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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR REPUBLIQUE GABONAISE

DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DU UNION-TRAVAIL-JUSTICE


TRANSFERT DES TECHNOLOGIES
-----------------
UNIVERSITE DES SCIENCES DE LA SANTE
-----------------
FACULTE DE MEDECINE SCIENTIA MEDICINA
---------------- UNIVERSUM SUNT
DEPARTEMENT DE CHIRURGIE - ANATOMIE

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Djembi Yves Roger, MD-PhD
Assistant - Tél. : 077.72.92.15
Courriel : yrdjembi@hotmail.com

Tronc commun
Licence1 Médecine - Pharmacie
U.E.1 : Anatomie
Année Académique : 2021-2022

OSTEOLOGIE DU MEMBRE PELVIEN

1
03 décembre 2021

OSTEOLOGIE DU MEMBRE PELVIEN


I. Généralités

A. Les os du membre pelvien :


Les os du membre pelvien (encore appelé membre inférieur) son regroupés en
trois régions (figue 1) suivantes :

1. Les os de la ceinture pelvienne ;


2. les os de la cuisse et de la jambe ;
• Fémur
• Patella
• Tibia et fibula
3. Les os de la cheville et du pied. Ils comprennent 26 os constants..

B. Plan d’étude
Le plan d’étude anatomique d’un os adopté pour ce cours est le suivant :
1. Définition
2. Intérêts
2. Morphologie
3. Fonction
4. Tableaux résumé : structure et caractéristiques des principaux os
5. Schémas anatomiques.

2
Figure 1 : os du membre inférieur [1]

3
LE FEMUR
Objectifs

1. Définir le fémur
2. Enumérer les principaux centres d’intérêts concernant l’étude
anatomique du fémur ;
3. Le fémur : décrire sa morphologie, sa structure, sa vascularisation et sa
fonction ;
4. Dessiner un schéma annoté et orienté d’une vue postérieure du fémur
droit.

I. Définition

Le fémur est l’os de la cuisse. Anatomiquement, la cuisse s’étend de la


hanche au genou. Le fémur est un os long constitué de 2 épiphyses,
proximale et distale, et d’une diaphyse. Il s’articule avec l’os coxal, en haut,
le tibia et la patella en bas.

II. Intérêts

1. Anatomique

Le fémur forme le squelette de la cuisse. C’est l’os le plus gros et le plus


long de l’organisme. Il transmet le poids du corps du pelvis au genou.

2. Epidémiologique et pathologique :
o
• Les fractures du fémur sont très fréquentes et graves (figure 2). La
plupart des fractures du fémur siègent au niveau du col fémoral dans
la capsule articulaire. Les fractures de la diaphyse fémorale se
produisent lors d’un choc de haute énergie. Elles entrent parfois dans
le cadre de polytraumatisme.
• Coxa valga et coxa vara (figure 3) : l ’angle d’inclinaison que forme
l’axe du col fémoral avec celui de la diaphyse fémorale varie en
fonction de l’âge, du sexe, et du développement du fémur. Cet angle
peut être modifié dans n’importe quel processus pathologique qui
affaiblit le col fémoral (exemple le rachitisme). Une coxa vara est une
réduction anormale de l’angle d’inclinaison tandis qu’une coxa valga
est une augmentation excessive de cet angle.

4
3. Clinique
Les signes caractéristiques sont : l’hématome, une douleur invalidante ; une
impotence fonctionnelle absolue. Ces fractures s’accompagnent d’une perte
sanguine importante.

4. Thérapeutique
Le traitement de ces fractures est chirurgical. Une transfusion sanguine iso
groupe est parfois nécessaire en cas d’anémie importante.

Figure 3 : sièges fréquents des fractures du fémur [3]

Figure 4 : Coxa valga et coxa vara [3].

5
Figure 2 : vue antérieure et postérieure du fémur droit [3]

III. Morphologie

Le fémur présente deux épiphyses, proximale et distale, et une diaphyse.

