = = 𝑎𝑦 (1)
𝜕𝑥 𝜕𝑦
𝜑(𝑥, 𝑦) = 𝑎𝑥𝑦 (𝑎 ∈ ℝ) 𝜕𝜑 𝜕𝜓
𝑣= =− = 𝑎𝑥 (2)
𝜕𝑦 𝜕𝑥
1.a) Vérifions l’équation de continuité 1
(1) ⇒ 𝜓 = 2 𝑎𝑦 2 + 𝑓(𝑥)
𝝏𝝆 𝝏(𝝆𝒖) 𝝏(𝝆𝒗) 𝝏(𝝆𝒘)
+ + + =𝟎 𝜕𝜓 𝜕𝑓(𝑥)
𝝏𝒕 𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛 Dans (2) = = −𝑎𝑥
𝜕𝑥 𝜕𝑥
Dans le cas de l’écoulement d’un fluide liquide, 𝜌 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 1
𝑓(𝑥) = − 2 𝑎𝑥 2 + 𝑐 ∈ ℝ
MECANIQUE DES FLUIDES 169

𝟏
Donc 𝝍 = 𝟐 𝒂(𝒚𝟐 − 𝒙𝟐 ) + 𝒄 𝒗(𝒙, 𝒚) = 𝒂𝒙

3. Les composantes 𝑢(𝑥, 𝑦) et 𝑣(𝑥, 𝑦) du champ de vitesse 4. A partir de 𝜓, obtenir les lignes de courant de l’écoulement

Les fonctions de courant sont constantes sur les lignes de courant


1
𝜓 = 𝑐𝑡𝑒 ie 2 𝑎(𝑦 2 − 𝑥 2 ) + 𝑐 = 𝑐𝑡𝑒
1
On a donc 2 𝑎(𝑦 2 − 𝑥 2 ) = 𝐾 𝐾∈ℝ
𝟐𝑲
Soit 𝒚𝟐 − 𝒙𝟐 = 𝒂

Il s’agit de l’équation d’une hyperbole

Les lignes de courant sont des hyperboles

Représentation des lignes de courant

Si 𝐾 = 0, on a 𝒚𝟐 = 𝒙𝟐 ie 𝑦 = 𝑥 𝑜𝑢 𝑦 = −𝑥
𝐾 𝒚 𝒙
Si 𝑎 > 0, on a ( )𝟐 − ( )𝟐 = 𝟏
𝟐𝑲 𝟐𝑲
√ √
𝒂 𝒂

𝐾 𝒙 𝒚
Si 𝑎 < 0, on a ( )𝟐 − ( )𝟐 = 𝟏
−𝟐𝑲 −𝟐𝑲
√ √
𝒂 𝒂

Les conditions de Cauchy-Riemann écrites plus haut nous 5. Vérifions que l’écoulement est irrotationnel
permettent d’avoir 𝜕
Un écoulement est dit irrotationnel lorsque ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑟𝑜𝑡𝑉 ⃗⃗ = ⃗0⃗
𝒖(𝒙, 𝒚) = 𝒂𝒚
𝜕𝑢 𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑟𝑜𝑡𝑉 ⃗⃗ = 𝜕 ∧ ( 𝑣 )
𝜕𝑣
𝜕 𝑤
( 𝜕𝑧 )
MECANIQUE DES FLUIDES 170

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑟𝑜𝑡𝑉 ⃗⃗ = (𝜕𝑤 − 𝜕𝑣) ⃗⃗⃗⃗ 𝜕𝑢 𝜕𝑤
𝑒𝑥 + ( 𝜕𝑧 − 𝜕𝑥 ) ⃗⃗⃗⃗⃗
𝜕𝑣 𝜕𝑢
𝑒𝑦 + (𝜕𝑥 − 𝜕𝑦) ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑧
𝜕𝑦 𝜕𝑧

Or 𝑤 = 0, 𝑢 = 𝑢(𝑥, 𝑦), 𝑣 = 𝑣(𝑥, 𝑦)


⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑟𝑜𝑡𝑉 ⃗⃗ = (𝑎 − 𝑎)𝑒⃗⃗⃗⃗𝑧

⃗⃗ = ⃗𝟎⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑽
𝒓𝒐𝒕

Donc l’écoulement est irrotationnel

Ce résultat était prévisible car on sait que


⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑟𝑜𝑡𝑔𝑟𝑎𝑑𝜑 = 0 or 𝑉 = 𝑔𝑟𝑎𝑑𝜑

Donc 𝒓𝒐𝒕 ⃗⃗ = ⃗𝟎⃗


⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑽 3. Expression de la charge et représentation graphique

▪ Cas d’un liquide parfait


𝑃𝐴
Exercice 3 Dans ce cas la charge est donnée par la relation h= (𝑧𝐴 + ) -
ɤ
𝑃𝐴′ 𝑃𝐴 ∗ −𝑃𝐴′ ∗
1. Expression mathématique du théorème de Bernoulli. (𝑧𝐴′ + )=
ɤ ɤ

Contrôle continu 2013-2014


▪ Dans le cas d’un liquide parfait on a :
𝑉2 𝑃 1. Calcul de la masse volumique µ de ce solide
z+ + ɤ =cte
2𝑔

z : la cote. En effet, d’après le présent énoncé on remarque que le volume


𝑽𝟐 de la partie immergé du mercure est 𝑣1 = 80𝑐𝑚3 et le volume total
:. La hauteur représentative de la vitesse.
𝟐𝒈 est 𝑣2 = 240𝑐𝑚3 .Par ailleurs, d’après le théorème d’Archimède la
𝑷
: La hauteur représentative de la pression. masse du corps immergé est égale à celle des liquides déplacés ce
ɤ

2. Représentation graphique qui se traduit par la relation ci-dessous :

▪ Cas d’un liquide parfait µ𝑣2 = µ𝑚 𝑣1 +µ𝑒 (𝑣2 -𝑣1 )


MECANIQUE DES FLUIDES 171

Par conséquent, µ=
µ𝒎 𝒗𝟏 +µ𝒆 (𝒗𝟐 −𝒗𝟏 )
𝒗𝟐
Examen 2013-2014
𝟏𝟑𝟔𝟎𝟎×𝟖𝟎+𝟏𝟎𝟎𝟎×(𝟐𝟒𝟎−𝟖𝟎) Exercice 1
AN : µ= 𝟐𝟒𝟎

µ= 5200 Kg/𝒎𝟑 1. Masse volumique du pétrole ρ

On a ρ = d𝝆𝒆𝒂𝒖 AN : ρ =0,95× 𝟏𝟎𝟎𝟎 = 𝟗𝟓𝟎

2. Calcul de la période d’oscillation ρ= 950 Kg/𝒎𝟑

Pour cela, supposons que le solide s’élève d’une hauteur z. Sa


poussée d’Archimède varie donc de (µ𝑒 - µ𝑚 )sgz. Par conséquent en 2. Poids volumique du pétrole
appliquant le théorème du centre d’inertie on a la relation m𝑧̈ = (µ𝑒 -
(µ − µ )sgz 𝝎 ̅ = 9319,5 N/𝒎𝟑
̅ = ρg AN : 𝝎
µ𝑚 )sgz c’est-à-dire 𝑧̈ + 𝑚 m 𝑒 =0.Il s’agit de l’équation d’un
oscillateur harmonique et donc la période d’oscillation est donnée
par : 3. Pression 𝑷𝑮 au point G
m µh
T= 2𝜋√(µ
𝑚 − µ𝑒 )sgz
= 2𝜋√(µ
𝑚 − µ𝑒 )g
D’après la RFD entre A et G on a la relation : 𝑃𝐺 - 𝑃𝐴 = ρg(𝑌𝐴 -𝑌𝐺 ) or
AN : T= 0,408 s 𝑃𝐴 = 𝑃𝑎𝑡𝑚 et 𝑌𝐺 =0.
𝐷
Donc 𝑃𝐺 = 𝑃𝑎𝑡𝑚 + ρg𝑌𝐴 par ailleurs 𝑌𝐴 = L+ 2
𝐷
3. Explication D’où 𝑃𝐺 = 𝑃𝑎𝑡𝑚 + ρg(𝐿 + 2 )

En effet la période d’oscillation est augmentée si l’on tient AN : 𝑷𝑮 = 1,2 bar


compte du fait que la masse effective qui se déplace est supérieure
parce qu’elle inclut celles des liquides proches du corps. ⃗⃗ ‖
4. Intensité de R=‖𝑹
𝜋𝐷 2
R=𝑃𝐺 S or S= 4

AN : R= 847227,47 N
MECANIQUE DES FLUIDES 172

3. Montrons que les lignes de courant sont des hyperboles à


représenter.
5. Calcul de 𝑰(𝑮,𝒛⃗)
𝜋𝐷 4 Nous avons
𝐼(𝐺,𝑧) 𝜕𝜑 la𝜕𝜓relation, V(x,y)= Ax𝑢𝑥 -Ay𝑢𝑦 .
⃗⃗⃗⃗ = 64 𝑢 = 𝜕𝑥 = 𝜕𝑦 = 𝐴𝑥 (1)
𝟒 ⇒{ 𝜕𝜓 𝜕𝜑
AN : 𝑰(𝑮,𝒛)
⃗⃗⃗ = 3,976 𝒎 𝑣== =
𝐴𝑥 −
𝜕𝜓
= −𝐴𝑦 (2)
𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑥
⇒{ 𝜕𝜓
= −𝐴𝑦
𝜕𝑥
⇒ 𝜓= Axy+𝐶 1 (𝑥) (3)
6. Position du centre de poussée.
̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝜔𝐼(𝐺,𝑧) 𝜕𝐶1 (𝑥)
⃗⃗⃗⃗ (2) dans (3) ⇒ Ay+ =Ay
𝑌0 = - 𝜕𝑥
𝑅
⇒ 𝐶1 =cte=k
AN : 𝒀𝟎 = -0,04368 m.
D’où 𝜓(x,y)=Axy+k avec k∈ R
Exercice 2
L’équation des lignes de champ est donc donnée par 𝜓=cte
1. Nature de l’écoulement
⇒ Axy=cte
En effet, le champ de vitesse de l’écoulement est donné par la
relation ci-dessous : ⇒xy=k (1) avec k∈
𝑥R
1
= (𝑋 + 𝑌)
√2
−1
V(x,y)= A(x𝑢𝑥 - y𝑢𝑦 ) avec A=1𝑠 . Posons : { 𝑦=
1
(𝑋 − 𝑌)
√2
𝜕𝑉 𝜕(𝐴𝑥) 𝜕(𝐴𝑦) 1
Ainsi nous avons donc, 𝜕𝑡 = 𝑢𝑥 - 𝑢𝑦 =0 Alors (1) devient donc 2 (𝑋 2 - 𝑌 2 )=K
𝜕𝑡 𝜕𝑡
𝐾
Donc l’écoulement est stationnaire. Donc 𝑋 2 - 𝑌 2 = qui est bel et bien l’équation d’une hyperbole.
2

2. Vérification de l’équation de continuité. On effectuera le tracé suivant les valeurs de k et le tracé sera effectué
1 1
⃗ =0. ⃗ ,𝑣) avec 𝑢
dans le repère (O,𝑢 ⃗= (𝑖 + 𝑗) et 𝑣 = (𝑖 − 𝑗).
L’hypothèse fluide incompressible ⇔ div 𝑉 √2 √2
𝜕(𝑥) 𝜕(𝑦)
⃗ = A(
Or div 𝑉 − )= A-A=0
𝜕𝑡 𝜕𝑡

L’équation de continuité est vérifiée.


MECANIQUE DES FLUIDES 173

𝑽𝟐
La figure ci-dessous présente les différentes lignes de courant. :. La hauteur représentative de la vitesse.
𝟐𝒈
𝑷
: La hauteur représentative de la pression.
ɤ

▪ Dans le cas d’un liquide réel on a :


𝑉2 𝑃
z+ + ɤ +j=cte=H
2𝑔

j : L’énergie dissipée sous forme de chaleur par suite de frottement


et de la viscosité, on peut également dire qu’il représente la perte de
charge depuis l’origine du mouvement jusqu’au point considérée.

2. Représentation graphique

▪ Cas d’un liquide parfait

Exercice 3

1. Expression mathématique du théorème de Bernoulli.

▪ Dans le cas d’un liquide parfait on a : ▪ Cas d’un liquide réel


𝑉2 𝑃
z+ + ɤ =cte
2𝑔

z : la cote. 3. Expression de la charge et représentation graphique


MECANIQUE DES FLUIDES 174

▪ Cas d’un liquide parfait


𝑃𝐴
Dans ce cas la charge est donnée par la relation h= (𝑧𝐴 + ) -
ɤ
𝑃 𝑃 ∗ −𝑃 ∗
(𝑧𝐴′ + ɤ𝐴′ )= 𝐴 ɤ 𝐴′

▪ Cas d’un liquide réel

Dans ce cas la charge est donnée par la relation


𝑃𝐴 𝑃𝐴′
h= (𝑧𝐴 + ) - (𝑧𝐴′ + )
ɤ ɤ
𝑉′2 𝑉2
= (𝑗′ + ) - (𝑗 + 2𝑔)
2𝑔
𝑉′2 𝑉2
h= ( 2𝑔 − 2𝑔) +( 𝑗′- 𝑗)

avec 𝒋′- 𝒋 : représentant la perte de charge entre les 2 points A et A’.


RESISTANCE DES MATERIAUX 175

Contrôle continu 2018-2019


Cf. CD de parrainage dossier RDM

Examen 2018-2019
Cf. CD de parrainage dossier RDM

Contrôle continu 2016-2017

RESISTANCE DES MATERIAUX 1) Donner une explication des propriétés


mécaniques suivantes :

a) Module d’élasticité

C’est la pente à l’origine de la courbe (𝜎, 𝜀)


contrainte déformation obtenue lors d’un
essai de traction réalisé selon les règles de
l’art.

