TD3 Préhistoire

TD - L1- HA00101V – UE101 Préhistoire
TD 3 : Habitats et sépultures
Vivre et mourir durant la Préhistoire
Université Toulouse II Jean-Jaurès

I. De l’habitat au territoire : les modes de vie

a. Définitions et problématiques
b. Le Paléolithique
c. Le Mésolithique
d. Le Néolithique
II. L’homme face à la mort : les pratiques funéraires

b. Le Paléolithique
c. Le Mésolithique
d. Le Néolithique
TD 3 : Habitats et sépultures - Vivre et mourir durant la Préhistoire

I. De l’habitat au territoire : les modes de vie
Gally Mathias
TD - L1- HA00101V – UE101 Préhistoire I. De l’habitat au territoire : les modes de vie
Habitat - Choix par l’homme du milieu dans lequel il s’installe et

s’organise
Habitation - Lieu de vie principal où se concentrent les vestiges
Site d’habitat - Ensemble de vestiges témoignant en un lieu

donné d’une installation humaine longue et structurée
Le site d’habitat n’est, à certains moment de la

Préhistoire, qu’un maillon des modalités d’occupation et
d’exploitation d’un territoire et fonctionne en lien avec
d’autres sites !

fonctions d’un site peuvent être identifiées en tenant compte :
> du contexte topographique du site

Position (plein air, grotte, abri, aven ; en bord de rivière,
etc.) & implication de son emplacement (cause de
l’installation)
> des types de vestiges présents et de leur proportion au sein des niveaux
Vestiges lithiques, faune, charbon et foyers, structures, parures, art, etc. (rôle du site)
> de la durée d’occupation

Déduite de l’analyse des activités pratiquées in situ
ainsi que des analyses de saisonnalité

a. Définitions et problématiques Goaréva (Côtes-d’Armor)
> du contexte topographique du site : exemples
Régismont-le-Haut (Hérault)
Mas-d’Azil (Ariège)

> des types de vestiges présents et de leur proportion au sein
des niveaux

b. Le Paléolithique : type de site et organisation socio-économique
Le Paléolithique ancien
Néolithique
Paléolithique ancien
Mésolithique
3 Ma à 300 ka BP
Paléolithique moyen
Paléolithique supérieur

- Nomadisme structuré
- Camps de base
Olduvai, site DK3
- Concentrations des sites en bord
M. Leakey 1971
de point d’eau
- Organisation spatiale: gestion de

l’espace mais pas de structures
évidentes

- Camps de base
Lazaret (Nice)
- Concentrations des sites en bord
de point d’eau
- Organisation spatiale, gestion de

l’espace mais pas de structures
évidentes
Terra Amata (Nice)

- Les premiers feux certainement récupérés
Chesowanja (Kenya) - fragments de terre brûlée

KoobiFora (Tanzanie) - plaques décolorées, orangées
Gaded (Ethiopie) - pierres décolorées
Bodo (Ethiopie) - cônes de terre brulée

- Les premiers feux produits en France

Terra Amata (Nice)
Terra Amata (Nice)

Menez Dregan (Finistère)
Menez Dregan (Finistère)
Lunel Viel (Hérault)

- Schöningen, Allemagne (400 Ka BP)

Le Paléolithique ancien Avantages : éclairage, chaleur, cuisson, protection des

prédateurs
- La domestication du feu
Contraintes : combustibles, stockage et entretien
Modification des rapports sociaux

vers une plus grande socialisation des membres du groupe,
division des tâches
Structuration de l’espace habité

différenciation des zones d’activité

Le Paléolithique moyen
Néolithique
Paléolithique moyen Mésolithique
300 à 40 ka BP

- Des sites spécialisés,

correspondant à différentes
activités : Camps de base, ateliers
de taille, sites de boucherie.
- Gestion du territoire importante

Économies généralistes ≠ Économies spécialisées
(D’après Rendu 2011)

- Ateliers de taille : Saint-Amand-les-eaux (Nord) - 50 Ka BP
> Production spécialisée de bifaces

> Uniquement façonnage sur place

- Sites de boucherie : les « avens-pièges »

Coudoulous (Lot) 200 - 130 ka BP ; Les Fieux (Lot) 80 Ka BP ;
Mauran (Haute-Garonne) 50 – 40 Ka BP

