DIJON 1979 premIere vIctOIre reNault eN f1

N°132
DOM : 6,50 € - BEL : 6 € - LUX : 6 € - ESP : 6.20 € - Port.Cont : 6,20 € - AND : 5,70 € - TOM : 760 XPF

essai
alpIN e a 1 O 8 « c O u p é SpOrt »
« alpinche » michel Badosa
l’homme à la renault 8

l’alpine à moteur porsche vincent Beltoise Sur tous les

fronts en cup et Gt4
> Rallye
10 000 ViRages, N°132 - BIMESTRIEL
TouR auTo, JUIN-JUILLET 2019
lly...
MaRoc HisToRic Ra M 05476 - 132 - F: 5,50 E - RD
> ciRcuiT
2 Jidé en saloon
caRs 3’:HIKPOH=[UZZU[:?a@b@d@m@k";
MILLE MILES ESt édIté par
Mille Miles, 28 quai Galiéni,
EDITO
92150 SureSneS. SArL au capital de
7622,45 €. rCS nanterre B 411 953 797. Mille Miles, fournisseur
Gérant : MIchEL hoMMELL de passion Alpine
prIncIpaL aSSocIé : SMa
depuis 1984
Rédaction, administRation :
miLLe miLeS, 28 quai Gallieni,
92150 SureSneS.
tél.: 01 84 02 99 00
courrier.millemiles@hommell.com

Le raLLye, hier, aujourd’hui et demain !

diRecteuR de la publication
michel hommell
diRecteuR GénéRal
jean-Claude Lebon
Il est coutume de dire que le rallye constitue
RédacteuR en chef l’ADN d’Alpine. Bien sûr, le circuit a tenu
William Pac (01 84 02 98 51)
une place importante dans les années 60 et 70,
secRétaiRe de Rédaction/RédactRice
Relation avec les clubs mais ce sont surtout les succès routiers qui
Christian Bedeï

anne-Béatrice Valleix (01 84 02 98 52)

1 er RédacteuR GRaphiste
ont forgé la légende de la marque, sacrée
Paolo minelli championne du monde des rallyes en 1973.
equipe de Rédaction
Philippe Carles, Gilles dupré, jean-Luc
Cette saga est évidemment pour beaucoup
Fournier, jacques Furet, Frédéric Lombard, dans l’intérêt suscité par le renouveau d’Alpine ces dernières années. Aujourd’hui,
Guillaume Waegemacker
photoGRaphes les A110 et A310 sont toujours actives dans les rallyes historiques, comme
Frédéric Chambert, Frédéric Veillard l’attestent nos reportages sur le Rallye des 10 000 Virages en Corse et le Tour Auto,
Service Petites annonces ainsi que notre rubrique Podiums, consacrée aux rallyes régionaux et nationaux.
responsable nadé Pinheiro (01 84 02 98 82)
Passé, présent… et bientôt futur ? Nous avons déjà eu l’occasion de l’évoquer
informatique éditoriale dans ces colonnes, nous attendons tous avec impatience la déclinaison « rallye »
directeur des systèmes d’information :
Christophe denis de la nouvelle A110, présente en circuit depuis l’an passé, via l’Europa Cup
directeur adjoint : dominique Leblay
assistante : Francine Barillet
et le GT4. On le sait, une version R-GT est actuellement en gestation, mais Alpine
Service des ventes n’a pas voulu brûler les étapes afin de laisser le temps au projet de mûrir.
alexandre Campi (01 84 02 99 17) assisté de
nicolas mayolle (01 84 02 99 18) D’après des informations que nous avons obtenues récemment, une première
Promotion Karine Léade (01 84 02 98 85) mouture de l’A110 R-GT devrait rouler en ouverture du Rallye de la Montagne
Service abonnements et VPC Noire (26-28 juillet) avant de débuter en compétition à l’occasion du Rallye
directrice : Sabine aguera
Service abonnement 60643 ChantiLLy CedeX.
du Mont-Blanc, du 5 au 7 septembre prochain. Nous devrions en apprendre
tél.: 01 45 36 20 38 - abo.hommell@ediis.fr - davantage lors d’une présentation officielle, programmée début juillet.
responsable marketing direct : Carène Petit
(01 84 02 98 80) L’été à venir sera donc placé sous le signe du retour en rallye d’Alpine, ce dont
Chargé de Fabrication : Loïc rossigneux
nous ne pouvons que nous réjouir. Bien sûr, face aux voitures de la catégorie R5,
(01 84 02 98 70) - lrossigneux@hommell.com aujourd’hui omniprésentes, il ne sera pas question de victoire au scratch. Mais
régie publicitaire : on a vu que, bien pilotée, une bonne R-GT est capable de signer des chronos
Profil 18-30, 18 rue du Point-du-Jour
92100 Boulogne Billancourt Cedex.
de premier plan. Et la lutte face à d’autres autos de la même catégorie promet
tél.: 01 46 94 84 24. quelques belles passes d’armes !
diRecteuR de clientèle : olivier Villeneuve.
Responsable technique : Elisabeth Sirand
William Pac
impRession : S.a. Corelio Printing nV Rédacteur en chef
Keerstraat 10, 9420 erpe-mere, Belgique. courrier.millemiles@hommell.com
distRibution : PreSStaLiS.
issn : 0299-190X.
dépôt léGal : à parution.
commission paRitaiRe : 1023 K 78559.
Important : au moment où paraîtra ce numéro, Mille Miles aura déménagé dans
de nouveaux locaux avec le Groupe de presse Michel Hommell.
Photos de couverture :
jean-marc Cotteret, anthony Bernier/Bernard Notez donc bien notre nouvelle adresse :
Cannone, mcKlein, Frédéric Lombard,
marc de mattia/dPPi, Frédéric Veillard Groupe hommell-SFeP
mille miles
date Limite Pour 28 quai Gallieni
toute inSertion
danS Le n°133 : 92150 Suresnes
1er juiLLet
(3 juillet pour les Les adresses e-mail ne changent pas et les nouveaux numéros de téléphone
petites annonces)
figurent dans la colonne de gauche.
www.millemiles.com
• Les textes et photos sont librement publiés Sortie du n°133 (août-septembre)
sous la seule responsabilité de leurs auteurs.
La rédaction ne peut être tenue de les res-
à partir du 25 juilllet
tituer et n’assume aucune responsabilité en
cas de perte. La rédaction est seule juge de
l’intérêt de les publier et se réserve le droit
de refuser toute publication d’annonce sans VOUS AVEZ DU MAL A TROUVER
MILLE MILES PRES DE CHEZ VOUS ?
ABONNEZ-VOUS
avoir à se justifier.
• La reproduction des textes, photos et des-
Vous trouverez l’adresse des points de vente
sins est interdite sauf autorisation et relève
du Code de la Propriété Intellectuelle (Loi
les plus proches de chez vous sur voir Page 29
le site : trouverlapresse.com
n°95.4 du 3.2.95, art. L122.10 et suivants).

3
 SOMMAIRE
3 Edito

6 NouvEllEs

1O EvèNEmENt
28e Alpine Mâcon (4-5 mai)
Jean-Mar Cotteret

Jean-Mar Cotteret
12 Essai
Alpine A108 « Coupé Sport »

12
2O Portrait

24 Michel Badosa

24 HistoirE
Grand Prix de France 1979
Renault Communication/DPPI

3O uNE alPiNE, uNE HistoirE

Alpinche, le rêve fou de Reverter

36 rENcoNtrE
Vincent Beltoise
3O
4O miNi alPiNE

42 Podiums
42 Tour de Corse • 10 000 Virages
46 Tour Auto
49 Maroc Historic Rally
Fondation E. Reverter

52 José Mas et Jocelyn Pirio (Circuit)

54 Circuit
56 Montagne
57 Nicolas Adamczewski (Rallye)
58 Rallye
61 Challenge Mille Miles
49
62 uN club, uNE HistoirE
ARADA

64 clubs iNfos

72 maNifEstatioN à vENir
Thibault Lefebvre

73 PEtitEs aNNoNcEs

82 courriEr

Sortie du n°133
A partir du 25 juillet
C. Régnier

5
 nouvelles

Compétition
WEC (SEbring/Spa)
SignatECh-alpinE
En têtE dES dEux
ChampionnatS
Cinquante ans après la première partici-
pation d’Alpine à Sebring avec trois M63,
une seule Alpine A470 était au départ sur
le circuit de Sebring aux USA, pour les 1 000
Miles (disputés le même week-end que les 12
Heures, du 13 au 15 mars) comptant pour le
Championnat WEC de la super saison 2018-
2019. Si l’équipage formé des trois pilotes
Alpine Signatech est identique à celui de l’an
passé (Lapierre-Negrao-Thiriet), il n’en est
pas de même au niveau des pneumatiques.
En effet, pour cette année 2019, Philippe
Sinault, le patron de l’écurie Signatech-
Alpine a décidé de revenir aux Michelin,
manufacturier qui avait été étonnamment
abandonné pendant plusieurs saisons au
profit de Dunlop. Les pneus français se sont
révélés sensiblement supérieurs aux anglais
tout au long de la saison passée et Philippe

Sinault a bien compris qu’il fallait « revenir à Clermont » s’il voulait conti-
nuer à être en mesure de se battre pour le titre final décerné après les
24 Heures du Mans 2019.
Deuxième de catégorie et cinquième au classement général, l’équipe
Signatech Alpine a « sauvé les meubles » au terme des huit heures de course,
sans pouvoir réellement menacer l’Oreca n°37 victorieuse du Jackie Chan
DC, pilotée par un tout nouveau trio composé de Will Stevens (ex F1), Jordan
King (Indycar) et David Heinemeier Hanson (LM P2).
Si la détermination de l’équipe Signatech Alpine était forte en débarquant
en Belgique, la confiance était relative tant les prévisions météo étaient
médiocres et le cinquième temps obtenu aux essais guère satisfaisant. En
Renault Communication/DPPI
course, la pluie a rapidement cédé la place à la neige ! Troisième du LM P2,
mais marquant les points de la 2e place (l’écurie G-Drive qui occupait ce
rang sur le podium final ne disputant pas le WEC), le trio Alpine devançant
la voiture rivale du Jackie Chan DC Racing (Aubry-Richelmi-Tung). « Je suis
un peu amer car la victoire nous tendait les bras sans les deux dernières
interventions de la voiture de sécurité, commentait Philippe Sinault. Mais
nous avons repris les commandes des deux championnats, Pilotes et Equipes,
et nous arrivons donc au Mans dans les meilleures conditions pour l’épreuve
finale. Nous avons déjà hâte d’y être ! » Rendez-vous les 15 et 16 juin dans
la Sarthe !
Jean-Luc Fournier

Evénements
ClaSSiC dayS
gérard larrouSSE invité d’honnEur
Organisés désormais en
alternance entre Magny-
Cours (années paires)
et Le Mans (années im-
paires), les Classic Days
se dérouleront pour la
première fois sur le cir-
Christian Bedeï

cuit Bugatti les 6 et 7

juillet prochain. Gérard
Larrousse en sera l’invité
d’honneur. En piste, on
retrouvera quelques-unes
des autos avec lesquelles
le double vainqueur des
24 Heures du Mans (1973-
74) s’est illustré : Matra
MS 670B, Porsche 917 et
Alpine A210. La recette
de cet événement très
populaire reste la même,
avec des plateaux de rou-
lage par catégories, un
village, des séances de
dédicaces et la grande pa-
rade Autosur. D’autres cé-
lébrations sont également
au programme comme les
50 ans de Ligier ou les 110 ans de Bugatti. Entrée payante, à partir de 19 € la
journée, en prévente sur le site jusqu’au 5 juillet.
classicdays.fr
FCra
rEndEz-vouS à l’autobroCantE dE lohéaC
La 27e édition de l’Autobrocante Festival se déroulera les 5 et 6 octobre 2019 au
Manoir de l’Automobile de Lohéac, au sud de Rennes. La Fédération française
des Clubs Alpine et Renault y organisera, avec l’appui de Renault Classic, un
grand rassemblement de véhicules essence turbo pour célébrer les 40 ans de
la première victoire de Renault en Formule 1, au Grand Prix de France 1979,
premier succès d’un moteur turbocompressé dans la catégorie (lire notre sujet
en page 24). Les propriétaires de Renault et Alpine à moteur turbo de plus de
25 ans sont invités à participer à l’événement, dans la limite de 70 véhicules.
La priorité sera donnée aux membres de la FCRA. Des séances de roulage,
l’accès à l’Autobrocante et au musée pendant les 2 jours, ainsi qu’une parade
quotidienne et des rencontres avec les pilotes invités sont au programme.
Renault Classic exposera pour sa part un certain nombre de modèles turbo de
sa collection, avec des démonstrations en piste.
Tarifs : 30 € par conducteur, 20 € pour chaque accompagnant (gratuit pour les
enfants de moins de 10 ans, inscriptions avant le 2 septembre).
Renseignements : federation@fcra.fr

6
 CC dE la Forêt
d’auvray
unE éprEuvE
à SoutEnir
La course de côte de La Forêt Auvray
fêtera ses 50 ans le 28 juillet prochain,
accompagnée de sa doublure VHC.
Ces dernières années, la participa-
tion des historiques était faible et il
est très important pour les organisa-
teurs que le plateau soit à la hauteur
cette année. Rappelons qu’en 2019,
deux associations normandes ont jeté
l’éponge en VHC : le rallye de la Suisse
Normande et la course de côte natio-
nale d’Hébécrevon. A défaut d’un pla-
teau d’au moins 10 partants, l’épreuve
VHC de La Forêt d’Auvray disparaîtra en 2020. Une raison de plus pour y par-
ticiper cette année !
Renseignements et inscription sur le site Sport Automobile Evénement (ci-des-
sous) + la page Facebook.
https ://sites.google.com/site/sportautoevenement
ballon d’alSaCE
la montéE SE doublE
d’un rallyE
La 4e édition de la Montée Historique
Internationale du Ballon d’Alsace se
déroulera les 9, 10 et 11 août. L’an
passé, on s’en souvient, l’événement
avait donné lieu à un rassemblement
d’Alpine et de Renault pour un hom-
mage à Jacques Henry (voir MM129).
La principale nouveauté 2019 résidera
dans l’organisation pour la première
fois du Hautes Vosges rallye. Cette
balade touristique ira sur quelques
hauts lieux du sport automobile dans
le massif des Vosges et fera découvrir
la beauté de la région. Les concurrents
emprunteront l’incontournable route
des crêtes pour rejoindre les bords du lac de Gérardmer, un déjeuner les pieds
dans l’eau. Ouvert principalement aux inscrits à la montée historique, il accepte
cependant les autos qui suscitent un intérêt.
www.monteeballondalsace.com

Lecture
alpinE, la rEnaiSSanCE
Dans le numéro 130 de Mille Miles, nous avions évoqué les grandes lignes du livre écrit par Bernard
Ollivier, ex-Directeur Général Adjoint d’Alpine, consacré à la renaissance de notre marque préférée.
A cette occasion, nos lecteurs avaient pu bénéficier de « bonnes feuilles » en avant-première. Depuis,
ce livre très attendu a été livré aux souscripteurs de la première heure et il est désormais disponible
dans le réseau des librairies généralistes. Nous avons pu le parcourir en détail et disons le tout de
suite : cet opus apporte un lot d’informations étonnantes et parfois détonantes !
Ainsi, vous découvrirez au fil des pages le difficile cheminement de l’aventure Alpine-Caterham relatant
les premières rencontres entre Carlos Tavares et Tony Fernandes, et la définition d’un projet commun,
tenant de l’alliance entre la carpe et le lapin. L’équipe de Caterham Technology and Innovation, ma-
nagée par le talentueux Mike Gascoyne, est « chez elle », à Hingham, en Angleterre et on « souffre »
avec Jean-Pascal Dauce, le responsable technique du projet qui doit composer avec eux. On constate
à quel point les relations sont difficiles et nombreux sont les obstacles.
Parallèlement, l’opération « charme » est en route avec la sympathique participation de cinq berlinettes
A110 au Rallye Monte-Carlo Historique 2013 avec deux équipages légendaires reformés (Andruet-Biche
et Vinatier-Jacob), deux pilotes Renault Classic (Jean Ragnotti et Alain Serpaggi), et la « VIP » de Carlos
Tavares lui-même, assisté de Jean-Pascal Dauce. Tout au long de la semaine et du parcours, Bernard
Ollivier prend conscience de l’engouement provoqué. Il s’en souviendra quand il s’agira de présenter la nouvelle berlinette dans sa version quasi définitive
en janvier 2016. Il s’explique également sur la décision d’engager la « nouvelle » marque en LM P2 par l’entremise de Philippe Sinault et de sa structure
Signatech, et sur les âpres négociations pour que l’ACO accepte que les voitures nées ORECA soient baptisées Alpine, bien que cette catégorie soit, dans
l’esprit, interdite aux usines et assimilés.
Côté technique, le projet AS 1 (nom de code de la nouvelle Alpine) continue grâce à la décision de Carlos Ghosn, prise le 16 avril 2015, quand il accepte
le plan « reluctantly », ce qu’on peut traduire au mieux par « sans enthousiasme » ou, au pire, par « à contre-cœur » ! Pour celui qui était alors le patron
omnipotent de l’Alliance Renault-Nissan, Alpine n’est qu’un moyen de monter le niveau d’exigence de qualité chez Renault.
La relation de ces moments forts permet au lecteur de mieux s’imprégner de la fragilité du projet mais aussi de la détermination des acteurs tant chez
Renault que dans l’équipe dédiée au renouveau d’Alpine. Une véritable aventure humaine et collective qui se lit comme un roman.
Jean-Luc Fournier

Alpine, la renaissance, par Bernard Ollivier, éditions Solar, 316 pages, 50 €.

rEnotES (gb)
Le numéro de mars du Renault Owners’ Club (62 pages) revient sur l’expo « 40 ans
de turbo » de Rétromobile 2019 et sur l’expo 2018 de l’Amicale R15-R17 française.
Egalement au sommaire : la présentation de la nouvelle Clio V.
www.renaultownersclub.com

alpinE viSion (nl)

Le numéro 107 de l’Alpine Renault Club Nederland (printemps 2019, 60 pages) met
en vedette un match A310 vs GTA avec un joli reportage sur circuit. Le magazine
honore la mémoire d’André Desaubry, disparu en début d’année, et dévoile les
coulisses de la production de la nouvelle A110 dans l’usine de Dieppe. Quatre pages
sont également consacrées au rallye des Grands Mères 2018, à l’occasion d’un « tour
de France » effectué par un collectionneur néerlandais au volant d’une Dinalpin
tractant une mini-caravane ! En conclusion, on trouve une longue interview de
Bernard Ollivier à l’occasion de la sortie de son livre (lire ci-dessus).

7
 nouvelles
RichaRd Bouleau (1935-2o19)
Vers 1963, devant un plan de proto Alpine M63.
C’est une énorme page de l’histoire « bleue » d’Alpine qui s’est tournée avec
le décès de Richard Bouleau. Il avait consacré trente-trois ans de sa vie à
Alpine puis à Renault. Pendant cette longue période, il avait formé quelques
tandems inoubliables avec Bernard Boyer et Mauro Bianchi.
Avec le premier (disparu l’an dernier, lire MM126, Ndlr), il a d’abord travaillé
sur les autocars Chausson pendant la semaine et le week-end sur la Sirmac,
monoplace de Formule Junior développée par André Legan. Cette dernière
est pilotée, avec talent par Bernard Boyer, ancien pilote moto (trois fois Le
Bol d’Or, notamment). Las, l’aventure Sirmac se termine par un dépôt de
bilan après que l’ami Richard ait consacré beaucoup de son temps libre sur
la table à dessin et derrière sa règle à calcul. Richard Bouleau part alors au
Mexique travailler pour la Saviem qui espère signer un contrat de licence
avec la Société Dina. Finalement, l’affaire ne se fera pas mais ce « stage
mexicain » sera déterminant dans l’avenir personnel et professionnel du
jeune technicien. En effet, quand le patron d’Alpine recrute Bernard Boyer
au B.E. de l’avenue Pasteur, celui-ci propose aussi la candidature de son ami
Richard Bouleau. Jean Rédélé y voit la double opportunité d’embaucher un
technicien pour les châssis de ses voitures d’endurance, doublé d’un éventuel
correspondant avec Dina, Société d’Etat mexicaine avec laquelle il vient de
signer un contrat de licence pour la fabrication sur place de berlinettes,
cabriolets et GT4. L’aventure mexicaine se déroulera finalement sans lui car
le travail sur le châssis du prototype accapare tout son temps. « Jean-Pierre
Photos Archives Jean-Mar Cotteret
8
Limondin a récupéré la fonction pour laquelle j’étais initialement pressenti.
Mais, objectivement, je ne pouvais faire les deux et l’attrait de la course
était très fort pour moi », nous avait-il déclaré il y a quelques années.
Richard Bouleau va se jeter à corps perdu dans l’étude des règlements éri-
gés par la CSI (Commission Sportive Internationale) qui gère la compétition
automobile à cette époque. Jean Rédélé lui donne d’abord pour challenge
de dessiner le châssis du prototype qu’il envisage d’engager aux 24 Heures
du Mans 1963 et pour lequel il pensait pouvoir utiliser les plans dessinés par
Len Terry mais qui vont se révéler être obsolètes. Concernant la monoplace,
Jean Rédélé avait aussi de sacrées ambitions même s’il n’appréciait pas
vraiment cette discipline, à la différence du rallye et de l’endurance. Pour
accélérer les choses, il est décidé de faire l’acquisition d’une Brabham et
de beaucoup s’en inspirer pour dessiner les châssis F2 et F3 dont les moto-
risations 1000 cm3 étaient confiées respectivement à Moteur Moderne et à
Amédée Gordini.
Bernard Boyer, repéré par Jean-Luc Lagardère, quitte Dieppe et son ami
Bouleau pour rejoindre la toute nouvelle équipe Matra-Sports et y mener
la brillante carrière qu’on lui connaît. Richard Bouleau ne le suit pas et est
confronté à un nouveau pilote essais, développement, et courses en la per-
sonne de Mauro Bianchi, ex-Abarth et frère de Lucien. Mauro est doté d’une
forte personnalité et a des idées très arrêtées sur la géométrie des trains et
les réglages de suspensions en particulier. Richard Bouleau et lui vont bien
s’entendre et, même, vont développer l’idée d’une suspension plate montée
à titre expérimental sur un prototype A210 et sur la F1 A350 à moteur V8
Gordini. L’accident de Mauro Bianchi, lors des 24 Heures du Mans 1968, et
l’arrivée d’André de Cortanze au B.E. vont amener Richard Bouleau à quitter
le domaine de la compétition chez Alpine pour mieux se recentrer sur les
voitures de série, l’A310 en particulier. « J’ai beaucoup travaillé sur ce pro-
jet avec Mauro et avec Henri Gauchet. L’A310 est une voiture injustement
sous-évaluée par rapport à l’A110 », aimait-il me rappeler quand j’allais lui
rendre visite en A310 V6 dans sa belle demeure de Cogolin.
Lui, l’homme indépendant et libre auquel Jean Rédélé avait laissé carte
blanche s’est retrouvé « embrigadé » quand Renault a pris le pouvoir chez
Alpine. Le ressort professionnel est quelque peu cassé et l’homme est, de
plus, atteint dans son cœur par le décès de son épouse. S’estimant trop âgé
pour changer d’employeur, il va rester en activité au Berex puis au Créos
jusqu’en 1996. Il va alors choisir le soleil varois pour profiter de la vie et
imaginer des solutions techniques de châssis et de suspensions avec Mauro
Bianchi qui habite à quelques lieues de son domicile. Affaibli par la maladie,
il nous a quittés le 28 avril.
Nous adressons nos très sincères condoléances à son épouse Sylviane, à
Sébastien, le fils qu’il a eu de sa première union, et à ses amis Mauro Bianchi
et Yves Lesur.
Jean-Luc Fournier
1966, circuit du Mans, essai d’une monoplace Alpine F2 :
de G. à D., Mauro Bianchi, François Lhermoyé, Richard
Bouleau, Jean Rédélé.
Richard Bouleau, dans les années 2000.
 evènement
28e Alpine Mâcon (4-5 mai 2019)

Guy Fréquelin à l’honneur

Avec 19O équipages et
plus de 35O convives,
« Alpine-Mâcon » est
désormais la plus
grosse manifestation
Alpine annuelle.
Texte et photos Jean-Marc Cotteret

L
es anciens pilotes Alpine ne s’y
trompent pas en honorant ré-
gulièrement l’événement de
leur présence, comme cette
année Jean-Claude Andruet,
Michel Leclère, Jean-Pierre Nicolas, Jean
Ragnotti, Bruno Saby, Jean Vinatier, et
donc bien sûr Guy Fréquelin que l’on fêtait
tout particulièrement pour cette édition.
Les participants anglais étaient moins
nombreux cette année, craignant un Brexit
effectif à cette date lors des inscriptions,
mais on notait également la présence de
Danois, Belges, Luxembourgeois, Suisses…
pour se mêler aux Alpinistes de l’Hexagone.
Des participants gâtés qui se régalaient avec
un épais road-book de trois étapes (same-
di matin, après-midi, et dimanche matin)
totalisant 360 km pour le « petit » parcours
et 400 km pour le grand, au choix, sur des
petites routes sinueuses à souhait, tail-
lées pour nos Alpine au milieu des vignes
du Mâconnais. Les bénévoles ne chôment
pas en amont pour assurer ce parcours, les
300 nuitées, les 1 400 repas, les démarches
administratives de plus en plus contrai-
gnantes : il est important que les partici-
pants les respectent et les remercient pour
en assurer la pérennité car, contrairement Rassurez-vous,
à un « tour operator », ils ne sont pas inté- les Alpinistes ne
ressés aux résultats, qui seraient d’ailleurs consomment pas tout
négatifs sans les gentils sponsors, tels les sur place.
Caves de Lugny, de Julienas et de Clessé,
Jean Maillet, le Groupe Thivolle, l’Escatel,
la municipalité de Clessé, Mille Miles,...
Une manifestation attendue chaque année Jean Vinatier
par tous ces Alpinistes dont la plupart re- n’échappe pas
tiennent d’une année sur l’autre... parfois aux sollicitations
même tacitement avec l’organisateur ! des Alpinistes.

3 2OO km
aller-retOur
Benny et Lisbeth Pedersen sont venus
de Taastrup (Danemark), à 20 km de
Copenhague, avec leur GTA V6 Turbo
de 1988, achetée en Allemagne en
2006. « Le road-book est difficile à
suivre pour nous, alors nous restons
derrière cette A610 Albertville dont
le propriétaire veille sur nous »,
explique Lisbeth. Manque de chance,
la vitre arrière a explosé sur le
parcours ; heureusement Jean-Pierre
Prévot a pu les dépanner en installant
une vitre de dépannage en plexiglas
pour leur permettre de rentrer.

10
 Départ du rallye,
premier coup
de tampon…

Une spécialité
apportée par ce
sympathique Savoyard
a particulièrement
ravivé les anecdotes
des invités…

Guy Fréquelin
s’apprête à découper
le gâteau honorant
sa « carrière Alpine »,
sous l’œil du
chef d’orchestre
Jacky Guinet.

Présents à bord
de l’une des plus
anciennes Alpine
inscrites — une GT4
de 1965 —, Martine
et Didier Picard,
organisateurs du
prochain rallye des
« Grand-Mères »
Alpine.

Visite de passionnés
chez des passionnés,
devant la Mitsubishi
du Dakar, chez
Droulhiole : de
gauche à droite,
Bernard Maingret,
Bruno Saby,
Guy Fréquelin,
Michel Leclère,
Jean-Pierre Nicolas,
Jean-Claude Andruet,
Jean Vinatier.

Jean Ragnotti
est définitivement
l’idole des amateurs
de R5 Turbo.

11
 ESSAI

Alpine A1o8
« Coupé sport »
le temps des pionniers

12
Avec la première de cordée, l’A106, ce minuscule « Coach » dont la version
« mille Miles » fit des ravages en compétition… tout était clair ! Avec l’A110,
Sa Majesté La Berlinette, la Championne du monde qui écrivit la légende…
tout était clair ! Entre les deux, avec l’A108, la gamme A108 devrait-on écrire,
riche de quatre modèles principaux, le parcours de l’artisan normand semble
plus sinueux. Voici l’essai du « Coupé Sport ».
Texte Gilles Dupré Photos Jean-Marc Cotteret
13
 ESSAI

A
vec les A108, Jean Rédélé
progressait-il pas à pas, de
petites modifications en
évolutions, bien pensées et
ordonnées, ou cherchait-il sa
voie ? Nous nous abstiendrons de répondre
à cette question qui divise parfois les
spécialistes. Chacun jugera. Pour cela, sans
imposer au lecteur un aride et magistral
cours d’histoire digne de la faculté, repla-
çons simplement notre Coupé Sport dans
le contexte de la gamme A108.

La gamme a1O8
Vous le savez, la base de l’A106 était pro-
duite chez (et avait été créée par) Chappe
Frères et Gessalin (CG). Fin 1960, à l’arrêt
de ce « Coach », afin d’assurer la continuité,
voire la pérennité, de leur entreprise, nos
carrossiers proposèrent à Alpine le « Coupé
2+2 ». Or, son style ne plut jamais à Jean
Rédélé, ni à grand monde d’ailleurs : en dé-
pit du profond et sincère respect que nous
vouons à Jean Gessalin, auteur de la sensa-
tionnelle silhouette de l’A106, et aux frères
Chappe, son observation de trois-quart ar-
rière n’est pas flatteuse, c’est le moins
que l’on puisse dire. Pourtant, pour être
exhaustif, ajoutons qu’en 1963, ce « 2+2 »
évoluera positivement en « GT4 » (toujours
CG), à la poupe nettement plus élégante
Pas de doute, avec
et affinée (voir notre essai dans le n°130
ses phares sous
de février dernier). Mais ce n’est déjà plus
plexis, la Berlinette
une A108 puisque sa mécanique est celle
est déjà là.
de la Caravelle de Renault, c’est-à-dire du
A l’attention de
nos lecteurs les plus type R8 avec moteur (688-03) à cinq paliers
pointilleux, voici (de vilebrequin) : à l’exception des tout
successivement premiers exemplaires livrés, c’est une A110.
les plexis type De son côté, Jean Rédélé souhaitait pro-
Interlagos de duire ses propres modèles, à Dieppe,
notre voiture d’essai sans le jonc de finition, le vrai Interlagos rue Pasteur, à l’arrière de la concession
(avec donc son jonc) et la version (jaune) sortie de Dieppe. du losange. C’est ainsi qu’apparut (dès
1958) le cabriolet, A106/A108, toujours

14
 Si, depuis le poste
de pilotage, c’est
le plaisir qui prévaut
au volant, observé de
l’extérieur, le Coupé
Sport se déhanche
dans une attitude peu
élégante. A noter au
passage l’important
et néfaste carrossage
positif de la roue
arrière (gauche) en
appui. Tapi à l’arrêt
sur la piste, sa
silhouette est plus
flatteuse.
sur plateforme 4CV et phares « droits ». En
lui ajoutant un « hard-top » fixe, naquit le
Coupé Sport, premier du nom. En 1961, ces
deux Alpine reçurent le typique châssis à
poutre centrale, principe dont bénéficie-
ront toutes leurs descendantes. En outre,
c’est primordial, les phares ne sont plus
proéminents mais sportivement reculés et
dissimulés derrière des « plexis », épousant
avec finesse la ligne de l’avant plongeant :
la Berlinette est déjà là ! Leur dessin n’est
pas l’œuvre d’un salarié de Dieppe mais
d’un certain Philippe Charles, (très) jeune
futur architecte de son métier, qui avait
réussi à attirer l’attention de « Monsieur
Jean » (merci Jean-Marc Cotteret, pour
la précision). Quant à la mécanique et
les trains roulants, ils proviennent de la
Dauphine.
PaS FaCILe
De S’Y ReTROUVeR
Même si le fleuron de la gamme A108 reste
la rare Berlinette Tour de France (essai Mille
Miles N°108 du 15 juillet 2015), destinée
presqu’exclusivement à la compétition,
nous allons le voir, ce Coupé Sport n’est
pas une Alpine au rabais : celle-ci semble
même très épanouie.
Contrairement à ce que pourrait affirmer
un observateur averti à la seule vue des
typiques phares sous plexis (et encore
manque-t-il les joncs de finition), notre voi-
ture d’essai n’est pas un modèle Interlagos,
type « 3135 », produit au Brésil sous licence
(62 unités seulement) par la firme Willys, en
compagnie de certains cabriolets et « Tour
de France ». Non, à l’examen approfondi
de cet exemplaire venant fraîchement de
sortir d’une magnifique restauration totale
par l’équipe du Manoir de l’Automobile à
Lohéac, le commissaire-divisionnaire, ex-
pert Alpine particulièrement aguerri à na-
viguer dans les méandres de la complexe
gamme A108, Jean-Marc Cotteret, est ca-
tégorique : celui-ci a indubitablement été
manufacturé par l’usine de Dieppe. Et nous

Le « Dauphine Gordini » trône fièrement dans un compartiment moteur qui illustre

parfaitement la haute qualité de restauration de cet exemplaire. On notera le rarissime et
astucieux adaptateur de filtre à huile, installé sur deux bossages de la face droite du bloc-
cylindres : seules certaines Dauphine « Export » (1094) en ont été dotées. Pourtant, il figurait
officiellement au catalogue des pièces détachées (cartouche Fram ou Lockheed). On ne se
lasse pas de l’habile coup de crayon du galbe des entrées d’air latérales : le radiateur d’eau
est encore logé devant le moteur.

15
 ESSAI

Dès l’ouverture de la porte, l’accoudoir

moulé dans la masse prouve que ce
Coupé Sport ne vient pas du Brésil mais
de Dieppe. On découvre alors le soin
apporté à l’ensemble de la sellerie,
strictement conforme à l’époque.
Quant à la lignée d’instruments de
bord circulaires… l’écart avec l’origine
sera pardonné par la présence de
l’authentique et magique petit compte-
tours Jaeger, gradué jusqu’à 8 000 tr/mn.