Loi de Hooke : 𝜎 = 𝐸𝜀

Encore appeler Module de Young ou Module d’élasticité, E est une


grandeur physique caractérisant la capacité d’un corps à résister à
des sollicitations. Il s’exprime en MPa et pour l’acier doux par
exemple 𝐸 = 210000 𝑀𝑃𝑎.

b) Coefficient de poisson
RESISTANCE DES MATERIAUX 176

C’est une grandeur physique caractérisant la capacité d’un corps à Matériau dont la plage plastique est faible. Exemple : le verre, la
subir une déformation transversale. Pour les matériaux courants, ce fonte.
coefficient est compris entre 0 et 1/2. Exemple : Pour le béton 𝑣 = b) Matériau ductile :
0,2. Il existe des matériaux ayant un coefficient de poisson
Matériau dont la plage plastique est grande. Exemple : L’acier doux,
négatif…je vous invite à une petite recherche !!!
le bois.

c) Module de cisaillement ou coefficient de Coulomb

Encore appelé module d’élasticité transversal, c’est une grandeur


caractéristique des propriétés mécaniques du matériau constitutif du
tronçon, mis en évidence par l’essai de torsion.

Relation entre les différentes grandeurs


𝑬
𝑮=
2(1 + 𝒗)
c) Matériau incompressible :
2) Qu’est-ce qu’un :
Matériau qui ne subit aucune variation de volume lorsqu’il
a) Matériau fragile :
est soumis aux forces de pression, ceci même s’il se déforme. Il est
également caractérisé par un coefficient de poisson égale à 1/2 c’est-
à-dire |𝐽| = 1.

3) Différence entre poutre gauche et poutre courbe

Une poutre droite est une poutre donc la ligne moyenne est
un segment de droite tandis qu’une poutre gauche encore appelée
poutre courbe est une poutre donc la ligne moyenne est une courbe.
RESISTANCE DES MATERIAUX 177

b) une section circulaire : circulaire ou elliptique (dessiner)

4) Expression de la contrainte normale dans une poutre sollicitée 8) Déformations dues aux contraintes de cisaillement
en flexion composé Ces déformations sont appelées distorsions.
𝑵 𝑴𝒁 𝒚 𝑴𝒚 𝒛
𝝈𝑵 = − 𝑺 + −
𝑰 𝑰 9) Critères de dimensionnement d’une poutre
𝑁 = 𝑒𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑛𝑜𝑟𝑚𝑎𝑙 𝑴𝒛 𝑒𝑡 𝑴𝒚 𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑓𝑙é𝑐ℎ𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡
Le critère de rigidité ou critère de confort est lié à limitation de la
{ 𝑆 = 𝐴𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛
𝐼 = 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑎𝑑𝑟𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 flèche (𝐟𝐦𝐚𝐱 ≤ 𝐟𝐚𝐝𝐦)

Le critère de résistance est lié à la limitation des contraintes


normales et tangentielles
5) Quelle est la différence entre contrainte normal et contrainte
de cisaillement ? 𝝈𝒂𝒅𝒎 ≤ 𝝈𝒂𝒅𝒎

La contrainte normale est due à l’effort normaux et au 𝛕𝒂𝒅𝒎 ≤ 𝛕𝒂𝒅𝒎


moment fléchissant ; il provoque des déformations transversales. Par
contre, la contrainte de cisaillement est due aux efforts tranchants et
10) Différence entre une barre et une poutre
provoque des déformations transversales.
Une barre est n’est le siège que d’un type de sollicitation
(effort normal : traction ou compression).
6) Noyau centrale d’une section
Tandis qu’une poutre peut être le siège de trois types de
C’est la zone d’une section droite telle que lorsqu’elle est sollicitations : effort normal, effort tranchant, moment
soumise à un effort normal toutes les fibres sont comprimées ou fléchissant.
tendues.

7) Forme du noyau central dans :


11) Quelle est la différence entre moment d’inertie et moment
a) une section rectangulaire : losange (dessiner) quadratique ?
RESISTANCE DES MATERIAUX 178

Le moment d’inertie est une grandeur physique qui 14)


caractérise la capacité d’un corps à effectuer un mouvement de ➢ Qu’appelle-t-on section critique ?
rotation. Il est lié à la masse et s’exprime en 𝑀. 𝐿2 .Tandis que le
La section critique est la section qui l’effet dimensionnant le plus
moment quadratique est une caractéristique géométrique liée à la
élevé.
surface d’une section ; il a pour dimension 𝐿4 .
➢ Comment la détermine-t-on ?
12) Principales méthodes de détermination des efforts dans les
structures réticulées ou treillis. Suivre les étapes suivantes :

➢ Méthode analytique ou équilibre successif des nœuds ✓ Déterminer la nature des sollicitations sur chaque tronçon

➢ Méthode du Cremona ✓ Rechercher l’effet maximal pour chaque type de sollicitation


(en valeur absolue compte tenue de la convention de signe)
➢ Méthode des sections ou de Ritter.
✓ Faire le tableau récapitulatif
13) Enoncer les hypothèses de Bernouilli et de Barré de Saint
Venant utilisées en théorie des poutres.
Elément Nature des sollicitations Effet maximal
Hypothèse de Navier-Bernoulli : Les sections planes normales aux
fibres avant la déformation restent planes et normales aux fibres 1 Traction compression …
après la déformation.
2 Flexion … …
Hypothèse de Barré de Saint Venant : Les résultats de la RdM ne
s’appliquent qu’à une distance suffisante de la zone d’application 3 ... …
des efforts concentrés (problème de concentration de contraintes).
… … …
Domaine d’élasticité : Dans le cadre de la RdM, les pièces qui
constituent un système mécanique ne doivent pas entrer dans le
domaine des déformations plastiques. NB : Si le professeur ne discerne pas ce tableau sur votre feuille il ne
corrige pas la question car pour lui c’est le plus important.
RESISTANCE DES MATERIAUX 179

15) Différence entre fibre moyenne et l’axe neutre


𝒎𝒚
La fibre moyenne d’une poutre est le lieu géométrique du centre de 𝒙𝑮 = = 𝟑𝟎. 𝟗 𝒄𝒎
𝑺
gravité de la section qui l’engendre alors que l’axe neutre est l’axe
sur lequel la contrainte normale s’annule tandis que la contrainte ➢ Par rapport à (XX’)
tangentielle est maximale. L’axe neutre est caractérisé par l’équation
𝑵 𝑴 𝒚 𝑴𝒚 𝒛 Elt i 𝑆𝑖 𝑦𝐺𝑖 𝑚 𝑦𝑖 𝐼𝐺𝑥 𝑆𝑖 𝑦𝐺2𝑖 𝐼𝑦𝑖
𝝈𝑵 = − 𝑺 + 𝑰𝒁 − 𝑰 = 0. 𝑖

1 1050 7,5 7875 19687.5 59062.5

2 2250 37,5 84375 1054687.5 3164062,5


Examen 2016-2017
Total 3300 / 92250 1074375 3223125 4297500
Exercice 1
𝒎𝒔
𝒚𝑮 = = 𝟐𝟕. 𝟗𝟓 𝒄𝒎
Déterminer les axes centraux principaux d’inerties, les valeurs 𝑺
principales 𝐼𝑚𝑎𝑥 𝑒𝑡 𝐼𝑚𝑖𝑛 que la direction principale repérée par ➢ Par rapport à XY
l’angle 𝛼. Dessiner ces axes dans le repère 𝐺𝑥𝑦.

➢ Par rapport à (YY’)


Elt i 𝑆𝑖 𝑦𝐺𝑖 𝑥𝐺𝑖 𝐼𝐺𝑥𝑦 𝑆𝑖 𝑥𝐺𝑖 𝑦𝐺𝑖 𝐼𝑥𝑦𝑖
𝑖

Elt i 𝑆𝑖 𝑥𝐺𝑖 𝑚 𝑦𝑖 𝐼𝐺𝑥 𝑆𝑖 𝑦𝐺2𝑖 𝐼𝑦𝑖


𝑖

1 1050 65 68250 428750 4436250 4865000

2 2250 15 33750 168750 506250 675000

Total 3300 / 102000 597500 4942500 5540000


RESISTANCE DES MATERIAUX 180

Analyse de la structure :
1 1050 7,5 65 0 511875 511875
m=3 et n=4 donc 𝑑𝑒𝑥𝑡 = 𝑛 − 𝑚 = 1 la structure (S) est
2 2250 37,5 15 0 1265625 1265625 hyperstatique extérieure de degré 1

Total 3300 / / 0 1777500 1777500 La présence d’une articulation à l’intérieur de la structure la


rend globalement isostatique

PFS :
𝟏 𝟐
𝑰𝒎𝒊𝒏 = [ 𝑰𝒙 + 𝑰𝒚 − √(𝑰𝒙 − 𝑰𝒚 ) + 𝟒𝑰𝟐𝒙𝒚 ]
𝟐
𝟏 𝟐
𝑰𝒎𝒂𝒙 = [ 𝑰𝒙 + 𝑰𝒚 + √(𝑰𝒙 − 𝑰𝒚 ) + 𝟒𝑰𝟐𝒙𝒚 ]
𝟐

AN : 𝐼𝑚𝑖𝑛 = 3035811,39 𝑐𝑚4 𝑒𝑡 𝐼𝑚𝑎𝑥 = 6801688,61 𝑐𝑚4


𝟐𝑰𝒙𝒚
𝒕𝒈 𝟐𝜶𝟎 = ⟹ 𝜶𝟎 = 𝟑𝟓, 𝟑𝟕°
𝑰𝒚 − 𝑰𝒙

Exercice 2 ∑𝐹𝑥 = 0 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 𝑃1 + 𝑃2 = 25
1) { ∑𝐹𝑦 = 0 ⟹ { 𝐻𝐴 + 𝐻𝐵 = 0
∑𝑀𝐴 (𝐹𝑒𝑥𝑡 ) = 0 2𝑃2 + 𝑃1 = 3𝑉𝐵
𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 25 (1)
⟹ { 𝐻𝐴 + 𝐻𝐵 = 0 (2)
𝑉𝐵 = 11,67 (3)

PFS :
RESISTANCE DES MATERIAUX 181

𝑞𝑙 𝑉𝐶 − 𝑉𝐵 = 6
𝑉𝐶 − 𝑉𝐵 =
sin 30°
∑𝐹𝑥 = 0 2 ⟹ {𝐻𝐵 + 𝐻𝐶 = 6√3
𝑞𝑙
{ ∑𝐹𝑦 = 0 ⟹ 𝐻𝐵 + 𝐻𝐶 = cos 30° 𝐻𝐵 √3 − 𝑉𝐵 = 8
2
∑𝑀𝐶 (𝐹𝑒𝑥𝑡 ) = 0
𝑙 𝑙√3 𝑞𝑙 2
𝑉
{2 𝐵 − 𝐻 = −
2 𝐵 6 𝑉𝐵 = 11,67 𝑘𝑁; 𝐻𝐵 = 11,36 𝑘𝑁 ; 𝑉𝐶 = 17.67 𝑘𝑁; 𝐻𝐶
= −0,97 𝑘𝑁; 𝑉𝐴 = 13,33 𝑘𝑁; 𝐻𝐴 = 11,36 𝑘𝑁

𝟏𝟏, 𝟑𝟔 𝒌𝑵 −𝟎, 𝟗𝟕 𝒌𝑵
{𝛕𝐞𝐱𝐭 }𝑨 = {𝟏𝟑, 𝟑𝟑 𝒌𝑵} ; {𝛕𝐞𝐱𝐭 }𝑪 = { 𝟏𝟕, 𝟔𝟕 𝒌𝑵 }
𝟎 𝟎

2)

Sur BC : 𝟎 ≤ 𝒙 < 𝟔

EG : { 𝛕=
𝑀(𝑥) }=+
𝐞𝐱𝐭−4𝑥 { 𝝉4𝒊𝒏𝒕
𝑥 2}
3
{ 𝑇(𝑥) = − 8 𝑥 + 4
3
• Effort
𝑁(𝑥) = 𝐻𝐴 = 15,79en kN
normal

Sur AD :𝟎 ≤ 𝒙 < 𝟐 Sur DE :𝟐 ≤ 𝒙 < 𝟒 Sur EF :𝟒 ≤ 𝒙 < 𝟔

• Effort tranchant (T) en kN


EG : { 𝛕𝐞𝐱𝐭 } = { 𝝉𝒊𝒏𝒕 } EG : { 𝛕𝐞𝐱𝐭 } = { 𝝉𝒊𝒏𝒕 } EG : { 𝛕𝐞𝐱𝐭 } = { 𝝉𝒊𝒏𝒕 }

𝑀(𝑥) = 𝑉𝐴 𝑥 = 13,33 𝑥 𝑀(𝑥) = 𝑉𝐴 𝑥 − 𝑃1 (𝑥 − 2) 𝑀(𝑥) = 𝑉𝐴 𝑥 − 𝑃1 (𝑥 − 2) − 𝑃2 (𝑥 − 4)


{𝑇(𝑥) = −𝑉𝐴 = −13,33 = −1.67𝑥 + 30 = −11.67𝑥 + 70
{ {
𝑁(𝑥) = 𝐻𝐴 = 11,36 𝑇(𝑥) = −𝑉𝐴 + 𝑃1 = +1,67 𝑇(𝑥) = −𝑉𝐴 + 𝑃1 = +11,67
𝑁(𝑥) = 𝐻𝐴 = 11,36 𝑁(𝑥) = 𝐻𝐴 = 11,36
RESISTANCE DES MATERIAUX 182

4) La section critique est la section x = 2 m car le moment


fléchissant y est maximal
• Moment fléchissant (M) en kN.m

3)

5) L’équation de la distribution des contraintes sur la section


Tronçon AB BC
critique est :
Nature des 𝑁 𝑀𝑧
Flexion composée Flexion composée 𝜎(𝑦) = − + 𝑦 = (−30,21 + 1571,3 𝑦 ) ∗ 10−3 [ 𝑒𝑛 𝑀𝑃𝑎]
sollicitations 𝑆 𝐼𝑧

