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MARCHE
Confino
Muséographie
Hameau de Beth T: 04 66 72 93 26
30 580 Lussan F: 04 66 72 85 80
Igrec Ingénierie
C.C.T.P Conception technique
127 Avenue d'Italie
75 013 Paris
T: 01 53 94 73 73
F: 01 53 94 73 99
Apave
Bureau de contrôle
Immeuble "Le Président"
14 Chaussée Jules César
BP 235 T: 01 30 75 37 37
95 523 Cergy Pontoise F: 01 30 75 37 12
BECS
Coordonnateur SPS
56 quai Le Gallo T: 01 41 31 75 75
92 100 Boulogne Billancourt F: 01 41 31 75 80
Indice de révision : 0
2010183 – PARIS 17 – CITE DE LA MONNAIE ET DE L’ECONOMIE
MARCHE - CCTP LOT N° 01 - DEMOLITIONS - GROS-ŒUVRE - CHARPENTE METALLIQUE - ETANCHEITE 01 - b
SOMMAIRE
1. GENERALITES 9
1.1. PREAMBULE 9
1.2. HISTORIQUE DE L’EXISTANT 10
1.2.1. SITUATION ET DESCRIPTION DU SITE 10
1.2.2. TRAVAUX DE RESTRUCTURATION DES ANNEES 20 13
1.2.2.1. Sous-sol 13
1.2.2.2. Rez-de-chaussée 17
1.2.2.3. Entresol / R+1 18
1.2.2.4. R+2 21
1.2.2.5. R+3 22
1.2.2.6. Combles 24
1.3. DESCRIPTION SUCCINCTE DES TRAVAUX 27
1.4. EXIGENCES PERFORMENTIELLES 27
1.5. ACOUSTIQUE 27
1.6. D.T.U. - NORMES ET REGLEMENTS 28
1.7. PROCES VERBAUX ET AVIS TECHNIQUES 28
1.8. CERTIFICAT ACERMI 28
1.9. DOCUMENTS FOURNIS PAR L'ENTREPRISE 29
1.9.1. PENDANT LA PERIODE DE PREPARATION DU CHANTIER 29
1.9.2. EN COURS DE CHANTIER 29
1.9.3. EN FIN DE CHANTIER 29
1.10. PLANS D'EXECUTION 30
1.11. VISA DU DOSSIER D'EXECUTION 30
1.12. LIMITES DE PRESTATIONS 30
1.12.1. TRAVAUX DIVERS A LA CHARGE DU PRESENT CORPS D’ETAT 30
1.12.2. TRAVAUX A LA CHARGE DE L’ENTREPRENEUR D’ELECTRICITE - COURANT
FORT ET COURANT FAIBLE 30
1.12.3. TRAVAUX A LA CHARGE DE L’ENTREPRENEUR DE PLOMBERIE 31
1.12.4. TRAVAUX A LA CHARGE DE L’ENTREPRENEUR DE CHAUFFAGE -
VENTILATION - CLIMATISATION – DESENFUMAGE 31
1.13. CONNAISSANCE DES LIEUX - VISITE 31
1.14. REFERE PREVENTIF/CONSTAT ETAT DES LIEUX 31
1.15. METHODE OBSERVATIONNELLE 32
1.16. PROTECTION DES OUVRAGES EXISTANTS ET AVOISINANTS 32
1.17. MITOYENNETÉ 33
1.18. BRUITS DE CHANTIER 33
1.19. HYPOTHESES DE CALCULS - CHARGES ET SURCHARGES - DEFORMATIONS 33
1.19.1. GENERALITES 33
1.19.2. CHARGES CLIMATIQUES 33
1.19.3. CHARGES PERMANENTES 33
2.2.7.1. Nettoyages 60
2.2.7.2. Restitution des zones de travail après travaux 60
2.2.8. RECEPTION DES TRAVAUX 60
2.2.9. DOSSIER DE SYNTHESE 60
2.3. CURAGE 61
2.3.1. CONTEXTE GENERAL DES TRAVAUX DE CURAGE 61
2.3.2. ETUDES DE CAS 61
2.3.2.1. Cas des installations techniques 61
2.3.2.2. Cas des espaces repérés « Monuments historiques » 61
2.3.3. CURAGE 61
2.3.4. DEPOSE DES CUVES A MAZOUT 62
2.4. DEMOLITIONS 62
2.4.1. DEMOLITION DE PLANCHERS 62
2.4.2. DEMOLITION DE DALLAGE SUR TERRE PLEIN 63
2.4.3. DEMOLITION D’ESCALIERS 63
2.4.4. DEMOLITION DE MURS PORTEURS 63
2.4.5. DEPOSE DE VERRIERES 64
2.4.6. DEPOSE DE CHARPENTE 64
2.5. RESTRUCTURATION 64
2.5.1. OUVERTURE DE BAIES DANS LES MAÇONNERIES EXISTANTES 64
2.5.2. OUVERTURE DE BAIES DANS LES VOILES BETON 65
2.5.3. OUVERTURE DE SAIGNEES EN SOL 65
2.5.4. OUVERTURE DE TREMIES EN PLANCHER 66
2.5.5. BOUCHEMENT DE BAIES 66
2.5.6. BOUCHEMENT DE TREMIES EN PLANCHERS 67
2.5.7. DEPOSE DE BLOCS PORTES POUR REMPLACEMENT 67
2.6. ASSAINISSEMENT – CANALISATIONS ENTERREES 67
2.6.1. GENERALITES 67
2.6.2. ETENDUE DES TRAVAUX 68
2.6.3. CANALISATIONS ENTERREES 68
2.6.4. FOURREAUX ELECTRIQUES ENTERRES 68
2.6.5. REGARDS SECS 69
2.6.6. SIPHONS DE SOL 69
2.6.7. FOSSES DE RELEVAGE 69
2.6.8. ESSAIS DES CANALISATIONS 70
2.7. TERRASSEMENTS 70
2.7.1. FOUILLES EN TRANCHEES BLINDEES 70
2.7.2. BLINDAGES ET ETAIEMENTS 70
2.7.3. TERRASSEMENTS EN PASSES ALTERNEES 71
2.7.4. FOUILLES EN RIGOLES ET EN TROUS 71
2.7.5. MAÇONNERIES RENCONTREES 71
3. OPTION 100
1. GENERALITES
1.1. PREAMBULE
Le présent descriptif projet a pour objet de définir les prestations du lot N° 01 – DEMOLITIONS
GROS-ŒUVRE – CHARPENTE METALLIQUE – ETANCHEITE, dans le cadre de l’opération
consistant à reconvertir un bâtiment issu de l’addition de quatre entités architecturales (hôtel
GAILLARD, hôtels BERGER / THANN et le hall DEFRASSE), classé « Monument Historique »,
initialement utilisé comme succursale par la Banque de France, en musée :
Le bâtiment est composé de 4 niveaux sur RdC dont un entresol et d’un sous-sol.
Entresol :
− Des espaces d’exposition,
− 1 atelier d’exposition.
Rez-de-chaussée :
− 1 espace d’exposition (mezzanine donnant sur l’ancienne salle des coffres),
− 1 pôle administratif,
− 1 espace café et son office,
− 1 espace d’accueil y compris boutique,
− Des locaux techniques et logistiques,
− 1 aire de livraison.
Sous-sol :
− 1 espace d’exposition (ancienne salle des coffres),
− 1 amphithéâtre,
− Des réserves,
− Des locaux techniques.
Les travaux sont conformes aux dispositions applicables aux établissements recevant du public et à la
réglementation en vigueur pour l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite.
L’entreprise devra avoir pris connaissance des pièces générales jointes au dossier dont le Cahier des
Clauses Techniques Communes et ses annexes qui précisent notamment :
− les sujétions liées à l’organisation de chantier.
− les sujétions liées à la cellule de synthèse.
− les sujétions liées à la sécurité incendie.
Par le seul fait de soumissionner, tout entrepreneur reconnaît qu’il a une parfaite connaissance du
projet compte tenu de ses particularités et de son environnement.
L’entrepreneur pourra proposer au Maître d’Œuvre, en temps opportun, toutes modifications aux
dispositions du projet qui seraient de nature à améliorer la qualité des travaux de sa profession.
Les entreprises devront le complet et entier achèvement de leurs ouvrages, même s’il a été omis de
mentionner, dans ces documents ou sur les plans, les fournitures et façons accessoires
indispensables à cet achèvement, et au parfait fonctionnement des installations projetées, et traitées à
forfait.
Les différents éléments du CCTP et les plans de la Maîtrise d’Œuvre, du dossier d’appel d’offres,
forment un complexe indissociable, engageant globalement l’entrepreneur.
De plus, dans le cas où les stipulations du CCTP ne correspondraient pas aux plans, l’entrepreneur
serait tenu d’envisager la solution la plus onéreuse.
De ce fait, il ne pourra réclamer aucun supplément, en s’appuyant sur ce que les ouvrages
mentionnés sur les plans d’une part, et sur le CCTP d’autre part, peuvent présenter d’inexact,
d’incomplet ou de contradictoire.
Des travaux de restructuration sont réalisés sous la direction d’Alphonse Alexandre Defrasse de 1921
à 1923 afin de transformer ces hôtels particuliers en succursale de la banque de France :
− Remaniement de l’hôtel de la rue de Thann qui ne conserve que sa façade sur rue d’origine.
− L’hôtel Gaillard
− L’hôtel Berger
− Le volume Defrasse
Dans la suite du document les dénominations et localisations suivantes ont été retenues :
Localisation non exhaustive des principaux travaux ayant un impact structurel sur le bâtiment.
1.2.2.1. Sous-sol
Hôtel Berger :
Ferraillage du voile
Contre-voile
Coupe
Mise en place d’une file de poteaux métalliques, en continuité de la maçonnerie existante renforcée,
fondés sur semelles superficielles en béton armé et liaisonnées par une longrine filante. L’arase
inférieure de ces fondations se trouve vers la côte 40,00 NGF.
Entre 1965 et 1979, le plancher haut du sous-sol a été renforcé par mise en place de poteaux
métalliques et de poutres principales en sous face du plancher.
L’ajout de ces poutres a pour but de diminuer la portée des poutres secondaires existantes et ainsi
d’augmenter la capacité portante du plancher.
Aile Malesherbes :
Au droit du local « cuves à fioul », reprise du plancher-haut existant suite à la suppression de murs
intérieurs porteurs.
Cette reprise est réalisée par moisage à l’aide de U métalliques de la maçonnerie existante en partie
haute.
De plus, des Profilés Reconstitués Soudés (PRS) ont été mis en œuvre sous les poutrelles type IAO
ème ème
existantes - profilés standardisés courant dans les constructions de fin XIX / début XX de
poutres à âme pleine métallique en forme de I qui ont été remplacé de nos jours par des poutrelles de
type IPE ou IPN - et ce probablement afin de recouper leur portée et donc d’augmenter la capacité
portante du plancher.
Volume Defrasse :
La douve présente un point haut à la côte 41,49 NGF avec une arase inférieure de semelle de
fondation à 39,99 NGF à l’angle du mitoyen et de la rue de Berger et son point bas se situe à la côte
40,86 NGF avec une arase inférieure de semelle de fondation à 39,51 NGF à l’angle de la rue de
Thann et de la place Malesherbes.
La création de la douve a conduit à réaliser une reprise en sous-œuvre du mur de façade côté cour de
l’hôtel Berger et côté mur mitoyen.
L’ensemble des fondations est ancré dans la marne crayeuse, par contre aucun taux de travail du sol
n’est figuré sur les plans des existants.
Les parois de la douve sont des voiles béton armé (BA) d’environ 20 cm avec 2 nappes horizontales
et verticales d’armatures. Dans ces parois sont noyés des poteaux métalliques porteurs.
Le plancher bas de la salle des coffres est un dallage armé d’environ 20 cm d’épaisseur.
Le plancher haut de la salle est maintenu par 4 points d’appui constitués de poteaux métalliques
enrobés de béton armé et habillés en stuc.
Ces piliers sont fondés sur un massif béton ancré dans la marne crayeuse et sont reliés entre eux par
un système de longrines BA.
1.2.2.2. Rez-de-chaussée
Hôtel Berger :
Aile Berger :
Dans les vestiaires/sanitaires, démolition de l’ancienne façade sur la cour intérieure et du mur porteur
intérieur. A ces éléments porteurs, ont été substitués des poteaux métalliques (3 poteaux au droit de
l’ancienne maçonnerie intérieure et un poteau au droit de la façade sur cour fondé sur puits descendu
vers la côte 41,00 NGF afin de ne pas créer de poussées sur les fondations de la douve).
Aile Malesherbes :
Création des serres à l’angle de la place Malesherbes et de la rue de Thann. Les poteaux métalliques
dans la hauteur du RDC sont repris par des PRS d’environ 45 cm de hauteur en plancher bas.
ENTRESOL
R+1
Hôtel Berger :
Création d’une ouverture dans le mur entre l’escalier et la courette par mise en œuvre d’un poteau
métallique noyé dans la maçonnerie et de poutres métalliques de reprise.
Aile Berger :
Dans les vestiaires/sanitaires, les 2 files de poteaux mises en œuvre en lieu et place des anciennes
maçonneries porteuses démolies, se prolongent dans la hauteur du R+1 et sont noyés dans les
façades de la cour intérieure.
En plancher haut des sanitaires, un plancher neuf constitué d’IPN 140 et une verrière à structure
métallique sont créés.
La verrière actuelle ne correspond pas à celle des plans de 1921, des travaux ont dus être entrepris
entre 1965 et 1979.
De même entre l’ancienne façade sur cour et la douve, deux planchers sont créés au droit de
l’entresol et du R+1.
Mise en œuvre de poteaux métal dans la hauteur du R+1 entre l’aile Thann et le hall Defrasse. Ces
poteaux sont noyés dans la maçonnerie des locaux techniques, du local archive et de l’escalier.
Poteau
Poteau
En partie basse, ces poteaux sont reliés entre eux par une double poutre formant poutre de transfert.
En effet l’implantation des poteaux dans la hauteur du R+1 diffère de celle du RDC.
Des PRS servant de poutres principales portent depuis les poutres de transfert vers la façade rue de
Thann. Des poutrelles secondaires perpendiculaires à ces dernières sont noyées dans un plancher
hourdis béton armé.
Dans la zone située à l’angle de la rue de Thann et de la place Malesherbes, la maçonnerie porteuse
intérieure a été moisée en tête par 2 PRS de type U puis démolie en partie basse, de même pour les
poteaux d’origine. A la place, des poteaux neufs ont été mis en œuvre et des poutres principales ont
été placées sous le solivage existant conservé.
Aile Malesherbes :
Volume Defrasse :
Réalisation du Hall Defrasse dont le plancher bas est constitué par des poutres de l’ordre de 1 mètre
de hauteur et d’un solivage métallique noyé dans des hourdis béton armé.
Dans la hauteur du niveau, 6 poteaux métalliques ont été réalisés et recouverts d’un habillage bois.
En rive de ce volume, d’autres poteaux métalliques sont noyés dans les maçonneries.
1.2.2.4. R+2
Hôtel Berger :
Aile Berger :
Aile Malesherbes :
Le plancher existant menant de l’escalier à l’ancienne salle de musique, a été démoli et reconstruit.
1.2.2.5. R+3
Hôtel Berger :
Aile Berger :
Renforcement par-dessous des planchers pour pouvoir servir d’archives. Ce renforcement a consisté
à conserver le solivage existant et à mettre une structure métallique en partie inférieure permettant de
recouper la portée existante.
Aile Malesherbes :
Contre-poteau
1.2.2.6. Combles
Hôtel Berger :
Rehausse de la façade sur cour intérieure au droit du monte-charge pour mise en place de la
machinerie.
Aile Malesherbes :
Volume Defrasse :
Réalisation d’une coupole métallique centrale ceinturée par des murs en briques dans lesquels sont
noyés des poteaux métalliques.
Le présent Devis Descriptif a pour objet de décrire l'ensemble des prestations liées à la réalisation des
travaux de DEMOLITIONS – GROS-ŒUVRE – CHARPENTE METALLIQUE - ETANCHEITE,
comprenant notamment (liste non exhaustive) :
L'Entrepreneur par le fait même de soumissionner est réputé avoir pris parfaite connaissance des
travaux à effectuer, de leur nature ainsi que de leur importance et reconnaît avoir suppléé, par les
connaissances professionnelles de sa spécialité, aux détails qui pourraient être omis dans les
différentes pièces contractuelles du dossier. Tous les travaux sont inclus quels que soient les
méthodes et le matériel nécessaire, y compris l'évacuation et la mise en décharge des gravois.
La localisation des ouvrages et l'énumération des travaux à exécuter dans le présent devis descriptif
ne sont nullement limitatives, l'Entrepreneur doit tous les travaux afférents à sa spécialité pour assurer
une parfaite exécution et terminaison des travaux.
En conséquence, l'Entrepreneur ne pourra arguer que des erreurs ou des omissions aux plans et aux
devis, pouvaient le dispenser d'exécuter tous les travaux de son corps d'état ou fassent l'objet d'une
demande de suppléments de prix.
