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Université Chouaib Doukkali

Ecole Nationale des Sciences Appliquées


D’El Jadida

Département Sciences et Technologies Industrielles STIN


Mémoire de Projet de Fin d’Etude
Pour l’obtention du titre :
D’ingénieur d’Etat
Spécialité :
Génie Electrique et Energétique
Sous le thème :

Dimensionnement des installations CFO


& CFA pour le projet club des avocats à
Sidi Bouzid
Préparé par :
Nouhaila BELMAJDOUB

Sous la direction de :
Pr. Mahmoud EL MOUDEN : Encadrant pédagogique
(ENSA El Jadida)
Pr. Zakaria MAKIR : Encadrant industriel
(MAKAUDIT consulting)

Année universitaire 2020-2021


DEDICACE
Louange à Dieu tout puissant, qui m’a permis de voir ce jour tant attendu
Je dédie ce travail :
À mes chers parents

Aucune dédicace ne saurait exprimer l’amour, l’estime, le dévouement et le respect que j’ai
toujours eu pour vous. Vos prières et vos encouragements m’ont été d’un grand secours pour
mener à bien mes études.
Rien au monde ne vaut les efforts fournis jour et nuit pour mon éducation et mon bien être. Ce
travail est le fruit des sacrifices que vous avez consentis pour mon bien-être et mon éducation.
Je vous dédie ce travail en témoignage de mon profond amour. Puisse
Dieu, le tout puissant, vous préserver et vous accorder santé, longue vie et bonheur.

À ma chère sœur Siham

Je ne pourrais jamais imaginer la vie sans toi, tu es la sœur qui assure son rôle comme il faut,
la deuxième maman, je n’oublierais jamais ton encouragement et ton soutien le long de mes
études, je t’estime beaucoup et je t’aime beaucoup.
Je te dédié ce travail et je te souhaite une vie pleine de joie et de bonheur.

À mes chers frères

Je vous remercie pour votre affection si sincère et votre soutien moral. Je vous dédie ce travail
avec tous mes vœux de bonheur, de santé et de réussite.

À mes chers amis

Vos bons conseils m’ont toujours été utiles durant ma vie professionnelle et personnelle. Je vous
dédie ce travail avec ma profonde reconnaissance envers vos efforts et vos encouragements.

À ma meilleure amie

Leila, on ne connaît la valeur des amis que lorsqu’on en a, et je remercie dieu d’avoir une
bonne amie avec qui j’ai vécu de très bons moments et sur laquelle je peux compter dans les
moments difficiles.

À la 9 éme promotion GEE

Vous étiez une famille pour moi, je vous souhaite une très bonne continuation dans votre vie
professionnelle et personnelle.

À mes Professeurs,
Pour le savoir qu’ils ont partagé avec nous...

Nouhaila BELMAJDOUB
REMERCIEMENT
Ce rapport est bien le fruit d’une vaste contribution, et ce serait injuste de l’entamer
sans rendre aux personnes, grâce auxquelles il a été réalisé, l’hommage qui leur revient
de droit.
Je tiens à remercier tout d’abord MAKAUDIT Consulting qui m’a accueilli en tant
que stagiaire dans son organisme.

Je tiens à remercier M. Zakaria MAKIR, le directeur général de MAKAUDIT


consulting et mon encadrant industriel de stage, qui m’a soutenu tout au long de mon
projet à travers ses conseils appréciables, sa disponibilité et pour l’intérêt qu’elle a porté
à ce projet.

Je remercie M. Mahmoud EL MOUDEN, notre cher professeur à ENSAJ (Ecole


Nationale des Sciences Appliquées El Jadida) et mon encadrant pédagogique de stage,
pour sa contribution et la disponibilité dont il a su faire preuve malgré ses charges
professionnelles.

Mes sincères remerciements sont également exprimés à M. Hamid CHAIKHY,


notre cher professeur à ENSAJ pour son soutien permanent et conseils avisés ainsi que sa
motivation.

Je tiens à remercier M. Younes ABOUELMAHJOUB, notre cher professeur à


ENSAJ pour ses conseils, ses propositions pertinentes et son partage ainsi que sa
serviabilité.

Je remercie M. Imad EZZAGAR, M. Mohammed amine AMLILA et Mme.


Fatima ADDAR pour ses contributions et la disponibilité dont ils ont su faire preuve
malgré ses charges professionnelles.

Que toutes les personnes ayant contribué, de près ou de loin, à la concrétisation de


ce travail, trouvent ici l’expression de mon profonde gratitude.
RESUME
Ce rapport présente la synthèse de mon projet de fin d’études, effectué au sein de
MAKAUDIT consulting, et ayant pour objectif, l’étude des installations CFO & CFA,
ainsi le dimensionnement d’une installation photovoltaïque pour recouvrir une partie de
l’alimentation normale pour le projet club des avocats à sidi Bouzid, et faire finalement
le chiffrage de la totalité des parties réalisées du projet.
Ce stage a pour objectif d’utiliser ce qu’on a appris durant notre parcours à
l’ENSAJ, donc c’était une occasion pour appliquer l’ensemble de techniques et de
formations prises dans ce sens-là. En outre, le travail au sein d’une équipe homogène et
motivante favorise mon intégration et la familiarisation avec le domaine.
Le travail de fin d’études que j’ai entreprit consiste en premier lieu le
dimensionnement du système d’éclairage à l’aide du logiciel DIALux tout en respectant
la réglementation, en suite on va implanter les différents circuits d’éclairage et de prises
de courant sous le logiciel AUTOCAD pour l’élaboration du bilan de puissances à partir
des différents consommateurs sous Excel, puis le dimensionnement des sections de câbles
et le choix des protections selon la norme NFC15-100, aussi la préparation des schémas
unifilaires de toute l’installation et la vérification de la chute de tension à l’aide du logiciel
CANECO BT. En outre je dois assurer le dimensionnement de la partie CFA et la partie
solaire par le dimensionnement d’une installation photovoltaïque qui va alimenter une
partie du projet.
Durant tout le projet, j’ai l’attention de faire les calculs en s’appuyant sur les deux
méthodes ; la méthode théorique par construire des notes de calcul sous Excel et l’autre
méthode à travers les logiciels, afin de vérifier, valider et comparer les résultats.