1. Epiphyse proximale

L’épiphyse proximale du fémur comprend : la tête fémorale, le col et le


massif trochantérien.

La tête du fémur est une saillie articulaire lisse recouverte de cartilage. Elle
regarde médialement, en haut et légèrement en avant. Elle présente en
dessous et en arrière de son centre une dépression dénudée de cartilage : la
fovéa capitis dans laquelle s’insère le ligament de la tête fémorale (=
ligament rond).

Le col fémoral Il est situé entre la tête et le massif trochantérien. Il est


cylindrique et aplati d’avant en arrière. Il s’élargit latéralement. Il forme
avec l’axe de la diaphyse un angle d’environ 125° : c’est l’angle d’inclinaison
ou angle cervico-diaphysaire.
6
Le massif trochantérien Il est constitué de deux saillies osseuses : le grand
trochanter latéralement est quadrangulaire et le petit trochanter
médialement, conique.

2. Diaphyse ou corps

Sur une coupe transversale, elle s’inscrit dans un triangle qui présente :
Trois faces : antérieure, postéro-latérale et postéro-médiale ;
Trois bords : latéral, médial et postérieur.

Les 3 faces sont lisses. Le bord postérieur encore appelé ligne âpre est
saillant et rugueux. La ligne âpre possède une lèvre latérale et une lèvre
médiale. La ligne pectinée prolonge la ligne âpre en direction supérieure et
médiale vers le petit trochanter. La tubérosité glutéale la prolonge en
direction supérieure et latérale.

3. Epiphyse distale

Elle est volumineuse. Elle est formée par deux condyles fémoraux médial et
latéral et la surface patellaire (trochlée fémorale). Au-dessus du latéral se
trouve u relief osseux appelé épicondyle latéral. Au-dessus du condyle
médial se trouve l’épicondyle médial et le tubercule de l’adducteur.

III. Structure

1. La diaphyse du fémur est formée d’os cortical compact très épais et


d’un canal médullaire Une fracture du fémur témoigne d’un
traumatisme très violent.
2. L’épiphyse proximale est constituée : d’os compact superficiel est
épais au niveau du bord inférieur du col ; d’os compact interne (ou
calcar fémoral) forme une lame verticale ; d’os spongieux qui
présente des trabécules. Les trabécules s’organisent selon 2
systèmes :
2.1. Le système principal, ogival
Il supporte le poids du corps. Il comprend :
Des trabécules céphalo-diaphysaires partant de la tête et se terminant à la
partie latérale de la diaphyse ;
Des trabécules céphalo-cervicales partant de la tête et s’appuyant sur le
bord inférieur du col.

2.2. Le système accessoire


Il est constitué par :

7
Des trabécules trochantéro-diaphysaires. Elles unissent le grand trochanter
à la partie médiale de la diaphyse ;
Des trabécules trochantériques, verticales, propres au grand trochanter.

3. Epiphyse distale

Elle est formée d’os spongieux aux trabécules verticales et transversales, et


d’une mince couche superficielle d’os compact.
- La face antérieure est occupée par la surface patellaire.
- Les faces inférieure et postérieure, saillantes, sont divisées par la
fossette intercondylaire en deux condyles qui portent des surfaces
articulaires. Au-dessus des condyles se situent les tubercules supra
condylaires, latéral et médial.
- La face latérale présente l’épicondyle latéral et la fossette poplitée, sa
face médiale, l’épicondyle médial.

IV. Vascularisation

La tête fémorale est vascularisée essentiellement par les artères


circonflexes antérieure et postérieure du fémur ; l’atteinte de cette
vascularisation peut-être à l’origine d’une nécrose de la tête fémorale.

L’artère nourricière principale du corps du fémur présente un trajet


ascendant.