Le projet du Maître d’Ouvrage s’inscrit dans une stratégie du développement durable en mettant en
œuvre pour cette opération, une démarche Qualité Environnementale du Bâtiment (QEB).
Son attention est attirée sur l’objectif de valorisation d’au moins 40% du volume des déchets de
chantier.
1.5. ACOUSTIQUE
Le confort acoustique est fixé au niveau TRES PERFORMANT dans la démarche Qualité
Environnementale du Bâtiment (QEB) de l’opération.
L’entreprise est tenue de prendre connaissance également des exigences acoustiques et dispositions
constructives particulières indiquées dans la notice acoustique de l’opération jointe au dossier.
Les ouvrages et leur mise en œuvre devront être conformes à l'ensemble des prescriptions
techniques (textes législatifs et réglementaires, normes, DTU, recommandations professionnelles,
avis techniques, etc.) contenues dans le R.E.E.F. et notamment :
− DTU 13.3 (NF P 11-213) : Dallages – conception, calculs et exécution.
− DTU 13.12 : Fondations profondes.
− DTU 20.1 : Ouvrages en maçonnerie de petits éléments - Parois et murs
− NF-P 10.203 (DTU 20.12) : Gros œuvre en maçonnerie des toitures destinées à recevoir un
revêtement d'étanchéité - Cahier des clauses techniques et cahier des clauses spéciales.
− NF-P 18.201 (DTU 21) : Exécution des travaux en béton
− DTU 23.1 : Parois et murs en béton banché.
− DTU 25.1 : Enduits intérieurs en plâtre
− DTU 26.1. Enduit au mortier de liants hydrauliques.
− DTU 26.2 Chapes et dalles à base de liants hydrauliques.
− DTU 32.1 Charpente en acier.
− DTU 27.1 : Réalisation de revêtements par projection pneumatique de laines minérales avec liants
− DTU 27.2 : Réalisation de revêtements par projection de produits pâteux
− NF P 84-204 : DTU 43.1 - Travaux de bâtiment - Etanchéité des toitures-terrasses et toitures
inclinées avec éléments porteurs en maçonnerie en climat de plaine
− Cahiers du C.S.T.B n° 2358 et 2433 " Classement F. I.T des étanchéités de toitures ".
− Règles professionnelles concernant les travaux d’étanchéité à l’eau réalisés par application de
systèmes d’étanchéité liquide sur planchers intermédiaires et parois verticales de locaux intérieurs
humides.
− NF P 06-001 : Bases de calcul des constructions - Charges d'exploitation des bâtiments.
− P 06-004 : Bases de calcul des constructions - Charges permanentes et charges d'exploitation
dues aux forces de pesanteur.
− Règles BAEL 91, révisées 99 : Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et
constructions en béton armé suivant la méthode des états limites (DTU P18-702).
− Règles CM 66 : Règles de calcul des constructions en acier.
− Règles CB 71 : Règles de calcul des charpentes en bois.
− Les Normes Françaises AFNOR, Avis Techniques et CPT concernés par les matériaux, matériels
et produits mise en œuvre.
− Les autres documents et clauses contenus dans le REEF.
− Les clauses techniques particulières imposées dans le présent CCTP.
− Les documents techniques et réglementaires et notamment les DTU, les cahiers des prescriptions
techniques d’exécution et les avis techniques relatifs à d’autres corps d’état qui peuvent avoir des
conséquences ou des contraintes sur la mise en œuvre des matériaux et produits du présent
corps d’état.
− Tous les matériaux employés devront faire l'objet d'agrément du C.S.T.B.
L’entreprise devra la fourniture de tous les procès verbaux et avis techniques des fabricants
concernant les produits et matériaux mis en œuvre. Dans le cas de fabrication spéciale demandée
dans le présent dossier, elle devra produire les avis techniques ou les avis de chantier qu’elle aura
demandé pour ces réalisations particulières.
Les isolants doivent faire l'objet d'un CERTIFICAT DE QUALIFICATION ACERMI, concrétisé par une
étiquette informative réglementaire.
Les documents d'exécution doivent être établis et avoir été visés, préalablement à l'exécution. Après
la signature du présent marché, l'Entrepreneur soumettra à la Maîtrise d'Œuvre, pour approbation, la
liste des documents d'exécution et le calendrier de production de ces documents. Ce calendrier devra
être compatible avec le calendrier d'exécution, et tiendra compte des temps d'approbation et des
éventuels allers-retours.
L'entrepreneur s'informera auprès du Maître d'œuvre des différents essais prescrits et remettra les
résultats aux dates qui lui seront imposées.
Les documents suivants relatifs à l’exécution des pieux, devront être transmis impérativement au
bureau de contrôle en cours d’exécution :
− Plans d’implantation
− Notes de calculs de dimensionnement des pieux avec descentes de charges
− Carnet d’enregistrement des paramètres de forage
− Résultats d’essais de résistance du béton
− Plan de récolement des excentrements des pieux
A l'issue du chantier, les plans, notes de calcul et fiches techniques doivent être complétés ou refaits
de façon à être rendus conformes à l'exécution définitive.
Dans le but d'établir le D.O.E. (Dossier des Ouvrages Exécutés) l'entrepreneur remettra au Maître
d'Œuvre, un CD des plans complémentaires au dossier du Maître d'œuvre, ainsi que des plans
d'études et d'exécution informatisés, au format DXF ou DWG.
Ce dossier sera diffusé conformément aux spécifications des pièces générales du marché.
Les plans d'exécution doivent définir à eux seuls complètement les formes et la constitution des
ouvrages.
Ils comprennent les plans de repérage, les plans d'implantation et les plans de détails, chacun d'eux
étant établi à une échelle appropriée.
L'ensemble des détails est représenté avec, pour chaque détail, la totalité des détails dessinés à
l'échelle ainsi que les éléments contigus mis en œuvre par d'autres corps d’état.
Les plans d'exécution sont établis à partir du dossier et des indications fournis par la Maîtrise d'œuvre,
en cohérence avec le tracé géométrique, la note de calculs et les procédures de fabrication et de
montage.
Ces plans sont exécutés conformément aux règles de l'art, et comprennent notamment les indications
suivantes :
− La nomenclature et le repérage complets des éléments représentés ;
− Toutes les dimensions des éléments ;
− Les surcharges admissibles sur les divers éléments ou zones ;
− Toutes les sujétions de raccordement à l'interface avec d'autres corps d'état ;
L'Entrepreneur doit remettre le dossier d'exécution à la Maîtrise d'Œuvre. Ce dossier peut être remis
par étapes, suivant un calendrier approuvé au préalable par la Maîtrise d'Œuvre à la condition qu'à
chaque étape, les plans présentés soient cohérents et accompagnés des calculs et pièces
justificatives correspondants.
Outre les travaux décrits à la charge du présent corps d’état dans les documents contractuels et sauf
stipulations contraires, l'entreprise devra en outre, et en coordination avec les autres corps d’état :
− Les études d'exécution,
− L'installation de chantier compris clôtures et le remaniement de celles-ci.
− Les traits de niveaux.
− Les canalisations enterrées jusqu’aux raccordements aux existants
− La réalisation des socles
− Les réservations, incorporations, calfeutrements, bouchement des trémies
− La réalisation des percements des corps d’état technique de diamètre > à 100 mm.
− La fourniture et la pose des équipements, des ossatures et des socles éventuels les supportant.
− Les rebouchages après mise en œuvre des réseaux
− Les plans de réservations et de percement à fournir à l’entreprise de gros œuvre pour exécution
− L’incorporation de certaines tuyauteries
− Protection des tuyaux en dalle pendant le coulage
− Les percements pour les diamètres inférieurs à 100 mm
− La fourniture des calculs thermiques
L'entreprise est censée s'être engagée dans son marché en toute connaissance de cause, après avoir
procédé à une visite détaillée des lieux et avoir apprécié sous son entière responsabilité, les travaux à
exécuter.
Elle ne pourra jamais arguer que des erreurs ou omissions puissent la dispenser d'exécuter tous les
travaux de sa profession ou fassent l'objet d'une demande de suppléments sur ses prix, ou une
prolongation de délai arguant une ignorance quelconque à ce sujet.
Elle est réputée avoir pris tous renseignements utiles auprès des services techniques du site et des
services concessionnaires suivant les besoins (EDF-GDF - FRANCE TÉLÉCOM - SERVICES
MUNICIPAUX) ; avoir effectué tous relevés nécessaires, sondages divers, etc. lui ayant permis
d'apprécier l'importance et la nature des déposes à réaliser.
L’entrepreneur fera son affaire personnelle des aménagements provisoires nécessaires pour les
besoins du chantier et cela entièrement à ses frais, sans pouvoir prétendre à aucune indemnité de
quelque sorte que ce soit.
L’entrepreneur devra rendre les abords extérieurs aux bâtiments faisant l’objet de son marché dans
l’état où il les aura trouvés sous réserve des dispositions prévues au devis descriptif et des ordres qui
pourraient lui être donnés en cours d’exécution.
En raison de l’importance des travaux structurels, il est demandé la mise en place d’une méthode
observationnelle permettant le suivi, en temps réel, des éventuels déplacements des ouvrages et
permettant des interventions préventives, si nécessaires.
L’entreprise du présent lot doit la mise en place de témoins disposés dans le bâtiment et ses
mitoyens, selon des localisations à soumettre au Maître d’œuvre et au Contrôleur Technique.
Ces témoins feront l’objet d’un relevé hebdomadaire en x, y, z par un géomètre agréé par le Maître de
l’Ouvrage. Un relevé simultané de la température devra également être effectué. L’entreprise
présentera un rapport mensuel détaillé comportant :
− Les déplacements absolus de chaque point,
− Les déplacements relatifs des points limitrophes,
− Une évaluation des vitesses de déplacement et de leur évolution,
− Une identification des zones sensibles ou critiques.
Les témoins seront maintenus en position pendant toute la durée du gros-œuvre et 6 mois après la fin
des travaux de gros-œuvre. En cas de mouvement alarmant, les relevés se feront quotidiennement.
L'Entrepreneur dès son intervention sur le chantier a, à sa charge, la protection efficace et durable de
tous les ouvrages existants ou en cours de construction aux abords du chantier.
Il est dû également la dépose et l'enlèvement de ces protections, leur entretien pendant toute la durée
du chantier ainsi que toutes les réfections et remises en état des ouvrages mitoyens en fin de travaux.
L'Entrepreneur est également responsable de tous recours des riverains, publics ou privés. Il prendra
en charge les précautions nécessaires pour pallier les nuisances, poussières et bruits.
Il doit être titulaire d'une police d'assurance ou d'un avenant d'extension le couvrant pour les
dommages causés aux avoisinants.
L'Entrepreneur devra rendre les abords extérieurs aux bâtiments dans l'état où il les aura trouvés sous
réserve des dispositions prévues au présent devis descriptif et des ordres qui pourraient lui être
donnés en cours d'exécution.
L’entreprise sera seule responsable des dégradations, avaries ou désordres de toute nature
provoquées par ses travaux aux bâtiments, canalisations, plantations, mobiliers divers, voiries…
1.17. MITOYENNETÉ
Pour tous travaux en mitoyenneté pouvant entraîner une gêne ou une détérioration quelconque aux
voisins, l'entreprise devra faire son affaire de toute demande d'autorisation, de constat d'huissier et de
remise en état qu'il serait nécessaire d'effectuer.
L'entrepreneur intervenant en mitoyenneté sera tenu responsable des désordres causés aux ouvrages
avoisinants par l'exécution des travaux de son Marché. Avant le début des travaux, il prendra tous les
renseignements nécessaires et exécutera ses travaux en conséquence.
L'entrepreneur devra apporter toute garantie et s'engager à ce que le Maître d'Ouvrage ne puisse être
inquiété ou poursuivi de quelque façon que ce soit.
Compte tenu des conditions du chantier, il devra être apporté une attention particulière aux bruits de
chantier.
L'entrepreneur devra veiller à ce que les bruits de chantier ne dépassent en aucun cas les limites
fixées par la réglementation, et devra prendre toutes dispositions utiles à ce sujet.
Dans le cas où, par suite de conditions particulières, même les bruits de chantier maintenus dans les
limites autorisées par la réglementation entraîneraient une gêne difficilement supportable aux
avoisinants, il pourra être demandé à l'entrepreneur de réduire encore le niveau des bruits par des
dispositions appropriées. Ces dispositions sont implicitement comprises dans le prix du marché de
l'entrepreneur.
L’entrepreneur devra également se conformer aux dispositions relatives au traitement des nuisances
acoustiques décrit dans la charte chantier à faible nuisance.
1.19.1. GENERALITES
Les calculs sont basés notamment sur les normes NF P 06.001 (juin 1986) "Charges d'exploitation
des bâtiments", NF P 06.004 (mai 1977) "Charges permanentes et charges d'exploitation dues aux
forces de pesanteur".
Les précisions fournies ci-après sont données à titre indicatif que les entrepreneurs devront vérifier
avant toutes études et exécution.
Toutes erreurs ou non-concordance sont à signaler avant la signature du marché. Aucune indemnité
ne sera due en cas de non-observation de cette clause.
Les valeurs caractéristiques des règles Neige et Vent NV 65 et N 84 modifiées 2009 sont :
Vent : Zone 2
Les charges permanentes sont calculées par référence à la norme NFP 06.004.
Les surcharges d'exploitation sont conformes à la norme NF 06.001 sauf précisions contraires
données ci-dessous et à l'article C0.11 du règlement de sécurité incendie et dans les fiches
programme du Maitre d’Ouvrage :
Les surcharges d’entretien pour les verrières seront conformes aux valeurs indiquées dans l’eurocode
1 (qk = 0,8 kN/m² sur 10 m² et charge ponctuelle Qk = 1,5 kN).
1.19.6. DEFORMATIONS
Les déformations de la charpente seront conforme aux valeurs indiquées dans l’annexe national de
l’eurocode 3 et ce pour les déplacements horizontaux et verticaux.
Au regard de la présence de staff et des maçonneries existantes ne supportant pas les efforts
horizontaux, l’entreprise devra vérifier la compatibilité des déformations vis-à-vis de ces ouvrages.
ème
Cette condition pourra conduire à une solution plus pénalisante que le 500 de la portée.
Les poteaux métalliques au droit des façades du R+3, donnant sur la toiture accessible du volume
Defrasse, étant accolés aux épines des murs rideaux, ils seront également justifiés vis-à-vis du DTU
33.1.
La flèche admissible de la structure des verrières sera de l/500. De plus la déformation de la structure
devra respecter en tout point la déformation admissible par le vitrage conformément au DTU 39 - P4
à savoir :
− Dans le cas des vitrages extérieurs en appui sur leur périphérie, verticaux ou inclinés, la flèche
maximale au centre doit être inférieure au 1/60e du petit côté, et limitée à 30 mm.
− Les vitrages présentant un bord libre doivent avoir une flèche maximale inférieure aux valeurs
suivantes :
e
• simple Vitrage : f ≤ 1/100 du bord libre, soit f ≤ b × 10, limitée à 50 mm ;
e
• double Vitrage : f ≤ 1/150 du bord libre, soit f ≤ b × 6,67, limitée à 50 mm.
− Dans le cas des vitrages avec maintiens ponctuels, selon 7.2.4 ,
e
• la flèche maximale au centre doit être inférieure au 1/60 du petit côté, et limitée à 30 mm,
en considérant le vitrage en appui sur sa périphérie ;
• la flèche maximale du bord libre doit répondre aux critères définis ci-dessus pour les
simples vitrages et double vitrages, en considérant la longueur b comme étant la distance
entre appuis, en considérant la valeur de α = 2,1143.
Les différents ouvrages en béton armé seront dosés pour répondre aux résistances à l’écrasement
minimales définies ci-après :
Corrosion
Corrosion induite par les
Corrosion induite par carbonatation Corrosion induites par les chlorures
chlorures de l'eau de mer
XC1 XC2 XC3 XC4 XD1 XD2 XD3 XS1 XS2 XS3
Classe indicative de C20/25 C20/25 C20/25 C30/37
C20/25 C30/37 C35/45 C35/45
résistance
Dommages au béton
≥ 800 > 1000 >1200 > 1400 > 1600 > 1800
Plages de masse volumique en et et et et et et
kg/m3 ≤ 1000 ≤ 1200 ≤ 1400 ≤ 1600 ≤ 1800 ≤ 2000
Caractéristiques 1 2 3 4 5 6
Type de
Résistance Résistance
Notation du ciment Part des Type Classe de
à court aux
ciment : selon SN additifs d’additif résistance
terme sulfates
EN 197-1
CEM I 42,5 N CEM I 42,5 N
CEM II/A-LL 32,5 CEM II A - LL 32,5 R
R
CEM II/B-M (V/LL) CEM II B - M (V/LL) 32,5 N
32,5 N
CEM III/B 32,5 N CEM III B 32,5 N HS
HS
La désignation et le symbole des liants à employer sont fixés par la NF P 15.350. Les conditions
techniques font l'objet de la Norme Française P 15.302 et suivantes. Les essais sont donnés par la NF
P 15.301.