Mots-clés :
Système d’éclairage, étude technique, installation électrique, CFO, CFA, DIALux,
AUTOCAD, CANECO BT, Excel, installation photovoltaïque.
ABSTRACT
This report presents the summary of my end of studies project, carried out within
MAKAUDIT consulting, and having for objective, the study of CFO & CFA installations,
as well as the sizing of a photovoltaic installation to cover a part of the normal electricity
for the lawyer club project in Sidi Bouzid, and finally costing all the parts of the project.
This internship aims to use what we learned during our studies at ENSAJ, so it was
an opportunity to apply all the techniques and training taken in that direction. In addition,
working within a homogeneous and motivating team promotes my integration and
familiarization with the field.
The end-of-study work that I undertook consists first of all of the sizing of the
lighting system using the DIALux software while respecting the regulations, then we will
set up the various lighting circuits and sockets. current under the AUTOCAD software
for the development of the power balance from the various consumers in Excel, then the
sizing of the cable sections and the choice of protections according to the NFC15-100
standard, also the preparation of single-line diagrams for the entire 'installation and
verification of the voltage drop using the CANECO BT software. In addition, I ensured
the sizing of the CFA part and the solar part by sizing a photovoltaic installation which
will supply part of the project.
Throughout the project, I have the attention to do the calculations based on both
methods; the theoretical method by doing calculation notes in Excel and the other method
through software, in order to compare the results.

Keywords :
Lighting system, technical study, electrical installation, CFO, CFA, DIALux,
AUTOCAD, CANECO BT, Excel, photovoltaic installation.
TABLE DES MATIERES
DEDICACE ............................................................................................................................ 3
REMERCIEMENT................................................................................................................. 4
RESUME ................................................................................................................................ 5
ABSTRACT ........................................................................................................................... 6
TABLE DES MATIERES ...................................................................................................... 7
LISTE DES FIGURES .........................................................................................................10
LISTE DES TABLEAUX .....................................................................................................11
INTRODUCTION GENERALE ............................................................................................ 1
CHAPITRE 1 : Contexte général ..................................................................................... 2

1. Introduction .................................................................................................................................. 2

2. Présentation de l’organisme d’accueil ........................................................................................... 2


2.1 Organigramme ...................................................................................................................... 2
2.2 Services ................................................................................................................................. 2
2.3 Fiche technique ..................................................................................................................... 3

3. Cahier des charges ........................................................................................................................ 3

4. Planning du projet ......................................................................................................................... 4

5. Textes normatifs et réglementaires ............................................................................................... 5


5.1 Les textes réglementaires ...................................................................................................... 5
5.2 Les textes normatifs .............................................................................................................. 6

6. Conclusion .................................................................................................................................... 6
CHAPITRE 2 : Dimensionnement du système d’éclairage ...................................... 7

1. Introduction .................................................................................................................................. 7

2. Objectifs........................................................................................................................................ 7

3. Le type d’éclairage : direct, indirect ou mixte ? ............................................................................. 8

4. Choix des lampes et luminaires ..................................................................................................... 8


4.1 Efficacité lumineuse .............................................................................................................. 8
4.2 Indice de rendu des couleurs ................................................................................................. 8
4.3 Couleur de la lumière ou la température de couleur .............................................................. 8
4.4 Efficacité énergétique............................................................................................................ 9
4.5 Pour notre projet .................................................................................................................. 9

5. Dimensionnement de l’installation ............................................................................................. 11


5.1 Zone de calcul ..................................................................................................................... 11
5.2 Indice du local : k................................................................................................................. 12
5.3 Facteur de suspension : J ..................................................................................................... 12
5.4 Éclairement moyen minimum .............................................................................................. 12
5.5 Uniformité .......................................................................................................................... 12
5.6 Facteurs de réflexion des parois .......................................................................................... 13
5.7 Facteur de maintenance ...................................................................................................... 13
5.7.1 Facteur d’empoussièrement : e ........................................................................................... 13
5.7.2 Facteur de dépréciation : d .................................................................................................. 14
5.8 Classe des luminaires........................................................................................................... 14
5.9 Détermination de l’utilance U .............................................................................................. 14
5.10 Flux lumineux à fournir ........................................................................................................ 15
5.11 Nombre de luminaires ......................................................................................................... 15
5.12 Disposition des luminaires ................................................................................................... 15

6. Le logiciel DIALux ........................................................................................................................ 18


6.1 Présentation........................................................................................................................ 18
6.2 Résultats ............................................................................................................................. 18

7. Conclusion .................................................................................................................................. 19
CHAPITRE 3 : Eude technique de l’installation CFO ...............................................20

1. Introduction ................................................................................................................................ 20

2. Schéma de liaison à la terre......................................................................................................... 21

3. Mise à la terre ............................................................................................................................. 21

4. Bilan de puissance et choix de transformateur ............................................................................ 22