16
verrons certains détails incontestables,
au fil de ces pages. D’après notre avisé
connaisseur, il aurait été construit entre les
derniers mois de 1960 et les premiers de
1961, comme le prouve par exemple l’ou-
verture du capot antérieur encore d’avant
en arrière. Alors, pourquoi ces phares du
type Interlagos ? Mystère ! Au long d’une
vie de 60 ans, tous les bricolages sont en-
visageables (à la suite d’un accident, qui
sait ?), d’autant que Michel Hommell a,
dans sa courageuse opération de sauvegarde
(et sauvetage) du patrimoine de Dieppe,
acquis cette A108 entièrement démontée
et incomplète.
LeS ChIFFReS…
En tête de ce paragraphe concernant les
caractéristiques chiffrées, s’impose un
préambule, prenant forme d’avertissement.
A l’époque, les documents officiels d’Alpine
sont quasiment inexistants. Le comble, ils
réussissent à être souvent contradictoires.
Ils comportent en outre, selon le désir
de Jean Rédélé lui-même, d’intarissables
offres de variantes dont certaines presqu’ir-
réalistes, à travers lesquelles il y de quoi se
perdre. Du coup, les rares historiens sérieux
ne s’y retrouvent pas plus. Aujourd’hui, une
grande réserve dans les affirmations doit
être de mise. Il n’existait même pas de ca-
talogue de pièces détachées. En revanche,
est-ce parce que Willys affichait une dimen-
sion plus industrielle, toujours est-il que
les Interlagos bénéficiaient, elles, d’un tel
ouvrage.
Si le Coupé Sport A108 était bien propulsé
par le « 4 cylindres », trois paliers, longue
course (80 mm), de la Dauphine, celui-ci
était disponible en deux versions. Soit
le 845 cm3 Gordini — il s’agit encore du
« 1091 », à culasse dite Hispano et soupapes
(en ligne) légèrement inclinées —, de 40 ch à
5 000 tr/mn, soit, grâce à une augmentation
de l’alésage de 58 à 60 mm, un 904 cm3. Et
cette seconde proposition, bénéficiant par
ailleurs d’un accroissement de 8 à 8.8 du
rapport volumétrique, atteignait alors les
50 ch, à 5 500 tr/mn cette fois.
Les vitesses respectives revendiquées sont
de 140 et 155 km/h. Quant à la masse,
elle ne dépasse pas les… 560 kg ! Une
vraie plume. Le rapport poids/puissance
s’approche ainsi de 10 (11.2 kg/ch avec le
904 cm3). Nous l’avons titré : il y a six dé-
cennies, nous sommes encore au temps des
pionniers. C’est vrai, les chiffres paraissent
aujourd’hui bien modestes. Pourtant, ces
créateurs étaient drôlement gonflés, opi-
niâtres et déterminés : sans eux, les engins
(super) puissants ayant suivi, n’auraient
sans doute jamais existé.
aU VOLanT
Après ce long préambule, il est enfin de
temps de s’allonger à bord. L’ensemble
de la sellerie, magnifique, est absolument
conforme à l’origine. Les yeux tombent
sur le tableau de bord. Si le dessin global
reprend à peu près celui de la première
mouture, française, du moins dans sa par-
tie gauche (la droite ayant été largement
« bidouillée »), le bloc-combiné issu de la
Dauphine a disparu. Il a été remplacé par
une traditionnelle lignée d’instruments de
contrôle circulaires. La présence de l’au-
thentique et magique petit compte-tours
Jaeger gradué jusqu’à 8 000 tr/mn nous ins-
pire une certaine indulgence envers cette
transformation non officielle. Des Bibendum Collection (contrairement à leur prix élevé, la pub
Comme à chaque fois au volant d’une est gratuite) : leur rôle est essentiel dans l’adhérence du Coupé Sport.
Alpine, surtout les premières, on ne peut Quant au losange sur le (faux) écrou central, il représente une preuve
endiguer l’émotion. Oh, les 40 ch du Gordini supplémentaire de la production normande. La version brésilienne
845 cm3 ne déclenchent pas des sensations était ornée d’un double drapeau à damiers.
Même si nous le
soulignons à plusieurs
reprises, l’A108
possède encore
quelques faiblesses,
cela revient comme
un refrain : nous
sommes au temps
des pionniers. Ne
l’oubliez pas.
17
 ESSAI

L’arrière n’est
pas encore celui
de la Berlinette :
l’évolution sera
heureuse. A noter,
pour le réalisme
économique,
l’utilisation des
feux arrière de la
Dauphine… montés
à l’envers.

inoubliables mais, compte tenu de la si

faible masse, les accélérations semblaient
vives à l’époque. Le Coach A106 avait débu-
té avec seulement 21 ch ! C’est là où Jean
Rédélé était vraiment gonflé ! La recette
restera la même jusqu’à la Berlinette.
En comportement, cette A108 est une vraie
survireuse et ce, dès le placement après le
point de braquage, à l’abord d’un virage.
Mais, grâce à la promptitude de la direc-
tion directe dans la correction, l’adhérence
moderne des Michelin Collection et la puis-
sance limitée, on ne peut malheureusement
entretenir la dérive jusqu’à la sortie. Un
peu frustrant mais sans conteste possible,
le tempérament de la tenue de route est
sportif.
Observée de l’extérieur ou comme vous
pouvez le faire à travers les photos, l’A108
offre un tableau moins idyllique. En effet,

18
 CArACtÉristiQUes
Alpine A1o8 « Coupé sport »
date de naissance (phares carénés) : 1961
moteUr
type 4 cylindres en ligne verticaux, type Dauphine
Gordini (1091), à culasse dite « Hispano ».
emplacement/disposition AR, longitudinal, en porte-à-faux.
Bloc-cylindres 670-05, en fonte. Chemises amovibles.
Vilebrequin 3 paliers
lubrification adaptateur de filtre à huile
Culasse alu, soupapes (en ligne) inclinées de 8°.
distribution Arbre à cames latéral, entraîné par pignons.
Alimentation Carburateur simple corps inversé, Solex 32 PIBT.
refroidissement par liquide. Radiateur devant le moteur.
Cylindrée 845 (904 en option) cm3.
Alésage x course 58 (60 en option) x 80 mm.
rapport volumétrique 8 (845 cm3) ou 8.8 (904 cm3).
régime maxi Environ 6 000 tr/mn.
puissance maxi 40 (845 cm3) à 5 000 tr/mn
ou 50 (904 cm3) ch à 5 500 tr/mn.
puissance au litre 47 (845 cm3) ou 55 (904 cm3) ch.
trAnsmission
mode aux roues AR.
Contre-jour du Boîte de vitesses Renault, type 318-13, à 4 rapports.
le carrossage de la roue arrière en appui rapports de boîte 1e 3.7 – 2e 2.27 – 3e 1.52 – 4e 1.035.
photographe : envie est fortement positif. Depuis l’habitacle, rapport de pont 4.375 (35//8). Options : 4.143 (29/7) et 4.714 (33/7).
de prendre la piste… l’efficacité des enveloppes de Bibendum Vitesse à 1 ooo tr/mn en 4e 23.2 km/h ou 26.4 avec 29/7 ou 22.4 avec 33/7.
est presque trompeuse. Le Coupé Sport se embrayage Monodisque. Commande par câble.
déhanche dans une attitude peu élégante.
CArrosserie-CHÂssis
Eh oui, notre titre devient un refrain : nous
sommes encore au temps des pionniers et type Coupé, 2 places. Carrosserie polyester, scellée sur
cela permet de mesurer la progression châssis à poutre (acier) centrale.
que concrétisera la Berlinette. Rappelons sUspension
aussi que l’A106, dans sa détonante et Avant Triangles superposés, ressorts hélicoïdaux /
marginale version « mille Miles », grâce à amortisseurs, barre antiroulis.
ses quatre amortisseurs arrière et ses tirants direction à crémaillère (directe en option).
de guidage longitudinal des demi-essieux Arrière Demi-essieux oscillants, ressorts hélicoïdaux /
oscillants en option, se comportait déjà amortisseurs (1 par roue),
beaucoup mieux que l’Alpine de cet essai. Freins
Soyons (pour une fois !) totalement objectif
Avant/arrière Tambours (système Lockheed).
et n’omettons pas de signaler que le main-
tien latéral des sièges de cette A108 est pneUmAtiQUes
inexistant, handicap certain au pilotage… AV/Ar 145x15.
Quant au freinage, les disques n’étant pas
encore arrivés sur la Dauphine, précurseur poids
à cet égard (en phase avec l’apparition total Environ 560 kg.
de la R8), il fait encore appel à des tam- rapport poids/puissance 14 (845 cm3) ou 11.2 (904 cm3) kg/ch.
bours mais se révèle cohérent avec les dimensions
performances tout de même limitées. Sans
empattement 2 100 mm.
doute Jean Rédélé trépignait-il sans cesse longueur 3 780 mm.
d’impatience pour disposer d’évolutions largeur 1 450 mm.
techniques aptes à combler ses ambitions Hauteur 1 200 mm.
sportives mais il était contraint de se ranger Voies AV-Ar 1 250 - 1 220 mm.
au réalisme (économique) des solutions de
CApACitÉs
la grande industrie, en l’occurence celles
de la Régie. réservoir d’essence 32 litres.
Au bas de la lunette Terminons par la commande de boîte perFormAnCe
arrière, (à 4 rapports) dont, vous vous en doutez,
à gauche le bouchon Vitesse maxi 140 (845 cm3) ou 155 (904 cm3) km/h.
la précision de guidage et de sélection n’est
de remplissage pas la qualité première.
du circuit de
refroidissement,
Pour aboutir au fameux titre de
à droite celui du
Championne du monde de la Berlinette,
réservoir d’essence :
sûrement fallait-il assumer toutes ces
ne pas confondre !
étapes comme celle du Coupé Sport,
déjà fort en identité et tempérament
sportif mais perfectible dans quelques
domaines. C’est incontestablement
durant cette période que s’est développé
le savoir-faire des compagnons normands,
leur détermination quotidienne et leur
opiniâtreté à améliorer, détail après dé-
tail, l’efficacité et le plaisir de conduire
des Alpine. Une telle légende ne se
construit pas dans la complaisance
ou la facilité. Non, ce sont les difficultés
De plein profil, et les défis permanents qui forgent
la ligne est plutôt l’indispensable caractère de nageur de Un simple bouton, une empreinte pour la main… une signature normande. Interlagos inaugurera
agréable. combat, conduisant l’homme à se surpasser. les poignées type Caravelle.

19
 Portrait
Michel Badosa
Un rêve devenu
réalité
Nous avons eu l’occasion
de descendre dans le Sud,
au pays du célèbre Raimu,
à la rencontre du vainqueur
du dernier Monte-Carlo Historique. Un personnage
à la monture désormais bien connue de tous.
Texte et photos Frédéric Lombard
M
ichel voit le jour en 1963
à Lourdes, d’un père an-
cien militaire et d’une
mère enseignante. Il passe
toute son enfance dans
cette ville mondialement connue pour ses
pèlerinages. Michel a un frère, mais qui
n’a aucune passion pour les voitures et la
mécanique. L’amour de la R8 lui vient
peut-être de la voiture familiale, une R8
20
blanche (956 cm3), dans laquelle Michel
passe de nombreuses heures assis sur la
banquette arrière. Il effectue des études
de mécanique (CAP mécanique auto) et
devient compagnon du devoir.
Marin et rallyMan
Il devance ensuite l’appel du service mili-
taire et s’engage dans la Marine Nationale,
effectuant notamment deux tours du monde
sur la Jeanne d’Arc dans les années 1984-86,
puis vit une période dans les sous-marins.
Mais la mécanique le passionne toujours
autant et il passe un examen pour devenir
mécanicien auto à Lorient en 1990. Après
cinq années pendant lesquelles ses deux
fils Jérémy et Vincent et sa fille Camille
vont voir le jour, il effectue l’assistance de
José de Sousa de Rochefort (R5 GT Turbo)
pendant ses week-ends, de 1987 à 1989.
Cela lui donne envie de prendre le volant :
il fait l’acquisition de la R5 GT Turbo qu’il
connaît parfaitement, et va effectuer ses
débuts en 1991, en Groupe N.
Membre de l’équipe de l’Auto-Moto Club
du Morbihan (AMCM). Il va rouler en course
de côte mais aussi en rallye et en slalom.
En 1992, il devient Champion de Ligue
Maine-Bretagne, en course de côte, avec
sept victoires de groupe.
Michel participe également au Rallye d’Au-
tomne, le rendez-vous incontournable, mais
en 1992 cela se termine dans un arbre,
Stéphane Carre, son copilote finissant à
l’hôpital. Michel rachète une caisse avec
un arceau Matter et repart pour une saison.
D’entrée de jeu, il remporte le Groupe N
et termine 3e au scratch au Rallye Côtes
de Lumière. Il se qualifie pour la Finale de
Soulac mais des problèmes techniques vont

lui causer pas mal de soucis. Alors, pour
1994, il fait préparer l’auto chez Cupissol,
le sorcier de l’époque. Il va ainsi terminer
premier de la Ligue Bretagne après plusieurs
podiums et premier GT Turbo de France,
ce qui le qualifie pour la Finale des rallyes
qui se déroule à Tournus. Malheureusement,
alors qu’il était en tête des GT Turbo, il sort
de la route à trois kilomètres de l’arrivée.
Voiture cassée, ainsi que le mulet en recon-
naissances, il voit l’avenir en noir.
Michel et sa belle avec les trophées
monégasques.
Une vitre arrière collectoravec une sacrée
progression de 2015 à 2019 !
au tour de
la Monoplace
Début 1995, Michel obtient sa mutation pour
l’Arsenal de Toulon en tant que mécanicien
auto et va tout vendre afin de s’installer
confortablement dans le Sud de la France
et pouvoir acheter une maison proche de
son travail. Celle-ci possède un garage où
une nouvelle R5 GT Turbo va venir prendre
place, mais ne connaissant personne sur la
région, Michel va débuter en slalom et se
qualifier pour les finales de Sens, Croix-en-
Ternois et Lure (1998-2000).
En 2001, Michel quitte l’armée et intègre la
Préfecture Maritime du Var. Il décide alors
de laisser Renault pour faire l’acquisition
d’une monoplace Dallara 389 avec moteur
Toyota. Continuant à écumer les slaloms,
notre homme se qualifie pour les finales de
Nantes, du Circuit Carole, et surtout pour
celle de 2005 à Graulhet où il remporte le
titre de champion de France des slaloms.
Mais personne dans la famille n’a le virus Questions-réponses
de la compétition et Michel décide de tout Ton meilleur souvenir en sport auto ?
vendre et de tirer un trait sur le sport auto. Ma victoire au Rallye Monte-Carlo historique 2019 !
En 2011, il devient responsable du parc au-
tomobile de la Préfecture Maritime et se Ton moins bon souvenir en sport auto ?
retrouve avec soixante voitures à gérer, Imola 1994, la mort de Senna. Plus personnellement, la finale
passant la plupart de son temps dans un des slaloms 2004, chez moi, sur le circuit du Luc, que j’ai
bureau. Dur pour Michel qui a vécu telle- complètement ratée. Mais j’ai su en tirer les leçons en la
ment de choses. Pour se changer les idées, remportant l’année suivante.
il fait l’acquisition d’une R8 et participe à
un rallye « carto », mais il apprécie ce type Ta couleur préférée ?
de compétition avec modération. Le bleu Alpine, évidemment.
la passion Ta principale qualité ?
La persévérance, je ne lâche rien.
du Monte-carlo
Historique Ton principal défaut ?
J’en ai deux. Têtu et rancunier.
N’étant pas très éloigné de Monaco, il
décide de participer au Monte-Carlo
Ton rêve ?
Historique en 2012 mais il explose le mo- Rester en bonne santé assez longtemps pour profiter de mes
teur et renonce. L’année suivante, il assiste proches entre deux courses !
à l’épreuve en spectateur, puis, en 2014, il
suit Robic (sur GS) avec une bande de co- Ton cauchemar ?
pains venue de Bretagne, ce qui le motive Casser ma Renault 8 ! (rires)
pour s’inscrire.
En 2015, il fait l’achat d’un matériel E-Trip La voiture de tes rêves ?
mais il rencontre des problèmes techniques J’hésite ! En fait, il me faudrait un hangar avec une R8 Gordini,
dès le départ de Reims. Il commet une er- une Berlinette, une Escort MK1, une Stratos, une M3 E30,
reur de moyenne dans une ZR, sort dans et surtout ma petite R8 Major.
le secteur de l’Echarasson, mais parvient
Finale des rallyes 1994 à Tournus au volant de la R5 GT Turbo.
Photos Archives Michel Badosa
En action avec la Dallara F3.
21
 Portrait
à terminer l’épreuve à la 92e place. Le
virus vient de s’installer et on retrouve la
R8 en janvier 2016, toujours avec son ami
et copilote depuis toujours Stéphane Carre.
L’équipage termine 64e. Malheureusement,
Stéphane jette l’éponge après avoir été ma-
lade tout au long du rallye, ce qui n’empê-
chera pas les deux hommes de conserver
une grande amitié et un immense respect.
Michel se met alors à la recherche d’un
nouveau copilote et trouve, via les réseaux
sociaux, un Danois de 70 ans installé à Uzès
et possédant une solide expérience des ral-
lyes de régularité. L’équipage prend une
magnifique 28e place au général en 2017 et
la première des Renault. L’année suivante,
c’est la 17e place avec, en prime, la victoire
en 1300 et la première place des Renault et
Alpine. A Monaco, Michel se dit qu’un jour
la voiture sera sur la scène de la soirée de
gala. Un rêve qui devient réalité en 2019.

Victoire !
En janvier dernier, Michel et Mogens n’ont
effectivement laissé le soin à personne de
les devancer, menant de bout en bout le
rallye, avec une très belle victoire à la clé.
Michel a accompli son rêve et il peut ins-
taller sur la scène monégasque de la salle
des étoiles sa petite R8 blanche comme la
neige. Il faut souligner que le pilote est venu
à Monaco par la route et a rejoint par la
même voie la maison familiale. Aucune re-
morque ni grosse assistance comme on peut
en voir sur cette épreuve…
« Pour le rallye, j’avais deux copains,
Thierry et Christophe, avec un petit four-
gon pour l’assistance. Durant l’épreuve, je
disposais de quatre pneus de 2014, et de
quatre pneus thermo-cloutés de 2016. On a
juste mis de l’huile, fait le plein d’essence

Michel est très fier

des dédicaces de Jean
Ragnotti et de Bruno
Saby. Ce dernier l’a
d’ailleurs félicité
au podium d’arrivée
du Monte-Carlo
Historique 209. Un
grand moment pour
Michel et son copilote.

Une façade avant

avec la calandre
quatre phares d’une
R8 S et la grille
d’aération.
Michel a renforcé l’arceau de sécurité au montant des portières.

La voiture est équipée de jantes en tôle déportées comme en 1969.

22
 La r8 Major de MicheL
Moteur
type Cléon fonte
Bloc moteur Fonte origine R12
culasse Alu origine R12 TS préparée
emplacement Longitudinal AR
Vilebrequin Origine R12 équilibré
Bielles Origine R12
Lubrification Carter d’huile tôle artisanal 4 litres
distribution Arbre à cames Ferry retaillé
alimentation Carburateur Weber 32
pompe À essence Origine
echappement Collecteur 4 en 2 en 1 et silencieux type Devil
refroidissement A l’avant d’origine R16
cylindrée 1289 cm3
puissance Environ 80/90 ch vers 6000 tr/mn
transMission
Mode Propulsion
Boîte 5 vitesses origine R8 Gordini
embrayage Origine R12
rapport de pont 8/33
châssis
train aV/ar Origine R8 Major, ressorts et amortisseurs Mécaparts
direction Kit direction directe Mécaparts
réservoir Origine R8 Major 36 litres
Freins aV/ar Origine R8, plaquettes compétition, durites aviation
jantes aV/ar 4.5 pouces ou 5.5 pouces
pneus aV/ar Neige 155/70R13, normaux 165/70R13
poids 770 kg

et rien d’autre. C’est une auto que j’ai Un habitacle

achetée pour 800 € dans une casse en 2005. et un tableau de bord
J’ai remonté doucement cette R8 Major de totalement de série :
novembre 1969 avec un 1300 cm3. Pour le le strict minimum
Monte-Carlo Historique, mon budget se si- de préparation.
tue entre 7 000 et 8 000 € tout compris. » A gauche, le mini-
ventilateur de
En attendant de voir quelle suite il va don-
chauffage.
ner à l’aventure, Michel pense à restaurer
une Estafette, mais aussi une Ford Anglia,
sans oublier une R5 GT Turbo. Il se pourrait
bien que l’on revoit Michel au volant de Le moteur d’origine
cette dernière en VHC. Les vieux démons R12 1 289 cm3
commencent à ressurgir et il sera bien diffi- développe
cile de résister aux chants des sirènes même allégrement entre 80
quand on est un marin aguerri et 90 ch.

Le coffre avant avec sa roue de secours et son cric d’époque avec simplement un
rajout de moquette. Vue d’arrière avec le pare-chocs raccourci et la sortie d’échappement Devil.

23
 Histoire
Grand Prix de France 1979

Le souffle
épique
du turbo
Il y a 40 ans, Jean-Pierre Jabouille et Renault
remportaient à Dijon leur première victoire
en F1, imposant la technique du turbo au plus
haut niveau. Retour sur une grande histoire
entamée modestement du côté de Dieppe.
Texte François Hurel
Anthony Bernier/Bernard Canonne

24
I
ronie du sport : si le Grand Prix de France 1979 tient une
place à part dans le cœur des fans de F1, ce n’est pas en
raison de l’identité du vainqueur, mais bien du légendaire
duel que se sont livré Gilles Villeneuve et René Arnoux
pour… la 2e place. Si vous ne parvenez pas à obtenir de
Jean-Pierre Jabouille quelque témoignage vibrant et larmoyant
sur sa première victoire en Grand Prix, c’est toutefois pour une
autre raison. Pour ce cartésien, la consécration du 1er juillet
1979 n’est que le résultat logique d’un long processus tech-
nique. « On a beaucoup parlé de Dijon car c’était en France et
c’était la première victoire de Renault, mais je considère ma
victoire au GP d’Autriche 1980 comme plus belle, nous avait-il
confié il y a deux ans lors des Classic Days. A Dijon, je savais
que si je ne cassais pas, j’allais gagner. Je considère qu’avoir
gagné un Grand Prix deux ans après avoir débuté en F1, c’est
très court. Surtout avec une technologie nouvelle. A l’époque,
ça ne fonctionnait que sur les camions et les tracteurs et on
nous prenait pour des fous. »
Revenons donc au parcours semé d’embûches ayant mené
Jabouille et Renault à leur sacre commun. En 1976, Gérard
Larrousse remplace Jean Terramorsi en tant que directeur du
Service Compétition de la Régie et crée Renault Sport dans le
but de valoriser le nom de Renault, sur un plan international,
à travers la compétition. C’est dans ce contexte que débute
l’aventure Renault F1 même si en 1968, déjà, une F1 équipée
du V8 Gordini avait été construite « en catimini » par Alpine,
avant que Renault ne mette un terme à l’aventure, ordonnant
« J’avais proposé le v6 turbo pour la simple raison que nous
n’avions pas D’autre choix »
(Bernard Dudot)
même la destruction de la monoplace. Après l’échec du 3 litres
en Sport-Prototype, Amédée Gordini fera place à une nouvelle
génération de motoristes, François Castaing concevant à Viry-
Châtillon un nouveau V6 avec l’appui de Jean-Pierre Boudy et
Bernard Dudot.
DuDot, l’apprenti-sorcier
Impressionné par les succès du moteur Offenhauser turbo à
Indianapolis, Dudot a entamé des travaux sur un moteur de
R16 et en 1972, le premier Renault turbo débute en course de
côte dans une Alpine F3, aux mains de Jean-Claude Andruet.
L’expérience se poursuit au Critérium des Cévennes, où Jean-
Luc Thérier impose sa Berlinette 1600 turbo : « Nous avons gagné
un peu par hasard, surtout grâce à l’adresse du pilote, reconnaît
Dudot, mais cette victoire a constitué un élément fort, car elle
a attiré l’attention de Renault. » En 1973, tandis que le V6 de
2 litres débute dans l’Alpine A440, le motoriste quitte Dieppe
pour Viry, avant d’effectuer un stage de trois mois en Californie,
afin de se perfectionner sur la suralimentation. A son retour,
Dudot apprend que le projet V6 turbo est annulé, suite au choc
pétrolier, mais Terramorsi le réactive en mai 1974 : « J’avais
proposé le V6 turbo pour la simple raison que nous n’avions pas
d’autre choix, rappelle Dudot. Il n’était pas question de créer un
3 litres pour faire de la F1 et le V6 constituait une excellente
base. L’idée était de faire un Sport-Proto de développement
pour voir ce qu’on pouvait obtenir. »
La saison 1974 est conclue par le triomphe des Alpine A441,
25
 Histoire

L’équipe Renault Serpaggi étant champion d’Europe Sport 2L devant Larrousse et

Sport présente Jabouille. Mais lorsqu’en décembre, ce dernier teste pour la pre-
la RS01. De g. à dr. mière fois le V6 turbo au Paul Ricard, dans une A441, il éprouve
on reconnaît Jean un sentiment de malaise : « La puissance n’arrivait qu’au bout de
Sage, Bernard Dudot, la ligne droite et je me disais que ça n’allait pas être facile, se
François Castaing, rappelle Jean-Pierre. J’ai eu du mal à trouver mes mots pour ex-
Jean-Pierre Jabouille pliquer la situation aux ingénieurs, sans les vexer. » Avec patience
et Gérard Larrousse. et abnégation, Jabouille va poursuivre ces essais et les progrès
Ci-contre l’Alpine
vont être spectaculaires. A tel point que le 23 mars 1975, l’Alpine
A500 « laboratoire »
A441 Turbo de Jabouille-Larrousse débute victorieusement aux
et ci-dessous la
1 000 km du Mugello : « Cette première victoire fut un concours de
dernière version
du V6 biturbo
circonstances, que l’on a exploité, estime Dudot. Mais nous avons
développant 810 ch ensuite connu beaucoup de problèmes, notamment parce que la
en 1986. communication se faisait mal entre les parties châssis et moteur. »
Au point qu’en deux saisons, jamais l’A442 (apparue à Dijon 1975)
ne parviendra à s’imposer. Renault recentre alors ses efforts sur
les 24 Heures du Mans, l’objectif étant atteint en juin 1978, grâce
à Pironi-Jaussaud.

De l’a5oo à la rso1
Désormais, Renault Sport va pouvoir se concentrer sur la F1. « Le
1500 turbo tournait déjà quand je suis arrivé, se remémore Gérard
Larrousse. Je l’ai même essayé au Paul Ricard dans une A441. On
en tirait déjà 500 ch, mais les pistons ne tenaient pas longtemps.
Quant à la A500 « laboratoire », il s’agissait d’un projet purement
Alpine, antérieur à la décision de Renault. » Car cette fois encore,
tout a commencé à Dieppe avec cette A500 monocoque conçue par
André de Cortanze. Au printemps 1976, Jabouille lui fait effectuer
ses premiers tours de roues sur les pistes Michelin de Ladoux, avant
de visiter plusieurs circuits de F1. Comme il l’avait déjà fait en 1972
avec le V6 atmo, François Guiter s’est montré déterminant en pas-
sant commande, au nom de Elf, de deux moteurs.
Chez Renault, on se montre plus frileux, mais la motivation de
Photos Renault Communication/DR

Jabouille, la vision de Terramorsi, le pouvoir de persuasion de Guiter

et la pondération de Larrousse viendront à bout des dernières ré-
ticences. « Je me revois encore dans le bureau de Bernard Hanon,
se souvient ce dernier, lorsqu’il m’a demandé : “ Gérard, est-ce
que vous pensez qu’on peut faire quelque chose en F1 ? ” Je lui
ai répondu : “ Si on développe correctement le moteur, on a des
chances de gagner sur les circuits en altitude qui avantagent le
turbo, à savoir Dijon, Kyalami et Zeltweg. Quant à remporter le
championnat du monde, ce sera plus compliqué. ” Il faut rappeler

26
 que nous partions avec beaucoup d’inconnues : le moteur, mais
aussi le châssis et les pneus Michelin radiaux. La tâche s’annon-
çait difficile car nous devions tout apprendre en même temps. »
Michel TêTu
Convaincu, le Directeur Général automobile du 6e constructeur « La RS10 est la
mondial donne son feu vert et le 21 juillet 1976, un communiqué première F1 sur laquelle
annonce la prochaine arrivée de Renault en F1. j’ai travaillé »
le granD blonD à la théière Jaune Membre de Renault Sport de 1976 à
Un an plus tard, Jabouille fait débuter la RS01 au GP de Grande- 1984, Michel Têtu a d’abord travaillé
sur la R5 Turbo avant de passer à la F1.
Gretagne 1977, entouré d’une équipe aussi réduite que motivée :
« Le chiffre va vous paraître ridicule mais il était de l’ordre de
Quand avez-vous commencé à travailler
17 personnes, en comptant les motoristes, rappelle Larrousse. Le
sur les Renault F1 ?
budget était tout aussi réduit. Au début, la F1 ne concernait que 10

Bernard Asset/Archives Echappement

à 20 % du budget global de Renault Sport. Heureusement, nous avions
des ingénieurs formidables, qui y croyaient, même si au début, les
retours à la maison le lundi étaient difficiles. » A Silverstone, les
Britanniques se gaussent de cette voiture française crachant une
épaisse fumée à chaque fois qu’elle casse un turbo et la surnomment
la « yellow teapot » (théière jaune). « Ce fut très difficile, reprend
Larrousse. Jabouille a eu beaucoup de difficultés et je le comprend
tellement aujourd’hui, après avoir conduit la RS01 il y a quelques
années. Cela m’a rempli d’admiration pour nos pilotes. Notre châssis
J’ai pris le train en marche, la RS01 ayant
été conçue par François Castaing, qui
dirigeait l’usine Gordini de Viry-Châtillon,
avec André de Cortanze, Marcel Hubert
et plusieurs projeteurs, dont Marc Bande,
un ancien de Gordini, Hervé Guilpin, qui
venait de chez Ligier et Yannick Kergue-
len. Chez Renault Sport, quasiment tout
était sous-traité, à l’image des coques
qui étaient faites chez Hurel-Dubois.
A l’atelier, Jean-Claude Guénard et Daniel
Champion étaient chargés de la construction. Hubert était toujours basé à Dieppe,

« Je voulais gagner dans un atelier Renault Sport indépendant d’Alpine. Il était plus porté sur les Prototypes
que sur les F1, mais il avait conçu un aileron arrière surprenant d’efficacité malgré
le plus vite possible. J’étais sa lourdeur, car son support canalisait l’air et réduisait la traînée.

obnubilé, Je ne pensais Que pouvez-vous nous dire de la RS10 ?

qu’à ça Jour et nuit » La RS10 est la première F1 sur laquelle j’ai travaillé, en tant que responsable de
tout ce qui n’était pas moteur-boîte (De Cortanze étant parti en 1976, Ndlr). Elle
(Jean-Pierre Jabouille) était déjà bien ébauchée quand je suis arrivé, l’aérodynamique ayant été étudiée
par Marcel Hubert, dont j’ai pris la suite. La difficulté est plus venue de la réalisation
et de la mise au point que de l’étude car la forme des pontons était altérée par le
positionnement des turbos et des échangeurs. Concernant le moteur, l’apparition
du double turbo a tout changé, ainsi que le système DPV (Dispositif à Pré-rotation
Variable) inventé par Jean-Pierre Boudy. Ce système apparu sur la RS10 à Monaco
était composé d’ailettes qui, en s’ouvrant plus ou moins, un peu à la manière d’un
diaphragme, orientaient l’air en amont du turbo de façon plus homogène qu’un papil-
lon. C’était compliqué à mettre au point mais très efficace.
Renault Communication/DR

Pouvez-vous nous éclairer sur la dénomination des Renault F1 ?

Les RS02 et RS03 étaient en fait du même modèle que la RS01 mais quelqu’un avait
décidé, pour faciliter les formalités de douane, que chaque voiture construite devait
avoir son numéro. A partir de 1980, la dénomination est passée de RS (Renault Sport)
à RE (Renault-Elf). La RE20 était une évolution de la RS10, contrairement à la RE30,
dont le châssis était plus compact et plus rigide. La RE30 et la RE40 sont vraiment
« mes » voitures, la RE40 étant la première à châssis carbone.

Après des débuts

difficiles en 1977,
Jean-Pierre Jabouille
a dû attendre plus
d’un an avant de
marquer ses premiers
points, lors du Grand
Prix des Etats-Unis
1978, disputé
à Watkins Glen
(ci-contre). Il précède
ici la Wolf de Jody
Scheckter et l’ATS
de Keke Rosberg.
Renault Communication/DPPI

27
 Histoire
A Dijon, était dans la moyenne mais il n’était certainement pas très bon.
Jean-Pierre Jabouille Le principal problème était que les pneus ne montaient pas en
remporte une température, notamment à cause du temps de réponse du turbo. Le
victoire salvatrice pilote devait attendre que le turbo réponde pour faire fonctionner
pour le programme les pneus, c’était le serpent qui se mord la queue et pour le pilote,
Renault F1 dirigé
un exercice d’acrobate. Il y avait de la puissance, mais la plage était
par Gérard Larrousse
si étroite qu’elle n’était utilisable qu’en ligne droite. »
(ci-dessous). Sur le
Prenant quatre départs en cinq Grands Prix, Jabouille ne verra
podium, le « grand
jamais l’arrivée. Il faudra attendre Monaco 1978 pour qu’il soit
blond » savoure
sobrement son succès classé, à la 10e place. Si l’introduction d’un échangeur air-eau (au
tandis que René lieu de air-air) a amélioré la constance des performances, cela n’a
Arnoux et Gilles pas suffi à résoudre les problèmes de piston. « Autant on était assez
Villeneuve semblent à l’aise en temps de réponse et en utilisation avec le 2 litres utilisé
encore sur au Mans, autant on en a bavé avec le 1500, rappelle Dudot. La
leur nuage... tenue des pistons était un problème, nos sous-traitants n’avaient
pas la technologie et on a dû courir avec ce qu’on avait, au vu et
au su de tout le monde. Et une fois que nos fournisseurs ont été
éduqués, nos concurrents ont pu en profiter. » C’est en partie grâce
à la fraîcheur de l’automne américain que Jabouille termine 4e à
Watkins Glen, offrant ses premiers points à Renault.
effet De sol et Double turbo
1979 voit la première saison complète de Renault, une deuxième voi-
ture étant confiée à René Arnoux. A Kyalami,
Jabouille signe la pole position au volant de
la RS02, mais ne parvient pas à concrétiser.
Marcel Hubert s’étant familiarisé avec l’effet
de sol, la RS10 qui débute au GP de Belgique
est porteuse d’espoirs, comme le rappelle
Jean-Pierre Jabouille : « Quand Lotus a lancé
la tendance des wing-cars, notre Directeur
Technique François Castaing soutenait que
nos problèmes venaient de la boîte et non
de l’aéro. Il s’est formé deux clans et les
Archives Echappement
deux voitures se sont faites. On perdait du
temps et moi, je voulais gagner le plus vite
possible. J’étais obnubilé, je ne pensais qu’à
ça jour et nuit et je travaillais énormément
avec Marcel Hubert, qui m’avait à la bonne. »
« nous étions à la limite De ne plus pouvoir Justifier
ce programme et tout a basculé au bon moment »
(Gérard Larrousse)
28
Renault Communication/DR et DPPI
Mais les problèmes s’accumulent et la direction de Renault s’im-
patiente également. La trêve d’un mois avant le GP de France est
mise à profit et sur un circuit de Dijon plus favorable, c’est le jour
de gloire. « J’ai eu le sentiment que le programme était menacé à
Monaco, reprend Larrousse. Nos pilotes ne s’en sortaient pas sur
ce circuit sinueux et les responsables de Renault voulaient que
j’arrête les voitures. Ce que j’ai refusé de faire. En interne, cer-
tains critiquaient notre présence en F1 et il m’était de plus en plus
difficile d’expliquer chaque lundi nos problèmes techniques. Nous
étions à la limite de ne plus pouvoir justifier ce programme et tout
a basculé au bon moment. La RS10 tenait mieux la route grâce à
l’effet de sol. Le moteur répondait plus vite, notamment grâce
à l’emploi d’un double turbo KKK à la place du simple Garrett et
l’ensemble permettait aux pneus de chauffer plus vite. Rapide et
situé à 700 m d’altitude, le circuit de Dijon nous a été favorable
et cette victoire au GP de France a été un sauvetage. » Auteur de la
pole position, Jabouille laisse partir la Ferrari de Gilles Villeneuve,
ménage ses pneus et porte l’estocade lorsque le Canadien perd les
siens. Héroïque, ce dernier résistera au retour d’un René Arnoux
transcendé.
Ouvrant son score en F1 par un podium, le Grenoblois va confir-
mer en s’imposant à Zeltweg et Zandvoort, tandis que Jabouille
ne marquera plus, étant accablé d’ennuis mécaniques. L’exploit
historique de Renault a bouleversé à tout jamais le paysage tech-
nique et politique de la F1, mais faute d’une fiabilité suffisante,
ni Jabouille, ni Arnoux, ni Prost (arrivé en 1981) n’ont pu mener
la Régie vers le titre mondial. « Quand j’ai demandé un budget
supplémentaire pour développer l’injection électronique, le pas
n’a pas été franchi assez vite. C’est un point sur lequel on a pêché
et qui nous a peut-être coûté le titre en 1982, regrette Larrousse.
En 1983, c’est l’essence non conforme utilisée par Brabham-BMW
lors des trois derniers Grands Prix qui nous a privés du titre. J’étais
favorable à une réclamation, mais Elf nous en a empêchés car c’eut
été reconnaître que leur essence était de moins bonne qualité. »
Renault finira par devenir champion du monde, en 2005 et 2006
grâce à Fernando Alonso, mais avec une équipe n’ayant plus grand
chose à voir avec celle issue d’Alpine, à l’exception de quelques
vétérans de Viry-Châtillon emmenés par… Bernard Dudot, l’homme
du turbo, sans qui rien de tout cela ne serait sans doute arrivé.
 Prenez de bonnes résolutions !
S’abonner Profiter de Bénéficier
d’un prix Ne manquer
à Mille Miless la livraison garanti toute aucun numéro.
et faire de à domicile. l’année.
économies.