Pour les fondations, le ciment employé sera fonction de la nature du sol rencontré et fera l'objet d'un
accord avec le Bureau de Contrôle. Il reste bien entendu que le remplacement d'une qualité de ciment
par une autre doit être compris dans le forfait.
1.20.4. ACIERS
Ils sont utilisés comme armature de frettage, barres de montage, armatures en attente de diamètre
inférieur ou égal à dix millimètres si elles sont exposées à un pliage suivi d'un dépliage, pour les
armatures transversales des poutres en béton et pour les cadres, étriers et épingles des dites poutres.
Tous les aciers utilisés doivent être homologués (article 2.13 du DTU 21).
Les armatures en attente devront répondre aux dispositions prévues par le DTU N° 21 relatives en
particulier à la sécurité des personnes.
1.20.5. COFFRAGES
Les coffrages sont soit en bois, soit en contre-plaqué adapté à cet usage, soit métalliques. Le type de
coffrage est laissé à l'initiative de l'entreprise, d'après la qualité des parements demandée.
On distingue quatre qualités de parements de béton suivant l’article 5.2. du DTU n° 21 - BETON
ARME, obtenues à partir des coffrages, définies ci-après :
Tableau de correspondance :
− Parement élémentaire obtenu à partir du coffrage classe I.
− Parement ordinaire obtenu à partir du coffrage classe R.
− Parement lisse obtenu à partir du coffrage classe L.
− Parement soigné obtenu à partir du coffrage classe S.
1.20.5.2. Ragréage
Au cours du présent descriptif, il est précisé les qualités de parement exigées pour chacun des
éléments béton armé. Dans le cas où l'aspect obtenu ne donnerait pas entière satisfaction, un
complément de ragréage de type TECHNICOAT ou équivalent sera exécuté par l'entreprise et à ses
frais.
Pour bétons bruts de coffrage pour faces cachées ou à enduire, dont l'aspect de surface est
indifférent. Pour ceux d'entre eux qui seront visibles au décoffrage, les balèvres devront être enlevées
et les manques de matières rebouchés.
Bétons à parements servant de support à un enduit ou revêtement scellé. Ils doivent se présenter
sous l'aspect d'une surface rugueuse, balèvres enlevées et manques de matières rebouchées.
L'aptitude du parement au bon accrochage de l'enduit résulte traditionnellement de sa rugosité qui
peut être obtenue ou améliorée par un traitement de surface, tel que le piquage, l'utilisation d'un
grillage, etc.
Surfaces servant généralement de support à un revêtement mince. Ils doivent se présenter sous
l'aspect d'une surface lisse, à balèvres enlevées et ragréées dont le bullage n'implique qu'une
consommation normale d'enduit dit de "déballage" et dont les flèches locales ne peuvent être
supérieures à 0,001 m sous la règle de 0,20 m.
La consommation d'enduit de déballage est normale s'il suffit d'employer le produit filmogène sous
2
une épaisseur moyenne de l'ordre de 0,2 mm (soit à raison de moins de 0,600 kg au m ), cette
préparation étant nécessaire et suffisante dans le cas d'une prestation minimale.
Parements caractérisés par la recherche d'un effet architectural déterminé, le béton reste
généralement apparent.
Dans le cas de parement soigné, il sera exigé une finition par nettoyage à l'air comprimé.
Pour ces éléments en béton, un plan de calepinage des banches et des trous de banches sera exigé
et soumis à l’approbation de l'architecte. Les trous de banches devront être régulièrement répartis
(entraxe équidistant en hauteur et en largeur). Ces trous devront être rebouchés en creux.
Aucun ragréage ne sera admis sur les parties devant restées en béton brut.
Pour les murs ou les sols devant recevoir un enduit ou une chape, l'entrepreneur devra le repiquage.
Les murets destinés à rester en béton brut, devront être coulés en une seule fois. Il ne sera pas
accepté de finition rapportée en couronnement.
Pour les poteaux circulaires, ainsi que pour les voiles courbes, il sera employé un coffrage lisse,
offrant après décoffrage un aspect net et non spiralé.
La surface sera traitée et devra correspondre en finalité au coffrage classe S décrit à l'article 6.6. ci-
avant pour les poteaux destinés à rester bruts de décoffrage et L décrit à l'article 6.5. ci-avant pour
tous les autres poteaux.
1.20.5.8. Larmiers
L'entrepreneur doit s'assurer, auprès de son fournisseur et avec l'entrepreneur de peinture et les
entreprises de revêtements scellés, que les produits de décoffrage sont sans effet sur les peintures et
enduits.
1.20.5.10. Décoffrage
Les parements doivent être exempts de tout produit nuisant à l’adhérence des enduits, des peintures,
revêtements hydrofuges, etc. ou risquant de faire apparaître des traces.
Tous les ragréages, ponçages et enduits pelliculaires qui s’avèrent nécessaires pour obtenir un fini
acceptable sont dus. Il en est de même pour le redressement des arêtes, notamment celles des
poteaux, poutres, tableaux, voussures.
Les travaux éventuellement nécessaires pour les améliorer sont à exécuter par l’entreprise de
« GROS-ŒUVRE » ou par l’entreprise de peinture après accord financier entre les deux.
L’Architecte se réserve la possibilité de refuser tel ou tel parement non conforme aux prescriptions
édictées ci-avant. L’Entrepreneur en tant qu’Homme de l’Art se doit de prévoir toutes les dispositions
techniques et de qualités des divers composants matériels et matériaux pour assurer et garantir la
parfaite finition de tous ses ouvrages. En cas de refus de réception de la part du Maître d’Œuvre,
l’Entreprise s’engage dans le cadre du présent marché à reprendre tous les ouvrages et parements de
finitions afin de satisfaire aux spécifications prescrites dans le cadre du présent marché. Ces travaux
de reprises font partie intégrante du présent marché forfaitaire, l’Entrepreneur ne pourra prétendre à
aucun dédommagement ou supplément de prix s’agissant d’un marché forfaitaire avec obligation de
résultat.
Idem parements plans, mais l’initiale P devient C, soit parements C1, C2, C3.
L’entrepreneur du présent lot est tenu de prendre connaissance des revêtements qui seront appliqués
sur les ouvrages en béton.
Les parements des bétons doivent être conformes aux prescriptions des D.T.U. spécifiques aux
revêtements qui viennent les recouvrir :
− D.T.U. 26.1 pour les enduits de liants hydrauliques
− D.T.U. 25.1 pour les enduits intérieurs en plâtre
− D.T.U. 55.2 pour les revêtements muraux attachés en pierre mince
− D.T.U. 59.1 pour les travaux de peintures
− D.T.U. 59.2 pour les revêtements plastiques épais
Pour les revêtements épais tels qu’enduits aux liants hydrauliques, carreaux céramiques, pierres
scellées, etc. l’Entrepreneur du présent lot doit prévoir systématiquement un bouchardage du
parement sur le béton encore frais dès le décoffrage, soit bouchardage mécanique, soit à l’aide d’un
retardateur de prise de surface passé au préalable à l’intérieur du coffrage (lavage au jet d’eau dès le
décoffrage faisant apparaître les granulats).
Pour les revêtements minces, prévoir le parement P3 « soigné », sans traces d’huile de décoffrage ou
autre produit susceptible de nuire à l’adhérence du revêtement.
Repère : lettre D.
Ouvrages de référence :
− D.T.U. 52-1 : Revêtements de sols scellés.
− Recommandations professionnelles provisoires « Travaux de dallage », annales de l’I.T.B.T.P.
− Opuscule Fédération Nationale du Bâtiment : Règles professionnelles de préparation des supports
courants en béton en vue de la pose des revêtements de sols minces.
D1 : Surface brute
− Destiné à recevoir un revêtement épais tel que chapes, dallages, carrelages épais scellés sur lit
de sable, nécessitant une réserve d’épaisseur de l’ordre de 5 cm et plus.
− Aucune exigence particulière n’est requise pour l’état de surface.
D3 : Surface soignée
− Idem parement D2, mais destiné à recevoir mais destiné à recevoir :
• un plancher chauffant,
• ou en collage direct, des revêtements de sols minces déformables sous réserve d’un lissage
(à la charge de l’applicateur) avec un produit agréé en consommation limitée à 2,5 kg/m2
maximum ; au-dessus de cette valeur, un ponçage sera exigé.
− Horizontabilité :
• L’instrument de mesure est une règle de 2,00 m de longueur, équipée d’un niveau à bulle
d’air. Une extrémité de la règle est tenue en contact avec un point du
plancher ; la règle étant horizontale, on mesure la dénivellation du plancher à l’autre extrémité
de la règle. On mesure de la même façon la dénivellation cumulée à l’intérieur d’une pièce.
− Planéité :
On distingue trois types de mesures complémentaires les unes aux autres et caractérisant chacune la
planéité à une échelle différente :
• on mesure la flèche de la dalle sous une règle de 2,00 m de longueur.
• même opération que ci-dessus avec une règle de 0,20 m de longueur
On mesure la hauteur des saillies locales des grains et des conglomérats de grains.
D2 6 mm 9 mm 10 mm 3 mm 2 mm
D3 5 mm 7,5 mm 7 mm 2 mm 1 mm
D4 4 mm 6 mm 7 mm 2 mm 0,5 mm
Des essais de plasticité de béton frais au Cône d'Abrams pourront être faits à toute demande du
Bureau de Contrôle ou de l'Architecte.
1.21.1. ACIERS
Tous les aciers employés seront de type E24 de la catégorie « laminés marchands », en profils de
charpente métallique ou bien en tube acier rond ou carré, finis à chaud, conforme aux NF-A 49.501 et
NF-A 49.451 pour constructions métalliques.
Les produits laminés utilisés devront être conformes aux spécifications des N.F. homologuées.
Les profilés seront parfaitement dressés et dégauchis, les tôles seront planées.
1.21.2. PROTECTION
Les profilés utilisés seront des profilés grenaillés pré-peints en usine suivant NF-A 35.511 et NF-A
35.512.
Les reprises du primaire de protection seront faites après montage en atelier et sur le site.
Les pièces à pré-sceller dans le gros-œuvre recevront, après grattage de rouille, de calamine et
décapage, une couche de protection au minimum de zinc épaisseur mini 50 microns.
En cas d’utilisation de profilés non grenaillés pré-peints, la mise en œuvre de la couche primaire en
atelier devra garantir des performances au moins équivalentes à celles précisées ci-dessus.
Si l’entrepreneur utilise des attaches boulonnées pour positionner les éléments soudés, il devra
présenter des pièces en atelier. On vérifiera que le positionnement des trous permet une bonne
concordance des surfaces de jonction correspondantes.
Pour les assemblages boulonnés, l’entrepreneur se référera aux chapitres III et IV du DTU qui
traitent de l’exécution en atelier respectivement à pied d’œuvre de telles constructions :
− Les assemblages par boulons non précontraints répondront aux prescriptions des NF-P
22.430 et NF-P 22.431 qui traitent des conditions à respecter lors de la conception des
assemblages par boulons non précontraints ainsi que du calcul de ces boulons.
− Les assemblages par boulons à serrage contrôlé (boulons précontraints) répondront aux
recommandations du C.T.I.C.M. en vigueur ainsi qu’aux prescriptions des NF-P 22.460, 461, 463,
464, 466, 468 et 469 dont l’objet est de définir, d’une part, les conditions à respecter lors de la
conception des assemblages par boulons précontraints et d’autre part, les conditions de calcul et
de vérification de tels boulons, des pièces assemblées et des pièces de liaison.
− Les assemblages soudés répondront aux prescriptions des NF-P 21.470, 471, 472 et 473.
L’entrepreneur se référera aux chapitres V et VI qui traitent de l’exécution en atelier,
respectivement à pied d’œuvre de telles constructions.
− Les constructions tubulaires répondront aux prescriptions des NF-P 22.250, 251, 252, 255 et 258.
Conformément à ces normes, l’attention de l’entrepreneur est attirée sur le fait que les dessins
d’exécution de tous les ouvrages ou parties d’ouvrages assemblés par soudure, devront comporter
toutes les indications nécessaires à l’exécution correcte des assemblages soudés.
A cet effet, l’entrepreneur devra pour toutes les opérations de contrôle prévues, prévenir le maître
d’œuvre 48 heures à l’avance afin qu’il puisse éventuellement déléguer un représentant.
De plus, dans le cadre du planning général, le maître d’œuvre se réserve le droit d’effectuer des
contrôles complémentaires non imputés à l’entrepreneur, sauf cas de défauts constatés. Dans ce cas,
les réparations et les contrôles avant et après répartitions sont à la charge de l’entrepreneur sans que,
par ailleurs, ceci n’ouvre droit pour l’entrepreneur, à prolongation de délai ou indemnité.
Les contrôles de l’entrepreneur seront entrepris le plus rapidement possible après le début de la
construction afin de pallier des défauts systématiques éventuels.
L’entrepreneur est tenu d’effectuer avant chaque expédition le contrôle dimensionnel de ses
fournitures. De ce fait, aucun travail de réparation ou de modification ne sera effectué sur le chantier.
L’autocontrôle des fabrications, préparations et montage en atelier devra se traduire par des
documents établis par l’entreprise et tenus à disposition du Contrôleur Technique (en particulier :
travaux de préparation de surface, assemblages soudés ou boulonnés, protection, …).
Pour les pièces importantes fabriquées en atelier par tronçons, assemblées sur chantier,
l’entrepreneur pourra si nécessaire, effectuer avant expédition un montage à blanc.
Cette mesure, décidée d’un commun accord entre le maître d’œuvre et l’entrepreneur, s’appliquera
aux pièces trop importantes pour pouvoir être expédiées en un seul élément.
Dans le cas de joints de montage réalisés par boulons ajustés ou boulons HR, à l’exception des
pièces ayant été percées par superposition des différents éléments, les trous seront percés à un
diamètre inférieur au diamètre prévu.
Après montage à blanc et vérification des cotes, ils seront alésés à la cote définitive et les pièces
correspondantes repérées.
Dans le cas de joints de montage réalisés par soudure, on vérifiera la bonne concordance des
surfaces de jonction correspondantes.
On pourra même utiliser l’extrémité d’un tronçon terminé comme gabarit de fabrication du tronçon
suivant.
Toute pièce présentant des soudures non prévues aux dessins sera refusée.
Pour toutes les soudures présentant des difficultés d’exécution ou soumises à de fortes sollicitations,
l’entrepreneur aura à sa charge d’établir un « programme de soudages » définissant les conditions
détaillées de l’exécution du soudage.
Ce programme établi en observant les indications de l’alinéa 5.1 du DTU n° 32.1 sera approuvé
préalablement à toute exécution par le maître d’œuvre et le Contrôleur Technique.
Le soudage sera effectué à l’arc électrique avec électrodes métalliques enrobées. Toutefois,
l’entrepreneur aura la possibilité de proposer l’utilisation d’un autre procédé de soudage. Dans ce
dernier cas, celui-ci se conformera aux prescriptions de l’article 5.7 du DTU n° 32.1.
D’une manière générale, les assemblages par soudure des éléments de charpente devront répondre
aux prescriptions de l’article 5.8 du DTU n° 32.1.
Plus particulièrement, les soudures exécutées en atelier et au chantier feront l’objet d’un contrôle de
finition de surface et de qualité (radiographie, ultrasons, …). Les frais de contrôle seront à la charge
de l’entrepreneur.
Les pièces seront expédiées avec un repérage convenable, soit par marquage à froid, soit par une
étiquette métallique.
L’entrepreneur est réputé être l’unique destinataire des fournitures expédiées sur chantier. Il demeure
le seul chargé :
1.21.5. MONTAGE
L’entreprise sera responsable de toutes les implantations des dispositifs d’ancrage, ainsi que de la
protection de ces dispositifs jusqu’à leur utilisation.
Les opérations de réglage et de calage seront faites avec soin. Les charpentes reposeront
provisoirement sur leurs appuis par l’intermédiaire de cales stables. Ces cales seront fournies avec
les charpentes et devront réserver un jeu théorique correspondant à l’épaisseur du fichage.
Des dispositifs efficaces devront être prévus pour permettre le réglage aisé des joints des gros
éléments assemblés par soudure en l’air.
Ces dispositifs, qui ne pourront être définitifs que dans le cas d’ossatures en caisson, devront être
suffisamment résistants pour libérer les engins de montage sans que la soudure soit réalisée.
De la même manière, les attaches provisoires boulonnées servant au positionnement des pièces
soudées seront meulées proprement après soudure et les trous subsistants bouchés.
Le mode opératoire et l’enchaînement des opérations de montage devront être définis de sorte que
les réglages des différents éléments d’une même structure soient encore possibles après montage
complet et assemblage provisoire de ladite structure. Les opérations de soudage définitif ne pourront
pas débuter tant que l’ensemble de la structure n’aura pas été réglé.