- Camps de base : La Folie (Vienne) 85 – 70 Ka BP

Le Paléolithique supérieur
Néolithique
Mésolithique
Paléolithique ancien Paléolithique moyen
40 à 10 ka BP

Zone abritée : habitat
Conservation &
- Semi-nomadisme consommation
Site de boucherie
Zone sèche de
- Sites spécialisés traitement des
carcasses
- Gestion du territoire importante
Site d’abattage
zone d’acquisition en fond
de vallée (humide)
(D’après Müller-Beck, 1983

pour le Jura Souabe)
Zone abritée : habitat
Fonction des sites selon leur localisation dans Conservation &
l’espace consommation
Site de boucherie
1 zone = 1 fonction = 1 type de site
Zone sèche de
traitement des
carcasses
Site d’abattage
zone d’acquisition en fond
de vallée (humide)
Système « logistique »
(Binford 1980) (D’après Müller-Beck, 1983
pour le Jura Souabe)
Spécialisation des Printemps-Été

Été-automne
activités selon le lieu et Pêche Pêche
la saison Chasse au renne Chasse au cheval
1 saison = 1 type de site Cueillette Cueillette
Système de mobilité
résidentielle Hiver
(Binford 1980) Réserves
(D’après
Chasse au lièvre
Müller-Beck, 1983
et au mammouth pour le Jura Souabe)
- Pincevent (Seine-et-Marne) 13 – 12,5 Ka BP

- Etiolles (Essonne) - 13 Ka BP

c. Le Mésolithique
Le Mésolithique
Néolithique
Mésolithique
10 à 8 ka BP

c. Le Mésolithique
- Habitats en abri sous roche et en
plein air
- Economie basée sur la chasse, la

pêche et la cueillette.
Cuzoul de
Gramat (Lot)

TD - L1- HA00101V – UE101 Préhistoire Ruffey s/Seilles, Juras, (A39) Inrap
c. Le Mésolithique
Sites de plein air
Constructions en bois, Vestiges de planchers conservés
dans des tourbes, Mise en évidence de trous de
poteaux ou de piquets et aménagements en pierres
Jasztélék (Hongrie, d’après Koslowski 2004)

c. Le Mésolithique
Habitats littoraux en plein air
Saint Gildas, Préfailles, Loire Atlantique
Dupont Catherine, Marchand Grégor, Gruet Yves, Tessier Michel

d. Le Néolithique : de nouvelles habitudes de vie
Le Néolithique
Néolithique
Mésolithique


Paysage néolithique
 l’homme commence à
impacter sur son
environnement et à marquer
son territoire
© Northern Ireland Environment Agency & Philip Armstrong

d. Le Néolithique : de nouvelles habitudes de vie Jerf el Ahmar (Syrie)

Vers 9500 BC
Apparition des premiers villages permanents et
des premières nécropoles vers 12 000 BC au
Proche-Orient
Vers 9000 BC, agglomérations plus importantes

de 5 à 10 hectares et sanctuaires de forme circulaire
Çayönü (Turquie)
Mureybet (Syrie)
1. Maison circulaire, phase III A (PPNA)
2. Maison rectangulaire, phase III B (fin du PPNA).
D'après J. Cauvin, 1994

Chambly (Oise)
En France, habitats du Néolithique ancien
différents du nord au sud.
Courant Rubané (nord) : maisons « danubiennes » de plan

rectangulaire (15 à 45m de long), structure à poteaux plantés
et fosses périphériques. Souvent regroupées.
Bischoffsheim (Bas-Rhin)

En France, habitats du Néolithique
ancien différents du nord au sud.
Maquette de
reconstitution de
l’habitat de Lalo
(Drôme)
Bernard-du-Bois
(Marseille, Bouches- Peiro Signado (Portiragnes, Hérault)
du-Rhône)
Courant Cardial (sud) : petites maisons de plan ovale ou en abside

(environ 15 m² de surface), structure variées (murs en terre, torchis
ou poteaux).


Au Néolithique moyen en France, une plus grande Structures à
diversité d’architectures. galets chauffés,
Villeneuve-
Tolosane.
Vivoin "le Parc" (Sarthe)
Cannes-Écluse (Seine-et-Marne)
Trois enceintes
néolithiques du
Toulousain.  Grandes enceintes à fossés et palissades. Leur fonction peut être
Fabrice Pons, multiple: défensive, ostentatoire, cérémonielle…
Inrap
 Bâtiments isolés circulaires, quadrangulaires, trapézoïdaux.