Abonnez-vous
pour 1 an !
28 €50
seulement

l e e t p ra t ique...
Simp o us sur
Ab o n n e z - v
- M A G A Z INES.COM
HOMMELL

à retourner sous enveloppe affranchie avec votre règlement à :

BULLETIN D’ABONNEMENT mille Miles magazine - 60643 Chantilly Cedex
MILPP2019A

Oui, je m'abonne à mille Miles et je choisis mon offre : MES COORDONNÉES M. Mme Mlle
Nom :
1 an (6 nos) pour 28,50 €* seulement (au lieu de 33 €). Soit près de 14 % de réduction !
Prénom :
2 ans (12 n ) pour 53,50 € seulement (au lieu de 66 €). Soit près de 19 % de réduction !
os
*
Adresse :

JE RÈGLE DE LA MANIÈRE SUIVANTE :

Chèque bancaire ou postal à l’ordre de SFEP Cplt d’adresse (résidence, lieu dit, bâtiment…) :

CB : N° ■■■■ / ■■■■ ■■■■ ■■■■ / / Code postal : ■■■■■

Date de validité : ■■ / ■■ Signature obligatoire : Ville :

Cryptogramme : ■■■ J’indique mon numéro de téléphone et mon mail pour le suivi de mon abonnement.

(Notez les trois chiffres présents au dos de

votre carte de paiement près de la signature)
Téléphone : ■■■■■■■■■■
E-mail :
*Tarifs France métropolitaine, DOM-TOM et étranger : nous consulter.
J’accepte de bénéficier par email des offres spéciales proposées par les sociétés du groupe Hommell
((SFEP, SETC, SEAL, HB PUBLICATIONS, MILLE MILES, SENO) et SOTECA
Simple et pratique... vous pouvez également vous abonner sur
J’accepte de bénéficier par email des offres des partenaires sélectionnés par MILLE MILES
www.hommell-magazines.com ou par téléphone au 01 45 36 20 38 (partenaires dans le domaine télévision, automobile, histoire, santé, sports et loisirs)
Cette offre non cumulable est valable 2 mois, dans la limite des stocks disponibles. Vous disposez d’un droit de rétractation de 14 jours à compter de la réception du magazine en notifiant clairement votre décision à notre service abonnements. Vous recevrez votre premier numéro au minimum 3 semaines après votre
commande. Les délais de livraison sont des délais moyens et correspondent aux délais de traitement et à la livraison pour les articles à destination de la France Métropolitaine. La société MILLE MILES, située à : Les Ecluses - 28 quai Galliéni - 92150 SURESNES, est responsable de traitement et collecte des données
afin de réaliser l’abonnement à Mille Miles. Vos données sont transmises aux sociétés en charge de la gestion de l’abonnement. Vos données sont conservées pendant 5 ans. Si vous ne fournissez pas l’ensemble des champs mentionnés ci-dessus, MILLE MILES ne pourra pas procéder à l’abonnement. Vos données
sont susceptibles d’être transférées pour des raisons techniques vers un pays hors UE avec un encadrement approprié. Vos données postales sont susceptibles d’être transmises à nos partenaires commerciaux. Si vous ne le souhaitez pas, cochez cette case : . Vous êtes susceptibles de faire l’objet d’étude de
préférence. Vous pouvez exercer vos droits d’accès, de rectification, de limitation, de portabilité, d’opposition, d’effacement et définir vos directives post-mortem à l’adresse mail du délégué à la protection des données : dpo@hommell.com ou à l’adresse postale ci-dessus. SARL MILLE MILES RCS Nanterre 411 953 797.
 Une Alpine, Une histoiRe
McKlein

Alpinche
Le rêve fou de ReveRteR
Chacun sait que la berlinette Alpine a souvent été considérée, à juste titre,
comme sous-motorisée par rapport à ses concurrentes directes et, en particulier,
face à son éternelle rivale, la Porsche 911. Certains pilotes n’ont pas pu résister
à l’idée d’accoupler un moteur « étranger » à leur berlinette, engendrant ainsi
un véhicule bizarre, voire même monstrueux, aux yeux de certains puristes.
C’est le cas de l’Alpinche, une Alpine-Porsche imaginée par un hidalgo ibérique,
Estanislao Reverter.
Texte Jean-Luc Fournier Photos Fondation E. Reverter (DR)
30
 J
ean Rédélé n’a jamais été obnubilé
par la puissance, préférant offrir de
l’agilité à ses créations automobiles.
Ainsi, les augmentations successives
de cylindrée des Alpine de compé-
tition proposées par le Moteur Moderne,
Amédée Gordini ou Marc Mignotet n’ont
jamais été outrancières, flirtant au mieux
avec la limite de classe de cylindrée, plus
ou moins dépassée. C’est ainsi qu’à la fin
des années 60, le 1108 cm3 est devenu le
1148 cm3 puis 1255 cm3 avant de devenir
1296 cm3 et enfin 1440 cm3, toujours basé
sur le moteur de la R8 Gordini d’abord
1100 puis 1300.
Alors que la Renault 16 de 1470 cm3 était
disponible et qu’on attendait l’arrivée
d’une berlinette 1500 et bientôt 1600, un
jeune et talentueux mécanicien exerçant
à deux pas de l’anneau de Montlhéry, a fait
le saut et a tenté l’expérience de placer
un moteur Ford 1600 TC prélevé sur une
Ford Cortina Lotus
dans une caisse estanislao Reverter a
d’A110 1300. Il
s’appelle Jean- l’idée de monter le train
Claude Guénard et arrière de la porsche 911 R
est pilote amateur
en F3, comme son accidentée dans la caisse
ami Jean-Pierre d’une berlinette a11o Fasa
Jabouille. Il va
engager cette « Alpine Ford » dans diffé-
rents meetings à Montlhéry et, à défaut
de s’imposer sur le circuit parisien, il y
gagnera une reconnaissance certaine de
son ingéniosité. Il passera ainsi du statut
de mécanicien indépendant à celui de mé-
canicien de course chez Renault Sport F1
et endurance. Il sera malheureusement la
troisième victime de l’accident fatal que
subiront Didier Pironi et Bernard Giroux à
bord du bateau off-shore Colibri le 23 août
1987 au large de l’île de Wight. Le projet le
plus fou reste cependant celui mené à son
terme par un pilote espagnol, Estanislao
(Stanislas) Reverter.
Une vie de passion
On ne peut comprendre la nature de la mo-
tivation du caballero Estanislao Reverter-
Sequieros sans se pencher sur la vie de ce
personnage hors du commun à plus d’un
titre. Tout au long de son adolescence
vécue au Nord-Ouest de l’Espagne, le
jeune Estanislao — né le 1er octobre 1929
à Orense et surnommé « Lalao » par ses amis — démontre d’évi-
dentes qualités de « constructeur ». Il a notamment élaboré, avec
l’enthousiasme de sa jeunesse, de minuscules caisses à savon à
Reverter avec
« Ventura », son
copilote, lors du
Rallye 500 km
Nocturnes Bosch
d’Alicante 1972.
Ci-dessus, on
retrouve Reverter
en action, la même
année, au Rallye
International du
Sherry, conclu
à la 3e place.
La Porsche 911 R
au départ du Rallye
Firestone 1969.
L’accident de cette
dernière donnera
naissance
à « l’Alpinche ».
roulettes à bord desquelles il dévale les pentes de sa bonne ville
d’Orense, une commune de plus de cent mille habitants située
en Galice intérieure et dont le seul titre de gloire est d’avoir été
capitale des Sueves au cours des 6e et 7e siècles ! Les parents de
« Lalao », conquis par le talent de leur rejeton, décident de lui
payer d’onéreuses études d’ingénieur à Madrid. Hélas, le jeune
étudiant devra y mettre fin prématurément à cause d’une maladie
grave qu’il finira par vaincre non sans avoir perdu une partie de
l’ouïe à la suite de ce problème. Décidé à surpasser ce coup du
sort, il se lance dans les affaires.
Ainsi, peu de temps après son retour à Orense, crée-t-il une activi-
té de transport de poissons et de poulets ! Pour suivre les camions
de sa société qu’il a baptisée « Resfre » et pouvoir assister à la
fois aux chargements en Galice et aux livraisons en Catalogne, il
dort peu et parcourt le nord de la péninsule ibérique à vive allure
malgré l’état moyenâgeux du réseau routier espagnol dans les
années 50. Grâce à son dynamisme, ses affaires se développent
rapidement et il en profite pour ajouter une nouvelle activité
en obtenant la concession Land-Rover sur deux provinces, celle
d’Orense bien sûr, mais aussi celle de Pontevedra.
Entreprenant, il estime qu’il est vital de pouvoir bénéficier d’un
personnel formé pour animer ses garages et il crée, ex nihilo, une
école privée de mécaniciens et carrossiers
automobiles tout en accrochant simulta-
nément un nouveau panneau – celui des
automobiles allemandes Goggomobil – sur
le mur de ses concessions, diversifiant ain-
si son offre par la proposition automobile
simpliste mais très économique du petit
constructeur installé à Dingolfing (les voi-
turettes bicylindres des 250 à 300 cm3
seront produites à 280 000 exemplaires et intègreront plus tard
la gamme Glas, future acquisition de BMW) qui a concédé une
licence de fabrication à un groupe d’industriels espagnols avec
l’assentiment du gouvernement.
Cette frénésie entrepreneuriale lui apporte une aisance financière
certaine qui, alliée à un besoin physiologique et psychologique de
se mesurer aux meilleurs, amène le jeune patron à s’engager dans
la course automobile après avoir couru un peu à motocyclette.
Naturellement le caractère très affirmé de Lalao aurait choisi
le circuit puisque c’est là où il aurait pu batailler de front avec
d’autres protagonistes. Hélas pour lui, à cette époque, l’Espagne,
pauvre et franquiste, n’offre pas les infrastructures nécessaires à
cette discipline. Il choisit donc le rallye pour exprimer son désir
de vaincre. Il remporte suffisamment de succès entre 1955 et 1957
pour s’aguerrir et décide donc de viser plus haut. Sa première
sortie sportive hors la péninsule se déroule le long des routes
enneigées du Rallye Monte-Carlo en janvier 1958. Il y engage une
Dyna Panhard qu’il finit par planter dans mur de neige. De retour
au pays, il multiplie les épreuves et les succès et n’échoue que
de peu dans la conquête du titre de Champion d’Espagne de la
spécialité.
Quelques années plus tard, en 1962 exactement, il revient au
Rallye Monte-Carlo qu’il dispute cette fois au volant d’une BMW
700. Il est accompagné de son copilote Oscar Capprotti mais ne
termine que 72e du rallye dominé par le grand Erik Carlsson sur
Saab 96 2 temps, et où les Renault 4 de Jo Schlesser, Ido Marang
et Jean Lucas ont fait le spectacle.
31
 Une Alpine, Une histoiRe

On voit ici Jean-

Pierre Nicolas (à
gauche) détailler
avec intérêt cette
fameuse Alpine-
McKlein

Porsche lors du
Rallye Firestone
1972.

En 1975, l’Alpinche
remporte encore
plusieurs victoires
aux mains de
Reverter, dont
la course de côte
de la station de
sports d’hiver de
Manzaneda.

Le Rallye des
Asturies 1975
marque la dernière
participation de
Reverter au volant
de l’Alpinche, dotée
de son nouvel avant
à phares carrés.

32

En 1972, la Une poRsche 911 R aU destin tRagiqUe
berlinette orange Estanislao Reverter apprécie particulièrement le Rallye Monte-
termine 7e du Rallye
Carlo, véritable rendez-vous de l’élite sportive automobile. Il s’y
Firestone, manche
engagera plusieurs années consécutivement. D’abord au volant
du championnat
d’une minuscule Goggomobil (1963), promotion oblige, puis à bord
d’Europe remportée
par Jean-Pierre
d’une performante Ford Cortina Lotus (1964) et même avec une
Nicolas, sur Alpine spectaculaire Abarth 1000 Bialbero en 1965, toujours navigué par
A110 1800. son copilote fétiche, Oscar Capprotti. En 1967, à la demande
du Comité des Fêtes de la ville où il réside, il crée le Rallye
d’Orense (une épreuve qui est toujours organisée cinquante ans
plus tard...). Après une éphémère incursion au sein de la très sé-
lective écurie automobile italienne Jolly Club, en 1968, il rejoint
Reverter eut moins l’Ecurie Orense montée par son ami Antonio Coleman mais dont
de chance au Rallye il devient très rapidement l’âme. Au sein de cette structure où
Firestone 1973 il est omniprésent, il découvre de nouveaux jeunes pilotes aux
qui se solda par talents à confirmer. Il leur met le pied à l’étrier en leur confiant
un abandon. Cette ses propres voitures. C’est ainsi qu’il aide un certain nombre de
édition a vu la pilotes en devenir comme Manuel Sanjurjo, Beny Fernandez ou
victoire de Sandro encore José Pavon.
Munari, sur Lancia En 1969, il parvient à acquérir, à Marseille, une exceptionnelle – car
Stratos. rare et ultra performante – Porsche 911 R. La firme de Stuttgart
s’est réservé les améliorations mécaniques
qui sont nombreuses. On retiendra, en par-
ticulier, une amélioration du système de re-
froidissement du six cylindres (type 901/22)
basé sur le moteur deux litres qui équipe
la Porsche 911 S mais qui développe 210 ch
sur la 911 R. La transmission et l’embrayage
ont été retravaillés pour accepter ce sur-
croît de puissance
alors que le carros-
sier Karl Baur, basé
La voiture, baptisée
lui aussi à Stuttgart, officiellement « Realpor »
s’est vu confier l’al-
lègement drastique
pour Reverter-alpine-
des caisses par porsche, remporte sa
l’usine. Il équipe les première victoire en 1972
voitures d’ouvrants
en polyester, de vitres en polycarbonate et
vide les caisses de tout superflu ce qui fait
que la 911 R ne pèse plus que 830 kilos !
(Rappelons que Gérard Larrousse fera ga-
gner une « R » au Tour Auto 1969). Cette
auto, tout au long de sa tumultueuse car-
rière arborera une robe orange – signe de
fidélité à la ville d’Orense – barrée d’une
frange bleue et blanche en hommage à la
province galicienne. Estanislao Reverter,
l’enfant du pays aura un plaisir non dissimu-
lé à la mettre en valeur lors des nombreux
rallyes disputés à son bord et même en cir-
cuit lors des Douze Heures de Montjuich à
Barcelone, par exemple.
L’étonnante naissance
de L’aLpinche
Comme on le sait, Reverter n’hésite pas à prêter ses voitures à de
jeunes pilotes. C’est ce qu’il fera notamment à l’occasion du 34e
Rallye d’Orense. Pour cette épreuve qui se déroule à domicile, il a
confié sa belle 911 R à son protégé, José Pavon. Malheureusement
celui-ci sort violemment de la route dans la redoutable descente
du Rodicio, noyée dans le brouillard. Toute la partie avant de
l’allemande est écrasée, mais, heureusement, malgré la violence
du choc, ni le pilote, ni le coéquipier ne sont blessés. Une fois ren-
trée au garage, force est de constater que la voiture est presque
réduite à l’état d’épave. Toutefois, faisant contre mauvaise for-
tune, bon cœur, Lalao considère que tout n’est pas perdu puisque
toute la partie arrière et donc le moteur, la transmission et le
train arrière sont intacts. Après s’être enquis du coût – forcément
exorbitant – demandé par l’usine Porsche pour reconstruire la 911
R meurtrie avec cet ensemble mécanique, Estanislao Reverter
développe une autre idée : monter le train arrière de la Porsche
dans la caisse d’une berlinette A110 Fasa construite à Valladolid
par Paco Condé et dont un exemplaire traîne au fond de l’un de
ses ateliers. Il pense que cette étonnante union pourrait devenir
l’arme absolue en rallye puisqu’elle associerait la puissance du six
cylindres allemand à la légèreté de la caisse conçue en France.
Aussitôt dit, aussitôt entrepris. Tout le monde s’active et les tra-
vaux avancent à un tel bon rythme que Reverter pense pouvoir
engager son bolide au Rallye Rias Bajas, en août 1971. Fier de
son œuvre, il en accélère le montage et invite quelque amateurs
et la presse à venir visiter son atelier en juillet. Au cours de la
réception, un des visiteurs jette un mégot par inadvertance et,
immédiatement, le feu se propage à tout l’atelier. N’écoutant que
son courage, Lalao s’engouffre dans l’auto et la sort du brasier
au prix d’atroces et définitives brûlures sur le visage. Décidé à
vaincre le signe indien, il confirme son engagement et achève la
voiture. Il la pilote lors du rallye et termine sur le podium à une
troisième place inespérée mais appréciée de tous. L’homme et
l’auto forcent l’admiration, à juste titre.
Une évoLUtion qUasi peRmanente
Beaucoup de travail et surtout beaucoup d’inventivité ont été
nécessaires pour mener à bien ce projet quasi irréaliste. Ainsi,
le train avant, toujours d’origine Renault, se voit doté des freins
de la Porsche alors que les ailes sont élargies pour y loger des
pneumatiques de 8» à l’avant (et 10» à l’arrière). La proue de
l’auto est percée d’un large orifice derrière lequel est logé le grand
radiateur d’huile, indispensable pour refroidir le six cylindres à
plat. La puissance offerte par celui-ci a eu raison de plusieurs élé-
ments de transmission jusqu’à ce que Reverter trouve la solution
en adaptant des éléments du rural… Land-Rover ! Bien qu’il soit
obnubilé par le poids (il aimait à dire « un gramme c’est toujours
un gramme de trop car mille grammes cela fait un kilo et avec un
kilo de plus on perd une seconde au kilomètres »), il est conscient
que la frêle berlinette doit être équipée d’un arceau-cage qui va
accroître la rigidité de l’auto et apporter une certaine sécurité en
cas de sortie de route. Par ailleurs, il a beaucoup travaillé sur le
train avant de sa voiture et sur le réglage
des trains car là résidait son « secret » de
pilotage. « Je n’aime pas le sous-virage. Au
contraire j’aime sentir l’auto s’accrocher
sur le train avant et ensuite la faire pivoter
autour de celui-ci par le jeu de la puissance
de la propulsion » disait-il.
Cette puissance, il ira la chercher par la
greffe de moteurs de plus en plus puissants
avec un accroissement permanent de la cylindrée. Ainsi le moteur
initial de deux litres finira-t-il par céder sa place à des moteurs de
cylindrée plus importante pour finir par un 2,7 litres développant
280 chevaux.
La voiture, baptisée officiellement « Realpor » pour Reverter-
Alpine-Porsche, remporte sa première victoire en 1972, au Rallye
Rioja Yago, avant de s’imposer la même année au Critérium Luis de
Baveria, au Rias Bajas et au Rallye de la ville d’Oviedo. Désormais
connue sous le nom sobriquet d’« Alpinche », elle est engagée
dans de multiples courses, pilotée par son propriétaire ou confiée
aux mains moins expertes des jeunes pilotes de l’Ecurie Orense.
Hélas, trop de sorties de l’Alpinche se terminent en… sorties de
route. C’est le cas notamment lors de la Course de Côte de Castro
de Vero au cours de laquelle José Pavon lui écrase le nez assez
violemment pour qu’on en profite pour la doter désormais d’un
33
 Une Alpine, Une histoiRe
L’épave de
l’Alpinche lors du
lancement de la
restauration par la
Fondation Reverter.

L’auto retrouvera sa
configuration de la
saison 1974. On voit
ici la reconstruction
de la face avant
avec ses larges ailes
et son spoiler.

L’équipe de Marvic
Sport, en charge
des travaux, pose
ici fièrement aux
côtés de l’Alpinche.
Les spécialistes
d’Ourense ont eu du
pain sur la planche !

Après restauration
complète, le flat six
Porsche a retrouvé
sa place à l’arrière
de l’Alpinche.
Remarquez la
qualité du travail
accompli...

34
disgracieux spoiler qui s’avéra pourtant efficace en termes d’appui
sur le train avant.
Au milieu de ces avatars, quelques performances sont à signaler,
amenant les observateurs les plus circonspects à une certaine
reconnaissance de la performance de l’Alpinche.
Ainsi lors du Rallye d’Espagne 1971, la voiture et l’équipage
Reverter-Ventura terminent troisièmes au classement général der-
rière… la berlinette A110 1800 d’usine de Jean-Pierre Nicolas et
la CG-MC officielle également de Bernard Fiorentino, deux belles
références tant en matière de pilotage que de voitures.
À l’issue du rallye, « Jumbo » Nicolas, toujours curieux, a accep-
té l’invitation qui lui a été faite de prendre l’Alpinche et de
l’essayer. À l’issue de cette courte prise en mains il a déclaré
à son propriétaire que la voiture avait « un potentiel certain »
(dixit), estimant qu’elle pourrait devenir
un sérieux challenger après quelques mises
au point complémentaires… dont il n’a pas
actuellement
précisé ni la teneur, ni le nombre ! en restauration, l’auto
En 1975, pendant le Rallye Vasco Navarra,
Estanislao Reverter est l’auteur d’une
devrait revenir sous les
sortie de route, « chiffonnant » fortement projecteurs courant 2o19
la pauvre Alpinche. Retour au garage où il
est décidé de greffer un nouvel avant à « l’auto-bitza ». Cette
troisième greffe est encore plus radicale que les précédentes.
Cette fois la proue de la voiture s’éloigne fortement de la ligne
équilibrée de l’A110. Il est vrai que les
quatre phares carrés d’origine Seat 1430
sont, peut-être, efficaces la nuit, mais
sûrement guère esthétiques, le jour. Ainsi
donc la « Realpor » évolue au gré des sor-
ties de route et devient ainsi de moins en
moins « berlinette ».
Après un nouveau podium au Rallye de los
Pazos en Galice, une ultime sortie de route
lui sera fatale en 1975. C’était à l’occa-
sion du Rallye du Sherry, à Jerez, dans le
sud de l’Espagne. Beny Fernandez est au
volant de l’Alpinche quand il arrive à plus
de 180 km/h sur un dos d’âne ouvrant sur
un léger droit. Incapable de négocier cette
courbe, la voiture part en tonneaux à l’arri-
vée d’un long vol plané. Cette fois elle est
totalement détruite sous le choc. C’en est
fini pour elle. L’Alpinche rejoint le garage
de « Lalao » Reverter et y restera bâchée
jusqu’au décès de son géniteur, d’autant
plus que les nouvelles règlementations
techniques ne permettent plus de courir
avec une voiture comme celle-ci.
Une épave pRotégée et adULée
Notre homme s’est retiré de la course automobile après une der-
nière saison au volant d’une BMW 2002 Tii Schnitzer. Très exigeant
envers ses collaborateurs, homme énergique et parfois expéditif, il
continue à mener de front ses nombreuses activités (garage, écu-
rie, transport, associations…) et se lance même dans la politique.
Fidèle à ses idées, il devient le fer de lance du parti Centre Union
Démocratique alors que la Galice est réputée pour être le domaine
réservé de l’Alliance Populaire, parti situé plus à droite. Ce posi-
tionnement politique très affirmé lui ferme de nombreuses portes.
Même s’il est finalement élu député à l’Assemblée nationale en
1977, ses affaires déclinent et sa santé en subit les conséquences.
Après avoir fondé l’Association des Pilotes de Course Espagnols, il
lance le concept de l’auto-cross en Espagne
et décède d’une crise cardiaque le 3 février
1991. Il était dans la 62e année.
Ni l’homme ni sa voiture ne sont oubliés
et l’épave de l’Alpinche est adulée par
quelques aficionados. Ceux-ci se re-
groupent au sein de la Fundacion Estanislao
Reverter. Leur premier succès est de par-
venir à faire ériger une sculpture de bronze à l’échelle 1. Elle est
située face au Parc de Saint-Lazare, rue Concello, dans le vieil
Orense. Elle est l’œuvre du sculpteur réputé Ramon Condé et
représente de manière très réaliste l’Alpinche, « Lalao » Reverter
et Antonio Perez-Hugalde Coleman qui fut son copilote occasionnel
mais surtout initiateur du Rallye d’Orense et créateur de l’écurie
éponyme.
Fort de ce résultat, la Fondation Reverter continue ses efforts
et, grâce au soutien et au financement de la province d’Orense,
l’Alpinche est maintenant en phase de restauration. C’est l’Atelier
Marvic Sport d’Orense qui est chargé de reconstruire l’auto comme
elle était. La présentation de cette voiture phénix est prévue pour
cette année 2019.
Ainsi l’Alpinche, immatriculée OR-31516 pour l’éternité, fait dé-
sormais partie de ces quelques voitures adulées car réalisées par
des constructeurs sans patente mais au caractère affirmé pour qui
seule la passion comptait.
Des héros pour certains, des rêveurs pour d’autres, des inou-
bliables pour tous les passionnés.
Contacts
Pas encore terminée,
mais sur ses roues,
l’Alpinche peut sortir
pour une petite
séance photos. Les
travaux devraient
être achevés
prochainement !
35
 rencontre

Beltoise
prénom
Vincent
Neveu de Jean-Pierre, cousin
d’Anthony et Julien, fils de
Corinne, partie bien trop tôt,
et de Christian Bonnal, figure
incontournable des paddocks,
Vincent Beltoise se construit
dans la discrétion une solide
carrière de pilote.
Texte Jérôme Leclerc

Marc De Mattia/DPPI

C
omme son illustre oncle, Vincent
Deuxième saison
en Europa Cup pour découvre les sports mécaniques
Vincent, passé par la moto et plus précisément
de l’équipe CMR à le motocross. Mais rapidement,
Racing Technology, il décide de rajouter deux
l’écurie dirigée par roues à ses jouets pour suivre un parcours
Sylvain Noël. plus en accord avec les convictions fami-
liales. Organisée par ses parents, la Coupe
Caterham est donc la formule idéale pour
des débuts en 2006 en guise de cadeau d’an-
niversaire. « J’avais 16 ans, très peu roulé
et très peu d’expérience. Ça été super
dur ! », confie-t-il. Dès sa première saison
complète en 2007, Vincent s’habitue aux
podiums et décroche sa première victoire.
« Cette fois, j’étais mieux préparé. J’avais
effectué fait pas mal de roulage à Alès et je
commençais à comprendre la voiture et son
maniement. J’ai progressé toute la saison
et remporté une victoire lors de la dernière
manche sur le circuit Paul Ricard. C’est un
super souvenir parce qu’il y avait du beau
monde comme Henri Bizet, Mélanie Cazzani
et Sébastien Cabirou. »
De la Caterham
à la monoplaCe
La saison 2008 marque les débuts de Vincent
en monoplace. Grâce à ses résultats en
Caterham, il obtient une bourse de la ligue
pour participer à l’Auto Sport Academy,
l’ancienne Filière Elf. « Cette période n’a
pas été facile car j’ai perdu ma maman
dans l’hiver et c’était également l’année de
mon bac. Malgré tout, ce fut une saison très
formatrice avec beaucoup d’essais et un

36
 important apprentissage technique. C’était
la première année des coques carbone avec
la Signatech et le niveau était relevé avec
Arthur Pic et Côme Ledogar. De mémoire,
j’ai réalisé une pôle et un meilleur tour en
course. Je garde aussi de super souvenirs
car on se retrouvait tous les deux mois et
c’était l’occasion pour nous de faire plein
de « conneries » mais toutes très bonnes en-
fants ! (sourire) » En 2009, Vincent redouble

« Je ne suis pas
De la génération
alpine mais pas
insensible à
l’histoire De
la marque »
et la saison confirme sa montée en puis-
sance et sa plus grande maturité de pilote.
Avec trois victoires et de gros points glanés
avec régularité, il termine cinquième du
championnat. Parallèlement à sa carrière
de pilote, le cadet de la famille Beltoise
mène de front ses études à l’INSA de Lyon,
ce qui lui permet de décrocher en sept ans
un master en ingénierie mécanique (Bac +5)
au sein de la section Sport-Etudes de l’Ins-
titut Nationale des Sciences Appliquées de
la capitale des Gaules. 2010 et 2011 sont
une période de vaches maigres faute de

Jean-Michel Le Meur/DPPI
budgets.

les années Carrera Cup

La saison 2012 marque son retour au pre-
mier plan avec un challenge d’envergure :
la Porsche Carrera Cup. La première saison
au sein du Sébastien Loeb Racing se conclut
par une troisième place au championnat ré-
CurriCulum Vitæ vélatrice du talent de Vincent tellement le
pilotage d’une « Cup » est reconnu difficile.
Naissance : 27 juillet 1990 à Choisy-le-Roi (Val de Marne). « C’était un véritable conte de fée, la magie
Lieu de résidence : Alès (depuis 1993). de la catégorie avec en prime la notoriété
Situation : En couple. de l’équipe ! Ça brillait et il y avait beau-
Loisirs et Hobbys : Course à pied, motocross, le pilotage ! Le sport en général.
coup de partage avec les autres pilotes. »
Plat préféré : Les pâtes au pesto.
2013 le voit poser son casque chez Racing
Boisson préférée : Le sirop d’orgeat.
Technology, l’écurie fondée par Sylvain
Voiture personnelle : Une Volkswagen Golf.
Circuits préférés : Spa et Pau-ville.
Noël. Il y trouve une ambiance aussi chaleu-
Rêves de pilote : Courir sur Le Nürburgring et participer aux 24 Heures du Mans. reuse que travailleuse, réussit trois pole po-
sitions qui confirment sa pointe de vitesse,
et termine sixième du championnat. Fidèle
DR

à l’écurie nantaise, la saison 2014 se solde

par quatre podiums et la quatrième place
du championnat.
Cette année 2014 est également l’occasion
de découvrir, dans le sillage de son ami
Romain Dumas, de nouveaux horizons au
volant d’une Porsche 911, la course vers
les étoiles : Pikes Peak ! Cette première
participation est une totale réussite avec
une septième place au classement général
en 10’00’’744 et la victoire en classe RD
Limited. « J’ai quand même le petit regret
de ne pas être passé sous les 10 minutes.
Mais cela un reste un souvenir tellement
génial ! Au-delà de la performance, pouvoir
partager une telle expérience avec Romain,
mon parrain sportif, c’est quelque chose
d’incroyable. Nous, les pistards, avons du
En famille, mal à sortir de nos zones se confort, alors
avec son oncle partir aux USA, disputer cette course my-
Jean-Pierre Beltoise thique au volant d’une Porsche sur ce tracé
et ses cousins incroyable, c’est tout simplement fou ! »
Anthony et Julien. De 2015 à 2017, Le pilote d’Alès continue

37
 rencontre

Deuxième programme
Alpine en 2019 pour
Vincent avec le FFSA
GT4, qu’il dispute
avec Benoît Lison au
sein de la structure
Mirage Racing.
Renault Communication/DPPI

En 2018, la saison
en Europa Cup avait
démarré sur les
chapeaux de roues
avec une victoire
en course 2
du Paul Ricard.

sa quête de victoires en Carrera Cup. Il fait
partie des effectifs du Saintéloc Racing,
décroche de nouveau de nombreux po-
diums et s’abonne à la quatrième place du
championnat. « J’ai passé dans l’ensemble
trois belle saisons avec eux. Toujours bien
présent devant à titiller la gagne. Mais il a
toujours manqué un petit quelques chose
pour concrétiser. Je garde donc un petit
goût d’inachevé. »
Si Vincent ambitionne de se faire un prénom
au plus haut niveau de la course automo-
bile en circuits, il démontre depuis ses dé-
buts une belle polyvalence qu’il entretient
par exemple en gagnant la course de côte
« Le Grand Challenge » organisée sur le
Pôle mécanique d’Alès en 2012, ou l’hi-
ver sur la glace en participant au Trophée
Andros Electrique depuis 2014. « Mon cou-
sin Anthony et d’autres copains dispu-
taient l’Andros. J’avais très envie de les

38

Marc De Mattia/DPPI
rejoindre et je mettais la pression sur Louis
Gervoson (fils de Frédéric Gervoson, P-DG
du groupe Andros, Ndlr) avec qui j’avais
fait l’Autosport Academy mais sans trop
de résultats. Mais en 2013, j’ai été invi-
té à participer à une course sur le circuit
de Pau-Ville avec l’Andros électrique. Je
ne me suis pas fait prier et j’ai rempor-
té la course. Max Mamers (organisateur du
Trophée Andros, Ndlr) m’a alors demandé
de le rappeler et depuis, chaque hiver, je
participe au Trophée Electrique avec deux
titres de vice-champion à la clé. C’est un
sacré niveau, un peu usant pour le physique
car les courses s’enchaînent en deux mois,
mais c’est aussi un bon moyen de garder
le rythme de la compétition entre deux
saisons. »
pionnier De l’alpine
elf europa Cup
Depuis l’an dernier, Vincent a emboîté le
pas de la renaissance d’Alpine en partici-
pant à la première édition de l’Alpine Elf
Europa Cup au volant de l’une des autos
alignées par l’écurie CMR. « Je ne suis pas
de la génération Alpine mais pas insensible
à l’histoire de la marque. Le programme
LM P2, la présence de Signatech, le for-
mat monotype, le calendrier sont autant
d’éléments qui m’ont séduit. Le seul bémol
était de trouver la disponibilité une équipe
avec une auto ! J’ai donc préféré acheter la
voiture et passer un deal avec mon voisin
d’Alès Charly Bourachot (patron de l’écu-
rie CMR, Ndlr). La saison a commencé en
trombe au Paul Ricard avec une victoire
en course 2. Sur les deux ou trois meetings
suivants, j’ai connu, comme d’autres, pas
mal de petits soucis techniques dus à la
jeunesse de l’auto en essais, en « qualif »
ou en courses. Ils ont été très vite résolus
par Signatech mais cela a un peu contra-
rié ma première partie du championnat. A
la reprise à Silverstone, tout allait mieux
« la Cup et la gt4
sont vraiment
DR
très plaisantes
à piloter, aveC un
environnement
similaire. tu
t’installes
et tu envoies
Du gaz, tout
simplement ! »
puisque je termine deuxième et troisième
derrière Oliver Webb, le pilote invité qui
rafle les deux victoires. Enfin à Barcelone,
pour le dernier meeting, je m’accroche
avec Sylvain Noël ce qui hypothèque peut-
être mes chances de podium final. »
Séduit par le format, la voiture et l’am-
biance de la « Cup », Vincent s’organise
pour repartir en 2019. Après les saisons ef-
fectuées avec Racing Technology en Carrera
Cup, Vincent et Sylvain Noël ont gardé une
très bonne estime mutuelle et c’est tout
naturellement que Sylvain, désireux de se
consacrer à la gestion du team, propose à
Vincent le volant de l’Alpine avec laquelle
il a gagné le classement Gentleman l’an
passé. « J’étais motivé pour retourner
chez Racing Technology. L’objectif est clai-
rement de gagner des courses et de viser
le titre en fin de saison. La fiabilité de
l’auto est bonne, la concurrence est rude
et il faut travailler beaucoup pour être
devant. J’adore l’Alpine. Elle est légère,
pas extrêmement puissante mais super
bien équilibrée. Son pilotage est naturel,
contrairement à la Carrera qui est diffi-
cile et contraignante à emmener. » Pour le
premier meeting de la saison sur le circuit
de Nogaro, à l’occasion des traditionnelles
Coupes de Pâques, le pilote alésien termine
à la 9e place de la course 1 et sur le podium
de la course 2 (2e) qui confirme tous ses
espoirs de bien figurer parmi les favoris. La
saison 2019 est également l’occasion pour
Vincent de découvrir la catégorie GT4. Il a
en effet été enrôlé par Frédéric de Brabant
et Guillaume Brueau comme référence pour
cette nouvelle et jeune équipe qui aligne
deux Alpine A110 GT4 en Championnat de
France FFSA. Associé à Benoît Lison, Vincent
ne cache pas son bonheur d’avoir deux
programmes de courses et ce au volant de
la belle Dieppoise. « Pendant l’hiver, j’ai
sondé pas mal d’équipes et c’est Laurent
Martin, mon mécanicien lors d’une pige en
F3 Open en 2001, qui a fait la jonction avec
VinCent Vu par...
Sylvain Noël (Racing Technology)
« Vincent est un garçon gentil avec le team et les sponsors.
C’est un gros travailleur et communiquant. Il a beaucoup
de talent, il est rapide, voire même très rapide sur un tour.
Il lui faut encore accroître sa confiance en lui et sa gestion
de course quand il est sous pression. »
Christian Bonnal (son papa)
« Il est comme tous les gosses, adorable avec tout le monde
et exécrable avec moi à la maison ! (rires). Non, plus sérieu-
sement, c’est un gars attentionné et bienveillant. Il est très,
voire trop gentil, ce qui est peut-être le point négatif de sa
carrière de pilote. Il manque d’un peu de méchanceté ! »
Frédéric et Guillaume. Tous deux mettent
beaucoup d’énergie et de passion dans
l’aventure. Mirage Racing est une nouvelle
équipe, les autos sont arrivées tardive-
ment mais les choses se sont bien alignées
d’entrée à Nogaro puisque nous finissons
sixièmes de la course 2. Je découvre un
nouvel équipier, Benoît Lison qui sera à
mon avis la révélation bronze de la saison.
Du coup, avec le recul du premier meeting
de Nogaro et l’appétit venant en pilotant,
nous pensons viser des podiums réguliers et
pourquoi pas une victoire ! »
Cette année, une joie sincère et une sé-
rénité qu’on ne lui connaissait pas accom-
pagne le regard vif et souvent espiègle de
Vincent. Nul doute que le fait de piloter
des Alpine n’est pas étranger à cela. « Les
deux autos sont vraiment très plaisantes.
Tu passes de l’une à l’autre sans aucun
stress. L’environnement est identique. Tu
as le même siège, le même pédalier et les
mêmes rapports visuels. Alors si la GT4 a
plus de couple et que les Pirelli sont dif-
férents des Michelin, tu n’as pas besoin de
t’adapter. Tu t’installes et tu envoies du
gaz tout simplement ! »
Après avoir débuté sa carrière il y a bientôt
quinze ans, Vincent fait partie aujourd’hui
des pilotes alliant vitesse et expérience
et qui vivent de ce merveilleux métier.
Respectueux, communicatif, honnête, il
véhicule parfaitement et fidèlement les va-
leurs humaines chères à la famille Beltoise.
Au travers de ses participations à la coupe
Alpine Elf Europa Cup et au Championnat
de France FFSA GT4, il participe également
au rapprochement de deux magnifiques lé-
gendes. Celle d’une lignée de pilotes et de
Berlinette !
39
 MINI ALPINE
GMC SLoT 1/32
Alpine 18OO 16 soupapes Groupe 5
Les artisans se raréfient dans le monde du slot et nous saluerons donc la démarche de
Dominique Finazzi alias « Mister GMC Slot » de toujours faire preuve d’originalité au sein de
sa gamme. L’artisan nous gratifie aujourd’hui de la Berlinette 1800 16 soupapes Groupe 5,
une auto bien connue des Alpinistes. Elle est ici reproduite dans la configuration de la
Ronde Limousine 1976, une épreuve qu’elle disputa aux mains de Bruno Saby. L’équipage s’y
classa 3e. Disposant d’une carrosserie en résine et d’un vitrage thermoformé, la miniature
est disponible soit en kit brut, soit en kit prépeint, soit toute montée et prête à rouler.