En fonction du sens et de la technique de montage, il pourra être nécessaire de bloquer
momentanément des joints de dilatation.
Avant réception finale, l’entrepreneur devra impérativement vérifier qu’ils ont été débloqués.
L’entrepreneur doit vérifier lui-même après réglage des poteaux, des poutres et des fermes de
charpente, les aplombs, niveaux et alignements de façon à livrer un ouvrage terminé qui n’apporte
aucune gêne, ni aux autres entreprises travaillant à la suite, ni aux équipements à mettre en place, ni
à l’exploitation ultérieure des installations.
Les résultats de ces contrôles doivent être obligatoirement communiqués au maître d’œuvre.
Après montage, l’entreprise fera établir à ses frais un relevé des ouvrages tel que réalisés. Ce relevé
sera fait par un géomètre agréé et mentionnera la position des ouvrages par rapport aux axes
d’implantation généraux.
Verticalité : tolérance < à __H___ H étant la hauteur par rapport au sol, de la section
1.500 dont on contrôle la verticalité
La visite du site dans le cadre de la mission de recherche d’amiante, réalisée à la demande du Maître
d’Ouvrage, a mis en évidence la présente d’ouvrages avec amiante tels que dalles de sol, ragréage,
conduits et gaines caisson de clapet coupe-feu, plaque isolante à l’intérieur de coffres cache
radiateurs, joints de brides.
Les plaques isolantes à l’intérieur de coffres cache-radiateurs, les ragréages, et une partie des dalles
de sol, conduits et gaines caisson de clapet coupe-feu, font déjà l’objet d’un marché de travaux de
CURAGE - DESAMIANTAGE – DEPLOMBAGE, suivant le tableau des limites de prestations entre le
lot CURAGE - DESAMIANTAGE – DEPLOMBAGE et le présent lot, joint au dossier.
L’offre de l’entreprise devra intégrer les sujétions liées à la présence d’amiante pour l’exécution de ses
travaux conformément aux textes réglementaires en vigueur.
Si des matériaux contenant de l’amiante étaient découverts après dépose d’habillages divers, ou dans
les vides de construction non accessibles avant démolition ou sous d’autres matériaux, l’entreprise
devra en informer le Maître d’Ouvrage et l’Architecte dès cette découverte, afin qu’un plan de
désamiantage complémentaire soit établi.
En conséquence, l’Entreprise est réputée connaître parfaitement toutes les conditions liées au
contexte des prestations à réaliser et pouvoir prendre en compte dans son prix, les contraintes liées
au désamiantage.
Le constat de risque d’exposition au plomb, établi par SIENA INGENIERIE, met en évidence la
présence de revêtement contenant du plomb en concentration supérieur au seuil mentionné à l’article
L.1334-2 du Code de la Santé Publique (concentration supérieure à 1mg/m²), dont un pourcentage de
1,8 % sont dégradé de classe 3.
Se reporter au diagnostic de Siena Ingénierie et au tableau de limite de prestation avec le lot Curage -
Désamiantage- Déplombage
Il devra également mettre en place toutes les installations de protection, de sauvegarde et de garantie
que l'entrepreneur jugera nécessaire, ainsi que celles qui lui seront le cas échéant demandées par la
Maîtrise d'œuvre et par le coordinateur SPS.
Ces installations pourront notamment selon les conditions du chantier, être les suivantes :
− garde-corps et garde-gravois ;
− platelages de protection ;
− écrans ou autres dispositifs anti-poussières.
Tous les frais de l'entrepreneur consécutifs aux prescriptions du présent article font implicitement
partie du prix de son marché.
L'entrepreneur devra prévoir et mettre en œuvre tous les étaiements, étrésillonnements des baies,
etc., et éventuellement des butonnages nécessaires à la réalisation des travaux.
Ces dispositifs seront constitués par éléments en bois ou en métal, de sections suffisantes pour
prendre en compte les surcharges et contraintes rencontrées.
Avant mise en place, l'entrepreneur devra s'assurer que les sols d'appui des dispositifs d'étaiements
sont aptes à supporter les surcharges apportées.
Dans le cas contraire, il aura à prendre toute disposition quelle qu'elle soit pour remédier à cet état de
chose.
Tous les frais des étaiements, étrésillonnements et autres font implicitement partie du prix du marché.
Les matériaux qui ne seraient pas réutilisables pourront être conduits par l'Entrepreneur à une
décharge de son choix.
En tout état de cause, le chantier devra être débarrassé de tout matériau au terme de la démolition.
Pour ce faire, les travaux ne seront considérés comme terminés et ne pourront être réceptionnés que
lorsque les locaux seront redevenus net.
NOTA : Le bâtiment actuel est composé d’une grande quantité d’ouvrages métalliques, l’entreprise
réalisera un tri sélectif de ces matériaux et valorisera dans le CDPGF la revente de ceux-ci.
Tous les travaux prévus au descriptif ci-après comprennent le ramassage, la descente ou montée et
la sortie hors de l'opération, de tous les matériaux, matériels et équipements déposés ou démolis.
Ils comprennent l'arrosage lors de la manutention des gravois, des démolitions produisant de la
poussière. Cet arrosage ne pourra toutefois être mis en œuvre que dans les zones où la présence
d'eau n'apporte pas de risque à la conservation des locaux.
Ils comprennent également sauf spécifications contraires explicites, l'enlèvement hors du chantier,
comprenant : chargement par tout moyen et enlèvement hors du chantier au fur et à mesure de
l'avancement des travaux.
Lieu de dépôt au choix de l'entrepreneur, à toute distance, tout droit de décharge ou autres étant à la
charge de l'entrepreneur ; les produits recyclés ou matériaux polluant étant évacués aux décharges
spécialisées.
L’entrepreneur devra également se conformer aux dispositions relatives au traitement des déchets
décrit dans la chartre de chantier à faibles nuisances de l’opération.
1.22.7. NETTOYAGES
En fin de travaux, l'entrepreneur devra effectuer tous les nettoyages nécessaires, dans tous les
espaces touchés par les travaux, de même que ceux utilisés pour le passage des ouvriers, les
approvisionnements et l'enlèvement des gravois.
L'entreprise devra prévoir un nettoyage tous les jours des abords ainsi que des voiries sur les accès.
Il est précisé que l’entreprise devra, si des salissures sont observés, le nettoyage des façades (vitrage
et revêtement) des bâtiments existants conservés qui sont en vis-à-vis des zones de chantier.
L’entrepreneur aura la responsabilité d’assurer une bonne mise en application des principes généraux
de prévention en concertation avec les autres intervenants responsables : maître d’ouvrage, maître
d’œuvre, coordonnateur SPS (article L.230.2 du Code du Travail)
− Le décret n° 94-1159 du 26 décembre 1994 complété par le décret n° 2003-68 du 24 janvier 2003
et l’ensemble des textes d’application Hygiène et Sécurité.
− La loi n° 93.1418 du 31 décembre 1993 complétée pa r ses textes et circulaires d’application.
− Les recommandations et les directives émanant du Code du Travail, de l’Inspection du Travail, du
Médecin du Travail, ainsi que des organismes partenaires de la Prévention : CRAM, OPPBTP,
INRS, règles et législations locales, etc.
Chaque entrepreneur doit apprécier et inclure dans son offre le coût des prescriptions, ouvrages et
mesures de prévention et protection collectives imposés par les textes généraux susvisés, ou définis
explicitement ou implicitement dans le Plan Général de Coordination pour la Sécurité et la Protection
de la Santé.
Démarche environnementale :
Il sera mis en œuvre en priorité des produits à faible impact environnemental. Les performances de
ces produits, seront attestées par les FDES ou certifications environnementales, etc.
correspondantes, à fournir à l’approbation de l’architecte avant exécution.
La durabilité des produits sera également précisée par leur « durée de vie typique » (DVT), selon la
définition de la Norme NF P 01-010.
2.1.1. SONDAGES
Des campagnes de reconnaissance des structures et des fondations ont été réalisées par :
GINGER CEBTP
Les stabilités au feu des planchers sont synthétisées sur le plan GO18.
Fondations existantes :
Selon le rapport de reconnaissances des sols et des fondations réalisés par le CEBTP, les fondations
existantes sont de type semelles superficielles avec localement des approfondissements
principalement liés, a priori, aux travaux de 1920.
Les taux de travail de ces fondations varient en fonction de la profondeur de leurs ancrages. Seules
les zones sans sous-sol et avec des fondations faiblement profondes (côte d’assise supérieure à
42.00 NGF) ont des taux de travail faibles de l’ordre de 1.3 à 1.6 bars à l’ELS.
Pour les autres zones, avec sous-sol ou avec fondations largement approfondies, les taux de travail
sont bons à excellents en variant de 3 bars à 7,6 bars à l’ELS.
Les protections à cet article concernent les ouvrages réalisés dans œuvres à l’intérieur du bâtiment.
Il sera notamment prévu la mise en œuvre d’un parapluie reposant sur les échafaudages avec poutres
triangulées, et bâchage translucide armé, retombant jusqu’au plancher d’égout (charge entreprise
LOT N°2).
Des platelages de protection seront mis en œuvre au droit de toutes les zones d’intervention situées
sur des salles classées, en complément de celles déjà réalisées au titre des travaux de curage
préliminaires (se reporter au CCTP et plan de repérage des protections du lot
Curage/Désamiantage/Déplombage joint au dossier).
Il est précisé que :
La protection (sols, mobilier) dans les salles classées non protégées par le lot
Curage/désamiantage/déplombage, est due par les lots 2 et 5, selon prescriptions prévues à leur
CCTP.
Le lot 1 devra les protections complémentaires nécessitées par ses travaux ou les besoins d'accès
chantier.
Les frais de dépose des protections mises en œuvre par le lot Curage/désamiantage/déplombage
sont à prévoir au lot n°1, à ses frais.
Il sera également prévu le renforcement par étais des planchers chaque fois que les besoins
l’exigeront.
Ces rapports mettent en évidence la présence d’ouvrages avec amiante, tels que :
− Dalle de sol beige (Catroux – 12/09 – DS01/ Catroux -10/11-DS01).
− Dalle de sol grise (Catroux – 12/09 – DS03).
− Ragréage marron clair (Catroux – 12/09 – RVT02).
− Ragréage marron clair (Catroux – 12/09 – RVT03).
− Conduits et gaines en amiante-ciment.
− Caissons de clapet coupe-feu fibreux gris (Catroux – 12/09 – CCF01).
− Bacs à sable en amiante-ciment.
− Joint d’isolation fibreux gris (Catroux – 12/09 – IS02).
− Plaque isolante fibreuse grise et carton (Catroux – 12/09 – S03).
− Joint de bride fibreux blanc recouvert partiellement de peinture jaune (Catroux – 12/09 – JT06).
− Joint de bride fibreux blanc (Catroux – 12/09 – JT07).
− Joint fibreux blanc et marron (Catroux – 12/09 – JT10).
− Joint de bride fibreux blanc (Catroux – 12/09 – JT12).
Ces matériaux et produits sont considérés comme de l’amiante non friable au sens de la circulaire
n°98/589 du 25 septembre 1998.
Les plaques isolantes fibreuse grise et carton, à l’intérieur de coffres cache-radiateurs, les ragréages
et une partie des dalles de sol, conduits et gaines caisson de clapet coupe-feu, font déjà l’objet d’un
marché de travaux de CURAGE - DESAMIANTAGE – DEPLOMBAGE –, suivant le tableau des
limites de prestations entre ce lot et le présent lot, joint au dossier.
L’Entreprise sera impérativement tenue de prendre toutes les dispositions pour respecter strictement
la réglementation et les recommandations en vigueur concernant les travaux de dépose et
d’évacuation des matériaux et produits amiantés.
Les ouvrages en amiante situés à l’extérieur ou à l’intérieur, sur la hauteur des bâtiments ou dans des
vides de construction, suivant le diagnostic joint au dossier, dans l’emprise des locaux concernés au
présent corps d’état suivant cahier de repérage des locaux à curer et du cahier des limites de
prestations, feront l’objet d’une dépose et enlèvement en respectant les textes en vigueur.
L'entreprise fournira les procédures et instructions pour le retrait des matériaux contenant de l'amiante
lui permettant de justifier le procédé retenu en fonction des contraintes spécifiques du chantier.
Le recours à tout nouveau procédé qui n'est pas décrit dans ses procédures et instructions doit faire
l'objet d'une actualisation.
Le PRE décrit également les travaux préparatoires au retrait et/ou encapsulage des MCA non friables.
Le plan doit être soumis à l'avis du médecin du travail, du Comité d'hygiène, de sécurité et des
conditions de travail (CHSCT) ou, à défaut, des délégués du personnel.
Il est transmis un mois avant le démarrage des travaux, à l'inspecteur du travail, aux agents de
prévention des Caisses régionales d'assurance maladie (CRAM) et, le cas échéant, à l'Organisme
professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP).
L’entreprise devra la réalisation d’un plan qualité performant décrivant les dispositions qu’elle a pris
pour obtenir la qualité de ces prestations et dont les objets sont :
− D’exécuter les ouvrages en toute sécurité.
− De maîtriser et optimiser les procédures d’intervention.
− De définir des circuits de communication fiables, rapides et efficaces, de :
• gestion des études,
• maîtrise des documents émis,
• maîtrise des interfaces,
• actions correctives,
• système d’enregistrement et d’archivage permettant la traçabilité de la conformité des travaux
et contrôles.
− De définir clairement l’autorité et les responsabilités de chaque intervenant.
− De mettre en place un ensemble d’actions planifiées et systématiques fondées sur des procédures
écrites et archivées visant à l’obtention de la qualité durant l’exécution des travaux, compte tenu :
• de la nature des tâches à accomplir,
• de la maturité ou du degré de l’innovation des technologies envisagées,
• des conséquences d’éventuelles défaillances techniques.
− De permettre d’apporter une garantie que la qualité recherchée est obtenue et maintenue durant
l’exécution des travaux (conformité aux règles, à la réglementation, aux cahiers des charges, …).
L'entreprise fournira ses procédures de gestion et de vérification des installations de chantier ainsi que
les documents d'enregistrement associés portant notamment sur les points suivants :
− l'accès et la sortie de la zone à traiter :
• pour les personnels, y compris les visiteurs (Maître d'Ouvrage, Maître d'œuvre,
coordonnateur, SPS, préventeurs, etc.) ;
• pour les matériaux et produits ;
• pour les matériels.
− la communication entre l'intérieur et l'extérieur de la zone à traiter ;
− la signalisation, le balisage et la protection de la zone à traiter ;
− la circulation sur le site des personnes et le circuit des déchets ;
− l'installation électrique (y compris l'installation de secours) ;
− la consignation des fluides y compris le réseau électrique ;
− la protection incendie ;
− les dispositifs anti-intrusion ;
− le contrôle des accès pour que la zone d'intervention ne soit accessible qu'aux seules personnes
autorisées ;
− les secours de personnes en zone confinée, en cas de :
• blessé léger soigné sur site ;
• blessé nécessitant les secours extérieurs.
Il est précisé à l'entreprise qu'il n'y a pas de courant secouru à disposition sur site.
Tous les travaux de dépose/repose, protection des châssis de façade existant pour mise en place des
prises et jets d'air nécessaires sont à la charge intégrale de l'entreprise.
L'entrepreneur devra les mesures d’isolement des zones de travail de deuxième niveau, comprenant
notamment :
− Vérifier la mise hors tension de tous les circuits et équipements électriques qui se trouvent dans ou
à proximité immédiate de la zone de travail afin de réaliser un traitement à l'humide. Un traitement
à sec est admissible dans les seuls cas où ni la mise hors tension, ni l'isolement des circuits et
équipements électriques ne sont possibles ;
− L’isolement de la zone de travail
− Le confinement de la zone de travail par :
• La vérification de la neutralisation des différents dispositifs de ventilation, de climatisation ou
tout autre système pouvant être à l'origine d'un échange d'air entre l'intérieur et l'extérieure de
la zone à traiter ;
• La mise en œuvre d'obstruction de toutes les ouvertures donnant directement sur la zone à
traiter ;
• La construction d'une enveloppe étanche au passage de l'air et de l'eau autour des éléments
de construction, des structures ou des équipements à traiter, y compris en partie basse, sur le
sol.
Tout intervenant dans la zone de travail doit être équipé en permanence de protections individuelles
suivantes :
− Appareil de protection respiratoire isolant à adduction d'air comprimé
Un test à l'aide d'un générateur de fumée est effectué avant le début des travaux pour s'assurer de
l'étanchéité de la zone.
2.2.3.3.2. Aspirateurs
Pendant la durée des travaux, on procède périodiquement à une pulvérisation de liquides permettant
la sédimentation des fibres en suspension dans l'air afin d'abaisser au niveau le plus faible possible la
concentration en fibres d'amiante dans l'atmosphère.
En cas d’impossibilité, le nettoyage des surfaces et le captage des poussières amiante, sera réalisé à
l’aide d’un aspirateur équipé de filtres à très haute efficacité de classe H13 selon la Norme NF EN
1822.