V. Fonction
La tête fémorale s’articule avec l’acétabulum de l’os coxal pour constituer
l’articulation coxo-fémorale ou articulation de la hanche. Les condyles
fémoraux s’articulent avec les condyles tibiaux et la surface patellaire avec
la patella pour constituer l’articulation du genou.

Le fémur constitue le squelette de la cuisse et le lieu d’insertion de muscles


du pelvis associés au mi, des muscles de la hanche, de la cuisse et du genou.
Sa mobilité est essentielle à la marche.

8
Fig. 5 : extrémité supérieure du fémur [3]

Fig. 6 : système ogival de l’extrémité supérieure du fémur [4].


9
LA PATELLA
OBJECTIFS
1. Définir : la patella ;
2. La patella : décrire sa morphologie, sa fonction ;
3. Dessiner un schéma annoté et orienté d’une vue supérieure de la patella.

I. Définition
La patella est un os plat est triangulaire à base supérieure, de la région
antérieure du genou. Elle est située dans le tendon du quadriceps fémoral.
C’est le plus grand os sésamoïde du corps humain. Il s’articule avec le fémur,
mais pas avec le tibia. Les fractures de la patella sont fréquentes et résultent
souvent d’un traumatisme direct, le genou étant en demi-flexion.

Fig. 8 : Patella. A. Vue antérieure. B. Vue postérieure. C. Vue supérieure [5]

II. Morphologie
La patella a une forme ovoïde. Elle présente deux faces, une base, un apex :
• Une face antérieure palpable sous la peau sur laquelle s’insère le
tendon du quadriceps ;
• Une face postérieure qui est occupée sur les trois quarts de sa portion
proximale par du cartilage.
Elle présente une crête mousse verticale qui s’articule dans la surface du
patellaire du fémur ou trochlée fémorale ; de part et d’autre se trouvent
deux facettes articulaires médiale et latérale. Sa base est proximale, elle
donne insertion au tendon du quadriceps. Son sommet ou apex est distal, il
donne insertion au ligament patellaire.

III. Fonction
La patella appartient à l’articulation du genou. Sa base est le lieu d’insertion
du tendon du muscle quadriceps fémoral. Son apex est le lieu d’insertion du
ligament patellaire, partie terminale du tendon quadricipital. Elle protège
en avant l’articulation du genou et participe à sa stabilité sagittale.
10
LES OS DE LA JAMBE
OBJECTIFS :
1. Définir le tibia ;
2. Définir Le cadre tibio-fibulaire ;
3. Le tibia : décrire sa morphologie, sa fonction.
4. Dessiner un schéma annoté et orienté d’une vue antérieure des os de la
jambe in situ.

Plan :
I. Le cadre tibio-fibulaire
II. Le tibia
1. Définition
2. Morphologie
3. Fonction.

I. LE CADRE TIBIO-FIBULAIRE
Définition :
• Le cadre tibio-fibulaire est constitué du tibia et de la fibula. Ce sont
des os longs qui forment le squelette de la jambe. Ils s ’articulent
proximalement avec le fémur au niveau du genou, et distalement avec
le talus au niveau de la cheville.
• Les 2 os de la jambe ont une fonction mécanique. Il existe une
interdépendance entre eux par l’intermédiaire des articulations tibio-
fibulaires.

II. LE TIBIA

1. Définition
Le tibia est l’os antérieur et médial de la jambe. C’est un os long qui
s’articule avec le fémur en haut, le talus en bas, et la fibula, latéralement.

