Cols bleus (Paris)

Source gallica.bnf.fr / Marine nationale - Cols Bleus

 France. Marine. Cols bleus (Paris). 1988/08/06.

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 RÉDACTION
La couverture inachevée. Peu de Directeur de la rédaction
jours avant sa mort, Jean Delpech C V Dannery
dessinait pour Cols Bleus (voir
notre article p. 29).Au dos: Secrétaire général
L'Aconit sur la Garonne (voir de rédaction
Composition et montage :
notre article p. 4) photo Mme Arri,iLidies
E.D.P.R. 18 20, rue Claude Tillier
Bytchk o wksk y-Bordeaux.
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la Marine - Jacques C. Favier -
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1an 260 P(T.T.C.)
n° 1998
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de la Marine
185 F
Yves Le Jeune, lieutenant de vaisseau - Etranger 393 F.
et des Arsenaux Henri Létard, capitaine de frégate -
Louis Rannou, enseigne de vaisseau.
CCP ADDIM-COLS BLEUS
16.119.79 G PARIS du 6 août 1988

J'AI QUINZE ANS QUARANTE CINQ APRÈS

4
par le L.V. Colomb et le commissaire de 2e classe Tremenbert

LA LIGNE A LA CARTE 7

HISTOIRE D'UN « RAVSITES »

par le quartier-maître Constantin

LES MAMMIFERES MARINS DES CÔTES DE FRANCE

par. R.Duguy
H
MONITEUR DE LA FLOTTE
17
Mouvements des unités, chronique du personnel, il faut savoir, télex

RÉGIONS PORTS ET BASES

21
Toulon, Cherbourg, les P.M.M., Fort-de-France, Brest

PETITES ANNONCES 26

COMME A BORD 28

MAGAZINE
29
Peinture, cinéma, livres, philatélie, exposition, mots croisés

LE MONDE MARITIME
34
Activités culturelles, En bref

'SSN 0010 1834 commission pdflld"(' n' 396

J'ai quinze ans La frégate Aconit

EN ce jour du 30jemars
1988, alors que
sagement amarrée au
suis

quai d'armement pour le lis-

sage de ma coque restée su-

quarante-cinq ans perbe à travers les ans, je

crois discerner quelque agita-
tion dans le fourmillement
humain qui m'habite depuis
ma naissance. J'entends des
voix s'écrier : « Elle a quinze
ans aujourd'hui ! »

La belle affaire Qu'est-ce

que cela peut bien leur faire ?
Ces hommes sont d'une in-
corrigible grossièreté, pour rap-
peler à tous que je suis du

aprèsWmmfWm devaisseau
Colomb monde tangible depuis le 30
mars 1973, date à laquelle on
lieutenantetlecommissaire de 28 cl. Tremenbert
a bien voulu m'admettre au
service actif et me juger digne
de servir les armes de la Fran-
ce !

Bien sûr, on n'a pas man-

qué à l'époque de se gausser
de mes formes d'avant-
garde. Que n'ai-je pas enten-
du dire de mon franc-bord,
jugé trop faible, de ma plage
arrière si ténue, de mon mât
cheminée trop audacieux, de
mon étrave si douce, de mon
hélice unique ; jusqu'à mon
curieux radôme !

On a beaucoup parlé de
cette étrange coupole. Pour
les uns, peu soucieux des
problèmes de carènes liqui-
des, c'est un château d'eau
(sic), pour les autres, elle dis-
simulerait plutôt quelqu'en-
gin très secret. D'autres criti-
ques ont un temps fusé à
 les raisons d'une réussite. la formule originale de la construction de l'Aconit
e Prenez d'abord une co-
que d'environ 127 mètres
Profilez-la soigneusement en
lui donnant une allure déci-
dée et calme, entreprenante
et rassurante à la fois par sa
large cambrure et son profil
surbaissé.
e Flanquez-lui par lasuite
un aileron sur chaque bord et
donnez-leur pour mission
d'encaisser et d'anticiper
avec bonheur les errements
de l'onde capricieuse.
e Insérez délicatement au
débouché de la ligne d'arbre,
une majestueuse hélice aux
pales de bronze.
aEtagez cet imposant
ponton de trois à quatre ni-
veaux indépendants et logez-
y deux chaudières, une ma-
chine, deux moteurs et l'en-
propos de mon manque fla-
grant d'hospitalité vis-à-vis
des aéronefs.
Mais alors, me direz-vous,
devant tant de tares originel-
les, quel était vraiment le des-
sein de mes concepteurs ?
On m'avait toujours laissé ac-
croire que mes futures
soeurs et moi devions assurer
la succession des escorteurs
d'escadre, nos grands cou-
sins aux deux cheminées
trelacs de tuyautages qui s'y
rapportent.
a Aménagez ensuite à la
limite du premier tiers de la
coque un bloc robuste et
massif qui servira de gaillard
d'avant et de timonerie.
0 Adjoignez-lui de part et
d'autre un encorbellement
destiné à la veille et aux ma-
noeuvres.
0 Plantez un mât trapu sur
l'ensemble, hérissez-le d'ins-
truments étranges et pointus
et garnissez-le, s'il vous reste
de la place, de quelques dris-
ses, poulies et manilles.
e Ajoutez-y des antennes
dans tous les sens.
e Installez à chaque extré-
mité du flotteur deux puis-
coiffées de ces bizarres cas-
ques noirs.
Aujourd'hui, je reste unique
car l'aînée que je devais être
n'a jamais connu de soeurs.
Qu'importe désormais puis-
que mon expérience a large-
ment profité aux frégates et à
une autre famille de bâtiments
destinés comme moi à la lut-
te contre les sous-marins,
nos ennemis des profon-
deurs.
santes bouches à mitraille ca-
pables de se mouvoir dans
bien des azimuts et amarrez à
l'avant deux affûts de quatre
cylindres à feu grégeois.
* Arrimez soigneusement
au tableau arrière quelque
machine infernale destinée à
humecter de temps à autre
dans le sillage un objet blan-
châtre et oblong qui vous
renseignera sur les rôdeurs et
les bruits des profondeurs.
0 Elevez au coeur du navire
une horde de torpilles en furie
et entretenez en son milieu
une formidable arbalète anti-
sous-marins.
* Parsemez ensuite l'en-
semble d'oreilles de tous sty-
les et de toutes portées sans
oublier de revêtir la plus im-
portante d'entre elles d'une
Un nom
dans l'histoire
Il a bien fallu me baptiser.
On m'appela Aconit. Cer-
tains ont tout de suite ironisé
sur le poison violent de cette
plante des montagnes qui me
ferait sans nul doute apparaî-
tre redoutable aux yeux de
mes futurs équipages...
enveloppe arrondie aisément
reconnaissable.
-a Peignez l'ensemble en
gris.
0 Décalquez soigneuse-
ment le numéro de coque D
609 en lettres noires et faites
astiquer tous les cuivres.
• Armez d'un équipage,
de 240 hommes environ.
• Organisez encore les
quelques menus détails non
abordés plus haut.
délibérément
e Donnez-lui
un nom rare, historique et
glorieux.
Votre prototype est prêt.
Entretenez son corps autant
que son esprit. Ne le laissez
pas se perdre, il n'y en aura
pas d'autre.
D'autant que j'héritais là
d'un nom fameux, issu de la
Seconde Guerre mondiale et
des farouches combats de
l'Atlantique Nord.
L'Aconit, ma grande aïeule
avait, en juillet 1941, été con-
fiée par les Britanniques à un
équipage des Forces navales
françaises libres. L'escorte
des convois de navires mar-
chands entre Terre-Neuve,
l'Islande et la Grande-
Bretagne était sa tâche es-
sentielle avec ses soeurs de la
« Flower Class ».
Troublante coïncidence, il
y a quarante-cinq ans et quel-
ques jours, le 11 mars 1943,
l'Aconit accomplissait l'un de
ces grands faits d'armes qui
font l'honneur d'une famille.
Vengeant ses deux compa-
gnes d'escorte envoyées par
le fond, elle éperonnait ou
grenadait en moins de douze
heures deux sous-marins, l'U
444 et l'U 432, faisant 24
prisonniers.
Le nom d'Aconit devait en-
suite être porté durant treize
ans oar un dragueur côtier
avant que je n'en hérite sur
les rives du Scorff.
Une moitié
d'existence
Raconter sa vie n'est pas
chose simple. On lasse si vite
son auditoire Pourtant, je
ne puis y résister. Je restai
deux ans au soleil de la Médi-
terranée avant de rallier, le 1,
juillet 1975, l'escadre du Po-
nant que je sers depuis lors
avec une légitime fierté. Je
suis parrainée par l'ordre de
la Libération depuis le 26 mai
1981 et j'ai été membre à part
entière de la huitième division
d'escorteurs d'escadre jus-
qu'à sa dissolution le 26 no-
vembre 1987 ; je fus même
un temps honorée d'arborer
la marque de son chef.
Pendant ces quinze an-
nées, j'ai emmené mes équi-
pages vers les quatre points
cardinaux, comme en témoi-
gnent d'ailleurs les souvenirs
de Trondheim, Sébastopol,
Saint-Domingue ou Recife.
Tout a passé si vite cepen-
dant, que je me rends compte
de mon ignorance de bien des
rivages de cette mer jolie. Je ne
connais point ces océans d'où
l'on revient nimbé de rêves
d'un bleu turquoise et mon
étrave n'a jamais fendu l'isth-
me de Panama ni même pas-
sé la porte de Suez.
Je suis née pour le combat
dans l'Atlantique. Mon do-
maine et le théâtre de mes
exploits sont tout entiers
dans les mers froides. Alors
que j'atteins l'âge mûr, je suis
obligée de l'avouer, je suis
résignée. Je n'ai pu appro-
cher les îles Sous le Vent ni
explorer ces archipels indoné-
siens que me vantent tant
d'avisos amis. Mon existence
n'est qu'un rude et long péri-
ple de combattante rompue
aux campagnes les plus guer-
rières : Okoumé, Autumn
Train, Northern-Wedding,
Vendémiaire, JMC, Océan-
Safari, Sargasses, Golfe
Clair, Caravelle, Tropique,
Suroît ou Western Chance.
Mes compagnons de jeu ont
été, sont et resteront les bâti-
ments des escadres et des
flottilles.
On m'annonce une retraite
au début du troisième millé-
naire. J'ai donc encore de
belles années de navigation
devant moi. Soyez convain-
cus, lecteurs, que demain
comme hier je serai toujours
prête à naviguer par delà
Saint-Mathieu et la Parquette
et à prendre ma modeste part
des missions assignées à l'es-
cadre de l'Atlantique, à la
poursuite des monstres noirs
des abysses.
Dernière minute
J'apprends que de corvette
l'on me fait frégate. L'amer-
tume pourrait m'étreindre,
mais le désir de prouver que,
dans le royaume des fréga-
tes, je serai reine éloigne de
moi toute rancoeur.
 La ligne à la carte
Chaque bateau a son style, et tout est occasion de
l'exprimer. Cols Bleus publie ici les comptes-rendus de
trois bâtiments qui franchirent récemment la ligne au
même endroit et à la même heure. Voici encore prouvé, à
propos d'un rite immuable, l'infinie variété de l'esprit

La fable du Du Chayla
Un mal qui répand la terreur -
Mal que les dignitaires en leur sainte fureur
Extirpèrent à grand sueur
D'un nauséeux troupeau de cinq et cent cinquante
Néophytes indignes, et dégouttant de fiente —
La ligne, puisqu'il faut par son nom l'appeler
Se répandit un jour sur le fier Du Chayla.

Capable d'enrichir en un jour la coopé,

Revendant aux néos leurs effets envolés,
Imposant à iceux ses terribles effets
Ils n'en mouraient pas tous, mais tous étaient frappés.

Le plus rusé d'entre-eux les rassembla et dit :