Prix : 54 euros en kit brut non motorisé, 58 euros en kit prépeint et 120 euros
en « ready to run », disponible sur le site web du fabricant.
Contact : gmcslotcars@bbox.fr

SPARk 1/43
Alpine A21O
24 Heures du
Mans 1966
La saga des sport-prototypes
Alpine au 1/43 s’étoffe pro-
gressivement chez Spark avec
l’arrivée de deux A210 ayant
disputé les 24 Heures du Mans
1966. Citons en premier lieu
la voiture n°45, châssis 1724,
menée par Guy Verrier et Robert
Bouharde. Agrémentée d’une
bande rouge et de deux bandes
jaunes, cette auto était dotée
d’une suspension oléopneumatique
Allinquant. L’équipage se classe à la 12e
place au classement général, à la 5e place
à l’Indice de Performance et 3e au Rendement
Energétique. Tout comme les autres A210 déjà trai-
tées par ce même fabricant, elle est particulièrement réussie. Un regret
tout de même : Spark a omis de reproduire les petites trappes circulaires
spécifiques aux autos étant équipées de cette suspension oléopneumatique,
disposées en bas des ailes avant, en avant des passages de roues. La seconde
miniature reproduite est la n°62, pilotée par Henry Grandsire et Léo Cella
(châssis 1723). L’équipage boucle ces 24 Heures 1966 à la 9e place après avoir
parcouru 4 185,190 km à la moyenne de 174,383 km/h. Il remporte la classe
1 300 cm3 et se classe 3e à l’Indice Energétique. Particulièrement réussie,
la miniature trouvera sa place dans la vitrine de tous les Alpinistes et des
passionnés d’Endurance.

Prix : 60 euros environ, disponible auprès des revendeurs

spécialisés.

NoREV 1/43
Alpine 11O « Pure »
et « Légende »
Norev s’intéresse particulièrement à notre marque favorite.
Ce fabricant qui a bercé plusieurs générations nous propose
aujourd’hui un coffret réunissant deux A110 de la « nouvelle vague »
avec une variante « Pure » et une variante « Légende ». Déjà connues
Guillaume Waegemacker

des collectionneurs, les lignes de ces deux miniatures en métal

injecté et matière plastique sont particulièrement bien traitées.
Ce coffret bénéficie d’une édition limitée à 500 exemplaires.

Prix : 70 euros environ, disponible auprès des revendeurs

spécialisés.

40
 oTToMoBILE 1/12

Alpine A31O Pack GT

L’arrivée d’une nouvelle Alpine à l’échelle 1/12 au sein de la gamme ottomobile constitue toujours
un événement marquant pour les collectionneurs. Ces derniers se souviennent que ce même fabricant
nous avait proposé voici quelques années une A310 Pack GT Blanc Nacré Irisé 158. Cette miniature qui a
été rapidement épuisée est aujourd’hui particulièrement recherchée. C’est sous une robe Rouge Corail
que cette — grande ! — miniature sera très prochainement proposée aux collectionneurs. Ce modèle
particulièrement détaillé bénéficiera d’une édition limitée à 999 exemplaires.

Prix : 129,90 euros bientôt disponible sur le site du fabricant : otto-models.com

OTTOMObiLe 1/18
Renault 9 Turbo phase 1
Comptant dans la catégorie des « Youngtimers », la Renault 9 Turbo a aujourd’hui ses afficionados parmi
les amateurs de Renault sportives, au même titre que la 11 Turbo. Après avoir décliné la 9 Turbo phase 2
voici quelques années, ottomobile revient sur cette auto avec une phase 1 particulièrement réussie.
Comme toujours chez otto, caisse, soubassement et aménagement intérieur font appel à la ré-
sine. Juste de lignes, le modèle dispose d’un aménagement intérieur particulièrement soigné.
La finition générale de la miniature est optimale. Bref, voilà un modèle incontournable pour
tous ceux qui ont fait des Renault sportives et des berlines Turbo leur thème de prédilection.
Cette miniature fait l’objet d’une édition limitée à 999 exemplaires.

Prix : 59,90 euros + port, à commander sur site web du fabricant : otto-models.com

Renault Clio 16 soupapes phase 2

La Clio 16 soupapes compte parmi les sportives qui ont
marqué leur époque. Les collectionneurs avaient déjà pu se
procurer la phase 1 de cette auto voici quelques années par
ce même fabricant. Cette nouvelle variante qui ne doublonne
absolument pas avec les modèles proposés précédemment
est donc la bienvenue à cette échelle ! Laquée du Monaco
Blue, cette miniature incontournable fait l’objet d’une
édition limitée à 1 500 exemplaires.

Prix : 59,90 euros + port, à commander sur le site web

du fabricant.
Modèles disponibles auprès des revendeurs spécialisés.

Renault 21 Turbo Groupe N Tour de Corse 1988

Les voitures de rallye tiennent une place de choix au sein de la gamme ottomobile. Le
fabricant nous propose aujourd’hui la Renault 21 Turbo avec laquelle Philippe Bugalski
et Jean-Marc Andrié ont disputé le Tour de Corse 1988 sous le numéro… 21 ! Voilà une
situation qui ne s’invente pas. L’équipage sera contraint à l’abandon suite à une sortie
de route. Dans la plus pure tradition ottomobile,
ce modèle fait majoritairement
appel à la résine. La pein-
ture et la décoration
sont soignées. Cette
miniature fait l’ob-
jet d’une série
limitée à 2 000
exemplaires.

Prix 69,90 euros +

port, à commander
sur le site web du fabricant.

TexTe Guillaume Waegemacker PHOTOs constructeurs sauf mention 41

 PODIUMS
Tour de Corse • 10 000 Virages (29-31 mars 2019)

16 au départ
Seize Renault et Alpine se sont rendues en
Corse pour disputer le Rallye 10 000 Virages.
Une épreuve organisée par la FFSA en
doublure de la manche mondiale des rallyes.
Sur 72 partantes en VHC, près d’un quart
du plateau était constitué de nos préférées.
Texte Anne-Béatrice Valleix Photos François et Léo Haase

AnneB

La R5 GT Turbo de Stéphane Mazzoléni et Christophe Parent ne prenait

pas le départ de l’étape 2.

L
Malheureux Christophe Guyon-Veuillet, car le sélecteur de la boîte de vitesses de sa R5 Turbo
a cassé dès l’ES1. Cela n’a pas découragé notre pilote qui repartait avec sa navigatrice, Maïré
Urbain, en Rallye 2 le dimanche matin, après avoir travaillé jusque tard le samedi avec l’aide
de passionnés corses pour réparer l’auto. « J’aimerais au moins faire un temps pour me jauger »,
confiait-il après son abandon. Et Christophe a bien fait de ne pas baisser les bras, car lors des
deux spéciales du dimanche, l’équipage s’adjugeait la 4e place dans les Eaux de Zilia (ES5)
et le 3e temps à 37’’ du vainqueur dans la dernière spéciale, pas mal, non ?!
a Fédération française du sport automobile a décidé
d’organiser cette année la deuxième, manche du
Championnat de France des Rallyes VHC en Corse, pro-
fitant des infrastructures et de l’organisation du WRC.
De nombreux équipages ont saisi l’aubaine pour traver-
ser la Méditerranée et rejoindre Bastia, car l’occasion était belle
et rare d’évoluer dans un tel contexte rallystique. Un contingent
de treize Renault et trois Alpine A110 est venu grossir les rangs
de ce très riche plateau. Précisons-le, un nombre de partants
rarement atteint au regard des rallyes hexagonaux. Seuls le Tour de
Corse Historique et le Tour Auto atteignent des chiffres plus élevés.
Cinq spéciales étaient au programme avec un tracé sinueux et
technique comprenant de nombreuses épingles et virages serrés,
un parcours taillé pour les Alpine et autres petites Renault. Parmi

42
 La R5 Alpine de
Réginald Gonnet
et Sacha Pouget
remportait le
nouveau challenge,
créé cette année, des
petites cylindrées.

L’A110 du Savoyard
Philippe Mermet
a connu quelques
soucis d’embrayage
le dimanche matin.
L’équipage
Mermet-Clerton
conclut l’épreuve
à la 15e place.

Malchanceux équipage de la R5 Turbo, Hervé et Isabelle Courbis,

suite à un accident de la route dans la liaison entre l'ES1 et l'ES2,
finissaient leur épreuve prématurément.

nos seize voitures de cœur, il est important de signaler que les

plus récentes, les quatre R11 Turbo, étaient équipées de direction
assistée, ce qui dans le contexte des 10 000 Virages offrait un sacré
avantage. Des spéciales allant de 14,45 km pour la plus courte, le
Désert des Agriates, à la plus longue 47,18 km pour Castagniccia,
en passant par Calvi (19,34 km), le Cap Corse (25,62 km parcourus
à deux reprises) et Eaux de Zilia (31,85 km). Soit en tout, près de
160 km de parcours chonométré attendaient nos rallymen. Autant
dire que les bras de nos pilotes ont été très sollicités ! L’épreuve
débutait à Bastia le vendredi où était installé le parc d’assistance,
pour se conclure dans la citadelle de Calvi le dimanche après-
midi. Après les vérifications techniques, un repas très chaleureux
réservé aux historiques attendait les heureux élus. C’est sous un
soleil éclatant que la course s’est déroulée sur deux jours, entre

43
 PODIUMS

Figure spectaculaire deux passages des voitures modernes, sans connaître aucun souci probant. Nos deux compères avouaient avoir vraiment apprécié
de la R5 turbo TdC majeur. Alors quel est l’équipage qui s’en est le mieux tiré parmi ce rallye. Et pourtant la course avait mal commencé, des soucis
de Pierre Vivier qui nos préférées ? La « gagnante » est la R11 Turbo portant le n°210, de boîte de vitesses les handicapaient dès la 1re spéciale, puis
abandonnait à l’issue arrivée 8e au scratch. Bernard Marino et Christian Ré entrent dans dans la 2e. La 3e spéciale sollicitant moins le 4e rapport, Bernard
de l’étape 1. le top ten, pour une première expérience en Corse, le résultat est Marino se classe 8e et a pu tirer son épingle du jeu. Dès lors, la R11
Turbo a effectué une belle remontée dans le classement. Dans le
les dix premiers, nous trouvons également l’A110 d’André Giusti
et Jules Escartefigue, un équipage avantagé par leurs origines
insulaires... A noter la belle performance de Réginald Gonnet,
Benoît Duchêne
et François Bresson « épuisé à l’arrivée », au volant de sa planche à roulettes : il
emmenaient leur termine 29e mais aussi et surtout il remporte le nouveau challenge
R11 Turbo à la 14e réservé aux petites cylindrées. En résumé, l’expérience fut belle,
place au scratch. offrant une opportunité unique de découvrir les spéciales corses…
Benoît nous avouait et de faire le bonheur des photographes !
que deux tours de
reconnaissances
étaient un peu juste
pour un premier
déplacement
en Corse.

Claude Delluc et
Sébastien Chol
doivent abandonner
après l’ES5 à cause
d’un joint de culasse
AnneB

cassé sur leur R11

Turbo.

44
 Jean-Claude et
Chantal Sola sur
leur bien connue
R5 Alpine verte
arrivaient à Calvi
en 32e position.

AnneB
Les RésuLtats
8e Marino Bernard – Christian Ré R11 Turbo
9e André Giusti – Jules Escartefigue Alpine A110 1800 Gr.4
12e Benoît Duchêne – François Bresson R11 Turbo
15e Philippe Mermet – Gérard Clerton Alpine A110 1800 Gr.4
19e Alain Demay – Gérard Clerton R5 Turbo
Le pilote corse André Giusti s’est régalé tout le week-end, 24e Alain Aguillon – Marc Bernadi Alpine A110 1800 Gr.4
concluant l’épreuve à la 9e place. 29e Réginald Gonnet – Sacha Pouget R5 Alpine
32e Jean-Claude Sola – Chantal Sola R5 Alpine
46e André Villard – J-Cl Charvin R5 Turbo Repartis en Rallye 2,
48e Ch. Guyon-Veuillet – Maïré Urbain R5 Turbo Nicolas Torre et Tom
49e Nicolas Torre – Tom Cullieret R5 Turbo Cullieret terminaient
abandons dernier du
classement… Ici la R5
Claude Delluc – Sébastien Chol R11 Turbo
turbo double la Ford
Pierre Vivier - Pierre-Jean Finidori R5 Turbo TdC
de Claude Bompar. Le
Hérvé Courbis – Isabelle Courbis R5 Turbo
principal n’est-il pas
Stéphane Mazzoleni – Christophe Parent R5 GT Turbo
de passer le podium
Patrick Marchand – Marie Scaniglia R8 Gordini
d’arrivée ?
AnneB

Seule rescapée (hors Rallye 2) et donc meilleure représentante

des R5 Turbo, Alain Demay et Jean-Vincent Federicci mènaient
leur Renault à la 19e place.

Meilleure
performance au
classement général :
Bernard Marino
et Christian Ré.

La troisième
représentante Alpine,
l’A110 d’Alain
Aguillon et Marc
Bernardi concluait
à la 24e au
classement général.

45
 podiums
Tour Auto (29 avril - 4 mai 2019)

Les quatre saisons

Du soleil, de la pluie, de la grêle… et de la neige ! Voilà le programme météo
qu’ont dû affronter les concurrents de cette édition 2019 du Tour Auto Optic
2000. Ces changements climatiques n’ont aucunement refroidi
les 240 équipages dont nos dix Renault et Alpine, mais aussi le public venu
très nombreux sur le bord des routes admirer ce musée ambulant.
Texte Anne-Béatrice Valleix Photos Frédéric Veillard

Christian Chambord
PatriCk Fourestié
Toujours de bonne
humeur et heureux de
parcourir les petites
routes de l’Hexagone,
l’équipage continue
à mettre au point
l’Alpine A110 Gr.4. .
Chrisitan et Patrick
terminaient 8e de la
période H1/H2..

Julien bounie-
Pierre lagarde
La petite Jidé se parait
des couleurs Motul, la
décoration de la voiture
reprenant exactement
le tableau de Fernando
Costa dévoilé lors de la
soirée de gala le lundi
soir au Grand Palais sur
le stand du lubrifiant.
Julien, le pilote,
retrouvait pour la 5e
fois le Tour Auto, alors
que Pierre, le copilote,
découvrait une discipline
de la plus belle des
manières en participant
à cette très belle
épreuve.

PhiliPPe truFFier-daniel Josse Baptême

en rallye pour l’équipage de cette R12 Gordini
de 1971, la couleur Jaune R8S est d’origine.
La petite Renault roule pour la première fois en
compétition. Si Daniel, copilote et aussi proprié-
taire, vit une première expérience, Philippe est
un habitué des épreuves organisées par Peter
Auto, mais en circuit. Sûrement une des raisons
pour laquelle la R12 a fait le meilleur temps à
Dijon… mais notre pilote s’est très bien habitué
aux spéciales de rallye. L’équipe est arrivée très
heureuse à Deauville : « On termine une grande
et belle aventure. Un véritable évènement po-
pulaire quand on voit la ferveur incroyable sur
le bord des routes.» Et pourquoi pas des idées
de rallye dans un futur proche…

46
AnneB

hideki Yamawaki-masashi tanaka L’art

de vivre à la française ! Voilà l’expérience
qu’est venu vivre cet équipage japonais
en s’engageant au Tour Auto. On sait
l’Alpine A110 très appréciée au pays du
Soleil Levant, mais la R8 Gordini n’est pas
en reste. Une auto que notre équipage
japonais connaît depuis son plus jeune
âge. Hideki et Masashi ont vraiment
très apprécié leur séjour en France…
Le Tour Auto est l’évènement idéal
pour allier leurs deux passions.

gérard besson-bruno mainguet Voilà une association inédite pour Gérard Besson qui roulait jusqu’à présent avec son épouse Marie-Odile
sur le Tour Auto. Lors de cette édition, le rallyman rochelais Bruno Mainguet prenait place tantôt au volant dans les spéciales, tantôt dans le baquet
de droite en liaison. Gérard, le pistard, se réservait les courses en circuit. Invité par son ami charentais, Bruno vivait ainsi son premier Tour Auto.
« Je suis émerveillé par le déroulement de l’épreuve. Les plateaux sont magnifiques. Mais je suis handicapé par le manque de notes ; je ne suis pas
Photoclassicracing.com

habitué du tout à rouler à vue et c’est un peu compliqué pour faire un temps (Ndlr, lors de cette épreuve, les équipages ne reconnaissent pas le
parcours des spéciales, l’organisation fournissant ses propres notes). La concurrence est très relevée, car dans le plateau 5, on trouve près de 50 autos
monstrueuses. De plus, je découvre les spéciales de l’est de la France qui sont totalement différentes de celles que je connais.» Pas facile pour l
es deux pilotes de prendre la place de navigateur, un travail très important. Pour Bruno de l’assistance technique, c’est aussi compliqué de satisfaire
les deux pilotes, car il n’est pas facile de trouver les bons réglages entre le circuit et le rallye... Malheureusement, l’A310 n’atteint pas l’arrivée,
devant abandonner après l’étape 3.

L
a 28e édition du Tour Auto s’est achevée à Deauville le
samedi 4 mai à l’issue d’un parcours de cinq jours. Tous
les ans, l’organisation propose de nouvelles villes étape
permettant aux équipages de découvrir à chaque fois
les régions de France. Car tel est l’objectif premier de
cette épreuve créée en 1899 (ainsi le Tour Auto fêtait cette année
ses 120 ans). En 2019, des villes intermédiaires inédites ont été
sélectionnées pour accueillir les concurrents, le choix étant dicté
par le dynamisme des Associations sportives automobiles locales.
C’est ainsi qu’après Dijon, le mercredi 1er mai au matin, les équi-
pages se sont retrouvés sur la place du Champ de Mars à Autun.
Un petit-déjeuner était offert par l’ASA Morvan, cette initiative a
créé une animation bienvenue, et le public ne s’y est pas trom-
pé et venant nombreux pour contempler le plateau au cœur de
la ville. Que dire de l’accueil à Alençon, le dernier jour ! Nous
fûmes surpris par l’engouement extraordinaire réservé à chacune
des voitures et pourtant la météo hivernale, froid et pluie, n’était
pas propice à quitter la chaleur du foyer. Aux dires de nombreux
équipages, la ferveur populaire était incroyable sur le bord de
la route. Même au fin fond de la forêt d’Ecouves en Normandie,
les familles attendaient impatiemment, appareil photo autour du
cou, le passage du musée ambulant. Une démonstration évidente
de l’amour des Français pour l’automobile et pour son patrimoine.
Cette engouement a sans doute plu aux nombreux équipages
étrangers qui enrichissaient le plateau, car on trouvait cette
année des pilotes et copilotes originaires de lointaines contrées :
Chine, Argentine, Mexique, Japon… venus compléter un plateau
très européen. Le programme était composé de quatre épreuves
en circuit : Dijon-Prenois, Magny-Cours, Charade et Le Bugatti au
Mans, mais aussi de 13 spéciales particulièrement techniques et
très rapides cette année. Nos petites Renault et Alpine n’ont pas
démérité face aux puissantes Ligier, AC Cobra, Ferrari et autres
Porsche… En voici quelques unes en images !

47
 podiums

Les petites Renault sont réunies lors de la présentation au Grand Palais, lundi.
Seule manque la BSH...
Photoclassicracing.com
georges-henri meYlan Le pilote suisse participait cette année à son 10e
Tour Auto. Convié par le Team Rotschild, Georges-Henri a légèrement été
« handicapé » par un changement de copilote à mi-parcours. Son objectif
étant lors de cette épreuve de faire découvrir le monde du sport automobile
à deux néophytes. Si les débuts étaient un peu difficiles pour Georges-Henri,
habitué à caracoler en tête — car ne l’oublions pas il a remporté la catégorie
Régularité en 2014 — notre pilote finissait en beauté en décrochant la
dernière spéciale dite du Maine.

tChine-Fabien turuani
Le célébre pilote monégasque
«Tchine» a ressorti de sa
magnifique collection sa R12
Gordini aux couleurs RMC
avec laquelle il a disputé le
Rallye Monte-Carlo 1973
et le Tour de France Auto.
Pour l’occasion, il a offert le
volant à Fabien, l’un de ses
trois enfants,
qui découvre la compétition
bien que travaillant en WRC
chez les pneumaticiens. Mais
dans les quatre dernières
spéciales, pas très à l’aise
dans le baquet de droite,
le papa retrouve sa place
historique. « C’est la
première fois que je fais de
la régularité et en plus dans
le baquet de droite. C’est
un métier. Mon fils est bien
meilleur copilote que moi »,
telles sont ses paroles à
l’arrivée.

Les résuLtats
Compétition – périodes H-i
8e Christian Chambord-Patrick Fourestié alpine a110 1800 gr.iV 1972
29e Julien bounie-Pierre lagarde Jidé 1600 s 1973
ab. gérard besson-bruno mainguet alpine a310 V6 gr.iV 1979
réguLarité
VHC
AnneB

15e hideki Yamawaki-masashi tanaka renault 8 gordini 1965

« le monoCle »–« gambit » N’oublions pas la BSH. Cette auto périodes Hi

au profil très particulier et peu harmonieux dans ses formes, 11e isabelle marquis-lisa Colin alpine a110 1600 sC 1975
a été mise au point par un constructeur artisanal. Ce n’est pas
la première fois qu’elle participe au Tour Auto. période g
Elle est motorisée par un R8 Gordini, et possède un châssis
7e Philippe Péculier-annie Péculier alpine a110 1600 1970
poutre d’Alpine et une traverse Mille Miles. Le pilote nous
expliquait avant le circuit de Magny-Cours : « elle est très 12e tchine-Fabien turuani renault 12 gordini 1971
agréable à conduire, car très légère et sa tenue de route est
18e georges-henri meylan-Paul schenkel alpine a110 1600 s 1970
bonne. le propriétaire a envie qu’elle roule alors il nous l’a
confiée.» Malheureusement, la BSH a connu un souci de pompe 24e Philippe Truffier-Daniel Josse renault 12 gordini 1971
à eau après Le Mans lors de la dernière étape.
29e « le monocle » Carpentier-« gambit » braun bsh berlinette 1971

48
 Maroc Historic Rally (29 avril-4 mai)

Sur les pistes en R5 Turbo

Il n’y avait qu’une seule auto à mécanique Renault au départ du dixième
Maroc Historic Rally. Mais cette R5 Turbo pilotée par le « grand », dans tous
les sens du terme, Jean-Pierre Manzagol, méritait bien un coup de projecteur.

R
Texte Philippe Carles
Philippe Carles

elancé en 2010 par l’ancien pilote professionnel Yves

Loubet, le Maroc Historic Rally est l’une des plus sé-
lectives épreuves réservée aux VHC. Elle comprend
six étapes et 24 spéciales disputées sur des routes en
terre bien roulantes, soit un kilométrage total chro-
nométré de 363 km, autant que les manches actuelles du WRC.
Certes, on est loin de la difficulté de l’ancien Rallye du Maroc, qui
a plusieurs fois compté dans les années 60 et 70 pour le champion-
nat du monde de la spécialité, mais qui avait la réputation d’être
une épreuve très cassante. Ce qui n’avait d’ailleurs pas empêché
Renault et Alpine de s’y imposer à plusieurs reprises, la R8 Gordini
lors des éditions 1967 avec Robert Lacaze et 1968 avec Jean-Pierre
Un petit fourgon et Nicolas, puis la Berlinette A110 1800 en 1973 (Darniche) et 1974
deux mécanos, telle (de nouveau Jean-Pierre Nicolas).
était l’assistance de Depuis cette époque, le réseau routier s’est notoirement amélio-
la R5 Turbo au Maroc. ré, et rares sont les villages encore desservis par des chemins mu-
Philippe Carles

Cela suffisait bien letiers. Les autorités provinciales, grâce à des subventions d’état,
à Jean-Pierre, qui ont pu effectuer de grands travaux, et de nombreuses pistes en
sait ménager sa
mécanique.
Thibault Lefebvre
 podiums
terre ont été aménagées, comportant d’abord monté une version Groupe 4
notamment des radiers en béton empê-
chant les crues d’emporter les chaus-
« J’aiMe bien le côté « Cévennes » pour le Tour de Corse
Historique. Puis après avoir participé
sées, ainsi que des courbes rectifiées. dépayseMent et à cette épreuve et d’autres rallyes
Avec l’aide de correspondants maro-
cains, Yves Loubet passe d’ailleurs plu-
l’aMbiance de ce VHC sur asphalte, décision a été prise
de préparer l’auto pour les rallyes sur
sieurs mois sur le terrain pour dénicher rallye. et dans Ma tête terre. « Nous l’avons ressoudée de tous
les plus belles routes en terre, même les côtés, avec des renforts étudiés par
s’il y a parfois des petits tronçons un Je suis encore un Jeune l’ancienne équipe officielle Renault-
peu cassant.
Aussi l’engagement d’une R5 Turbo
prêt à attaquer » Sport. Les amortisseurs sont bien en-
(Jean-Pierre Manzagol) tendu spécifiques pour la terre, même
n’est pas si farfelu que cela… si l’on se si je ne les estime pas forcément ex-
souvient qu’au début des années 80, plusieurs voitures d’usine ont traordinaires. Côté pneus, je fais confiance à Michelin, et j’utilise
couru sur la terre à l’époque du championnat de France « mixte » le même train pour tout le rallye, car la R5 Turbo ne les use pas. »
ainsi qu’aux Mille Pistes. Jean-Pierre Manzagol est un habitué
du Maroc Historic, et il a participé à toutes les éditions : « J’ai
d’abord couru avec une R5 Alpine Groupe 2, puis je suis passé à Motivé par le dépayseMent
la Peugeot 505. Celle-ci était une ex-voiture d’usine, préparée A plus de 73 ans, et après une carrière extrêmement bien rem-
au maximum du règlement, mais elle était trop compliquée, avec plie, qu’est-ce qui motive encore Jean-Pierre à effectuer ce long
des radiateurs et des pompes à essence, à eau et à huile partout. déplacement ? La réponse fuse, astucieuse et amusante : « C’est
Avec cette auto, qui était très puissante et délicate à piloter, mon ami Yves Loubet qui m’a convaincu de venir courir ici. J’aime
j’ai connu beaucoup trop de galères mécaniques. Aussi je me suis bien le côté dépaysement, et l’ambiance de ce rallye. Et dans
décidé, il y a quatre ans, à préparer une R5 Turbo. Elle est plus ma tête, je suis encore un jeune prêt à attaquer. C’est ce que je
facile à conduire, et elle est surtout beaucoup plus fiable. » me dis avant chaque virage, mais j’ai souvent du mal à y croire,
A partir d’une R5 Turbo de série, le « sorcier » corse Tony et je ne prends plus de risques. Je roule à mon rythme, même si
Faillace, préparateur attitré de Manzagol depuis toujours, avait l’on n’est jamais à l’abri d’une erreur… » Jean-Pierre Manzagol a

Jean-Pierre
et Anne-Marie
Pomarès entourés
des jeunes lycéens
et des animateurs
de l’Association
Sport et Culture
en Méditerranée.
Appix Média
Philippe Carles

Préparation Tony Faillace pour cette version «Cévennes» Groupe 4.

Thibault Lefebvre

50
été souvent catalogué comme un spécialiste de l’asphalte, mais
on se rappellera qu’il avait remporté en 1979 le rallye Terre de
Marseille, au volant d’une R5 Alpine Groupe 2, après une belle ba-
taille avec la Peugeot 504 de Pierre Lartigue, alors une référence…
De nos jours, le vétéran bastiais ne se bat plus pour le scratch
mais pour son seul plaisir de pilote, en compagnie d’Anne-Marie
Pomarès, coéquipière marseillaise expérimentée, qui lui annonce
les notes au Maroc depuis quatre ans. Cette année, le rallye dé-
marrait mal pour eux. La R5 Turbo connaissait un petit problème
d’alternateur en se rendant sur les deux courtes premières spé-
ciales du lundi soir, une sorte de « prologue ». Heureusement,
après application des pénalités prévues (on attribue au concur-
de ces dernières semaines. Dans ces endroits, les suspensions
souffrent beaucoup, et je dois vraiment lever le pied si je ne
veux pas casser l’auto. Et sur la fin le moteur manquait un peu
de puissance. »
Clairvoyant, le Bastiais admettait aussi qu’il n’avait plus la niaque
d’autrefois. « J’ai bien aimé les spéciales rapides que Yves nous a
proposées, mais sans aucun passage de reconnaissances, il est im-
possible d’aller vite. D’ailleurs une fois, sur une erreur de notes,
nous avons bien failli sortir. J’ai rattrapé l’auto in extremis. »
Effectivement, il aurait été dommage d’endommager une telle
auto…

Philippe Carles
rent, pour chacune des spéciales non disputées, le plus mauvais
temps réalisé plus cinq minutes forfaitaires) et remplacement de
l’alternateur défaillant, il pouvait repartir le lendemain. La suite
du rallye était bien plus tranquille, la R5 Turbo disputant toutes les
épreuves spéciales restantes, avec juste un petit souci de pompe
à essence durant la quatrième étape, ce qui faisait « pétarader »
l’auto, selon les propres termes de « Manza ».

avec son fan club

Finalement, la R5 Turbo rouge terminait l’épreuve en 36e position
(il y avait 47 partants, et 41 classés). Une performance certes mo-
deste (l’année précédente, il avait terminé 16e), mais qui faisait
néanmoins le bonheur, à l’arrivée, de son « fan club » formé par
quelques lycéens et lycéennes de Porto-Vecchio ayant eu le privi-
lège d’assister à l’épreuve. En effet, l’Association Sport et Culture
en Méditerranée, dont Jean-Pierre Manzagol est le parrain, est un
dynamique groupe qui établit des ponts culturels et sportifs entre
l’Ile de Beauté et le Royaume chérifien, avec des échanges de Jean-Pierre Manzagol > Repères
jeunes, des opérations humanitaires, etc.
« A l’arrivée, l’auto était plus fatiguée que le pilote, reconnais-
• Après des débuts au Tour de Corse en 1965 et 1966 sur
Mini Cooper S, il pilote une R8 Gordini en 1967 sur cette
sait Jean-Pierre. Depuis la précédente édition, nous avions juste même épreuve, qu’il a disputé au total 29 fois !
remplacé les amortisseurs, et c’était un peu insuffisant comme • Meilleurs résultats au Tour de Corse : 3e en 1970, 1972
préparation. Sur le parcours, il y avait pas mal de ralentisseurs et 1976.
dans les villages, et aussi des radiers abîmés par les grosses pluies • Record de victoires (16) à la Ronde de la Giraglia + 1
victoire à la Ronde de la Giraglia Historique (en 2011 sur
Alpine A110).
• Autres résultats (en Championnat de France) : 2e
Ronde Cévenole, 2e Critérium des Cévennes et 2e rallye
du Var en 1972.
• Jean-Pierre a couru sur R8 Gordini, Alpine A110,
Alpine A310, R5 Alpine Gr. 2, R5 GT Turbo, Renault Clio
Williams, Renault Maxi Mégane, Renault Clio RS, ainsi que
sur des modèles d’autres marques (Ford Escort Cosworth,
Peugeot 306 Maxi, Mitsubishi
Lancer, etc).
•Dix participations au Rallye
du Maroc Historique, devenu
Maroc Historic, six fois à l’ar-
rivée, meilleur résultat : 8e
en 2012 (R5 Alpine Gr.2).
•Sa carrière s’étend sur
54 ans, et Jean-Pierre admet
avoir arrêté de compter ses
rallyes depuis longtemps…
Philippe Carles

Alain Deveza, le vainqueur du

Maroc Historic 2018, admiratif
devant la carrière de Jean-Pierre.