Cette installation pourra être du type local mobile aménagé en fonction des contraintes du site.
Une personne de l’entreprise sera désignée responsable de sas. Cette personne, compétente et
formée spécialement, devra être présente en permanence à l’extérieur de la zone de travail.
Le retrait de matériaux contenant de l'amiante non friable est une opération qui justifie la prise en
compte de mesures particulières, telles que :
− la coordination de la prévention des opérations,
− l'information des tiers et des organismes,
− l'identification du danger et l'évaluation des risques,
− l'organisation de l'opération,
− l'organisation des premiers secours et les secouristes,
− les matériels et équipements de chantier et de protection collective et individuelle.
Exécution de la déconstruction, sans être cassés, des conduits et gaines existants en amiante et de
leurs supports et fixations, joints de conduits, etc. y compris toutes sujétions nécessaires pour une
exécution suivant les Normes et Réglementations en vigueur sur les mesures de protection des
travailleurs, ainsi que sur les méthodes de travail.
Découpe des conduits divers par tronçons permettant l’évacuation facilement. Pour la découpe, il sera
employé des outils à vitesse lente avec aspiration intégrée ou sous eau pour limiter l’émission de
fibres.
Localisation :
− Conduits et gaines indiqués dans le diagnostic amiante joint au dossier, et suivant tableau de
limites de prestations lot CURAGE - DESAMIANTAGE – DEPLOMBAGE, et le présent lot
Localisation :
− Revêtements de sol collés, dans les locaux indiqués dans les diagnostics joints au dossier, et
suivant tableau de limites de prestations lot CURAGE - DESAMIANTAGE – DEPLOMBAGE, et le
présent lot
Exécution de la dépose de ragréage au sol des locaux comprenant la fragmentation mécanique des
ragréages par burinage à l’aide d’un burin pneumatique ou électrique, ou marteau piqueur compte
tenu de l'épaisseur du matériau de l'ordre du centimètre et de son adhérence.
La dépose inclura les fixations des étagères et autre mobilier enlevés au titre du curage.
Il sera nécessaire pour ces travaux de mettre en œuvre des mesures spécifiques similaires à celles
applicables au traitement des MCA friables.
Localisation :
− Ragréages au sol des locaux indiqués dans les diagnostics joints au dossier, et suivant tableau de
limites de prestations lot DESAMIANTAGE – DEPOLLUTION – CURAGE, et le présent lot
Localisation :
− Joints de brides indiqués dans les diagnostics joints au dossier, et suivant tableau de limites de
prestations lot CURAGE - DESAMIANTAGE – DEPLOMBAGE, et le présent lot.
Les déchets produits par les différents travaux de retrait des MCA, seront triés, conditionnés et
évacués de la zone de travail au fur et à mesure de leur production.
La sortie des déchets de leur zone de production sera réalisée après décontamination des
emballages.
Descente des gravois dans des containers spécifiques, bâchage pour assurer leur étanchéité, et
étiquetage « AMIANTE ».
Ces bordereaux seront visés par les divers opérateurs intermédiaires et l’exploitant de l’installation
destinataire.
L’entreprise devra obtenir un certificat d’acceptation préalable (CAP) délivré par le destinataire des
déchets avant l’émission du BSDI, quel que soit le type de décharge considéré, destiné au Maître
d’Ouvrage.
Le traitement sera effectué par enfouissement dans une installation de stockage des déchets, en
alvéoles dédiée amiante, dans un centre d’enfouissement technique de classe correspondante selon
qu’ils sont classés :
− Dangereux (classe 1) : pour tous les déchets d’amiante brut ou ceux pollués par de l’amiante
− Non dangereux (classe 2) : pour tous les déchets d’amiante liés à des produits qui ne sont pas
classés « déchets dangereux » et sont assimilés à des « déchets non dangereux »
− Inerte (classe 3) : pour les produits en amiante ciment déconstruits ou d’autres déchets contenant
de l’amiante lié avec un matériau inerte.
Analyse META : les prélèvements d’atmosphère et l’analyse des échantillons sont à effectuer selon la
méthode décrite dans la norme NF-X 43.050 « Détermination de la concentration en fibre d’amiante
par microscopie électronique à transmission – méthode indirecte ».
Analyse MOCP : les prélèvements d’atmosphère et l’analyse des échantillons sont à effectuer selon la
méthode décrite dans la norme NF-X 43.269 « Détermination de la concentration en nombre de fibres
par microscopie optique en contraste de phase – méthode du filtre à membrane ».
Analyse MEB : les prélèvements d’atmosphère et l’analyse des échantillons sont à effectuer selon la
méthode de mesure de particules fibreuses inorganiques dans l’air ambiant, à l’aide du microscope
électronique à balayage.
Le laboratoire chargé par l’entreprise d’effectuer ces mesures devra être habilité et présenté pour
accord à la maîtrise d’œuvre.
2.2.6.2. Mesure point zéro
Une analyse point zéro, à charge de l’entreprise, sera demandée avant commencement des travaux
dans chaque zone de travail. L’analyse se fera par microscopie électronique à transmission (META).
Le résultat obtenu servira de valeur contractuelle pour la restitution des locaux.
Les contrôles suivant devront être réalisés pendant les phases de travaux par zone de travail :
− Mesure d’empoussièrement dans la zone propre du sas : mesure MOCP, sur la base d’une durée
de prélèvement de 1 heure minimum. Le résultat doit être inférieur à 0,025 f/cm3.
− Mesure d’empoussièrement dans la zone de travail : mesure MOCP, pendant la phase de retrait de
l’amiante, sur la base d’une durée de prélèvement de 1 heure minimum. Le résultat doit être
inférieur à 0,025 f/cm3.
− Contrôle des rejets d’air : mesure MEB sur la base d’une durée de prélèvement de 1 heure
minimum. Le résultat doit être inférieur à 0,025 f/cm3.
− Contrôle des rejets d’eau du sas : à réaliser en aval du filtre, avec détermination de la quantité de
matière en suspension. Le résultat doit être inférieur à 30 mg/l.
Les résultats devront être communiqués dans les 24 heures suivant les prélèvements.
Dans le cas où les valeurs obtenues dépassent les seuils fixés ci-avant, l’entreprise doit
immédiatement arrêter tout travail. Les analyses se feront par microscopie électronique à transmission
(MET). Le taux d’empoussièrement contractuel sera de 5 fibres/litres.
L’entreprise réalisera à sa charge et dans chaque zone de travail une analyse libératoire avant
dépose du confinement. Les analyses se feront par microscopie électronique à transmission (META).
Le taux d’empoussièrement contractuel sera de 2 fibres/litre.
Ce critère constitue un point d’arrêt obligatoire avant dépose du confinement.
Après démantèlement des dispositifs de confinement, une analyse de restitution sera effectuée par le
Maitre d'ouvrage via un laboratoire extérieur dans chaque zone de travail. Les analyses se feront par
microscopie électronique à transmission (META). Le taux d’empoussièrement contractuel sera de 5
fibres/litres.
2.2.7.1. Nettoyages
Lorsque la totalité des travaux de retrait sera réalisée et les déchets évacués, l’entreprise procèdera à
un nettoyage soigné de la zone de travail selon le protocole suivant :
− Aspiration de la totalité des surfaces de la zone de travail, des matériels utilisés pour les travaux et
des équipements à l’aide d’aspirateurs munis de filtres à très haute efficacité et d’embouts
d’aspiration adaptés au nettoyage des diverses surfaces
− Contrôle visuel afin de vérifier l’absence de résidus de MCA
− Pulvérisation d’un produit fixateur (« surfaçant ») sur les éventuels films (avant dépose) en matière
plastique de protection des surfaces et équipements, afin d’éviter la remise en suspension de
fibres résiduelles.
A l’issue des travaux, un examen visuel minutieux sera réalisé pour vérifier le nettoyage de la zone de
travail et de ses environs immédiats.
Le contrôle visuel sera établi par un opérateur mandaté par le Maître d’Ouvrage à la fin des présents
travaux conformément à la norme NF X46-021 d’août 2010.
Cet examen visuel ne sera réalisé qu’après les autocontrôles de l’entreprise dont elle fournira une
copie des PV à la Maîtrise d’œuvre.
L’entreprise devra faire des mesures du niveau d’empoussièrement par microscopie électronique à
transmission analytique (META) conformément à l'article 2.1.6.4
L’entreprise devra :
− Prévenir l’opérateur 48 heures à l’avance,
− Mettre à disposition de l'opérateur tous les moyens nécessaires (moyens d'accès, éclairage, etc.)
lui permettant de réaliser sa mission,
− Fournir un éclairage d'ambiance dans la zone de retrait qui ne doit pas être inférieur à 200 lux.
A l’issue des travaux, l’entreprise fournira le dossier de synthèse, appelé Rapport Final d’Intervention
(RFI) permettant au Maître d’Ouvrage de mettre à jour le dossier technique amiante de l’immeuble, et
le Dossier d’Intervention Ultérieure sur l’Ouvrage (DIUO).
2.3. CURAGE
Le curage à la charge de l’entrepreneur du présent corps d’état ne comporte pas la totalité des
travaux de curage nécessaires à la réalisation du projet, l’immeuble ayant déjà fait l’objet d’une
opération de pré- curage par une autre entreprise.
Un cahier des imites de prestations par niveau et par local est joint au présent dossier, précisant les
travaux restant à charge du présent lot.
Lors de la prise de possession des locaux par l’entrepreneur du présent corps d’état, l’immeuble sera
toujours alimenté en électricité, chauffage, sécurité incendie et sureté.
La désactivation des réseaux est à la charge des entreprises des lots techniques.
Le présent lot devra au titre du curage, la dépose et l'évacuation de l'ensemble des équipements
techniques et réseaux existants.
Les études de cas ci-après, ont pour objectif, sans être exhaustives, de mettre en avant les difficultés
de réalisation des travaux.
Ces études de cas ne tiennent pas compte des méthodes propres à chaque entreprise, connues
d’elles seules et ne se veulent exhaustives.
Le présent lot devra au titre du curage, la dépose et l'évacuation de l'ensemble des équipements
techniques et réseaux existants.
Certains espaces ont bénéficié de mise en place de protections, sols et parois verticales, par
l’entrepreneur du lot CURAGE - DESAMIANTAGE – DEPLOMBAGE (voir repérage sur cahier de
repérage des locaux protégés par l’entrepreneur CURAGE - DESAMIANTAGE – DEPLOMBAGE, joint
au dossier).
2.3.3. CURAGE
L’organisation du tri sélectif s’organisera suivant le recensement du Plan de Gestion des Déchets de
Chantier pour Paris et la petite couronne.
L’entrepreneur devra également tenir compte des dispositions contenues dans la charte de chantier à
faible nuisances, jointe au dossier.
− Dépose des installations techniques et des réseaux afférant après consignation des réseaux par
les lots des corps d'état techniques.
Il est précisé que les têtes de détection incendie existantes de type ionique et incluant des éléments
radioactifs devront faire l’objet d’une dépose particulière et d’une filière spécifique pour recyclage.
Pour le transport des matériaux de type plâtre, polystyrène, laine minérale, etc. les bennes devront
être bâchées.
L’ensemble compris toutes sujétions telles que mise en place de clôtures et toutes protections des
avoisinants. Dépose et enlèvement en fin d’intervention.
Localisation :
− Curage des locaux suivant tableau de limites de prestations lot CURAGE - DESAMIANTAGE –
DEPLOMBAGE, et le présent lot
Le dégazage sera réalisé à la vapeur (produite par une chaudière monobloc mobile à petit débit,
production d’environ 100 kg/h sous une pression de 0,5 bar).
Au préalable, l’entreprise devra réaliser un test à l’explosimètre, ainsi qu’après le dégazage afin
d’éviter tous les risques d’explosion.
L’entreprise devra posséder un agrément pour la réalisation des opérations, et elle devra fournir au
Maitre d’Ouvrage, un certificat garantissant la conformité des opérations d’inertage des cuves.
Localisation :
− Niveau sous-sol, local S-36
2.4. DEMOLITIONS
Démolitions de planchers par tous moyens appropriés à la constitution des planchers et configuration
des locaux.
Localisation :
− Tous niveaux, suivant indications en plans de repérage des démolitions GO01 à GO06
Démolitions de dallages par tous moyens appropriés et configuration des locaux, compris
terrassement pour façon de décaissé.
Localisation :
− Niveau sous-sol, suivant indications en plans de repérage des démolitions, notamment au sol de
l’amphithéâtre projeté.
− Niveau RCH, suivant indications en plans de repérage des démolitions, notamment sous l’emprise
du café
Démolitions d’escalier de toutes natures, par tous moyens appropriés et configuration des locaux,
compris étaiements des planchers suivant besoins.
Localisation :
− Tous niveaux, escaliers toute hauteur, suivant indications en plans de repérage des démolitions
Démolition de murs porteurs avec reprise en sous œuvre constituée par un portique.
Les poteaux reporteront les charges sur la structure inférieure. Si celle-ci ne pouvait reprendre ces
efforts, les poteaux seront descendus jusqu'au bon sol avec création de fondations si nécessaires.
Localisation :
− Tous niveaux, suivant indications en plans de repérage des démolitions GO01 à GO06
Dépose des vitrages, des ossatures supports, des sur toitures toiles tendues, etc.
Localisation :
Par assimilation :
− Tous niveaux, verrières isolées dans les courettes, couvertures abandonnées, etc.
Dépose de tous ou parties d’éléments de charpentes existantes pour surélévation ou adaptation aux
nouvelles géométries des toitures du projet.
Localisation :
Suivant indications en plans de repérage des démolitions GO01 à GO06 et pour notamment :
2.5. RESTRUCTURATION
Réalisation d’ouvertures dans les maçonneries existantes par mise en œuvre de profilés métalliques
par demi-saignée.
Localisation :
Tous niveaux, par comparaison des plans existants et des plans projet et suivant indications en plans
de repérage des démolitions GO01 à GO06 :
Réalisation des ouvertures dans les parois de la douve, par sciage du voile béton et mise en œuvre
de jambages béton et de butons (en béton ou métal suivant choix architecte) disposés entre les
tronçons de voiles conservés afin d’éviter leur flambement.
Localisation :
Profondeur adaptée aux besoins, et notamment pour réalisation des pentes nécessaires à
l’écoulement des canalisations.
Au préalable, l’entrepreneur du présent lot devra réaliser tous sondages complémentaires nécessaires
dans les existants.
Ces démolitions seront établies en fonction des portées des planchers et dallage. Il sera procédé à
un repérage soigné des éléments porteurs afin de réaliser le passage de canalisations sans
compromettre la solidité des dits planchers.
Les plans de repérage de ces parcours seront soumis au bureau de contrôle avant toute exécution.
Par analogie, ces démolitions de planchers et reprises concerneront tous siphons de sols situés au
plancher bas des rez-de-chaussée et sous-sol dans l’emprise du projet. L’implantation précise de ces
derniers sera fixée à l’exécution en fonction des existants.
Localisation :
− Sol au sous-sol et au rez-de-chaussée sur terre plein, pour passage de réseaux enterrés
Par assimilation :
− Sol au sous-sol et au rez-de-chaussée pour mise en œuvre de carneau béton pour passage des
réseaux techniques entre les différentes ailes de bâtiment.
Localisation :
Localisation :
Par comparaison des plans existants et des plans projet, et indications en plans de principe de
structure, pour notamment :
Tous niveaux :
− bouchements de baies pour répondre aux nouvelles distributions du projet.
Par assimilation :
− Bouchement soupirail en façade du local interprètes.
Rebouchement devant assurer le degré coupe des planchers exigé dans le cadre du projet,
comprenant notamment :
− réalisation de saignées dans les murs existants et repiquage des nez de planchers existants
− scellement d'aciers à la résine
− coffrage en sous face
− mise en place d'armatures selon sollicitations
− coulage en béton
− calfeutrement et raccords soignés avec les planchers existants
Localisation :
Par comparaison des plans existants et des plans projet, et indications en plans de principe de
structure, pour notamment :
− Reconstitution des planchers dans les anciennes trémies non réutilisées dans l'emprise du projet
et notamment :
• Anciennes trémies d’escalier, monte charges divers, monte documents
• Anciennes trémies de puits de lumière supprimés
Localisation :
Tous niveaux :
− Dépose des blocs portes existants dans tous types de cloisonnements, pour remplacement par des
blocs portes répondant aux exigences de classement feu requises par l’opération
2.6.1. GENERALITES
L’entrepreneur du présent lot devra prendre connaissance du plan assainissement afin de ne rien
ignorer des quantités d’effluents à évacuer.
Le présent chapitre concerne tous les ouvrages de canalisations, réseaux et fourreaux enterrés ; la
démolition et la réfection du dallage compris fouilles en tranchées font l’objet d’un article spécifique au
chapitre RESTRUCTURATION ci-avant.
Les ouvrages du présent chapitre seront réalisés conformément aux normes de la série NF-P 41.