Ailleurs en France, au Néolithique
moyen (vers 4000 BC).
Reconstitutions et
fouille de villages
palafittes à Chalain
(Jura)
 Dans le centre-est, influence issue des deux courants cardial et rubané :

villages lacustres avec maisons sur pilotis ceinturés de palissades
Vaux à Moulins-sur-Céphons
Au Néolithique Final
 Grandes enceintes à fossés et palissades et enceintes en
pierre (Fontbouisse).
 Grands bâtiment rectangulaires à palissade « type

Antran”
 Bâtiments isolés circulaires, quadrangulaires,

trapézoïdaux.
Coteaux de Coursac (Charente)
« Limon-
Raspail »,
Vaucluse
Boussargues, Gard.


Ce que l’on retrouve dans les
habitats :
→ Céramique, outils en silex
→ Eléments liés à la pratique agricole:

faucille, haches
→ Eléments liés à la transformation

des denrées: outils en silex, meule et
molette pour moudre le grain
→ Eléments liés aux pratiques

artisanales: pesons en céramique et
fusaïoles pour tisser, outils en silex

II. L’homme face à la mort : les pratiques funéraires

TD - L1- HA00101V – UE101 Préhistoire II. L’homme face à la mort : les pratiques funéraires
Sépulture : Lieu où ont été déposé les restes d’un ou plusieurs défunts, et où il subsiste suffisamment
d’indices pour que l’archéologue puisse déceler dans ce dépôt la volonté d’accomplir un geste funéraire ; de
manière plus restrictive, structure constituée à l’occasion de ce geste funéraire.
(D’après Leclerc J. et Tarrête J., 1994)
Geste funéraire : Geste pratiqué envers le défunt et s’inscrivant dans une pratique funéraire.
Pratique funéraire : Activité déployée sur les morts et autour des morts, s’inscrivant dans le cadre de
préoccupations d’ordre spirituelle.
Rite funéraire : Association d’une pratique funéraire et d’une croyance.
« Tant que la volonté d’effectuer un geste funéraire n’est pas démontrée, il semble
préférable d’user du terme plus « neutre » de dépôt, qui indique simplement que des
vestiges humains (corps complet ou restes partiels) ont été apportés en ce lieu (par gravité,
par un écoulement d’eau, un glissement de terrain, par un carnivore, un homme…) »
D’après Courtaud et Duday, 2008

Sépulture primaire :
« Apport d’un cadavre à l’état « frais » - donc
assez peu de temps après la mort - dans son lieu
de dépôt définitif où va s’opérer toute la
décomposition du corps. »
(D’après Duday, 1995, p. 36.)
Sépulture « secondaire » (en deux ou

plusieurs temps) :
« Le dépôt des restes humains est précédé par
une phase de décharnement (actif ou passif) qui
se déroule nécessairement en un lieu distinct de
ce qui sera la sépulture définitive. »
(D’après Duday, 1995, p. 52.)

Sépulture individuelle : Un individu est présent

dans la tombe.
Sépulture plurielle :
Sépulture double/ triple, multiple : Deux

individus ou plus sont présents dans la même
tombe. Ils ont été inhumés en même temps ou avec
un délais trop court pour que l’on puisse le
suspecter.
Sépulture collective : Des individus sont

présents dans un même espace funéraire. Son
fonctionnement intégrait donc des inhumations
successives à des périodes différentes.

> Articulation entre la fouille des sépultures et l’étude en laboratoire (Anthropologie

biologique)
Étudier la mort pour comprendre la vie
- Restitution des pratiques funéraires
- Pratiques sociales
- Organisation territoriale

b. Au Paléolithique : Quid des premiers Hommes ?
Néolithique
Mésolithique
3 Ma à 300 ka BP
Paléolithique moyen


La Sima de les Huesos
(Atapuerca, ES) 450 – 300 Ma BP
 27 individus (H. Heidelbergensis)
Retrouvés avec un unique biface
Premières pratiques funéraires ou

« gestion » des dépouilles ?