51
 podiums

Circuit VHC José Mas - Jocelyn Pirio

Jidé, la bonne idée !
Le plateau très hétéroclite du Trophée Saloon Cars réunit cette année deux
Jidé : celles du « Professeur » Pirio et du revenant José Mas. Deux quinquas
animés d’une même passion par l’ancienne création de Jacques Durand.
Texte Jacques Furet

Gérard Auriol/HVM Racing

C’est l’année des

retrouvailles entre
la « blanche » de José
Mas, déjà vue
à Lédenon et à Dijon…

FFSA-DPPI

N
ée il y a un demi-siècle de l’inépuisable créativité
de Jacques Durand, la Jidé n’a pas eu à l’époque la
carrière sportive à laquelle ses qualités la prédes-
tinaient. A défaut, grâce à quelques irréductibles
passionnés de cette jolie berlinette à moteur central,
sa longévité s’affiche encore aujourd’hui sur la scène historique.
Gabriel Lejeune, qui en engage une régulièrement dans le
Championnat de France de la Montagne VHC, est de ceux-là, à
l’image de Jocelyn Pirio et José Mas, ses homologues pistards. Ces
derniers évoluent dans les pelotons du Trophée Saloon Cars, le
seul plateau en mesure d’accueillir leurs précieuses mécaniques.

Jocelyn Pirio : « Jacques DuranD avait

créé une auto avant-garDiste »
Chez Jocelyn Pirio, 55 ans, le culte de la Jidé ne date pas d’hier,
mais précisément de 1984, l’année de l’acquisition de son auto ac-
tuelle ; un modèle de 1973 déniché sur les conseils de ses amis pi-
lotes de courses de côte de l’époque. « Ils m’avaient convaincu de
troquer ma petite 104 ZS pour une propulsion plus performante,
mais les Alpine étaient déjà relativement onéreuses. A l’inverse,
il était encore possible de trouver une Jidé pour pas trop cher,
surtout si elle n’avait pas été très bien montée. C’est ce que j’ai
fait, se souvient-il. Avec elle, j’ai d’abord longtemps continué à
rouler en côte, puis je me suis tourné vers le circuit et le Saloon
Cars à partir de 2007. »
Quatrième du trophée dès sa première saison sur piste, alors que
sa Jidé ne possédait encore qu’un « petit » 1600 Renault, Jocelyn
ne s’est ensuite jamais réellement écarté du Saloon Cars, en Après une première
effectuant des saisons plus ou moins complètes selon les années saison complète en
et le budget disponible. Saloon Cars, en 2014
(ici à Charade), les
« Durant tout ce temps, ma Jidé a évolué peu à peu, poursuit
résultats de José Mas
Jocelyn. En moteur, je dispose aujourd’hui d’un Renault 2 litres
progressent en 2015
comparable à celui qui équipait les F3, mais toujours accouplé
avec un podium final
à une boîte de R12 Gordini. J’ai aussi le train arrière de la R5
en « Seventies ».
turbo. Pour le reste, elle est dans ses pièces d’époque, notam-
ment sur le plan du châssis et de la carrosserie, le tout pour un
poids vraiment minimum de 634 kg ! » Mécanicien de profession,
notre Francilien se charge d’effectuer la majeure partie des

52

s Pirio
Photos archive
Gérard Auriol/HVM Racing
… et la « rouge »
de Jocelyn Pirio,
qui ne va pas tarder
à venir la rejoindre.
Jacques Furet
interventions par lui-même et veille toujours à ne rien laisser au
hasard. « Après une heure de course, c’est dix heures de mainte-
nance derrière. En compétition, c’est l’effort à fournir pour avoir
une auto fiable. »
Côté « perfo », Jocelyn est là-aussi pleinement satisfait de cette
Jidé qui l’accompagne depuis si longtemps. « Elle est toujours
dans le coup, j’ai même réussi l’an passé à descendre mes chronos
sur tous les circuits ! », souligne notre homme, classé troisième
des Saloon Cars « Seventies » l’an passé après avoir plusieurs fois
partagé le volant avec son jeune fils Arthur. « Jacques Durand avait
vraiment créé une voiture avant-gardiste qui, à mon avis, avait
un « plus » par rapport à la Berlinette Alpine. Son équilibre est
excellent et le train avant d’une grande précision. Il obéit au
doigt et à l’œil ! Cela reste en revanche une auto assez fatigante
à piloter. Dans l’habitacle, il y a beaucoup de bruit, de vibrations
dues à la rigidité de l’ensemble. Au final, elle requiert beau-
coup d’énergie. » Un problème d’approvisionnement de pièces a
contraint Jocelyn à déclarer forfait à Lédenon et à Dijon, mais on
le retrouvera pour la suite de l’Historic Tour.
José Mas : « nos voitures sont
Des biJoux ! »
En Saloon Cars, Jocelyn Pirio retrouve cette année un autre in-
conditionnel de la Jidé en la personne de José Mas. Après trois
ans passés à l’écart des circuits, cet entrepreneur de 54 ans basé
aux Sables-d’Olonne reprend en effet du service au volant de la
sienne. Une auto régulièrement vue dans le Trophée en 2014 et
Quelques jolis
résultats l’an passé
pour Jocelyn,
comme ici au Mans
où il partageait le
volant avec son fils.
Dernière évolution
en date : un carter
sec « maison » pour
le 2 litres Renault.
2015 (7e au général et 3e des « Seventies » cette année-là), qui a la
particularité d’être née d’une complète reconstruction.
« Je venais juste de refaire une Berlinette Alpine quand je me suis
attelé à cette tâche, se souvient l’intéressé. La Jidé me plaisait
pour la simplicité de sa conception et les perspectives d’évolu-
tion qu’elle offrait mais j’avais juste une carte grise. Si bien que
je me suis tourné vers Christian Leguay, qui possède les moules
de l’époque de Jacques Durand. En partant ainsi d’une coque
nue, cela a demandé trois ans de travail acharné. Et manque de
chance, elle a pris feu lors de sa première sortie sur le circuit
Bugatti ! Cela nous a donné l’occasion de la refaire et de lui
apporter de nouvelles évolutions. »
Sur le plan mécanique, cette Jidé possède elle aussi un train ar-
rière de R5 turbo et un moteur Renault 2 litres (donné pour 227 ch
selon un récent passage au banc) à propos duquel José Mas n’est
pas avare en compliments… « Il est fabuleux !, s’enflamme-t-il
à son sujet. C’est Georges Quéron qui avait commencé à me le
monter sur la base de son propre moteur. Puis, après son décès,
l’une de ses anciennes relations, Philippe Pascalrel (aujourd’hui
motoriste en Corrèze sous l’enseigne P&P Racing, Ndlr), a accepté
de prendre le relais. »
Comme Jocelyn Pirio, José Mas a le souci permanent de rendre
sa Jidé de plus en plus affûtée, « … mais en restant dans l’esprit
d’antan. A ce niveau, Jocelyn m’a toujours été d’une grande aide
par ses conseils. En matière de Jidé, c’est le professeur ! Comme
lui, j’aime les choses bien faites et même si je ne suis pas méca-
no, j’en apprends tous les jours sur le sujet. Nos autos le méritent
bien, ce sont des bijoux !
53
 podiums

Circuit VHC Premiers lauriers

La saison « historique circuits » a démarré sous de bons auspices pour nos
pilotes, notamment lors des Historic Tour de Lédenon et de Dijon. Certains
gagnent déjà, d’autres font leur retour.
Texte Jacques Furet
FFSA/DPPI

Déjà une victoire

et deux places de
deuxième dans
l’escarcelle de Jean-
François Besson, bien
parti pour briguer le
titre en Maxi 1300
Series.

Vincent Lanthony a
effectué un trop bref
Maxi 13OO SerieS
retour à Dijon.
Après deux années passées à l’écart du circuit de Lédenon, les
pilotes du Trophée renouaient avec le tracé de l’agglomération
nîmoise en guise de coup d’envoi à leur saison 2019. Seul à y dé-
fendre les couleurs des « bleus », Jean-François Besson (Alpine
A110 1300) se qualifiait en première ligne à côté de la Cooper de
Laurent Majou, avant de se livrer à un superbe duel avec lui en
course 1. Un formidable « mano a mano » dont il sortait vainqueur
pour 99/1000 de seconde ! Le match retour débutait le lendemain
Guy Pawlak/HVM Racing

dans le même contexte, mais s’achevait prématurément… Parti en

Au volant de son
tête-à-queue dès le début de course, l’ami Besson perdait toute
Alpine A106, Damien
chance de réaliser le doublé. A défaut, ses efforts lui offraient par
Benjamin comble le
la suite l’occasion de se hisser à la deuxième place et de limiter
manque de puissance
par un sacré coup ainsi au mieux les conséquences de sa bévue.
de volant. Trois semaines plus tard, Jean-François Besson mettait le cap sur
le circuit de Dijon pour y retrouver les mêmes adversaires, à com-
mencer par la diabolique petite Cooper. De nouveau qualifié en
première ligne à ses côtés, notre Charentais se montrait cette
fois dans l’incapacité de lui disputer la victoire en terminant la
course 1 à une lointaine cinquième place… sous les flocons de
neige ! La météo redevenue moins dantesque le lendemain, l’Al-
pine retrouvait de sa superbe en caracolant en tête de la course 2,
avant qu’une Mini Marcos ne lui chipe la victoire sur le fil.
Malgré le retrait d’Olivier Comelli (Matra Jet 6) dès les premiers
essais, on pouvait compter sur au moins deux autres pilotes pour
accompagner Jean-François Besson dans le camp de « nos préfé-
rées ». Vincent Lanthony ressortait ainsi pour l’occasion son A110 à
moteur 998 cm3, que l’on n’avait pas revue depuis la fin de saison
Guy Pawlak/HVM Racing

2017. Auteur du meilleur chrono de la classe 1000 aux essais, il

n’allait malheureusement effectuer que deux tours en course…
Plus heureux, Damien Benjamin effectuait une superbe prestation
dans les conditions exécrables du samedi en hissant sa modeste
Alpine A106 dans le top 10 du général. Un petit exploit qu’il s’of-
frait le luxe de rééditer le lendemain !

54

Gérard Besson
était en action à
FFSA/DPPI
Lédenon, en Asavé,
sur sa précieuse A110
Groupe 4.
aSavé racing 75
Au sein d’un plateau un peu maigrichon, Gérard Besson retrouvait
les commandes de son Alpine A110 Groupe 4 à Lédenon. Dans des
chronos très honorables, il parvenait à la hisser au sixième rang
à l’arrivée de la première course, avant de rétrograder de deux
places dans la seconde. Retenu par le Tour Auto, Besson « père »
repassait les commandes à Besson « fils » pour le rendez-vous de
Lédenon, prévu cette fois sur une course unique d’une heure.
Parti de la quatrième ligne de la grille de départ, Jean-François
bouclait cette heure de ronde au septième rang, tout en se hissant
sur le podium des GT. Trois courses, trois arrivées : pas de doute,
l’A110 Groupe 4 de la famille Besson a retrouvé de la fiabilité !
YOungTiMerS gTi cup
Seul à défendre la cause du losange à Lédenon, Jean-Christophe
Bastia s’y présentait avec une R5 GT Turbo en regain de vitalité.
Quatrième temps aux essais, il rejoignait l’arrivée de la course 1 à
la troisième place derrière deux Honda Civic. Une belle entame de
match que notre Corse confirmait dès le lendemain en occupant
la deuxième place durant une bonne partie de la course 2, avant
d’être ralenti en fin de parcours. Bilan du week-end gardois : deux
Jacques Furet
victoires en Groupe N toujours bonnes à engranger !
Trois semaines plus tard, Jean-Christophe Bastia (qui est… d’Ajac-
cio, rappelons-le) se remettait à l’ouvrage à Dijon, et de quelle
façon ! Sous la tempête de neige du samedi, notre homme sortait
le grand jeu pour aller battre « l’imbattable » Honda de Franck
Quagliozzi sur une piste rendue extrêmement piégeuse. Un petit
exploit, tant ce dernier a pour habitude de survoler les débats.
Le lendemain, l’ami Bastia s’en sortait à nouveau très bien — sur
Un super début le sec cette fois — en prenant une troisième place assortie d’un
de saison pour nouveau succès en Groupe N. A Dijon, on retrouvait également
Jean-Christophe la « 5 GT » Groupe A de Frédéric Hebette. Bon cinquième de la
Bastia, avec même course 1, le Belge était parti pour réaliser une semblable perfor-
une victoire scratch mance dans la course du lendemain avant de devoir abandonner à
à Dijon ! deux tours de l’arrivée.
FFSA/DPPI
Frédéric Hebette
Guy Pawlak/HVM Racing
était de retour en
GTI Cup à Dijon.
TrOphée SalOOn carS
Sous sa nouvelle robe jaune, la R5 GT Turbo de Gérard Verney (lire
son portrait dans MM 130) affichait ses bonnes dispositions dès la
première course de Lédenon, dont le pilote d’Eure-et-Loir ralliait
l’arrivée à la cinquième place (devant une Chevrolet Monza et
une ex-Toyota Carina du BTCC !). Décidemment en grande forme,
à l’image de sa 5 GT « maxi », le sieur Verney gagnait une place
de plus dans la course du lendemain (au nez d’une Porsche 964
cette fois !) et décrochait du même coup la victoire en catégorie
Eighties.
De retour cette année avec sa Jidé à moteur Renault 2 litres, José
Mas (voir pages précédentes) achevait ces deux mêmes courses
un peu plus loin, mais à chaque fois sur le podium de la catégo-
rie Seventies. Sans attendre, tous les deux reprenaient la piste
à Dijon avec, encore une fois, un bon résultat d’ensemble à la
clé. Neuvième sous le déluge du samedi, Gérard Verney y accédait
encore au podium des « ‘80 », tandis que José Mas hissait sa petite
Jidé à la deuxième place des « ‘70 » à l’arrivée des deux courses.
Enfin, la manche de Dijon était également marquée par le retour
de Stéphane Jeannot et de sa rare Alpine GTA Europa Cup. Pointée
à l’arrivée des deux courses, cette dernière mérite d’être admirée
plus régulièrement…
Gérard Verney
se félicite du niveau
de performance
de sa terrible R5 GT
en Saloon Cars.
On n’avait pas revu
l’Alpine GTA Europe
Cup de Stéphane
Jeannot depuis
un bon moment.
Guy Pawlak/HVM Racing
hTcc grOupe 1
A l’orée d’une nouvelle saison de HTCC, Philip Barthelemy demeure
un représentant du losange toujours aussi assidu. Aux commandes
de sa R5 GT Turbo, notre homme s’est d’abord déplacé à Nogaro
pour y terminer deuxième du Groupe N en course 1, puis vainqueur
du match retour dans cette catégorie. Le calendrier de l’HTCC,
qui épouse cette année celui de la Coupe de France des circuits,
l’a ensuite amené sur le vallonné circuit de Pau Arnos, où sa 5 GT
s’est à nouveau bien comportée. Deuxième du Groupe N à l’arri-
vée de chacune des deux courses, Philip a surtout accroché une
belle sixième place au général la seconde fois.
HTCC
Solide début de saison pour Philip Barthelemy en HTCC.
55
 podiums

Montagne VHC On reprend les mêmes

Sans surprise, les trois premières côtes du Championnat de France
de la Montagne VHC ont permis à nos plus fidèles représentants d’engranger
de premiers succès. Et ce n’est qu’un début.

L
Texte Jacques Furet Photos Shootracing69

e très long break hivernal n’a aucunement altéré leur

motivation. Repartis de plus belle, les Claude Provost,
Bernard Duret, Gabriel Lejeune, André Tissot, Gérard
Toral, et Jean-Claude Gaillard ont déjà entamé leur
campagne 2019 sans faire la moindre entorse à leurs
habitudes, en matière d’assiduité comme de choix matériel.
Equipés d’une semblable Alpine A110 1800 Groupe 4, Les deux pre-
miers ont repris leur duel amical sur les pentes du Col Saint-Pierre,
avant que le second ne parte décrocher une première victoire
de groupe à Abreschviller. A l’évidence, le titre de la catégorie
devrait à nouveau se jouer entre eux cette année et pour l’élu, il
s’accompagnera certainement d’une place flatteuse au classement
général du Championnat de France.
Ce constat vaut également pour « Gaby » Lejeune et André Tissot,
respectivement fidèles à leurs Jidé et Marcadier à moteur Gordini.
Chez eux, c’est la victoire en Groupe 5 qui focalise leurs ambitions. Au
Col Saint-Pierre comme à Abreschviller, la Marcadier a pris l’avan-
tage, mais la saison s’annonce longue et l’inoxydable « Porschiste »
Jean-Marie Alméras risque fort de les priver de quelques succès de
groupe comme ce fut le cas à Bagnols Sabran. Dans tous les cas,
leur place est également dans le top 10 général du Championnat.
Plus isolé, Gérard Toral a repris le volant de sa R8 Gordini sur les
deux premières manches de la saison, sans toutefois disposer des
moyens pour se sortir d’un rôle de figurant en Groupe 2. Quant
à Jean-Claude Gaillard, malchanceux à Sabran puis victorieux à
Deuxième du Abreschviller, sa R5 GT Turbo demeure toujours aussi esseulée en
Groupe 4 au Col Groupe N.
St-Pierre, Bernard On saluera enfin l’apparition en catégorie Classic de Pierre
Duret a gravi Joly (R5 Alpine) et de Jean Krempf (R5 Turbo), que l’on espère
une marche retrouver sur la suite du Championnat. Le mois de juin s’y annonce
supplémentaire
chargé avec des rendez-vous successifs à Saint-Gouëno, Quillan,
à Abreschviller.
Marchampt-en-Beaulojais et Vuillafans.

Une bonne entame A bord de sa petite

de saison pour André « Gorde », Gérard
Tissot et sa Marcadier Toral repart
avec déjà deux succès à l’assaut du
en Groupe 5. championnat.

Une R5 Turbo de
retour grâce
à Jean Krempf,
vu à Abreschviller.

Claude Provost Le CaP des 8O

Qu’importe s’il s’apprête à fêter son 80e printemps, Claude Provost garde bon pied, bon œil ! Fidèle parmi les fidèles,
le vice-champion de France en titre a bien entamé sa campagne 2019 en remportant le Groupe 4 à Sabran
malgré un moteur à l’allumage déréglé. Ce petit problème résolu pour le Col St-Pierre, Claude s’y est paradoxa-
lement contenté de la deuxième place du groupe en s’inclinant assez logiquement face à une Porsche 930 turbo.
« En revanche, le moteur fonctionne maintenant parfaitement. Sur ce tracé, cela m’a permis d’améliorer mon record
de près de trois secondes », se félicite-t-il.
Absent à Abreschwiller, Claude le sera également à Saint-Gouëno pour une même raison : l’éloignement de ces
deux épreuves. « Ce sont des déplacements de plus de 2 000 km. A mon âge, il faut commencer à se raisonner… »
En revanche, il sera de tous les rendez-vous à partir de Quillan avec la ferme intention de figurer, cette année
encore, parmi les plus sûrs candidats au podium du Championnat de France.

56
 podiums
Rallye VHC A bord d’une Matra Djet
Nicolas Adamczewski découvrait le monde du VHC en 2018.
Sa voiture : une magnifique et rare Matra Djet de 1965
à moteur R8 Gordini 1100, la seule connue en Rallye VHC,
possédant le précieux sésame le passeport technique
historique (PTH). Nous l’avons copiloté au Rallye
Historique du Dauphiné. Texte Anne-Béatrice Valleix
L
e monde de la compétition, Nicolas le connaît bien.
Après une dizaine de saisons en enduro (moto tout-ter-
rain), et une ultime blessure (luxation de l’épaule),
notre motard a rangé ses bottes et revendu la moto
pour acheter la Djet fin 2015. Cette passion pour la voi-
ture ancienne ne date pas d’hier. Dès ses 18 ans atteints, Nicolas
achète une Peugeot 203 de 1956 dans l’optique de la restaurer
complètement, ce qui n’arrivera pas par manque de temps. Puis,
il acquiert une BMW 2002 de 1971.
Enfin vient le coup de foudre pour la Matra Djet. Pourquoi ce
choix ? « Je voulais une auto atypique, légère mais aussi une
propulsion. L’Alpine A110 n’était pas dans mes moyens. Mais
j’avais envie de trouver un modèle que l’on voit rarement en
compétition. Un ami vendait une Djet
de course qui avait déjà beaucoup
gagné en VHC (course de côte et cir-
cuit dans les années 2000 avec comme
pilote Pierre Moeglen). » C’est ainsi
qu’en 2016, Nicolas commence à rou-
ler avec la Djet en régularité sportive
— faute de PTH —, mais grâce à cette
discipline il a pu prendre part à ses
premiers rallyes, y compris le Tour de
Corse Historique, à la suite duquel il a
confié son auto à un préparateur dont
il n’a pas été satisfait. Suite à cette
expérience, il prend les choses en
mains et prépare lui-même son auto.
Dès septembre 2017, il dépose sa de-
mande de PTH qu’il reçoit finalement
mi-2018. Entre-temps, Notre pilote
s’inscrit dans quelques montées histo-
riques pour tenter de remédier à tous
les problèmes mécaniques (moteur peu
AnneB
efficace et surtout très mal réglé, boîte
de vitesses totalement inadaptée).
AnneB
BC Photographe
Dès la réception de son passeport, Nicolas s’engage à l’Orange
Ventoux Classic en juin 2018. Nous avons eu la chance de le co-
piloter dans cette première aventure. « C’est dur pour la voiture,
confiait-il pour Echappement Classic. Ça tape fort. Ne l’oublions
pas, c’est quand même une auto ancienne, c’était pour moi un peu
traumatisant car je l’ai martyrisée. J’ai décidé de rouler avec en
rallye de compétition après avoir testé la régularité sportive car la
Matra Djet est une véritable voiture de sport. Certains me consi-
dèrent comme un hérétique, mais je préfère la montrer au public
que de la garder précieusement dans mon garage. Je contribue mo-
destement à la diversité du plateau mais je ne vise pas de classe-
ment. A mon avis, le VHC est la meilleure manière de découvrir son
auto. Je me rends compte que la Djet est une auto très saine qui
reste clouée au sol notamment lorsque les virages s’enchaînent.
Malheureusement, dans les montées, elle manque de couple, donc
de relance après une épingle ou un virage serré. Le parcours de
cette épreuve n’est pas forcément propice aux voitures peu puis-
santes, mais je ne suis pas du tout déçu de mon déplacement. Le
public a acueilli l’auto très chaleureusement. Certains sont même
venus exprès pour la voir. » Ça sera aussi l’année de sa première
course de côte en Championnat de France à Turckheim-3 Epis.
La voiture fonctionne enfin correctement grâce à l’intervention
de Pierre Moeglen, une aide précieuse et déterminante. Au cours
de l’hiver 2018/2019, la Matra va encore subir des améliorations,
avec le montage d’un moteur de R8 Gordini fraîchement refait et
d’une boîte de vitesses neuve. La saison 2019 va commencer par
un engagement au Rallye Historique du Dauphiné, un bon entraî-
nement avant la célèbre épreuve corse du mois d’octobre. Car les
virages serrés, les nombreuses épingles et la longueur des spéciales
du Rallye du Dauphiné, organisé dans le Diois par l’ASA Drôme, lui
permettent de découvrir le comportement de la Matra Bonnet dans
un parcours très technique. Rapidement, Nicolas se rend compte
que l’auto peut être difficile à manier dans ces conditions. Très
méritants, l’équipage et sa monture ont franchi le podium d’arrivée
ce dimanche 28 avril dans la ville de Die. Nicolas est prêt à affronter
les spéciales corses... La passion est là !
57
 podiums

Rallye VHC Corne d’Abondance

Sur une trentaine d’épreuves, on retrouve très régulièrement des Alpine
et des Renault. R5 Turbo, R5 GT Turbo et R5 Alpine ont le vent en poupe
et certaines décrochent des victoires… Nos fidèles alpinistes aussi reprennent
le chemin des spéciales… Texte Frédéric Lombard et Anne-Béatrice Valleix

09-10 mars 4e Rallye Historique Cap sur la Balagne
On retrouve 19 équipages avec la R5 Turbo de Pierre Vivier et Virginie Maurel.
L’ES1 était annulée et dans l’ES2, Pierre réalise le deuxième temps mais mal-
heureusement le bonheur sera de courte durée, victime de problème méca-
niques, il repartira mais avec une forte pénalité et terminera à la 13e place.
Maigre consolation, Pierre va signer deux fois le deuxième temps dans les
spéciales 7 et 8. Dommage la victoire finale était à portée de main en début
d’épreuve.
15-17 mars 4e Rallye Vallon de Marcillac
Dix équipages au départ de ce national avec seulement une R5 Turbo de Eric
Rabier-Lionel Calage. Au terme des dix chronos, la R5 Turbo termine à la se-
conde place au général après une course très régulière, avec des résultats se
situant en permanence dans le trio de tête.
15-17 mars 2e Rallye National de la Vienne
Seulement neuf partants pour cette épreuve avec Bruno Mainguet–James
Carabeau (Alpine A310).
A l’issue du troisième chrono, le pilote Alpine prend le commandement et
parvient à contenir son principal adversaire pour 13’’. Il s’impose avec brio en
ayant réalisé trois meilleurs temps sur les neuf du rallye.
15-17 mars 7e Rallye National du Pays Ajaccien
Onze engagés avec deux de nos préférées Alain Demay–Eric Mabille (R5 Turbo),
Alexandre Valentini–Stéphane Lapina (R5 GT Turbo). Au terme de la première
étape, Demay est 4e au pied du podium et Valentini est 8e. Le lendemain,
neuf chronos sont au programme, malheureusement Valentini va renoncer sur
problèmes mécaniques après l’ES5. Concernant Demay, après une course ré-
gulière, il monte sur la troisième marche du podium final.

15-17 mars 1er Rallye Régional de Franche-Comté

15-17 mars 10e Rallye Pays du Gier
Pour cette nouvelle épreuve, parmi les quatre partants, on retrouve Benoît
Dix équipages au départ avec une seule Alpine A110, celle de Luc Stockli-Joris Duchêne–François Bresson (R11 Turbo). Ce dernier va réaliser sept meilleurs
Boncompain. Malheureusement dès le deuxième chrono c’est l’abandon défi- temps sur les huit chronos du rallye.
nitif sur problèmes mécaniques . Il s’impose fort belle manière avec 1’19’’ d’avance sur son plus proche adver-
saire. Bravo pour cette belle victoire.
15-17 mars 21e Rallye du Touquet
23-24 mars 8e Rallye Régional Vignes de Régnié
(Championnat de France VHC)
Au départ de cette première manche du Championnat de France des ral-
lyes VHC, un très riche plateau de 37 équipages dont Philippe Flament–Jean
Manessiez, Bruno Evrard–Philippe Queval, Mickaël Comte–Pierre Comte, Lionel
Moutouh–Perrine Guillet (Alpine A110), Christophe Regnier–Damien Leriche,
Thomas Caron–Martial Fontaine (R5 GT Turbo), José Lévêque–Cedric Defrance
(R5 Alpine).
Au terme de la première étape (trois chronos), Caron pointait 7e au général,
Flament à la 13e place et 1er Alpine, Moutouh 15e, Régnier 19e, talonné par
Evrard 20e, Lévêque 22e et Comte 23e.
Au programme de la deuxième journée, huit chronos, Caron continue à aligner
de bons chronos, Moutouh remonte mais va connaître un problème dans l’ES6
et perd beaucoup de temps, il devra abandonner dans l’ES9 sur problème

Photos Eric Bonnamour

mécaniques.
Au final, Caron termine à la 7e place au général mais la voiture est en vente
car il va se tourner désormais vers le rallye moderne. Régnier prend la 16e
place, Lévêque 18e, Flament 19e. Ce dernier, victime d’un tête à queue vers
la fin du rallye, va perdre pas mal de temps mais parvient à terminer une
nouvelle fois son épreuve fétiche, le premier des Alpine juste devant Evrard.
Comte pour sa part prend la 21e place sur un rallye aux conditions climatiques
difficiles. Un beau tir groupé pour nos préférées avec un seul abandon.
Christian Chiquello
Très beau plateau de 32 engagés pour cette épreuve organisée dans le
Beaujolais. Parmi les équipages, on trouve huit Renault ou Alpine. La course
de Christian Favier et Victor Vacher (A310) s’arrête dans l’ES5 à cause de
souci mécanique. Autre abandon, celui de Philippe Faure et Manon Jimenez
(R5 GT Turbo). La meilleure Renault se classe 4e au scratch, c’est la R5 Alpine
de Kevin Voiron et Bastien Verjat. Les trois R11 Turbo engagées terminent
respectivement 6e pour Frédéric Caunes-Jérôme Baudinat, 12e Guy Vermare-
Mickael Vermare, c’était la première sortie de la voiture, et 24e et bon dernier
pour Yves Meyer et Anne-Béatrice Valleix, la copilote n’ayant pas été très
performante au pointage.
Les deux R5 GT Turbo
de Samuel Petit-Jérôme
Despignes et Patrick
Benas-Mathieu Benas se
sont affrontées tout au
long de l’épreuve. Les

premiers cités remportent

leur mini challenge en ter-
minant 16e, les seconds
franchissent le podium
d’arrivée 19e.

58
23-24 mars 12e Rallye Epernay Vins de Champagne
On retrouve douze équipages au départ de cette épreuve avec Claude Turpin–
Jean-Marc Buchet (R5 Alpine) et Sylvain Fouteret–Laurent Chenet (R11 Turbo).
Au terme de la première étape (huit chronos), Fouteret pointe à la 5e place
et Turpin à la 8e. Le lendemain au terme des quatre derniers chronos, les po-
sitions vont rester presque identiques avec la 5e place pour Fouteret et la 7e
pour Turpin qui lui permet d’oublier son abandon de l’an dernier.
30-31 mars 2e Rallye Régional du Pays de Caux
Anthony Cauchy
Douze partants dans cette nouvelle épreuve avec Bruno Evrard-Philippe
Queval, Willem Danczak–Clarisse Bottin, Marc Lemoine–Catherine Jamet
(Alpine A110), Jérome Targat–Laurence Lemoine (R5 Alpine), Stéphane
Siméon–Thomas Siméon, Philippe Gouley–Nadège Lebaillif (R5 GT Turbo). La
moitié du plateau est composée de nos préférées et on pense bien évidem-
ment à un podium 100 % Alpine. Malheureusement, au terme des quatre spé-
ciales, Evrard échoue pour seulement 4’’ et se console avec la deuxième place
juste devant Lemoine qui complète le podium avec sa nouvelle Alpine A110.
Gouley 4e, suivi par Danczak 5e à 2’’, Siméon est 6e et Targat pointe à la 10e
place. Un beau tir groupé pour nos équipages.
05-06 avril 18e Rallye Grasse Fleurs et Parfums
(Championnat de France VHC)
Au départ 33 équipages dont Paul Chieusse–Philippe Jehlen (R5 Turbo),
Réginald Gonnet–Sacha Pouget (R5 Alpine), Lionel Moutouh–Perrine Guillet
(Alpine A110). Au programme de cette troisième manche du championnat,
neuf chronos.
Au soir de la première étape et après trois chronos, Chieusse ayant connu un
souci dans l’ES3 pointe seulement à la 17e place. Gonnet 25e et Moutouh 30e
mais il repartait en Rallye 2 suite à des soucis mécaniques. Le lendemain, il
abandonnera définitivement dans l’ES4, Gonnet rendra son carnet dans l’ES5.
Chieusse pour sa part va effectuer une belle remontada. Parti 17e, il signe
toute la journée des temps dans le trio de tête et va même signer un scratch
dans l’ES8. Au final, il termine au pied du podium à seulement 17’’ du troi-
sième. Rageant…
06-07 avril 6e Rallye National de l’Anguison
Au départ, on retrouve onze engagés avec Pascal Jarraud-Geoffrey Bidois (R5
GT Turbo), Yann Milliez-Catherine Aublanc, Joël Juif-Patrick Ducaruge (R5
Turbo).
Juif signe le scratch dans l’ES1 mais doit abandonner après l’ES2, il repartira
en Rallye 2 le lendemain et va signer pour l’honneur quatre meilleurs temps
sur les six de la journée. Il termine 8e au général. Milliez pour sa part n’ayant
effectué aucun chrono le premier jour (problèmes mécaniques) repart en
Rallye 2 le lendemain mais il doit abandonner définitivement après l’ES9.
Jarraud, excellent lors de la première étape en signant deux temps scratchs,
rentre en tête. Le lendemain, il continue a mener le rallye, mais après l’ES9,
il doit laisser passer l’Escort de Julien et malgré la grosse attaque, il ne pourra
pas revenir sur le leader concluant à la seconde place au général. Dommage.
06-07 avril 14e Rallye Régional de Faverges
13 partants pour cette épreuve qui avait été annulée en 2018. On retrouve
Jérôme Roland-Jean-Marc Gerbier (R5 Turbo), Olivier Tan -Pierrick Tan (R5
Alpine). Après deux chronos et au soir de la première étape, Roland est
5e au général et Tan 10e. Le lendemain, avec quatre chronos, la journée
commence très mal pour Roland qui perd plus d’une minute dans l’ES3, et
donc mission impossible pour remonter ce handicap dans un régional. Au
final, il prendra la 9e place au général juste derrière Tan 8e qui n’a jamais pu
se battre avec les autres. Un week-end à oublier pour nos préférées.
13-14 avril 8e Rallye de Venasque
Quatorze voitures au départ dont Claude Vaute-Mari-Jo Jean, Bouchie Gérard-
Jean-François Colomban (Alpine A110), Daniel Rey-Roxane Rey (R17 Gordini),
Olivier Salelles-Sarah Salelles, Serge Gare-Sabine Gare (R5 Alpine).
Au terme de la première étape (six chronos), Rey est 6e au général suivi par
Salelles 7e, Gare 8e et Bouchie 10e.
C’est fini pour Vaute qui a rendu son carnet dans l’ES3 sur problèmes méca-
niques. Mattei bien parti alors qu’il était 4e au général renonce après l’ES3
et continue en Rallye 2 malgré tout pour le fun. Après réparation, il pourra
repartir le lendemain. Gare abandonne dès l’ES7 sur problèmes mécaniques.
Au final, Rey prend la 5e place au général, Salelles 6e et Bouchie 8e.
Mattei, 10e, va réaliser le scratch dans l’ES10 pour démontrer que sans ces
ennuis de la veille, il aurait pu aller chercher au minimum un podium.
13-14 avril 4e Rallye Régional Cieux Mont de Blond
Pour cette épreuve, ils sont dix au départ dont Jacques Suire-Kévin Maréchal
(Alpine A310) et Bruno Mainguet-Thierry Bonavent (Alpine A310). Ce dernier
après avoir signé le scratch abandonne dans l’ES 2. Dommage la victoire lui
tendait les bras. Suire va rouler mais ne pourra jamais lutter pour les places
d’honneur et, au final, termine au pied du podium à la 4e place.
18-20 avril 42e Rallye Lyon-Charbonnières-Rhône
(Championnat de France VHC)
Eric Bonnamour
AnneB
26 équipages ont pris le départ de la 4e manche du Championnat de France des
Rallyes VHC. Un plateau un peu maigrichon par rapport aux autres épreuves du
challenge. Jean-Pierre Del Fiacco, copiloté par Alain Godin, réussit à prendre
la 2e place au volant de sa R5 Turbo. Sur le podium d’arrivée, il avouait ne
plus compter ses participations au Lyon-Charbonnières, plus de 30 ! Lionel
Moutouh, navigué par Perrine Guillet, a fait virevolté son A110 dans les
épingles du Mont Brouilly pour le plus grand plaisir du public. Daniel Petit
et Maurice Caradot se classent 9e juste derrière leur consœur au classement
scratch. La famille Roux, Jean-Pierre et Christophe-Ari ont connu des petits
soucis avec leur R5 Alpine, tout juste sortie d’hibernation. Heureusement,
père et fils franchissent le podium et se classent 13e.
20-21 avril 16e Rallye de la Lys
Douze engagés avec Bruno Evrard-Romain Ansel (Alpine A110), José Lévêque-
Cédric Defrance (R5 Alpine) et Lionel Deleplanque-Martine Deleplanque (R5
GT Turbo) pour douze chronos au programme.
Au soir de la première étape, Evrard pointe à la sixième place, Lévêque est
8e et Deleplanque 10e. Le lendemain, Evrard ne pourra jamais revenir sur les
puissantes Porsche et BMW, au final il prend la 6e place et Leveque termine
8e au général. Pour Deleplanque, c’est l’abandon dans l’ES8 sur problèmes
mécaniques alors qu’il pointait à la 10 place au général.
59
 podiums
20-21 avril 11e Rallye de l’Escarène 27-28 avril 8e Rallye Régional de la Guirlande
Quatorze partants avec Marc Gugliemi-Loic Zuchelli (R5 GT Turbo), Benjamin Dix engagés avec Jean-Luc Giraudeau-Vincent Micheau (R5 Alpine) avec au
Kalies-Johan Mangiapan (R5 Turbo) pour huit chronos dont le fameux col du Turini. programme cinq chronos. Après une course régulière, notre équipage termine
Kalies sort de la route dès l’ES2 et Gugliemi abandonne après l’ES2 sur pro- à la septième place du général.
blèmes mécaniques. Un week-end à oublier très vite pour nos préférées.
28-29 avril 6e Rallye Historique du Dauphiné
20-21 avril 3e Rallye du Val d’Agout
Au départ on retrouve onze partants dont Lionel Escudie-Benoît Botti (R5).
Au programme dix chronos, répartis sur deux jours. Au terme de la première
étape, Escudie pointe à la septième place.
Le lendemain, malheureusement la mécanique ne va pas tenir et c’est l’aban-
don définitif après l’ES 7.