− Les études des réseaux comprenant la détermination des séries, diamètres, pentes et
l’implantation et détermination des ouvrages annexes ou spéciaux. Ces études sont matérialisées
par des plans établis par l’entreprise à partir du présent document.
− La fourniture et pose des canalisations et des branchements, la réalisation de leurs joints, leurs
raccordements aux ouvrages à construire.
− La construction, l’équipement des ouvrages annexes ou spéciaux, notamment les regards, culottes
de raccordement, boîtes de branchement, siphons, fosses de relevages, trappe d’accès, etc.
Compris :
Coudes, culottes, etc.,
Essais à l'eau sous pression avant coulage du dallage.
Localisation :
Fourniture et mise en œuvre de fourreaux enterrés, de diamètre approprié aux câbles électriques à
passer par l’électricien.
Localisation :
Tampon hermétique sur la canalisation traversante et couverture par tampons béton ajustés dans un
double cadre en cornière acier galvanisé, étanche, équipé d'une poignée de levage encastrée.
Localisation :
Fourniture et pose de siphons en fonte à garde d'eau normalisée, scellés avec garnissage au
pourtour, cadre et grille inox vissée.
Localisation :
Siphon en fonte :
− Dans tous les locaux techniques situés au sous sol.
Ou fourniture et pose de siphons inox de type LIMATEC ou équivalent en INOX 316L suivant
précisions aux localisations ci-après :
Siphon en inox :
− Dans les locaux déchets et office café au rez-de-chaussée
− Dans le local office traiteur au sous-sol
Par assimilation :
− Scellement des siphons en plancher des locaux techniques en étages, fournis et posés par
l’entrepreneur de PLOMBERIE.
Elles seront réalisées en béton armé coulé sur place ou préfabriqué avec incorporation d’hydrofuge.
L’épaisseur des parois et du radier sera de 0,15 minimum.
Couverture des regards par tampons fonte, série légère, ronds à fermeture hydraulique parfaitement
ajustés dans double cadre fonte, compris joints étanches, poignée de levage encastrée.
Les pompes de relevage et canalisation de refoulement sur le réseau E.U., sont dues par
l’entrepreneur de PLOMBERIE.
Localisation :
Avant remblai des tranchées, les essais des canalisations seront effectués conformément à la
circulaire du 16 mars 1984. L'absence d'eau dans les canalisations et les regards sera confirmée.
Les essais seront ensuite exécutés "à l'eau", opérés par tronçons de canalisations. Ils seront effectués
à une pression égale à la hauteur d'eau correspondant au complet remplissage du réseau augmentée
de 1,00 m.
La durée des épreuves sera de 1 heure. Tout essai révélant des fuites après imprégnation entraînera
la réfection des joints défectueux, la réparation immédiate.
2.7. TERRASSEMENTS
Réalisation de fouilles blindées descendues au niveau des fondations dans l’embarras des blindages
pour retenue des terres et permettre le coulage de voiles BA en retrait.
Blindage «type métro » mis en place par enfilages des planches jointives au fur et à mesure des
fouilles pour éviter les éboulements.
Seront également compris, tous jets et manutentions pour sortie, chargement en camion et évacuation
aux décharges publiques des terres.
Localisation :
Réalisation des blindages et étaiements nécessaires à la bonne tenue des ouvrages permettant les
terrassements en passes alternées.
L'implantation de ces étaiements sera faite judicieusement pour ne pas gêner l'implantation des
ouvrages de gros-œuvre.
Ils seront déposés au fur et à mesure de l'exécution des structures reprenant les efforts des ouvrages
existants ou des terres suivant localisation.
Les prestations comprendront également le vérinage en phase provisoire, pour la création des
poteaux dans l’amphithéâtre.
Réalisation des terrassements en passes alternées et dans l’embarras des blindages et étaiements.
Seront également compris, tous jets et manutentions pour sortie, chargement en camion et évacuation
aux décharges publiques des terres.
Localisation :
Fouilles en rigoles et en trous, exécutées par les moyens à la convenance de l'entreprise, soit par
engins mécaniques, soit à la main.
Le prix des fouilles comprendra tous les aléas prévus aux articles précédents.
Seront également compris, tous jets et manutentions pour sortie, chargement en camion et évacuation
aux décharges appropriées.
Les fouilles seront descendues et ancrées dans le bon sol suivant la définition donnée en tête de la
description des ouvrages en INFRASTRUCTURE ci-après.
Les fouilles seront dues dans leur totalité et comprendront toutes sujétions notamment :
− Etaiements
− Epuisements
− Les enlèvements aux décharges appropriées des terres et gravois.
Aucun béton ne sera coulé avant réception des fonds de fouilles par la Maîtrise d’œuvre et le
Contrôleur Technique.
Localisation :
Travaux forfaitaires :
− La démolition de maçonneries et d’ouvrages de natures diverses rencontrés dans les fouilles ne
fera pas l’objet de supplément ainsi que l’enlèvement des déblais.
− Tous les éléments rencontrés dans l’exécution des terrassements, tels que massifs rocheux de
moins de 3 m³, réseaux, etc. susceptibles de constituer les points durs, doivent être relevés dans
le cadre du forfait.
− De même que les poches, de nature plus compressible que l’ensemble du fond de fouille, doivent
être purgées et remplacées par un matériau de compressibilité analogue à la même profondeur.
L’entrepreneur devra la dépose de l’ensemble des réseaux coupés et non conservés, passant dans
l’emprise des terrassements.
2.7.7. REMBLAIS
Remblais en terres saines à l’exclusion de toutes terres polluées, compris chargement, transports,
manutentions diverse, pilonnage soigné par couche soigneusement compactées, à 95 % de l’OPM.
L’apport de terres complémentaires saines pour effectuer les remblais, si les terres provenant des
extractions étaient jugées impropres aux remblais, sera à la charge de l’entrepreneur du présent corps
d’état.
Avant remblaiement, les vides seront purgés de tous gravois et corps étrangers par l’entrepreneur au
présent article.
Les remblais ne seront mis en place que si les murs sont stables et après accord du Maître d’Œuvre
et du Bureau de Contrôle.
Dans les zones de terrassements en remblais, au droit des fondations, les remblais seront exécutés
en sable-gravier soigneusement pilonné par couches de 0,30 m d'épaisseur sur fonds propres
exempts de tous gravats et déchets.
Le tassement à l'eau est formellement interdit.
Elle devra respecter les critères suivants, sous peine de refus de ces derniers :
− Equivalent sable supérieur à 20
− Indice de plasticité inférieur à 10
− Compactage par couches de 0,20 m
− Densité en place équivalente à 95% de l'Optimum Proctor Modifié.
Localisation :
− Remblaiements des vides laissés entre les murs de fondations, les murs des sous-sols, et la
fouille générale.
− En périphérie de tous les ouvrages de fondation, canalisations enterrées, etc.
Toutes les terres excédentaires après remblais provenant des fouilles, ainsi que tous gravois et
matériaux divers, seront enlevés aux décharges publiques, compris toutes sujétions, transports et
tous droits de décharges.
2.8. INFRASTRUCTURE
Après terrassement et par parties exécutées en phases alternées, reprise en sous-œuvre exécutée en
béton armé avec toutes sujétions de liaison entre les phases par aciers en attente.
Reprise en sous-œuvre ancrées de 30 cm minimum dans le bon sol ou sous la couche de forme du
dallage.
La jonction avec les maçonneries existantes sera exécutée avec soin par bourrage à refus. Aucun
tassement ne devra se produire.
Démolition préalable pour arasement des semelles, formes de propreté ou saillies diverses existantes.
Localisation :
Béton de propreté en béton maigre, de 0.05 m d’épaisseur minimum, débordant de 0.05m de chaque
coté des ouvrages de fondation
Localisation :
− Sous tous les ouvrages en béton armé reposant directement sur le sol, avant mise en œuvre des
ouvrages de fondations en béton armé
Réseau de fondations du type semelles filantes et isolées, coulées à pleine fouille, ancrées dans le
bon sol, à une profondeur minimum de 0,30 m et selon rapport de sol, ou posées sur le dallage
existant suivant indications aux localisations.
T.T.S. = 0,4 MPa à l’ELS (≤ 0,2 MPa à l’ELS pour les semelles posées sur le dallage)
Béton BPS (Bétons à Propriétés Spécifiées) suivant NF EN 206-1 (anciennement BCN (Bétons à
Caractères Normalisés) suivant XP P 18-305 dosé à 350 kg de CLK par m3 ou ciment spécial pour les
ouvrages enterrés en milieu agressif et C.P.J. pour les autres ouvrages).
Localisation :
Voiles coulés par passes alternées dans un coffrage non jointif côté terre « type métro » permettant
au béton de pénétrer entre les planches de blindage, en BPS (Bétons à Propriétés Spécifiées) suivant
NF EN 206-1 (anciennement BCN (Bétons à Caractères Normalisés) suivant XP P 18-305), armatures
calculées pour retenue des terres et poussées des fondations existantes à proximité.
Addition dans l’eau de gâchage d’un produit hydrofuge de masse, des Ets SIKA ou équivalent.
Emploi de ciments spéciaux en cas de milieux agressifs.
Mise en place de joints WATER-STOP ou équivalent au droit des joints de tassement ou de dilatation
Coffrage à parement classe I pour les parties en contact avec les terres.
Coffrage à parement classe L pour parois restant apparentes en sous-sol, les balèvres enlevées et les
manques de matières rebouchés.
Sur corbeaux en attentes, mise en place de butons. Les butons seront laissés en place jusqu’à la
réalisation complète des planchers.
Localisation :
Par assimilation :
− Reprise en sous-œuvre escalier de la tour, local technique créé en sous-œuvre
2.8.6. RADIER
Exécution de radier en béton armé posé sur lit de sable, comprenant béton, coffrage des faces, aciers
H.A.
Béton XC1 C20/25 au ciment CLK hydrofugé dans la masse avec un produit hydrofuge type SIKA ou
équivalent, y compris toutes sujétions de coffrages et d’armatures.
Le tout suivant normes et réglementation en vigueur, tous détails et toutes sujétions d'exécution.
Localisation :
Suivant indications en plans de principes des fondations, pour notamment :
− Sol des cuvettes des ascenseurs
2.8.7. DALLAGE
Travaux préalables :
Préalablement à la réalisation du dallage, l’entreprise devra le compactage et la purge éventuelle des
zones non adaptés à recevoir ce dallage ainsi que l’exécution d’une forme suivant préconisations du
géotechnicien.
Dans tous les cas de figure, les travaux de dallage seront conforme aux articles de l’I.T.B.T.P.
Dallage :
Dallage en béton armé réalisé conformément au DTU 13.3 et à son amendement, comprenant :
− Géotextile entre le sol et la couche de forme
− Couche de forme constituée par des matériaux de type grave naturelle et inerte de classe D2
selon GTR 92 ou en matériaux de déconstruction de chez YPREMA ou équivalent, et d’une
épaisseur minimale de 30 cm.
− Couche de fermeture, forme de sable
− Film polyéthylène d’une épaisseur nominale de 150 µm au minimum
− Corps de dallage en béton armé, respectant les exigences suivantes :
• être conforme à la norme NF P 18-201 (DTU 21) et aux spécifications de la norme NF EN 206-
1,
• avoir un dosage minimum en ciment de :
• 280 kg/m³ pour les ciments de classe de résistance 52,5 ;
• 320 kg/m³ pour les ciments de classe de résistance 42,5 ;
• 350 kg/m³ pour les ciments de classe de résistance 32,5.
• avoir un rapport maximal Eau efficace / liant équivalent d'une valeur variant linéairement entre
0,6 pour un dosage de 280 kg/m³ et 0,5 pour un dosage de 350 kg/m³ ;
• être d'une classe de résistance au moins égale à C25/30 ;
• avoir une consistance adaptée à la mise en œuvre
• épaisseur et armatures suivant indications de l’étude BA, avec une épaisseur minimum de 15
cm.
Il comportera un joint claveté ou scié tous les 5 m environ avec couture par une bande de treillis
soudé et sera désolidarisé de la structure.
L’entrepreneur devra procéder à ses frais à des essais de contrôle de compactage et présenter les
PV au maître d’œuvre pour avis. Module de Westergaard minimal de 50 MPa/m.
Localisation :
Renforcement des planchers existant suivant le procédé technique HILTI X-HVB Réhabilitation des
Ets HILTI ou équivalent, conformément au Cahier des Charges n° PX 0091/6 accepté par
SOCOTEC., à soumettre à l’approbation du bureau de contrôle avant exécution.
Les travaux comprendront un décapage des planchers existants (chapes et matériaux divers de
remplissage permettant un éventuel allègement si nécessaire) jusqu’aux profilés métalliques tout en
conservant les entrevous brique et/ou augée plâtre existant.
Après la mise à nu des semelles supérieures des poutrelles, on procédera à l’examen visuel de leur
état. Les profilés existants seront conservés dans la mesure du possible et recevront une protection
antirouille.
Des connecteurs seront cloués sur les semelles supérieures des profilés métalliques et une dalle
béton sera coulée au–dessus (soit sur les augets, avec interposition éventuelle de rehausses
d’allègement en polystyrène expansé, soit sur un feuillard métallique cloué sur les poutrelles) afin
d’obtenir un plancher mixte acier-béton grâce à la solidarisation assurée par les connecteurs entre les
poutrelles et la dalle béton qui constitue une table de compression.
Protection des fers par 2 couches de peinture anti corrosion et par projection d’un produit pâteux
destiné à assurer la stabilité au feu du plancher requise
Localisation :
2.9.2.1. Poteaux BA
Réalisation de poteaux en béton armé en BPS (Bétons à Propriétés Spécifiées) suivant NF EN 206-1
(anciennement BCN (Bétons à Caractères Normalisés) suivant XP P 18-305)
− Coffrage en parement classe L.
− Coffrage pour parement classe S pour poteaux circulaires.
− Armatures selon calculs.
− Dimensions des poteaux suivant plans de principe de structure et étude d’exécution
− Après décoffrage, l’aspect sera net, aucune imperfection ne sera acceptée.
Y compris toutes sujétions de mise en œuvre, les poteaux sont à angles droits, chanfrein interdit.
Localisation :
2.9.2.2. Poutres BA
Réalisation de poutres, en béton armé en BPS (Bétons à Propriétés Spécifiées) suivant NF EN 206-1
(anciennement BCN (Bétons à Caractères Normalisés) suivant XP P 18-305)
− Coffrage pour classement classe L (sous face et rives).
− Armatures en acier HA selon calculs.
− Dimensionnement suivant plans de principe de structure et études d’exécution
− Réservations pour passage des différents réseaux et fluides dans les poutres suivant plans de
réseaux.
L'entrepreneur du présent lot se mettra en rapport avec les entrepreneurs des corps d’état techniques.
Localisation :
Afin de ne pas surcharger de façon trop importante les structures existantes, réalisation de planchers
collaborant, constitués :
− Bac métallique en acier galvanisé
− Dalle en béton armé
− aciers HA et TS selon calculs
− Surfaçage suivant DTU n° 20.12
− Réservations pour passage des gaines ou autres.
Arrêt des planchers réalisé avec des profilés métalliques type UAP posés en rives.
Suivant besoins, afin de gagner un peu de hauteur, il sera soudé des cornières à mi-hauteur sur l’âme
des profilés permettant de supporter le bac acier. La tête des profilés sera ainsi noyée dans la dalle
béton.
Compris toutes sujétions de réalisation de trémies, de chevêtres, de mise en œuvre, d'étaiement, etc.
Localisation :
Aile THANN :
− plancher haut R+3
− plancher haut RCH partiel (zone reconstruite pour création cage d’escalier)
Hôtel GAILLARD :
− plancher haut R+3, angles avec les rues Berger et Thann
− plancher haut R+2 (plancher bas zone expo temporaire face escalier de la tour, et local transit)
− plancher haut R-1 (plancher bas zone billetterie)
Nota : Au droit des empochements des planchers dans les murs existants, l’entreprise réalisera des
bandes noyées dans l’épaisseur des planchers pour permettre de répartir les efforts.
Localisation :
− Tous niveaux, planchers en complément des planchers traités à l’article ci-avant, compris
planchers surélevés d’une hauteur supérieure à 50 cm (hauteur inférieure à 50 cm traité en
ravoirage à l’article correspondant)
Pour cela, au droit des traversées des planchers existants, réalisation de chevêtres avec des poutres
métalliques encastrées dans l’épaisseur des murs porteurs pour créer les trémies.
Réalisation des gaines, toute hauteur, en voiles béton ou en bloc à bancher suivant la possibilité ou
non de réaliser des voiles banchés.
L’ensemble compris tous les ouvrages annexes de serrurerie, toutes sujétions d’exécution et de
parfaite finition, etc.
Localisation :
− Pour l’ensemble des ascenseurs créés, compris dans les zones MH
Par assimilation :
− Pour l’ensemble des escaliers créés, encloisonnés, compris mur d’échiffre suivant plan.
– L’élévation d’un voile béton depuis le fond de la douve jusqu’au niveau 45.35 NGF et du niveau
45.35 NGF jusqu’en sous-face du plancher haut de la douve, en parpaings pleins, en suivant les
indications en plans de principe de structure joints au dossier, enduits en ciment aux 2 faces.