Nmax = 11,33 kN Nmax = 15,78 kN


Rattrapage 2016-2017
Valeur maximales Tmax = 13,33 kN Tmax = 8 kN
(Voir Session normale)
Mmax =26,67 kN.m Mmax = 9,22 kN.m
RESISTANCE DES MATERIAUX 183

Examen 2015-2016 ℎ ≥ 238 𝑚𝑚 (𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟) ; ℎ ≥ 310,8 𝑚𝑚 (𝑎𝑙𝑢𝑚𝑖𝑛𝑖𝑢𝑚) ; ℎ


Exercice 1 ≥ 382,7 𝑚𝑚 (𝐵é𝑡𝑜𝑛 𝑎𝑟𝑚é) ;

1) ℎ≥
471,7 𝑚𝑚 (𝐵𝑜𝑖𝑠 ) ; ℎ ≥
Critère de résistance
290,8 𝑚𝑚 (𝑏𝑟𝑜𝑛𝑧𝑒)
Pour une poutre chargée uniformément et reposant sur deux appuis
h est inversément
on a :
𝑞𝑙 2 proportionnel à E
𝑀𝑚𝑎𝑥 = classement
8
Ainsi la contrainte normale qui est maximale au point y = h/2 𝑏𝑜𝑖𝑠 > 𝑏é𝑡𝑜𝑛 𝑎𝑟𝑚é > 𝑎𝑙𝑢𝑚𝑖𝑛𝑖𝑢𝑚 > 𝑏𝑟𝑜𝑛𝑧𝑒
sera donnée par > 𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 𝑙𝑒 𝑐𝑟𝑖𝑡è𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑖𝑔𝑖𝑑𝑖𝑡é
𝑞𝑙2 ℎ 16𝜎𝑎𝑑𝑚 𝐼
𝜎𝑚𝑎𝑥 = < 𝜎𝑎𝑑𝑚 D’où 𝐿 ≤ √ ⟹ 𝑳 ≤ 𝟔, 𝟓𝟔 𝒎
16𝐼 𝑞ℎ

Critère de rigidité 4) Le classement précédent nous montre clairement que le bois est
La condition de dimensionnement avec le critère de rigidité impose le matériau qui demande la plus grande section pour remplir les
que 𝑓𝑚𝑎𝑥 < 𝑓𝑎𝑑𝑚 en utilisant les expressions des flèches données conditions de rigidité et de confort. La section en bois
dans l’épreuve on a : nécessaire est donc
3 384𝐸𝐼
𝐿 ≤ √2000𝑞 ⟹ 𝑳 ≤ 𝟔, 𝟓𝟐 𝒎

2) Le critère prépondérant est celui qui satisfait les conditions de 𝑆 = 32 ×


rigidité et de résistance. Dans notre cas le critère de rigidité est 48 𝑐𝑚 𝑝𝑖è𝑐𝑒 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑖𝑣𝑒 𝑛𝑜𝑛 𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑛𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑀𝐼𝐵 →
légèrement prépondérant on prendra donc 𝑳𝒎𝒂𝒙 ≤ 𝟔, 𝟓 𝒎 𝐵𝐿𝐶 (𝐵𝑜𝑖𝑠 𝐿𝑎𝑚𝑒𝑙é 𝐶𝑜𝑙𝑙é ), 𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑡𝑒𝑛𝑑𝑢

𝑏ℎ3 ℎ4 4 (400×5𝑞×18𝐿3 ) Exercice 2


3) 𝐼 = 12 = 18 ⟹ ℎ≥ √ ⟹ ℎ≥
4 6,436523×1014 384𝐸
√ 1)
𝐸
RESISTANCE DES MATERIAUX 184

➢ Charges

• Le poids de l’essieu avant 𝑃1 qui est une charge 2)


ponctuelle :𝑃1 = 𝑚1 𝑔 = 120 𝑘𝑁 𝑚 = 3 ; 𝑛 = 3 ⟹ 𝑑𝑒𝑥𝑡 = 𝑛 − 𝑚 =
• Le poids de l’essieu arrière 𝑃2 qui est une charge ponctuelle : 0 𝑑 ′ 𝑜ù𝑙𝑎 𝑠𝑡𝑟𝑢𝑐𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑔𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑖𝑠𝑜𝑠𝑡𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒
𝑃2 = 𝑚2 𝑔 = 240 𝑘𝑁

• Le poids propre de la poutre qui est une charge


uniformément répartie q : Sur AC : 0 ≤ 𝑥 ≤ 6 Sur CD : 6 ≤ 𝑥 ≤ 10 Sur DB : 10 ≤ 𝑥 ≤ 20

Surface de la section de la poutre = S = 3x2-2,5x1,5 =


2,25 𝑚2 𝑀(𝑥) = 766,5𝑥 − 28,125𝑥 2 𝑀(𝑥) = 646,5𝑥 − 28,125𝑥 2 𝑀(𝑥) = 406,5𝑥 − 28,125𝑥 2
{ 𝑇(𝑥) = 56,25𝑥 − 766.5 +720 +3120
Masse volumique du béton armé :𝛾𝑏𝑒𝑡 = 2500 𝑘𝑔 /𝑚3 { {
𝑁(𝑥) = 0 𝑇(𝑥) = 56,25𝑥 − 646,5 𝑇(𝑥) = 56,25𝑥 − 406,5
𝑞 = 𝛾𝑏𝑒𝑡 ∗ 𝑔 ∗ 𝑆 = 56,25 𝑘𝑁/𝑚 𝑁(𝑥) = 0 𝑁(𝑥) = 0

3)
∑𝐹𝑥 = 0 𝐻𝐴 = 0
PFS : { ∑𝐹𝑦 = 0 ⟹ { 𝑉𝐵 = 718,5 𝑘𝑁
∑𝑀𝐴 (𝐹𝑒𝑥𝑡 ) = 0 𝑉𝐴 = 766,5 𝑘𝑁

4)

• Effort tranchant (T) en kN

• Moment fléchissant (M) en kN.m


RESISTANCE DES MATERIAUX 185

Hypothèse de Barré de Saint Venant : les hypothèses de la RDM


s’appliquent à une distance suffisante de la zone d’application des
5) la section critique est située en D car le moment fléchissant y est
efforts concentrés
maximal en valeur absolue 𝑀𝑚𝑎𝑥 = 4372,5 𝑘𝑁. 𝑚
Domaine de validité : domaine d’élasticité ; les pièces qui
constituent un système mécanique ne doivent pas entrer dans le
domaine des déformations plastiques
Rattrapage 2015-2016
Exercice 1
3) Critères de dimensionnement
1) Différence entre le moment quadratique et le moment
• Critère de rigidité ou critère de confort : limitation de la
d’inertie
flèche 𝑓𝑚𝑎𝑥 < 𝑓𝑎𝑑𝑚
Le moment d’inertie est une grandeur physique qui caractérise la
• Critère de résistance : limitation de la contrainte 𝜎𝑚𝑎𝑥 <
capacité d’un corps à effectuer un mouvement de rotation. Il est lié à
𝜎𝑎𝑑𝑚
la masse et s’exprime en 𝑀. 𝐿2

Tandis que le moment quadratique est une caractéristique


géométrique liée à la surface d’une section et s’exprime en 𝐿4

2) Hypothèse de Bernoulli et barré de saint venant

Hypothèse de Bernoulli : les sections planes normales aux fibres


avant la déformation restent planes et normales aux fibres après la
déformation
RESISTANCE DES MATERIAUX 186

4) Sollicitations composées en RDM ∑𝐹𝑥 = 0


PFS :{ ∑𝐹𝑦 = 0
0 0
• Flexion simple {𝜏𝑖𝑛𝑡 } = { 0 |𝑀𝑦 } 𝑜𝑢 {𝜏𝑖𝑛𝑡 } = ∑𝑀𝐴 (𝐹𝑒𝑥𝑡 ) = 0
𝑇𝑧 0 𝐻𝐴 = 𝑃 = 50
0 0 𝑙
{ 𝑇𝑦 | 0 } 𝑉𝐴 = (𝑝(𝐴) + 𝑝(𝐵)) ∗ = 45
⟹ 2
0 𝑀𝑧 2𝑙 2
𝑁 0 {𝑀𝐴 = 9
(𝑝(𝐴) + 𝑝(𝐵)) = 60
• Flexion composée {𝜏𝑖𝑛𝑡 } = { 0 |𝑀𝑦 } 𝑜𝑢 {𝜏𝑖𝑛𝑡 } =
𝑇𝑧 0
𝑁 0
{ 𝑇𝑦 | 0 }
0 𝑀𝑧
0 0
• Flexion déviée {𝜏𝑖𝑛𝑡 } = { 𝑇𝑦 |𝑀𝑦 }
𝑇𝑧 𝑀𝑧

Exercice 2
1) Tracer la loi de comportement de ce matériau
• La structure (2) est isostatique

∑𝐹𝑥 = 0 𝐻𝐴 = 𝑃𝑠𝑖𝑛 30° = 12,5


𝑃𝐹𝑆 ∶ { ∑𝐹𝑦 = 0 ⟹ {𝑉𝐴 + 𝑉𝐷 = 𝑃𝑐𝑜𝑠 30° + 𝑞𝐶𝐷
∑𝑀𝐴 (𝐹𝑒𝑥𝑡 ) = 0 𝑉𝐷 = 66,25
2) 𝐻𝐴 = 12,5
⟹ { 𝑉𝐴 = 30,3
• La structure (1) est isostatique 𝑉𝐷 = 30,3
RESISTANCE DES MATERIAUX 187

3)

• Pour la structure (1)

Sur AB : 0 ≤ 𝑥 ≤ 3

ED : { τext } = −{ 𝜏𝑖𝑛𝑡 }

• Moment fléchissant (M) en kN.m

Sur AB : 0 ≤ 𝑥 ≤ 2 Sur BC : 2 ≤ 𝑥 ≤ 5 Sur CD : 5 ≤ 𝑥 ≤ 8

𝑁(𝑥) = 12,5 𝑁(𝑥) = 0 𝑁(𝑥) = 0


𝑁(𝑥) = 50 { 𝑇(𝑥) = −30,3 { 𝑇(𝑥) = −8,65 𝑇(𝑥) = 25𝑥 − 133,65
10
(30− 𝑥)(3−𝑥) 𝑀(𝑥) = 𝑉𝐴 𝑥 = 30,3𝑥 𝑀(𝑥) = 𝑉𝐴 𝑥 = 8,65𝑥 − 43,3 𝑀(𝑥) = 𝑉𝐴 𝑥 = −66,35(8 − 𝑥)
3
𝑇(𝑥) = − { +12,5(8 − 𝑥)2
2
2 2 10
𝑀(𝑥) = − 9 (3 − 𝑥) (30 − 𝑥)
{ 3
• Effort tranchant (T) en kN
• Pour la structure (2)

• Effort normal (N) en kN


RESISTANCE DES MATERIAUX 188

Examen 2014-2015
Exercice 1 Exercice 2
1) Quelle est la différence entre moment d’inertie et moment (Voir Rattrapage 2015/2016)
quadratique

Le moment d’inertie est une grandeur physique qui caractérise la Exercice 3


capacité d’un corps à effectuer un mouvement de rotation. Il est lié à
1) Tracer des diagrammes de sollicitations
la masse et s’exprime en 𝑀. 𝐿2 .Tandis que le moment quadratique
est une caractéristique géométrique liée à la surface d’une section ; il
a pour dimension 𝐿4 . ❖ La structure est hyperstatique externe de degré 1 mais la
présence d’une articulation en C rend la structure globalement
isostatique.
2) Principe de
superposition : Enoncé et ❖ Décomposition de la structure
explication Structure 1 Structure 2
❖ Enoncé : « L’effet
produit par plusieurs actions
mécaniques est égal à la
somme des effets produits ❖ Application du PFS et actions extérieures
par les actions mécaniques prises séparément. Structure 1 :
❖ Explication : Si une poutre est soumise à plusieurs
sollicitations simples, l’état de contrainte et de déformation est
la somme des états de contrainte et de déformation dus à
chacune de ses sollicitation simples prise séparément.
RESISTANCE DES MATERIAUX 189

∑𝐹𝑥 = 0 𝑁(𝒙) = 45 𝑘𝑁
{ ∑𝐹𝑦 = 0 → { 𝑇(𝒙) = −83 𝑘𝑁
∑𝑀𝐶 (𝐹𝑒𝑥𝑡 ) = 0 𝑀(𝒙) = 83𝑥 − 180 𝑘𝑁. 𝑚
𝐻𝐴 + 𝐻𝐶 = 0
{ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐶 − 𝑄 − 𝑃 = 0 Sur EF : Equilibre gauche
−5 × 𝑉𝐴 + 4 × 𝐻𝐴 + 1,5 × 𝑄 + 3,5 × 𝑃 = 0 𝑁(𝒙) = 45 𝑘𝑁
{ 𝑇(𝒙) = 𝑃 − 83 = −33 𝑘𝑁
𝑀(𝒙) = 33𝑥 − 180 𝑘𝑁. 𝑚
Structure 2 :
Sur FC : Equilibre droite
𝑁(𝒙) = −(45 − 90) = 45 𝑘𝑁
∑𝐹𝑥 = 0 𝐻𝐷 − 𝐻𝐶 = 6 × 𝑝 𝐻𝐷 = 3𝑝 = 45 { 𝑇(𝒙) = −(−7) = 7 𝑘𝑁
{ ∑𝐹𝑦 = 0 → { 𝑉𝐷 + 𝑉𝐶 = 0 → { 𝑉𝐷 + 𝑉𝐶 = 0 𝑀(𝒙) = −(270 − 7(5 − 𝒙)) = 7𝑥 − 235 𝑘𝑁. 𝑚
∑𝑀𝐷 (𝐹𝑒𝑥𝑡 ) = 0 6 × 𝐻𝐶 + 18𝑝 = 0 𝐻𝐶 = −3𝑝 = −45
Sur CD : Equilibre droite
𝑁(𝒙) = −(−7) = 7 𝑘𝑁
𝑯𝑨=𝟑𝒑=𝟒𝟓 𝒌𝑵
𝑽𝑨=𝟖𝟑 𝒌𝑵 { 𝑇(𝒙) = −(−45 + 15(6 − 𝒙)) = 15𝑥 − 45 𝑘𝑁
𝑯𝑫=𝟑𝒑=𝟒𝟓 𝒌𝑵 15(6−𝒙)2 15𝒙2
Donc { 𝑽𝑫=𝟕 𝒌𝑵 𝑀(𝒙) = − (−45(6 − 𝒙) + )=− + 45𝑥 𝑘𝑁. 𝑚
𝑯𝑪=−𝟑𝒑=−𝟒𝟓 𝒌𝑵 2 2
𝑽𝑪= −𝟕𝒌𝑵
❖ Diagrammes des sollicitations

❖ Torseurs des efforts intérieurs

Sur AB : Equilibre gauche


𝑁(𝒙) = 83 𝑘𝑁
{ 𝑇(𝒙) = 45 𝑘𝑁
𝑀(𝒙) = −45𝑥 𝑘𝑁. 𝑚

Sur BE : Equilibre gauche


RESISTANCE DES MATERIAUX 190

249000 1620000
2) Section critique Donc + ≤ 135 𝑴𝑷𝒂
2𝒉2 𝒉3

C’est celle qui correspond aux efforts maximaux ; dans notre


cas elle correspond à la section de la poutre AB à 𝑥 = 4 𝑚. Procédé par itération pour avoir la valeur de ℎ et déduire celle de 𝑏.

