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Sommaire
Introduction ...................................................................................................................................................... 4
Pourquoi le comportement parental ? ........................................................................................................... 4
Causes ultimes : fonctions, avantages sélectifs, valeur de survie….............................................................. 4
1. Introduction .............................................................................................................................................. 4
2. Modes de reproduction ........................................................................................................................... 5
3. Stratégies de reproduction...................................................................................................................... 5
4. Investissement parental .......................................................................................................................... 6
5. Investissement parental dans les deux sexes ........................................................................................ 7
Causes proximales : Déterminisme du comportement maternel des mammifères ................................. 16
Quelques données concernant les hormones ......................................................................................... 16
Le système endocrinien, l’hypothalamus............................................................................................. 16
L’hypophyse............................................................................................................................................ 17
L’hypophyse postérieure ou neurohypophyse ................................................................................ 17
L’hypophyse antérieure ou adénohypophyse ................................................................................. 17
Relations hypothalamus-hypophyse / Fonctionnement de l’axe hypothalamo-hypophysaire ....... 18
Stimuli et facteurs hormonaux responsables de l’instauration et du maintien du comportement
maternel des mammifères ........................................................................................................................ 18
Description du comportement maternel de la rate ............................................................................ 18
Influence des stimuli émanant des jeunes........................................................................................... 18
Régulation du comportement maternel par les hormones ................................................................ 19
Action de l’estradiol sur le système nerveux central .......................................................................... 19
L’attachement maternel est-il une forme d’addiction ? ......................................................................... 20
Les aventures de Jack – le circuit de « récompense » (Olds & Milner, 1954) ................................... 20
Circuit de récompense et comportement maternel ........................................................................... 21
Rôle de l’ocytocine ................................................................................................................................. 22
Instauration et maintien du comportement maternel : scénario possible ....................................... 23
Causes proximales au service des causes ultimes ....................................................................................... 24
Les hormones au service des stratégies de reproduction ...................................................................... 24
Influence de la prolactine sur l’investissement parental .................................................................... 24
Prolactine et stratégies de reproduction chez les oiseaux ................................................................. 25
Un cas exemplaire : la reproduction chez le manchot empereur ...................................................... 26
Communication et reproduction chez les manchots empereur ........................................................ 28
Effets de l’isolement social précoce : expériences de Harlow (années 60-70), apports de ses
successeurs ..................................................................................................................................................... 29
Les “successeurs” de Harlow ..................................................................................................................... 30
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Comportements parentaux et sociaux
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Comportements parentaux et sociaux
I. Conflits ................................................................................................................................................. 40
a) Combats ritualisés ......................................................................................................................... 40
b) Gestion des conflits chez les bonobos ......................................................................................... 41
c) Réconciliations ............................................................................................................................... 41
II. La dominance sociale......................................................................................................................... 42
a) Définition ........................................................................................................................................ 42
b) Fonctions des hiérarchies ............................................................................................................. 42
c) Accès à la dominance .................................................................................................................... 42
d) Signaux ritualisés ........................................................................................................................... 43
e) Prises de décisions démocratiques .............................................................................................. 43
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Comportements parentaux et sociaux
Présentation :
A travers des exemples pris chez les animaux humains et non humains, ce cours a pour objectif de
décrire les différents modes d'organisation sociale et d'expliquer les causes et les fonctions des
comportements sociaux en général (avantages et inconvénients de la vie en groupe, en relation
avec les théories darwiniennes ; différentes formes d’organisations sociales ; conflits et relations
hiérarchiques ; comportements liés à la morale) et du comportement parental en particulier
(pourquoi certaines espèces manifestent-elles un comportement parental très développé alors que
celui-ci est absent chez d’autres espèces ? Quel est le rôle des hormones dans l’ajustement des
stratégies de reproduction ? Comment les circuits nerveux dits « de récompense » interviennent
dans le développement de l’attachement parental ?).
CM1 DU 19/01/2023
Informations Examen final : Format QCM (1 ou plusieurs bonnes réponses (1 erreur = moitié
des points, >1 erreur = 0 ))
30 questions à 1pt, ramenés sur 20 pts finaux
15 questions comportements parentaux (L. Rat-Fischer)
15 questions comportements sociaux (D. Bovet)
Introduction
Il existe de nombreux exemples de comportements parentaux dans le règne animal. Ces
comportements peuvent prendre des formes variées (voir suite du cours).
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Comportements parentaux et sociaux
L’approche ultime du comportement fait appel aux théories de l’évolution élaborées par
Charles Darwin et ses successeurs.
La logique de base du raisonnement évolutionniste : les niveaux de sélection
Richard Dawkins émet l’idée que le niveau correct de sélection ce n’est pas l’individu, ce n’est
pas l’espèce, ce n’est pas la population, ce sont les gènes. C’est-à-dire qu’au fil des
générations, ce qui subsiste finalement ce n’est que l’information génétique, qui peut
éventuellement se transformer par mutation. Mais les individus eux ne restent pas en tant
que tel. Donc pour que des comportements puissent se transmettre de génération en
génération, il faut que l’information génétique contribue à l’expression de ces
comportements.
