Prof : Sarah-Claude Roy

Écriture et littérature

NOM : Selma Said Guerni GROUPE : ___

Atelier sur les moralistes

Partie 1 : travail préparatoire

1. Lisez les maximes ou réflexions que vous retrouverez aux pages 7 à 12 de l’Anthologie.
2. Choisissez-en une qui vous parle, vous touche, vous fait réfléchir, que vous trouvez vraie,
ou au contraire, que vous trouvez fausse.
3. Expliquez en quelques mots pourquoi vous l’avez choisie.

Réflexion ou maxime choisie

Auteur : François de La Rochefoucauld.
La prudence et l’amour ne sont pas fait l’un pour l’autre a mesure que l’amour croit la prudence
diminue.

Pourquoi j’ai choisi cette réflexion ou cette maxime :

J'ai choisi cette maxime car elle correspond à ma vision des choses vis-à-vis de l’amour et de ce
que j'ai vécu et vu dans ma vie, elle me touche parce que je trouve qu’il y a une part de vérité car
quand on est vraiment amoureuse, on ne fait pas toujours attention et on prend des risques sans
réfléchir. Ça m'est arrivé de faire des choses un peu folles quand j'étais très amoureuse, sans
penser aux conséquences.

En gros, cette maxime dit que l'amour peut parfois nous faire agir de façon pas très prudente. Et
c'est quelque chose que j'ai vraiment constaté dans ma vie et dans celle des autres autour de moi.
Comme on dit aussi l’amour rend aveugle.

Partie 2 : courte explication

4. Vous devez identifier un procédé d’écriture dans votre maxime (à partir du Glossaire de
la composante formelle, p. 40-45) et réfléchir à l’effet créé par celle-ci.
5. Écrivez ensuite une explication : vous devez nommer clairement ce procédé d’écriture, le
citer en respectant les règles de la citation et l’analyser en expliquant l’effet qu’il produit

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 Prof : Sarah-Claude Roy
Écriture et littérature

(en quoi son emploi permet-il de mieux Procédés identifiés

exprimer la pensée de l’auteur?).
- Hyperbole + personnification
- Métaphore + hyperbole
- Répétition : verbe « enferment »
Exemple :
- Champ lexical de l’infini: « vaste
« Je vois ces effroyables espaces de l’univers qui étendue, éternité, infinités ».
m’enferment, et je me trouve attaché à un coin de
cette vaste étendue, sans que je sache pourquoi je suis - Emploi de la négation
plutôt placé en ce lieu qu’en un autre, ni pourquoi ce - Deux comparaisons entre l’existence de
peu de temps qui m’est donné à vivre m’est assigné à l’auteur et « un atome », « une ombre ».
ce point plutôt qu’à un autre de toute l’éternité qui
m’a précédé et de toute celle qui me suit. Je ne vois - Insistance sur la mort, avec deux mots
que des infinités de toutes parts, qui m’enferment qui y sont liés : « mourir, mort ».
comme un atome et comme une ombre qui ne dure
qu’un instant sans retour. Tout ce que je connais est
que je dois bientôt mourir ; mais ce que j’ignore le
plus est cette mort même que je ne saurais éviter. »
- Pensées de Blaise Pascal (1670)

Dans cette pensée de Pascal, nous retrouvons une comparaison entre l’existence de l’auteur et
« une ombre qui ne dure qu’un instant sans retour ». Cette image permet de montrer à quel point
la vie humaine est inconsistante et anonyme parce qu’indistincte. Elle révèle également que le
passage de chaque individu sur Terre ressemble à une trace éphémère puisque cette ombre ne
« dure qu’un instant ». Pascal souligne ainsi la précarité de l’existence et sa brièveté. Enfin,
chacun.e d’entre nous, en considérant sa vie minuscule et finie au regard du cosmos infini et
éternel qui nous entoure, ne peut que ressentir le même vertige que Pascal devant l’énigme de sa
naissance et de sa future disparition.

Votre explication :
Dans cette maxime de François de La Rochefoucauld, l'auteur emploie la figure de style de
l'antithèse pour montrer le contraste entre deux idées opposées : la prudence et l'amour. Ça aide à
bien voir la différence entre ces deux notions.
En mettant en opposition la prudence, qui est souvent liée à la réflexion, avec l'amour, qui est
plus associé à la folie, l'auteur montre clairement le conflit entre ces deux aspects de la vie. Cette
façon de comparer aide à renforcer l'idée que lorsque l'amour grandit, la prudence diminue. Cela
montre que ces deux choses semblent ne pas aller ensemble.