3) Dimensionnement de la section critique 4) Diagrammes des contraintes

𝑺 = 50 ∗ 70 = 3500 𝒎𝒎2 .
703
𝑰 = 50 ∗ = 0,014 𝒎4
12
𝑁 𝑀𝑚𝑎𝑥 𝑦
𝜎𝑚𝑎𝑥 = − 𝑆 + 𝐼

Pour 𝑦 = ±35 𝑚𝑚 on a 𝜎𝑚𝑎𝑥 =


32,58 𝑀𝑃𝑎

Pourquoi on dimensionne seulement la section critique ??? Contrôle continu 2013-2014


Dans la section critique, on a : Exercice 1
𝑁 𝑀𝑚𝑎𝑥 𝑦
𝜎𝑚𝑎𝑥 = − + 1. Différence entre poutre gauche et poutre droite.
𝑆 𝐼
ℎ 83 ℎ
Or la contrainte est maximale à 𝑦 = ± 2 donc |𝜎𝑚𝑎𝑥 | = + 180 2𝐼 Une poutre droite est une poutre donc la ligne moyenne est un
𝑆
2ℎ2 𝑏ℎ3 ℎ4
avec 𝑆 = 𝑏ℎ = 3 et 𝐼 = 12 = 18 segment de droite tandis qu’une poutre gauche encore appelée poutre
Condition de dimensionnement : 𝜎𝑚𝑎𝑥 ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚 courbe est une poutre donc la ligne moyenne est une courbe.
RESISTANCE DES MATERIAUX 191

2. Différence entre un encadrement parfait et encastrement


élastique 5. Propriétés du moment
Un encastrement parfait n’admet pas de dégrée de liberté tandis statique
qu’un encadrement élastique a un degré de liberté et la constante de - Le moment statique par
raideurs est telle que 𝑀 = 𝐾𝜃. rapport à un axe passant par le
centre de gravité est nul.

Exemple de structure du génie civil : - Le moment statique peut être positif ou négatif.

- Lorsqu’il est connu, il permet calculer les


coordonnées du centre de gravité.
3. Différence entre une poutre et une barre
- Le moment statique est donné par la formule.
Une barre est n’est le siège que d’un type de sollicitation (effort
normal : traction ou compression) Mx= ∬ 𝑦𝑑𝑠

Tandis qu’une poutre peut être le siège de trois types de sollicitations My =∬ 𝑥𝑑𝑠
: effort normal, effort tranchant, moment fléchissant.

6. Différence entre le moment quadratique et moment


4. Différence entre critère de rigidité et critère de résistance. d’inertie

Le critère de rigidité ou critère de confort est lié à limitation de la Le moment quadratique est lié à surface et c’est une caractéristique
flèche (𝑓𝑚𝑎𝑥 ≤ 𝑓𝑎𝑑𝑚) tandis que le critère de résistance est lié à la géométrique d’une section ; tandis que le moment d’inertie est lié à
limitation des contraintes normales et tangentielles la masse du solide.

𝝈𝒂𝒅𝒎 ≤ 𝝈𝒂𝒅𝒎 7. Méthodes de détermination des efforts dans les systèmes


𝛕𝒂𝒅𝒎 ≤ 𝛕𝒂𝒅𝒎 triangulés.
- Crémona
RESISTANCE DES MATERIAUX 192

- Méthode de l’équilibre successif des nœuds PFS

- Méthode de Ritter

8. Les axes centraux principaux sont les axes passant par le Equation de liaison en C
centre de gravité pour lesquelles les moments quadratiques sont
extrema.
=0
Intérêt en RDM

Ils sont utilisés pour connaître les conditions limitent dans la section.
NB : M(B) représente le moment fléchissant en B sur le tronçon.
Exercice 2
En résolvant le système formé par les quatre équations ci-dessus on
1. Analyse de structure trouve :
On a

Dext= m-n = 2+2-3 = 1 donc la structure est hyperstatique externe

Dint= -1

Dg = dext + dint = 1-1 = 0 donc la structure est globalement


isostatique à cause de la présence d’une articulation en B.
Sur AE 0≤x≤2
2. Expression analytique des efforts intérieurs

Sur EF 2≤x≤4
Sur FB 4≤x≤6
RESISTANCE DES MATERIAUX 193

Sur le tronçon BC 0≤x≤6 m

4. Mode de sollicitation dans les poutres et valeurs


maximal dans les poutres

Tronçon AE EF FB BC

Type de Flexion composée


3. Diagrammes
sollicitation

Valeur N= 17.33 N= 17.33 N= 17.33 N= 20.15


maximale

Des T max= - T max= 1.67 Tmax=11.67 T max= 4


sollicitations 13.33

On N et T
M max Mmax=23.32 Mmax =-
en (KN)
M max =26.66 144
Et M et en =26.66
(KN .m)

Examen 2013-2014
Exercice 1
RESISTANCE DES MATERIAUX 194

Déterminer les axes centraux principaux d’inerties, les valeurs


principales 𝐼𝑚𝑎𝑥 𝑒𝑡 𝐼𝑚𝑖𝑛 que la direction principale repérée par 𝒎𝒔
𝒚𝑮 = = 𝟐𝟕. 𝟗𝟓 𝒄𝒎
l’angle 𝛼. Dessiner ces axes dans le repère 𝐺𝑥𝑦. 𝑺
➢ Par rapport à XY
➢ Par rapport à (YY’)

Elt i 𝑆𝑖 𝑦𝐺𝑖 𝑥𝐺𝑖 𝐼𝐺𝑥𝑦 𝑆𝑖 𝑥𝐺𝑖 𝑦𝐺𝑖 𝐼𝑥𝑦𝑖


Elt i 𝑆𝑖 𝑥𝐺𝑖 𝑚 𝑦𝑖 𝐼𝐺𝑥 𝑆𝑖 𝑦𝐺2𝑖 𝐼𝑦𝑖 𝑖
𝑖
1 1050 7,5 65 0 511875 511875
1 1050 65 68250 428750 4436250 4865000
2 2250 37,5 15 0 1265625 1265625
2 2250 15 33750 168750 506250 675000
Total 3300 / / 0 1777500 1777500
Total 3300 / 102000 597500 4942500 5540000

𝒎𝒚 𝟏 𝟐
𝒙𝑮 = = 𝟑𝟎. 𝟗 𝒄𝒎 [ 𝑰𝒙 + 𝑰𝒚 − √(𝑰𝒙 − 𝑰𝒚 ) + 𝟒𝑰𝟐𝒙𝒚 ]
𝑰𝒎𝒊𝒏 =
𝑺 𝟐
𝟏 𝟐
➢ Par rapport à (XX’) 𝑰𝒎𝒂𝒙 = [ 𝑰𝒙 + 𝑰𝒚 + √(𝑰𝒙 − 𝑰𝒚 ) + 𝟒𝑰𝟐𝒙𝒚 ]
𝟐
Elt i 𝑆𝑖 𝑦𝐺𝑖 𝑚 𝑦𝑖 𝐼𝐺𝑥 𝑆𝑖 𝑦𝐺2𝑖 𝐼𝑦𝑖 AN : 𝐼𝑚𝑖𝑛 = 3035811,39 𝑐𝑚4 𝑒𝑡 𝐼𝑚𝑎𝑥 = 6801688,61 𝑐𝑚4
𝑖
𝟐𝑰𝒙𝒚
𝒕𝒈 𝟐𝜶𝟎 = ⟹ 𝜶𝟎 = 𝟑𝟓, 𝟑𝟕°
1 1050 7,5 7875 19687.5 59062.5 𝑰𝒚 − 𝑰𝒙

2 2250 37,5 84375 1054687.5 3164062,5


Exercice 2
Total 3300 / 92250 1074375 3223125 4297500 1)
RESISTANCE DES MATERIAUX 195

m=3 et n=4 donc 𝑑𝑒𝑥𝑡 = 𝑛 − 𝑚 = 1 la structure (S) est


hyperstatique extérieure de degré 1

La présence d’une articulation à l’intérieur de la structure la


rend globalement isostatique
PFS :
∑𝐹𝑥 = 0
{ ∑𝐹 𝑦 =0 ⟹
∑𝑀𝐴 (𝐹𝑒𝑥𝑡 ) = 0
𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 𝑃1 + 𝑃2
{ 𝐻𝐴 + 𝐻𝐵 = 0
2𝑃2 + 𝑃1 = 3𝑉
𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 25 (1)
{ 𝐻𝐴 + 𝐻𝐵 = 0 (2)
𝑉𝐵 = 11,67 (3)

Analyse de la structure :
RESISTANCE DES MATERIAUX 196

Sur AD : 0 ≤ Sur DE :2 ≤ 𝑥 < 4 Sur EF :4 ≤ 𝑥 < 6


𝑥<2

EG : { τext } = EG : { τext } = { 𝜏𝑖𝑛𝑡 }


EG : { τext } = { 𝜏𝑖𝑛𝑡 }
{ 𝜏𝑖𝑛𝑡 }
𝑀(𝑥) = 𝑉𝐴 𝑥 − 𝑃1 (𝑥 − 2) − 𝑃2 (𝑥 − 4)
𝑀(𝑥) = 𝑉𝐴 𝑥 − 𝑃1 (𝑥 − 2) = −11.67𝑥 + 70
𝑞𝑙 {
𝑉𝐶 − 𝑉𝐵 = sin 30° 𝑀(𝑥) = 𝑉𝐴 𝑥 = 13,33 𝑥 = −1.67𝑥 + 30 𝑇(𝑥) = −𝑉𝐴 + 𝑃1 = +11,67
∑𝐹𝑥 = 0 2 {
𝑞𝑙
𝑇(𝑥) = −𝑉𝐴 + 𝑃1 = +1,67 𝑁(𝑥) = 𝐻𝐴 = 11,36
{𝑇(𝑥) = −𝑉𝐴 = −13,33
PFS : { ∑𝐹𝑦 = 0 ⟹ 𝐻𝐵 + 𝐻𝐶 = 2
cos 30° ⟹ 𝑁(𝑥) = 𝐻𝐴 = 11,36 𝑁(𝑥) = 𝐻𝐴 = 11,36
∑𝑀𝐶 (𝐹𝑒𝑥𝑡 ) = 0 𝑙 𝑙√3 𝑞𝑙2
{ 2 𝑉𝐵 − 2
𝐻𝐵 = − 6
𝑉𝐶 − 𝑉𝐵 = 6 Sur BC : 0 ≤ 𝑥 < 6
{𝐻𝐵 + 𝐻𝐶 = 6√3 EG : { τext } = { 𝜏𝑖𝑛𝑡 }
𝐻𝐵 √3 − 𝑉𝐵 = 8 4
𝑀(𝑥) = −4𝑥 + 3 𝑥 2
{ 𝑇(𝑥) = − 8 𝑥 + 4
3
𝑉𝐵 = 11,67 𝑘𝑁; 𝐻𝐵 = 11,36 𝑘𝑁 ; 𝑉𝐶 = 17.67 𝑘𝑁; 𝐻𝐶 𝑁(𝑥) = 𝐻𝐴 = 15,79
= −0,97 𝑘𝑁; 𝑉𝐴 = 13,33 𝑘𝑁; 𝐻𝐴 = 11,36 𝑘𝑁

11,36 𝑘𝑁 −0,97 𝑘𝑁
{τext }𝐴 = {13,33 𝑘𝑁} ; {τext }𝐶 = { 17,67 𝑘𝑁 }
0 0
2)

• Effort normal en kN
RESISTANCE DES MATERIAUX 197

• Effort tranchant (T) en kN


Nmax = 11,33 kN Nmax = 15,78 kN

Valeur maximales Tmax = 13,33 kN Tmax = 8 kN

Mmax =26,67 kN.m Mmax = 9,22 kN.m

4) La section critique est la section x = 2 m car le moment


fléchissant y est maximal
• Moment fléchissant (M) en kN.m 5) L’équation de la distribution
des contraintes sur la section
critique est :
𝑁 𝑀𝑧
𝜎(𝑦) = − + 𝑦
𝑆 𝐼𝑧
= (−30,21
+ 1571,3 𝑦 )
∗ 10−3 [ 𝑒𝑛 𝑀𝑃𝑎]

3)

Tronçon AB BC

Nature des
Flexion composée Flexion composée
sollicitations
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 198

Examen 2018-2019
Exercice 1 :
1- Un géoïde : c’est le niveau des mers et des océans au repos
prolonges sous les continents.
Le repère des altitudes est le géoïde.
2- Exemple de représentation graphique