2. Modes de reproduction
La reproduction sexuée fait intervenir les gamètes d'au moins un individu mâle et d'au moins
un individu femelle. C'est l'union de ces deux organismes parentaux, de sexe différent, qui
permet la naissance d'un nouvel organisme. La reproduction sexuée concerne l'être humain
et la majorité des animaux, mais aussi des végétaux et des champignons.
La reproduction non sexuée peut être avantageuse dans des milieux stables. Elle est moins
couteuse en temps et en énergie que la reproduction sexuée.
Quel est l’avantage évolutif de la reproduction sexuée, s’il s’agit d’un comportement couteux
?
Cf diapo.
3. Stratégies de reproduction
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Comportements parentaux et sociaux
4. Investissement parental
De quoi parle-t-on quand on parle d’investissement parental ? Attention, ce terme est plus
large que le seul « comportement parental ». Il va inclure plusieurs éléments :
• L’allocation des ressources énergétiques et l’effort métabolique : le parent doit allouer
des ressources nécessaires à sa propre survie (métabolisme, système immunitaire…)
dans les fonctions reproductrices. L’adulte va donc « rogner » sur sa propre survie, et
doit trouver le bon équilibre entre l’allocation de ressources nécessaire pour la
reproduction et ceux nécessaires pour survivre (immuno-compétence, cf diapo
suivante).
• Les soins aux jeunes (cf plus loin)
• Des situations de prise de risques (pour la défense des jeunes, du territoire, la
recherche de nourriture etc)
L’investissement parental post-natal est plus élevé chez les espèces à stratégie K que chez les
espèces à stratégie r.
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Comportements parentaux et sociaux
Les espèces chez qui l’investissement parental post-natal est faible sont des espèces chez qui
le développement est très achevé lors de la naissance. Les jeunes de ces espèces peuvent
donc se débrouiller tout seuls. Ce sont les nidifuges complets.
A l’autre extrémité du continuum, on trouve parmi les espèces à fort taux d’investissement
parental, celles où le jeune est complètement dépendant de ses parents. Ce sont les nidicoles
secondaires.
Rappels CM1 :
Georges Williams dit que la sélection naturelle est censée moduler l’investissement, c’est à dire les
coûts des soins parentaux. => il faut qu’il y ait un équilibre entre l’investissement parental et
l’investissement dans l’avenir.
Anisogamie : chez un grand nombre d’espèces animales, il existe une différence de taille entre les
gamètes mâles et femelles.
=> le gamète femelle apporte en plus toutes les réserves qui permettront à l’embryon de se développer.
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Comportements parentaux et sociaux
Son raisonnement comporte toutefois une erreur : le sophisme de Concorde : ce n’est pas parce qu’on
a beaucoup investi dans la reproduction qu’on va continuer à s’investir.
Le potentiel de polygynie des mâles est limité par leur capacité à monopoliser :
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Comportements parentaux et sociaux
Nicrophorus vespilloides :
→ Soins biparentaux : avec différenciation des rôles
→ Espèce itéropare (=plusieurs épisodes de reproduction)
Bousier taureau :
→ Importance de la contribution paternelle
→ Soins biparentaux : réduction de la masse totale des œufs chez
les femelles célibataires
Epinoche :
→ Construction, entretien et protection du nid par les mâles
Poisson aiguille :
→ Œufs déposés dans des compartiments individuels sur
l’abdomen
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Comportements parentaux et sociaux
Hippocampe :
→ Poche ventral chez le mâle = cavité dans laquelle s'achève le
développement embryonnaire
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Comportements parentaux et sociaux
Dendrobatidés :
Ranitomeya variabilis Ranitomeya imitator
Soins monoparentaux mâles Soins biparentaux prolongées
Protection des œufs, pas Têtards nourris avec des œufs
d’apport de nourriture non fécondés
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Comportements parentaux et sociaux
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Comportements parentaux et sociaux
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Comportements parentaux et sociaux
CM3 DU 02/02/2023
Exemple : le protèle
Cas particulier : carnivore à soins biparentaux différenciés
=> Adaptation aux besoins énergétiques de la femelle
- Lactation par les femelles,
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Comportements parentaux et sociaux
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Comportements parentaux et sociaux
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Comportements parentaux et sociaux
o Circulation sanguine
o Cellules cibles
o Récepteurs protéiques
o Hormone + récepteur => effet
biologique
→ Neuromédiateurs :
o Molécules
o Cellules nerveuses
o Espace synaptique
→ Hormones et neuromédiateurs : messagers chimiques => communication entre cellules
o Hormones => longue distance
o Neuromédiateurs => très courte distance
→ Délais et durées d’action différents
→ Cellules neuroendocrines dans l’hypothalamus :
o Cellules nerveuses
o Messagers chimiques = hormones
→ Hypophyse (sous l’encéphale) => contrôle une grande partie des sécrétions hormonales
périphériques (ovaires, surrénales …) ;
→ Hypothalamus (à la base de l’encéphale) => contrôle l’hypophyse
→ Hypothalamus : corps cellulaires (somas) + axones + terminaisons nerveuses des cellules
nerveuses et neuroendocrines ;
→ + des cellules gliales ;
→ Somas regroupés en noyaux (unités fonctionnelles).