27-28 avril 2e Rallye de Lozère

Seulement sept engagés pour cette épreuve, avec Eric Rabier-Lionel Calage
(R5 Turbo). Au programme 12 chronos répartis en deux étapes. Au terme de
la première journée (six chronos), la R5 pointe à la 4e place. Le lendemain,

Photos AnneB
malheureusement, quelques soucis font perdre du temps à notre équipage et
au final c’est la 5e place au général.

27-28 avril 18e Rallye Côte des Nacres Costa Serena

Un podium 100 % Renault vient
Au départ, parmi les onze engagés, on retrouve Pierre Vivier-Cédric Santini conclure cette 6e édition du
(R5 Turbo), Patrick Calendini-Michaël Calendini, Frédéric Stachino-Adrien Dauphiné avec un plateau
Patteri (R5 Alpine). Malheureusement ce dernier va abandonner sur sortie de de 17 équipages. Christophe
route après l’ES4, alors qu’il pointait à la huitième place au général après la Guyon-Veuillet (R5 Turbo),
première étape. Vivier se classait à la deuxième place et Calendini 4e. copiloté cette année par
Le lendemain, après les quatre derniers chronos et une course en perma- Maïré Urbain, remporte pour
nence derrière le leader, Vivier termine sur la deuxième marche du podium et la seconde année consécu-
Calendini reste quatrième au final. tive cette belle épreuve très
technique. Sur le podium,
27-28 avril 3e Rallye Régional Ronde de la Durance Christophe et Maïré sont re-
joints par Jean-Pierre Besso et
Onze engagés avec Gérard Bouchie-Jean-François Colomban (Alpine A110), Pascal Deruem (R5 Turbo), 2e.
Didier Martinez-Fabien Declercq (R5 GT Turbo) et Eric Martinez-Romain Bertrand La 3e place est elle décrochée
(R11 Turbo) avec au programme huit chronos, au terme de la première étape, le par Franck Michalon et David
pilote de la R11 pointe à la seconde place à 21’’ du leader, le lendemain après Grimaud (R5 Alpine) les locaux
avoir réalisé deux temps scratchs, il ne peut pas rattraper l’écart avec le vain- du rallye. Pierre Morfin et
queur et termine second au général et Didier Martinez complète le podium final. Rémy Germain (R5 Gt Turbo)
Bouchie, pour sa part, alors qu’il pointait cinquième au général après la qui vivaient ici leur première
première étape, doit abandonner le lendemain sur problème mécaniques. expérience dans la disci-
Dommage. pline terminent 7e. Hervé et
Isabelle Courbis (A110 1800)
27-28 avril 7e Rallye Régional des Gueules Noires s’adjuge la 8e place au classement général. La plus petite voiture du plateau,
la Matra Djet (voir Portrait page 57) de Nicolas Adamczewski-Anne-Béatrice
Cinq engagés avec notamment quatre R5 GT Turbo, une sorte de Coupe Valleix finit 9. Seuls Luc Guillet et Dominique Trouillet (R5 Turbo) abandonnent
Renault pour cette épreuve. Samuel Petit-Jérôme Despignes, Vincent à cause d’une panne de démarreur au départ de l’ES6.
Dechaume-Anthony Dechaume, Jacques Vincent-Patrick Ducaruge, Pascal
Jarraud-Geoffrey Bidois. - Au programme six chronos.
Jarraud signe deux meilleurs temps et pointe en tête à mi-course mais mal-
heureusement il sort de la route dans l’ES4 et laisse Petit prendre le comman-
dement. Mais pas pour longtemps car après l’ES5, il doit abandonner sur pro-
blème mécaniques. Au final c’est Vincent qui l’emporte et Dechaume monte
sur la troisième marche du podium. Dommage pour un podium 100 % Renault
qui semblait promis dès le départ.

27-28 avril 6e Rallye du Bassin Annonéen

Onze partants avec Michael Mounier-Géraldine Mounier (Alpine A310),
Mickaël Comte-Pierre Comte, Philippe Arnaud-Guy Laforest (Alpine A110),
José Leveque-Cédric Defrance (R5 Alpine) Joël Deleuze-Chloé Deleuze (R5 GT
Turbo). D’entrée de jeu, Deleuze abandonne sur problèmes mécaniques (casse
accélérateur), mais chose étonnante la direction de course ne l’autorise pas à
repartir en Rallye 2 au terme de la première section. Lévêque abandonne sur
problèmes mécaniques après l’ES3. Mounier rendra pour sa part son carnet de
pointage après l’ES6 sur problèmes mécaniques. Comte après avoir réalisé un
temps scratch dans l’ES4, termine 4e au général. Arnaud prend la 7e place et
termine à plus de 13’ du leader. 04-05 mai 14e Rallye de Dijon Côte d’Or
27-28 avril 5e Rallye Régional du Quercy Pour cette épreuve, on retrouve seulement cinq équipages avec Jean-Louis
Humbert-Marc Brodut (Alpine GTA) et Joël Juif-Catherine Juif (R5 Turbo). Au
Six partants avec Claude Turpin-Jean-Marc Buchet (R5 Alpine), Robert programme, douze chronos sur deux jours. Samedi soir, Joël Juif après avoir
Bernard-Christophe Paoli (R12 Gordini). Au programme un seul chrono (10 km) signé six scratchs, mène l’épreuve avec 4’56’’ d’avance sur Humbert. Le len-
à effectuer quatre fois. demain, bis répétita avec cinq meilleurs temps et c’est une belle victoire
Au terme du rallye, Turpin termine 3e au général et Bernard échoue au pied avec 7’20’’ d’avance sur Humbert qui permet de faire le doublé. Dommage
du podium pour seulement 2/10e. Chaud la bagarre pour la troisième marche. pour le peu d’équipages au départ de cette belle épreuve.

60
 CHALLENGE MILLE MILES
LE CLASSEMENT
DU CHALLENGE MILLE MILES 2O19
à la date du 3 mai

CHALLENGE RALLYE CHALLENGE CIRCUIT

Bruno EVRARD (A110) 189 Nicolas TORRE (R5T) 45 JF BESSON (A110) 295
José LEVEQUE (R5A) 159 Joel DELEUZE (R5GTT) 40 JC BASTIA (R5GTT) 230
Pierre VIVIER (R5) 155 Stéphane MAZZOLENI (R5GTT) 40 Gérard VERNEY (R5GTT) 220
Joel JUIF (R5T) 136 Michael MOUNIER (A310) 20 Philip BARTELEMY (R5GTT) 220
Eric RABIER (R5T) 135 Samuel PETIT (R5GTT) 20 José MAS (Jidé) 204
Benoît DUCHENE (R11T) 133 Frédéric STACHINO (R5A) 20 Gérard BESSON (A110) 110
Claude TURPIN (R5A) 131 Luc GUILLET (R5T) 20 Frédéric HéBETTE (R5GTT) 102
Marc LEMOINE (A110) 127 Gérard BESSON (A310) 20 Damien BENJAMIN (A106) 102
Daniel REY (R17G) 126 Lionel DELEPLANQUE (R5GTT) 20 Stéphane JEANNOT (A GTA CUP) 96
Ch. GUYON-VEUILLET (R5T) 120 Marc GUGLIEMI (R5T) 20 Vincent LANTHONY (A110) 58
Mickaël COMTE (A110) 117 Benjamin KALIES (R5GTT) 20
Gérard BOUCHIE (A110) 114 Lionel ESCUDIE (R5A) 20
Willem DANCZAK (A110) 114 Serge GARE (R5A) 20
Lionel MOUTOUH (A110) 101 Yann MILLIEZ (R5T) 20
Bruno MAINGUET (A310) 95 Claude DELLUC (R11T) 20
Pascal JARRAUD (R5GTT) 90 Patrick MARCHAND (R8G) 20
Jacques SUIRE (A310) 85 Christian FAVIER (R5A) 20 CHALLENGE MONTAGNE
Claude VAUTE (A110) 78 Philippe FAURE (R5GTT) 20
Pascal DELAPORTE (A110) 75 Luc STOCKLI (A110) 20 Gabriel LEJEUNE (Jidé) 184
Jacques VINCENT (R5GTT) 75 Alexandre VALENTINI (R5T) 20 Claude PROVOST (A110) 126
Stéphane SIMEON (R5GTT) 74 Patrick LACROZE (R5GTT) 20 Bernard DURET (A110) 126
Hervé COURBIS (R5T) (A110) 74 Jacques VINCENT (R5GTT) 20 Pierre JOLY (R5A) 114
Eric MARTINEZ (R11T) 70 Jean-Claude BILLOT (R5A) 20 Gérard TORAL (R8G) 110
Alexandre DEMAY (R5T) 70 Philippe CANAPE (R5A) 20 Jean KREMPF (R5T) 58
Réginald GONNET (R5A) 70 Bruno BERTRE (R5GTT) 20 Jean-Cl.GAILLARD (R5GTT) 56
Jean-Pierre DEL FIACCO (R5T) 70
Claude TURPIN (R5A) 70
Jean-Pierre BESSO (R5T) 66
Didier MARTINEZ (R5GTT) 66
Vincent DECHAUME (R5GTT) 66
Jean-Louis HUMBERT (Alpine GTA) 66
Eric ROYERE (R5T) 65
Christian CHAMBORD (A110) 65
Remi TOSELLO (R11T) 65
Jean-Pierre MANZAGOL (R5T) 65
Sylvain FOUTERET (R11T) 65
Kevin VORON (R5A) 65
Bernard MARINO (R11T) 65
Paul CHIEUSSE (R5T) 65
Olivier TAN (R5A) 65
Thomas CARON (R5GTT) 65
Jean-Luc GIRAUDEAU (R5A) 65
Franck MICHALON (R5A) 63
Jérôme ROLLAND (R5T) 61
Olivier SALELLES (R5A) 61
André GIUSTI (A110) 61
Christophe REGNIER (R5GTT) 61
Patrick CALENDINI (R5A) 61
Frédéric CAUNES (R11T) 61
Philippe ARNAUD (A110) 61
Robert BERNARD (R12G) 61
Daniel PETIT (A110) 58
Guy VERMARE (R11T) 58
Philippe GOULEY (R5GTT) 58
Samuel PETIT (R5GTT) 56
Philippe MERMET (A110) 56
Philippe FLAMENT (A110) 56
Jean-Pierre ROUX (R5A) 56
Pierre MORFIN (R5GTT) 56
Patrick BENAS (R5GTT) 54
Alain DEMAY (R5T) 54
Yves MEYER (R11T) 52
William Pac

Alain AGUILLON (A110) 52

Jean-Claude SOLA (R5A) 48
Andre VILLARD (R11T) 46

61
 UN CLUB, UNE HISTOIRE
ARADA
Le souci de
conservation du patrimoine
C’est sous l’impulsion de Dominique
Gaudriault, Laurent Vercasson et
Jean-Michel Ginot que le CARADA,
première appellation du club, est né
en 1997.
Texte Jean-Luc Fournier Photos Dominique Gaudriault

Les 20 ans d’ARADA avec Jean Ragnotti, Françoise Conconi et Biche, en 2017.

Sortie de club au Musée de la N7 en 2018.

Quelques autos des membres du Club.

L
A Montlhéry ’objectif de notre club figure
la Berlinette dans les statuts : rassembler
du président
les passionnés d’Alpine et de
d’honneur,
Renault sportives anciennes dans
hommage aux
un souci de conservation du pa-
anciens d’Alpine.
trimoine, explique Dominique Gaudriault.
L’Assemblée Générale de création de l’as-
sociation Club Alpine et Renault Anciennes
Drome Ardèche, CARADA, devenu très rapi-
dement par simplification ARADA, s’est te-
nue à Crépol, un petit village de la Drôme
des Collines. C’était le 14 septembre 1997.
Nous étions une trentaine à cette assemblée
constituante, tous venus avec nos voitures
pour les exposer dans le village. Dès le dé-
part, nous affichions ainsi notre principe :
faire vivre nos autos en les faisant rouler. Il
faut reconnaître que nous sommes aidés par
le profil des routes régionales du Vercors et
d’Ardèche en passant par le Vivarais et le
Forez. Toutes sont d’excellents terrains de
jeu pour nos anciennes et nous nous régalons
à les parcourir, le plus souvent en invitant
d’autres clubs Alpine à nous rejoindre. »
Dominique Gaudriault est un passionné.
Toujours prêt à organiser une sortie, il sait
se rendre persuasif auprès des plus hautes
autorités du milieu Alpine. C’est ainsi qu’à
l’occasion du 10e anniversaire du Club, en
2007, non seulement il a réuni 225 équi-
pages à la Roche-de-Glun, en Drôme, mais il
a su convaincre le département Histoire et
Collection de Renault de lui envoyer l’Alpine
A 442B victorieuse au Mans en 1978 accompa-
gnée du pilote fétiche d’Alpine et de Renault,
le facétieux Jean Ragnotti. « Il y avait aussi
l’A210 de Sylvain Stepak, une authentique
voiture d’usine qui a couru au Mans en 1967
et 1968, ajoute notre homme qui poursuit
: Fort de ce succès, nous avons renouvelé
l’opération en 2010 avec, cette fois, deux in-
vités de marque : Madame Michelle Rédélé,
l’épouse de Jean Rédélé, créateur d’Alpine,
et Jacques Cheinisse, bras droit de celui-ci et
inoubliable directeur sportif de la marque.
Les 240 équipages qui ont répondu positive-
ment à notre appel n’ont pas été déçus ! »
L’ARADA est affiliée à la Fédération Française

62
 L’Assemblée Générale 2018.
Les adhérents du Club ARADA (sortie fluviale entre Rhône et Saône).
Sortie Pique-nique (mai 2018).
des Véhicules d’Epoque depuis 2007, et à
la Fédération des Clubs Renault et Alpine
depuis 2012. Le club expose d’ailleurs ses
voitures régulièrement au sein du Village
FCRA lors du Salon Epoqu’Auto de Lyon.
D’ailleurs, c’est à l’occasion de l’édition
2013 de ce salon que Dominique Gaudriault
a passé le relais à son successeur, Thierry
Chazot. « Après quinze ans de présidence,
j’ai pensé qu’il était nécessaire de rajeunir
l’équipe dirigeante de l’ARADA pour péren-
niser l’association et lui donner un souffle
nouveau toujours dans le même esprit de
convivialité et de passion partagée. »
Désormais, le rassemblement du Bassin des
Musards, à la Roche-de-Glun est devenu
Soirée Alpine du 1er février 2019.
un rendez-vous régulier et les cinquante La cotisation annuelle est de 50 €. Les cin- Thierry Chazot,
membres de l’ARADA se mettent toujours quante membres possèdent plus de cent le Président,
remercie
immédiatement en action pour répondre aux voitures toutes étant des Alpine ou Renault
Jeannot invité
demandes comme la participation aux assis- sportives (la nouvelle Alpine n’est accep-
d’honneur du 20e
tances lors du Rallye Monte-Carlo Historique tée que si le propriétaire est également dé-
anniversaire. Le
ou la Montée du Turini en 2016, derrière tenteur d’une ancienne Alpine ou Renault
vice-président
l’Alpine Vision ou encore lors des Grandes sportive). Dominique
Heures Automobiles à Montlhéry en sep- Gaudriault est
tembre 2018, dans le cadre de l’hommage à radieux.
Jacques Cheinisse monté par Franz Hummel. ContaCts
Dominique Gaudriault est désormais ARADA - Alpine Renault Anciennes
Président d’Honneur de l’ARADA dont le bu- Drome Ardèche
reau est ainsi composé : Président : Thierry 38 rue du canal
Chazot ; Secrétaire : Marc Munier ;Secrétaire 26120 Montelier
adjoint : Fabrice Leger ; Trésorier : Georges Site internet : club-arada.fr
Ravel ; Trésorier adjoint : Christian Rioux.
63
 CLUBS INFOS
Pour insertion dans le N°133
(parution à partir du 25 juillet 2019),
vos informations doivent nous parvenir avant le 1er juillet 2019
ATTENTION
Changement de coordonnées
RETROUVEZ LES COORDONNEES DE TOUS LES CLUBS SUR
www.millemiles.com Groupe Hommell - SFEP
ou par e-mail à : MillE MilES
courrier.millemiles@hommell.com
28 quai Gallieni
92150 SurESnES

AARC - AmiCAle Alpine RenAult du CheR

l’au-revoir à Alain Garnier…
La vie associative nous ré-
serve malheureusement des
évènements bien doulou-
reux. Cette mi-avril était
marquée par la disparition
de notre ami Aercéiste Alain,
discret mais intense pas-
sionné de cet esprit « Alpine
et Gordini » qui nous anime
tous. Libéré professionnelle-
ment depuis deux ans, il pou-
vait envisager ses « grandes
vacances » dans la sonorité
des moteurs de ses « Bijoux ».
Le destin en a décidé autrement, le frappant d’un mal sournois. Son sourire
et sa bonne humeur resteront gravés à notre Amicale. A son épouse Fa-
bienne, sa fille Audrey, à ses proches et amis, l’ensemble des membres de
l’Amicale Alpine Renault du Cher adresse ses condoléances ainsi que toute
son amitié…
26e ronde du Berry : Notre équipe « Loir-et-Chérienne » emmenée par Phi-
lippe Couton donnait rendez-vous à une petite vingtaine d’équipages pour
cette journée de rassemblement autour de la Préfecture Solognote avec
comme support « Le Bouchon de Blois » dans sa troisième édition, agrémen-
tée d’une première « Montée historique »… Après un accueil caféiné offert
par notre fidèle Partenaire du magasin Carrefour Market de La Chaussée
Saint-Victor, c’est en cortège que nous effectuions le parcours de liaison
avec déjà là, un fort goût de bouchon ! Le cheminement au travers de la
ville puis l’accès au site d’exposition des véhicules réchauffaient en effet
les mécaniques. Les ingrédients de la manifestation étaient bien présents ! gnait « L’Authentique » pour une très agréable restauration. Au cours de
C’est donc dans une joyeuse « pagaille » que nous prenions place un peu l’après-midi, deux montées étaient proposées aux participants, sur ins-
dans tous les sens parmi les stands marchands improvisés, arrivant parfois cription, permettant d’apprécier quelques modèles de l’embouteillage en
de voies en sens interdit, provoquant « blocages » pour nous stationner, mais dynamique… Le temps faisant ensuite son œuvre, l’endroit retrouvait sa
sans éclats de voix… Chacun pouvait alors prendre connaissance des der- quiétude, sans la Maréchaussée, ni Bison Futé !
nières évolutions millésimées d’anciennes rares, voire pour nous, inconnues. Poisson d’avril : Après avoir « amorcé » puis tendu une ligne entre le Centre
Une poignée d’« Ancêtres » agricoles bruyants étaient également venus per- Alpine de Boulogne-Billancourt et sa bourgade berrichonne, Copain Etienne
turber la fluidité du trafic aux mains de passionnés avertis, sans oublier les a « ferré » au bon moment en ce 1er du mois d’avril. La « Prise » est belle !
« secours » à bord de leurs véhicules d’antan, rouges bien sûr… L’histoire ne dit pas s’il va la remettre à l’eau…
Et puis manger, Chef ! « Un peu avant midi au soleil », la troupe rejoi- Jocelyn Faist

ABA 34 3O (AmAteuRs BeRlinette Alpine de l’héRAult et du GARd)

Pour cette troisième sortie de l’année nous étions 29 au rendez-vous de Gi- cinéastes tournant un film sur cro magnon.
gnac, à 9 h, pour le café, les bugnes et les biscuits préparés par Christine. Après le café, nous avons droit à une visite guidée très particulière mais
Tout le monde était à l’heure ! fort intéressante de la grotte avec sa rivière souterraine et les couleurs
Bernard nous emmène par des routes aussi jolies que sinueuses à tra- surprenantes des stalactites.
vers la campagne clermontoise puis lodévoise, par Brignac et Lacoste, Après quelques dernières
avant un arrêt sur le barrage pour se dégourdir les jambes et faire la photos des membres
photo traditionnelle du groupe ABA. C’est alors que la capote du cabrio- du Club autour des al-
let de Norbert fait un caprice et refuse de s’ouvrir ou de se refermer ! pines, tout le monde re-
Nous traversons de petits villages pittoresques autour du Lac du Salagou, gagne son chez soi.
Liausson, Octon, avant de grimper vers Brenac où l’ A310 de Rudy est Un grand merci à Bernard
arrêtée, en surchauffe, voyants allumés. Une petite purge plus tard, tout et Nadine, organisateurs
rentrera dans l’ordre jusqu’à notre destination : le cirque de la grotte de de cette bonne et belle
Labeil. Le déjeuner aveyronnais et copieux, comme il se doit, est servi au journée, ils avaient même
resto, mais non au fond de la grotte comme certains le craignaient ! Le commandé le soleil.
cuisinier nous attendait avec impatience, ayant après nous un groupe de Florence Granger

64
 AARG 79
3 mars : Jean-Claude avec sa A310
V6 s’est joint au TAG pour leur sor-
tie décrassage avec comme desti-
nation la Vallée du Loir. Visite de
la Rotonde ferroviaire à Montabon
et du musée du cinéma au Moulin
Pousset à Vouvray-sur-Loir. Le même jour, bourse d’échange à la Chatai-
gneraie où plusieurs adhérents n’ont pas manqué de s’y rendre.
9 mars : Le motoclub « Les Mouches de Gâtine » proposait une soirée tar-
tiflette et rock’n’roll. Auparavant, dans l’après-midi, balade motos et vé-
hicules anciens jusqu’à Lhoummois avec un arrêt gourmand au château de
la Rochefaton. Sébastien et Jean-Claude y participaient.
9 et 10 mars : 32e Salon Champenois du véhicule de collection à Reims
avec une bourse d’échange. Rachel et Jérôme y tenaient un stand.
10 mars : Pascal J avec son A310 V6 et Jean-Claude avec sa R12 prenaient
le départ pour la 4e Route des Châteaux organisée par l’AMCO. Direction
l’Orangerie du château de Thouars lieu de rassemblement pour une virée
jusqu’à Neuil-les-Aubiers où un arrêt était prévu au château de Tounelay.
Ce même jour, Marc avec sOn A310 V6 Turbo a assisté au rendez-vous men-
suel de Vertou organisé par le pôle collection avec exceptionnellement
une exposition Alpine.
17 mars : Rassemblement mensuel à Parthenay. Six adhérents (Jean-Luc,
Aurélien, Joël, Benoit, Thierry F et Jean-Claude) ont profité du soleil pour
exposer leur belle. C’était également la bourse autos motos à Ancennis.
Présence de Marc, José et Sébastien.
22 au 24 mars : Rachel et Jérome avaient un stand au Salon d’Avignon
Motor Festival.
23 mars : Patrice et Jean-Claude se sont rendus au Mans pour la 7e édition
d’Exclusive Drive et ont exposé leur V6 Turbo et A310 V6.
24 mars : Le club a mis les voiles pour sa sortie de printemps. Exposition
des véhicules sur le parking du Super U à l’Aiguillon-sur-Mer où le direc-
teur du magasin nous a offert le café et la brioche. Direction ensuite la
Faute-sur-Mer avec une initiation au char à voile. Après le repas au res-
taurant « Julie dans la cuisine » à la pointe de l’Aiguillon, nous voilà repar-
tis pour la Faute-sur-Mer pour la photo de groupe au golf de la presqu’île.
Ensuite nous prenons le verre de l’amitié au bar de la maison du golf
avant de se séparer. Très belle journée appréciée de tous les participants.
30 et 31 mars : C’est la bourse d’échange à Châtellerault ; Jean-Claude y
ABC – Alpine BRetAGne CluB
Au 1er semestre 2019, l’Alpine Bretagne Club – ABC a proposé et continue de
proposer des occasions de sorties très variées au gré des envies de ses ad-
hérents : Une envie de flâner pour
voir un salon de voitures de col-
lection ? C’était Nantes en janvier
et Rennes en avril. Une envie de
rouler sur un circuit automobile en
toute sécurité ? Après Fay-de-Bre-
tagne fin mars, c’était à Lohéac le
1er mai où l’occasion de s’affronter
en toute loyauté sur un circuit de
karting en février à Nantes nous
était donné. Une envie de balade
un dimanche sur des petites routes
et de faire des haltes touristiques ?
C’est le Rallye de Vendée début
juin ou dans les côtes d’Armor début juillet.
En tout cas, chacune de ces sorties sont l’occasion d’échanges et de ren-
contres très amicales. On adhère généralement à un Club pour y trouver
des renseignements techniques et on y reste pour de longues années parce
qu’on y a rencontré des amis.
A la rentrée de septembre, l’Alpine Bretagne Club – ABC va fêter ses 35 ans
et convier à cette occasion l’ensemble de ses adhérents pour un week-end
complet de balades, visites et festivités sur l’île de Noirmoutier.
Retrouvez toute l’activité de l’ABC, le programme détaillé, les bulletins
d’inscription et les nombreuses photos de nos sorties sur la nouvelle version
de notre site internet www.alpine-bretagne.com et sur notre page face-
book : https : www.facebook.com/AlpineBretagneClub.
Alpinement votre,
Le Président de l’ABC
Pierrick Caradeux
avait un stand. Daniel, José, Benoît
et Pascal J. sont venus en tant que
visiteurs.
6 et 7 avril : Jacques de La Faute
a pris part au 15e Vendée Historic
Balade organisé par l’Association
des Amis de l’Ancienne Auto. Pas-
cal G., quant à lui, avec sa nouvelle A110, représentait le club au Rallye
des 3 Forêts le samedi et le Rallye d’Aumale le dimanche dans l’Oise.
Du 12 au 14 avril : Exposition lors des portes ouvertes du garage Ter-
rien (un de nos sponsors) à la Chapelle-Basse-Mer. Marc (V6 Turbo), Didier
(610) et Jean-Claude (Estafette, 4L Fourgonnette et R12 Break) étaient
là. Benoît a fait une apparition le dimanche après-midi. Week-end très
chaleureux et très convivial. Encore merci aux organisateurs… ils se re-
connaîtront.
21 avril : Rassemblement mensuel à Parthenay. Une cinquantaine de vé-
hicules a été exposée. Pour le club Joël, David, Jean-Luc, Aurélien, Pa-
trice, José, Jérome et Jean-Claude étaient présents.
22 avril : 32e rallye de la corniche vendéenne à Saint-Hilaire-de-Riez avec
une exposition exceptionnelle d’Alpine de la première à la version 2018,
orchestrée par BS Racing en présence de Jean-Pierre Dauce, chef ingénie-
rie d’Alpine. Le club était représenté par Marc (V6 Turbo), Didier (610) et
Jean-Claude (GT4)
Pour finir, début juin, sur le site aarg79.fr, programme et inscription de
notre 18e concentration les 14 et 15 Septembre 2019.
Michèle Bernard
ACm (Alpine CluB méditeRRAnée)
L’ACM se réveille lentement mais en préparant de belles manifestations
pour cette année. Nous avons d’ailleurs déjà débuté avec le circuit de glace
d’Allos qui nous a permis de passer un week-end à la montagne au mois de
janvier avec nos Alpine et, par là même occasion, de faire quelques belles
glissades sur le circuit.
Puis ce sont nos amis Gégé et Serge qui ont mis du cœur à l’ouvrage pour
préparer une Peugeot 205 aux couleurs de l’ACM (oui je sais rien à voir avec
une Alpine, mais en avez-vous déjà vu franchir les dunes du Sahara Marocain
hormis celle des frères Marrau lors d’un Paris Dakar ?) pour participer au
205 trophy en avril pendant 15 jours. Il paraîtrait que la voiture n’ait pas
trop souffert, mais c’est le résultat de l’excellente préparation des deux
compères.
Sinon le président a ressigné avec son A310 pour une saison de courses de
côte et après 2 ans d’arrêt dû à des problèmes « de fiabilité », la reprise s’est
effectuée tranquillement avec une prise en main de la « bête ».
Gilbert Montoliu
65
 CLUBS INFOS
ACdA (Alpine CluB des Alpes)
Hommage Jean-Claude PErAY
Hommage au nom de tous les copains de l’Alpine Club Des Alpes (ACDA),
de tous les membres, anciens et nouveaux.
Très cher Jean-Claude, nous ne reviendrons pas sur ta longue carrière
de pilote, de co-pilote, de mécano, de préparateur de voitures en vue
de courses automobiles, d’organisateur de sorties, ce serait trop long.
Nous ne reviendrons pas non plus sur le fondateur du club ACDA en
1995, bien que… sans toi, il n’existerait pas, ce Club. Ce Club que nous
Alpine CluB AlsACe avons tant apprécié dans lequel nous avons tant partagé, les souvenirs
des sorties avec toi sont très nombreux, plusieurs années en Corse, sur
Sortie mensuelle – 14 avril 2019 : Comme l’an dernier, cette première
les routes escarpées, toi toujours devant, pied droit appuyé… « Après
sortie de l’année nous a transportés dans les Vosges du centre. Raoul Perrin,
une bonne accélération dans la montée, virage après virage, toutes les voi-
nouveau membre et son épouse Elettra, coachés par Céline et Sébastien Lor,
tures suivent, tu ouvres la route, regard devant et l’œil aussi dans le rétro,
nous ont emmenés sur de belles routes centrées sur le col de Steige. Origina-
sécurité avant tout, en haut du col, on s’arrête, tout le monde descend
lité cette année : certaines routes étaient recouvertes d’une fine couche de
des autos » et nous nous racontions nos décharges d’adrénaline… quel
neige fraîchement tombée durant la nuit et que plus personne n’attendait
bonheur !
vraiment même si la météo avait averti du risque. Mais peu importe, même
Pas besoin d’épiloguer sur ta compétence en mécanique reconnue par
sans pneus neige nos autos ont été parfaitement à l’aise dans ces conditions
tous, et qui suscite l’admiration de tes pairs. Nous préférons retenir
inattendues et les pilotes ont magistralement maitrisé la situation. Après
l’homme passionné, les voitures, les Alpines, l’homme qui a baigné toute
l’ultime col de la journée, le célèbre « Fouchy » pris dans le sens Haut-Rhin
sa vie dans le monde automobile. D’où vient cette passion ? Qui t’a
– Bas-Rhin, halte au Restaurant Le Val’Soleil à Villé pour déguster un de ces
donné ces valeurs d’entraide et de partage ? Tes parents ? Tes rencontres
excellents menus traditionnels de ces profondes vallées vosgiennes. Merci
aux organisateurs pour cette très belle ouverture de saison !
6e ronde ACAsienne – 30 juin 2019 : Comme ces dernières années, cette
6e édition de notre Ronde ACAsienne aura lieu à Imbsheim (67), entre Sa-
verne et Bouxwiller. Tous les possesseurs d’Alpine et Renault sportives bien
sûr, mais aussi les heureux propriétaires d’autres voitures à caractère sportif
et d’anciennes à caractère exceptionnel sont à nouveau conviés à notre ran-
donnée touristique agrémentée d’un brin de navigation restant à la portée
de chaque équipage pour peu que les copilotes restent bien concentrés sur
le libellé des indications du road book. Rendez-vous donc le 30 juin prochain
à Imbsheim pour cette 6e Ronde ACAsienne ! Jeannot Hironimus

d’ado et de jeune adulte ? Tu es l’homme fidèle et sans faille en amitié.