Amis, mes chers amis, le Dieu des mers Neptune
A pour tous nos péchés permis cette infortune ;
Que le plus coupable d'entre nous
Se sacrifie aux dignitaires en courroux
la
Peut-être obtiendra-t-il rémission commune.
Ne nous flattons donc point, voyons sans indulgence
L'état de notre conscience.
Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons.
J'ai dévoré force yabon.
Il m'est même arrivé, j'en frémis,
D'abuser des pâtes de fruits
Et pourtant des décades les délectables mets
Variés, bien emballés et jamais périmés,
M'ont inspiré, poussé d'un esprit maléfique,
En commission d'cambuse d'injustifiées critiques ;
Si vraiment il le faut, je me sacrifierai,
Mais que chacun s'accuse, ainsi que je le fais
Car on doit souhaiter selon toute justice
Que le plus coupable périsse.
Camarade, lui dit un autre néophyte
Tes scrupules font voir ton très rare mérite
Mais répondre à leur voix serait faiblesse pure.
Eh bien, soyons gloutons, blâmons la nourriture ;
Sont-ce péchés ? Non, non en agissant ainsi
Nous ne faisons aux cuisiniers et aux commis
Que trop d'honneur.
Ainsi dit un détecteur.
Les flatteurs d'applaudir.
On n'osa trop approfondir
Ni des timoniers, ni des mécaniciens,
Ni des canonniers, ni des électriciens,
Ni même des néos tapis parmis les << trans »
Les moins pardonnables offenses.
Tous les néos râleurs, et même les saccos
Aux dires de leurs pairs étaient comme neige, blancs ;
Le buandier vint à son tour et dit :
J'ai souvenance que près d'un dignitaire passant,
La fronde, l'occasion, l'esprit d'insoumission,
Et je crois quelque diable aussi me poussant,
Je criai ma révolte et lui tirai la langue.
A ces mots on cria « Haro » au buandier.
Sa conduite futjugée un cas pendable,
Il fut aussitôt condamné.
Narguer un dignitaire, quel crime abominable !
Les néophytes, unanimes,
Décidèrent d'offrir l'auteur de ce crime
A la fureur des dignitaires,
Espérant apaiser leur colère.
Ils furent là-bas, hélas, bien mal inspirés !
De leurs tortionnaires la fureur redoublée,
Les obligea à aller quérir sur l'heure
Leur convocation dans la sacoche du facteur.
Croyant à bon compte s'en tirer
Avec ce misérable rond de papier,
Les néophytes grisés décidèrent alors
au 'ils pouvaient parader au-dehors
Dans les déguisementsles plus fous !
Ayant dévalisé les cartons du fourrier
Pour s'en faire tuniques, noeuds, boucliers
Et même, insolence, d'effrontés chapeaux mous.
Las, une haie de pandores les conduisit, troupeau,
Rejoindre plage avant, brise-lame et guindeau.
Du ciel descendit le pilote, et l'astronome aussi
Qui bientôt firent le point et annoncèrent les grains.
Il fallut manœuvrer, et ils franchirent transis
La frontière qui protège le royaume neptunien.
Le Dieu annonça qu'ils allaient comparaître
Devant sa justice, sans pitié pour les traîtres.
Ils firent alors semblant d'être là par hasard.
Amphitrite s'avança, ils osèrent un regard.
L'Evêque leur parla, ils se mirent à trembler,
Les sauvages effrayants les firent enfin ramper
Et les sentences furent toutes exécutées
Même pour un passager, du Clem intercepté.
Ce fut une bien belle journée, abondamment filmée
Et j'ai eu grand plaisir à vous la raconter.
 Le télex de la Meuse
FM MEUSE
TO CTG 623.2
BT
NON PROTEGE
NMR/13 NP 2306
OBJ/NEPTUNEX
REF/VOTRE NMR 03 NP 2206
TXT
A L'INTENTION DES GA-
ZETTES MARITIMES ET DU
BUREAU DES MATRICU-
LES EQUATORIAUX
« A la faveur d'un écran der-
rière lequel se profilent les
charmes d'Amphitrite et les
bâtiments du TG 623.2, c'est
le P. R. Meuse qui, le premier,
de ses ciseaux ad hoc, tran-
che la ligne tant redoutée des
nombreux néophytes qui
croisent dans les eaux équa-
toriales, le front marqué de
leur infamie.
Le travail harassant des boulangers
L'affreux troupeau des 93
candidats à la dignité océani-
que, rassemblés plage avant
en tenue 999 bis, coiffe blan-
che et maillot de bain, reçoit
les informations nautiques
idoines et une large absoute
de monseigneur avant d'af-
fronter la vigueur des grains
équatoriaux.
Mais à l'heure du défilé,
l'ignominie cède la place à la
terreur sur leur visage blafard
quand paraissent les sauva-
ges tout hérissés de flèches,
au fracas des tambours qui
battent la charge, et quand J'accuse
Neptune s'avance, superbe la table des boulangers, ja- Puis, lorsque l'astre subli-
et maîtrisant la foule qui s'ef- lonné par des infirmiers, bar- me se noie dans son sang qui
fare. biers-coiffeurs, cireurs et au- se fige sur les flots apaisés,
[texte_manquant]
tres experts en tortures, ne notre fier vaisseau, avant par-
L'infernal parcours, du pré- fut pour personne une pro- tout, ne compte plus à son
toire d'une justice aveugle à menade de santé... bord Que de fiers chevaliers.
 La lettre officielle du Duquesne
Le capitaine de corvette du Quai-Conti
à monsieur le capitaine de vaisseau
commandant la FLM Duquesne
Objet :
Passage des deux hémisphères
P. Jointes : une annexe
J'ai l'honneur de vous rendre compte en annexe du déroule-
ment des cérémonies de passage de la Ligne.
Rendues impératives par le franchissement de l'équateur et le
grand nombre de néophytes (total 207) embarqués à Toulon,
ces cérémonies se sont passées dans une ambiance de bonne
humeur et de franche camaraderie exclusives de toute tentative
de règlement de compte.
La seule difficulté a résidé dans le libellé du P.V. attestant la
disparition concommitante de 207 néophytes, 8 sacs de farine et
autres ingrédients divers. Du Quai-Conti
Annexe
Déroulement succinct des cérémonies
1 ) Convocations averses sous ces latitudes A noter que l'un des sau-
Je vous ai rendu compte sont de courte durée et les vages, s'appuyant mal sur sa
néophytes, qui croient enco- main, se tord le poignet. Ça
en son temps de cette redou- n'est pas grave et il vaut
table épreuve (Réf : C.R.Q. re à ce moment-là reprendre
des forces avec un plantu- mieux le poignet que le nez.
du 20juin).
reux déjeuner, se dispersent
en ordre vers une déconve- L e jus de piscine
étant par-
2) Grain
nue certaine. faitement répugnant à la fin
La horde grouillante est de la cérémonie, vous le
rassemblée plage AV vers constatez en l'allant goûter
0900. Le pilote, le navigateur 3) Passage -de la Ligne revêtu de votre uniforme, il
et vous-même devisez agréa- est décidé de le rejeter à la
blementpasserelle supérieure A 1400, la horde est mer.
pour la faire patienter en at- regroupée pont milieu pen-
tendant : dant que les plus hautes au- Vers 1700 tout est termi-
torités morales de cette nef et né, les néophytes sont digni-
que le néophyte Benja- des abîmes aquatiques pren- taires et propres, le chef pes-
—
min soulève la ligne nent les places qui leur ont te contre fa consommation
été attribuées. excessive d'eau et la plage
—
l'arrivée du grain arrière est nettoyée.
Il faut ici saluer la qualité
Celui-ci se manifeste vers des tenues et grimages des 4) Bilan
0940 et donne lieu à une ten- sauvages, barbiers, boulan-
tative du FNNR (Front natio- gers, juges... sans oublier Neptune a accusé récep-
nal des néophytes récalci- l'évêque, Neptune et la dou- tion des 207 néophytes sup-
trants) de prendre le pouvoir. ce Amphitrite. plémentaires (dont un peau-
Tentative rapidement repous- rouge), les sauvages ont re-
sée par un service d'ordre Le défilé des accusés com- gretté qu'ils ne fussent pas
parfaitement efficace, quoi- mence aussitôt et se poursuit plus nombreux et nous pou-
qu'également atteint par le jusque vers 1610, heure à la- vons rendre compte : mis-
grain et trempé comme une quelle le dernier néophyte (ré- sion accomplie, comme tou-
soupe équatoriale. Mais les calcitrant) est jugé à son tour. jours.
 QU'est-cedraiMe qu'un « ravsites » ?
Me direz-vous. Je vous répon-
drai qu'un ravitaillement des si-
tes consiste, pour le Trieux en une tour-

Histoire
née des atolls des Tuamotu qui, du fait
de la présence militaire, nécessitent vi-
vres et matériels de toutes sortes.
J'ajouterai que le Trieux
peut même
ravitailler, sur demande du Territoire,
certains atolls en dehors de toute pré-
sence militaire comme un navire mar-
chand le ferait.
d'un « ravsites »
—
C'est donc la routine ? Me rétor-
quez-vous.

Eh bien non !

En dehors du fait que nous ravitaillons

essentiellement les sites de Mururoa et
de Hao, il y a tous ces petits atolls aux
noms étranges et aux lagons bleus que
nous desservons régulièrement : Here-
heretue, Tureia et Tematangi, où nous
faisons escale presque à chaque fois et
où susbiste encore, en ce qui concerne
Tureia et Tematangi, une présence mili-
taire réduite au strict minimum (météo).

D'autres encore que nous longeons —

Ahunui ou Reitoru pour ne citer que
ceux là — et où, si l'horaire le permet,
nous passons quelques heures de déten-
te à barboter ou pêcher sur le platier
rempli de superbes poissons tropicaux
de toutes les couleurs ainsi que de co-
quillages pour les amateurs de belles
vitrines. Attention aux doigts que murè-
nes et petits requins pourraient bien
mettre à leur plat du jour !

Mais cessons de rêver et revenons aux

choses sérieuses. Dès que le bateau a
été chargé par les soins du « Transit » et
de nos équipes de boscos, c'est le dé-
part de Papeete ; après trois ou quatre
jours de mer occupés par la maintenan-
ce courante, les quarts à la passerelle ou
à la machine selon les spécialités, les
exercices de sécurité et les postes de
combat comme tout bâtiment de la Ma-
rine qui se respecte, nous arrivons à
notre première étape, le plus souvent
Mururoa.
Là, le déchargement est effectué tan-
dis qu'un complément de matériel divers
à destination des atolls, de conteneurs
vides ou de véhicules qui retournent à
Papeete est embarqué. Ceci impose une
grande rigueur dans l'organisation du
rangement, domaine réservé de l'officier
de chargement et de ses boscos. Puis
c'est le départ et l'étape suivante : un
atoll où nous sommes obligés, ne dispo-
sant pas de mouillage, de croiser devant
le lieu de débarquement. Les baleinières
de récif transporteront le fret par un va-
et-vient de plusieurs heures. Par mauvais
temps nos baleiniers tahitiens réalisent
des prouesses : franchir le platier, porté
car la « bonne vague », n'est jamais un
exercice de routine.
Le déchargement effectué, et les con-
tingences du temps nous le permettant,
y aura des permissionnaires par demi-
il
bordées pour quelques heures de « dé-
compression » bien méritées sur l'atoll.
Puis c'est de nouveau le départ, un
nouvel îlot nous attend où, cette fois,
nous déchargerons par hélicoptère (un
Super-Puma venant de Mururoa). Les
équipes de sécurité, mises en place
avant l'arrivée du Super Puma qui va
effectuer les transports de charges,
prennent alors le relais des boscos.
Il en est souvent ainsi à Tureia et
Tematangi, mais nous avons procédé de
la même manière à Reao, l'autonomie
du Super-Puma lui permettant de venir
jusque-là.
La dernière étape est souvent Hao,
peut-être le seul atoll de la Polynésie où
il faille calculer l'arrivée dans la passe
« Kaki » en fonction de la marée. Au
plus fort du courant, nous y avons déjà
vu une vitesse de dix-huit noeuds. Dix
nœuds sont heureusement une vitesse
plus fréquente, trop forte cependant
pour les neuf noeuds modestes du
Trieux. Quelques heures d'attente nous
permettent alors d'entrer dans le lagon
sans difficulté dès que la marée est
suffisamment haute.
Déchargement et chargement repren-
nent. A l'heure des permissionnaires,
baignade dans le lagon, sport ou sortie
au village occupent notre soirée.
Traiter en quelques lignes le déroule-
ment d'une mission de quinze jours à
trois semaines est une gageure. J'espère
avoir donné une approche concise du
sujet et une illustration du travail fourni
par les 80 membres de l'équipage qui
sont chacun un maillon dans la chaîne
de l'accomplissement de cette mission.
QM1 Constantin
 Les mammifères marins
LE terme de « mammifè-
marins
res » est une
appellation qui ne cor-
respond pas, sur le plan scienti-
fique, à une classification
zoologique. Son emploi usuel
a été adopté pour englober
des animaux mammifères
dont le cycle biologique est
lié au milieu marin : soit en
permanence pour les céta-
cés, soit en partie pour les
phoques.
Les eaux voisines des côtes
de France sont fréquentées
par une trentaine d'espèces :
cette richesse faunistique
tient à la position géographi-
que privilégiée de notre pays
dont les côtes, remarquables
par leur longueur et leur va-
* directeur du centre national
d'études des mammifères marins
du musée océanographique de La
Rochelle.
riété, sont bordées par trois Rorqual commun femelle venue s'échouer sur la côte près de Lorient, en
mers différentes. De ce fait, 1976.
on constate une diversité des
espèces qui traduit la forma-
tion composite de notre fau-
ne, résultant d'aires de répar-
tition communes, de voies de
migration, ou de phénomè-
nes de dispersion.
Les cétacés
Les baleines ont été bien
connues en France dès le Xe
siècle : c'est en effet à cette
époque que commença la
chasse à la baleine de Biscaye
par les Basques. Cette prati-
que dura jusqu'au XVIIe siècle
et finit par faire disparaître
l'espèce dans le golfe de Gas-
cogne : le dernier échouage
connu sur nos côtes date du
milieu du XIXe siècle (voir
« Cols Bleus » n° 1277-
1973).

Les autres cétacés à fa-
nons — baleinoptères et ma-
gaptères — dont les voies de
migration en Atlantique pas-
sent très au large de nos cô-
tes, viennent de plus en plus
rarement s'y échouer. Seul le
rorqual commun fréquente
régulièrement le bassin occi-
dental de la Méditerranée et
présente une concentration
estivale entre la Corse et la
Côte d'Azur.
Parmi les cétacés à dents,
le cachalot est, par la taille, le
plus important. Son régime
alimentaire, à base de grands
calmars, l'amène à fréquenter
!es zones de grands fonds :
en Atlantique, la partie sud
du golfe de Gascogne et en
Méditerranée, la mer Ligu-
rienne. Deux autres espèces,
plus petites et provenant des
eaux subtropicales, sont ex-
ceptionnellement trouvées
sur nos côtes de l'Atlanti-
que : cachalot pygmée et
le
le cachalot nain.
Improprement appelés
« baleines à bec », les céta-
cés de la famille des ziphiidae
ont seulement des dents
Protection des dauphins
Un arrêté de la Direction des pêches maritimes (ministère
des Transports) en date du 20 octobre 1970, précise dans son
article 1 : « Il est interdit de détruire, de poursuivre ou de
capturer, par quelque procédé que ce soit même sans
intention de les tuer, les mammifères marins de la famille des
delphinidés (dauphins et marsouins) ».
resté, jusqu'au milieu du XXe
siècle, l'un des plus fréquents
—
sinon le plus — de nos
delphinidés. C'est pour cette
raison que tous les dauphins,
observés sur notre littoral,
sont signalés comme étant
des marsouins. En fait, il y a 9
chances sur 10 de nos jours
qu'il s'agisse d'une autre es-
pèce de dauphin. Sa dispari-
tion en Méditerranée, sur les
côtes des Pyrénées-
orientales, se situe vers le
début de notre siècle. En
Manche et en Atlantique, une
diminution très importante et ra-
pide a été décelée également
—
dans les autres pays d'Europe
—
après la Seconde Guerre
mondiale. Actuellement, le
nombre annuel des échoua-
ges est de moins de cinq ; ils
se trouvent le plus souvent
localisés en Manche et en
Bretagne sud.
vestigiales. Leur nourriture Le marsouin était naguère très fréquent près du littoral et entrait quelque-
est essentiellement compo- fois dans nos ports : ici dans celui de La Rochelle
sée de céphalopodes et, bien
qu'ils plongent moins profon-
dément que le cachalot, ils se
trouvent dans les mêmes sec-
teurs.
Les dauphinsconstituent
importante :
la famille la plus
quatorze espèces ont été
identifiées près des côtes de
France. Mais, dans cet en-
semble faunistique, il existe
plusieurs espèces différentes
et, en schématisant un peu,
on peut les répartir en quatre
groupes : les espèces littora-
les, les espèces pélagiques,
les espèces à la limite de leur
aire de répartition et les es-
pèces erratiques.
Le marsouin est, de tous
nos dauphins, le mieux adap-
té aux eaux côtières. Il possè-
de également une large tolé-
rance au degré de salinité, ce
qui lui permet de remonter
loin dans les fleuves : cer-
tains ont été trouvés jusqu'à
Paris, au Moyen-Age. A cette
époque, il est vrai, le mar-
souin était abondant et il est