→ Les différents noyaux de l’hypothalamus communiquent entre eux et avec d’autres régions du
cerveau.
→ Hypothalamus => double fonction :
o Centre nerveux (régule le SNV)
o Élément central du système endocrinien
L’hypophyse
L’hypophyse postérieure ou neurohypophyse
Structure nerveuse : axones et terminaisons nerveuses de cellules neuroendocrines de
l’hypothalamus.
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Comportements parentaux et sociaux
- Neurohypophyse
o Prolongement de l’hypothalamus
o Incapable de fabriquer des hormones
o Stocke des hormones de l’hypothalamus
- La neurohypophyse libère 2 hormones : ocytocine et
vasopressine
- 9 acides aminés => 7 en commun
- Ocytocine => contractions de l’utérus + éjection du lait
- Vasopressine => rétention de l’eau
- Ocytocine et vasopressine : également neuromédiateurs
impliqués dans le lien social, notamment parental (maternel
ou paternel)
- Adénohypophyse :
o Pas de liaison nerveuse avec hypothalamus ;
o Liaison par voie sanguine (système porte h.h.) ;
o L'adénohypophyse est sous le contrôle de
l'hypothalamus.
- Adénohypophyse : différentes populations de cellules qui
produisent des hormones de nature protéique.
- Cellules lactotropes : prolactine (PRL) => production du lait
(mammifères) - couvaison (oiseaux).
- Cellules gonadotropes : LH (hormone lutéinisante) et FSH
(hormone folliculostimulante) => fonctionnement des gonades,
(ovaires ou testicules).
- L’hypothalamus produit la GnRH (gonadolibérine) => stimule
production de LH et FSH.
- Rétrocontrôles
Les rates aident lors de la naissance, puis donnent les soins aux jeunes via le réchauffement, les
léchages, l’allaitement. Elles sont agressives à l’égard des intrus pour défendre leurs petits.
Le développement des conduites maternelles (sensibilisation) est progressif, 3-4 jours : la rate va
réchauffer les jeunes, leur faire des léchages, et du ramassage.
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Comportements parentaux et sociaux
- les stimuli olfactifs qui a un effet inhibiteur pour les animaux naïfs => l’odeur des nouveau-nés
est aversive.
- L’anosmie temporaire : qui accélère le développement des réponses maternelles
- Stimulations tactiles : importantes pour le maintien du comportement maternel
- Ainsi que les stimuli auditifs : qui influencent le comportement des femelles maternelles via les
cris ultrasoniques (froid, inconfort).
Immédiatement après parturition, les femelles primipares ou multipares prennent soin des jeunes ; ≠
sensibilisation (3-4 jours) ; les femelles anesthésiées qui ont subis une césarienne adoptent un
comportement maternel immédiat dès le réveil. On se demande donc s’il y a une influence des
hormones.
CM4 DU 09/02/2023
Les hormones dont la concentration augmente au moment de la parturition peuvent être impliquées :
- Œstradiol (estradiol),
- Prolactine,
- Ocytocine …
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Comportements parentaux et sociaux
Traitement de femelles non gestantes par l’estradiol => Augmentation progressive des récepteurs dans
APO
Anti-estrogène (bloque récepteurs) dans APO, 2 jours avant parturition => - - - cpt maternel.
Pas la seule hormone à intervenir dans le développement du cpt maternel : prolactine ou l’ocytocine
Effet permissif sur l’action de ces hormones : effet de PRL ou ocytocine uniquement si y a action de
l’estradiol.
- Compulsif
- Réduction du répertoire comportemental
- Substances psychoactives, jeu …
Comportements motivés :
Jack : le rat qui cherchait à recevoir des impulsions électriques dans son cerveau …
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Comportements parentaux et sociaux
- Neuromédiateur : dopamine
- Somas : mésencéphale (aire tegmentale ventrale)
- Projections :
Cortex frontal
Système limbique
Noyau accumbens et diverses structures (septum)
Electrode dans l’aire tegmentale ventrale -> stimulation quasi permanente (Olds, 1958)
Nicotine, alcool, dérivés de l’opium (héroïne, morphine), cannabis, cocaïne, amphétamines, ecstasy ->
+++ circuit mésocorticolimbique.