4.1 Collecte d’information ......................................................................................................... 22
4.1.1 La NFC 15-100 pour l’éclairage............................................................................................. 22
4.1.2 La répartition des prises de courant ..................................................................................... 23
4.2 Puissance d’utilisation et puissance foisonnée ..................................................................... 24
4.3 Bilan de puissance ............................................................................................................... 24
4.4 Choix de transformateur d’alimentation .............................................................................. 25
4.5 Compensation de l’énergie réactive ..................................................................................... 26
4.5.1 Principe de compensation de l’énergie réactive ................................................................... 26
4.5.2 Compensation de l’énergie réactive des transformateurs ..................................................... 27

5. Dimensionnement des jeux de barres ......................................................................................... 28


5.1 Barres de chant ................................................................................................................... 28
5.2 Barres à plat ........................................................................................................................ 28
5.3 La méthode pour dimensionner les jeux de barres ............................................................... 28
5.4 Application .......................................................................................................................... 29

6. Calcul des sections des câbles ..................................................................................................... 31


6.1 Choix de canalisation électrique .......................................................................................... 31
6.2 Courant d’emploi IB ............................................................................................................. 32
6.3 Courant admissible IZ ........................................................................................................... 33
6.4 Choix du calibre de l'appareil de protection ......................................................................... 33
6.5 Détermination de la section des conducteurs ...................................................................... 33
6.6 Vérification de la valeur de la chute de tension .................................................................... 34
6.7 Section du neutre et du conducteur de protection ............................................................... 36
6.7.1 Section du conducteur neutre ............................................................................................. 36
6.7.2 Section du conducteur de protection ................................................................................... 36

7. Dimensionnement des protections BT......................................................................................... 37


7.1 Cas des disjoncteurs ............................................................................................................ 37
7.2 Choix du disjoncteur ............................................................................................................ 37
7.3 Application .......................................................................................................................... 38
7.4 Estimation des courants de court circuits BT et exemple de calcul ........................................ 38
7.5 La méthode des impédances ............................................................................................... 38
7.6 Sélectivité ........................................................................................................................... 39

8. Le logiciel CANECO BT.................................................................................................................. 40


8.1 Dimensionnement sous le logiciel CANECO-BT ..................................................................... 40
8.2 Résultats ............................................................................................................................. 41

9. Coût de l’investissement ............................................................................................................. 43


10. Conclusion .............................................................................................................................. 44
CHAPITRE 4 : Dimensionnement d’une installation photovoltaïque ...............45

1. Introduction ................................................................................................................................ 45

2. Norme et conception .................................................................................................................. 45

3. Structure d’un système d’électrification ..................................................................................... 46

4. Présentation du site – Cahier des charges ................................................................................... 46

5. Bilan des puissances .................................................................................................................... 47

6. Calculs et choix des éléments du système ................................................................................... 47


6.1 Calculer l’énergie à produire Ep ........................................................................................... 47
6.2 Calculer la puissance crête Pc du générateur photovoltaïque nécessaire .............................. 48
6.3 Calculer la capacité des accumulateurs nécessaires à ce système ainsi que leur nombre ...... 48

7. Choix des câbles .......................................................................................................................... 49

8. Schéma électrique....................................................................................................................... 50

9. Choix du logiciel de la simulation ............................................................................................... 51


9.1 Validation par le logiciel RETScreen ..................................................................................... 51
9.2 Validation du choix par le logiciel PVsyst .............................................................................. 52

10. Interprétation des résultats .................................................................................................... 53

11. Coût de l’investissement ......................................................................................................... 53

12. Analyse financière .................................................................................................................. 54


12.1 Le cout du kWh ................................................................................................................... 54
12.2 La période de retour sur investissement .............................................................................. 54

13. Conclusion .............................................................................................................................. 54


CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVES ............................................................55
REFERENCES .....................................................................................................................56
LISTE DES FIGURES
Figure 1 La hiérarchie de MAKAUDIT consulting ............................................................................. 2
Figure 2 Diagramme de GANTT réalisé sous Excel ............................................................................ 4
Figure 3 Exemple d'une étiquette énergétique .................................................................................... 9
Figure 4 Le cadrage de la zone de travail .......................................................................................... 11
Figure 5 Vue 3D réalisée sous DIALUX ............................................................................................ 12
Figure 6 Tableau de détermination de l'utilance, classe C et J=0 ..................................................... 15
Figure 7 Disposition des luminaires-calcul théorique ........................................................................ 16
Figure 8 Luminaire de l'archive sous DIALux, vue 3D .................................................................... 18
Figure 9 Luminaire de l'archive sous DIALux, vue 2D ..................................................................... 19
Figure 10 Le résultat obtenu sous DIALUX après modifications ..................................................... 19
Figure 11 Implantation des circuits de luminaires de rez de chaussé-administration sous
AUTOCAD ................................................................................................................................ 23
Figure 12 Implantation des circuits de prises de courant de rez de chaussé-administration sous
AUTOCAD ................................................................................................................................ 23
Figure 13 Diagramme de puissance ................................................................................................... 26
Figure 14 Jeu de barres de chant ....................................................................................................... 28
Figure 15 Jeu de barres à plat............................................................................................................ 28
Figure 16Fenêtre concernant les caractéristiques de la source d’alimentation ................................ 41
Figure 17 Résultat récapitulatif de la source d’alimentation ............................................................ 41
Figure 18 Schéma unifilaire-ADMINISTRATION-club des avocats ................................................ 42
Figure 19 Schéma unifilaire tableau-ADMINISTRATION .............................................................. 42
Figure 20 Schéma unifilaire tableau-TD2-ADMINISTRATION ...................................................... 42
Figure 21 Structure d'une installation photovoltaïque ...................................................................... 45
Figure 22 Schéma d'un champ photovoltaïque.................................................................................. 49
Figure 23 Schéma électrique du champs PV, pour l'administration ................................................. 51
Figure 24 Les résultats obtenus sous RETSCreen ............................................................................. 52
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 Fiche technique de MAKAUDIT consulting....................................................................... 3
Tableau 2 Liste des taches-planning du projet ................................................................................... 4
Tableau 3 Liste des organismes de normalisation ............................................................................... 5
Tableau 4 Les désignation des normes................................................................................................. 6
Tableau 5 Le rendement lumineux de différentes technologies d'ampoule ........................................ 8
Tableau 6 Les coefficients de réflexion .............................................................................................. 13
Tableau 7 Codification des facteurs de réflexion ............................................................................... 13
Tableau 8 Facteur d’empoussièrement .............................................................................................. 14
Tableau 9 Facteur de maintenance .................................................................................................... 14
Tableau 10 La catégorie de luminaire selon la classe ........................................................................ 14
Tableau 11 Note de calcul sous Excel pour le dimensionnement du système d'éclairage-
ADMINISTRATION ................................................................................................................. 17
Tableau 12 Les trois modes de liaison à la terre ................................................................................ 21
Tableau 13 Bilan des différentes parties de l'installation .................................................................. 24
Tableau 14 TD2-ADMINISTRATION .............................................................................................. 25
Tableau 15 Bilan de puissance pour tout le projet ............................................................................ 25
Tableau 16 Des puissances apparentes normalisées des transformateurs MT/BT triphasés et des
intensités nominales correspondantes ....................................................................................... 25
Tableau 17 Batteries de compensation fixe ........................................................................................ 27
Tableau 18 Les coefficients de correction .......................................................................................... 29
Tableau 19 Application sur les différents tableaux du projet club des avocats ................................ 31
Tableau 20 Section des JDB du projet ............................................................................................... 31
Tableau 21 Comparaison entre les influences externes des locaux, les câbles et les conduits pour le
club............................................................................................................................................. 32
Tableau 22 La chute de tension dans la norme NFC 15-100 ............................................................. 34
Tableau 23 Note de calcul sous Excel pour le départ d'administration ............................................ 36
Tableau 24 Section du conducteur de protection en fonction de la section des conducteurs de phase
.................................................................................................................................................... 37
Tableau 25 Types de courbes de déclenchement des disjoncteurs .................................................... 38
Tableau 26 Chiffrage de l'installation électrique pour le projet club des avocats ............................ 44
Tableau 27 Bilan de puissance-ADMINISTRATION-projet club des avocats ................................. 47
Tableau 28 Comparaison entre les résultats théoriques et celles obtenus par le logiciel .................. 53
Tableau 29 Chiffrage de l'installation photovoltaïque pour le projet club des avocats .................... 53
INTRODUCTION GENERALE
Dans le cadre de réussir ma formation au sein de l’Ecole Nationale des Sciences
Appliquées d’El Jadida, je suis appelée à passer un stage de fin d’études au sein d’une
entreprise.
L’électricité et l’énergie se sont les deux domaines fondamentaux de ma spécialité
en tant qu’élève ingénieur en GEE (Génie Electrique et Energétique), dans ce sens
s’inscrit mon projet au sein de MAKAUDIT consulting, intitulé : « Dimensionnement
des installations CFO & CFA pour le projet club des avocats à Sidi Bouzid ».
Projet de construction du club des avocats marocains à Sidi Bouzid-El Jadida,
composé de trois bâtiments (administration, hôtel, amphithéâtre) couvrant une superficie
d’environ 2520 m² au terrain, à tel sorte que l’administration couvre avec ses trois niveaux
190 m2, l’hôtel couvre avec ses quatre niveaux 378,6m2 et l’amphithéâtre couvre 619,1m2.
L’étude de l’installation consiste à déterminer précisément les canalisations et leurs
protections électriques du transformateur principal jusqu’aux circuits terminaux. Chaque
ensemble constitué par la canalisation et sa protection doit répondre simultanément à
plusieurs conditions qui assurent la sûreté de l’installation.
L’étude et le dimensionnement des installations électriques deviennent de plus en
plus importantes et nécessaires avant la réalisation de chaque projet.
Ce projet est constitué de cinq volets principales, mais on présente, par ce présent
rapport, le travail fait sous forme de quatre volets, car on ne peut pas présenter la partie
CFA et elle reste comme perspective du projet :
Le volet préliminaire portera sur une présentation de l’organisme d’accueil, une
présentation du projet ainsi que les différentes tâches à réaliser tout au long du projet,
plus d’une présentation de quelques textes réglementaires et des normes qu’il faut
respecter lors de la conception des installations électriques.
Le deuxième volet s’intéressera à dimensionner le système d’éclairage.
Le troisième volet consistera à élaborer une étude technique de l’installation
électrique du projet, en commençant par l’étude des différentes parties de l’installation,
et clôturer par la réalisation des différents schémas unifilaires.
Par la suite au niveau d’un quatrième volet, on va dimensionner une installation
photovoltaïque pour alimenter une partie du projet.
Le travail se clôturera avec une conclusion récapitulant le travail réalisé et les
perspectives souhaitées.