2. Morphologie
Le tibia est constitué de 2 épiphyses, proximale et distale, et d’une diaphyse.

2.1. Epiphyse proximale


Elle est volumineuse et allongée transversalement. Elle s’inscrit dans un
parallélépipède rectangle avec une face supérieure articulaire et 4 faces,
antérieure, postérieure, médiale et latérale.
L’épiphyse proximale du tibia doit son aspect volumineux à la présence des
condyles (tubérosités) médial et latéral qui s’articulent par leurs faces
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supérieures avec les condyles correspondant du fémur. Il existe une
asymétrie des surfaces condylaires avec une surface médiale plus longue,
plus étendue alors que la surface latérale est concave.
La face supérieure relativement plane de cette extrémité est occupée par la
surface articulaire proximale (plateau tibial) du tibia ; on y reconnaît la
surface du condyle latéral (glène) externe, séparées par l’éminence
intercondylaire (épines du tibia). Cette éminence correspond à la fosse
intercondylaire (échancrure intercondylaire).
Sur sa face antérieure, la tubérosité du tibia est une saillie sous cutanée
triangulaire. Sa face postérieure, la surface fibulaire, latérale, s’articule avec
la tête de la fibula.

2.2. Diaphyse
Elle est prismatique triangulaire, légèrement tournée en « S inversé ». Sa
face médiale est lisse, plane et sous-cutanée. Sa face latérale est excavée et
sa face postérieure séparée en 2 par la ligne du muscle soléaire.

2.3. Epiphyse distale


Elle est moins volumineuse que l’épiphyse proximale. Elle est aplatie
d’avant en arrière et présente 5 faces : antérieure, postérieure, médiale,
latérale et et face inférieure.
La face médiale se prolonge en par la malléole médiale.
Sa face latérale est creusée d’une incisure fibulaire qui s’articule avec la
malléole latérale de la fibula ;
Sa surface inférieure comprend 2 surfaces articulaires, qui s’articulent avec
le talus.

3. Fonction
• Le tibia est le siège de 15 insertions musculaires : Biceps, long
fibulaire, tibial antérieur, quadriceps, tenseur du fascia lata, sartorius,
semi tendineux, semi membraneux, gracile, long extenseur de l’hallux,
poplité, soléaire, tibial postérieur, long fléchisseur des orteils.
• Le tibia est solidement uni à la fibula par la membrane interosseuse
crurale et par les articulations tibio-fibulaires, proximale et distale.
Les condyles tibiaux s’articulent avec les condyles fémoraux pour
constituer l’articulation tibio-fémorale, qui fait partie de l’articulation
du genou.
• Le tibia, la fibula et le talus constituent l’articulation talo-crurale ou
articulation de la cheville. Il constitue le squelette médial de la jambe
et le lieu d’insertion de muscles du bassin associés au membre
inférieur, de muscles de la cuisse, du genou, de la cheville et du pied.
Sa mobilité est essentielle à la marche.

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III. LA FIBULA
Source : [4]
1. Définition
C’est un os grêle postérieur et latéral de la jambe, qui s’articule en haut
avec le tibia, et en bas avec le tibia et le talus. Elle présente une légère
torsion antérolatérale de sa partie distale.

2. Morphologie
C’est un os long constitué de 3 parties : 2 épiphyses (proximale et
distale) et une diaphyse.

2.1. La diaphyse
Elle est prismatique (forme d’un prisme, à 2 bases parallèles),
triangulaire. Elle comprend :
• Trois faces orientées comme celle du tibia, médiale, latérale et
postérieure ;
• Trois bords, antérieur, postérieur et interosseux.

2.2. L’épiphyse proximale


Elle est composée de :
• D’une tête conique, porte sur la face latérale articulaire de la tête
fibulaire. Son apex se dresse verticalement en arrière et
latéralement.
• D’un col qui est en contact latéralement avec le nerf fibulaire
commun.

2.3. L’épiphyse distale ou malléole latérale


Elle comprend 2 faces :
• Une face latérale creusée du sillon malléolaire latérale.
• Une face médiale comporte la surface articulaire de la malléole
latérale et la fosse malléolaire en arrière de celle-ci.

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Fig. 9 : Vue antérieure des os de la jambe in situ. Coupe transversale de la
jambe droite - vue antérieure du tibia [4]

14
Résumé : os de la cuisse et de la jambe

Tab.1 : structure et caractéristiques des os de la cuisse et de la jambe [2].