La seconde espèce littorale
est le grand dauphin, mais sa
répartition est très irrégulière.
Les petites populations
(12 % des échouages) appa-
raissent cantonnées dans cer-
tains secteurs : golfe Norma-
no-breton, archipel de Molè-
ne-Ouessant, estuaire de la
Vilaine, Pertuis breton ou
bassin d'Arcachon, pour ne
citer que les mieux connus.
L'hypothèse d'une occupa-
tion de la niche écologique
laissée libre par la raréfaction
du marsouin nous semble
vraisemblable.
Parmi les dauphins pélagi-
ques qui peuvent être consi-
dérés comme appartenant à
la faune des eaux au large de
nos côtes, le plus fréquem-
ment trouvé est le dauphin
commun : il représente, à lui
seul, un tiers des échouages.
Sa fréquence varie cepen-
dant assez largement d'un
secteur à l'autre : rare en Mé-
diterranée et en Manche est,
-
il est communément trouvé
en Atlantique, notamment en
Bretagne sud et sur le littoral
charentais.
La situation est inversée
pour le dauphin bleu et blanc
qui, lui, est le plus fréquent
en Méditerranée. Sur les cô-
tes de l'Atlantique, sa fré-
quence va en diminuant du
sud du golfe de Gascogne
jusqu'à l'entrée de la Man-
che, pour devenir exception-
nelle au-delà. Il est à noter
que cette espèce vit sur des
fonds plus importants que le
dauphin commun, ce qui
pourrait expliquer qu'elle ap-
proche plus le littoral médi-
terranéen (au faible plateau
continental) que nos rivages
de l'Atlantique et de la Man-
che. Pour l'ensemble de nos
côtes, sa proportion est d'en-
viron un cinquième des del-
phinidés trouvés morts, soit
la deuxième espèce en fré-
quence d'échouage.
L'orque constitue un cas
assez particulier : c'est, en
effet, une espèce rencontrée
sous toutes les latitudes et, si
l'on peut la considérer com-
me appartenant à la faune de
nos eaux, il n'en reste pas
moins que ses échouages
sont extrêmement rares sur
nos côtes.

La fréquence relative du
dauphin de Risso apparaît
comme faible — de l'ordre de
5 % — mais sa réapparition
est très inégale. Assez sou-
vent observé sur les côtes est
de la Méditerranée, il l'est
également, dans une moindre
mesure, sur celles de Breta-
gne, alors qu'il est très rare
dans le sud du golfe de Gas-
cogne et exceptionnel en
Manche est.
Le globicéphale noir se pla-
ce en troisième position dans
l'ordre de fréquence : il repré-
sente 10 % des échouages.
S'agissant de la réparti-
tion, on peut le considérer
comme le plus répandu sur
notre littoral. Il est cependant
à remarquer qu'il est très
commun sur toute la côte de
l'Atlantique, et exceptionnel
dans le golfe du Lion. Cette
espèce, en raison de ses habi-
tudes grégaires, est celle qui
donne lieu aux échouages en
masse les plus importants. Le
plus spectaculaire est surve-
nu, le 7 décembre 1963, à l'île
d'Yeu où est venu s'échouer
un troupeau de 96 animaux
sur la plage de Port-Joinville.
Trois delphinidés se trou-
vent, sur nos côtes, à l'extrê-
me limite de leur aire de ré-
partition. Deux d'entre eux
appartiennent à la faune de
l'Atlantique nord : le lagéno-
rhynque à flancs blancs et le
lagénorhynque à bec blanc,
très récemment découverts
dans cette région. Le premier
n'a été identifié que cinq fois
(1 en Manche et 4 en Atlanti-
que) et le second deux fois,
en Manche. La troisième es-
pèce, le pseudorque ou faux-
orque, fréquente générale-
ment les eaux tempérées
chaudes. Les rares échoua-
ges signalés sur nos côtes,
(tous les quatre situés en Mé-
diterranée) sont anciens, le
dernier connu datant de
1951.
Enfin, dans un dernier
groupe sont à placer les
échouages que l'on peut con-
sidérer comme le fait d'ani-
maux erratiques, ou plus
exactement égarés hors de
l'aire de répartition attribuée
à ces espèces. Le sténo à
rostre étroit, deux fois signalé
en Méditerranée, se trouve
d'habitude dans les eaux tro-
picales atlantiques. Il en est
de même pour le globicéphale
tropical, espèce nouvelle
pour notre faune, découvert
en 1966 à l'île de Ré. Par
contre, le beluga est un céta-
cé typiquement arctique : la
présence d'un jeune, dans
l'estuaire de la Loire en 1948,
constitue un fait exception-
nel, le plus au sud des
échouages connus. Mais
l'observation la plus intéres-
ceci permet, notamment de
déceler certaines variations
qui peuvent apparaître dans
la composition de notre fau-
ne. La mise en évidence de la
raréfaction du marsouin, ou
la découverte d'espèces nou-
velles, en sont l'exemple.
Mais chaque dauphin trou-
vé échoué fournit, en outre,
un précieux matériel d'étu-
de : les séries de prélève-
ments effectuées lors des au-
topsies sont utilisées pour
différents programmes de re-
cherches. Une partie concer-
ne la biologie des espèces,
essentiellement la reproduc-
tion et les régimes alimentai-
res. Une autre porte sur les
facteurs de mortalité : patho-
logie, parasitologie, et déter-
mination du degré de conta-
mination par les polluants
chimiques (métaux lourds,
organochlorés, hydrocarbu-
res). Dans une certine mesu-
re, les delphinidés peuvent
être, en effet, utilisés comme
indicateurs de pollution du
milieu naturel.
Echouage des mammifères marins
Le texte de la circulaire interministérielle du ministère de
l'Environnement et du ministère de la Mer, en date du 20
janvier 1983, est le suivant :
« L'exploitation à des fins scientifiques des mammifères
marins trouvés sur les côtes françaises constitue la partie
fondamentale du programme de recherches en ce domaine.
Les données ainsi recueillies sont utilisées, notamment
pour l'étude des populations de cétacés et de pinnipèdes des
eaux voisines de nos côtes, ainsi que pour le contrôle de leur
état sanitaire au moyen de prélèvements pour le dosage des
métaux lourds et des pesticides.
C'est pourquoi il est indispensable que chaque cétacé ou
phoque trouvé sur la côte, mort ou vivant, soit signalé
immédiatement pour en permettre l'étude dans les meilleures
conditions.
Dans le but de faciliter la transmission des avis d'échoua-
ges, l'information doit être portée à la connaissance du
quartier des affaires maritimes compétent qui en assurera la
transmission au :
Centre national d'études des mammifères marins, Musée
océanographique, Port des Minimes - 17000 La Rochelle -
Tél. : 46.45.17.87. »
sante nous a été fournie par Les phoques
un échouage en masse de 10
dauphins à Tréguier, le 29
mai 1984. Il s'agissait du dau-
phin de Fraser, espèce qui,
jusqu'alors, était inconnue Lorsque l'on parle des pho-
sur les côtes d'Europe. ques sur les côtes de France,
beaucoup s'en étonnent : la
L'intérêt de ces données plupart, en effet associent ces
est évident sur le plan faunis- animaux à l'image de contrées
tique, domaine dans lequel glacées. Il n'est donc pas inutile
nos connaissances peuvent de rappeler que les phoques
ainsi s'affiner chaque année : comprennent une vingtaine
d'espèces et que certaines
d'entre elles habitent même
les eaux tropicales. En Fran-
ce, les milieux côtiers of-
frent une diversité remarqua-
ble ; de ce fait, les colonies
de phoques veau-marin, de
phoques gris et de phoques
moines ont pu y trouver l'ha-
bitat préférentiel que requiert
chacune de ces espèces.
Le phoque veau-marin est
largement répandu entre
l'Islande et la Manche qui
constitue la limite sud de son
aire de réparitition : la seu-
le colonie reproductrice con-
nue en France se trouvait en
baie de Somme. Au XIXe siè-
cle, elle comptait plusieurs
centaines d'animaux, mais, à
la fin du siècle, quelques di-
zaines seulement subsistaient
et la reproduction a cessé
vers les années 30. Parmi les
causes de cette disparition, il
faut citer en premier la chas-
se, mais également la des-
truction par les pêcheurs et,
très vraisemblablement, les
modifications du milieu natu-
rel par ensablement des che-
naux. Le phoque veau-marin,
en effet, se tient sur les bancs
de sable à marée basse, mais
cherche toujours la proximité
de chenaux profonds qui lui
permettent une fuite rapide
lorsqu'il est inquiété. Actuel-
lement, on recense chaque
année quelques dizaines
d'observations sur les côtes
françaises et il semble que de
petits groupes ont fréquenté
plus régulièrement les bancs
de la baie de Somme au
cours de ces dernières an-
nées. Ce fait est très certaine-
ment en rapport avec les me-
sures de protection, notam-
ment la mise en réserve de la
partie nord de la baie. L'origi-
ne de ces animaux a été déce-
lée par le marquage ils pro-
viennent de l'importante co-
lonie de la baie du Wash (cô-
te est de l'Angleterre). Au
moment du sevrage, les jeu-
nes d'environ un mois ont
tendance à se disperser cer-
tains atteignent les côtes
françaises, la majorité dans la
partie est de la Manche, mais
quelques-uns ont été retrou-
vés sur les côtes atlantiques
jusqu'au Portugal.
Le phoque gris trouve éga-
lement sur les côtes de la
France la limite sud de son
aire de répartition. Sa présen-
ce sur les côtes bretonnes est
connue de longue date sans
toutefois que l'on puisse pré-
ciser l'importance de ses po-
pulations anciennes. Les étu-
des faites depuis une douzai-
ne d'années nous ont montré
que les observations pou-
vaient être classées en deux
groupes. Le premier compor-
te de jeunes animaux qui arri-
vent sur nos côtes, principa-
lement en Bretagne, mais
parfois jusqu'à Barritz, après
une dispersion depuis les
côtes anglaises. Un program-
me franco-britannique de
marquage est en cours pour
localiser avec plus de précision
leur origine (Pays de Galles et
Cornouailles). Un autre grou-
pe de phoques d'âges variés
se trouve dans l'archipel de
Molène-Ouessant où il forme
une colonie résiduelle d'une
vingtaine d'animaux. La re-
production y est exception-
nelle mais la déouverte de nou-
veaux nés, en 1983 et 1985,
permet de garder un espoir
de voir la colonie se dévelop-
per. C'est dans cette inten-
tion qu'a été organisé, par le
Centre national des mammi-
fères marins et la Société
d'étude et de protection
de la nature en Bretagne, un res décennies, la pression
programme de sauvetage des touristique grandissante a
jeunes phoques trouvés sur provoqué des dérangements
les côtes de France, avec le préjudiciables à la reproduc-
soutien financier du W.W.F.- tion. Malheureusement,
France (World Wildlife fun- compte tenu de la raréfaction
dation). Ces opérations s'ap- continue des populations de
pliquent également au pho- phoques moines en Méditerra-
que veau-marin : les phoques née, il semble exclu d'envisa-
trouvés vivants sont d'abord ger !a réinstallation de cette
« mis en soins » puis, si leur espèce sur les côtes de Fran-
état le permet, relâchés après ce.
marquage dans les milieux
qui leur conviennent. A ces espèces qui appar-
tiennent en propre à la faune
Il n'en est malheureuse- de France, viennent parfois
ment pas de même pour le s'ajouter des visiteurs occa-
phoque moine qui, pourtant, sionnels. Quelques rares pho-
a été signalé sur les côtes ques de la région sub-
françaises de Méditerranée arctique (phoque marbré et
depuis le XVIe siècle. Très phoque à crête) ont ainsi été
peu de données sont con- découverts sur nos côtes
nues pour cette espèce dont Au printemps 1987, lors de
on sait seulement qu'elle se l'invasion des côtes norvé-
trouvait à la fin du XIXe siè- giennes par les phoques du
cle sur la côte du Var et des Groënland, certains animaux
Pyrénées-orientales. Cette ont continué leur déplace-
Protection des phoques
Un arrêté du ministère de l'environnement, en date du 25
février 1980\ précise dans son article 1 : « Sont interdits en
tout temps la destruction, la mutilation, la capture ou
,enlèvement, la naturalisation des mammifères marins sui-
vants, où qu'Us soient, vivants ou morts, leur transport, leur
colportage, leur utilisation, leur mise en vente, leur vente
£>a leur achat ainsi que leurs Produits : phoque veau-marin
(Phoca vitulina), phoque gris (Halichcerus grypus), phoque
moine (Monachus monachus) ».
dernière colonie fut la premiè- ment vers le sud et trois d'en-
re à disparaître et celle des tre eux ont été trouvés sur les
îles d'Hyères a cessé d'être côtes françaises de la Man-
reproductrice vers les années che. Mais l'observation la
30-35. En Corse le phoque plus inattendue fut celle d'un
moine s'est maintenu plus morse, en octobre 1986, venu
longtemps avant de disparaî- passer quelques jours sur la
tre complètement entre 1970 côte des Landes et du bassin
et 1975. La cause de cette d'Arcachon, avant d'aller
disparition est essentielle- s'égarer sur celles de la mer
ment imputable à l'homme : Cantabrique, en Espagne.
le conflit permanent pho-
ques-pêcheurs a entraîné la
destruction de nombreux ani-
maux et, au cours des derniè-
 mouvements des unités
BATIMENTS DÉPART ARRIVÉE OBSERVATIONS