1
CHAPITRE 1 : Contexte général

1. Introduction
Dans ce chapitre, on va présenter le bureau d’études accueillant en démontrant son
structure ainsi que ses différents secteurs d’activité dans un premier lieu. Dans un
deuxième lieu, on va spécifier le cadre du projet par donner une définition du cahier des
charges. Dans un dernier lieu, on va présenter les autorités ministérielles définissent les
lignes de conduite à respecter afin de garantir l’hygiène et la sécurité des travailleurs et
rédigent les décrets, les arrêtés et les lois votées par les représentants du peuple.

2. Présentation de l’organisme d’accueil


MAKAUDIT consulting est un bureau d’ingénierie d’électricité, accompagne ses
clients-partenaires, entreprises et institutions publiques ou privées, dans l’identification,
la conception, la réalisation et le suivi de leurs projets.
La valeur du service de MAKAUDIT consulting, est significative pour la réduction
des coûts d'études et l'accès flexible à des compétences techniques de haut niveau.
Son équipe pour ses clients est un levier majeur de compétitivité et d’agilité.
Sa réputation de « professionnalisme, responsabilité et excellence » est appréciée
et reconnue par ses partenaires.

2.1 Organigramme
La figure 1 représente l’organigramme de MAKAUDIT consulting avec ses quatre
départements :

Directeur général
M. Zakaria MAKIR

Dép. études Dép. Dép. de Dép. controle et


techniques Administratif Formation inspection
M. Mohamed amine Mme. Fatima Mme. Amina
M. Imad EZZAGAR
AMLILA ADDAR SAADI
Figure 1 La hiérarchie de MAKAUDIT consulting

2.2 Services
Doté des équipes hautement qualifiées, et ayant une bonne expérience au service
des grands opérateurs, MAKAUDIT consulting offre les services les plus adaptés aux
besoins, et met à la disposition de ses partenaires les outils les plus sûrs pour le pilotage,
2
CHAPITRE 1 CONTEXTE GENERAL

la prévoyance et la maitrise des risques :


 Audit énergétique dans l’industrie, dans le transport et dans le bâtiment ;
 Eclairage public et d’ambiance ;
 Management opérationnel de la sécurité ;
 Accompagnement à la mise en place de la Santé et Sécurité au Travail ;
 Accompagnement pour la mise en place de Systèmes de Management
Environnemental ;
 Contrôle réglementaire des installations électriques et de l’éclairement.

2.3 Fiche technique


Le tableau 1 présente la fiche technique de MAKAUDIT consulting :

Raison sociale MAKAUDIT consulting


Statut juridique Société à Responsabilité Limitée à Associé Unique
Adresse Siège : Résidence Al Balsam, Imm.A App N°5 El Jadida MAROC
Téléphone +212523391263
Email contact@makauditconsulting.com
Site web http://makauditconsulting.com
Capital 100 000 DHS
Tableau 1 Fiche technique de MAKAUDIT consulting

3. Cahier des charges


Le club des avocats est un projet qui va obéir aux normes internationales les plus
rigoureuses en matière de sécurité.
Et comme tout grand projet, ce club a besoin d’une source d’énergie électrique qui
répond aux normes internationales et présentant une disponibilité permanente. Ceci est
conditionné par la réalisation d’une étude et un dimensionnement réunissant aussi bien
les exigences des normes internationales.
C’est dans ce cadre que s’inscrit mon stage de PFE au sein de MAKAUDIT
consulting, qui consiste entre autre à étudier l’installation Courant FOrt (CFO) et
l’installation Courant FAible (CFA) du Club des avocats. Ainsi, le dimensionnement du
système d’éclairage sous DIALux et l’établissement des plans d’implantation sous
AutoCAD, ensuite l’élaboration du bilan de puissance qui nous permettra de
dimensionner les sources d’alimentation normales, d’après les exigences du client, on ne
va pas utiliser un groupe d’alimentation de secours comme par exemple les groupes
électrogènes, par la suite on va déterminer les canalisation électriques et le

3
CHAPITRE 1 CONTEXTE GENERAL

dimensionnement des câbles et des jeux de barres, le choix du matériel, l’étude et


l’établissement du schéma unifilaire du système à l’aide du logiciel CANECO BT.
En outre, il faut dimensionner une installation photovoltaïque pour alimenter une
partie de l’administration du projet.
Pour ce projet, on prévoit une extension de 20% de puissance installée.

4. Planning du projet
Selon une démarche précise basée sur une logique de réalisation, j’ai réparti les
étapes suivant un planning prenant en considération la durée de mon projet de fin d’étude
qui était fixer à six mois, les étapes du projet sont présentées par le tableau 2.
Etape Date début Durée Date de fin
Définition de la problématique du projet 01/02/2021 14 16/02/2021
Documentation et élaboration du cahier de charge 01/02/2021 7 08/02/2021
Etude préliminaire 09/02/2021 7 16/02/2021
Dimensionnement du système d'éclairage 17/02/2021 47 08/04/2021
Etude normative 17/02/2021 10 27/02/2021
Etude théorique 28/02/2021 7 07/03/2021
Formation DIALux 08/03/2021 20 28/03/2021
Formation AUTOCAD 29/03/2021 10 08/04/2021
Etude technique de l'installation 09/04/2021 42 23/05/2021
Bilan de puissance 09/04/2021 7 16/04/2021
Calcul théorique 17/04/2021 20 07/05/2021
Formation CANECO BT 08/05/2021 15 23/05/2021
Installation photovoltaïque 24/05/2021 37 26/06/2021
Etude le cas d'alimenter une partie par PV 24/05/2021 7 31/05/2021
Formation RETScreen 01/06/2021 15 16/06/2021
Formation Pvsyst 17/06/2021 15 02/07/2021
Implantation CFA 08/07/2021 20 28/07/2021
Rédaction de rapport 17/02/2021 129 26/06/2021
Tableau 2 Liste des taches-planning du projet