TOPOGRAPHIE ET
CARTOGRAPHIE 0 100 200 300 400 500
3- Courbes de niveau : c’est l’intersection du terrain avec le
plan horizontal d’altitude donnée a cotes rondes.
L’équidistance entre les courbes de niveau matérialise
l’altitude entre 02 courbes de niveau.\
4- Les instruments de mesure des distances :
- Théodolite
- Le décamètre ou ruban
- La mire
- Chaine
La différence entre les mesures directes de distance et les
mesures directs de distances est que les mesures directes
fournissent immédiatement le résultat (la distance
horizontale) tandis qu’avec les mesures indirectes il faut
effectuer des calculs supplémentaires avec les éléments
prélevés pour aboutir au résultat.
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 199

Illustration : mesure à la chaine (directe) et mesure en mole mm) mm) (en (en mm) (en m)
suspendu (indirecte)
m) mm)
5- Calcul de cubature : c’est le calcul des mouvements de terre
c’est-à-dire définir le trace idéal d’un projet de manière à niv niv (-)
rendre égaux les volumes de terre esclaves avec les volumes
de terre remblaies. (+)
Lignes de talweg : ce sont les points qui rejoignent les
points les plus bas d’une vallée. R 2591 124.968
Ligne de crête : c’est une ligne qui rejoint les
sommets et les cols. 1299
Col : c’est la ligne formée par l’abaissement d’une
ligne de crête à la rencontre de deux talwegs de directions 1 1292 126.267
opposées
669

Exercice 2 : 2 1922 125.637

La résolution complète se fera sur le tableau ci-dessous 1544


- Altitude de départ : 124,968 m
3 1047 126.512
- Altitude d’arrivée : 125,703 m
47.3 1063 -3

A 2813 1528 126.028

9.4 1767 -1

B 1678 1046 127.794

Point L’arrière Lavant Portée Comp. Altitude 452


vise (en Dh Dénivelées compensée
(en (en 4 1226 128.246
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 200

2650
-247

5 1925 127.547
1- La fermeture vaut fH = Hobs – Hexact → fH = (124,968 + 3.399-
28.9 39 -2 2.65) - 125,703
= 14 mm
C 1604 1639 127.831
Le nombre de dénivelées au km : n= 6÷0.02095
44.6 - -3
= 286,386
1400
D 1333 3004 126.428 En effet n>16, ainsi la tolérance vaut TH = 15 mm
2- Voire tableau (la compensation utilisée dans ce cas est celle
59
proportionnelle à la portée)
3- Voire tableau
6 1274 126.487

-191
Exercice 3 : VOIRE EXERCICE 3 EXAM 2016-2017
7 1524 126.237
Exam 2017-2018
36.2 530 -2
Exercice 1:
E 1155 803 126.956 1- Echelle graphique : est un segment qui représente la valeur
réelle sur le terrain de la longueur lu sur la carte
43.1 - -3
Exemples : - échelle graphique
1250
R’ 2405 125.703 - Echelle numérique
2- Un géoïde : c’est le niveau des mers et des océans au repos
prolonges sous les continents.
6 points chemines 209.5 3399 - -14 Rôle : surface de référence pour les mesures des altitudes
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 201

2- Informations sur la cartouche d’une carte Ce = 100(120,032 – 120,06176)/120,06176 = -


- Echelle 0,02478 m/ 100 m
- Orientation de la carte 2- Le tableau de réponses est donne ci-après
- Les graduations
- Les éléments d’assemblage
- Les symboles
3- Principes de mesures stadimetriques des distances
- La stadimetrie a angle constant
- La stadimetrie a angle variable
- Mesure par variation de pente
Instruments : théodolite et mire

Exercice 2:
LBASE = 120.032 m
- Ruban n0 106 : 120.0656 m à -4.10 C
- Ruban n0 107 : 120.0685 m à -5.20 C
1- Le coefficient de dilatation est donc k = 1.08*10-5 C-1
- Pour le ruban n0 106, une lecture de 120.0656 m à -4.10 C
donnerait :
120,0656[1 + k (-4,1 - 0)] = 120,06028 m à 0 0C
- Pour le ruban n0 107, une lecture de 120.0685 m à -5.20 C
donnerait :
120,0685[1 + k (-5.2 - 0)] = 120,06028 m à 0 0C
La correction d’étalonnage a 0 0C et pour 100 m de
longueur est donc de :
- Pour le ruban n0 106
Ce = 100(120,032 – 120,06028)/120,06028 = -
0,02356 m/ 100 m
- Pour le ruban n0 107
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 202

RUBAN N0 106 RUBAN N0 107

Longueur L0 à Longueur Lc Denivel. Distance Longueur L0 à Longueur Lc Denivel. Distance


0
0 C (m) corrigée (m) 0
0 C (m) corrigée (m)
Dn (m) Dh (m) Dn (m Dh (m)

L [1 + k(t - 0)] L0 (1 + Ce/100) Lar - L [1 + k(t - 0)] L0 (1 + Ce/100) Lar -


Lav Lav

20,00238 19,99766 0,055 19,99759 20,00199 19,99703 0,055 19,99695

20,00283 19,99812 0,037 19,99808 20,00248 19,99753 0,035 19,99750

20,00333 19,99861 0,021 19,99860 20,00309 19,99813 0,020 19,99812

20,00365 19,99894 0,093 19,99872 20,00361 19,99865 0,095 19,99842

20,00395 19,99924 0,100 19,99899 20,00337 19,99841 0,099 19,99817

20,00389 19,99918 0,191 19,99826 20,00380 19,99884 0,189 19,99795

20,00421 19,99950 0,000 19,99950 20,00480 19,99912 0,001 19,99912

20,00432 19,99961 0,060 19,99952 20,00430 19,99934 0,061 19,99925

10,30954 10,30711 -0,003 10,30711 10,31442 10,31186 -0,003 10,31186

total 170,29638 total 170,29734


TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 203

• Connaitre les points étant situés sur une même altitude.


La distance AB est donc de (170,29638 +
• Connaitre les altitudes des différents points.
170,29734)/2 soit 170,2969 ± 5 mm
• Estimer la déniveler sur un itinéraire.

Examen 2016-2017 • Evaluer la nature de la pente (car plus les courbes de niveaux
sont serrées, plus la pente est importante).
Exercice 1 : Questions de cours
• Connaitre les sommets et bases d’une pente sur un itinéraire
1. Différence entre cartographie et topographie.
(point le plus élevé et le plus bas).
En effet la topographie est une science qui permet la mesure puis
Equidistance : C’est la distance verticale séparant deux courbes
la représentation sur un plan ou carte des formes et détails visibles
consécutives.
sur un terrain qu’il soit naturel ou artificiel tandis que la cartographie
est tout simplement l’art de d’élaborer et dessiner les cartes en y 4. Calcul de la longueur à reporter sur le sol
ajoutant un aspect esthétique. Nous avons à faire ici à un problème de mesure de précision
2. Echelle graphique et exemple celui d’étalonnage d’un ruban. Dans notre cas nous ne ferons que
des corrections d’étalonnage et des corrections dues à la
Echelle graphique : C’est un segment de droite qui indique
température.
directement à quoi correspondent sur le terrain les longueurs lues sur
la carte. Correction d’étalonnage : Ici, la valeur réelle d’une mesure est
donnée par la relation :
Considérons une représentation tel que la graduation à gauche soit 𝐿𝑏𝑎𝑠𝑒 −𝐿𝑖𝑛𝑑𝑖𝑞𝑢é 𝑟𝑢𝑏𝑎𝑛
hectométrique à gauche de l’origine et kilométrique à droite de 𝐿𝑒𝑥𝑎𝑐𝑡𝑒 = 𝐿𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟é𝑒 (1+𝐾𝐸 ) avec 𝐾𝐸 = .Or dans
𝐿𝑖𝑛𝑑𝑖𝑞𝑢é 𝑟𝑢𝑏𝑎𝑛

l’origine on a donc : notre cas nous connaissons la longueur exacte et cherchons la


longueur mesurée. Ainsi on aura :
3. Informations données par les courbes de niveaux sur une 𝐿𝑒𝑥𝑎𝑐𝑡𝑒
carte et notion d’équidistance entre courbes niveaux. 𝐿𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟é𝑒 =(1+𝐾
𝐸)

Sur une carte, les courbes de niveaux permettent de : AN :


TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 204

28,414
𝐿𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟é𝑒 = 20−20,001 = 28,415 m •
1+( )
20,001
Ainsi, à 20 ° C, la longueur à implanter sous une tension de 15 DaN Exercice 2 : NIVELLEMENT INDIRECT
est 𝐿𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟é𝑒 = 28,415 m 1. Calcul des valeurs de l’altitude du point de station S

D’après le résumé de cours énoncé dans le présent document (cf


Correction due à la température : La longueur exacte est donc chap2.IV.2), l’angle final moyen déduit de deux lectures est donnée
donnée par la relation : par la relation :
𝑉𝐶𝐺 +(400−𝑉𝐶𝐷 )
Lexacte = Lmesurée (1 + 1.08. 10−5 (t − t e )) V= (1)
2

AN : Lexacte= 28,415(1+1,08. 10−5 (27,6 − 20)= 28,417m Par ailleurs les altitudes des points visés sont données par la
relation :
A 27,6 °, la longueur à implanter est donc 𝐋𝐞𝐱𝐚𝐜𝐭𝐞 =28,417m
𝐻𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡 𝑣𝑖𝑠é = 𝐻𝑠𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 +ht—hv+ 𝐷𝑖 cos V+ 𝐷𝑖 𝑘𝑚 2 /15,2 (2)
Ceci est effectué sous tension de 15 DaN par report d’une portée de
20 m et d’une portée d’appoint de 8,417 m parfaitement alignée à la En utilisant (1) et (2) on obtient les résultats du tableau ci-dessous :
précédente.

5. Définitions des termes


Point Altitude ht hv V Di Di2km / Altitude
• Courbe de niveau : Il s’agit de l’intersection du relief avec
visé 15,2 S
un plan horizontal d’altitude donné en cote ronde.

• Ligne de Talweg : Ce sont des lignes qui rejoignent les (m) (m) (m) (gon) (m) (m) (m)
points les plus bas d’une vallée.
A 251.018 1.63 1.85 93.168 356.653 0.008 213.028
• Ligne de crête : C’est une ligne qui rejoint les sommets et
les cols. B 166.141 1.63 1.2 104.804 627.267 0.026 212.974

• Col : C’est la ligne formée par l’abaissement d’une ligne de C 266.055 1.63 2.1 96.002 850.584 0.048 213.089
crête à la rencontre de deux talwegs de directions opposés.
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 205

Ici nous sommes dans le cas d’une lecture simple, dans ce cas la
valeur de l’angle horizontal est donnée par la relation :
2. Calcul au millimètre près des tolérances𝑻𝑨 , 𝑻𝑩 et 𝑻𝑪 .
𝑯𝒛𝒊 = 𝑳𝒂𝒓𝒓𝒊è𝒓𝒆 − 𝑳𝒂𝒗𝒂𝒏𝒕 .
En utilisant la relation, T(cm)=
√4 + (3 + 𝐿) 𝑐𝑜𝑠 𝑉 + 80𝐿 𝑠𝑖𝑛 𝑉 + 𝐿 (V est l’angle zénithal et L
2 2 2 2 4 Remarque : Si cette différence est négative alors il faudra ajoutée
la distance inclinée de visée en km). 400 grades au résultat trouvée. Car il ne faut pas oublier qu’il ne
s’agit pas d’angles orientés par conséquent leurs valeurs doivent être
NB : Ici les différentes de valeurs de L à considérer sont celles de Di
dans l’intervalle [0,400 grades].
contenues dans le tableau précédent.
Ainsi pour trouver les gisements aux différents sommets il suffit
Ainsi on obtient donc :
d’appliquer la relation :

𝑮𝒊 =𝑮𝒊−𝟏 +𝑯𝒛𝒊 ± 200 (gon) avec 𝑮𝒊 représentant le gisement au


Point visé V Di Tolérance sommet i et 𝑮𝒊−𝟏 représentant le gisement au sommet i-1. i=0….n
avec 𝑮𝟎 représentant le gisement de départ et 𝑮𝒏 : le gisement
(gon) (km) (cm) d’arrivée.

A 93.168 0.356653 3.8 Ainsi, les résultats obtenus sont donnés dans le tableau ci-dessous :

B 104.804 0.627267 6.0 Station Point Lecture Lecture 𝑯𝒛𝒊 (grad) 𝑮𝒊 (grad)
visé avant arrière
C 96.002 0.850584 7.9
A R1 0,0000 393,3289 393,3289 327,7997

B
Exercice 3 : Calcul du cheminement planimétrique.
B A 0,0000 216,0327 216,0327 343,8324
1. Calcul des gisements aux sommets A, B, C, D et E.
C
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 206

𝑇𝛼 = 0,1√1296 + 3600(𝑛 + 1) (mgr) avec n=4


C B 314,2728 127,2820 213,0092 356,8416
AN
D
𝑻𝜶 = 13,9 mgr
D C 227,3315 39,2629 211,9314 368,7730
On sait aussi que la fermeture planimétrique 𝒇𝜶 est donnée par la
E relation :

E D 266,4697 0,0000 133,5303 302,3033 𝒇𝜶 = 𝑮𝒂𝒓𝒓𝒊𝒗é𝒆 𝒐𝒃𝒔𝒆𝒓𝒗é - 𝑮𝒂𝒓𝒓𝒊𝒗é𝒆 𝒆𝒙𝒂𝒄𝒕

R2 AN : 𝑓𝛼 = 302,3033-302,2907=12,6 mgr

Comme 𝑓𝛼 <𝑇𝛼 alors C𝜶 = -𝑓𝛼 = -12,6 mgr


Les gisements aux différents sommets sont donc :
C𝜶=-12,6 mgr
𝑮𝑨 = 327,7997 grad
3. Calcul des compensations angulaires
𝑮𝑩 = 343,8324 grad
Nous allons utiliser une compensation inversement proportionnelle
𝑮𝑪 =356,8416 grad
aux longueurs des cotés avec
𝑮𝑫 =368,7730 grad 𝐿
𝐶𝛼𝑖 = C𝜶 ∑ 𝐿𝑖
𝑖
𝑮𝑬 =302,3033 grad 1 1
Par ailleurs, 𝐿𝑖 = 𝐷 +𝐷
𝑖−1 𝑖

2. Calcul de la tolérance de fermeture angulaire 𝑻𝜶 et la


compensation angulaire C𝜶. Stati Poi Lectur Lectur 𝑯𝒛𝒊 (gra 𝑫𝒊 (m) Li 𝑪𝜶𝒊 (mg
on nt e e d) r)
Etant donné que nous sommes en face d’un cheminement de (m
visé avant arrière
canevas de polygonal de précision alors la tolérance de fermeture est m-1)
donnée par la relation :
A R1 0,0000 393,32 393,328 349,8 2.86 -1.45
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 207

B 89 9 01 A R1 327,7997 -1.45 327,7982

B A 0,0000 216,03 216,032 262,0 6.67 -3.40 B


27 7 28
C B A 343,8324 -3.40 343,8290

C B 314,27 127,28 213,009 255,8 7.72 -3.93 C


28 20 2 12
D C B 356,8416 -3.93 356,8376

D
D C 227,33 39,262 211,931 553,2 5.72 -2.91
D C 368,7730 -2.91 368,7701
15 9 4 04
E
E

E D 302,3033 -0.92 302,3023


E D 266,46 0,0000 133,530 1.81 -0.92
97 3 R2
R2

4. Calcul des gisements aux compensés aux sommets Examen 2015-2016


A,B,C,D et E.