D'Entrecasteaux Reykjavik 6/8 Mission Athéna

Cdt L'Herminier Brest 5/8 Ponta Delgada 8/8

La Combattante Cherbourg 2/8 Granville5/8

IVl llv Mercure Cherbourg 1/8 Surveillance des pêches
Atlantique
BellePoule Brest 4/8 Cowes5/8

LV Lavallée Castries5/8 Fort-de-France 7/8

La Capricieuse Roosevelt Roads30/7 Fort-de-France 1/8

Rhône St Vincent 30/7

Buffle Toulon 6/8 Rayol-Canadel 13/8 Tour de France à la voile

Drogou Carré du port de Toulon 13/8 15/8-

Exposition « Menaces sous les mers

Colbert Toulon 6/8 Djibouti 16/8

Méditerranée G,aive Toulon 4/8 Police navigation en Corse
Pluton Toulon 16/8 Toulon 9/8 Essais après Iper

Montcalm Toulon 14/8 Saint-Tropez 19/8

Orage Toulon6/8 Brest8/8 2 Super-Frelon 33 F

Foch Essais après Iper avec groupe aérien nord

La Boudeuse, Bison Djibouti 4/8 Aden7/8

La Grandière Maurice 12/8 Passage au bassin

La Rieuse La Réunion 3/8 La Réunion 5/8 Surveillance maritime

oc'étin Clemenceau, Protet,
UOGall Duquesne, Du Chayla
Indien
IIIUIvll
Georges Leygues,
Cdt de Pimodan, En opération, en escale ou en IE
Cdt Bory, Doudart avec groupe aérien sud
de Lagrée, Loire,
Pégase, Cantho,
Garigliano, Marne,
Meuse, Aberwrach,
Var

Bougainville Hao 3/8 Bora Bora

,
Océan
—
Balny Papeete1/8 Nouméa 9/8
—
Pacifique
Cdt Birot
- -
Rarotonga 7/8 Papeete9/8
Punaruu Mururoa5/8 Hao6/8
La Gracieuse Papeete6/8 Surveillance maritime

Détachements
— . -
ATL/22 F Dakar

Patmar ATL/22 F Détachement Epervier à N'Djamena

ATL/23 F Djibouti

Commandos Monfort
I I
Présence en Zmoi
'WLn jJJ, f 11^,1 i^-
^
 AFFECTATIONS AFFECTATIONS
D'AD MINISTRATE U RS OFFICIERS
DES AFFAIRES DU CORPS
MARITIMES TECHNIQUE
ET ADMINISTRATIF
DES AFFAIRES
Au 01/02/88
MARITIMES
APAM HAMON Semer ;
Au 01/01/88
Au 01/03/88
02CTAAM NESTOROV Semer ;
A1AM CHANTREL Association
[texte_manquant] Ouest-Atlantique

01CTAAM DENJEAN
Au 01/06/88

Cs Sete
Au 15/03/88 (Résidence à Port-la-Nouvelle) ;

AC1AM DOZOLME Ddam Pas-de- Au 01/07/88

Sme Cognac TYRAN 34 F Cas- Calais-Somme
AFFECTATIONS sa rd
01CTAAM MOUTON Adj. Qam
OFFICIERS Brest LEROY Cross La Garde ;
Enseigne de vaisseau Au 15/05/88 ;
DE MARINE de 2e classe 02CTAAM CLOAREC Adj. Cross
Corsen ; MORAT Adj. Cross La Gar-
AC1AM HUREL Ddam Bouches-
DECELLAS Somme de ; BOIXEL Semer ; BATARD Adj.
du-Rhône;
Au 24/06/88 Dram Rennes MUSEUX Adj. Cross
A1AM SORAIN Chef Qam Marti-
Enseigne de vaisseau Gris-Nez ;
gues ;
Capitaines de vaisseau de 2e classe de réserve

DAVID DE DREZIQUE Cdt Ce- GUILLIER Drogou Au 15/06/88 Au 15/07/88

;
tiegm DE MONTAIGNE DE PON-
CINS Cecmed/Log ; DE ROQUE- Aspirants de marine AC2AM HOUSSIN Dsram Corse 01CTAAM DESPRES Adj. Ddam
FEUIL maintenu Cdt Marine à Bor- de réserve Fort-de-France ;
deaux TARQUIS maintenu Cdt Ma- Au 01/07/88
rine à Dunkerque DIGOIN-DANZIN Em A!f)o!ant ; Au 25/07/88
THIOLLET Thetis ; AC1AM COUVE Ddam Toulon ;
Capitaines de frégate AC2AM BLOCH Ddam Caen ; 02CTAAM BUET Adj. Ddam
Elève officier A2AM COLCOMBET Adj. La Ro- Cayenne
BEZARD maintenu Dp Toulon de réserve chelle ; EOCHE-DUVAL Adj. Ddam ;

DALI BOT Mmf Bms (Bruxelles) ; Sete ;

Capitaines de corvette
COLLEU Marine Paris Hors Plan
EUDELINE Cdt Casabianca Bleu
LAMARE Cin St-Mandrier PE-
RAIN Cdt Andromède ; CAMACHO
BAN Nîmes Garons.
Lieutenants de vaisseau
BIGOT 34 F De Grasse CHAR-
RIER 34 F Lanvéoc DE OLIVEIRA
Ecole Navale DEREPAS Cel FA-
BRE Ece 59 S LUGAN 34 F Du-
guay Trouin MELZANI Cin St Man-
drier
Lieutenants de vaisseau
de réserve
BENAOUN Asmar Mauritanie ;
CAUQUE 34 F La Motte-Picquet,
MORMESSE 34 F Tourville ;
Enseignes de vaisseau
de 1ere classe
APPRIOU Ecospe Energie ; BA-
ZIN DE JESSEY Ban Lann-Bihoué
BOIVIN La Motte-Picquet ; COU-
LON Ban DE PIN-
Landivisiau ; AFFECTATIONS
DRAY D'AMBELLE Ban Nîmes-
Garons ; FAUROT Ban Lann-
Bihoué ; GALMICHE Ban Lanveoc
LE GUERNEVE Ban St Mandrier
TAFANI De Grasse
;
Au 15/07/88
AC1AM MAURAND Ddam Saint-
Malo ;
AFFECTATIONS
Au 27/07/88
OFFICIERS
SPÉCIALISÉS APAM LECOMTE Chef Sam Pa-
DE LA MARINE peete ; Cross Corse ; MARCELLIN Adj.
Au 01/08/88
APAM SINQUIN Adj. Cross Etel ;
Lieutenant de vaisseau QUELAVOINE ADj. Ddam Marseil-
le
BELLEC Rhin ; OPCTAAM BOISSEAU S. Direc-
Au 15/08/88
Enseigne de vaisseau
de 1ere classe APAM POPPEVILLE Chef Cross
Jobourg ;
LE DURAND Ban Lann-Bihoué ; A1AM CARRE Chef Qam Auray ;
Enseigne de vaisseau
de 2" classe de réserve Au 01/09/88
GREGOIRE 34 F La Motte-
Picquet ; AC2AM ARCHAMBEAUD Se-
mer ; MALLEJAC Chef Qam Van-
nes ; MAS Chef Quam Rouen TRI-
COT Adj. Dram Rennes ;
APAM BAUDOIN Chef Qam Con-
carneau ; GARAPIN Semer; BA-
RADUC Chef Cross La Garde ;
OFFICIERS A1AM VERMEULEN Adj. Dram
DES ÉQUIPAGES Bordeaux ERHARDT Chef Qam Fe-
camp DUCAMIN Adj. Ddam Lo-
Au 01/08/88
OC2CTAAM PRUNIER Adj. Ddam
Toulon ; DARNIS Adj. Oam Rouen ;
OPCTAAM DURAND Adj. Dram
Fort-de-France ; 01CTAAM DI MER-
CURIO Adj. Ddam Pointe-A-Pitre ;
02CTAAM APPRIOU Adj. Sous-
Cross Gris-Nez
,
Au 01/09/88
teur Eoctaam
01CTAAM QUERE Adj. Cs Aquitaine
Résidence Bayonne ; LE BERRE
-
Adj. Cs Lorient ; COMBE Adj. Cross
Etel LEROY Adj. Cross La Garde ;
02CTAAM TRIBOULLOY Adj.
Clp/Cgp Saint-Malo ; VINCENT
Adj. Qam Martigues ;
Au 15/09/88
OPCTAAM LE GUILLOUX Adj.
Dram Marseille ;
01CTAAM MUNOZ Semer;
02CTAAM LONGO Adj. Cross Cor-
sen ;

MACARY 21 F ; VOL Ecospe Ener- DE LA FLOTTE rient ; IZARD Semer ;

gie ;
Au 15/09/88
Enseignes de vaisseau Au 01/10/88
de 1ere classe Officier en chef A1AM SEIGLE Ddam Bastia ;
de réserve des équipages 01CTAAM SALAÜON Adj. Ddam
Au 01/01/89 Saint-Brieux ;
CRETE De Grasse ; HERVEOU BERANGER maintenu Dp Tou- 02CTAAM LEGRAND Chef Régio-
34 F Primauguet ; RIOU maintenu lon ; A1AM DUFRENOIS G.E. Cidam ; nal de Bretagne ;