Néolithique
Paléolithique moyen Mésolithique
300 à 40 ka BP


Le Paléolithique moyen et les premières sépultures
En Europe et au Moyen-Orient
38 dépôts de vestiges humains interprétés
comme des sépultures primaires de
néandertaliens (80-40 ka BP)
Proche-Orient (110-90 ka)

Hommes anatomiquement modernes


« Si pendant le Paléolithique, il n’y a pas de sépulture sans squelette, inversement, il est exceptionnel qu’il y ait
squelette sans sépulture. (…) En effet, pour qu’un squelette se conserve et que les os restent en connexion, il
faut que le corps ait bénéficié d’une protection qui l’ait mis à l’abri de l’action des prédateurs et des nécrophages
qui, sinon, l’auraient rapidement désarticulé et auraient dispersé les os. »
(D’après Vandermeersch B., 1995)
Pour le Paléolithique moyen, on a donc tendance à établir une
relation de cause à effet
entre :
- la bonne préservation d’un squelette (en connexion)
- l’existence d’une intervention humaine qui aurait ainsi assuré la protection du

corps (surtout de l’activité des grands et petits charognards, des nécrophages).


Skhül (Mont Carmel, Israël) Qafzeh (Mont Carmel, Israël)

101 000 (± 1200 BP) 92 000 (± 500 BP)
 3 enfants 7 adultes  20e d’individus, une sépulture double


Shanidar (Irak) 50 000 BP
 10 individus dont 3 sépultures

Une des sépultures était associée à des
pollens de fleurs : dépôt funéraire ?


La Chapelle-aux-Saints
En Europe :
• Spy (Belgique) : 2 individus dans une fosse
• La Quina (France, Charente) : plusieurs

sépultures
• Le Moustier (France, Dordogne) : 1

adolescent sous une dalle
• La Ferrassie (France, Dordogne) :

«nécropole»
• La Chapelle-aux-Saints (France, Corrèze) : 1 albuga.info
individu dans une fosse creusée

La Ferrassie

Le mode sépulcral néandertalien apparaît à la fin du Moustérien (80-

40 000 BP)
> Traces de découpe sur les os :

Anthropophagie « alimentaire » ou
symbolique ?
Exemple des sites de Marillac (FR),

El Sidron (ES), Krapina (CRO),
Goyet (BEL)
Goyet (BEL)

Néolithique
Mésolithique
40 à 10 ka BP


Diversité des pratiques funéraires à la fin du Paléolithique
Sungir (Russie) 30 - 34 Ka BP
 2 sépultures
Une individuelle
– Homme adulte
Une double
– Deux adolescents h/f
Corps ocrés
Riche mobilier en ivoire
Milliers de perles


Sungir (Russie) 30 - 34 Ka BP
 2 sépultures
Une individuelle
– Homme adulte
Une double
– Deux adolescents h/f
Corps ocrés
Riche mobilier en ivoire
Milliers de perles


Dolni Vestonice (Rep. Tchèque) 26 Ka BP
 Sépulture triple
Têtes ocrées
Pendentifs en dents de loup et

renard polaire sur le front
Coquilles de gastéropodes
Fragment brûlé de côte de cheval

dans la bouche du sujet central
Bassin anormal ocré


Laugerie Basse
 Modes d’inhumation variés (Dordogne - Magdalénien)
(sépultures individuelles, multiples)
 Architectures difficiles à appréhender (fosses ou sol)
 Position décubitus dorsal ou latéral
Saint-Germain-la-Rivière
(Gironde - Magdalénien) Abri de Villabruna
(Italie - Epigravettien)

c. Le Mésolithique
Le Mésolithique
Néolithique
Mésolithique
10 à 8 ka BP

c. Au Mésolithique : de nouvelles pratiques

Sépulture de
 Sépultures diverses: inhumations, incinérations Téviec,
Bretagne
 Quelques cas de mort violente, de traitement post-mortem

et de signalement des sépulcres probables.
Sépulture de la Vergne, Charente-

Maritime, P. Courtaud, H. Duday
Fosses contenant des crânes Ofnet, Allemagne
Frontal humain portant des

traces d’écorchement et d’énucléation
(grotte des Perrats, Charente B. Boulestin)

d. Le Néolithique
Le Néolithique
Néolithique
(5800 – 2500 BC)
Mésolithique

Sépultures
d. Le Néolithique Bannenberg, Ingenheim individuelles
En France, au Néolithique ancien (Bas-Rhin), Inrap
Diversité des sépulcres:

• Sépultures individuelles situées en proximité de l’habitat,
parfois regroupées en nécropoles
• Sépultures individuelles en fosse, coffre, alcove, grotte
• Sépultures « de massacre »
Sépultures Achenheim,
multiples Alsace, Inrap
Sépultures de
Pendimoun
(Alpes Maritimes) D’après
Beyneix 2008
d. Le Néolithique
Des témoignages de morts violentes
Talheim (Allemagne) near 5000 BC
Herxeim (Allemagne)
5300 – 4950 BC

d. Le Néolithique Dolmen à couloir de la nécropole mégalithique de Bougon (Deux-

Sèvres)
En France, au Néolithique moyen

• Sépultures monumentales individuelles
• Sépultures individuelles en fosse, coffre, grotte
• Sépultures plurielles
Sépulture en coffre, Blagnac Monuments de type Passy, Fleury-sur-Orne (Calvados)
Tombes en coffre, Thonon-les-

Bains (Haute-Savoie)

d. Le Néolithique
En France, au Néolithique moyen
Varna (Bulgarie) 4600 – 4200 BC

 Environ 300 tombes,
Pratiques funéraires différentes au sein de la
nécropole
Tombe «du « chef »

d. Le Néolithique
En France, au Néolithique récent/final
• Sépultures mégalithiques collectives
• Grottes sépulcrales (collectif)
• Sépultures individuelles en fosses
• Cas de crémations
Allée mégalithique
de La Chaussée-
Tirancourt en cours
de fouille et plan
(Somme)
Fosse multiple, Gougenheim (Bas-Rhin)

d. Le Néolithique : la circulation des biens de prestige
Circulation des haches

en éclogite et jadéitite
durant les Ve et IVe
millénaires av. n.-è.
(Pétrequin et al., 2002)
Zones d’exploitation néolithiques de variscite en Espagne et

au Portugal (Odriozola et al., 2010).

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Université Toulouse II Jean-Jaurès

I. De l’habitat au territoire : les modes de vie

II. L’homme face à la mort : les pratiques funéraires

TD 3 : Habitats et sépultures - Vivre et mourir durant la Préhistoire

I. De l’habitat au territoire : les modes de vie

Habitat - Choix par l’homme du milieu dans lequel il s’installe et

Habitation - Lieu de vie principal où se concentrent les vestiges

Site d’habitat - Ensemble de vestiges témoignant en un lieu

Le site d’habitat n’est, à certains moment de la

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fonctions d’un site peuvent être identifiées en tenant compte :

> du contexte topographique du site

> de la durée d’occupation

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a. Définitions et problématiques Goaréva (Côtes-d’Armor)

> du contexte topographique du site : exemples

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TD 3 : Habitats et sépultures - Vivre et mourir durant la Préhistoire

b. Le Paléolithique : type de site et organisation socio-économique

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b. Le Paléolithique : type de site et organisation socio-économique

- Organisation spatiale: gestion de

TD 3 : Habitats et sépultures - Vivre et mourir durant la Préhistoire

b. Le Paléolithique : type de site et organisation socio-économique

- Organisation spatiale, gestion de

Terra Amata (Nice)

b. Le Paléolithique : type de site et organisation socio-économique

- Les premiers feux certainement récupérés

Chesowanja (Kenya) - fragments de terre brûlée

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b. Le Paléolithique : type de site et organisation socio-économique

- Les premiers feux produits en France

Terra Amata (Nice)

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b. Le Paléolithique : type de site et organisation socio-économique

- Schöningen, Allemagne (400 Ka BP)

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b. Le Paléolithique : type de site et organisation socio-économique

Le Paléolithique ancien Avantages : éclairage, chaleur, cuisson, protection des

Modification des rapports sociaux

Structuration de l’espace habité

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b. Le Paléolithique : type de site et organisation socio-économique

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b. Le Paléolithique : type de site et organisation socio-économique

- Des sites spécialisés,

- Gestion du territoire importante

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b. Le Paléolithique : type de site et organisation socio-économique

(D’après Rendu 2011)

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b. Le Paléolithique : type de site et organisation socio-économique

- Ateliers de taille : Saint-Amand-les-eaux (Nord) - 50 Ka BP

> Production spécialisée de bifaces

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b. Le Paléolithique : type de site et organisation socio-économique

- Sites de boucherie : les « avens-pièges »

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b. Le Paléolithique : type de site et organisation socio-économique

- Camps de base : La Folie (Vienne) 85 – 70 Ka BP

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b. Le Paléolithique : type de site et organisation socio-économique

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