Libération de dopamine au niveau du noyau accumbens : existence d’un stimulus hautement motivant
(désirable)
Lésions :
- Aire tegmentale ventrale et/ou noyau accumbens => Diminution approche des jeunes par les
femelles, diminution interactions femelles-jeunes
- Aire tegmentale ventrale -> cannibalisme (de la femelle vis-à-vis des jeunes)
Injections :
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Comportements parentaux et sociaux
Rôle de l’ocytocine
▪ Ocytocine et vasopressine : peptides, 9 acides aminés, 7 en commun
▪ Hormones et neuromédiateurs (neuromodulateurs) -> action sur le système nerveux central -
> effet sur comportement maternel.
▪ Stimulations sensorielles des voies génitales (accouplement et parturition) -> Augmentation
libération d’ocytocine (et de vasopressine) au niveau central (nmd) et périphérique (h).
▪ Stimulations émises par les jeunes lors de la tétée -> augmentation libération d’ocytocine.
(1) Reconnaissance individuelle :
- Brebis : l’ocytocine, libérée lors de la parturition est nécessaire à l’instauration de
l’attachement sélectif <-> reconnaissance individuelle
Ocytocine -> effet sur la mémoire sociale des souris (vasopressine chez le rat ?)
- Amnésie sociale,
- Autres formes de mémoire non affectés
(2) Récompense :
- Récepteurs dans le noyau accumbens,
- L’ocytocine amplifie l’effet de la domaine sur le noyau accumbens => augmentation
motivation
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Comportements parentaux et sociaux
Passage d’une régulation hormonale à une régulation non hormonale du cpt maternel :
Aspect adaptatif
CM5 DU 16/02/2023
Question de cours – CM2 sur la comparaison du raisonnement par analogie vs par homologie (qd la
prof parlait de comparaison entre primates et humains pr essayer de cpdr comment ont évolué les
cpts parentaux) :
Raisonnement par homologie Raisonnement par analogie
Ressemblance entre espèces (exemple Comportements comparables (par exemple les
comparaisons entre hominines, ou entre soins biparentaux), au lieu de regarder les
espèces de primates proches) espèces on va regarder les cpts.
Fonctionne mal pr cpdr les cpts
parentaux
Récapitulatif du CM3 et du CM4 sur les hormones impliquées dans les comportements parentaux
(liste non exhaustif) :
Légendes :
- En noir : structures dans lesquelles sont secrétés les hormones ;
- En rouge : hormones ou neuromédiateurs en question ;
- En bleu : structures où se trouvent des récepteurs à hormones en particulier.
• Ovaires (seul structure hors SNC) : Estradiol (effet permissif Prolactine et Ocytocyne + voir
récepteurs à estradiol de l’hypothalamus
• Hypothalamus : GnRH
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Comportements parentaux et sociaux
Au début, la PRL était connue parce qu’elle permet la production du lait maternel.
Chez certaines espèces (espèces monogames où les deux parents s’occupent des jeunes ; espèces où le
mâle s’occupe seul des jeunes) où le cpt paternel est développé, la PRL est associée au cpt paternel.
Ce sont les males qui s’occupent des œufs, de protéger les jeunes (comme l’épinoche vu au 2eme cours)
Des chercheurs ont administré de la bromocriptine sur les mâles (=agoniste des récepteurs D2
dopaminergiques : va mimer l’effet de la dopamine). Tout se passe comme si les taux de dopamine ont
été augmentés artificiellement.
La dopamine va donc exercer un contrôle inhibiteur sur la PRL, baisse de prolactine. Cela entraine donc
une baisse drastique de soins paternels aux œufs, baisse drastique du comportement de défense des
jeunes.
- Discus commun : poisson d’Amérique du Sud (à la fois le male et la femelle qui s’occupent des
jeunes)
Injection de PRL à des animaux non parentaux => y a un développement des cpts parentaux (chez le
male et chez le femelle) + une sécrétion d’un mucus spécial (sur les écailles) pour nourrir les jeunes
(mâle et femelle) qui ont la même effet que le lait. Les bébés se nourrissent donc sur les écailles.
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Comportements parentaux et sociaux
Pour résumer :
Il y a donc un taux de PRL élevés chez les oiseaux et mammifères mâles qui présentent un cpt paternel.
Il y a également une élévation des taux de PRL chez les « aides » qui participent à l’élevage des jeunes.
Il y a des cpts d’aides qui sont favorisés par les « jeunes », ou ceux qui n’ont jamais couvés ou ne se sont
jamais reproduits, qui malgré tout vont avoir un taux de PRL élevé et vont donc participer à l’élevage
des jeunes. Ex : Geal à gorge blanche
La PRL permet le cpt de couvaison (effet sur le SNC), elle agit sur le cpt par
conséquent elle agit sur le SNC. Elle inhibe la LH (hormone lutéinisante) ce qui
va entraine une pause reproductive, ils vont s’occuper des jeunes et s’arrêter
de se reproduire.
Chez les pigeons et les tourterelles, l’hypertrophie du jabot -> production du « lait de pigeon », sécrétion
laiteuse, riche en protéines et lipides qui sert à nourrir les nouveau-nés (Effet périphérique ont un effet
sur le comportement en tant que neuromédiateur).