AFFECTATIONS
OFFICIERS MARINIERS
(suite du n° précédent)
Seconds maîtres
Secre DJAMOET Brest
Des ; Motel DUMORTIER Brest
Des ; Emsec DUPRE Cherb Desi-
gnes ; Radio DURIEUX Paris Des ;
Charp EISENBART Toulon Des
Elect FOSSE Brest Des ; Emsec FU-
HRMANN Cherb Désignes
Miasm GERBY Toulon Des ; Fusco
GESRET Brest Des Trans GONZA-
LES Brest Des Fourr GOURIOU
Brest Des ; Fusil GOUTERON Brest
Des ; Fusco GRAS Brest Des ; Com-
mi HENAUX Brest Des Fusco HE-
RIN Groufumaco Fusco HERRERO
Toulon Des ; Metoc HIRSINGER
Ban St Raphaël ; Detde HOUR-
DIAUX Brest Des ; Fusco JACQUE-
NOD Toulon Des ; Secre JACQUES
Paris Des Fourr KIBLER Brest Des ;
Fusco KIEFFER Brest Des ; Secre
KNAFF Toulon Des ; Memot LA-
COMBE Brest Des ; Fourr LA-
GRANGE Paris Des ; Fusco LARBY
, O.C.E. LE BRIS ;
Toulon Des ; Secre LAUVERJAT
Toulon Des ; Mecan LEBLOND Brest
Des Emsec LE BRAS Brest Des ;
Fusco LE CARRE Groufumaco ; Se-
cre LE FE Cherb Désignes ; Secre LE
GALL Toulon Des ; Trans LE LOUE-
DEC Toulon Des ; Secre LE MEIL-
LEUR Toulon Des Secre LEVENEZ
Paris Des ; Secre LEROUX Brest
Des ; Trans LE ROY Brest Des ;
Memot LIBERT Brest Des ; Fusco
LOISEAU Cherb Désignes ; Fusco
MAC CALLUM Groufumaco ; Fusco
MANZONI Paris Des ; Elard MAR-
GOTTON Brest Des ; Fusco MAR-
TIN Paris Des ; Maneu MARTIN
Brest Des ; Fusco MARTINEZ Brest
Des ; Fusco MERIOT Groufumaco ;
Mevap MIDROUILLET Brest Des ;
Maneu MILLINER Brest Des ; Elect
MOAN Brest Des ; Elect MOREAU
Brest Des ; Fourr MUSSI Paris Des ;
Secre MUTEL Paris Des ; Secre
NORMAND Paris Des ; Secre PAN-
N Brest Des ; Fusco PASCHOUD
Brest Des Fusco PAYSANT Grou-
fumaco Commi PELLETIER Brest
Des ; Miasm PELLETIER Toulon
Des ; Secre PELLISER Toulon Des ;
Fourr PERAN Paris Des ; Secre PI-
LON Brest Des ; Miasm PINET Tou-
lon Des ; Elect PONTOIS Paris Des ;
Elect POTTIER Brest Des ; Mecan
POUEYMIRO-PASQUINE Toulon
Des ; Secre QUEMENER Brest Des
Fusil QUENTIN Toulon Des ; Missi
RAGE Brest Des ; Secre RICHARD
Paris Des ; Fusco RIESS Groufuma-
co ; Fourr ROGARD Paris Des ; Me-
sec ROLLAND Cherb Désignes ; Me-
can RUMEAU Brest Des ; Fusco
SCOTH Brest Des ; Trans TARAVEL
Toulon Des ; Fusco TEILLET Groufu-
maco ; Fusco VIALA Groufumaco ;
Cuisi VIAUD Brest Des ; Fusco VIS-
NIKAR Brest Des ; Motel BOUET
Jules Verne Sg ; Motel BILA Jules
Verne Sg ; Trafi COPY Cdt Birot ;
Missi MUDARRA Ev Henry ; Boula
NAGEL Tahiti Des ;
Au 02/05/88
Majors
Elect VEAU St Mandrier Ci ; Elect
FITAMANT Cetiegm ; Elins DENIEL
Brest Scmn ; Elins MILLET Duguay
Trouin ; Elgyr LE MOIGN BAN Ro-
chefort ; Elgyr MOREL Orage ; Elgyr
GUEZENNEC St Mandrier Ci ; Elgyr
BOULANGER Cfm Hourtin ; Elgyr
NOIRET Em Flomed ; Miasm VIC-
TOR Galissonnière ; Miasm MERY
Srdcm et Bdcm ; Miasm ROUDIER
St Mandrier Ci ; Missi MERLANDE
[texte_manquant]
Duquesne ; Missi LITEAU Ecole na-
vale ; Missi BERNINES Foch ; Navis
BOUCHER Toulon Dp ; Navis DAR- RAGEAU ; REYE ; ROSSIGNOL ;
RAGON Lyre ; Navis MATHELIN Ile LÉGION D'HONNEUR
d'Oléron ;
SALAUN ; SOULEAU ; SZERSNO-
VICZ ; TOURNEUX ; TROULLIER ;
Maîtres principaux C.C. HAMIDI ;
Pour prendre rang
à la date de réception
Elect PRIOL Brest Dep Dis ; Elect
KERSUAL Brest Cin ; Elect GUIT- OFFICIERS SPÉCIALISÉS
Au grade
TARD Quequeville Cin ; Elect SAL- DE LA MARINE
de commandeur
LIOU Brest Dep Dis ; Elect BON-
HOMMEAU Centre Mille ; Elect CO- Amiral DENIS ;
C ALLORY ; BRAMOULLE ;
.F.
MONT Lort Amt ; Elect PASSANI GUENEUGUES;
Foch ; Elect BELHOTE Cherb Base Au grade C.C. COLLET ; THIL ;
Flo ; Elect TERNIER Brest Cin ; Elins
d'officier
MASSOLO Meuse ; Elins HOARAU OFFICIERS DES EQUIPAGES
A.G.2.A.M. COUESPEL DU MES-
d'Entrecasteaux ; Elins DRAULT Brest NIL
DE LA FLOTTE
Amf Tech ; Elnin ANGOT Toulon
;
C.R.G.2. CHEVALIER ;
Scmn ; Elnin GASTELLIER Foch ; O.C.E. GABIOT ; PANNETIER ;
C.V. DELETANG ; GRINCOURT ; VAULTIER ;
Elnin VAN HOOREBEKE Ecole Na- HELLIO ; MAGNAC ; MARSAC ;
vale ; Elnin LE BIHAN Jean Bart ; MEYSONNAT ; RAGUET ; STE- COMMISSAIRES DE LA MARINE
Elnin GEBLEUX Emm Matériel ; Elnin PHAN ; SUBRA ;
TURGNE Jean Bart ; Elnin BAU-
DON Dupleix ; Elgyr BARRE Toulon I.C.E.T.T.M. BERNARD ;
C.R.C.1. DE CADENET ; MON-
Scmn ; Elgyr CALVEZ Du Chayla ; TELS ; NOËL ; VACQUIER ;
Elgyr PODEUR Toulon Milent ; Elgyr Au grade
MEROUR BAN Lanveoc ; Elgyr RI-
ADMINISTRATEURS
de chevalier
CHARD Comflonord ; Elgyr GUENE- DES AFFAIRES
GUES Brest Amf Tech ; Elgyr G AN- OFFICIERS DE MARINE MARITIMES
NE BAN Nîmes Garons ; Elgyr DOLE-
DEC Colbert ; Elgyr MULLER Cherb C.V. ANDRE ; BESNARD ; DAN- AC1AAM DOZOLME ; MAU-
Scmn ; Elgyr LEROY Galissonnière ; NERY ; DAVID DE DREZIGUE ; RAND ; PICHON ;
Elgyr CABON Querqueville Cin ; LALANNE-BERDOUTICG ; LE
PAPE ; MARCHAND ; NOËL DU CORPS TECHNIQUE ET
Miasm JORGE St Mandrier Ci ;
Miasm NOËL Latouche-Trevi ; PAYRAT ; TARQUIS ; ADMINISTRATIF DE LA MARINE
Miasm LOUIS Cfm Hourtin ; Miasm C .F. ANGLES ; D'ARBONNEAU ;
TAMBURI Cepman ; Miasm CHE- ARNAULT DE GUENYVEAU ; BRU- O.C. 1 .C.T.A.M. QUENET ;
VALIER Lort Amt ; Miasm PEREN- NET ; CABRIERES ; COLDEFY ;
NES CFM Hourtin ; Miasm MONTA- COT ; DUCRU ; DU PUY- INGENIEURS DES
ROU Em Alescmed ; Miasm COLIN MONTBRUN ; FABRE ; GIRARD ; ETUDES ET
Brest Scmn ; Missi CORRE BAN GRANDJEAN ; HALLE ; HARIS- TECHNIQUES
Landivisiau ; Missi SALIOU Brest Ba- MENDY ; HEBRARD ; JEVARDAT
DETRAVAUX
se Flo ; Missi BERNARD lIong Base ;
DE FOMBELLE ; JEZEGOU ; JOU-
VENOT ; KERVERN ; LABIT ; MARITIMES
LAPLAICHE ; LE ROUX ; LORIN ; I.C.2.E.T.T.M. RENOU ;
AFFECTATIONS MAC-GRATH ; MAILLARD ; MAN-
DINE ; MASUY ; MAYER ; MIN- EQUIPAGES DE
MEDECINS NECI ; NERZIC ; OLIVEAU ;
LA FLOTTE
PICARD ; POURCHER DE RUELLE
DU CHENE ; PUNGIER ; QUERE ; Major BOUGON
Médecins en chef
OFFICIERS MARINIERS ! préparez le
DORMONT CRSSA Grenoble ;
GOURMELON CRSSA Grenoble ; CONCOURS DES OFFICIERS
FATOME CRSSA Grenoble.
Médecins principaux
SPECIALISES DE LAMARINE
MULTON CRSSA Grenoble ;
ROMAN CRSSA Grenoble ; EPREUVES ECRITES :
—
composition française,
Médecins analyse et explication de texte.
—
BERGEZ HIA « CI. Tonnerre » Brest ;
EPREUVES ORALES :
FOISSAUD T.C.D. Ouragan ; LE connaissance de la réglementation Marine.
—
BARS Corvette Dupleix ; PUY- conversation avec le jury
HARDY E.E.Duperré ; —
avec LA REVUE D'ETUDES MILITAIRES
AERIENNES ET NAVALES
Pharmaciens chimistes en chef
Enseignement privé à distance
JACQ CRSSA Grenoble ; KER- 5, bd Beaumarchais, 75180 Paris Cedex 04
GONOU CRSSA Grenoble OLI- Tél. 42.72.23.39
VEREAU Chartres ;
(Frais d'enseignement en partie remboursés par la Marine)
Pharmacien chimiste Suivant l'assiduité
VIDAL CRSSA Grenoble ;
il faut savoir
PRÊTS D'HONNEUR
L'Action sociale des armées
peut accorder des prêts d'hon-
neur sans intérêt au personnel
présentant un cas social. Sauf
cas exceptionnel, ces prêts sont
remboursables en 24 mensualités
au maximum.
télex
DELA
GLORIEUSE
APRES cinq jours d'escorte
de la course croisière,
Nouméa/Brisbane au cours des-
quels le Pacifique-Sud délaissait
peu à peu son bleu tendre et
phosphorescent pour secouer
gentiment La Glorieuse, l'équipa-
ge pensait avoir mérité un peu de
repos à Brisbane. Mais cette bel-
le ville du Queensland, débor-
dante de vie et d'activité a su se
montrer doucement attentive.
Dès l'accostage les marins
australiens, d'un abord sympa-
thique et bon enfant, ont pu voir
se déployer le système D et l'ima-
gination française en l'honneur
du « Bastille Day » pour résou-
dre les problèmes de hauteur de
quai sur la Brisbane River au
marnage important. Le consul
honoraire de France, sans atten-
dre, nous entoure de sa sollicitu-
de comme il n'allait cesser de le
faire pendant les quatre jours de
l'escale : entrées au « World Ex-
po 88 », « Young Ladies » invi-
tées au cocktail donné le 14 juil-
let. Dès lors, Brisbane, si améri-
caine d'aspect et amie de
l'Europe et de la France s'ouvrait
à nous. Cette ville superbe, mê-
lant une city aux « buildings »
élégants, au quartier asiatique de
Fortitude Valley, aux forêts du
mont Coot Tha et aux « su-
burbs » résidentiels, est aussi la
capitale d'un état trois fois plus
vaste que la France bien que
peuplé par cinq millions d'habi-
tants seulement, dont environ un
tiers à Brisbane. Et ses habitants,
dynamiques moteurs d'une ex-
pansion économique spectacu-
laire clament leur fierté d'être
« Brisbaners ».
Peuvent en bénéficier
a) Le personnel militaire (au-delà
de la durée légale) et civil en
activité de service, les veuves
non remariées (n'exerçant pas en
principe de profession) et leurs
orphelins mineurs.
Que ce soit lors des activités
traditionnelles d'escale ou au ha-
sard des rencontres et des invita-
tions, partout la chaleur humaine
a régné malgré l'hiver austral, fort
clément par ailleurs. Nombreux
sont ceux et celles qui resteront
définitivement convaincus de la
gentillesse, de la bonne éduca-
tion et du charme des marins
français. Le « French care » est
passé par là.
Pour tous l'essentiel de cette
trop courte escale a été consacré
à la visite de l'Exposition univer-
selle la World Expo 88. Specta-
culaire et avant tout visuelle, elle
s'intègre heureusement à la ville.
Pas de nouveauté technique
marquante mais beaucoup de
stands présentant des pays, leurs
réussites et les modes de vie de
leurs habitants.
La fatigue se fait chaque jour
plus sentir et on se souvient qu'il
faut partir. On regrette alors de
ne pas avoir tout vu : tous les
pavillons, les parcs animaliers ou
les merveilles de la Gold Coast et
de l'intérieur du pays. Cependant
on sait que des Australiens iront
en France et que des marins
français retourneront en Austra-
lie.
DU RHONE
ARPENTANT inlassable-
ment la Caraïbe en ce mois
de juillet 1988, le bâtiment de
soutien mobile Rhône rend visite
à La Barbade du 23 au 26.
Apparaissent tout d'abord à
nos yeux, sur cette île, la plus
orientale des Petites Antilles, les
grues et les silos du port prospè-
re de Bridgetown qui a fait de
l'exploitation de la canne à sucre
sa richesse.
Ces prêts peuvent notamment
être accordés aux jeunes mariés
aux ressources modestes, pour
l'installation de leur ménage.
b) Le personnel militaire de car-
rière et le personnel civil ou ou-
vrier, radié des contrôles de
l'administration des armées par
réforme, admission à la retraite
après 25 ans de service, dégage-
ment d'office des cadres, pour
lui permettre d'attendre la liqui-
dation de la pension ou lui
faciliter le passage de la situation
d'activité à la retraite. Les de-
Balayée par le frais alizé, La
Barbade révèle bientôt ses char-
mes avec tout d'abord le Bajan,
on dialecte pittoresque parlé par
ses habitants, puis la retenue
distinguée, typiquement anglai-
se, d'une population amicale.
Au détour d'un petit cap bien
abrité, le promeneur solitaire,
pour peu qu'il soit hanté par le
souvenir de la flibuste, croit dé-
couvrir le galion chargé d'or et de
pierres précieuses ou le vaisseau
du pirate Jolly Rodger, borgne et
terrifiant, ivre de rhum et d'aven-
ture. Si complexes hôteliers et gift-
shops se multiplient sur les sites
balnéaires, le visiteur peut admi-
rer les délicates orchidées qui
croissent, fécondées par une
nuée de colibris, sous les frondai-
sons flamboyantes du jardin
d'Andromède.
Do you love Barbados, the
sweet island ? Yes, we do and
will come back as soon as possi-
ble.
DU
COMMANDANT
BLAISON
BOULOGNE-SUR-MER,mierportde pre-
mier port de pêche de
France, aux portes du pas de
Calais a réservé au Commandant
Blaison un accueil chaleureux et
enthousiaste.
Amarré dans le bassin Loubet,
au coeur du port de pêche, l'avi-
so a reçu la visite de près de deux
mille personnes, Boulonnais et
touristes de passage. Les nom-
breux articles parus dans la pres-
se locale à propos de notre visite
sont peut-être la cause de cette
affluence, mais la visite d'un bâ-
timent de combat important a
constitué le fait décisif. Chacun a
pu profiter de l'escale pour dé-
couvrir les pôles d'intérêt de cet-
te région, culturel comme le mu-
sée du Château, industriel tel le
chantier du tunnel sous la Man-
mandes doivent être présentées
au plus tard 12 mois après la date
de cessation des services actifs.
Le montant du prêt ne peut
dépasser le triple de la rémunéra-
tion mensuelle du demandeur,
prestations familiales comprises.
Les dossiers sont à établir au-
près des assistants de service
social.
Réf. : Circulaire n° 57-69
—
DN/ASA/ED/7/IS du 01.72.7969 (à
jour de ses 74 modificatifs) et note
n° 7914 DEF/ASA/ITAS. 7 du
>5.09.1978.
che, scientifique avec le Centre
international de la mer.
Boulogne aime la Marine na-
tionale, elle le montre bien.
DELA
CAPRICIEUSE
QUI n'a jamais rêvé
à une île
des Cara'ibes baignée par
le bleu des mers du sud ?
Qui pourrait rester indifférent à
la saveur des épices exotiques,
au parfum des cafés noirs, à la
fumée capiteuse des meilleurs
cigares et à la suavité des punchs
au rhum ?
Cette île de rêve s'appelle
Jamaïque, les « Blue moun-
tains » forment sa couronne qui
marie le ciel des tropiques à la
mer des Caraïbes.
L'équipage de La Capricieuse
ne pouvait rester indifférent à
tant de charme en accostant un
rivage aussi hospitalier. Havre de
repos qui n'avait pas échappé à
la convoitise des générations de
corsaires, boucaniers, pirates et
marins qui briguèrent tout au
long des siècles cette possession
aux prix de succès inégaux.
Aujourd'hui le même exotisme
demeure même si Kingston est
devenue une ville moderne pétrie
dans le moule anglo-saxon. Ce
jeune état indépendant, membre
du Commonwealth, fit à no-
tre bâtiment les honneurs d'une
escale très courtoise. Trente am-
bassadeurs, quelques généraux
et hauts fonctionnaires oubliè-
rent pendant quelques heures
leurs soucis quotidiens au cours
d'une brillante réception sur la
plage arrière de La Capricieuse
montrant par là même qu'ils sa-
vaient apprécier eux aussi le dé-
paysement et les charmes de
notre hospitalité.
Et maintenant que s'effacent
dans notre sillage les contours
d'un si beau pays, nous cultive-
rons dans notre coeur les beaux
souvenirs de cette terre de rêve.
[texte_manquant]
De la pluie, mais excellent
week-end d'évasion pour le GEM
Pour la troisième année consé-
cutive, le Groupe des écoles de
mécaniciens (GEM) de Saint-
Mandrier avait rendez-vous avec
la municipalité d'Andon-Thorenc
(Alpes-Maritimes). Chaque an-
née, cette petite cité de l'arrière-
pays de Grasse a pris l'habitude
de recevoir à plusieurs reprises
une partie des élèves de l'Ecole
des apprentis mécaniciens de la
flotte (EAMF) et de l'Ecole de
maistrance désireux d'aller se dé-
tendre un week-end à la monta-
gne. Artisan de cette étroite ami-
tié, le M.P. Droesch n'a pas son
pareil pour proposer chaque fois
de nouvelles activités. L'hiver est
l'occasion pour beaucoup de jeu-
nes de découvrir les joies du ski
sur les pentes enneigées de la
station de l'Audibergue, les sor-
ties d'été étant consacrées, si le
soleil le permet, à d'autres activi-
tés plus champêtres.
Arrivés le 27 mai pour un nou-
veau week-end de détente, les
soixante participants prennent
possession du local municipal mis à
leur disposition par la commune.
Sacs de couchage commando à
même le sol, le confort est réduit
mais l'ambiance assurée... Le
week-end sera long.
Samedi 8 h 30, branle-bas. Le
restaurant « La Godille » est in-
vesti pour un petit déjeuner co-
Raconte-moi un bateau
pieux suivi d'activités diverses.
Jeux, projections vidéo, prome-
nades pédestres à la découverte
du pays et même jogging pour
les plus sportifs, chacun trouve à
s'occuper. Les animateurs, ac-
compagnés du commissaire
principal de la Marine de Crise-
noy et de Monsieur Kapp, cen-
seur du GEM, ne manquent ni
d'idées, ni de ressources
A midi un repas « marine »
précède un long après-midi
d'activités diverses. Ce sont tout
d'abord les randonnées trial en
moto-cross, une manière peu or-
dinaire de découvrir les chemins
creux en « s'éclatant », succès
et sueur garantis. Puis à 15 h 30
match amical de football : le GEM
marque quelques buts, l'A.S.
Andon un peu plus et les specta-
teurs apprécient le spectacle.
L'après-midi se poursuit dans
une ambiance de western par
des randonnées équestres dans
les sous-bois. Encore une décou-
verte pour beaucoup et quelques
chutes pour certains... sans gra-
vité heureusement.
La soirée débute par un défilé
nocturne du Bagad du GEM qui
interprète ses airs favoris pour un
public ravi. Puis c'est l'occasion
pour tous de se retrouver autour
d'une bonne table particulière-
ment animée.
Pour la journée du dimanche,
M. Perrimond, maire d'Andon,
Organisé par la Marine natio-
nale et l'Académie du Var avec le
concours de Var-Matin, le con-
cours « Raconte-moi un ba-
teau » a réuni cette année de très
nombreux talents. On en connaît
le principe des classes des collè-
ges varois — volontaires bien
entendu — sont invitées sur un
bâtiment de la Marine nationale.
Au terme de leur visite elles éta-
blissent sous forme journalisti-
que un compte rendu illustré de
nombreuses photos. Cette année
les résultats ont dépassé toutes
reçoit officiellement le C.V.
Grieu, commandant le GEM, et
le C.F. Bouret, directeur de l'en-
seignement, avec les person-
nalités locales. Au cours de leurs
allocutions les différents élus ne
manquent pas de rappeler l'ex-
ceptionnelle qualité des relations
d'amitié qui lient la municipalité
d'Andon aux élèves mécaniciens
et de souligner « combien il est
agréable de recevoir ces jeunes à
la tenue toujours exemplaire ».
Le C.V. Grieu conclut la
cérémonie en remerciant le maire
pour son accueil toujours chaleu-
reux et en lui remettant une tape
de bouche du GEM accompa-
gnée d'une invitation à Saint-
Mandrier pour le mois de juin.
La journée se, poursuit dans
une atmosphère sympathique, par
un repas composé d'une paella
géante bien arrosée... par une
pluie omniprésente, qui n'empê-
chera pas toutefois le Bagad de
défiler et de recueillir une fois de
plus un succès bien mérité.
Un week-end peu ordinaire en
somme pour ces jeunes marins
qui n'oublieront pas de sitôt
ces journées de bonne humeur.
Souhaitons que continuent dans
l'avenir ces traditionnels week
ends d'évasion.
Aspirant Dupas
les espérances et le jury a eu
beaucoup de peine à départa-
ger les concurrents. Le premier
prix est revenu au CES Vallon de
La Seyne. Les jeunes lauréats
ont reçu leur prix au cercle des
officiers mariniers, lors d'une ré-
ception présidée par le C.A. Cal-
mon, préfet maritime adjoint, et
M. Lagarde, inspecteur d'Acadé-
mie. Un prix magnifique puisqu'il
s'agissait d'une sortie à la mer à
bord de Vile d'Oléron.
G.Jauffret
[texte_manquant]
Les obsèques de
Les obsèques de l'amiral (2S)
Amman, décédé le 24 juillet der-
nier, se sont déroulées en l'église
Saint-Louis des Invalides en pré-
sence de l'amiral Louzeau, chef
d'état-major de la Marine repré-
sentant le ministre de la Défense.
C'est l'amiral Leenhardt qui a
prononcé l'éloge funèbre du dis-
paru qui fut un de ses prédéces-
seurs à la tête de la Société
nationale de sauvetage en mer
(S.N.S.M.).
Les honneurs militaires ont été
rendus à la dépouille mortelle
par une section en armes de la
Marine à Paris sous le comman-
dant du P.M. Baque.
Rappelons que l'amiral Am-
man, au cours d'une carrière qui
l'a amené aux fonctions de préfet
maritime de la 2e région (1962)
auxquelles s'ajoutèrent en 1965
celles de commandant en chef
pour l'Atlantique, eut plusieurs
[texte_manquant]
Sortie pour des loups de mer
C'est avec beaucoup d'impa-
tience que la 33e marine a débar-
qué sur le quai ensoleillé de la
gare de Cherbourg. Le vent du
l'amiral (2S) Amman
fois rendez-vous avec l'histoire. Il
fut notamment chef du service
électricité du Jean-Bart lors de
son évasion de Saint-Nazaire en
juin 1940 et sous-chef d'état-
major du commandant des For-
ces maritimes françaises lors du
débarquement de Provence en
1944. C'est lui qui, en 1961, alors
largy Vit ressortir la belle assuran-
ce des petits marins parisiens
forts de leur longue expérience et
leur chant de meute retentit fiè-
qu'il était commandant supérieur
interarmées de la Base stratégi-
que de Bizerte eut à repousser
l'attaque armée dont cette base
fut l'objet.
Son passage dans la deuxième
section n'avait pas arrêté l'activi-
té de l'amiral Amman. Elu mem-
rement dans les rues. Un aspi-
rant nous conduisit au Centre
d'instruction naval où les louve-
teaux se firent une joie de se
conformer aux us et coutumes
du lieu. Après une veillée sous
les cris des mouettes, nous
avons salué, au claquement sec
de deux fusils, les couleurs de
France qui descendaient dans la
fin du jour.
Dimanche matin, nous avons
assisté à la messe dite pour le
congrès annuel des officiers ma-
riniers. Le choeur était bien joli
avec les bannières à l'arrière-
plan. Après avoir vu des films retra-
çant l'évolution des sous-marins
depuis la construction du pre-
mier submersible, nous avons eu
le privilège de visiter l'arsenal. La
vue du sous-marin Améthyse a
beaucoup plu aux loups qui ont
bien regretté de ne pouvoir ni mon-
ter à bord ni-même prendre des
photos.
bre de l'Académie de marine en
1964, il en assura la présidence
durant l'année académique 1975-
1976. Il fut également membre
de la Commission de développe-
ment économique de Bretagne
en 1970 et fut chargé dès 1967
par le Gouvernement d'organiser
sur de nouvelles bases le sauve-
tage des vies humaines le long
des côtes françaises. Il exerça
ainsi à partir de 1968 et pendant
plus de 19 ans la présidence de la
S.N.S.M. qui avait été créée à
partir des anciens Hospitaliers
sauveteurs bretons et de la So-
ciété centrale de sauvetage des
naufragés.
L'amiral Amman était grand
officier de la Légion d'honneur,
grand'croix de l'Ordre national
du mérite, titulaire de la croix de
Guerre 1939-45 et de la croix de
la Valeur militaire (cinq citations
dont trois à l'ordre de l'Armée).
a
Le déjeuner sur la plage a été
l'occasion pour nous de percer
les secrets des creux de rochers,
des coquillages, des galets et des
constructions de sable. La pro-
menade dans la rade à bord
d'une chaloupe consacra notre
dignité de louveteaux marins.
Tous ont eu la joie de piloter le
bateau qui dans les rêves est par-
fois devenu navire. Certains,
fiers comme Artaban, ont reçu
l'investiture d'officier de marine
et quelques-uns n'ont-ils pas
aperçu les côtes de l'Angleterre
par delà la digue ? Le soir, l'arri-
vée à Paris ressemblait au retour
glorieux des loups de mer cuits
par le sel et le soleil.
La 33e Marine-Paris est très
reconnaissante à la Marine natio-
nale de lui avoir permis de faire
tant de découvertes et remercie
tous ceux qui l'ont si gentiment
guidée.
La meute 33e Marine-Paris
 im-H'H'K
Fin de stage pour les élèves de la P.M.M. Valence