La figure 2 présente le diagramme de GANTT du projet, réalisé sous Excel :


6/21/2021
2/21/2021

3/13/2021

4/22/2021

5/12/2021

7/11/2021
2/1/2021

4/2/2021

6/1/2021

Définition de la problématique du… 14


7
Etude préliminaire 7
47
Etude normative 10
7
Formation DIALux 20
10
Etude technique de l'installation 42
7
Calcul théorique 20
15
Installation photovoltaique 37
7
Formation RETScreen 15
15
Implantation CFA 20
129
Figure 2 Diagramme de GANTT réalisé sous Excel
4
CHAPITRE 1 CONTEXTE GENERAL

5. Textes normatifs et réglementaires


Les autorités ministérielles définissent les lignes de conduite dans le cadre du code
de travail, à respecter afin de garantir l’hygiène et la sécurité des travailleurs et rédigent
les décrets, les arrêtés et les lois. Leur mise en application est garantie par un ensemble
de règles et prescriptions définies par les organismes de normalisations comme cité dans
le tableau 3 : [1]
Organisme Dénomination Norme

AFNOR Association Française de la Normes NF C


Normalisation
UTE Union Technique de l’Electricité Normes UTE C

CEI Commission ElectrotechniqueInternationale Normes CEI

CENELEC Comité Européen de Normalisation Electrotechnique Normes EN


Tableau 3 Liste des organismes de normalisation

Les recommandations CEI ont pour objectif d’harmoniser sur le plan international
les normes dans les pays concernés. Ces mesures sont établies par un comité d’experts
dans le domaine de l’ingénierie.
Il existe deux types de texte régissant les règles à prendre en compte dans le calcul
des installations électriques : [2]

5.1 Les textes réglementaires


Les textes réglementaires présentent le cadre général de mise en œuvre des
installations électriques. Leur application est obligatoire.
 Protection des travailleurs : décret du 14 novembre 1988 (Publication UTE
C 12-101) ;
 Protection contre les risques d'incendie et de panique dans les
établissements recevant du public (ERP) : décret et arrêtés divers
(Publication UTE C 12-201) ;
 Conditions techniques auxquelles doivent satisfaire les distributeurs
d'énergie électrique : arrêté interministériel du 26 mai 1978 (Publication
UTE C 11-001) ;
 Sécurité des personnes, des animaux et des biens : directive Européenne
Basse Tension (Directive basse tension 2006/95/CE) ;
 Opérations sur les installations électriques ou dans leur voisinage (NF C 18-
510 et UTE C 18-510-1, 2 et 3).

5
CHAPITRE 1 CONTEXTE GENERAL

5.2 Les textes normatifs


Ils sont l'expression des règles de l'art et définissent les moyens de parvenir aux
objectifs fixés par les textes réglementaires. Leur application est donc fortement
conseillée et peut parfois même être devenue obligatoire par un arrêté. Le tableau 4
représente des exemples des normes internationales :

Normes Désignation
CEI 60 364 Installation Electrique Basse Tension
CEI 60 529 Les installations photovoltaïques
CEI 60 947-1 Appareillage Basse Tension - Règles générales
CEI 60 947-2 Appareillage Basse Tension – Disjoncteurs

CEI 60 947-3 Appareillage Basse Tension – Interrupteur, Sectionneurs


CEI 61 140 Protection contre les chocs électriques
CEI 61 921 Condensateurs de puissance_ batterie de compensationde
Tableau 4 Les désignation des normes

Ci-dessous on présente les normes en France et leurs domaines de spécification :


 La norme NF C 15-100 : « Installations électriques à basse tension » et les
guides d'applications ;
 La norme NF C 14-100 : « Installations de branchement à basse tension »
comprises entre le réseau de distribution et les installations intérieures ;
 La norme NF – EN 61537 : « La sécurité dans les installations de chemins
de câbles ».
Pour plus d’information sur les normes, voir l’annexe 1.

6. Conclusion
Dans ce chapitre, on a présenté l’organisme d’accueil. On a mis un cadre général
du projet en citant le travail demandé selon l’étude du cahier des charges et le
fonctionnement des installations électriques. Ensuite, on a déterminé les tâches à exécuter
suivant un planning détaillé. Enfin on a présenté les textes normatifs et règlementaires à
prendre en considération lors de la réalisation du projet.

6
CHAPITRE 2 : Dimensionnement
du système d’éclairage

1. Introduction
Dans ce chapitre on va commencer par déterminer la taille des installations
électriques du projet, à savoir le dimensionnement du système d'éclairage. On va traiter
cette partie avec soin afin de fournir un éclairage adapté, pour permettre les gens
d’exécuter des tâches visuelles de manière efficace et précise. L'éclairage peut être assuré
principalement par la lumière du jour, un éclairage artificiel ou une combinaison des deux.
Ce dimensionnement fallait être basé sur des normes qui spécifient les exigences
des systèmes d'éclairage de la plupart des lieux de travail intérieurs et des zones associées
en termes de quantité et de qualité d'éclairage.