15
LES OS DE LA CHEVILLE ET DU PIED
OBJECTIFS :
1. Définir le squelette du pied
2. Le tarse : définition, décrire sa morphologie et la fonction.
3. Montrer par une illustration schématique annotée et orientée une vue
latérale du talus et du calcanéus au niveau de l’articulation subtalaire.

SQUELETTE DU PIED
Le squelette du pied comprend un ensemble de 26 os constants et de
quelques osselets inconstants. Ces os sont répartis en 3 groupes : le tarse, le
métatarse et les phalanges. Il y a 7 os du tarse, 5 os métacarpiens et 14
phalanges. Ces os forment une voûte concave en bas, les arcs du pied.

1. Le talus
a. Définition
C’est un os placé entre la mortaise tibio-fibulaire et le calcanéus. Il constitue
avec le calcanéus, le squelette de la moitié postérieure du tarse.
b. Morphologie
C’est un os volumineux, allongé constitué d’une tête, d’un col et d’un corps.
• La tête : antérieure, comprend une surface articulaire sphéroïde. La
tête s’articule avec l’os naviculaire et le calcanéus;
• Le col du talus est une portion rétrécie.
• Le corps est cuboïde. Elle forme les ¾ de l’os. Il est caractérisé par
une volumineuse saillie dorsale articualire, appelée la trochlée. Le
corps répond à la face inférieure du tibia et aux malléoles latérale et
médiale pour constituer l’articulation talo-crurale ou articulation de
la cheville. La partie postérieure du talus est creusée est retrécie et
creusée en gouttière pour le passage d’un tendon. La vascularisation
du corps du talus est précaire.
c. Fonction
Le talus est essentiel dans la mobilité du pied lors de la marche et pour son
adaptation aux irrégularités du sol.
Particularité : pas d’insertions musculaires au niveau du talus.

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Fig.10 : Vue latérale du talus et du calcanéus séparés au niveau de
l'articulation subtalaire pour mettre en évidence leurs surfaces articulaires
[1].

Fig.11 :Vue médiale du talus et du calcanéus séparés au niveau de


l'articulation subtalaire pour mettre en évidence leurs surfaces articulaires
[1].

17
2. Le calcanéus
Source : [6]
a. Définition
C’est l’os postéro-inférieur du tarse. Il constitue l’os du talon situé en
dessous du talus.
b. Morphologie
C’est l’os le plus volumineux du tarse. Il est allongé sagittalement et
présentant 6 faces :
• La face dorsale présente les surfaces articulaires talaires antérieure,
moyenne et postérieure ;
• En arrière de la face palmaire. La tubérosité calcanéenne fait saillie et
forme le relief du talon ;
• La face dorsale s’articule avec le talus et la face antérieure avec l’os
cuboïde ;
• La face postérieure et la tubérosité calcanéenne sont le lieu
d’insertion du tendon calcanéen (tendon d’Achille),
Le sinus du tarse est un canal osseux compris entre le talus et le
calcanéus.
c. Fonction
La tubérosité calcanéenne constitue le principal point d’appui
postérieur du pied. Le tarse postérieur est essentiel dans la
mobilité de la cheville et la statique du pied.

3. Tarse
a. Définition : C’est un ensemble de 7 os du pied groupés en 2 rangées,
postérieure et antérieure. La rangée postérieure comprend le calcanéus,
surmonté du talus.
b. Morphologie : La rangée antérieure est composée de l’os cuboïde
latéralement et de l’os naviculaire médialement. L’os naviculaire est coiffé
en avant des trois os cunéiformes, latéral, intermédiaire et médial. L’os
cuboïde répond en arrière au calcanéus, en avant aux métatarsiens IV et V
et médialement à l’os naviculaire et au cunéiforme latéral. L’os naviculaire
répond au talus en arrière et aux cunéiformes en avant. Les cunéiformes
s’articulent avec les métatarsiens I, II et III.
c. Fonction : Le tarse constitue le squelette de la moitié antérieure du pied,
situés entre les os du tarse et les phalanges. Appelés métatarsiens, ils sont
numérotés se I à V en allant de l’hallux vers le petit orteil.