La Marine nationale était pré-
sente, ce 18 juin dernier, dans le
chef-lieu ardéchois ; présence
d'autant plus remarquée, qu'as-
sez rare dans ce département.
Un détachement rendait les
honneurs, au square Jean Mou-
lin, devant le Monument aux
morts de la Résistance. Il était com-
posé des jeunes de la 8e promotion
du Centre P.M.M. Maître Salle,
l'un des deux centres, qui avec
celui de Montélimar, reçoivent
les jeunes Ardéchois et Drômois.
Ils étaient 29 au départ des
cours. Après plusieurs mois de
travail, ils étaient 19 heureux
élus. Le palmarès fut présenté
par l'E.V.l. (R) Meyrignac, cdt le
centre quatre mentions « très
bien », dont le major de promotion,
Pierre Stawicki, qui reçut son
diplôme des marins de Madame
Chassagne, secrétaire général de
la Préfecture. Les autres stagiai- chainement, appelé à une affec- Ciram. Ce fut avec émotion et
res reçurent le leur de M.Feri, tation parisienne. Les marins, les surprise que l'intéressé a accueil-
sous préfet directeur du cabinet associations d'anciens marins, li ce souvenir qui, a-t-il précisé,
du préfet, de M.Amédée imbert, ont trouvé durant ces années restera présent en ses nouvelles
maire de Privas, du colonel Gout écoulées, auprès de cet officier affectations.
délégué militaire départemental, supérieur, un accueil toujours
et du Lt Colonel Meynier, cdt le chaleureux et cordial ; le C.V. Un vin d'honneur a été offert
Groupement de gendarmerie de Sassolas, Cdt le Ciram Toulon, a par la municipalité aux quelque
l'Ardèche. Selon la tradition, les bien voulu lui faire remettre, par cent cinquante invités présents.
trois premiers reçurent un ca- l'EVl (R) Meyrignac, la médaille du F.V.
deau souvenir, offert par les as-
sociations de marins Acoram,
Acomar et Ammac.
La manifestation s'est
poursuivie par les allocutions suc-
cessives du colonel Gout, de
Mme Chassagne et de M. Im-
bert.
Le colonel Gout a remis enfin
des distinctions au M.J. (H) Du-
rieux, et au M.P. Hautavoine,
instructeur P.M.M.
quitter
Le colonel Gout doit
ses fonctions en Ardèche pro-

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« Doudou à moin li qua pati...
hélas, hélas c'est pour toujours »
H 1:1^1*
Le ministre de la Défense
en deuxième région maritime
Le ministre a embarqué sur le mandant la Marine à Lorient et
S.N.L.E. L'Inflexible pour une où il a donné une conférence de
plongée en haute mer. presse.

Avant de regagner Paris, Pendant son voyage, le minis-

M.Chevènement s'est arrêté à la tre de la Défense était accompa-
B.A.N. Lann Bihoué où il a été gné par l'amiral Louzeau, chef
accueilli par le C.A. Sajous, com- - d'état-major de la Marine.

M.Chevènement, ministre de
la Défense, s'est rendu à Brest
les 16 et 17 juillet. A cette occa-
sion, le V.A.E. Lefebvre, préfet
maritime de la 2e région et com-
mandant en chef pour l'Atlanti-
que lui a présenté le théâtre
Atlantique. Le ministre s'est éga-
lement rendu à l'île Longue où le
V.A.E. Merveilleux du Vigneau,
commandant la Force océanique
stratégique (Fost), lui a présen-
té l'ensemble des moyens de la
Fost et de l'île Longue.
Un message du ministre
La visite que je viens d'effectuer à la marine du Ponant et à la Force
océanique stratégique ainsi que mon embarquementà bord du SNLE L'Inflexi-
ble m'ont persuadé que la liberté de la France était entre de bonnes rnains.
J'adresse à l'équipage de L'Inflexible mes voeux de bonnes patrouilles et à
tous mes remerciements et mes félications pour la qualité de leurs présenta-
tions.

L'école des mousses

a fermé ses portes
La veille, à l'issue du spectacle
de variétés organisé par les élè-
ves eux-mêmes, une cérémonie
de tradition avait eu lieu en noc-
turne dans la prestigieuse cour
Jean Bart. Le C.F. Benoit,
directeur de l'Ecole a prononcé
une allocution, ponctuée de rou-
lements de tambour. L'émotion
était générale, en particulier chez
les plus anciens.
Une exposition photographi-
que présentant l'histoire de
l'Ecole, a rassemblé les jeunes et
les moins jeunes, en attendant
l'article que Cols Bleus consacre-
ra à ce sujet, au cours de l'au-
tomne prochain.
« Mousse sois toujours vail-
lant, loyal ». La devise de la célè-
bre école restera dans le cœur de
chacun. Y.G.

Ordre du jour pour la fermeture

de l'Ecole des mousses
Paris, le 15 juillet 1988

?... L'Ecole des Mousses, après plus d'un siècle et demi d'activité, ferme ses portes
aujourd'hui.

Créée en 1834 pour fournir à la Marine les équipages de valeur sans lesquels
elle n'existerait pas, l'Ecole n'a jamais failli à sa mission. Jusqu'à une date
récente, ses anciens élèves ont constitué la base même du recrutement de la
Marine, en quantité et en qualité, pour toutes les spécialités du pont.