2. Objectifs
Le dimensionnement du système d'éclairage vise non seulement à assurer le confort
visuel des personnes, mais également à réduire la consommation d'énergie. Pour ce faire,
nous devons établir de bonnes dimensions basées sur des calculs, des programmes et des
normes prédéfinis.
À commencer par la pièce à éclairer, dont les différentes caractéristiques sont
connues, telles que les dimensions, la couleur des murs et du plafond, et la nature de
l'activité prévue, avec le type de tâches qui y seront effectuées, dans l'ordre. Pour obtenir
un éclairage adéquat, le projet consiste à définir :
 Le type d'éclairage utilisé selon le genre de travail et selon l'économie
d'énergie ;
 L'éclairage adapté à chaque pièce en standard ;
 Flux lumineux ;
 Nombre et disposition des lumières requises.
Le projet d'éclairage comprend généralement les trois étapes suivantes :
 Le type d'éclairage ;
 La sélection de lampes et luminaires ;
 Le dimensionnement de l’installation.

7
CHAPITRE 2 DIMENSIONNEMENT DU SYSTEME D’ECLAIRAGE

3. Le type d’éclairage : direct, indirect ou mixte ?


Le choix de luminaire se fait en se reposant sur le type d’éclairage adopté, il définit
la répartition du flux lumineux dans un espace. [3]
En pratique il existe trois classes fondamentales utilisées pour les projets.
Pour plus d’information sur les types du système d’éclairage, merci de voir
l’annexe 2.

4. Choix des lampes et luminaires


On a toujours besoin de la lumière pour exécuter les différentes tâches dans notre
quotidien, l’éclairage artificiel est dans la journée le complément de l’éclairage naturel,
et à la nuit il recouvre totalement l’espace.
Cet éclairage artificiel qui est le point focal de notre première partie d’étude doit
faire l’objet de choix judicieux et plus adaptés :
 De notre confort visuel et santé des yeux ;
 D’efficacité en terme d’éclairement ;
 Tout en représentant l’aspect esthétique de la pièce.
Pour ce faire, il faut bien choisir les lampes et les luminaires. Le choix des lampes
va se baser sur des critères selon le besoin.

4.1 Efficacité lumineuse


Pour évaluer la qualité énergétique d’un luminaire on utilise son efficacité
lumineuse avec une unité de lm/W qui se définie comme le rapport du flux lumineux en
lumen par la puissance électrique consommée en watt.
D’après le tableau ci-contre (tableau 5), on distingue que les ampoules à LEDs et le
tube fluorescent ont une meilleure efficacité lumineuse.
Type d’ampoule Rendement lumineux (lm/W)
Ampoule à incandescence 8 à 14 lm/W
Ampoule fluocompacte 45 à 60 lm/W
Ampoule halogène 13 à 20 lm/W
Tube fluorescent 52 à 79 lm/W
Ampoule à LEDs 100 lm/W
Tableau 5 Le rendement lumineux de différentes technologies d'ampoule

4.2 Indice de rendu des couleurs


La qualité de lumière se quantifie par l’indice de rendu des couleurs, qui présente
la capacité d’une lampe à faire ressortir toutes les nuances de couleurs.
Sous l’éclairage naturel Ra ou I.R.C= 100.

4.3 Couleur de la lumière ou la température de couleur


8
CHAPITRE 2 DIMENSIONNEMENT DU SYSTEME D’ECLAIRAGE

La température de couleur indique si la lumière est chaude ou froide.


Les normes d’éclairage donnent une marge de liberté pour choisir la température de
couleur des ampoules. En pratique, on choisira :
 Des teintes froides (Tc = 4 000 K) dans un local de travail où les luminaires
sont utilisés durant la journée, avec la lumière naturelle d’une façon
complémentaire ;
 Des teintes chaudes pour l’éclairage des habitations ou assimilées ;
 Des teintes de couleur très froides (Tc > 5 000 K), plus proche à la lumière
du jour naturelle dans les locaux aveugles ;
 Il faut éviter l’utilisation simultanée des teintes froides et des teintes
chaudes, ce qui gêne l’adaptation chromatique de l’œil et crée des
perturbations visuelles.

4.4 Efficacité énergétique


L’étiquette d’énergie qu’on trouve sur l’emballage des lampes, affiche quatre
informations obligatoires et à ne surtout pas négliger :
 La puissance électrique en watts ;
 Le flux de lumière ;
 La durée de vie en heure ;
 La classe d’efficacité énergétique.
La classe d’efficacité énergétique varie de la lettre A qui signifie un résultat très
performant à la lettre G qui représente une efficacité très médiocre (figure 3).

Figure 3 Exemple d'une étiquette énergétique

4.5 Pour notre projet


Bureau : Les bureaux de travail comprennent généralement des postes
informatiques qui exigent un traitement particulier pour ne pas avoir de réflexion de la
9
CHAPITRE 2 DIMENSIONNEMENT DU SYSTEME D’ECLAIRAGE