– Réservation de baie suivant indications en plans.
– Mise en œuvre de joints hydrogonflants à la jonction des voiles béton créés avec le sol et les
parois existantes de la douve.
La réalisation d’un escalier en béton du fond de la douve, jusqu’au niveau 42.84 NGF, sur toute la
largeur de la douve.
Etanchéité des parois béton créées jusqu’à 1 mètre au-dessus du niveau de l’eau, à l’aide d’un
revêtement d’étanchéité type SIKATOP 107 PROTECTION des Ets SIKA ou équivalent, micro-mortier
hydraulique prédosé, « flexible » pour la protection et l’imperméabilisation du béton, mis en œuvre
conformément au cahier des clauses techniques de SIKA, bénéficiant d’une enquête technique établie
par un bureau de contrôle, à soumettre à l’approbation de l’architecte et du bureau de contrôle de
l’opération avant exécution.
Localisation :
2.9.6. RAGREAGE
L’ensemble des parois horizontales et verticales, en béton destiné à rester apparent, comportera un
traitement de surface comprenant :
− ponçage, recoupement de balèvres, reprise de bullages, rectification des aplombs, reprise des
cueillies et arêtes
− exécution de ragréage, application de produit suivant les spécifications techniques du fabricant.
L'entrepreneur vérifiera que le produit employé soit compatible avec les revêtements de finition
prévus.
Les tolérances de planitude générale seront de 5 mm maximum sous la règle de 2.00 m en tous sens,
compris tous détails et toutes sujétions d’exécution.
Localisation :
− Ragréage toutes faces apparentes de poteaux, poutres et voiles BA destinés à rester apparents.
Pour la réalisation des empochements dans les maçonneries existantes, suivant rapport GINGER
dossier n°BDP3 BI 012 V2, les contraintes de compre ssion admissibles suivantes seront retenues :
L’entreprise devra faire des essais complémentaires si elle souhaite augmenter ces valeurs, à
soumettre à l’approbation du bureau de contrôle.
NOTE IMPORTANTE :
L’entreprise devra relever les sections de toutes les structures métalliques existantes sur le site pour
recoupement avec les principes indiqués dans les documents du dossier. A partir de ces relevés, elle
devra refaire les calculs de capacité portante (principalement vis-à-vis des poteaux et de leur réelle
longueur de flamberment.
Elle prévoira dans son offre, des sondages et essais en laboratoire complémentaires afin de justifier
les contraintes de résistance des fers à prendre en compte et de vérifier leur soudabilité.
L’entreprise devra également dans son offre, la modélisation 3D de l’ensemble des structures
métalliques pour valider les principes par rapport aux existants inchangés impactés par les
modifications et les existants modifiés et/ou rechargés concernés.
Localisation :
− La fourniture et mise en œuvre de profilés du commerce type IPE (servant à la fois de poutres
principales du futur plancher et de contreventement des portiques existants), assemblés aux
portiques et reposant dans des empochements réalisés dans les maçonneries existantes.
− La mise en œuvre de bacs acier collaborant et coulage d’une dalle en béton formant le futur
plancher.
Sections des fers en plans de principes de structure données à titre indicatif. Sections à vérifier
suivant calculs à la charge de l’entreprise à soumettre à l’approbation de l’architecte et du bureau de
contrôle avant exécution.
Protection des fers par 2 couches de peinture anti corrosion et par projection d’un produit pâteux
destiné à assurer la stabilité au feu du plancher requise
Localisation :
Hôtel GAILLARD :
− Charpente ailes en angles avec les rues Berger et Thann, renforcement des portiques existants
dans la hauteur du R+3 et des combles.
− Charpente aile entre la cage d’escalier du puits et la façade place du général Catroux, dans la
hauteur des combles
Sections des fers en plans de principes de structure données à titre indicatif. Sections à vérifier
suivant calculs à la charge de l’entreprise à soumettre à l’approbation de l’architecte et du bureau de
contrôle avant exécution.
Protection des fers par 2 couches de peinture anti corrosion et par projection d’un produit pâteux
destiné à assurer la stabilité au feu du plancher requise
Localisation :
Ossature des passerelles, composées de poutres en profilés métalliques, sections suivant indications
en plans de principe de structure, finition au choix de l’architecte. Les sections seront vérifiées par
l’entreprise suivant calculs d’exécution à la charge de l’entreprise, à soumettre à l’approbation du
bureau de contrôle avant exécution.
Ossature composée de :
− Muraillère voile BA de la douve, support en extrémité des poutres transversales
− Poutres transversales reliées à la façade coté opposé dans des empochements réalisés dans la
façade existante.
Localisation :
Hôtel GAILLARD :
− Volume DEFRASSE, PH rez-de-chaussée et PH entresol, ossature de la passerelle sur sorties
ascenseurs
Aile THANN :
− PH niveau 1, ossature de la passerelle sur sorties ascenseurs duplex
Poutres reliées aux façades suivant indications en coupe dans des empochements réalisés dans les
façades existantes.
Les travaux comprendront la réhausse des maçonneries existantes suivant indications en coupes,
permettant le réglage des ossatures et formant rive de dalle.
Protection des fers par 2 couches de peinture anti corrosion et par projection d’un produit pâteux
destiné à assurer la stabilité au feu du plancher requise
Localisation :
Hôtel GAILLARD :
− Volume DEFRASSE, cœur d’ilot, PH niveau 2, ossature du plancher toiture terrasse créé.
Mise en œuvre de poutres métalliques en tôles plates épaisses, soudées, finition thermolaquée coloris
au choix de l’Architecte.
Sections en plans architecte à titre indicatif, sections à vérifier par l’entreprise, à soumettre à
l’approbation de l’architecte et du bureau de contrôle avant exécution.
L’ossature des verrières devra tenir compte des déformations admissibles telles qu’indiquées au
chapitre 1 – GENERALITES.
L’ossature sera également calculée suivant les règles Neige et Vent et les charges d’entretien telles
qu’indiquées au chapitre 1 – GENERALITES.
Localisation :
Volume DEFRASSE :
- Verrières au-dessus du vide sur café, en plancher du niveau 3
Suivant localisation, après découverture, les charpentes existantes sont prévues modifiées, et
ponctuellement déposées pour répondre aux besoins des nouvelles configurations en plan de toiture.
Des nouvelles charpentes seront mises en œuvre en complément pour notamment les surélévations
des toitures existantes.
Ces charpentes seront composées de portiques et demi portiques de croupes, pannes, poutres,
poutres horizontales, poteaux, en profilés du commerces type IPE et HEA, pré assemblés en usine
pour partie, et sur site, et en PRS (2 HEM).
Elles seront conçues pour répondre aux exigences de stabilité au feu correspondant à l’opération, et
suivant les matériaux de couverture qu’elles sont destinées à recevoir.
Protection des fers par 2 couches de peinture anti corrosion et par projection d’un produit pâteux
destiné à assurer la stabilité au feu du plancher requise
Localisation :
Aile THANN :
− Surélévation de la toiture existante
Hôtel GAILLARD :
− Modification du rampant coté cœur d’ilot
Par assimilation :
− Structure des extensions rampants coté cœur d’ilot, hôtel GAILLARD et aile THANN
− Structure métallique des édicules aéroréfrogérant
2.11. ESCALIERS
Pour cela, au droit des traversées des planchers existants, réalisation de chevêtres avec des poutres
métalliques encastrées dans l’épaisseur des murs porteurs pour créer les trémies.
Les cages d’escalier seront réalisées en voiles béton ou en bloc à bancher suivant la possibilité ou
non de réaliser des voiles banchés.
Finition lisse pour marches, contremarches et palier pour recevoir directement les revêtements
prévus.
Réalisation de saignées dans l’épaisseur des murs porteurs pour appuis des paliers et volées.
Localisation :
Suivant plans, coupes et plans de principes de structure, pour notamment :
Aile THANN :
− Escalier TH 1, du sous-sol au RCH, et du RCH au niveau des combles
Hôtel GAILLARD :
− Escalier B5, du sous-sol au niveau RCH
− Escalier d’accès aux sanitaires, niveau R+3, du niveau 57.22 au niveau 58.22
Elévation de murs en parpaings pleins ou creux, épaisseur suivant indications en plans, hourdés au
mortier de ciment, destinés à recevoir un enduit sur toutes faces apparentes.
Les joints seront refoulés en montant sur les surfaces ne recevant pas d’enduit.
Au droit des ouvertures, exécution de linteaux en béton armé, ferraillage selon sollicitations.
Chaînages béton armé intermédiaire et en couronnement en sous face des planchers existants
compris calfeutrement.
Localisation :
Exécution d’enduits en mortier bâtard réalisés avec des mortiers compatibles avec le support,
parfaitement dressés et finement feutrés, comprenant :
− une couche d’accrochage sur support mouillé
− deux couches de mortier bâtard
Au préalable, préparation des supports existants, comprenant notamment sur maçonnerie existante
de briques ou de moellons :
− Dégarnissage des joints friables sur une profondeur de 2 à 5 cm selon leur état.
− Nettoyage des joints et parements, dépoussiérage (par exemple, par brossage à la brosse
métallique, sablage, lavage à l'eau sous pression) et humidifiés par pulvérisation d'eau avant
regarnissage.
− Purge et remplacement des briques ou moellons altérés.
Les arêtes seront bien droites, les tolérances d’aplomb seront celles définies par les DTU.
Les enduits réalisés sur les maçonneries en remplissage d’ossature comporteront obligatoirement au
droit du raccordement béton et maçonnerie, un joint creux de toute l’épaisseur de l’enduit.
Tous les enduits exécutés en raccordement de deux matériaux différents comporteront un grillage
d’armature.
Localisation :
Mise en œuvre, finition et tolérance des enduits conforme aux spécifications du DTU 25.1.
Les arêtes seront bien droites, les tolérances d’aplomb seront celles également définies par les DTU.
Au droit des enduits existants, piochement des existants cloqués, fissurés, mal adhérents, etc.
En raccords avec l’existant, les travaux comprendront tranchage des rives, époussetage, raccord
d’enduit compris renformis nécessaire pour rattraper les épaisseurs des enduits existants, etc.
Compris toutes sujétions d’exécution, d’échafaudage, et de parfaite finition, de raccord avec les
jouées staff, plafonds suspendus, traitements sortant, cueillies, etc.
Localisation :
Projection d’un isolant pâteux, permettant d’assurer le degré coupe feu des planchers, demandé
suivant notice de sécurité, et l’isolation thermique sous locaux chauffés.
Épaisseur suivant protection à assurer en fonction des résultats des sondages réalisés dans les
existants, joints au dossier, et une résistance thermique précisée dans l’étude thermique jointe au
dossier, avec armature et couche de finition avec durcisseur.
L’entreprise fournira les Procès Verbaux de classement au feu du produit retenu, à l’approbation du
bureau de contrôle avant exécution des travaux.
Localisation :
Réalisation d’une cloison de doublage, permettant d’assurer le degré feu de la paroi entre le volume
DEFRASSE et le vide sur le café, demandé suivant notice de sécurité, au droit des menuiseries
historiques conservées coté volume Defrasse.
Cloison réalisée à l’aide de plaque type PROMATECT des Ets PROMAT ou équivalent, bénéficiant
d’un Procès Verbal délivré par un laboratoire agréé à soumettre à l’approbation de la Maîtrise d’œuvre
et du bureau de contrôle avant exécution.
Localisation :
Fourniture et mise en œuvre suivant préconisations du fabricant et Avis Technique, de panneaux type
ORGANIC MINERAL des Ets KNAUF ou équivalent, de 75 mm d’épaisseur et d’absorption acoustique
αw 1,00.
Panneaux constitués de laine de bois très fine d’épicéa minéralisée et enrobée de liant ciment/chaux
blanche de 25 mm d’épaisseur et d’un isolant en laine de roche de 50 mm d’épaisseur.
Fixation mécanique contre support. Fixations invisibles à l’aide des fixations FIB IV du fabricant.
L’ensemble compris toutes sujétions d’exécution, coupes, découpes, etc., et de parfaite finition.
Localisation :
Après dépose des habillages bois en plafond par l’entreprise MH, suivant besoins, les travaux
comprendront notamment :
− dérochage, sablage pour mise à blanc des fers
− application d’une protection anti corrosion
− fixation mécanique aux semelles des poutres, d’une armature d’accrochage type NERGALTO ou
équivalent en sous face des hourdis céramique.
− projection d’un enduit pâteux destiné à assurer la protection au feu des fers en planchers
existants, type PROMASPRAY P300 des Ets PROMAT ou équivalent
Épaisseur suivant protection à assurer en fonction des résultats des sondages réalisés dans les
existants, joints au dossier.
L’entreprise fournira les Procès Verbaux de classement au feu du produit retenu, à l’approbation du
bureau de contrôle avant exécution des travaux.
Localisation :
− Protection au feu des structures métalliques des planchers existants ne répondant pas aux
exigences de stabilité au feu requise par l’opération.
Par assimilation :
− Protection des charpentes métalliques existantes conservées, destinées à être encoffrées.
− Protection des charpentes et structures métalliques créées, destinées à être encoffrées
Exécution d’une protection contre le feu pour obtenir la stabilité au feu requise de 1h, des structures
métalliques destinées à rester apparentes, avec procès verbal, comprenant :
Travaux préliminaires :
Préparation de surface :
− Dégraissage,
− Décapage par projection d’abrasifs au degré de soin SA 2 ½ selon norme ISO 8501-1,
− Application d'une couche primaire époxy type CARBOGUARD 193 PRIMAIRE - épaisseur film sec
40 microns.
L’épaisseur du produit doit être en conformité avec les résultats des essais de résistance au feu de la
Norme Européenne XP ENV 13381-4.
Localisation :
Compris toutes sujétions d'enduit bitumeux pour les faces contre terre, de réservations, de
scellements, raccord, etc.
Localisation :
Dans les tranchées ouvertes à l’article correspondant ci-avant, réalisation d’un caniveau technique en
béton armé coulé en place.
Façon de feuillures en partie supérieure des parois destinées à recevoir les dallettes de fermeture sur
le dessus.
Fermeture par dallettes béton amovibles, dimensions pour manutention manuelle, suivant indications
en plan de principe de fondations.
Localisation :
Localisation :
Pour notamment :
− Socles béton sous menuiseries des gaines techniques pour former plinthe.
− Socle de 0,10 m de hauteur au pied de toutes les canalisations apparentes dans les locaux, et en
particuliers les locaux de la zone office café, sauf celles apparentes en locaux techniques.
− Socles de 0,10 m de hauteur dans les gaines de ventilations, en bouchant les trémies à chaque
niveau.
− Socles, hauteur suivant indication en plan d’aménagement de l’office café, pour les équipements
divers.
Le calcul des massifs et des plots antivibratiles ainsi que la fourniture de ces derniers, sont à la
charge des entreprises demandeuses en charge du corps d’état technique concerné à soumettre à
l’approbation de la MOE et du bureau de contrôle avant exécution.
Les massifs d’inertie des équipements seront disposés sur un massif dit de propreté, solidaire du
plancher ou dallage, chaque fois que cela sera nécessaire, soit pour répartir les charges, soit pour
permettre la réalisation des travaux d’étanchéité de l’entreprise concernée, etc.
Localisation :
Pour notamment :
Tous niveaux :
− Exécution de massifs d’inertie sous tous les appareils sources de vibrations (centrales de
traitement d’air, pompes, etc.), suivant prescriptions de la notice acoustique jointe au dossier.
Fourniture et mise en œuvre suivant préconisations du fournisseur, d’un ravoirage allégé des Ets
LECAMIX ou équivalent, composé de liants hydrauliques, granulats d’argile expansée, et d’adjuvants
spécifiques, et de caractéristiques suivantes :
− densité de 480 kg/m3.
− Classement au feu A1 (incombustible)
Finition par chape armée de 5 cm minimum avec interposition d’un film de désolidarisation en
polyéthylène 200 µm ou un film perméable à la vapeur.
Surfaces dressées afin de permettre le collage direct des revêtements de sols prévus aux lots
concernés ou une peinture de sol.
Ce dressement sera soigné et devra permettre la pose des revêtements avec un ragréage maximum
de 1,5 Kg moyen/m2. La planimétrie devra être soignée en conséquence.
Localisation :
Par assimilation :
− Plans inclinés créés entre les différences de niveau
Les tolérances de planéité seront de 5 mm sous la règle de 2.00 m et 1 mm sous la règle de 0.20 m.