Chez les espèces où il y a qu’un seul partenaire qui s’occupe des jeunes, il existe un dimorphisme sexuel
dans la sécrétion de prolactine.
Lorsque les deux sexes partagent les soins parentaux, les patterns de sécrétion de PRL se ressemblent
+ ou -.
Chez la poule (ou la dinde) couveuse, le maintien de taux élevés de PRL ne dépend que de la seule
activité de couvaison.
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Comportements parentaux et sociaux
En situation normale : éclosion des œufs -> stimulations tactiles des poussins sur la plaque
incubatrice
- Baisse de prolactine,
- Fin de la couvaison
La période de couvaison est remplacée par une période où la poule se déplace, se nourrit en protégeant
sa couvée et en permettant aux jeunes de se nourrir également.
En situation où les œufs sont stériles et n’éclosent pas : la femelle reste sur son nid. Elle finit
par abandonner son nid lorsqu’elle a perdu trop de poids.
Le taux de PRL chute drastiquement lors de l’éclosion. Cependant si ce sont des œufs
stériles, le taux de PRL va rester élevé.
Règle à connaitre : + un animal est grand + un développement embryonnaire est grand, la durée du
développement embryonnaire est donc corrélée par rapport à la taille.
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Comportements parentaux et sociaux
Chez les manchots empereur : 7 mois (2 mois d’incubation + 5 mois d’élevage du jeune)
Inconvénients :
Pour s’en sortir ils vont se reproduire en colonies, ils vont se serrer les uns contre les autres pour se
réchauffer, il n’y a donc pas de territorialité.
Ils mettent en place des relais (voir image ci-dessus) auprès de l’œuf puis du poussin, l’investissement
parental des deux partenaires est donc très important. Sans un investissement des deux côtés, il n’y a
pas de reproduction possible.
((Polygamie : + cpt parentaux monogame, cad un seul parent ≠ monogamie : + cpt biparentaux, cad deux
parents))
Lorsque le petit est suffisamment autonome, cad un poussin émancipé (piou piou), il va aller dans des
crèches qui regroupe des dizaines de poussins.
Le manchot empereur lorsqu’il produit de la PRL, cela va être complétement indépendante des stimuli
externes. Les adultes qui reviennent sur la banquise après s’être nourris en mer restent dans les
« mêmes dispositions » qu’à leur départ. Les taux de PRL restent même élevés plrs mois après la perte
du poussin, ils ne peuvent donc pas se reproduire (rappel : taux de PRL inhibe reproduction). De toute
façon, compte tenu des contraintes du milieu, ils n’auraient pas la possibilité de recommencer un cycle
reproducteur.
Les concentrations de PRL n’augmentent que si les animaux s’apparient. Ensuite, les concentrations de
PRL restent élevées quelle que soit la situation.
Cependant les individus qui ont perdu leur œuf ou poussin, comme ils ont un taux de PRL élevées, ils
vont adopter des comportement de rapt (cad un vol, et cela finit svt en bagarre où ils font pas gaffe aux
petits qui meurent du coup).
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Comportements parentaux et sociaux
toute la période parentale malgré les voyages alimentaires qui éloignent les adultes des jeunes durant
plrs semaines. L’effet secondaire (dégâts collatéraux) est qu’il y a donc encore une aptitude parentale
chez les individus qui ne peuvent plus l’exprimer => en l’absence d’exutoire, le maintien des aptitudes
parentales se traduit donc par le rapt.
Les manchots utilisent les signaux auditifs pour se reconnaître, étant donné qu’il faut retrouver son
partenaire/sa progéniture parmi des centaines d’ind qui changent svt de place. Pourtant les
retrouvailles sont en général rapides.
Cela s’explique par la capacité d’extraire un signal pertinent perdu dans le bruit ambiant
(congénères) : l’écoute intelligente [Effet cocktail ; attention sélective : écoute intelligente (concentrer
notre attention sur une seule conversation)]. Ils adoptent également une posture particulière (corps
dressé et cou tendu) pour éviter que le signal acoustique soit trop absorbé par le corps des autres
individus. De plus il existe une « règle de politesse », lorsqu’un oiseau émet son chant, ses voisins se
taisent dans un rayon d’une dizaine de mètres pendant toute la durée du chant.
Le chant est composé d’une signature propre à chaque individu (ils s’échangent leur chant avant de se
quitter), ils ont donc un codage redondant qui sont des syllabes successives plus ou moins identiques
qui permettent au conjoint ou au poussin de reconnaître l’émetteur.
Dans une colonie, les moments de silence sont rares et imprévisibles. La répétition d’un même
signal durant une période assez longue, accroît la probabilité de transmettre le message pdt
une « fenêtre » de silence et augmente donc les chances de faire passer l’information.