Il suffit d’appliquer la formule suivante : 𝑮𝒊 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒆𝒏𝒔é = 𝑮𝒊 + 𝑪𝜶𝒊 Exercice 1 : Questions de cours


Les resultats obtenus sont consignés dans le tableau ci-dessous : 1. Différence entre cartographie et topographie.

Station Point visé 𝑮𝒊 (grad) 𝑪𝜶𝒊 (mgr) 𝑮𝒊 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒆𝒏𝒔é (𝒈𝒓)


TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 208

En effet la topographie est une science qui permet la mesure puis • Les symboles
la représentation sur un plan ou carte des formes et détails visibles • Les éléments d’assemblage
sur un terrain qu’il soit naturel ou artificiel tandis que la cartographie
• Les graduations
est tout simplement l’art de d’élaborer et dessiner les cartes en y
ajoutant un aspect esthétique. 5. Définitions des termes

• Courbe de niveau : Il s’agit de l’intersection du relief avec


un plan horizontal d’altitude donné en cote ronde.
2. Définition d’échelle et exemples de représentation
d’échelle. • Ligne de Talweg : Ce sont des lignes qui rejoignent les
points les plus bas d’une vallée.
Echelle : C’est une grandeur physique qui donne le facteur de
transformation de longueur réelle par rapport à celle lue sur la carte. • Ligne de crête : C’est une ligne qui rejoint les sommets et
les cols.
2 types de représentation d’échelle :
• Col : C’est la ligne formée par l’abaissement d’une ligne de
• L’échelle numérique
crête à la rencontre de deux talwegs de directions opposés.
• L’échelle graphique

3. Définition et rôle du géoïde


Exercice 2 : Mesures directes des distances
Géoïde : C’est la surface qui matérialise le niveau des mers et
1. Calcul de la mesure exacte
océans au repos prolongé sous les continents.
Pour chaque portée on effectue les calculs ci-dessous :
Rôle : C’est la surface de référence pour la détermination des
altitudes (surface d’altitudes zéro). Correction d’étalonnage : La valeur corrigée est donnée par la
relation suivante :
4. Listes des informations principales sur une carte
𝐿𝑏𝑎𝑠𝑒 −𝐿𝑖𝑛𝑑𝑖𝑞𝑢é 𝑟𝑢𝑏𝑎𝑛
𝐿𝑐𝑜𝑟𝑟𝑖𝑔é𝑒 = 𝐿𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟é𝑒 (1+𝐾𝐸 ) avec 𝐾𝐸 =
• L’orientation de la carte 𝐿𝑖𝑛𝑑𝑖𝑞𝑢é 𝑟𝑢𝑏𝑎𝑛

AN : 𝐿𝑐𝑜𝑟𝑟𝑖𝑔é𝑒 = 30.(1+(30-29,996)/29.996) = 30,004 m.


• L’échelle
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 209

Correction de température : La valeur corrigée est donnée par la L’écart type sur cette mesure est de : 1,9 .√7 = 5 mm. On peut donc
relation suivante : conclure :

L𝑐𝑜𝑟𝑟𝑖𝑔é𝑒 = Lmesurée (1 + 1.08. 10−5 (t − t e )) L = 185,153 m  5 mm.

AN : L𝑐𝑜𝑟𝑟𝑖𝑔é𝑒 = 30,004.(1+1,08.10-5.(25-20)) = 30,006 m.

Correction de tension : La valeur corrigée est donnée par la relation 2. Cf examen 2016/2017
suivante :

L𝑐𝑜𝑟𝑟𝑖𝑔é𝑒 = Lmesurée(1+𝑘𝑇 ) Exercice 3 : Calcul de nivellement planimétrique


AN : L𝑐𝑜𝑟𝑟𝑖𝑔é𝑒 = 30,006.(1+(10-4,5)/(21000.2,6)) = 30,009 m. Cf.examen 2016/2017
Correction de chainette : Soit x la longueur corrigée recherchée,
alors x est solution de l’équation ci-dessous :
𝑝2 𝑥 3
Examen 2014-2015
x= Lmesurée(1+𝑘𝑐 ) avec 𝑘𝑐 = - 24 𝐿 𝑇 2
Exercice 1 :
AN : x= 30,009.(1-(20.10-3)2 . x3 / 24 / 102 / 30,009
1. Calcul de la mesure exacte
Apres résolution de cette équation on obtient alors x= 30,005 m.
Pour chaque portée on effectue les calculs ci-dessous :
La longueur exacte mesurée sur les six premières portées est donc de
Correction d’étalonnage : La valeur corrigée est donnée par la
180,03 m.
relation suivante :
Pour éviter de refaire le calcul complet pour la portée d’appoint, on 𝐿𝑏𝑎𝑠𝑒 −𝐿𝑖𝑛𝑑𝑖𝑞𝑢é 𝑟𝑢𝑏𝑎𝑛
𝐿𝑐𝑜𝑟𝑟𝑖𝑔é𝑒 = 𝐿𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟é𝑒 (1+𝐾𝐸 ) avec 𝐾𝐸 =
effectue une règle de trois par rapport à une portée de 30 m et on 𝐿𝑖𝑛𝑑𝑖𝑞𝑢é 𝑟𝑢𝑏𝑎𝑛

obtient : Lappoint = 30,005 / 30 * 5,122 = 5,123 m. AN : 𝐿𝑐𝑜𝑟𝑟𝑖𝑔é𝑒 = 30.(1+(30-29,996)/29.996) = 30,004 m.

Soit finalement une longueur totale mesurée de 185,153. Correction de température : La valeur corrigée est donnée par la
relation suivante :
L𝑐𝑜𝑟𝑟𝑖𝑔é𝑒 = Lmesurée (1 + 1.08. 10−5 (t − t e ))
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 210

AN : L𝑐𝑜𝑟𝑟𝑖𝑔é𝑒 = 30,004.(1+1,08.10-5.(25-20)) = 30,006 m. 2. Calcul de la longueur à reporter sur le sol

Correction de tension : La valeur corrigée est donnée par la relation Nous avons à faire ici à un problème de mesure de précision celui
suivante : d’étalonnage d’un ruban. Dans notre cas nous ne ferons que des
corrections d’étalonnage et des corrections dues à la température.
L𝑐𝑜𝑟𝑟𝑖𝑔é𝑒 = Lmesurée(1+𝑘𝑇 )
Correction d’étalonnage : Ici, la valeur réelle d’une mesure est
AN : L𝑐𝑜𝑟𝑟𝑖𝑔é𝑒 = 30,006.(1+(10-4,5)/(21000.2,6)) = 30,009 m.
donnée par la relation :
Correction de chainette : Soit x la longueur corrigée recherchée, 𝐿 −𝐿
𝐿𝑒𝑥𝑎𝑐𝑡𝑒 = 𝐿𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟é𝑒 (1+𝐾𝐸 ) avec 𝐾𝐸 = 𝑏𝑎𝑠𝑒 𝑖𝑛𝑑𝑖𝑞𝑢é 𝑟𝑢𝑏𝑎𝑛
.Or dans
alors x est solution de l’équation ci-dessous : 𝐿𝑖𝑛𝑑𝑖𝑞𝑢é 𝑟𝑢𝑏𝑎𝑛
𝑝2 𝑥 3
notre cas nous connaissons la longueur exacte et cherchons la
x= Lmesurée(1+𝑘𝑐 ) avec 𝑘𝑐 = - 24 𝐿 𝑇 2 longueur mesurée. Ainsi on aura :
AN : x= 30,009.(1-(20.10-3)2 . x3 / 24 / 102 / 30,009 𝐿
𝑒𝑥𝑎𝑐𝑡𝑒
𝐿𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟é𝑒 =(1+𝐾 ) 𝐸
Apres résolution de cette équation on obtient alors x= 30,005 m. AN :
La longueur exacte mesurée sur les six premières portées est donc de 28,414
𝐿𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟é𝑒 = 20−20,001 = 28,415 m
1+( )
180,03 m. 20,001
Ainsi, à 20 ° C, la longueur à implanter sous une tension de 15 DaN
Pour éviter de refaire le calcul complet pour la portée d’appoint, on est 𝐿𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟é𝑒 = 28,415 m
effectue une règle de trois par rapport à une portée de 30 m et on
Correction due à la température : La longueur exacte est donc
obtient : Lappoint = 30,005 / 30 * 5,122 = 5,123 m.
donnée par la relation :
Soit finalement une longueur totale mesurée de 185,153.
Lexacte = Lmesurée (1 + 1.08. 10−5 (t − t e ))
L’écart type sur cette mesure est de : 1,9 .√7 = 5 mm. On peut donc
AN : Lexacte= 28,415(1+1,08. 10−5 (27,6 − 20)= 28,417m
conclure :
A 27,6 °, la longueur à implanter est donc 𝐋𝐞𝐱𝐚𝐜𝐭𝐞 =28,417m
L = 185,153 m  5 mm.
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 211

𝑠𝑖𝑛𝐴̂
Ceci est effectué sous tension de 15 DaN par report d’une portée de De même B𝐺1 = 𝑠𝑖𝑛𝐵̂ AB
20 m et d’une portée d’appoint de 8,417 m parfaitement alignée à la AN : B𝑮𝟏 = 71,0274 m
précédente.

Dans le triangle A𝐺2 B nous avons les relations :


Exercice 2 :
𝐴𝐵 𝐴𝐺 𝐵𝐺
= 2
̂2 𝑠𝑖𝑛𝐵̂
2
= 𝑠𝑖𝑛𝐴̂
𝑠𝑖𝑛𝐺
𝑠𝑖𝑛𝐵̂
Ainsi, on a : A𝐺2 = 𝑠𝑖𝑛𝐺̂ AB
2

AN : A𝑮𝟐 = 69,8018 m

𝑠𝑖𝑛𝐴̂
Et B𝐺2 =𝑠𝑖𝑛𝐺̂ AB
2

AN : B𝑮𝟐 = 30,0855 m

D’après le théorème d’Al-Kashi appliquée au triangle A𝐺1 𝐺2 nous


avons la relation ci-dessous :
1. Calcul de la distance 𝑮𝟏 -𝑮𝟐 . 𝐺1 𝐺2 2 = 𝐴𝐺1 2 +𝐴𝐺2 2 - 2𝐴𝐺2 . 𝐴𝐺2 cos𝐴̂
Dans le triangle A𝐺1 B d’après le théorème des sinus nous avons : 𝑨𝑵: 𝑮𝟏 𝑮𝟐 = 76,74 m
𝐴𝐵 𝐴𝐺 𝐵𝐺1
̂
= 1̂ =
𝑠𝑖𝑛𝐺1 𝑠𝑖𝑛𝐵 𝑠𝑖𝑛𝐴̂
𝑠𝑖𝑛𝐵̂
Ainsi, on a : A𝐺1 = 𝑠𝑖𝑛𝐺̂ AB De même dans le triangle B𝐺1 𝐺2 nous avons :
1

AN : A𝑮𝟏 =37,3303 m 𝐺1 𝐺2 2 = 𝐵𝐺1 2 +𝐵𝐺2 2 - 2𝐵𝐺2 . 𝐵𝐺2 cos𝐵̂


𝑨𝑵: 𝑮𝟏 𝑮𝟐 = 76,74 m
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 212

𝐴𝑀 𝐵𝑀 𝐴𝐵
= = ̂
𝑠𝑖𝑛𝐵̂ 𝑠𝑖𝑛𝐴̂ 𝑠𝑖𝑛𝑀
sin 𝐵̂
On peut donc dire que G1-G2 = 76,74 m. Par conséquent on a : AM= 𝑠𝑖𝑛𝑀̂ AB

On remarque que le double calcul ne permet qu’un contrôle des AN : AM= 68,553 m
calculs et non une vérification des mesures de terrain, la solution
étant ici unique.
De même on trouve BM= 61,201 m

Calculons maintenant GRM et DRM à partir des coordonnées


Exercice 3 :
de R et M.