Un ancien mousse se reconnaît, longtemps même après sa sortie de l'Ecole,

Mousse que le vent te pous-
se...
Le 15 juillet 1988, le Centre
d'instruction naval de Brest aura
le V.A.E. Lefebvre, préfet mariti-
me, avait cette année pour mis-
sion de transmettre le drapeau de
l'Ecole des mousses à la future
à son sens du service, son esprit de discipline, sa conscience professionnelle,
son adaptation à la mer. On rencontre dans tous les grades d'officiers
mariniers, parmi de très nombreux officiers et officiers supérieurs, et jusque
dans de hautes fonctions civiles, d'anciens mousses unis par leur commune
origine, et fiers de leur école.

vu la fermeture définitive de Ecole de maistrance qui ouvrira

l'Ecole des mousses. Créée en
1834, c'est donc après cent cin-
quante quatre ans que cet-
te école de marins a refermé ses
portes. La traditionnelle cérémo-
nie de fin d'année, présidée par
ses portes le 29 août prochain,
Les mousses les plus méritants
ont été récompensés. Marins, fa-
milles et amis, mousses d'hier et
d'aujourd'hui, tous étaient là
pour la remise des prix.
L'Ecole des mousses ferme ses portes mais son esprit et ses traditions ne
disparaîtront pas, et son drapeau, dont la garde sera confiée à la nouvelle
Ecole de maistrance, demeurera le symbole des valeurs qu'elle a incarnées
sans défaillance pendant cent cinquante quatre ans. L'école des mousses a
bien mérité de la Mari'ne.
Le chef d'état major de la Marine
Amiral Bernard Louzeau
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I
> M -

l'Escadre », présidée
Les anciens marins de l'Amicale de Givry, « Les anciens marins de Tourcoing et environs, ceux de l'Amicale de
par M. Richy, ont tenu leur assemblée générale le dimanche 31
janvier.
Après avoir dressé le bilan des vingt années d'existence de
l'Association, le président Richy a communiqué le programme des
activités pour 1988. Y figure notamment un voyage à Toulon dans
le courant du mois de mai.
Pour commémorer le souvenir du matelot gabier Marcel Chutz,
tué en Indochine à bord du L.S.T. Adour, l'Amicale a déposé une
gerbe sur sa tombe au cours d'une cérémonie suivie par de
nombreuses autres associations patriotiques en présence de per-
sonnalités dont M. Jarrot, sénateur et ancien ministre.
marine Dunkerque ainsi que d'autres associations locales ont participé
les 13 et 14 février à l'exposition sur la Seconde Guerre mondiale
organisée par l'Association de la mise en valeur des blockhaus de la XVe
armée allemande, à Tourcoing.
Un stand bien présenté, avec des panneaux, mettait en évidence les
différentes opérations dans lesquelles la Marine française s'est trouvée
engagée depuis la mobilisation de 1939 jusqu'en 1945.
Outre un public nombreux et très intéressé, les anciens marins ont eu
la visite de M. Maurice Schumann de l'Académie française, ancien
ministre, qui participa au débarquement du 6 juin 1944.

Le bureau: président-fondateur, M. Lambert; président, M.

Richy ; vice-présidents, M M. Zins et Richard ; secrétaire, M. Palm ;
adjoint, M. Veille; trésorier, M. Bouchez, adjoint, M. Martin;
commissaires aux comptes, MM. Colin et Gourat ; porte-drapeau,
M. Pannebiau ; membres, MM. Lutherot et Pierson.

Siège social de l'Amicale : Mairie de Givry, 71640 Givry.

Bravo au président Bondt et à son équipe, MM. Liegeois, Picavet,

Gronencheld, Pruvost et Berth qui sont à l'origine du succès remporté
par le stand. Le B.D.C.M. de Lille, notamment avec la présence sur le
stand de son chef, le P.M. Ardeois, avait tenu à apporter son concours
aux anciens marins.

Siège social de l'Amicale : « Au Carillon », 9, place de la République, 59200

Tourcoing.

LIBOURNE-CASTILLON

Le 13 mars, sous la présidence
d'honneur du V.A.E. (2S) Cha-
peron, s'est tenue la trente-
huitième assemblée générale de
la section Libourne-Castillon de
La Flotte, à la mairie d'Arveyres.
Les anciens marins s'honoraient
de la présence de Mme Jost,
maire d'Arveyres, du L.V.
Lootens de Marine Bordeaux, du
cdt. Chazelon, président de la
section de Bordeaux de La Flotte
et délégué régional, de MM. Bar-
reyre et Sarrazin, vice-présidents
nationaux, Viremmouneix et
Able représentant le maire de
Libourne.
Le président Pistouley a fait
observer une minute de recueille-
ment à la mémoire des amicalis-
tes décédés au cours de l'année
écoulée. Il s'agit de MM. Fran-
çois et Feyrit, présidents hono-
raires, Piat, Martin et Bonamy,
porte-drapeau.
Mme Jost a tenu à faire part
de son plaisir d'accueillir les an-
ciens marins dans sa commune,
étant elle-même descendante de
l'amiral Dumont d'Urville.
Les délégués des sections voi-
sines, MM. Duvignac et Cotten
pour la côte nord du bassin et
Sarrazin pour Arcachon ont fait
part de leurs activités passées et
à venir.
Le comité des fêtes a commu-
niqué le calendrier des prochai-
nes manifestations : le 15 mai,
sortie annuelle à Marennes ; du 6
au 12 juin, escale du Léopard ; le
le octobre, soirée dansante orga-
nisée conjointement avec les
pompiers.
A l'issue de la séance de tra-
vail, au cours d'une cérémonie
au monument aux morts en pré-
sence des drapeaux des associa-
tions patriotiques, Mme Jost, le
V.A.E. (2S) Chaperon et le prési-
dent Pistouley ont déposé une
gerbe. Puis tous les participants
ont été conviés par la municipali-
té à un vin d'honneur suivi d'une
remise de distinctions à MM. crétaire, M. Rivât ; adjoints,
Migne, Fourcade, Laval et La- MM. Lacroix et Hellegoet ; tré-
croix. sorier, M. Migne ; adjoints, Mme
M.Teurlay, maire de Libour- Pistouley et M. Barnagaud ; por-
ne, n'a pas manqué de venir te-drapeau, MM. Laval, Mou-
saluer les anciens marins avant la cheboeuf et Poumeyrol ; com-
fin de leur réunion. missaires aux comptes, MM. Zo-
zine et Harribey ; délégués au
Le bureau : président d'hon- comité d'entente des anciens
neur, V.A.E. (2S) Chaperon ; combattants, MM. Rivat, Zozi-
présidents honoraires, MM. Coli- ne, Poumerol, Lacroix ; mem-
net et Ratouit ; membres hono- bres, Pr. Sandler, Dr. Abel et
raires, Mmes Duclos, Labanows-
Limousin, MM. Thuet, Robe-
ky, Bourgain, Pelletan, Guimber- vieux, Gaboriaud, Simard, Four-
teau et Piat et M. Poujol ; prési- cade, Chene, Dumas, Lacroix,
dent, M. Pistouley ; vice- Loubeyre, Gaudichaud, Ottavia,
présidents, MM. Rivat, Clark, Tores, Lafourcade, Fenelon,
Poumevrol et Jouson ; vice- Sandaran et Souiller.
président délégué à la réserve et
au Ciram, Dr. Limousin ; vice- Siège social de l'Association : Bar
présidents délégués à Castillon, Souchet, quai Souchet, 33500 Li-
MM. Seraffon et Chabanes ; se- bourne.
Tarif spécial amicaliste
Cols Bleus rappelle que toute personne affiliée à une amicale
d'anciens marins peut bénéficier d'un tarif spécial d'abonnement ;
225 F au lieu de 260 F. La demande d'abonnement doit, bien
entendu, porterie cachet de l'amicale.
PEINTURE

Les derniers
dessins de
Jean Delpech
Peintre de la Marine

QUELQUES jours avant

samort, Jean Delpech
était à Toulon où, une
fois encore, il travaillait pour
Cols Bleus : il réalisait un re-
portage dessiné sur le Club
nautique de la Marine au mo-
ment des départs en croisière.

Madame Delpech a bien

voulu nous faire parvenir la
page de couverture et les des-
sins que son mari avait faits à
cette occasion et dont cer-
tains ne sont pas tout à fait
achevés.

Nous les publions tels quels

avec une pensée émue pour
notre ami disparu et sa famille.
 CINEMA
Envoyez
les violons
Film français réalisé par
Roger Andrieux, avec
Anémone, Richard
Anconina, Michel
Galabru, Martin Lamotte et
Fabienne Périneau. 1
1988, h 32.

Avec l'été reviennent les co- lorsque sa femme décide de le

médies-tranches de vie à la fran-
çaise que l'on consomme sans
arrière-pensée pour le plaisir
d'une soirée de détente. Dans
cette veine, Roger Andrieux pro-
pose cette année un petit film
drôle et pétillant bâti autour du
tandem Anconina-Anémone. Lui
se glisse avec aisance dans la
peau d'un réalisateur charmeur
et énergique dont la vie s'écroule
quitter. Il choisit un remède peu
banal la musicothérapie. Et
c'est Anémone, formidable dans
son rôle de professeur de flûte
traversière, impavide et à la sé-
duction sans fard, qui l'initie à te et sensible aux apparences, compositions de Galabru et de La-
l'étude de la musique, avec ses l'autre rétro et intériorisé, qui motte, et surtout le débit rapide
expériences et sa discipline. donne son piquant à cette comé- de ce divertissement où le char-
die romantique. Outre la sensibi- me le dispute à l'humour.
C'est la confrontation de ces lité et la justesse de jeu des deux
deux personnages, l'un fantaisis- acteurs-clés, on apprécie les Romain Guinier

Un été à Paris
Film français de René Gilson,
avec Diane Delor, Peter Semler,
Maud Rayer et Marc Chapiteau
1987,1 h 40
Longue flânerie dédiée à la l'amour, de Marivaux, que Léa.
beauté de Paris et rythmée par témoin de leur romance, répète
les plus belles musiques de Char- sur scène. Le vécu côtoie le
les Trénet, ce petit film insou- souvenir, les voix « off » se ré-
ciant nous initie à l'essence déli- pondent et la caméra confond,
cieusement simple et naïve de dans un même enchaînement, le
ses chansons populaires. réel, l'image mentale et la tenta-
tion fugitive. Les amateurs de
Un homme et une jeune fem- Trénet et de l'île Saint-Louis s'of-
me y partagent une même pas- friront, avec cette oeuvre insoli-
sion pour la peinture et les jeux te, un engourdissant coup de
de l'amour. Ils se jouent leur coeur poétique.
version de La surprise de R.G.
Et Si
on le gardait?
Film américain de
John Avildsen, avec
Molly Ringwald, Randall
Batinkoff et Kenneth
Mars. 1988,1 h 38.
Après Rocky et Karate Kid,
Avildsen s'attaque à un genre
très en vogue outre-Atlantique
celui des comédies romantiques
post-adolescentes, légères et
aseptisées. Il a mis dans son
escarcelle l'une des comédiennes
les plus populaires au sein de la
jeune génération américaine, star
des « teenagers » depuis ses presta-
tions dans Breakfast Club et Ro-
se Bonbon, la charmante Molly
Ringwald.
Difficile, avec un tel scénario,
Cette rousse pulpeuse s'aco- d'échapper au mélodrame lar-
quine pour l'occasion avec un moyant. Fort heureusement, une
jeune espoir propret, Randall Ba- interprétation sensible et assez
tinkoff, pour nous jouer un cou- juste compense ce relent de ro-
ple d'étudiants modèles man-photo pour midinettes et,
—
Darcy et Stan —, qui s'ai- plus que la description du problè-
ment d'amour tendre. Etudes su- me social des grossesses d'adoles-
périeures, mariage programmé centes, c'est la peinture détaillée
dans trois ans, leur avenir semble de la vie quotidienne de la classe
tout tracé. Mais Darcy est en- moyenne américaine qui retient
ceinte et les deux tourtereaux l'attention.
face à l'hostilité de leurs parents, Voilà une petite histoire
décident de garder l'enfant. La d'amour pour grands romanti-
ronde infernale des épreuves les ques, et un divertissement qui
plus dures les attend. Mais, au sait parfois faire preuve de tact et
bout du chemin, ils trouveront le d'humour.
bonheur et la réussite... R.G.
 AIR FRANCE
PROPOSE
A DES BACHELIERS C, D, E ou F très motivés par l'aéronautique, une formation
en
alternance au métier de mécanicien d'entretien d'avions.
Cette formation, qui fait l'objet d'un contrat de qualification à durée déterminée,
s'adresse exclusivement aux ressortissants des pays membres de la Communauté
Economique Européenne, âgés de 20 à 24 ans, dégagés des obligations militaires
et non titulaires d'un diplôme de l'enseignement supérieur.
Cette formation, prévue en 2 phases, est comprise entre le 3 avril 1989 et le 25 octo-
bre 1990 ; elle est destinée à un groupe de 24 stagiaires retenus à l'issue d'une
sélection.
Les candidats retenus toucheront une rémunération mensuelle brute de l'ordre de
3 760,00 F pendant la première phase (d'un an) et de l'ordre de 6 200,00 F pendant
la seconde phase (de 6 mois). Ils pourront ensuite se présenter à un essai profession-
nel d'embauche de mécaniciens d'entretien d'avions à AIR FRANCE.
NB : la rémunération moyenne mensuelle brute qui pourrait alors leur être proposée
serait au minimum de 8 200,00 F.
Pour tous renseignements complémentaires, téléphonez au (1) 64.47.70.32 ou
composez le 3614 et le code AF puis sélectionnez Offres d'emplois » sur votre cc

minitel.