CM6 DU 23/02/2023
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Comportements parentaux et sociaux
Des chercheurs (Terket et Rosenblatt (1972) ) ont imaginé un dispositif où on transfuse du sang d’un
individu à un autre pendant 48H.
Effets de ceci : si un individu a des hormones
particulières, l’autre aura aussi les mêmes hormones.
On a fait soit avec 2 femelles naïves (sans bébés) et
après en placer une des deux avec des bébés, elle
met du tps à s’occuper des bébés.
Après, même expérience avec une femme naïve et
une autre non naïve, quand on met la femelle naïve
avec les bébés : bcp moins de tps que dans la
première expé à s’occuper des bébés.
Il va élever des jeunes macaques rhésus en isolement total : séparation de la mère à la naissance –
nourrissage au biberon.
=> Avec Winnicott & Lorenz (empreinte), il va influencer les théories de Bowlby (1969 à 1980) sur
l’attachement filial
Il va isoler le singe pendant 6 mois, il y a des effets dévastateurs sur le singe : il va se replier sur lui-
même. Le singe a peu d’interactions avec les congénères. Les animaux qui ont été
isolés pendant 6 mois, qui ont eu aucun contact vont voir une amélioration quand
ils retrouvent leurs congénères mais ne retrouveront jamais une condition
normale comme les singes de la situation contrôle (sans isolement)
Cela va entrainer également des tbs du cpt sexuel : les singes ne “savent pas
comment s’y prendre” ; des tbs du cpt maternel : cpt inappropriés comme
l’indifférence et la brutalité envers les jeunes.
Puis il va tester un isolement pendant 3 mois, il trouve que les effets sont partiellement réversibles.
=> Il trouve donc qu’un développement normal nécessite la présence de la mère durant les premiers
mois de la vie. Il va se demander ce qu’une mère va apporter durant cette période.
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Comportements parentaux et sociaux
Il y aura une nette préférence pour le modèle recouvert de tissu même en l'absence de biberon, le
contact physique (sentiment de sécurité) est plus important que le besoin alimentaire.
En présence de mère de substitution, il va accepter d’explorer l’environnement. Tandis que s’il n’est pas
en contact avec une mère de substitution, il va ne pas bouger (terrorisé).
Chez les rongeurs : séparation quotidienne (3h/j durant les 14 premiers jours de vie) d’avec la mère ->
lors des retrouvailles soins inadaptés prodigués par la mère -> plus tard “état dépressif” des jeunes ainsi
traités.
On observe, sur le plan biologique, une hypersécrétion d’un médiateur chimique de l’hypothalamus :
corticolibérine (CRH), hormone et neuromédiateur, produite en grande quantité lors du stress.
↘ Sommeil
↘ Appétit
↘ Cpt sexuel
↘ Cpt d’exploration (intérêt pour l’environnement)
↗ Cpt traduisant l’anxiété comme le toilettage compulsif
Chez les rongeurs qui ont subi des négligences ou des maltraitances maternelles, on note également
qu’il y a :
↘ Baisse immunité et survie à long terme (effet anti-immunitaire des hormones du stress),
↘ Baisse de la neurogenèse dans l’hippocampe (hippocampe impliqué dans la mémoire et dans la
gestion des émotions) des individus devenus adultes.
Les résultats des enquêtes réalisées chez des personnes vivant des épisodes dépressifs majeurs :
- Forte proportion de personnes ayant subi des traumatismes importants durant l’enfance
- Facteurs identifiés : négligence ou perte parentale et abus sexuels exercés à l’encontre des
enfants
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Comportements parentaux et sociaux
Implication du stress précoce dans la mise en place de certaines formes sévères de dépression
- Environnement
o Ressources du milieu : riche vs pauvre
o Caractéristiques du partenaire
▪ Très attractif vs peu attractifs -> chants diversifiés vs monotones
▪ Socialement dominant vs subordonné
▪ Choisi vs non choisi
- Qualité de la ponte:
o Nombre d’œufs
o Taille d’œufs
o Proportion des divers composants (blanc/jaune)
o Concentration de certaines hormones (testostérone -> agressivité, développement, …)
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Comportements parentaux et sociaux
- Sur le développement ?
- Sur les capacités à l’âge adulte ?
Sur le plan cérébral : augmentation de la longueur des dendrites et la densité du cortex préfrontal
Stimulations tactiles des enfants prématurés (Schanberg et Field, 1987 ; Field et al 2010)
devient inactif.
Les soins maternels (léchages, réchauffement) reçus par les jeunes rats durant leur première semaine
de vie affectent durablement leur réactivité au stress (même devenus adultes).
Augmentation soins maternels => baisse méthylation = augmentation activité des gènes qui
commandent la fabrication des récepteurs centraux des hormones du stress.
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Comportements parentaux et sociaux
Récepteurs en nombre augmente : effet inhibiteur sur les hormones du stress = “frein”
(DES FICHES RECAPITULATIFS SONT DISPONIBLES SUR LE CEL AVEC LES NOMS A RETENIR )
CM7 DU 09/03/2023
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Comportements parentaux et sociaux
80% de captures quand il y a qu’un pigeon contre 10% quand ils sont
dans un groupe avec un effectif supérieur à 50
S’ils sont en train de surveiller, ils ne peuvent pas manger en même temps.