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b. Métatarse
a. Définition
C’est un ensemble de 5 os de la moitié antérieure du pied, située=s entre les
os du tarse et les phalanges ; appelés métatarsiens, ils sont numérotés de I à
V en allant de l’hallux vers le petit orteil.
b. Morphologie
Os longs, ils présentent chacun un corps, prismatique triangulaire, une
extrémité proximale ou base, cuboïde et une extrémité distale ou tête,
aplatie transversalement. Les bases des métatarsiens IV et V s’articulent
avec l’os cuboïde et celles des métatarsiens I, II et III avec les os
cunéiformes. Les têtes s’articulent les phalanges proximales pour constituer
les articulations métatarso-phalangiennes.
c. Fonction
Les métatarses constituent le squelette antérieur des arches de la voute
plantaire. Les têtes des métatarsiens constituent le principal point d’appui
antérieur du pied.

c. Phalanges
a. Définition
Les orteils, sauf l’hallux, possèdent trois phalanges, proximale,
intermédiaire et distale. L’hallux en a seulement deux, proximale et distale.
b. Morphologie
Chaque phalange est un os long constitué d’un corps, d’une base et d’une
tête. Les phalanges ont une base présentant une cavité glénoïdale
articulaire. Les phalanges proximale et intermédiaire ont une tête
présentant une surface articulaire qui s’étend sur la face palmaire. La
phalange distale a un corps court et aplati, et une tête non articulaire,
répondant à la pulpe du doigt. Les phalanges proximales s’articulent avec
les têtes des os de métatarses.
c. Fonction
Les phalanges proximales s’articulent avec les têtes des métacarpiens. Elles
constituent le squelette des orteils.

19
RESUME : OS DE LA CHEVILLE ET DU PIED

Tab.2 : structure et caractéristiques des os de la cheville et du pied [2].

20
BIBLIOGRAPHIE :
[1] A.M. Gilroy, B.R. Macpherson, L.M. Ross : Atlas d’anatomie, Editions
Maloine, Paris 2010.
Edition originale : M. Schuenke, E. Schulte, U. Schumacher : Atlas of
Anatomy, Thieme Medical Publishers, Inc., New York 2008.

[2] John T. Hansen. : Anatomie à colorier Netter, 1ère édition, Elsevier


Masson , Paris, 2017.

[3] Keith L. Moore, Arthur F. Dalley : Anatomie médicale : aspects


fondamentax et applications cliniques. Traduction de la 4ème édition
américaine par Jean Milaire.
Collaboration scientifique de Jean-Pol Beauthier et Antoine Dhem. DeBoeck
Université. De Boek et Larcier s.a.. Paris 2001. Bruxelles pour la traduction
et l’adaptation française

[4] P. Kamina : L’essentiel en anatomie, éditions Maloine 2013 ; 59-64.

[5] Richard L. Drake, A. Wayne Vogl, Adam W.M. Mitchell : Gray’s Anatomie,
Les fondamentaux, traduction de la 2ème édition par Fabrice Duparc,
Elsevier Masson 2018.

[6] Dupont S., SEBE Ph., Boistier Ch. : Manuel d’anatomie : anatomie
générale- programme de PACES, Éllipses Éditions, Paris, 2011.

[7] Trost O., P. Trouilloud : Introduction à l’anatomie. 3èm édition révisée et


augmentée. Pass Licence santé. Éllipses Éditions, Paris, 2020.

[8] Bommas, Teubner, Voss : cours d’anatomie, Edition De Boeck Université,


traduction de l’édition allemande par Antoine Dhem, Bruxelles 2008.

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