MOTS CROISES Problème N° 497

par Louis Barlet
•

HORIZONTALEMENT : 1. Ca- culture du Sarrasin - Cardinal -

ractérise tout ce qui ne flotte pas 10. Qui méritent d'être éclairés.
II. Se répand en liquide - ABC -
-
III. A des capacités photo- Solution
électriques - La revue des acadé-
du problème N° 496
mies - IV. Travaille à la chaîne -
Service du Ministère de l'Inté-
rieur - V. On lui attribue un joli HORIZONTALEMENT 1. Rho-
morceau - Caisse noire - VI. Mo- tacisme - II. Air - So - Uin - III.
dèle déposé - Prit l'air - VII. Ins- Bégaiement - IV. Oreille - Ur - V.
trument à vent - Fait la liaison - Uo - Mein - Se - Vi. Igne - Ouche
VIII. Le moins qu'on puisse dire -
VII. Llanos - La - VIII. Lyot -
c'est qu'il n'était pas un fan des Crabe - IX. Eps - Do - Mes - X.
Communards - Grecque - IX. Fin Uh - Copiant - XI. Rea - Divise -
de non-recevoir de Nikita XII. Situées.
Khrouchtchev - Plus structuré VERTICALEMENT 1. Rabouil-
chez Bergson que dans l'Alma- leurs - 2. Hiéroglyphes - 3. Orge
-
nach Vermot - X. Marque de Naos - Ai - 4. Aiment - 5. Asile -
licence - Démonstratif - Né - XI. Dodu - 6. Coeliscopie - 7. Menu -
Bout de bois - Possédée - XII. Ive - 8. Sue - Clamais - 9. Minus-
Gaillards d'avant. habens -10. Entrée - Ester.

VERTICALEMENT 1. Lieu
:

d'élevage de bêtes à cornes - 2.

Papier révolutionnaire qui fit
prendre la mouche à plus d 'un -
3. Prenait l'air - Valeur refuge - 4.
Pronom - Décoration d'Altamira
Le dernier est primauté - 5.
-
Marque d'Esquimaux - Qui n'est
porté à l'effectif - 6. Trois cases
qui, par évocation avunculaire,
se réduisent à une - C'est comme
ça - Elever à la tête - 7. Conjonc-
RECONNAISSEZ LES)
Solution du numéro précé-
tion Prénom de Flaubert - Eclat
- dent : il s'agit du croiseur nu-
de rire - 8. Matière plastique - cléaire lat7ce-missites, « CatJfo)--
Doublé dans les rues de Paris - nia ». (U.S.A.)
Faire le poids - 9. A la base de la

Au Comité de documentation historique de la Marine
La Station navale du Levant
Le C.V. (R) Louis Caubet a
présenté le 15 juin dernier au
Comité de documentation histo-
rique de la Marine la fin de son
étude sur la Station navale du
Levant. La période décrite part
du traité d'Andrinople instaurant
en 1832 l'indépendance de la
Grèce et s'arrête à la Première
Guerre mondiale. En dehors de la
guerre de Crimée, elle ne voit pas
se dérouler des actions spectacu-
laires de la Marine comparables à
celles d'Extrême-Orient, mais il
s'agit d'une présence continuelle
pour soutenir les chrétiens com-
me aussi nos « protégés », tels
qu'ils avaient été définis par les
Capitulations de 1535, renouve-
lées par nos rois, nos empereurs
et nos républiques.
La modeste station navale (en-
tre 3 et 5 bâtiments basés sur
Constantinople, Smyrne ou le
Pirée) reçoit de fréquents ren-
forts de l'escadre de la Méditerranée.
C'est alors qu'une crise très
grave éclata en 1840 lorsque Mé-
hémet Ali, qui régnait en Egypte,
ayant écrasé les forces turques
en Syrie et se voyant déjà à
Constantinople, fut obligé de se
soumettre au traité de Londres
signé par l'Angleterre, la Russie,
l'Autriche et la Prusse alors qu'il
EN BREF
La 28e édition du Salon nau-
tique international de Paris se
déroulera du 2 au 12 décembre
1988, au Parc des expositions
de Paris à la porte de Versailles.
Avec 30 000 m2 d'exposition
supplémentaire (110 000 au to-
tal), le Salon prend une nouvel-
le ampleur.
Le 1e Salon national de
l'aquaculture marine et conti-
nentale, Aqua-Tech, aura lieu
du 30 septembre au 3 octobre à
La Teste. Ce nouveau Salon
est spécialisé dans les étangs,
les lacs, les rivières, les rete-
nues collinaires et les marais.
ACTIVITES CULTURELLES
(1832-1914)
avait été soutenu à fond par la
France (qui suivait ainsi son opi-
nion publique). L'escadre de
l'amiral Lalande aurait pu battre
l'Escadre anglaise en Méditerranée,
mais cela aurait entraîné une
conflagration générale que refu-
sa Louis Philippe. Thiers fut rem-
placé par Guizot et l'Escadre rap-
pelée à Toulon. C'était perdre la
face.
La volonté anglaise d'assurer
la sécurité de la route des Indes,
donc de maintenir un pouvoir
faible en Turquie, se manifesta
de nouveau en 1854, lorsque, avec la
France, elle déclara la guerre à la
Russie qui menaçait Constantinople
et avait anéanti la flotte turque à
Sinope. Les flottes de l'amiral
Hamelin et de l'amiral Dundas
anéantirent Odessa et débarquè-
rent environ 40.000 hommes à
Varna, en Bulgarie, coupant ainsi
la route de Constantinople ; mais
les pertes par malaria, choléra,
peste furent terribles. Puis, ce fut
en août 1854 le débarquement en
Crimée. Le siège de Sébastopol
dura dix mois. Nos bâtiments
n'eurent pas à affronter leurs
homologues russes qui s'étaient
coulés pour former un barrage
infranchissable devant Sébastopol
mais l'amiral mit à la disposition de
La fondation océanographi-
que Ricard propose un stage
d'aquariophilie à l'île des Em-
biez du 3 au 7 octobre. Au
programme visite des aqua-
riums de la Fondation, étude de
la Méditerranée et de son peu-
plement, technique de prélève-
ment et de capture, découverte
du site et autres visites.
Renseignements
Fondation océanographique
Ricard, 81, Bd Anatole de la
Forge, 13014 Marseille. Tél. :
91.98.12.74.
l'armée environ 25 000 hommes.
ainsi que des dizaines de canons
et d'obusiers, et aussi 13 batteries
flottantes, ancêtres des fameux
monitors américains. L'ensem-
ble, commandé par le capitaine
de vaisseau, rapidement promu
contre-amiral, Rigault de Grenouil-
ly, fit merveille. Et bien entendu,
la Marine assura tout ce que
nous appelons maintenant « lo-
gistique » transports, ravitaille-
ments, rapatriements de blessés
et de malades. Ce rôle, peu con-
nu du public fut reconnu par le
Ministère qui décida le lance-
ment de 75 transports à vapeur.
La paix, signée en 1856 ne
dura guère. En 1860, la France
envoya 6000 hommes au Liban
où 30 000 chrétiens avaient été
massacrés.
En 1882, à la suite de soulève-
ments en Egypte, la France laissa
l'Angleterre bombarder Alexan-
drie puis installer dans ce pays où
notre influence avait été prépon-
dérante, une sorte de protecto-
rat. Il est vrai qu'en même temps
nous nous installions en Tunisie.
C'est en 1897 qu'éclata la der-
nière grave crise, en Crète. Pen-
A l'issue du Colloque « Les
communautés européennes et
la mer » organisé à Brest à
partir du 6 octobre par le Cen-
tre de droit et d'économie de la
mer, une centaine de congres-
sistes seront accueillis à bord
du P.H. Jeanne d'Arc le same-
di 8 octobre.
dant douze ans, cette île
fut occupée par des contingents
anglais, russes, italiens et fran-
çais et, en 1898, jusqu'à 65 navi-
res vinrent en assurer le blocus.
Le nom de l'amiral Pottier com-
mandant en chef de l'ensemble
en 1898/1899 est resté célèbre
là-bas.
Ily eut bien d'autres incidents
locaux à cette époque où la Mari-
ne dut intervenir pour sauvegarder
l'honneur de nos protégés.
C'était là le rôle de nos bâti-
ments, tout comme la mission de
visiter nos innombrables hôpi-
taux, hospices, couvents, éco-
les. Jésuites, Lazaristes, Maris-
tes, Sœurs de Saint Vincent de
Paul, Ursulines, Soeurs de Saint
Joseph, Franciscaines, etc. La
liste en est interminable. Ils ré-
pandaient notre culture, notre
langue en Grèce, dans les îles, en
Syrie, au Liban, en Turquie, en
Egypte...
Et c'est non loin de ce Moyen-
Orient que jaillit l'étincelle qui
allait embraser notre Europe, la
Marne, Verdun... Qui connais-
sait le nom de Sérajevo en Fran-
ce en 1914 ?
Le C.A. (2S) Maurice Dupont
Le 17e Symposium de l'hy-
drodynamique navale aura lieu
à La Haye du 29 août au 2
septembre sous les auspices de
l'Office de recherche navale,
de l'Académie nationale des
sciences des Pays-Bas, de la Mari-
ne royale néerlandaise et de
l'Institut de recherche mariti-
me. (JMM N° 3576 du 30 juin
1988).
 INFO CARRIERES
-
Pour votre premier contact avec la Marine Nationale et pour toutes infor-
mations complémentaires, adressez-vous au Bureau de Documentation
sur les Carrières de la Marine Nationale (BDCM). Un officier-marinier
orienteur vous recevra et vous fera passer le cas échéant un entretien et
un premier test d'orientation et de connaissances.

DEPARTEMENT NUMERO DE
DESSERVIS
rnrm AnRF<;cc
ADRESSE TELEPHONE

2A. 2B. 20192 AJACCIO CEDEX Centre administratif militaire. B.P. 803. Parc Berthault 95.21.61.88
12.81 81009 ALBI CEDEX Caserne Teyssier. 11, rue de la Madeleine. B.P. 85 63.54.78.86
02.60.80 80030 AMIENS CEDEX Caserne Dejean. 54, rue Jules-Barni. B.P. 371 22.91.64.47
25.39.70 25000 BESANÇON Caserne Lecourbe. 16, bd Diderot 81.88.04.61
11.34.66 34504 BEZIERS Caserne Duguesclin. B.P. 361 67.30.49.30
18.28.37.41.45 41016 BLOIS CEDEX Caserne Maurice de Saxe. Avenue Maréchal Maunoury 54.74.04.22
24.33.47 33029 BORDEAUX CEDEX 54, rue Croix-de-Seguey. B.P. 19 56.44.08.62
29. 29240 BREST NAVAL 19, rue Yves Collet 98.80.43.26
19311 BRIVE^LA-GAILLARDE
19.23.46.87 Résidence du Pont Cardinal. 75, av. de Paris. B.P. 408 55.74.33.17
51022 CH A LO NS-S U R -
08.10.51.52 5 ter, rue de l'Arsenal 26.64.66.73
MARNE CEDEX
14.50.61 50115 CHERBOURG Caserne de l'Abbaye. 57, rue de l'Abbaye. B.P 31 33.92.65.65
03.15.43.63 63035 CLERMONT-FD CEDEX Quartier Verdun. 18, rue d'Estaing 73.92.90.26
68. 90 68020 COLMAR CEDEX Caserne Rapp, av. de la Liberté. B.P. 474 89.80.37.12
21.58.71.89 21032 DIJON CEDEX Caserne Vaillant, avenue Garibaldi 80.30,32.88
05.07. 26. 38. 73 38023 GRENOBLE CEDEX Caserne de l'Alma, rue Cornélie Gémont. B.P. 1196 76.42.66.98
59.62. 59998 LILLE ARMEES 47, rue Jacquemars' Gielée 20.57.63.46
56 56988 LORIENT NAVAL 28 bis, quai des Indes. B.P. 34 97.84.73.87
01. 38. 42. 69. 74 69998 LYON ARMEES Quartier Général Frère, av. Leclerc 78.69.56.54
13.30.48.84 13998 MARSEILLE ARMEES Rue des Catalans 91.52.68.22
54. 55.57 57998 METZ ARMEES Caserne Ney, place de la République 87.74.45.70
54.55.88 54036 NANCY CEDEX Caserne Thiry, case officielle N° 105 83.32.03.63
44.49.85 44000 NANTES CEDEX 01 18, rue du Boccage. B.P. 1045 40.73.24.13
06 06300 NICE Caserne Rusca, 2, rue de la Terrasse 93.80.41.39
75200 PARIS NAVAL 15, rue de Laborde. B.P. 17 (1) 42.94.15.40
92 93 94 95
32. 40. 64. 65 64000 PAU 6, boulevard d'Alsace-Lorraine 59.30.22.45
36.86 86023 POITIERS CEDEX Quartier Aboville 49.61.02.02
35.53.72 35998 RENNES ARMEES Quartier Foch, 70, boulevard de la Tour d'Auvergne 99.30.99.19
16.17. 79 17308 ROCHEFORT four des Signaux, 22 bis, rue Toufaire. B.P. 177 46.99.40.20
27.76 76176 ROUEN CEDEX 5, rue du Moulinet. B.P. 1151 35.70.80.97
22 22022 SAINT-BRIEUC Centre Charner, boulevard Charner. B.P. 44 96.94.02.21
67 67071 STRASBOURG CEDEX 29, rue du Général Ducrot. B.P. 1016 M 88.36.01.06
04.83 83800 TOULON NAVAL Bâtiment E. rue Anatole France. B.P. 78 94.02.00.86
09.31.82 31998 TOULOUSE ARMEES Palais Niel. Rue Montoulieu 61.25.53.67

DEPARTEMENTS ET TERRITOIRES D OUTRE-MER

LA REUNION 97420 LE PORT DE LA REUNION Monsieur le Capitaine de Vaisseau (19.262)

MAYOTTE Commandant la Marine à la Réunion 42.03.90

MARTINIQUE 97261 FORT DE FRANCE NAVAL Monsieur le Capitaine de Vaisseau (19.596)

GUADELOUPE Commandant la Marine aux Antilles et en Guyane 63.72.07
GUYANE FORT DE FRANCE MARINE

NOUVELLE- NOUMEA Monsieur le Capitaine de Vaisseau (19.687)

CALEDONIE Commandant la Marine en Nouvelle Calédonie 26.23.83
et Dépendances
B.P. 38

POLYNESIE S.P. 91325 Monsieur le Capitaine de Vaisseau (19.689)

FRANCAISE Commandant la Marine à Papeete 42.55.30

SAINT-PIERRE SAINT-PIERRE ET MIQUELON Monsieur l'Administrateur des Affaires (19.508)

ET MIQUELON Maritimes 41.44.24
1
B.P.15
MARINE NATIONALE