Amitié… pas du tout virtuelle, non. Tu es l’ami qui dit « J’arrive ! »
Pour la première fois, Jean-Claude, tu nous laisses sur le bord de la
route alors on est triste parce que ce n’est pas ton habitude. Jusqu’à
aujourd’hui, qu’on soit avec un carbu qui lâche, un arbre à cames qui
ne synchronise plus les soupapes, un moteur qui chauffe, une crevaison
ou bêtement une panne d’essence, tu faisais demi-tour pour nous sou-
tenir et trouver la panne. Nous garderons tous dans nos mémoires, ces
AmiCAle A31O 4 CylindRes capots grands ouverts sur le bord de la route avec les têtes penchées
sur le moteur où chacun donne son avis, tu cherchais la panne, mais en
« L’Amicale A310 4 cylindres a donc participé au Avignon Motor festival pour
écoutant les autres avec modestie.
la neuvième fois, pendant ce premier week-end printanier de 2019. Sur le
Nous sommes tous là pour te dire au revoir, tu pars avant nous pour ce
stand visité par nombre d’Amicalistes et d’Alpinistes, l’accent était mis sur
grand mystère, pour nous rappeler que nous devons jouir de chaque
la campagne de re-fabica-
minute que nous passons sur terre. Nous souhaitons qu’une nouvelle vie
tion des phares avant d’A310
commence pour toi, une vie sereine délivrée de la douleur… Dans cette
qui devrait connaître, enfin,
voiture qui t’emmène aujourd’hui, tu fais l’ouvreur comme d’habitu-
cette année une issue posi-
de, t’as pas besoin de GPS, tu vas anticiper les courbes, et voir de loin
tive ! Souscripteurs initiaux,
les croisements et les panneaux, merci de nous envoyer le road book.
surveillez-bien vos boîtes
C’est avec compassion que nous nous tournons vers Claudette, Chris-
e-mail ! Si vous n’aviez pas
tèle, toute la famille et amis pour leur présenter toutes nos condo-
encore souscrit, merci de
léances. Tous, nous savons la place qu’a tenue Claudette au côté de
vous faire connaître. Pour
Jean-Claude à l’ACDA, plus qu’une épouse, plus qu’une partenaire,
s’enregistrer, téléchargez
Claudette a été son co-pilote au sens propre et au sens figuré, et sans
sur le blog de l’Amicale le
un bon co-pilote, Jean-Claude n’aurait pas tant gagné dans toutes ses
formulaire d’enregistrement, n’envoyez pas de chèque, un nouveau devis est
entreprises.
attendu, nous vous confirmerons le tarif (plus avantageux !) le moment venu.
Pas facile de trouver les mots pour transcrire l’émotion que nous res-
Les Amicalistes Grand Ouest se retrouvèrent avec un beau stand de quatre
sentons à la perte d’un ami. Mais nous compatissons à la perte, énorme
A310 4 cylindres sur le salon Rennes Retro Passion ces 6 et 7 avril, félicita-
pour Claudette et sa fille, celle d’un mari et d’un père.
tions à tous pour vos participations en région.
Maintenant, nous aurions envie de dire à ses petits-fils, ne soyez pas
Rendez-vous maintenant sur nos stands ces 28 et 29 juin sur Nantes Historic
tristes, votre grand-père a eu une belle vie, il vous aimait et était fier
Auto, et aussi au Festival de la Voiture Ancienne de Mulhouse… On n’a pas
de vous. Il a suivi son chemin et a accompli sa destinée, dites-vous qu’il
fini de célébrer ainsi le quarantième anniversaire de la victoire de l’A310
est l’éclaireur de vos vies.
4 cylindres Politecnic au Championnat de France de Rallycross 1979!
Bernadette G
Bien quatre cylindrement à tous !
Francois Kirscher, Président

66
 AGCC et ARsA
le dimanche 14 avril : l’ARSA ET l’AGCC s’étaient associés pour ac-
cueillir 67 équipages pour la 6e Balade de Printemps.
C’est au marché couvert de la ville de Chauny que les 67 participants
se sont réunis dès 10 heures pour un accueil café croissant pour se
AGC86 réchauffer bien que nous étions au printemps, il faisait froid en ce
Les sorties organisées par le club ont redémarré le samedi 9 mars sur le dimanche matin.
circuit du Vigeant. Malgré un temps pluvieux, l’AGC86 a fait le plein d’ins- Après les explications sur le déroulement de la journée et les mises
criptions. Cette première journée de roulage de la saison a toujours autant en gardes, les voitures se sont élancées toutes les minutes devant un
de succès sur le circuit du Vigeant long de 3 750 m : il permet de s’exprimer public amusé de voir ces voitures de collection et d’exception, pour
librement sans contrainte dans une atmosphère de convivialité et de sécuri- la première partie de 50 km dans un parcours sinueux avec une pause
té orchestrée par l’AGC86.Cette journée circuit dite de décrassage a lieu en pâté que chacun a apprécié. Les organisateurs ont relancé les voitures
début de saison. Pour ceux qui n’ont pas eu la chance de rouler sur le circuit
il reste l’automnale au mois de novembre. Les inscriptions se font toujours
par notre site internet www.agc86.fr.
Notre deuxième sortie organisée par le club fut notre traditionnelle sortie
de printemps. Journée de balade, de rencontres et de découvertes de notre
patrimoine local. Dimanche 14 avril, nous nous sommes donnés rendez vous
à Nouaillé-Maupertuis pour le départ de notre circuit touristique, 48 per-
sonnes avaient répondu présent avec une vingtaine de voitures allant de
plusieurs Renault 8 Gordini au plus modernes comme Renault sportive .
Après une heure de route, nous sommes arrivés dans la ville de la Mothe-saint
-Héray. Un café bien chaud et petites madeleines offerts par le club nous
attendaient afin de nous réchauffer des températures hivernales et pour bien
commencer la visite du moulin L’abbé. La roue à aube était en service et nous
avons pu voir le moulin en fonctionnement. Sur ce même site, nous avons eu
connaissance de toute l’historique de la laiterie de la Mothe-saint-Héray et
de Bougon, fermée il y a 4 ans et célébre pour son fromage de chèvre créé
en 1906. Mais éleveurs et anciens salariés, avec l’aide de la communauté de
communes, ont pu faire renaître une nouvelle laiterie sous le nom Fromage
du pays des murets. Puis balade à travers les vieux murs de la ville pour dé-
couvrir la magnifique Orangerie construite près de l’ancien château en 1632 :
on y découvre le grand canal ainsi que les jardins à la française.
Ensuite un petit détour par la célèbre course de côte de la Mothe-saint
Héray avant de se rendre au château de Marconnay. Après avoir franchi
les douves de celui-ci par l’ancien pont-levis, un déjeuner dans les dépen-
dances du château fort nous attendait dans un cadre moyenâgeux. Après un
bon repas, nous avons fait la visite de celui-ci avec la maîtresse de ces lieux.
Les mois qui arrivent sont bien remplis pour d’autres balades et sorties circuit .
Alpinement,
Pascal Massin

ARAdA
28 avril 2019 journée nationale des véhicules d’époque
Une quinzaine d’Alpine et Renault anciennes du club ARADA partent de Tour-
non en direction du Gerbier de Jonc, sommet mythique de l’Ardèche d’où
la Loire prend sa source. Nous suivons les gorges du Doux jusqu’à Lamastre
et nous prenons la direction du col de Mezilach et Lachamp Raphaël, hauts-
lieux du Rallye Monte-Carlo, où nous avons le plaisir inconditionnel de faire
vrombir le moteur de nos grands-mères à quatre roues qui ne demandent
que çà. Arrivés au pied du Gerbier de Jonc,quelques Aradiens visitent le site
et font leurs emplettes de produits locaux. C’est l’aventure dans le vent au
sommet du Gerbier. Nous sommes invités à déguster le fin gras du Mezenc
à l’auberge du Gerbier de Jonc. Enuite nous jouons à un quiz dont seul Do-
minique a le secret, il nous a bien fait travailler les méninges ; Retour par
Privas et la vallée de l’Eyrieux et nous finissons par un accueil convivial au
garage de Provence à Guilherand-Granges. Nous remercions tout particuliè-
rement Nathalie et Lionel Heraud, Alain et Laurence.
Michel Tissot
dans la deuxième partie de 50 km qui a mené tous les participants à
l’aérodrome de Roupy où le traiteur avait dressé les tables pour les
154 convives.
L’organisateur avait fait un road-book très simple à la portée de tous,
sans aucun piège. L’après-midi, les 40 km du parcours se sont déroulés
avec une pratique ancestrale du calque sur carte pour une digestion
agréable sur les belles routes Axonnaise.
A 17 heures, la remise des prix a permis de clore cette belle jour-
née dans la bonne humeur qui sied au monde Alpine et la générosité
puisque les bénéfices de ce rassemblement ont permis de donner un
chèque de 1 000 euros pour l’association ROSEAU, somme qui va servir
à la construction de la maison des parents de l’hôpital américain de
Reims.
A l’issue de cette journée caritative, quatre cartons de fournitures de
bureau ont été offert par Anne-marie & Didier Meneghesso à l’associa-
tion Les trois Ours du service pédiatrique de l’hôpital de Saint-Quentin
Les organisateurs remercient tous les participants pour cet élan de gé-
nérosité et les personnes qui ont aidé à l’organisation Rémi, Nicolas &
François sans oublier les partenaires.
Les photos sont sur le forum l’ARSA
Pour l’ARSA et l’AGCC
Jocelyne & Joël Paillard

67
 CLUBS INFOS
à la Chasse aux Trésors dans le vignoble
ARs (Alpine RenAult sAintOnGe) autour de Cognac, en Charente.
Dimanche 7 mars 2019 : la Chasse aux Trésors Excellent petit-déjeuner pris dans
Entre deux semaines d’un temps plutôt mitigé, pour notre la cabane du Club de Pétanque de
première sortie de l’année nous avons eu la très bonne Gensac-la-Pallue, suivi de 90 kilo-
chance de profiter d’un beau dimanche ensoleillé pour partir mètres sur les petites routes de la
campagne vallonnée de la Grande
Champagne (premier cru du cognac…)
à la recherche de réponses aux in-
dices. Comme les participants étaient obligés
de descendre de leur Alpine à chaque halte pour trouver
les bonnes réponses, (introuvables sur internet), on peut
imaginer l’importance primordial du beau temps pour les
organisateurs qui ont vraiment souffert de la mauvaise
météo annoncée jusqu’au jour même !
Nous nous sommes retrouvés dans un restaurant au bord
de la Charente pour déjeuner et la remise du prix (Un
coffret de pièces d’or…). L’après-midi, nous avons gouté
aux autres trésors du coin avec une visite du Château de
Cognac (lieu de naissance de François Premier) suivi d’une
dégustation de l’élixir qui a pris son nom de la ville (avec
modération, évidemment !)
Mail : alainmarchand020@gmail.com
Président : Alain Marchand – 06 07 31 79 89
Tony Parfitt et Michel Gallard

CARs17
Dimanche 31 mars 2019 — « Sortie Hippo-
drome » : c’est sous un soleil radieux que le
31 mars nos belles voitures avec leurs chevaux
sous le capot se sont donné rendez-vous avec
leurs homologues (animaux) à l’Hippodrome
de Châtelaillon Plage. Après un rendez-vous
matinal à Saint-Jean-de-Liversay pour un pe-
tit-déjeuner, les participants se sont élancés
au road-book pour un parcours d’une cinquan-
taine de kilomètres avec un arrêt-jeu (déter-
miner le poids de son propre véhicule). Notre
passage sur le front de mer de Châtelaillon fut
très applaudi. Les concurrents se sont retrou-
vés au restaurant panoramique de l’Hippo-
drome pour un succulent repas.
L’après-midi, la quatrième course (épreuve de
trot attelé), intitulée « Prix de l’Alpine Roche-
fortaise » nous a permis de parier sur ces ma-
gnifiques trotteurs. Afin de suivre au plus près
le déroulement des courses, un minibus avait
été aménagé pour nous permettre de suivre
les efforts et les performances de ces magnifiques cracks. Pour le récompenser de sa brillante prestation, le vainqueur de l’épreuve s’est vu remettre
un trophée par notre président Francis. La journée s’est terminée dans la bonne humeur et les participants se retrouveront le dimanche 14 avril pour
la sortie « Au cœur de la Saintonge dorée ».
Jean-Louis Lesquelen

68
AsAn
rétromobile du 6 au 10 février 2019 : Comme l’année dernière, la FCRA
nous proposait des entrées à tarif réduit pour ce Salon, quelques membres
Asan ont répondu présents pour bénéficier de ces entrées, il suffisait de
suivre les infos du club envoyées par e-mail… Pour ceux qui étaient là, nous
avons pu admirer sur le stand Renault un super plateau au moteur Turbo,
de la Renault 5 Alpine Turbo, de la Fuego Turbo, de la Renault RS10 et bien
d’autres modèles étaient également présentés par Renault Classic. Très
beau salon de haute qualité… De nombreux club de marques, des spécia-
listes sont présents, tous les aspects de la voiture sont représentés…
Salon de reims les 9 et 10 mars 2019 : 32e salon, l’Asan présent à ce salon
depuis les années 2000 (19 ans), fidèle à ce rendez-vous, nous avons eu une
petite hausse de commandes à 120 entrées vendues, contre 100 en 2018,
toujours autant de monde le samedi et également le dimanche, le beau
temps est présent, le thème imposé cette année « scène de rue » et la mise à
l’honneur : centenaire de la marque Citroën. Comme à notre habitude nous
avons pu nous retrouver tous, au stand champagne pour partager la coupe
de l’amitié, entre passionnés, offerte par le club. Le rendez-vous est pris
pour l’année prochaine…
Salon d’Arras 17 mars 2019 : 42e Bourse d’échanges organisée par le club
R.A.V.E.A, une sortie hors Asan, mais qui permet de faire des rencontres
entre passionnés et participer à une bourse sympathique, trois membres
ASAN exposaient leurs véhicules, Jean-Claude H. son A310 1600, Jean-
Paul D. son A310 V6 et Patrick L. son R8 G, félicitations à eux 3…
Balade Terre et Mer le 24 juin 2019 : Merci à Olivier et à Thérèse pour
leur dévouement, et pour cette journée super organisée, 30 équipages ont
répondu présents (donc 3 équipages invités hors asan), le rendez-vous était
fixé vers 9h sur la place de Samer au café « chez Max », le café du matin a été
offert par Olivier H. Marcel profite de cet instant pour remettre à chacun le
coupon de vote pour l’élection de la voiture coup cœur de la journée, afin
que chaque équipage vote, le dépouillement a été fait en fin d’après midi.
Avant notre départ, l’Asan offre un rafraichissement à chacun, le départ se
profile vers 11 h, un road-book d’une vingtaine de kilomètres est remis à
chaque équipage, ainsi qu’une plaque-souvenirs et petit sac de goodies est
également offert par le garage Renault d’Olivier H. Pendant le parcours, un
photographe professionnel a pour mission d’immortaliser chaque véhicule,
photos qui ont été visualisées après le déjeuner. Les premières voitures ar-
rivent au grand café d’Hardelot, parking prévu pour accueillir nos belles. Ce
rassemblement ne passe pas inaperçu, de plus le soleil se joint à nous pour
cette belle animation sur le front de mer où chacun peut échanger avec les
promeneurs du wee-kend… Au menu ce jour « Moules/frites » grand succès,
que chacun à pu apprécier. Le dépouillement du vote se fait : trois A110 sont
élues, 1er Serge D. (avec un nombre de vote conséquents pour sa voiture),
2e Michel L. et 3e Jean-François S., trois cadeaux sont offerts. Félicitations
à nos finalistes pour l’élection de la voiture « coup de cœur » de la journée.
Pour terminer, merci aux élus locaux, pour les arrêtés préfectoraux pour
Samer et Hardelot pour l’octroie des parkings réservés, Merci à vous tous de
votre présence, l’ensemble des activités de cette balade a contribué à nous
faire vivre une fabuleuse journée entre passionnés.
Expo statique à roncq le 14 avril 2019 : L’Asan est présente depuis sa
7e année à Rétromécanic dans le magnifique parc Vansteenekiste, 18 voi-
tures exposées + le camion Boutique. Deux invités ont souhaité se joindre
à nous, Sébastien et Antoine, qui souhaitent adhérer à notre club, donc
le rendez-vous est pris pour novembre. Pour cette journée, il fallait vous
préinscrire afin que nous ayons un aperçu du
nombre de voitures et vous recevoir dans de
bonnes conditions, comme chaque année le
comité Asan vous a offert le café du matin
(merci à Florent pour les brioches apportées
ce jour, très appréciées avec le café). En-
suite, vers midi, le pot de l’amitié attendait
les participants, tout cela dans une très bonne
ambiance. Merci à vous d’être venus avec vos
bolides, ce qui a permis de présenter au pu-
blic une bonne image de notre club, un merci
particulier à Alain-Gérard, pour son réel dé-
vouement qui a fait les achats (Baguettes/di-
vers viandes et apport du barbecue) et nous a
également préparé et servi le déjeuner cam-
pagnard de ce dimanche. Sans oublier Didier
R. qui nous fait la surprise de nous amener
au dessert plus de 60 petits gâteaux. Mer-
ci à René S., notre ancien Président venu se
joindre à nous, et qui est resté un bon mo-
ment à discuter avec l’ensemble des membres
présents… Merci à Bruno pour la conduite du camion Asan, et sans oublier
Samuel, qui nous a proposé un autre emplacement de choix et qui égale-
ment notre interlocuteur pour ce rendez-vous…
Expo statique à laventie le 28 avril 2019 : Premier rendez-vous pour
l’Asan, pour cette 10e expo et bourse d’échanges, temps gris et nuageux,
mais nous sommes protégés par nos tonnelles pour recevoir 15 équipages
qui ont répondu présents, deux clubs étaient mis à l’honneur (Alpine et
Citroën). Le camion Asan était de la partie une fois de plus. Il a permis de
bien recevoir chaque équipage et de prendre le café et le repas en commun,
encore un bon moment de convivialité, merci à Dominique D. pour l’apport
du cake et du pétillant et également merci à Marie-Paule et Dominique G.
de leur invitation…
Circuit de Croix-en-Ternois le 14 septembre 2019 : Notez bien cette date
dans votre agenda, nous comptons sur un maximum de voitures. Attention,
pour la sécurité de chacun, il vous sera demandé comme toujours l’assu-
rance de votre véhicule lors de votre arrivée sur circuit.
Hommage pour André Desaubry : Au nom du comité ASAN, nous adressons
nos sincères condoléances à toute la famille. En 2016, il était venu avec
Jacqueline pour la première fois à notre réunion des Présidents de club qui
s’était tenue en Belgique/France. Dans la semaine qui a suivi, il m’appelait
pour me remercier de la teneur de cette réunion et de faire perdurer le
mythe Alpine, je garde un très bon souvenir de ce témoignage…
Pour le comité, Marcel
Alpine VentOuX CluB
22 au 24 mars Avignon Motor Festival : Un public très nombreux est
venu pour cette édition avec plus de 50 000 spectateurs. Notre club était
présent comme les autres années en bonne place dans le hall principal.
Nous exposions une Clio R26 R de notre ami Daniel (une des très rares
voitures homologuée avec un arceau et des harnais d’origine) et une
nouvelle A110 dans une robe grise du plus bel effet avec de magnifiques
jantes.
De nombreux membres du club se sont rendu sur notre stand ainsi que
de nombreux amateurs d’Alpine ou de belles voitures.
Alain Boyac
69
 CLUBS INFOS
tAG (tOuRAine Alpine GORdini)
Sortie décrassage en Vallée du loir, le 3
mars 2019 : Notre 1re sortie a connu un vif
succès. Nos adhérents ont répondu présents
pour ce premier roulage de l’année. Après un
agréable parcours sur les bords du Loir, direc-
tion la rotonde ferroviaire de Montabon (72)
où les passionnés du rail nous attendaient.
Intarissables sur le travail accompli dans ces
bâtiments chargés d’histoire qu’ils souhaitent
faire revivre. Déjeuner très convivial à l’hôtel
de la Gare de Château du Loir où certains ont été particulièrement gâtés pour le dessert. Séance cinoche pour la seconde partie de journée avec la
rencontre d’un autre passionné fort sympathique au « Musée du cinéma » du moulin Pousset à Vouvray-sur-Loir (72). Impossible de s’ennuyer avec notre
hôte, vu le nombre d’anecdotes évoquées autour du cinéma.
Sortie autour de richelieu, le 7 avril 2019 : 22 autos pour ce périple en sud-Touraine autour de Richelieu (37) organisé par Nathalie et Gérald. Par-
tant d’Azay-le-Rideau, traversant le village de Rabelais (Saché), toutes ces routes chargées d’histoire nous conduisent à Saint-Epain pour une visite de
ferme des plus intéressante. Véronique et Pascal nous parlent de la fabrication de farine sur place et des préparations de madeleines, cakes, cookies,
à base de safran, coriandre et bien d’autres ingrédients savoureux. Second départ vers Richelieu, superbe ville du XVIIe, construite par le célèbre
Cardinal, pour un déjeuner très attendu. Le parcours est truffé de maisons en tuffeau, typiques à cette région. Visite piétonne de la ville dont les
cours intérieures sont remarquables. Photo souvenir devant la statue de Richelieu avant de clore cette belle journée autour d’un pot de l’amitié.
Prochaine sortie en Sud-Touraine également, sur les traces de l’ancien Critérium de Touraine, le 2 juin.
Merci à tous de nous suivre dans ces sorties nous permettant de découvrir le patrimoine de nos régions. A bientôt sur les routes de Touraine.
Patrick Bigot, secrétaire du TAG

CAR BORdeAuX pAssiOn Alpine RenAult AlsACe

Dimanche 14 avril 2019 : l’auto-d-potes organisait sa 9e balade-rencontre
à Tauriac (33). Ce rassemblement était ouvert à tous les clubs et le CAR
Bordeaux avait fait le déplacement avec une Berlinette A110, une très jolie
dauphine proto, une dauphine export, une floride et une caravelle. Merci à
tous nos membres de s’être déplacés. Cette rencontre a regroupé plus de
120 équipages (voitures et motos anciennes) et nous a permis de faire une
balade le long de la Gironde par des petites routes. Le cortège s’est dirigé
vers le château Eyquem où le propriétaire nous attendait pour une dégusta-
tion avec modération. Puis nous avons repris la route en passant par « le pain
de sucre » le long de la Garonne puis Bourg-sur-Gironde avant de rejoindre
Tauriac ou nous attendait l’apéritif et un bon repas. Merci à l’auto-d-potes
pour cette magnifique organisation.
Samedi 27 avril 2019 : Par une pluie continue, un petit groupe de 5 voi-
tures s’est élancé ce 27 avril vers Pissos (40), à la découverte de la Reine
des Sables, belle production landaise d’asperges. Après une visite écourtée
par le mauvais temps et les achats de circonstance, tout le monde s’est
retrouvée autour d’une table proposant de découvrir les spécialités locales :
ces fameuses asperges ainsi que de très goûteuses fraises. L’aventure s’est
terminée en reprenant la route après cet excellent repas, pressés que nous
étions de rentrer chacun chez soi pour préparer et mettre en lieu sûr nos
fragiles acquisitions du matin.
Dimanche 28 avril 2019 : Ce dimanche, trois équipages du Club se sont
retrouvés à Brives-sur-Charente pour la Journée Nationale des Véhicules
d’Epoque qui était organisée par le comité des fêtes et la FFVE.
Une journée sous la grisaille où l’on a pu admiré de jolis véhicules. Malgré
un temps maussade, un petit rayon de soleil a été apporté par l’orchestre.
J Renaudineau, B Chabaneix, P Jonquet
70
résumé du 1er trimestre
l’Assemblée Générale Ordinaire s’est tenue le 8 février 2019, au res-
taurant du Cerf a Val de Moder, en présence des 25 membres du club,
le président Michel a commenté l’ordre du jour de l’AGO, acceuil, suivi
du rapport moral. Le trésorier a confirmé la bonne santé financière et le
secrétaire fit le point des différentes sorties de l’année écoulée et des
prévisions pour 2019. Il n’y pas eu de changement au sein du comité. Dé-
tails, précisions au sujet du 4e Galop de fin août ont été présentés. Trois
nouveaux adhérents au PARA, Thevenot Roland propriétaire d’une Berli-
nette 1300G, Vogt Frederic collectionneur de la gamme, fils de Jean Luc
Vogt, un grand Monsieur du monde Alpine, et Rosio Philippe à la recherche
de sa Renault 8 qu’il possédait lors de ses 18 ans. Bonne ambiance lors de
cette assemblée, suivie d’un succulent repas pris en commun jusque tard
dans la nuit.
4e Galop des Cuirassiers : Notre manifestation aura lieu le 24 et 25 août
2019 à Reichshoffen, dans le fief des De Dietrich. Les inscriptions vont de
l’avant à grand pas. L’hébergement est de nouveau validé à Niederbronn-
les-Bains, non loin de la station thermale. Michel Leclère, notre président
d’honneur sera présent. Une autre personnalité en la personne d’Alain Ser-
paggi nous rejoint cette année, sa venue nous a été confirmée. Côté tracé,
tout est prêt, road-book fléché-métré en préparation, le dossier préfec-
ture est pratiquement prêt à être déposé. Ce week-end vous intéresse
! Un simple clic sur notre site du club www.passionalpinerenaultalsace
ou consulter nous sur Facebook. Notre programme et les clichés lors
des dernières manifestations peuvent être consultés, nos coordonnées,
adresses mail, numéro de
téléphone sont visibles
afin de pouvoir vous ren-
seigner si vous le souhai-
tez. Des news pour vous
informer des places et
hébergements sont re-
mises à jour toutes les
quinzaines, car les places
sont limitées.
Journée détente du
club - le 5 mai 2019 : nous donnons rendez-vous aux membres du PARA
afin d’effectuer le tracé du Galop, le road book du samedi sera donc véri-
fié : kilométrage, intersections, points de contrôle, emplacement parking
lors des visites, etc. Rendez-vous à Gundershoffen, petit-déjeuner à 8 h,
départ 9 h, après les quelque 150 km, retour vers 13 h, suivi d’un repas
traiteur. Après place à la détente, sieste et concours de pétanque ! Le
soir, une tarte flambée sera servie aux participants et quelques invités. En
espérant que Dame météo sera de la partie !
iMPOrTAnT ! 4e Galop des Cuirassiers 24 et 25 août 2019. Bulletin
d’inscription et explications, modalités sur notre site.
Le secrétaire, Winstel Martin
CAR pAys des sOuRCes
(CluB AutOmOBile de RessOns-suR-mAtz)
La première sortie de l’année, organisée par le CAR Pays des Sources a
eu lieu le 17 mars dans une ambiance un peu mitigée avec la joie de nous
retrouver mais surtout la tristesse, avec la disparition brutale de notre Pré-
sident Didier Sochard, survenue six jours plus tôt. Il avait été décidé de
maintenir quand même cette sortie afin de lui rendre hommage mais aus-
si car il avait tout organisé concernant cette journée où 25 autos étaient
inscrites. Après la balade en convoi d’environ 50 km, nous nous sommes
retrouvés pour le déjeuner au restaurant Chez Edwige à Ressons-sur-Matz.
En raison des circonstances, une réunion extraordinaire s’est tenue à l’is-
sue du repas, en présence d’une cinquantaine de membres, afin d’évoquer
l’avenir du club et des manifestations prévues au calendrier.
Un appel à candidature a été fait parmi l’assemblée afin de pourvoir au
poste de Président. Face à l’absence de prétendant, le secrétaire propose
sa candidature, qui a été acceptée à la majorité et sans aucune opposition.
Il assumera cette fonction jusqu’à la prochaine Assemblée Générale qui
aura lieu en janvier 2020.

La composition du bureau est désormais la suivante:

• Président : Lionel Smaniotto
• Vice Président : Frédéric Richard
• Trésorière : Julie Vichery
• Trésorière Adjointe : Audrey Richard
• Secrétaire : Lionel Smaniotto

Ensuite, le point a été fait

sur le calendrier des
manifestation à ve-
nir pour cette an-
née. Nous avons été
contraints d’annuler
les deux principales
dates, qui avaient un
caractère historique, VAl (VAR Alpine leGende)
car elles existaient de- Dans le rétro des belles mécaniques !
puis la création du club en Organisé par le club « Var Alpine Légende » du Cannet-des-Maures, en
2008. collaboration avec le Comité d’Animation et la Municipalité, ce cin-
-L’exposition au Garage Renault de Ressons quième rassemblement annuel intitulé aujourd’hui « Car Old Cannet »,
sur Matz du 16 juin est annulée en raison du changement d’enseigne du est devenu un événement incontournable dans la région Provence
garage qui deviendra TOP GARAGE et qui compte tenu des travaux, ne sera Alpes Côte d’Azur.
pas en mesure de nous accueillir. Le dimanche 17 mars 2019, sous une météo particulièrement clé-
Notre Président organisait à lui seul ou presque, toutes les manifestations, mente, plus de trois cents véhicules de collection de toutes marques
qu’elles soient statiques, en convoi ou au raod-book. Cela représentait une s’offraient au regard de sept cents visiteurs sur le parking de la gare,
très grande quantité de travail, surtout pour les reconnaissances et l’éla- côtoyant camions, motos et mobylettes parmi les nombreux stands de
boration des road-book ainsi que toutes des démarches administratives qui bourse d’échange aux pièces détachées. Var Alpine Légende avait in-
en résultait. vité Françoise Conconi, ancienne coéquipière professionnelle de la pi-
En raison de difficultés d’organisation, les 24 H de Ressons sont modifiés. lote Michèle Mouton des années 75/80. Pour ceux qui se souviennent,
Le samedi 27 juillet est annulé. Pour le dimanche 28 juillet, la bourse l’équipage féminin « Mouton-Conconi » se faisait remarquer dans les
d’échanges est annulée et remplacée par une exposition statique. Rallyes. La brune Mi-
Les autres dates sont maintenues mais peuvent avoir subi quelques modifi- chèle s’imposait comme
cations dans leur contenu. une redoutable pilote,
Retrouvez toutes les informations sur notre site CAR Pays des Sources ou sur et à ses côtés, la blonde
alpinerenaultressons.com Françoise était l’équi-
Lionel Smaniotto pière de tous les défis.
Elle a présidé cette
journée avec sourire et
gentillesse.
Pour ce rassemblement
de véhicules, la marque
« Simca » était mise à
l’honneur. Décelées pour certains, redécouvertes pour d’autres, ces
voitures nous ont propulsés dans le rétro des belles mécaniques ! Ad-
miration autour d’une trentaine de modèles, comme des Simca 5 ou
8 pick-Up de 1946, Berlines de 1950, Aronde et Simca 1000, P 60 et
Chatelaine ou Rallye 2 de 1977 et bien d’autresÒ
Sans oublier toute une génération d’Alpine également exposée, avec
trois Alpine A110 de 2018 présentées par le Centre Alpine de Fréjus qui
trônaient parmi ses grandes sœurs.
Cette journée laissera un excellent souvenir, en a témoigné l’affluence
de véhicules et de visiteurs dans cette commune. Un grand Merci à
vous tous. Alpinement vôtre !
Le Président Bruno Sigari et son équipe.