En effet, l’expression du gisement entre deux points


connaissant leurs coordonnées est donnée par la relation :
𝑋 −𝑋
tan(GRM)= 𝑌𝑀 −𝑌 𝑅
𝑀 𝑅
−1 𝑋 −𝑋
Ainsi, GRM= 𝑡𝑎𝑛 ( 𝑀 𝑅)
1217,39  9892,00
𝑌𝑀 −𝑌𝑅

AN : GRM = 6587,29  9302,10

Donc GRM= 280,691 gon

Par ailleurs, DRM est donné par la relation : DRM=


√(𝑋𝑀 − 𝑋𝑅 )2 + (𝑌𝑀 − 𝑌𝑅 )2

AN : DRM= 9089,50 m

1. Calculer le gisement GRM et la distance DRM.


2. Calcul de l’angle ARM
D’après le théorème des sinus appliqué au triangle AMB nous
avons : D’après le théorème des sinus appliqué respectivement aux
triangles AMR et AMB nous avons les relations ci-dessous :
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 213

𝑀𝑅 𝐴𝑀 𝐴𝑅
= = ̂ (1) GMA = GAM – 200 = 80,9714 + 100,417 + 59,880 – 200 = 41,2684
𝑠𝑖𝑛𝐴̂ 𝑠𝑖𝑛𝑅̂ 𝑠𝑖𝑛𝑀
𝐴𝑀 𝐵𝑀 𝐴𝐵 gon.
= = ̂ (2)
𝑠𝑖𝑛𝐵̂ 𝑠𝑖𝑛𝐴̂ 𝑠𝑖𝑛𝑀
𝐴𝑅 𝐴𝑀 sin 𝐵̂ XA = XM + DMA.sin(GMA) = 1217,39 + 68,553.sin(41,2684) =
De (1) nous avons 𝑠𝑖𝑛𝑀̂ = 𝑠𝑖𝑛𝑅̂ or MR= DRM et de plus AM= 𝑠𝑖𝑛𝑀̂ AB
1258,782 m.
AN :
YA = YM + DMA.cos(GMA) = 6587,29 + 68,553.cos(41,2684) =
AM= 68,55 m 6641,937 m.
̂ = 𝑠𝑖𝑛−1 (AM𝑠𝑖𝑛𝑀̂ )
Donc 𝐴𝑅𝑀 𝑀𝑅 Donc : A (1258,78 m ; 6641,94 m).
̂ = 0.280 gon.
D’où 𝑨𝑹𝑴 Calcul des coordonnées de B à partir de A et M :

• Coordonnées de B depuis M :
3. Calcul des coordonnées de A et B avec contrôle.
GMB = GMA + 68,100 = 109,3684 gon
Calcul des coordonnées de A à partir de R et M :
XB = XM + DMB.sin(GMB) = 1217,39 + 61,201 .sin(109,3684) =
• Coordonnées de A depuis R : 1277,929 m.
On peut écrire que : GRA = GRM + ARM = 280,6910 + 0,2804 = YB = YM + DMB.cos(GMB) = 6587,29 + 61,201.cos(109,3684) =
280,9714 gon. 6578,316 m.
Dans le triangle ARM, AMR = 39,4226 gon, AR = 9033,766 m. • Contrôle depuis A :
XA = XR + DRA.sin(GRA) = 9892,00 + 9033,766 .sin(280,9714) = GAB = GAM – 59,880 = 181,3884 gon
1258,784 m.
XB = XA + DAB.sin(GAB) = 1258,782 + 66,44 .sin(181,3884) =
YA = YR + DRA.cos(GRA) = 9302,10 + 9033,766 .cos(280,9714) = 1277,930 m.
6641,930 m.
YB = YA + DAB.cos(GAB) = 6641,937 + 66,44.cos(181,3884) =
• Contrôle depuis M : 6578,316 m.
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 214

Donc : B (1277,93 m ; 6578,32 m). 3. Processus de mise en station d’un point en mesure
angulaire à partir d’un théodolite optico-mécanique et
différence avec un théodolite optico-électronique.
Examen 2013-2014
• La mise en hauteur du trépied ;

• Calage grossier d’approche ;


Exercice 1 : Compréhension de cours
• Calage grossier au moyen de la nivelle sphérique ;
1. Définition de géoïde et références permettant de définir
• Calage fin dans une direction au moyen de la nivelle torique ;
les altitudes d’un point de la Terre.
• Calage dans toutes les directions au moyen de la nivelle
Géoïde : C’est le niveau des mers et des océans au repos prolongés
torique ;
sous les continents.
• Vérification finale ;
Ce sont les géoïdes qui servent de référence pour la détermination
des altitudes d’un point à la surface de la Terre. • Réglage avant mesure.

N.B : La différence entre un théodolite optico-mécanique et un


théodolite optico-électronique est que la lecture sur le premier se fait
2. Erreurs liées aux mesures à la chaine et illustrations.
manuellement alors que sur le second la lecture se fait sur un écran
Parmi les erreurs liées aux mesures des distances à la chaine nous électronique.
avons :
4. Cheminement encadré en nivellement et exemples.
• Erreur de lecture
Cheminement encadré en nivellement : C’est un cheminement qui
• Erreur d’étalonnage part d’un point connu en coordonnées et se ferme sur un point connu
• Erreur dû à la tension en coordonnées differents du point de départ.

• Erreur dû à la température (dilatation)


TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 215

Les exemples d’application étant très nombreux, chaque lecteur • La hauteur Mm est donnée par la relation : Mm=
pourra prendre un exemple de son projet de Travaux Pratiques de HA+OA+OT
Topographie. AN : Mm= 21,41 m

• L’altitude du point M est donnée par la relation 𝐻𝑀 = 𝐻𝐴 -


Exercice 2 ∆𝐻𝐴𝑚 +Mm

1. Calcul de la dénivelée entre A et m, déduction de la AN : 𝑯𝑴 = 144,98 m


distance horizontale Dh puis calcul de la hauteur Mm 2. Calcul de l’altitude du point N.
ainsi que l'altitude du point M.

̂=
Dans le triangle plan ABN, on calcule l’angle en N : ANB
Dans le triangle OAm d’après le théorème des sinus nous 200 – 68,77 – 61,16 = 70,07 gon.
avons la relation ci-dessous :
𝑂𝐴 𝐴𝑚 𝑂𝐴 𝑠𝑖𝑛𝑂̂
On en déduit le coté AN : AN = AB . sin(61,16) / sin(70,07) =
𝑚 = 𝑠𝑖𝑛−1 ( 𝐴𝑚 ) donc ̂
= sin 𝑂̂ par conséquent ̂ 𝑚 = 2,338
𝑠𝑖𝑛 ̂
𝑚 52,329 m, et le coté BN : BN = AB . sin(68,77) / sin(70,07) = 56,318
gon. Ansi, 𝑚𝐴𝑂 ̂ = 103,022 gon. D’où l’angle du site est donc
m (d’après le théorème des sinus).
HmA=i= 3,022 gon.
On en déduit l’altitude N depuis le point A : HN = HA + AK+AG
• La dénivelée entre A et m est donnée par la relation ∆𝐻𝐴𝑚 =
AN : HN = 155,614 m
Am sin i
Remarque : Il est à noter ici qu’un contrôle des résultats n’est pas
AN : ∆𝑯𝑨𝒎 = 2,06 m
possible car l’altitude du point B est inconnue.
• La distance horizontale Dh correspond dans notre cas à la
distance Hm qui est donnée par la relation : Dh=Hm = Am
cos i Exercice 3 :
AN : Dh= 43,37 m 1. Calcul des gisements aux sommets du cheminement.
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 216

Ici nous sommes dans le cas d’une lecture simple, dans ce cas la
2001 2000 314,2728 127,2820 213,0092 356,8416
valeur de l’angle horizontal est donnée par la relation :
2002
𝑯𝒛𝒊 = 𝑳𝒂𝒓𝒓𝒊è𝒓𝒆 − 𝑳𝒂𝒗𝒂𝒏𝒕 .

Remarque : Si cette différence est négative alors il faudra ajoutée 2002 2001 227,3315 39,2629 211,9314 368,7730
400 grades au résultat trouvée. Car il ne faut pas oublier qu’il ne 610
s’agit pas d’angles orientés par conséquent leurs valeurs doivent être
dans l’intervalle [0,400 grades]. 610 2002 266,4697 0,0000 133,5303 302,3033

Ainsi pour trouver les gisements aux différents sommets il B


suffit d’appliquer la relation :
Les gisements aux différents sommets sont donc :
𝑮𝒊 =𝑮𝒊−𝟏 +𝑯𝒛𝒊 ± 200 (gon) avec 𝑮𝒊 représentant le gisement au
𝑮𝟎𝟑𝟓 = 327,7997 grad
sommet i et 𝑮𝒊−𝟏 représentant le gisement au sommet i-1. i=0….n
avec 𝑮𝟎 représentant le gisement de départ et 𝑮𝒏 : le gisement 𝑮𝟐𝟎𝟎𝟎 = 343,8324 grad
d’arrivée. 𝑮𝟐𝟎𝟎𝟏 =356,8416 grad
Ainsi, les résultats obtenus sont donnés dans le tableau ci-dessous : 𝑮𝟐𝟎𝟎𝟐 =368,7730 grad

Station Point Lecture Lecture 𝑯𝒛𝒊 (grad) 𝑮𝒊 (grad) 𝑮𝟔𝟏𝟎 =302,3033 grad
visé avant arrière

035 A 0,0000 393,3289 393,3289 327,7997 2. Calcul des gisements compensés par la méthode
proportionnelle à l’inverse des côtés.
2000
On sait que la fermeture planimétrique fα est donnée par la relation :
2000 35 0,0000 216,0327 216,0327 343,8324
𝑓𝛼 = 𝐺𝑎𝑟𝑟𝑖𝑣é𝑒 𝑜𝑏𝑠𝑒𝑟𝑣é - 𝐺𝑎𝑟𝑟𝑖𝑣é𝑒 𝑒𝑥𝑎𝑐𝑡
2001
AN : 𝑓𝛼 = 302,3033-302,2907=12,6 mgr
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 217

Comme 𝑓𝛼 <𝑇𝛼 alors C𝜶 = -𝑓𝛼 = -12,6 mgr 2


C𝜶=-12,6 mgr (avec C𝜶 représentant la compensation angulaire).

Nous allons utiliser une compensation inversement proportionnelle 2002 200 227,33 39,262 211,931 553,2 5.72 -2.91
aux longueurs des cotés avec 1 15 9 4 04
𝐿
𝐶𝛼𝑖 = C𝜶 ∑ 𝐿𝑖 610
𝑖
1 1
Par ailleurs, 𝐿𝑖 = 𝐷 +𝐷
𝑖−1 𝑖 610 200 266,46 0,0000 133,530 1.81 -0.92
2 97 3

B
Stati Poi Lectur Lectur 𝑯𝒛𝒊 (gra 𝑫𝒊 (m) Li 𝑪𝜶𝒊 (mg
on nt e e d) r)
(m
visé avant arrière m-1)
Pour calculer les différents gisements compensés, il suffit
d’appliquer la formule suivante : 𝑮𝒊 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒆𝒏𝒔é = 𝑮𝒊 + 𝑪𝜶𝒊
035 A 0,0000 393,32 393,328 349,8 2.86 -1.45
89 9 01 Les resultats obtenus sont consignés dans le tableau ci-dessous :
200
0
Station Point visé 𝑮𝒊 (grad) 𝑪𝜶𝒊 (mgr) 𝑮𝒊 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒆𝒏𝒔é (𝒈𝒓)

2000 35 0,0000 216,03 216,032 262,0 6.67 -3.40


035 A 327,7997 -1.45 327,7982
27 7 28
200
2000
1
2000 035 343,8324 -3.40 343,8290
2001 200 314,27 127,28 213,009 255,8 7.72 -3.93
0 28 20 2 12 2001

200 2001 2000 356,8416 -3.93 356,8376


TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 218

2002 distance de chaque sommet au point d’arrivée (exprimée en


kilomètre).
2002 2001 368,7730 -2.91 368,7701
On sait de plus que 𝑋𝑎𝑟𝑟𝑖𝑣é𝑒 = 𝑋𝑖 + ∑𝑛𝑗=𝑖 ∆𝑋𝑗 de même 𝑌𝑎𝑟𝑟𝑖𝑣é𝑒 = 𝑌𝑖 +
610 ∑𝑛𝑗=𝑖 ∆𝑌𝑗
2 2
610 2002 302,3033 -0.92 302,3023 Par conséquent ∀i=1…5 on a donc 𝐿𝑖 = √(∑𝑛𝑗=1 ∆𝑋𝑗 ) + (∑𝑛𝑗=1 ∆𝑌𝑗 )

B On note également que ∆𝑋𝑖 = 𝐷𝑖 sin(𝐺𝑖 ) et ∆𝑌𝑖 = 𝐷𝑖 cos(𝐺𝑖 )


avec 𝐺𝑖 représentant le gisement et Di la portée. Les résultats des
différents calculs sont consignés dans le tableau ci-dessous :
3. Calcul de la tolérance de fermeture. Par conséquent la tolérance de fermeture planimétrique après
En effet d’après les résultats vus en cours dans un cheminement calcul donne :
polygonal encadré ordinaire la tolérance de fermeture est donnée par 𝑻𝑭 = 41,20 cm
la relation :

𝑇𝐹 = √400 + 160𝐿 + 260 ∑𝑛𝑖=1 𝐿𝑖 2 + 30𝐿


4. Calcul de coordonnées compensées aux sommets 2000,
Avec L : la longueur en kilomètre du cheminement, 𝐿𝑖 la 2001 et 2002.
∆𝑿𝒊 (m) ∆𝑌𝑖 𝑳𝒊 (Km) 𝑳𝒊𝟐 (Km2)
Station Points visés Gisement compensé(gon) Distance Di (m)
A En s’appuyant sur les résultats vus en cours on a donc les relations
35 2000 327,7982 349,801 -316,97 147,93 1,371 1,879641 ci-dessous :
35
• Sommet 2000
2000 2001 343,028 262,028 -202,35 166,48 1,057 1,117249
𝑋2000 𝑐𝑜𝑚𝑝 = 𝑋𝑑𝑒𝑝𝑎𝑟𝑡 + ∆ 𝑋2000 et 𝑌2000 𝑐𝑜𝑚𝑝 = 𝑌𝑑𝑒𝑝𝑎𝑟𝑡 + ∆ 𝑌2000
2000
AN : 𝑿𝟐𝟎𝟎𝟎 𝒄𝒐𝒎𝒑 = 788804,581 et 𝒀𝟐𝟎𝟎𝟎 𝒄𝒐𝒎𝒑= 315052,2
2001 2002 356,8376 255,812 -160,45 199,43 0,806 0,649636
• Sommet 2001
2001