Donc quand ils sont plrs, ils vont se reposer l’un sur l’autre et vont pouvoir avoir le temps de manger du
coup.
2. Dilution et confusion
a) La dilution
On parle des insectes d’eau douce car on suppose que les
insectes ne sont pas suffisamment efficaces pour être
prévenants et s’enfuir de manière efficace comparé aux pigeons.
Exemples avec les cigales, les larves restent enfouies pdt des
dizaines d’années du coup il n’y a pas de spécialisation de la part
des prédateurs ou des parasites.
b) La confusion
(pas confondre avec dilution)
Les pigeons vont se rapprocher les uns des autres lors de leur envol pour fuir un prédateur. Exemple :
si on lance 3 balles en même tps, il y a des fortes chances qu’on attrapera aucune car on ne saura pas
lequel faut se concentrer.
=> Phénomène de confusion va faire que les prédateurs auront du mal à fixer leur attention.
3. La défense en groupe
Les mâles babouins ont des canines très longues. S’ils sont plusieurs, ils vont pouvoir se défendre contre
un léopard, et à le faire fuir.
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Comportements parentaux et sociaux
Les loups coopèrent pour attraper des proies trop grosses pour eux mais les bœufs musqués
s’organisent pour se défendre.
La défense en groupe contre les prédateurs, ainsi que d’autres phénomènes déjà cités (vigilance …)
permettant de diminuer la prédation, a certainement été importante autrefois chez les humains.
Labyrinthe à nourriture :
Par exemple, il y a des nourritures qui sont toxiques mais ils ne le savent pas forcément.
Les bébés gorilles comme les bébés humains vont avoir tendance à tout gouter. Les mères gorilles
retirent des mains de leur petit les plantes toxiques. C’est le travail de la mère de surveiller constamment
leurs petits, à force de faire cela, les bébés vont retenir certains catégories de plantes qu’il ne faut pas
manger et ne vont donc pas les manger.
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Comportements parentaux et sociaux
Autres exemples : les hyènes seules ou par deux capturent des petites proies comme des antilopes. Si
elles sont plus nombreuses, elles peuvent s’attaquer aux zèbres.
Les loups se relaient pour pouvoir capturer des proies endurantes comme les caribous (ils peuvent
galoper pendant plusieurs heures)
Cela marche également chez les humains aussi : pour chasser les sangliers par exemple.
3. Partage de nourriture
Trophallaxie chez les insectes sociaux :
Souvent les animaux qui capturent des proies vont les consommer seuls, mais chez certains espèces
comme les fourmis et les abeilles, ils vont faire ce qu’on appelle la trophallaxie. Ils vont partager la
nourriture et le donner à l’autre.
Le vampire d’Azara (qui vivent en Amérique) ont la particularité de partager leur nourriture, elles se
nourrissent exclusivement du sang chez des mammifères qui dorment (car ils sont nocturnes les chauve-
souris). Si une chauve-souris ne trouve pas de nourriture, elle meurt de faim. Pourtant peu de chauve-
souris meurent à cause de cela. Cela est dû à une autre ressource, celle de demander aux autres. La
chauve-souris qui n’a pas trouver de nourriture va demander à un autre qui va lui régurgiter la
nourriture.
Chez les humains, la guerre ne semble apparaître qu’avec la sédentarisation, la naissance de l’économie
de production et le bouleversement des structures sociales du néolithique, il y a environ dix mille ans.
C’est le fait de rester au même endroit, de commencer l’agriculture que la défense du territoire a
commencé à se faire.
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Comportements parentaux et sociaux
CM8 DU 16/03/2023
Pas de cours
CM9 DU 23/03/2023
Pas de cours
CM10 DU 30/03/2023
C) Autres avantages
1. Echapper aux rigueurs climatiques.
Les manchots empereurs font « la tortue » pour se protéger du froid, c’est-
à-dire qu’ils vont se serrer les uns contre les autres au seins d’une formation
compacte et cela permet d’éviter que l’air froid ne s’engouffre à l’intérieur.
Chez l’humain, on a également une répartition des tâches, certes pas biologiques, mais cela se traduit
par nos métiers qui diffèrent. Il y a même une répartition des taches au sein du couple, qui porte
toujours la marque de notre état de mammifères (exemple ce qui concerne les enfants et les tâches
ménagères sont pour les femmes).
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Comportements parentaux et sociaux
4. Déplacements
Exemple typique chez les oiseaux : le vol en V qui est caractéristique des oies qui leur permet
d’économiser de l’énergie. L’oie qui est devant doit faire plus
d’effort que les oies derrières. C’est en général les oies les plus
expérimentées qui sont à l’avant.