71
 Les manifestations a venir
juin
2 juin le Club des Amateurs d’Alpine
A310 du Haut Rhin remet le couvert
avec la 12e édition des « 1000 Virages ».
Balade au Road Book avec repas final
à la ferme Auberge du lac noir.
Cette année encore, 130 km de routes
sinueuses à travers la plaine d’Alsace
et les contreforts du massif vosgien
sont au programme.
jeanmichel.zinck@outlook.fr
ou qfr@free.fr
8 juin 21e Rassemblement des Clubs
Alpine et Renault Sport du Grand Est.
FANCAR 54. Randonnée sur 130 km.
85 e/équipage. Tél. : 06 70 27 34 04
fancar54.fr
contact.fancar54@gmail.com
8-10 juin Sur les routes du Berry.
CARS 17. Tél. : 06 42 77 52 33.
www.cars17.fr - martineauf@aol.com
9 juin Sortie avec le club local RAOC
à Bromley en Grande-Bretagne.
Association Sportives des Alpines
du Nord. Tél. : 06 68 78 03 10.
www.clubalpine.net
marcel.braulle@free.fr
10 juin Exposition à Sommereux. Club
Alpine Picardie. Tél. : 06 62 57 23 68.
http://clubalpinedepicardie.jimdo.com
- gillespatteux@hotmail.fr
15-16 juin 19e Ronde des Fermes et
châteaux avec un départ de Meaux.
Alpine Francilienne. 390 e/équipage.
Tél. : 01 60 03 28 08.
http://lalpinefrancilienne.blogspot.com
evelynelefevre@neuf.fr
16 juin 12e concentration Alpine et
Renault au Garage du Matz, agent
Renault à Ressons sur Matz. Balade
road-book d’environ 50 km. Tarif
exposition : gratuit. Buvette avec
restauration rapide. CAR Pays des
Sources. www.alpinerenaultressons.com
- carpaysdessources@yahoo.com
22 juin Rallye d’Eté à Athies-sous-Laon.
Alpine Renault Sportive de l’Aisne.
40 e/personne. Tél. : 03 23 24 11 30.
michel.rousset9@wanadoo.fr
22-23 juin Balade touristique sur
deux jours – route des poilus au départ
du circuit de Gueux à Reims. ASAN.
30 équipages max, 380 e/équipage.
Tél. : 06 68 78 03 10. www.clubalpine.net
marcel.braulle@free.fr
23 juin Rallye d’été aux alentours
de Pont l’Evêque. CAR Cléon. 5 e/
personne, apporter le pique-nique.
Tél. : 06 03 99 65 74 ou 02 32 26 25 23.
www.car-cleon.fr - car_cleon@yahoo.fr
28-30 juin Alpine Champagne 2019 à
Châlons-en-Champagne. Alpine Gordini
Club de Champagne. 100 autos max,
390 e/équipage repas compris.
400 km au road book.
Tél. : 03 26 67 93 10.
denis.michel10@orange.fr
30 juin Barbecue du club. Club Alpine
Picardie. Tél. : 06 62 57 23 68.
http://clubalpinedepicardie.jimdo.com
- gillespatteux@hotmail.fr
29-30 juin Rétrofestival de Caen.
CABN. Tél. : 06 88 26 33 01.
adrien.dubois1@hotmail.fr
29-30 juin Le Trophée Gordini
organise sa concentration annuelle à
La Châtre. Samedi : Rallye Touristique
à la découverte du sud Berry et de la
Creuse. Dimanche : Séances de roulage
non stop de 9h00 à 12h00 et de 14h00
à 18h00. Inscriptions : Rallye : gratuit
- Repas midi 25,00 € - Dîner 25,00 €.
Circuit : 80,00 €/voiture. Ouvert aux
Renault Gordini & dérivés de plus de
30 ans : Dauphine, R8, R12, R17, R5
Gordini, Protos, Alpine etc.
http://trophee-gordini.hautetfort.com
30 juin 6e Ronde ACAsienne dans
le Bas-Rhin. Alpine Club Alsace. 130
à 140 km, 70 e/personne 2 déjeuners
compris. Tél. : 09 79 06 10 44
ou 03 88 91 00 48.
juillet
13 juillet 6e rassemblement
d’anciennes à Orvillers-Sorel. Tarif :
gratuit. Défilé dans les rues d’Orvillers-
Sorel. Restauration rapide. CAR Pays
des Sources. www.alpinerenaultressons.
com - carpaysdessources@yahoo.com
13-14 juillet Rallye des Grands-mères
Alpine réservée aux A106, A108, A110
Berlinette 2 phares, Cabriolet et GT4, aura
lieu dans le Loiret, à Montargis et sa région
(Venise du Gatinais). Retrouvailles, balades
et gastronomie occuperont ces 2 journées.
Accueil à partir du vendredi 12 vers 17h.
Date limite d’inscription le 15 avril.
Didier PICARD au 07 71 62 44 15.
27-28 juillet 11e édition des 24 H de
Ressons. Samedi 27 : Sortie Alpine et
Renault sur les routes de l’Oise. Road-
book d’environ 100km. Repas. Dimanche
28 : 1re Bourse de pièces détachées auto
et moto. Particuliers et professionnels.
3 € le m. Gratuit pour les participants
venant en ancienne et visiteurs. Centre
culturel de Ressons. Buvette avec
restauration rapide. CAR Pays des
Sources. www.alpinerenaultressons.com
- carpaysdessources@yahoo.com
28 juillet Le Limousin Club Alpine
Gordini organise le 28 juillet 2019
une journée accés libre sur le circuit
de La Châtre, 70 €, inscription
www://lcag87, lcag@orange.fr,
05 55 06 01 43, 06 82 36 79 06,
fbk : limousin club alpine gordini 87.
Août
11 août Sortie pique-nique. Balade
en convoi. Visite du Donjon de
Septmonts (02). CAR Pays des Sources.
www.alpinerenaultressons.com
carpaysdessources@yahoo.com
24-25 août : 4e Galop de Cuirassiers à
Reichschoffen (dép. 67). Passion Alpine
Renault Alsace.
Tél: 06 13 37 55 08 après 18h.
www.passionalpinerenaultalsace.
passionalpinerenaultalsace@gmail.com
25 août Pique-nique. Club Alpine
Picardie. Tél. : 06 62 57 23 68.
http://clubalpinedepicardie.jimdo.com
- gillespatteux@hotmail.fr
25 août Sortie Alpine et Renault
sur les routes de l’Oise et de
l’Aisne. Road-book d’environ 100 km
Repas. CAR Pays des Sources.
www.alpinerenaultressons.com
carpaysdessources@yahoo.com
Fin août (date à préciser) CARS 17.
Tél. : 06 42 77 52 33.
www.cars17.fr - martineauf@aol.com
Septembre
7 septembre Forum des Associations et
exposition à Othis. Alpine Francilienne.
Tél. : 01 60 03 28 08.
lalpinefrancilienne.blogspot.com
evelynelefevre@neuf.fr
14 septembre Circuit de Croix-en-
Ternois et Circuit de Saint Paul. ASAN.
Tél. : 06 68 78 03 10. www.clubalpine.net
marcel.braulle@free.fr -
15 septembre 5e rétro-mobile de Sorel
au camping d’Orvillers-Sorel. Tarif:
gratuit. Buvette avec restauration
rapide. CAR Pays des Sources.
www.alpinerenaultressons.com
-carpaysdessources@yahoo.com
20-22 septembre 24e Balade
Vosgienne à Raon l’Etape. ASAN.
Tél. : 06 68 78 03 10. marcel.braulle@
free.fr - www.clubalpine.net
21-22 septembre Salon de Rouen.
Club Alpine Dieppe : 06 08 42 49 17,
CAR Cléon : 06 03 99 65 74,
CABN : 06 88 26 33 01, AAA.
22 septembre Sortie d’Automne.
Club Alpine Picardie.
Tél. : 06 62 57 23 68.
http://clubalpinedepicardie.jimdo.com
- gillespatteux@hotmail.fr
22 septembre Balade de la Jeunesse
à Châlons-en-Champagne.
Alpine Gordini Club de Champagne.
70 e/équipage. Tél. : 03 26 67 93 10.
denis.michel10@orange.fr
29 septembre Balade touristique Côte
d’Opale. ASAN. Apporter pique-nique.
Tél. : 06 68 78 03 10.
marcel.braulle@free.fr -
www.clubalpine.net
29 septembre Balade au Pays des
Sources. Sortie en convoi d’environ
50 km. Repas. CAR Pays des Sources.
www.alpinerenaultressons.com
-carpaysdessources@yahoo.com
octobre
5 octobre Roulage circuit de Clastres.
Alpine Francilienne. 70 e/équipage.
Tél. : 01 60 03 28 08.
http://lalpinefrancilienne.blogspot.com
evelynelefevre@neuf.fr
13 octobre Sortie d’Automne
autour de Vernon. CAR Cléon. Rallye
touristique. Tél. : 06 03 99 65 74
ou 02 32 26 25 23.
20 octobre L’Incontournable rendez-
vous à Dieppe. Club Alpine Dieppe.
190 e non membre, 170 e membre,
220 km, 2 personnes repas midi et soir,
petit-déjeuner et souvenir.
Tél. : 02 35 76 37 59 ou 06 08 42 49 17.
jj-b-alpine@orange.fr
20 octobre Sortie en convoi avec visite
du Familistère à Guise (02). CAR Pays
des Sources. www.alpinerenaultressons.
com -carpaysdessources@yahoo.com
26-27 octobre Stand Reims Rétro
Pièces. AGCC. Tél. : 03 26 67 93 10.
denis.michel10@orange.fr
27 octobre Téléthon. ASAN. Lieu
à déterminer. Tél. : 06 68 78 03 10.
marcel.braulle@free.fr -
www.clubalpine.net
novembre
10 novembre Assemblée Générale.
ASAN. Lieu à déterminer.
Tél. : 06 68 78 03 10.
marcel.braulle@free.fr -
www.clubalpine.net
10 novembre Réunion calendrier
2020. CAR Pays des Sources.
www.alpinerenaultressons.com -
carpaysdessources@yahoo.com
16 novembre Réunion des présidents.
AGCC. Lieu à déternminer.
Tél. : 03 26 67 93 10.
denis.michel10@orange.fr
30 novembre Rallye de Nuit à
Châlons-en-Champagne. AGCC. 65 e/
équipage. Tél. : 03 26 67 93 10.
denis.michel10@orange.fr
30 novembre Navigation du Téléthon
à Raon l’Etape. ASAR.
40 e/équipage. Tél. : 03 29 41 43 35
ou 06 08 47 44 03.
www.asar.fr - gerard@asar.fr
Décembre
7 décembre Téléthon à Dieppe. Alpine
Club Dieppe. Tél. : 02 35 76 37 59
ou 06 08 42 49 17.
jj-b-alpine@orange.fr
15 décembre Assemblée Générale
à Othis. Alpine Francilienne.
Tél. : 01 60 03 28 08.
http://lalpinefrancilienne.blogspot.com
evelynelefevre@neuf.fr
72
 PETITES ANNONCES

MODE D’EMPLOI Mille Miles annonces

es petites
spécialiste d Renault spor tives
POUR PASSER UNE ANNONCE Alpine et ns !
depuis 35 a
UNIQUEMENT DES ANNONCES EN RAPPORT AVEC LES ALPINE
ET RENAULT VRAIMENT SPORTIVES.

SUR NOTRE SITE PAR COURRIER POSTAL :

INTERNET :
Directement ou en utilisant
le formulaire et la grille
sur notre site internet
www.millemiles.com
(pas d’annonce par mail)
- Ecrivez en lettres capitales. Vous pouvez photo-
copier la grille si vous souhaitez garder intact votre
magazine.
- Un seul type d’annonce par grille : photocopiez
par exemple 1 grille pour vendre votre auto, et 1
autre pour acheter des pièces.
- Abonnés : pour bénéficier d’1 petite annonce avec
ou sans photo gratuite, joignez l’étiquette adresse
reçue avec votre dernier Mille Miles ou indiquez votre
numéro d’abonné.

GRILLE DE PETITES ANNONCES A découper ou à photocopier.

Pour le N°133 COCHEZ LA RUBRIQUE

(utilisez une grille distincte TOTALISEZ LE NOMBRE DE VOS ANNONCES
daté août/septembre
par rubrique) POUR LE PROCHAIN NUMÉRO :
vos annonces doivent
être parvenues Ventes véhicules
... Annonce(s) texte sans photo x 6 € ... €
AVANT LE 1er JUILLET Achats véhicules
NON
à Groupe Hommell/mille Miles, ... Annonce(s) texte + 1 photo x 10 € ... €
Ventes pièces ABONNÉS
Service Petites Annonces,
Achats pièces Photo(s) supplémentaire(s) : 7€ x ... photo(s) ... €
Les Écluses
28 quai Gallieni Mini Alpine
1 annonce texte sans photo gratuite 0€
92150 SURESNES Divers
... Annonce(s) supplémentaire(s) texte sans photo x 6 € ... €
ABONNÉS
1 annonce texte avec photo gratuite 0€
N’omettez pas d’indiquer : le modèle, l’année, le kilométrage, Photo(s) supplémentaire(s) : 7€ x ... photo(s) ... €
le prix ET VOTRE N° DE TÉL. TOTAL A L’ORDRE DE MILLE MILES ... €

VOS COORDONNÉES (n’apparaîtront pas dans l’annonce) :

ATTENTION ! INSÉREZ DANS LA GRILLE CELLES QUE VOUS SOUHAITEZ PUBLIER !
NOM : Prénom :

Tél.: Mail :

Adresse :

□ J’accepte de bénéficier par email des offres spéciales proposées par les sociétés du groupe Hommell (SFEP, SOTECA, SEAL, HB PUBLICATIONS, MILLE MILES)
□ J’accepte de bénéficier par email des offres des partenaires sélectionnés par SFEP (partenaires dans le domaine télévision, automobile, histoire, santé, sports et loisirs).
Mille Miles est édité par la société MILLE MILES, filiale de SFEP situées à Les Écluses 28, quai Gallieni à SURESNES (92150). HB PUBLICATIONS et SFEP sont responsables
conjoints du traitement et collectent des données aux fins de publication de votre annonce dans le magazine et sur le site internet. Si vous ne fournissez pas l’en-
semble des champs mentionnés ci-dessus, nous ne pourrons pas procéder à la diffusion de votre annonce. Vos données postales sont susceptibles d’être transmises
à nos partenaires commerciaux. Si vous ne souhaitez pas que vos données soient communiquées à ces destinataires, cochez cette case : □ Vous pouvez exercer
vos droits d’accès, de rectification, de limitation, de portabilité, d’opposition, d’effacement et définir vos directives post-mortem à l’adresse mail du délégué à
la protection des données : dpo@hommell.com ou à l’adresse postale (Groupe Hommell - Délégué CNIL, Les Écluses 28, quai Gallieni 92150 SURESNES) en justifiant
de votre identité.

73
 PETITES ANNONCES
AVIS IMPORTANT
Nous rappelons que seules les annonces
ayant rapport avec des Alpine et Renault
vraiment sportives sont retenues dans
ces colonnes. Ceci pour préserver l’intérêt
des lecteurs de Mille Miles, avec sa spécifi-
cité, pour y trouver ce qu’ils recherchent et
ne pas faire double emploi avec d’autres re-
vues de voitures anciennes. Par exemple les
annonces concernant des 4 CV, Dauphine,
R8 «normales» -que nous respectons au
plus haut point- ne sont pas retenues, pour
l’intérêt des recherches des lecteurs de
Mille Miles : merci de votre compréhension !
Ventes autos
Alpine A110 1600 SC de 1974, très
bon état, mécanique d’origine neuve,
peu roulé depuis restauration, CG
normale, propriétaire depuis 1995
expert. 100 000 €. Prix : 90 000 €.
Tél.: 06 85 09 79 51 (dépt. 11).
JIde Durand 1600, carte grise 9 cv nor-
male, expertisée, très bon état, CT OK.
Tél.: 06 09 09 50 46 (dépt. 83).
74
Exceptionnelle Renault 12 Gordini moteur 1800 cc préparé.
Entièrement restaurée de A à Z par professionnels.
Composants compétition + 75 000 € de factures.
Déco. « Tour de Corse », peinte. Dossier sur demande.
Prix : 55 000 € avec 129 premiers numéros mille Miles.
Tél.: 06 07 03 73 04, guibert77@gmail.com (dépt. 77).
Alpine V6 GT de 1985, très bon état Alpine A310 4 cyl. de 1976, 46 000 km, Alpine A110 1600 SC de 1974, préparée
général, CT sans observation, dans type VG, préparation GR IV par Ratier, pour le VHC (règlementation 2015), PTH
sa configuration d’origine, justifica- 1796 cm3, PTH, Autobloc, Gotti 073A. groupe 4, moteur 1800, boîte rapports
tion des entretiens. Prix : 19 500 €, Prix : 40 000 €. Tél.: 06 09 97 89 07, Monte-Carlo, allumage électronique,
Mail : jpverneuil@gmail.com (dépt. 46). jleder@giinfo.com (dépt. 30). commande d’embrayage à câble, nom-
breuses pièces neuves ou récentes, CG
normale, vendue suite arrêt compéti-
tion. Tél.: 06 85 27 33 73, bauer.jean-
louis@hotmail.fr (dépt. 04).
Vends
Alpine A110 Version 85 de 1975,
139 000 km,
moteur R5 Alpine, boîte 5,
carburateurs 40 révisés,
faisceau électrique neuf, échappement Alpine A110 berlinette 1600 SX, du
4en1 Devil, gros freins, arceau 4 pts, 10/11/1977, environ 60 000 km, en état
propriétaire depuis 29 ans de marche, état général très satisfai-
+ moteur d’origine complet sant, toute d’origine aucune modifica-
Prix : 59 000 € tion, contrôle technique OK. Faire offre.
Tél.: 05 61 96 77 60, rene-pons@wanadoo.fr (dépt. 09) Tél.: 06 20 05 88 04, m.jm3vente@gmail.
com (dépt. 74).
Alpine 1300S de 1968, certificat origine Alpine A310 V6 pack GT de 1977, choc
usine Alpine, pièces détachées. Prix : ARG, actuellement chez le carrossier
79 000 €, Mail : bernard.alpine@yahoo.
pour banc de géométrie. À remonter.
com (dépt. 34).
Vendue avec carte grise gelée. Prix :
12 000 €. Tél.: 06 04 46 74 42, laurence-
dassonneville@gmail.com (dépt. 07).

Alpine A310 V6, 1980, 15 000 km, boîte 5

moteur refait avec un kit Guegan prépa-
rateur au Canada Allumage électronique
de 30V6, jantes Bred en 15 Intérieur
refait en cuir noir, persienne et aileron
groupe 4, rampe phares Cibié + toutes
pièces pour remettre à l’origine. Prix :
30 000 €. Tél.: 06 19 82 97 00, bernard-
mougne@orange.fr (dépt. 11).
Alpine A110 V85 de 1973, refaite en
2012, 47 000 km compteur. Échange Renault 12 Gordini de 1973, bleu int.
possible. Tél.: 06 74 53 38 36 (dépt. 36).
www.millemiles.com
Alpine V6 GT turbo de mars 1987,
115 000 km, 2e main depuis 22 ans,
excellent état mécanique carros-
serie et intérieur. Prix : 26 500 €.
Tél.: 00 352 621 276 801, kleinc62@
pt.lu, Luxembourg.
skaï noir, peu kms, pas compèt, 2 prop,
dans son jus origine + arceau 4 pts, Devil,
freins AR neufs, cache-culb. alu Gord. MC
frs neufs origine, cause santé. Urgent.
Tél.: OO 32 476 235 897, Belgique.

75
 PETITES ANNONCES

Renault Mégane 3 RS Trophy 275 ch,

Ventes autos (suite)
DÉPOSEZ VOS PETITES ANNONCES de 2015, 1re main, 28 300 km,
blanche, numérotée 1175, couche dans
garage avec housse. Prix : 28 000 €.

SUR NOTRE SITE INTERNET Tél.: 06 61 32 21 45 (dépt. 93).

www.annonces.millemiles.com
Vends
• 4 roues neuves GTA complètes
modèle en nid d’abeilles avec pneus
(1 jeu en 195/50/15 et 225/50/15)
(1 jeu en 205/50/15 et 270/45/15)
Alpine V6 turbo de 1990, 101 000 km,
• 4 roues neuves, parfaite réplique excellent état mécanique, carrosserie
Alpine GTA V6 turbo Le Mans en 16/17 !!! et intérieur, propriétaire depuis 1993,
• pot inox V6 turbo neuf très belle sonorité
• tube inox neuf suppression catalyseur jamais accidentée, une des dernières
• 4 roues AZEV noires 16/16 pour GTA V6 turbo V6 turbo produites, reste au garage
• 2 déflecteurs bas de baie de pare-brise Alpine GTA de novembre à avril. Prix : 29 000 €.
• aérateurs de tableau de bord neufs Alpine GTA
• durit air accordéon neuve sortie de turbo Tél.: 06 77 58 67 38, micalpe73@hotmail.
• durit air droite échangeur neuve (introuvable !) fr (dépt. 73).
• 2 vérins AV de coffre Alpine GTA
• joint de coffre AV supérieur pour plastique
cache-batterie Renault 4 CV noire de 1956, complè-
• 2 vérins AR de capot moteur occasion tement restaurée, mécanique comme
• Joints neufs de portes intérieurs (Alpine GTA) A106, boîte 4v, 4 amortisseurs, moteur
• 2 cardans droit et gauche Alpine GTA (très rare !)
• cardan gauche Alpine A610 neuf dans la boîte ++, Mail : carrier_laurent@yahoo.fr
• 4 amortisseurs AV/AR de carbon Alpine GTA V6 T (dépt. 88). Renault Clio V6 phase 2 année 2003,
• soufflets de cardans neufs complets avec armature 42 400 km, état irréprochable distribution
métal pour GTA entretien et CT seront faits à la vente.
• étrier de freins ARD en super état
• int. cuir noir 2 sièges AV Prix : 60 000 €. Tél.: 06 87 15 19 97
• pare-chocs AR GTA (dépt. 28).
• crémaillère de direction Alpine GTA V6 turbo
• échangeur de turbo Alpine GTA
• cric alu GTA le vrai d’origine en état neuf !
• compresseur de clim GTA Ventes pièces
• amélioration moteur Europa Cup 240 ch
• bloc compteur complet A610 d’occasion Moteur 1905 cm3 base R12G, rare, très
• bagues rotules tringlerie de boîte neuves
• caches agrafes plastique noir (sac de 10) préparé avec son carter sec et sa bâche
• pommeau levier de vit. neuf origine Alpine GTA/A610 à huile et son embrayage Borg & Beck
• coussin centre de volant Alpine GTA neuf bi-disques, pièces usine + 4/1. Prix à sai-
• volant Alpine GTA d’origine en super état
• 2 volants MoMo et Victor siglés Alpine sir. Tél.: 06 66 72 88 99 (dépt. 06).
• int. complet tissu gris V6 GTA Renault 5 Alpine atmo de 1979, millé-
• pneus 15,16,17,18 neufs et occasion sime 80, très saine, tournante à restau- Renault 5 turbo 1 et turbo 2 : diverses
• gros Stock de Pièces Alpine GTA et A610 rer. Prix : 8 500 €. Tél.: 06 46 33 35 52 pièces mécanique neuves. Faire offre.
Tél. : 06 32 90 87 92, (dépt. 91).
ou 06 29 43 66 05 (dépt. 72). Tél.: 05 61 67 64 56 (dépt. 09).

76
 Pièces A310 4 Cylindres Usine TBE,
2 fusées neuves usine,
4 Jantes d’origine, 4 Jantes 73A (7 et 9),
4 Amortisseurs Spax+coupelles+ressorts.
1 échappement 1800.1 Direction 4C
+ 1 V6.1 Autobloquant à galets 365.
1 boîte 365 avec couple 8x27 autoblo-
quant, pignons Monte-Carlo 4 et 5.
Tél.: 06 07 56 43 55 (dépt. 74)

Renault Clio V6 Phase 2 : pièces neuves,

moteur, BV, cardans, radiateur, tubes
eau, bac de coffre, divers. Faire offre.
Tél.: 05 61 67 64 56 (dépt. 09).

Alpine A110 R8G R1093 : bougies

Marchal Champion, quantité limitée.
Tél.: 06 43 77 69 22 (dépt. 93).

Alpine A 310 V6 de 1981 : 4 jantes ori-

gine. Alpine A310 V6 de 1977 : 2 jantes
origine. Alpine A 310 GR 4 : becquet aile- Renault 5 turbo : 2 feux AV complets
ron. Alpine A110 1300 : collecteur échap-
pement 4-en-1. Tél.: 06 26 56 30 81 avec socle. 100 €. Tél.: 06 72 08 00 35,
(dépt. 83). raiffordkty@gmail.com (dépt. 54).

77
 no 96 no 97 no 98 no 99 no 100 no 101 no 102 no 103 no 104

B O U T I Q U E
no 105 no 106 no 107
Commandez no 108 no 109 no 110

les anciens
numéros

no 111 no 112 no 113

7€ le numéro
(5,50 € le magazine + 1,50 € de frais de port)
no 114 no 115 no 116

Les numéros 1, 2, 3, 4, 5, 6, 8,
9, 10, 12 et 20 sont épuisés.
no 117 no 118 no 119 no 120 no 121 no 122

no 123 no 124 no 125 no 126 no 127 no 128 no 129 no 130 no 131

Vous souhaitez protéger

votre collection ?
Commandez les reliures
signées mille Miles
1 reliure peut contenir
2 ans de magazines
12€ la reliure
(+ frais d’envoi)
1 reliure peut contenir
2 ans deà retourner
BULLETIN DE COMMANDE magazinessous enveloppe affranchie avec votre règlement à :
mille Miles magazine - 60643 Chantilly cedex MILLEVPC

VOS COORDONNÉES M. Mme Mlle

Je commande les numéros suivants :
Nom :

Prénom :
au prix de 7 € l’exemplaire (5,50 € le magazine + 1,50 € de frais de port) soit : ......................... €
Adresse :
et / ou, je commande :
Cplt d’adresse (résidence, lieu dit, bâtiment…) :
........................ reliure(s) x 12 € + 4 € (frais d’envoi à l’unité) soit : ......................... €

TOTAL DE MA COMMANDE : ......................... €

Code postal : ■■■■■ Ville :

J’indique un numéro de téléphone et un mail pour le suivi de ma commande.

JE RÈGLE DE LA MANIÈRE SUIVANTE :

Tarifs hors France métropolitaine :
nous consulter au 01 45 36 20 38
Téléphone : ■■■■■■■■■■
E-mail :
Chèque bancaire ou postal à l’ordre de SFEP J’accepte de bénéficier par email des offres spéciales proposées par les sociétés du groupe Hommell
(SFEP, SETC, SENO, SEAL, HB PUBLICATIONS) et SOTECA
CB : N° ■■■■ ■■■■ ■■■■ ■■■■ / / / J’accepte de bénéficier par email des offres des partenaires sélectionnés par MILLE MILES
(partenaires dans le domaine télévision, automobile, histoire, santé, sports et loisirs)
Date de validité : ■■ / ■■
Signature obligatoire :
Simple et pratique... Commandez sur : vous pouvez également nous contacter
Cryptogramme : ■■■ www.hommell-magazines.com par téléphone au 01 45 36 20 38
Cette offre non cumulable est valable 2 mois, dans la limite des stocks disponibles. Vous disposez d’un droit de rétractation de 14 jours à compter de la réception du magazine et/ou de la reliure en notifiant clairement votre décision à notre service VPC. Vous recevrez votre commande dans un délai de 3 semaines. Les
délais de livraison sont des délais moyens et correspondent aux délais de traitement et à la livraison pour les articles à destination de la France Métropolitaine. La société MILLE MILES, située à : Les Ecluses - 28 quai Galliéni - 92150 SURESNES, est responsable de traitement et collecte des données afin de réaliser
la commande. Vos données sont transmises aux sociétés en charge de la gestion de la commande. Vos données sont conservées pendant 5 ans. Si vous ne fournissez pas l’ensemble des champs mentionnés ci-dessus, MILLE MILES ne pourra pas procéder à la commande. Vos données sont susceptibles d’être
transférées pour des raisons techniques vers un pays hors UE avec un encadrement approprié. Vos données postales sont susceptibles d’être transmises à nos partenaires commerciaux. Si vous ne le souhaitez pas, cochez cette case : . Vous êtes susceptible de faire l’objet d’étude de préférence. Vous
pouvez exercer vos droits d’accès, de rectification, de limitation, de portabilité, d’opposition, d’effacement et définir vos directives post-mortem à l’adresse mail du délégué à la protection des données : dpo@hommell.com ou à l’adresse postale ci-dessus. SARL MILLE MILES RCS Nanterre 411 953 797.

Ventes pièces (suite)
Renault 17 Gordini : aile AVG très saine,
pare-brise + jt chromés, calandre feux
AR complets, cabochon neufs, cache-
culb. alu G, 2 étriers freins AR neufs,
embrayage, disques de freins AV.
Tél.: OO 32 476 235 897, Belgique.

Alpine A310 V6 phase 2 A319 : BV5,

capot avant caisson complet arrière
pack GT, portière, glaces custode, arma-
tures vitres portières, carnet conduite
et entretient etc, pour GTA D500
pneus AV neufs 190/55 VR d’origine.
Tél.: 05 61 68 25 70, alainteul@yahoo.
Pièces polyester ori ou comp R5 T2 fr (dépt. 09).
Max Super P TDC kit Gr. 2 kit Quéron
Alpine A310 V6 pièces : 2 triples corps
kit 4 CV Proto kit Clio V6 Trophy R8G.
Weber 40 IT + pipe adm, accéléra-
Tél.: 06 85 76 03 40 ou 04 66 45 55 87, teur type Calberson, 2 culasses + tubu-
carrosseriemifsud@hotmail.fr (dépt. 48). lure injection rampe commune pompe
3 bars, bloc complet ø88 chemise piston
Alpine A110 type 1660S 1800 : grosse bielle vilebrequin, pompe à eau élec-
boîte 364 complète ou partielle, à voir, trique. Faire offre. Tél.: 07 88 66 33 06, Renault Spider Sport pièces neuves :
châssis complet, moteur, jantes,
démontée pignonnerie courte + car- komete57@live.fr (dépt. 57). sièges. Faire offre. Tél.: 05 61 67 64 56
ter complet + couple type 353 R8G. (dépt. 09).
Tél.: 06 66 72 88 99 (dépt. 06).
Alpine A310/R5 turbo : jantes origine
+ pneus Michelin TRX M+S (hiver), bon
état, pompe à eau + tubes inox, neufs.
Kit embrayage Valeo neuf, glace custode
ARD + divers. Tél.: 06 99 49 91 76
(dépt. 54).

Bagues étanchéité spéciales anti-fuites, Renault 21 Ti, RS ou RX : 2 jantes alu,

sortie différentiel, pour BV 369-365- en 14 pouces, bon état. Prix : 70 €.
364 et UN (R5 Turbo, Alpine, Venturi). Tél.: 06 63 78 31 67, lalicorne.eletot@
Pièces polyester ori ou comp Alpine A110 Faire offre. Tél.: 05 61 67 64 56 mcom.fr (dépt. 76).
caisse neuve A310 pack GT usine, caisse (dépt. 09). Renault 5 turbo tour de Corse : 4 jantes
neuve A310 4 cyl. GTA kit Le Mans et orig en Speeline, couleur blanche, dimen-
Alpine A310 V6 commande rapide kit Gr. 4 Gr. 5 persienne rame de phare. Moteur PRV 3l 24 soupapes, préparé
300 ch, gestion Sybèle injection 6 papil- sions 220 45/415, 240 45/415, 2 3OO €
Calberson GR4 pour Weber triple corps Tél.: 06 85 76 03 40 ou 04 66 45 55 87, HB lons moteur vendu complet. Prix : + 2 pneus neufs 195 45 15, 200 €.
Porsche. Tél.: 06 43 77 69 22 (dépt. 95). (dépt. 48). Carrosserie Mifsud. 3 200 €. Tél.: 06 75 03 96 59 (dépt. 31). Tél.: 06 84 78 39 97 (dépt. 88).

79
 PETITES ANNONCES

Renault Clio 16S : volant avec Renault 8 Gordini : 4 bielles, 1 joint de

Ventes pièces (suite) moyeu d’origine, très bon état, 40 € culasse 1255, 1 disque embrayage R8G, Achats pièces
+ 4 jantes origine, bon état, 200 €. 4 jantes Gotti 5.5 en 13, 4 jantes GT
Renault 8 Gordini, véritable caisse Tél.: 06 33 47 00 41 (dépt. 38). turbo, diverses pièces R8, vendues en Alpine 610 : feu antibrouillard longue
coupée en 4 morceaux, bloc AV/ lot. Tél.: 09 67 58 32 80, à partir de 19h portée jaune AVG et vitre AVG teinté.
AR, planche, toit, en lot ou séparé. (dépt. 45). Tél.: 06 08 76 90 04, t.jeandot@orange.
Tél.: 06 37 60 47 81 (dépt. 88). fr (dépt. 41).
Alpine GTA V6 : 2 jantes alu avec pneus
Michelin comme neufs 190x55HR365. Alpine A110 1600 SX : parie AR carénage
Alpine A110 1600-1800 : pignonnerie
Prix intéressant. Tél.: 06 08 25 70 98 sous véhicule. Tél.: 05 63 75 51 22, avant
à crabots (denture droite) et carters BV (dépt. 26).
364,sans boîtier différentiel ni autoblo- 18h (dépt. 81).
quant. Rapports de boîte : 1re 10/33, Moteur 1400 Energy complet, TBÉ, avec Alpine A310 de 1982/1985 : maître-cy-
2e 13/30, 3e 15/26, 4e 19/27, 5e 22/26. boîte 330 révisés 2 Weber de 40 pipe
lindre de frein strictement d’ori-
couple 8x27. Prix : 7 500 €, planchenault. 4-en-1 silencieux prêt à monter dans
gine, même HS, si possible complet.
michel@orange.fr (dépt. 14). A110. Faire offre. Tél.: 06 81 20 11 02,
Alpine A110 1600SX : pare-soleil d’ori- robert.coppel@orange.fr (dépt. 74). Tél.: 06 60 63 62 53, Nicolas (dépt. 77).
Renault 8 Gordini : moteur essuie-glace gine, simili blanc réf. : 60-52140 et Alpine A310 V6 : volet/clapet de star-
141, très bon état, fixation 3 points Renault Clio V6 totalement neuf, com-
SEV origine, complet manivelle et sup- ter pour carburateur simple corps Solex
dissymétriques 30-30-37mm. Prix : 189 €. plet, jamais monté. Prix : 5 000 €.
port. Prix : 95 €. Tél.: 06 78 44 71 87 Tél.: 06 75 64 83 32, jean-paul.thiblier@ Tél.: 06 85 09 99 78 ou 01 60 23 57 53, 34TBIA, urgent. Tél.: 06 81 61 20 01
(dépt. 54). orange.fr (dépt. 42). M. Lebrun (dépt. 77). (dépt. 60).

80
 PETITES ANNONCES
ABONNEZ-VOUS EN LIGNE À mille Miles
www.hommell-magazines.com
Mini Alpine
Vends kit Eaglemoss Alpine A110
complet 100 n°neuf sous blister
(valeur d’achat 1 200 €). Faire offre.
Tél.: 04 97 91 27 55, philippe_alardot@
hotmail.com (dépt. 06).

Vends catalogue de 1975 n°6000004448

Dieppe original, état d’usage, sur les
pièces compétition, 92 pages, ex :
jantes, carter sec, autobloquant,
arceau, blindage, etc. Prix : 80 €.
Tél.: 06 86 22 91 40 (dépt. 33).

Vends magazine Mille Miles du n°1

Vends F3 1000 cc plastique de bazar
L : 9 cm café quotidien, montée ou au n°130, bon état. Prix : 130 €.
à monter avec imperfections d’époque, Tél.: 06 74 92 30 76 (dépt. 14).
p. 161 du livre J.-L. Fournier, Mille minia-
tures. Prix : 14 €. Tél.: 06 86 22 91 40 Manuel utilisation en français, neuf,
(dépt. 33). pour Clio V6 phase et Phase 2 et pour
Spider Renault Sport. Faire offre.
Vends lot de pièces neuves pour Alpine
RC1/5. Tél. : 02 99 34 07 24 (dépt. 35). Tél.: 05 61 67 64 56 (dépt. 09).

Vends A110 1/43e kit en boîte Solido 79, Vends dépliants publicitaires époque
A310 1/43e kit en boîte Heller 85, GTA A310 V6 GTA turbo A310 V6 Milles Le
V6 Polystil 90, GTA 1/43e Europa Cup Mans A610, manuel conduite et entretien
coffret Norev, A110 1100 Ottomobile
A310 V6 phase 2. Tél.: 06 26 56 30 81
1/18e, série 4 A110 1/43 Legende A110
Burago 2004, Étoile filante Quiralu 1/43. (dépt. 83).
Tél.: 06 26 56 30 81 (dépt. 83).
Pour parution dans le prochain numéro
Divers mille Miles°133 daté août/septembre
Documentation
vos annonces doivent
être parvenues
AVANT LE 1er JUILLET
à Groupe Hommell/mille Miles,
Service Petites Annonces,
Les Écluses
28 quai Gallieni
92150 SURESNES

Reproduction au 1/10e du Quirelli

Vends manuels usine à domicile, 50 €.
R8G en porte clé, 3 000 ex numérotés SUR NOTRE SITE INTERNET
Schémas électriques complets, trou-

www.millemiles.com
ver la solution, tous les répertoire et d’époque 1967/écrin complet avec 2
fonction fils organes câblages relais. PC différents et document. Prix : 45 €.
Tél.: 06 33 38 07 94 (dépt. 10). Tél.: 06 86 22 91 40 (dépt. 33).

81
 Sortie du n°133
COURRIER A partir du 25 juillet

aVeRtiSSement
Vous pouvez envoyer vos documents à :
courrier.millemiles@hommell.com (taille photo au moins 500 Ko). Sainte Chapelle
Dans l’intérêt et pour le respect de tous les lecteurs, soyez gentils A l’occasion du Rallye des Grands Gosiers qui s’est couru dans le Limousin début mai,
de ne pas envoyer des courriers et images identiques à plusieurs Jean Claude Danan, d’Auto Racing à Orthez, a repéré cette Sainte Chapelle !
revues : merci de votre compréhension ! Bien Alpinistement à tous.

Jean-Luc Fournier
Une Clio V6 à hong Kong
A Hong Kong,
les voitures
d’exception sont
courantes et il ne
se passe pas une
journée sans que
l’on n’aper-
çoive plusieurs
sportives de haut
rang : Ferrari,
Lamborghini
ou McLaren.
Les anciennes sont aussi assez fréquentes, parfois garées
dans la rue. On découvre ainsi quelques raretés, comme cette
Renault Clio V6 « phase 1 » de 2002, avec conduite à droite.
Notez son immatriculation astucieuse formant le nom Clio grâce
au 1 et au 0 tenant lieu de I et de O à la suite du C et du L...
Paul Roger r

hommageS
Dominique Langlade

Assureur bien connu du milieu des collectionneurs, Jean-Maurice Jacques nous a quittés
à l’âge de 59 ans. Voici l’hommage envoyé par ses amis du club AVA 30 :
Adieu l’ami
Ton départ nous remplit d’émotion et de tristesse, que nous partageons dans ce moment
douloureux avec ton épouse Pascale et ta fille Coralie. L’AVA 30, ton Club de cœur depuis plus de
30 ans, a vu ta fidélité sans faille à être toujours présent. Tantôt membre, Président et Président
d’honneur, toutes ces années à se balader, à consommer des kilomètres avec nous, n’avaient
qu’un but : le partage et l’amitié. Nous n’oublierons pas ces bons moments passés ensemble.
Au nom des membres du Club, te dire « adieu l’ami » nous peine tous énormément.
Fernand Faivre
Président de l’AVA 30
Autre message, que nous publions avec un peu de retard :
Pierrot
En ce début d’année c’est encore une triste nouvelle qui nous est parvenue. Notre ami Pierrot Domange
qui faisait parti de la bande des Savoyards, célèbres par leur côté festif « de bons vivants », nous a quittés.
Né en 1947, Pierrot était possesseur d’Alpine depuis les années 1980 et employé à la commune de Frangy. Il est allé
rejoindre son copilote Daniel Darvey, parti un mois avant. A mon avis, ils devaient avoir un plan « une spéciale,
un casse-croûte »...
Jacky Guinet

Pierrot Domange avec Jean Ragnotti.

82
.