L'épaisseur minimale, toutes tolérances épuisées, entre la partie la plus haute avant coulage de la
dalle d'enrobage (tube ou plots si dalle à plots) et la surface brute finie de la dalle d'enrobage devra
être de :
− de 35 mm si l'isolant est de classe de résistance mécanique SC1a ou SC1b,
− de 40 mm si l'isolant est de classe de résistance mécanique SC2a
Fourniture et mise en œuvre d’armatures, également désignées "quadrillage anti-retrait", pour béton
armé et armatures industrielles pour le béton conformes aux spécifications de la norme NF A 35-027
limitant la fissuration, constituées de :
− soit une maille maximale de 50 × 50 mm et une masse minimale de 650 g/m²,
− soit une maille maximale de 100 × 100 mm et une masse minimale de 1000 g/m²,
placées au dessus des tubes en respectant la norme NF P 14-201 (Référence DTU 26.2),
L’ensemble compris tous détails et toutes sujétions de mise en œuvre et de parfaite finition, et en
coordination avec l’entrepreneur du lot CHAUFFAGE.
Localisation :
Suivant indications en plans techniques, et plans Architecte, notamment pour :
Niveau sous-sol :
− au sol du foyer – vestiaire des groupes.
Niveau Rez-de-chaussée :
− au sol du café.
Niveau R+3 :
− au sol des expositions temporaires, limité dans l’emprise des zones de planchers créés.
2.14.6. AUTOLISSANT
Application sur sols intérieurs, suivant préconisations du fournisseur d’un produit auto lissant après
reconnaissance des supports, comprenant :
Supports anciens :
− préparation, suivant besoins en fonction des existants :
• dégraissage, décapage des anciens fonds revêtus, peints, par grenaillage ou à l'aide de
produits décapants suivi de rinçages
• anciens fonds non revêtus, nettoyage, dépoussiérage, lavage, dégraissage, traitement algicide
et/ou fongicide.
• traitement des microfissures
Supports neufs :
− subjectiles : béton
− préparation :
• dégraissage, dépoussiérage,
• élimination de la laitance des bétons neufs.
Finition :
− une couche de primaire EPOVIC LM
− application d’un revêtement de sol autolissant semi-épais à base de résine époxydiques à deux
composants, type EPOVIC LISS’150 des Ets JANVIC ou équivalent
Localisation :
Tous niveaux :
− revêtement de sol des locaux
− revêtement de sol des marches et contremarches, et des paliers d’escaliers, toute hauteur des
cages d’escaliers :
• escaliers TH1, toute hauteur du sous-sol au dernier niveau en superstructure,
• escaliers entre le sous-sol et le RCH dans les circulations, B5
• escaliers entre les différences de niveau de plancher dans un même niveau, SC4
Travaux comprenant :
Préparation :
− Sondages des ouvrages et parements.
− Piquage ou piochement d'enduits jusqu'au support y compris coupes franches et toutes sujétions.
− Descente, chargement et évacuation des gravois aux décharges publiques.
Enduit :
− Exécution d'un enduit plâtre suivant les prescriptions des Normes et DTU, et des fiches
techniques élaborées par les professionnels, composé de :
• 1 volume de chaux grasse éteinte (ou chaux aérienne)
• 2 volumes de sable 0-2 mm (sable lavé)
• 3 volumes de plâtre gros P.F.
− Application en passes successives avant durcissement de la couche précédente.
− Épaisseur suivant les aplombs, compris tous renformis.
Localisation :
2.16.1. RESERVATIONS
Tous les trous réservés, passages, feuillures, saignées, évidements, empochements, etc., dans les
ouvrages de béton armé et d’ouvrage en maçonnerie existante, pour l'ensemble des corps d'état, sont
à la charge de l'Entrepreneur comme étant implicitement compris dans son prix forfaitaire.
Chaque Corps d'Etat doit positionner ses trous, percements et réservations sur les plans de chantier
d'exécution.
Par ailleurs, le Maître d’Œuvre se réserve le droit de refuser tout percement dangereux pour l'ouvrage,
ainsi que toutes solutions de remplacement qui sont techniquement insuffisantes ou inesthétiques.
2.16.2. CAROTTAGES
Localisation :
− Carottage pour passage des colonnes sèches dans les escaliers existants, tous niveaux.
2.16.3. INCORPORATIONS
2.16.4. SCELLEMENTS
Chaque corps d'état a, à sa charge, ses propres scellements dans toute nature de matériaux. Dans le
cas où le Maître d’Œuvre juge les scellements mal exécutés.
2.16.5. CALFEUTREMENTS
Tous les calfeutrements sont intégralement à la charge de l'Entrepreneur. Il est rappelé que ces
calfeutrements doivent avoir la tenue au feu identique à celle du bouchement et des raccords ci-avant.
Le rebouchage sera effectué avec le même matériau que celui de la paroi ou du plancher traversé
Avant d’effectuer le rebouchement, le présent lot s’assurera que le lot technique a bien mis en œuvre
un matériau résilient autour de chaque gaine ou canalisation traversant ses ouvrages. En cas de
manquement à cette règle, le rebouchement sera intégralement repris.
2.16.6. HUISSERIES
Les blocs portes sont équipés d'huisseries bois ou métalliques. Il appartient à ce lot de sceller les
huisseries dans les maçonneries neuves et existantes et d'assurer le calfeutrement. Y compris toutes
sujétions de mise en œuvre et d’adaptation aux ouvrages.
Massifs sur plots anti-vibratiles et d'équilibrage, poutre en béton armé et crochet en tête de gaine pour
le levage et l'assise des appareillages.
Cuvette en béton armé à réaliser suivant Norme N.F. P 82.210, y compris tous massifs.
L'ensemble suivant plans de détails du spécialiste, avec dans le radier confection d'une cuvette
puisard (0,50 x 0,50 x 0,20 environ) pour pompage éventuel.
Ventilations hautes de la gaine, scellement des grilles fournies par l’entrepreneur des travaux de
METALLERIE SERRURERIE.
Localisation :
− Ascenseurs créés
Outre les ventilations et amenées d'air frais à prévoir, l'entreprise devra, comme étant inclus dans son
forfait, les socles à la demande de l'entreprise de chauffage, trous, scellements, etc.
Les socles seront désolidarisés des dallages et comprendront l'interposition d'une couche résiliente
anti-vibratile.
Réalisation de regard pour relevage des eaux, avec fourniture et pose au présent lot de caillebotis en
acier galvanisé, découpe passage canalisations.
Localisation :
2.17. ETANCHEITE
Sur support béton préalablement nettoyé, conforme à la Norme NF P 10-203 (DTU 20.12), pare
vapeur constitué de :
− 1 couche d'enduit d'imprégnation à froid ;
− 1 couche d'enduit d'application à chaud ;
− 1 feutre bitumé type 36 S ;
− 1 couche d'enduit d'application à chaud.
Panneaux isolants thermiques, bénéficiant d’un Avis Technique en cours de validité dont l’Avis
Technique autorise l’emploi sous revêtement d’étanchéité en bitume élastomère autoprotégée en
semi indépendance, en terrasse technique, et comportant l’affichage de Marquage CE et ACERMI.
Panneaux isolants en polyuréthanne type KNAUF THANE ET des Ets KNAUF ou équivalent « sont à
retenir ceux admis pour les toitures techniques » bénéficiant d’un Avis Technique et fixés sur le pare
vapeur à l’aide de cordons de colle Polyuréthanne type PUR GLUE suivant les recommandations du
fabricant, conductivité thermique 0.024, épaisseur 80 mm.
Revêtement d’étanchéité bicouche élastomère, type SOPRALENE STICK, système renforcé, des Ets
SOPREMA ou équivalent, bénéficiant d’un classement I5+, posé en semi indépendance, bénéficiant
d’un Avis Technique en cours de validité à soumettre à l’approbation du bureau de contrôle avant
exécution, et comprenant :
− SOPRASTICK SI en 1 couche, soudée aux joints.
ère
Protection réalisée par dallettes béton posées sur un écran NTS 170 des Ets SOPREMA ou
équivalent.
Dallettes lisses « sablées » antidérapantes, chanfreinées, gamme PASTEL des Ets MONVOISIN-
SOPROCI (BONNA SABLA) ou équivalent, conforme à la norme NF EN 1339.
2.17.1.5. Relevés
Exécution des relevés d'étanchéité sur support béton, procédé sans flamme, ne nécessitant pas de
protection en tête, système SOPRASTICK Monocouche des Ets SOPREMA ou équivalent
comprenant :
− Un pare-vapeur liquide SOPRAVAP 3 en1
− Une membrane SOPRASTICK SI UNILAY à double galon auto-adhésif et soudable à l’air chaud
− Relevé FLASHING des Ets SOPREMA ou équivalent, bénéficiant d’un Avis Technique à soumettre
à l’approbation de l’Architecte et du bureau de contrôle avant exécution.
Localisation :
2.17.2. ETANCHEITE PROTECTION DALLES BETON SUR PLOTS SUR SUPPORT BETON
AVEC ISOLATION – TOITURES TERRASSES ACCESSIBLES
2.17.2.1. Pare-vapeur
Sur support béton préalablement nettoyé, conforme à la Norme NF P 10-203 (DTU 20.12), pare
vapeur constitué de :
− 1 couche d’ELASTOPHENE 25 des Ets SOPREMA ou équivalent
Panneaux isolants thermiques, bénéficiant d’un Avis Technique en cours de validité dont l’Avis
Technique autorise l’emploi sous revêtement d’étanchéité en bitume élastomère soudé et posé
conformément à son Avis Technique, en terrasses avec protections dalles sur plots, et comportant
l’affichage de Marquage CE et ACERMI.
Panneaux isolant en polyuréthane type KNAUF THANE ET des Ets KNAUF ou équivalent,
conductivité thermique 0.024, épaisseur 10 cm.
Isolant collé sur le pare vapeur par plots ou bandes de SOPRACOLLE 300 N des Ets SOPREMA ou
équivalent.
Pose sur plots à vérins réglables en hauteur des Etablissements SOPREMA ou équivalent.
Plots conformes aux caractéristiques définies dans la Norme NF P 84 204 (DTU 43.1), réglables en
hauteur, permettant de positionner les dalles au niveau supérieur de la tête des relevés.
Compris calepinage, toutes coupes, chutes, tous détails d’exécution et de mise en œuvre suivant
norme et avis technique.
Relevés d'étanchéité sur support béton, ne nécessitant pas de protection en tête, système ALSAN
FLASHING des Ets SOPREMA ou équivalent, bénéficiant d’un Avis Technique à soumettre à
l’approbation de l’Architecte et du bureau de contrôle avant exécution.
Procédé sans flamme, appliqué à la brosse ou au rouleau selon les indications du Cahier de
Prescriptions de Pose en vigueur, en 2 couches sur support sec et propre, sans primaire, recouvrant
sur 15 cm la feuille préfabriquée bitumineuse de la partie courante.
Tous détails et toutes sujétions d’exécution et de mise en œuvre suivant prescriptions du fabricant,
Avis Technique, Normes et D.T.U. en vigueur.
Mise en œuvre sur costière métallique suivant besoin compris fourniture et pose des costières.
NOTA :
Le remplacement du complexe des relevés d’étanchéité préconisé ci-dessus, par un système
classique, comprendra la mise en place des protections en tête par engravure dans les acrotères
béton, réalisée par l’entrepreneur de GROS-OEUVRE à la charge de l’entrepreneur des travaux du
présent corps d’état, au présent article.
− Etanchéité toiture-terrasse plancher créé au-dessus des anciennes verrières, cœur d’ilot, niveau
R+3
− Etanchéité toiture-terrasse plancher courette Berger, niveau R+1
Revêtement d’étanchéité bicouche élastomère, type SOPRALENE STICK, système renforcé, des Ets
SOPREMA ou équivalent, bénéficiant d’un classement I5+, posé en semi indépendance, bénéficiant
d’un Avis Technique en cours de validité à soumettre à l’approbation du bureau de contrôle avant
exécution, et comprenant :
− SOPRASTICK SI en 1 couche, soudée aux joints.
ère
2.17.3.2. Relevés
Exécution des relevés d'étanchéité sur support béton, procédé sans flamme, ne nécessitant pas de
protection en tête, système SOPRASTICK Monocouche des Ets SOPREMA ou équivalent
comprenant :
− Un pare-vapeur liquide SOPRAVAP 3 en1
− Une membrane SOPRASTICK SI UNILAY à double galon auto-adhésif et soudable à l’air chaud
− Relevé FLASHING des Ets SOPREMA ou équivalent, bénéficiant d’un Avis Technique à soumettre
à l’approbation de l’Architecte et du bureau de contrôle avant exécution.
Fourniture et mise en place d'un procédé d'étanchéité liquide circulable à base de résine polyuréthane
monocomposante, possédant une assurance décennale et l'agrément d’un Contrôleur Technique en
cours de validité, comprenant :
− Préparation des supports : brossage, dépoussiérage, dégraissage, rebouchage des trous au
mortier de résine, élimination des traces de laitance de ciment ou de zones non adhérentes ou
friables.
− Sur supports anciens, en complément, élimination des salissures, micro organismes, revêtements
existants telle que peinture de sol.
− Application d’un primaire compatible avec les supports, en parties courantes et ouvrages annexes,
relevés, évacuations d’eau, etc. afin de régulariser l’absorption du support et d’assurer l’adhérence
parfaite du revêtement.
− Application de 2 couches de 0,750 kg/m² de résine polyuréthane monocomposante type ALSAN
500 des Ets SOPREMA ou équivalent, épaisseur 953 microns, et en finition une couche de 0,300
kg/m² de résine type ALSAN 500F donnant au revêtement une résistance accrue à l’encrassement
et permettant un nettoyage aisé.
− Insertion d’une toile de renfort marouflée dans une couche ci-avant pour traitement des éventuelles
fissures.
Au droit des passages de porte, le revêtement se prolongera au sol des locaux attenants sur 1 mètre
y compris de part et d’autre de la baie.
Y compris tous détails et sujétions de mise en œuvre et d'exécution suivant les prescriptions du
fabricant, Avis Technique, Normes et DTU en vigueur.
Localisation :
Suivant plans et coupes, notamment pour :
Au sol des locaux techniques :
− Aile BERGER, local technique CTA niveau entresol.
− Aile THANN, locaux techniques CTA niveau combles.
− Hôtel GAILLARD, locaux techniques CTA, niveau combles.
Par assimilation :
− Aile THANN, local poubelles niveau RdC.
Fourniture et mise en place d'un procédé d'étanchéité liquide circulable aux véhicules légers à base
de résine polyuréthane monocomposante, possédant une assurance décennale et l'agrément d’un
Contrôleur Technique en cours de validité, comprenant :
− Préparation des supports : grenaillage pour élimination sur supports anciens, des salissures, micro
organismes, revêtements existants telle que peinture de sol, etc.
− Application d’un primaire compatible avec les supports, type ALSAN PRIMAIRE H80, en 2
couches, en parties courantes et ouvrages annexes, relevés, évacuations d’eau, etc. afin de
régulariser l’absorption du support et d’assurer l’adhérence parfaite du revêtement.
− Application sur relevés, fissures, de ALSAN 500 Colle + ALSAN Toile de Renfort
− Application de 3 couches de résine polyuréthane monocomposante type ALSAN 500 des Ets
SOPREMA ou équivalent, et en finition une couche de résine type ALSAN 500 F, couche d’usure,
et donnant au revêtement une résistance accrue à l’encrassement et aux agressions chimiques, et
permettant un nettoyage aisé.
− Insertion d’une toile de renfort marouflée dans une couche ci-avant pour traitement des éventuelles
fissures.
Y compris tous détails et sujétions de mise en œuvre et d'exécution suivant les prescriptions du
fabricant, Avis Technique, Normes et DTU en vigueur.
Localisation :
Suivant plans et coupes, notamment pour :
Niveau rez-de-chaussée :
− Au sol de l’aire de livraison:
Y compris toutes coupes, soudures et raccords d'étanchéité, tous détails et toutes sujétions de mise
en œuvre et d'exécution.
Localisation :
Niveau rez-de-chaussée :
− Au sol de l’aire de livraison
Y compris toutes coupes, soudures et raccords d'étanchéité, tous détails et toutes sujétions de mise
en œuvre et d'exécution.
Localisation :
2.17.5.2. Crapaudine
Fourniture et mise en place de crapaudines sur entrées d'eau en plomb, compris tous détails de mise
en œuvre.
Localisation :
Fourniture et pose de trop-pleins rectangulaire en cuivre, soudés sur une platine en plomb, et
dépassant de 0.20m de l'acrotère avec coupe en sifflet.
Y compris percements, scellements, toutes coupes, soudures et raccords d'étanchéité, tous détails et
toutes sujétions de mise en œuvre et d'exécution.
Localisation :
3. OPTION
3.1. OPTION N° 1
L’entreprise chiffrera en OPTION, le remplacement des dalles béton en protection de l’étanchéité des
toitures terrasse accessibles, par des dalles en pierre de Saint Maximim.
Dimensions inchangées.
L’entreprise devra joindre la fiche des caractéristiques techniques des dalles proposées.
Compris calepinage, toutes coupes, chutes, tous détails d’exécution et de mise en œuvre suivant
norme et avis technique.
Localisation :
− toiture-terrasse plancher créé au-dessus des anciennes verrières, cœur d’ilot, niveau R+3.
− toiture-terrasse plancher courette Berger, niveau R+1.