Chez les suricates, tous les adultes participent aux soins des jeunes.
6. Toilettage
Les zones difficiles à atteindre par un individu seul sont toilettées en
priorité. Comme avec les singes qui vont nettoyer la tête de l'autre.
II. Inconvénients
1. Compétition pour la nourriture, certains lieux, les partenaires
sexuels
Chez le macaque, il y a une forte compétition pour la nourriture. Il y a certains individus qui auront plus
à manger que d’autres.
Les orangs-outans vivent majoritairement seuls : espèce de grande taille et frugivore (se nourrit de
fruits), un groupe trouverait difficilement assez à manger.
Il y a des emplacements qui sont convoités : un lieu abrité pour construire un nid,
un terrier, une place à l’ombre.
En ce qui concerne les partenaires sexuels, il y a des combats de mâles pour l'accès aux femelles. Comme
par exemple chez les éléphants de mer, où seul 4% des mâles se reproduisent avec 85% des femelles.
Chez les oiseaux : le carouge à épaulettes est monogame mais les partenaires de mâles stérilisés
peuvent pondre des œufs fertiles, la monogamie est dite “sociale”.
Chez l’humain, nous avons la monopolisation des richesses : les 8 hommes les plus fortunés de la terre
sont aussi riches que la moitié la plus pauvre de la population mondiale. Et ça ne s’arrange pas, en 2023
:
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Comportements parentaux et sociaux
Le lapin de Garenne vit en groupe familiaux allant jusqu’à 25 individus. Ils sont sujets à la myxomatose,
une maladie très virale.
Chez les cassicans flûteurs, on observe des groupes territoriaux permanents, et des groupes mobiles et
ouverts. Au cours d’un hiver froid et humide, une forme de tuberculose a décimé les groupes mobiles
et ouverts, mais épargné les groupes territoriaux et permanents.
Chez les humains, il a également des risques de parasitisme avec par exemple les poux.
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Comportements parentaux et sociaux
Exemple de ressource limitée : les femelles chez les espèces polygames. En théorie, il va avoir des
combats de mâles pour accès aux femelles.
Mais en réalité :
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Comportements parentaux et sociaux
Les combats sont souvent évités ; à défaut, ils sont ritualisés. Le combat peut être purement vocal :
brâme du cerf.
1. Brâme
2. Marche parallèle
Les combats ritualisés permettent à chacune de ces étapes d’évaluer l’adversaire ; l’un des
protagonistes peut se retirer s’il sent que le combat ne sera pas à son avantage. Les blessures graves ne
se rencontrent que chez 6% des mâles.
Les antilopes se battent tête contre tête plutôt que de viser le ventre.
Autre exemple : Les serpents ne se mordent pas mais luttent en essayant de plaquer l’autre au sol.
Autre exemple : Cichilidés nains à œil d’or (Nannacara anomala) : changement de couleur, approche,
battements de queue, lutte bouche à bouche.
Chez l’humain, nous avons la lutte suisse (Hosenwrangeln) qui date, au moins, du 13ème siècle.
Les bonobos, juste avant un repas, ou toute autre situation pouvant engendrer des tensions.
c) Réconciliations
Demande de réconciliation chez le chimpanzé qui se fait par un geste où il tend sa main et il fait une
mimique faciale. Après ce geste de la main, la réconciliation se fait par un câlin ou par un bisou sur la
bouche.
Les réconciliations diminuent la probabilité de conflits ultérieurs. Chez les chimpanzés, les femelles se
disputent plus rarement, mais se réconcilient moins que les mâles.
Les réconciliations peuvent être sincères ... ou politiques : exemple décrit par Frans de Waal :
Alliance entre un jeune mâle, Nikkie (male alpha) et un plus âgé, Yeroen, contre un troisième, Luit.
Conflit entre Nikkie et Yeroen => Luit fait des parades d’intimidation, Nikkie et Yeroen s’empressent
alors de se réconcilier.
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Comportements parentaux et sociaux
La hiérarchie est souvent linéaire avec l’individu A qui domine l’individu B qui domine l’individu C et etc
… (à gauche) Ou alors la hiérarchie peut aussi être triangulaire avec A qui domine sur B qui domine sur
C qui domine sur A (au milieu). Ou bien alors une combinaison des 2 (à droite)
Les dominants limitent aussi les conflits des autres : le mâle dominant réduit la fréquence des conflits
entre les femelles chez les macaques.
c) Accès à la dominance
Les critères pour accéder à la dominance peuvent être :
→ Taille et poids
→ Etat de santé, parasites
→ Testostérone
→ Confiance en soi
→ Impressionner les autres
→ Etc. …
Autre exemple : La femelle a le rang de son compagnon chez les choucas (espèce d’oiseau)
Ce sont les plus jeunes qui sont les plus dominants, et les mâles sont souvent dominants sur les
femelles chez les mammifères car ils sont souvent plus gros et plus forts.
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CM11 DU 06/04/2023
d) Signaux ritualisés
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