2002 610 368,7701 553,204 -260,624 487,96 0,553 0,305809

2002

610 B 302,3023
TOTAL 1420,845 3,952335
TOPOGRAPHIE ET CARTOGRAPHIE 219

𝑋2001 𝑐𝑜𝑚𝑝 = 𝑋2000 𝑐𝑜𝑚𝑝 + ∆ 𝑋2001 et 𝑌2001 𝑐𝑜𝑚𝑝 = 𝑌2000 𝑐𝑜𝑚𝑝 + ∆ 𝑌2001 1. Calcul de coordonnées compensées aux sommets 2000,
2001 et 2002.
AN : 𝑿𝟐𝟎𝟎𝟏 𝒄𝒐𝒎𝒑 = 788602,231 et 𝒀𝟐𝟎𝟎𝟏 𝒄𝒐𝒎𝒑 = 315218,68
En s’appuyant sur les résultats vus en cours on a donc les relations
• Sommet 2002
ci-dessous :
𝑋2002 𝑐𝑜𝑚𝑝 = 𝑋2001 𝑐𝑜𝑚𝑝 + ∆ 𝑋2002 et 𝑌2002 𝑐𝑜𝑚𝑝 = 𝑌2001 𝑐𝑜𝑚𝑝 + ∆ 𝑌2002
• Sommet 2000
∆𝑌𝑖 𝑳𝒊𝟐 (Km2)
Station Points visés Gisement compensé(gon) Distance Di (m) ∆𝑿𝒊 (m) 𝑳𝒊 (Km) 𝑋2000 𝑐𝑜𝑚𝑝 = 𝑋𝑑𝑒𝑝𝑎𝑟𝑡 + ∆ 𝑋2000 et 𝑌2000 𝑐𝑜𝑚𝑝 = 𝑌𝑑𝑒𝑝𝑎𝑟𝑡 + ∆ 𝑌2000
A
35 2000 327,7982 349,801 -316,97 147,93 1,371 1,879641 AN : 𝑿𝟐𝟎𝟎𝟎 𝒄𝒐𝒎𝒑 = 788804,581 et 𝒀𝟐𝟎𝟎𝟎 𝒄𝒐𝒎𝒑= 315052,2
35 • Sommet 2001
2000 2001 343,028 262,028 -202,35 166,48 1,057 1,117249
𝑋2001 𝑐𝑜𝑚𝑝 = 𝑋2000 𝑐𝑜𝑚𝑝 + ∆ 𝑋2001 et 𝑌2001 𝑐𝑜𝑚𝑝 = 𝑌2000 𝑐𝑜𝑚𝑝 + ∆ 𝑌2001
2000 AN : 𝑿𝟐𝟎𝟎𝟏 𝒄𝒐𝒎𝒑 = 788602,231 et 𝒀𝟐𝟎𝟎𝟏 𝒄𝒐𝒎𝒑= 315218,68
2001 2002 356,8376 255,812 -160,45 199,43 0,806 0,649636
• Sommet 2002
2001
𝑋2002 𝑐𝑜𝑚𝑝 = 𝑋2001 𝑐𝑜𝑚𝑝 + ∆ 𝑋2002 et 𝑌2002 𝑐𝑜𝑚𝑝 = 𝑌2001 𝑐𝑜𝑚𝑝 + ∆ 𝑌2002
2002 610 368,7701 553,204 -260,624 487,96 0,553 0,305809
AN : 𝑿𝟐𝟎𝟎𝟐 𝒄𝒐𝒎𝒑 = 788341,607 et 𝒀𝟐𝟎𝟎𝟐 𝒄𝒐𝒎𝒑=315706,64
2002

610 B 302,3023
TOTAL 1420,845 3,952335

AN : 𝑿𝟐𝟎𝟎𝟐 𝒄𝒐𝒎𝒑 = 788341,607 et 𝒀𝟐𝟎𝟎𝟐 𝒄𝒐𝒎𝒑 =315706,64

Par conséquent la tolérance de fermeture planimétrique après calcul


donne :

𝑻𝑭 = 41,20 cm
URBANISME ET TRANSPORT 220

Examen 2015-2016
1. L’urbanisme est l’ensemble des mesures législatives,
réglementaires, administratives, techniques, économiques,
sociales et culturelles visant le développement harmonieux et
cohérent des établissements humains, en favorisant
l’utilisation rationnelle des sols, leur mise en valeur et
l’amélioration du cadre de vie, ainsi que le développement
économique et social.
URBANISME ET TRANSPORT • Les instruments de mise en œuvre de l’urbanisme sont :

• Les lois et règlements

• Les documents de planification urbaine

• Les actes d’urbanisme

2.

2.1 Schéma de la procédure d’élaboration du Plan Directeur


d’Urbanisme
URBANISME ET TRANSPORT 221

Etapes Acteurs Résultats

1 L’initiative de Maire de la commune ou Demande de prescription


2.2 Cette décision est légale car en se référant au code de
l’élaboration regroupement de communes de l’élaboration du PDU
l’urbanisme au Cameroun (loi n°2004/003 du 21 avril 2004), à la
du plan ou en cas de nécessité le
section 2 de l’article 11.1 on sait que la constructibilité des
directeur ministre chargé de
terrains est subordonnée à leur desserte par des voies publiques
l’urbanisme
ou privées d’une emprise minimale de 7m sauf prescription
2 Prescription du Ministre chargé de Arrêté portant prescription spéciale des documents de planification urbaine ou du Maire de
plan l’urbanisme du PDU la Commune concernée, notamment en matière de restructuration
d’urbanisme urbaine

2.3 L’autorité en charge de l’approbation de ce document est le


3 Réalisation des Urbaniste sous le contrôle Rapport justificatif
préfet du département concerné. Après délibération du ou es
études et d’un comité de pilotage Documents graphiques conseils municipaux concernés, approuvant le projet, le PDU
publicité NB : se conformer aux (échelle entre 1/20000 et complet est transmis par le Maire au Préfet qui dispose d’un
simultanées dispositions du conseil 1/25000) délai de 60 jours à compter de la date de sa décharge pour
données à ces municipal
Règlement approuver officiellement le document
études
2.4
4 Validation du Services techniques locaux Arrêté préfectoral portant
2.4.1 En l’absence de document de planification urbaine, les règles
projet de PDU de l’urbanisme approbation du PDU
qui s’imposeront à la ville de Douala sont les règles
Comité de pilotage Acte portant délibération générales d’urbanisme et de construction indiquées par la loi
Conseil municipal d’approbation du PDU n°2004/003 du 21 avril 2004 régissant l’urbanisme au
(délibération) Cameroun

Préfet 2.4.2 Une fois le délai épuisé, on considère le document approuvé


2.4.3 La délibération d’une session extraordinaire du conseil
URBANISME ET TRANSPORT 222

municipal Il s’agit de lotissements privés car émanant de l’initiative d’une


personne privée. La procédure d’élaboration de ce type de
2.5
lotissement est la suivante :
2.5.1 En principe, le maire est le seul maître quand il s’agit du
• L’arrêté d’approbation du lotissement expire si les travaux
permis de construire. De plus, sans titre foncier on ne peut en
d’aménagement ne sont pas entamés dans un délai de 18 mois
obtenir.
à compter de la date de sa notification.
2.5.2 En l’absence d’un document de planification urbaine
approuvé, le coefficient d’occupation du sol est défini par le
maire de la commune concernée. Pour la commune de
Douala 3ème il est de

2.5.3 Toute parcelle à bâtir doit permettre l’intervention des


services de secours et de voirie (pompiers, assainissement,
enlèvement des ordures ménagères, etc.). Toute construction
doit permettre à ses occupants d’évacuer rapidement les lieux
ou de recevoir aisément des secours extérieurs.

2.5.4 Oui il pourrait s’agir d’une ville satellite à Douala car elle
comporte une population de 12000 habitants environ.
Comme dans ce cas, il n’y a pas de document de
planification urbaine approuvé, le périmètre est délimité par
un arrêté du ministre chargé de l’urbanisme.

3.

a. Procédure d’approbation du lotissement


223

Etapes Acteurs Résultats

1 Dépôt du dossier de lotissement établi en 4 Le propriétaire des Obtention d’un


exemplaires à la mairie lotissements récépissé

2 Dans les 15 jours qui suivent la réception du Le Maire


dossier, le maire l’adresse assorti de son avis
motivé, au service local de l’urbanisme

3 Instruction d’un délai de 30 jours pour instruire le Le Maire Transmission au


dossier en liaison avec les autres services préfet avec ses
intéressés avant de le transmettre au préfet avec dispositions
ses dispositions.

4 Notification d’un arrêté motivé qui est notifié au Le Préfet


lotisseur dans les 15 jours suivant la transmission
du dossier par le service local de l’urbanisme.

5 Délivrance sur papier libre, sans frais et en dix Le préfet Approbation du


(10) exemplaires, à la requête du lotisseur, un lotissement par le
certificat mentionnant l’accomplissement des préfet et
formalités et l’exécution des prescriptions l’exécutions de
imposées par l’arrêté d’autorisation. toutes les
prescriptions
imposées au
lotisseur.
URBANISME ET TRANSPORT 224

• Permettre une bonne organisation de la vie collective en


plaçant les meilleurs équipements et les services collectifs
b. Conditions minimales à remplir
dans les meilleures conditions de fonctionnement et de
• Avoir une autorisation à lotir rendement
• Déclaration d’achèvement des travaux et certificat • Assurer un confort visuel aux citadins et notamment une
d’achèvement des travaux certaine harmonie entre la nature et les constructions
• La délimitation physique par bornage des parcelles et Ses missions secondaires sont :
emprises de voies sur son terrain.
• L’entretien et la réhabilitation des infrastructures urbaines
• Avoir une autorisation de vente
• Le développement des infrastructures urbaines

• L’amélioration de l’accès au service urbain de base


Examen 2016-2017
• La maîtrise de l’occupation du sol
1. L’urbanisme est l’ensemble des mesures législatives,
• La protection des groupes sociaux vulnérables
réglementaires, administratives, techniques, économiques,
sociales et culturelles visant le développement harmonieux et • Le renforcement des capacités institutionnelles du secteur
cohérent des établissements humains, en favorisant l’utilisation
rationnelle des sols, leur mise en valeur et l’amélioration du
3. Les acteurs de l’urbanisme au Cameroun et leurs
cadre de vie, ainsi que le développement économique et social.
compétences
2. L’architecte de la ville est l’urbaniste. Ses missions principales
• L’urbaniste
sont :
• Le maire
• Contribuer à la cohésion sociale en évitant la ségrégation par
l’habitat • Le préfet
• Le ministre
URBANISME ET TRANSPORT 225

• La communauté urbaine • Pour la plupart des villes camerounaises il n’existe pas de


réelle structure. Par contre dans les grandes villes et ce sur
• La société civile
une partie de leur périmètre, généralement dans les quartiers
anciens il y a une certaine structuration.
4. Les modes de transport au Cameroun sont : • De façon générale, les villes camerounaises se développent
• Le transport routier autour d’un noyau central qui est généralement constitué des
quartiers résidentiels, administratifs et commerciaux. Ces
• Le transport maritime
quartiers sont les plus anciens et par la suite se sont
• Le transport aérien développés sans réelles précautions des quartiers satellites
• Le transport ferroviaire créés par les nouveaux habitants de la ville ou par les plus
démunis ne pouvant pas obtenir de logement dans les
5. Précautions à prendre pour effectuer une intervention dans
quartiers huppés.
une voirie urbaine et outils de gestion des transports associés
7. Incidence du niveau d’équipement urbain sur le coût de la
Pour effectuer une intervention dans une voirie urbaine, il faut :
vie dans une ville
• Clôturer le périmètre sur lequel on fait des interventions
Le coût de la vie dans une ville est d’autant plus élevé que les
• Prévoir des panneaux de signalisation indiquant que des équipements urbains sont développés. En effet, des équipements
travaux sont en train d’être effectués sur la zone dont il est développés impliquent des coûts d’entretien élevés à cause du
question matériel et du personnel employé à cet effet.
• Prévoir des déviations pour les automobiles dans le cas où 8. MAETUR : Mission d’Aménagement et d’Equipements des
l’one peut pas circuler sur la zone des travaux Terrains Urbains et Ruraux
• Maintenir l’accessibilité des piétons et des personnes à
mobilité réduite
9. Missions de la MAETUR
6. Structure générale des villes au Cameroun
URBANISME ET TRANSPORT 226

La MAETUR est un lotisseur donc elle a pour objet de réaliser ou • D’assurer l’entretien de certains réseaux et de certains
de faire réaliser sous sa responsabilité des opérations équipements lorsqu’ils ne sont pas confiés à des sociétés
d’aménagement et d’équipement de terrains en vue de la promotion concessionnaires ou à des collectivités
immobilière et de l’habitat sur toute l’étendue de la république du 10. MAGZI : Mission de développement et d’Aménagement des
Cameroun. En outre ses missions sont : Zones Industrielles.
• Promouvoir à la demande et pour le compte de l’Etat, des
organismes publics et parapublics, privés ou des collectivités
publiques locales, ou pour son propre compte l’étude de la
réalisation des opérations d’aménagement ou d’équipement de
terrains ainsi que des opérations de restructuration de
quartiers existants

• D’étudier et de réaliser les infrastructures d’assainissement,


de drainage, de voirie et de réseaux divers des terrains à
équiper ou à aménager en liaison avec les services techniques
compétents

• De lotir et de commercialiser ces terrains sauf si le


bénéficiaire en décide autrement

• D’étudier et de réaliser les équipements publics à l’intérieur


des zones à aménager

• De participer dans ces zones au contrôle de la conformité des


projets avec les dispositions pour chaque zone à aménager*

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