lumière qui engendre l’éblouissement sur les écrans de visualisation. Pour l’éviter, il peut
être réalisé par des luminaires ayant un UGR<19. Ce critère est particulièrement présent
avec des plafonniers LEDs, c’est la raison pour laquelle, dans les immeubles de bureaux,
les plafonniers sont les plus souvent recommandés, aussi du fait :
 De sa grande Efficacité Énergétique ;
 De son très bon rendu des couleurs ;
 De sa durée de vie importante ;
 De son faible coût d’investissement.
Hôtel : L’éclairage dans les hôtels possède une grande variété, du plus basique et
fonctionnel au plus décoratif qui entre dans la partie esthétique. Les enjeux seront variés
suivant les partis pris adoptés qui contribuent en bonne partie les choix de luminaires. Les
exigences en terme d’éclairage quant à elles sont limitées car les tâches visuelles qui y
sont pratiquées sont faibles et basiques.
Chambre : il est nécessaire pour les chambres d’éviter l’éclairage direct et utiliser
l’éclairage mixtes, et éventuellement d’ajouter un éclairage d’appoint pour la lecture.
On peut choisir des luminaires de type halogène pour les chambres grâce à sa
température de couleur qui est chaude et relaxante.
Hall d’accueil : le hall d’accueil dans notre projet constitue un élément très
important. Il s’agit en effet du premier contact de l’observateur à son entrée. Donc on doit
bien donner à ce lieu une attention particulière avec un traitement soigneux, au niveau de
l’éclairage, les considérations architecturales globales et esthétiques sont donc
primordiales. Les luminaires ont souvent une identité forte, que ce soit en suspension,
en applique ou en lampadaire.
Couloir et lieux de passage : on trouve les couloirs dans tous les bâtiments, ces
pièces présentent des taches visuelles peu exigeantes, ce qui conduit à des luminaires de
faible puissance et avec un système optique non éblouissant et proposant une répartition
lumineuse spécifique, donc on peut utiliser des LED comme des spots.
Dans les couloirs, on doit prendre en considération que les luminaires ne soient pas
mis en place dans le champ de vision des gens lorsqu’ils ont un éclairage direct.
Par contre, on peut utiliser un éclairage de plafond ou un éclairage indirect, qui vont être
plus confortables.
Les toilettes : forment un lieu confiné avec un temps de présence limité. Ceci
donne naissance à deux contraintes, d’une part un luminaire de puissance faible car on
n’a pas des taches visuelles importantes utilisées et d’autre part une source de lumière
10
CHAPITRE 2 DIMENSIONNEMENT DU SYSTEME D’ECLAIRAGE

supportant bien les commutations fréquentes, donc on ne va pas utiliser des lampes
fluorescentes. Dans ce cas les luminaires à LED sont très adaptés, comme des spots,
des downlights ou des plafonniers.
Les escaliers : Les escaliers présentent un espace particulièrement difficile à
éclairer car en opposition aux autres pièces à éclairer, la spécificité forte des escaliers est
dans la verticalité : du coup, le champ de vision de l’observateur est modifié de manière
sensible si cette dernière monte ou descend par exemple.
Les possibilités d’éclairage dépendent ici de la nature des escaliers : avec/sans
contremarche, nature des matériaux (bois, béton, métal…), possibilité des passages de
câbles…. Donc on va utiliser des LEDs.

5. Dimensionnement de l’installation
Cette phase consiste à dimensionner le système d’éclairage tout en se basant d’une
façon détaillée sur les caractéristiques du local comme : dimensions, coefficient de
réflexion des parois, position des luminaires, vieillissement des lampes, coefficient de
maintenance… [4]

5.1 Zone de calcul


Dans la plupart des pièces, l’éclairement moyen et l’uniformité qui sont des facteurs
critiques pour un bon éclairage, ces paramètres doivent être déterminés sur une surface
égale à la surface du local, de laquelle on élimine le calcul d’éclairement dans les parties
comprises une bande de 50 cm le long des murs sans porte et une bande de 70 cm le long
des murs avec portes comme illustré dans la figure 4. En principe, hors de cette zone qui
dite morte aucune tâche visuelle n’est censée être exécutée. On appelle zone de travail la
surface résultante obtenue.
Ce n’est pas utile d’éclairer toute la pièce en même éclairement, car si la totalité de
la surface du local est considérée, il faudra une puissance installée plus importante pour
atteindre le niveau d’éclairement moyen requis.

Figure 4 Le cadrage de la zone de travail


11
CHAPITRE 2 DIMENSIONNEMENT DU SYSTEME D’ECLAIRAGE

5.2 Indice du local : k


L’indice K du local se déduit des dimensions géométriques, de la hauteur du plan des
luminaires et de la hauteur du plan de travail, la figure 5 représente une pièce réalisé sous
DIALUX.
Avec :
 a : Longueur en m
 b : Largeur en m
 ht : hauteur total en m
 h2 : hauteur plan utile
 h1 : hauteur suspension lampe
 h : hauteur utile

Figure 5 Vue 3D réalisée sous DIALUX


𝐚 .𝐛
Soit comme présenté dans la relation (1) : K = (𝐚+𝐛) .𝐡 (1)

L’indice K est arrondi aux valeurs suivantes : 0,6 - 0,8 – 1 – 1,5 – 2 – 3 – 4 – 5.

5.3 Facteur de suspension : J


𝐡𝟏
Le facteur de suspension est donné par la relation (2) : J = 𝐡 (2)
𝟏 +𝐡

Pour la valeur J=0 soit un luminaire posé contre le plafond.

5.4 Éclairement moyen minimum


La quantité de lumière reçue par la surface, elle est caractérisée par le niveau
d’éclairement exprimé en lux.
L’éclairement moyen recommandé est déduit à partir des tableaux normatifs selon
la norme NBN EN 12464-1(voir annexe 3 qui présente l’exemple des paramètres
normalisés des bureaux) et suivant la nature de la pièce et les taches effectuées. Prise en
compte des caractéristiques des points lumineux, de leur nombre et de leur déplacement.

5.5 Uniformité
L’uniformité de l’éclairement recommandée dans la zone de travail (les bureaux)
doit être supérieur à 0,4, soit :
𝐄𝐦𝐢𝐧
> 𝟎, 𝟒
𝐄𝐦𝐨𝐲𝐞𝐧

Cette uniformité donne, approximativement, un niveau d’éclairement moyen de 500


lux avec un minimum de 300 lux.
Il est inutile de forcer une uniformité plus importante car elle augmente le nombre

12
CHAPITRE 2 DIMENSIONNEMENT DU SYSTEME D’ECLAIRAGE

des lampes et par la suite l’investissement. Inversement, une uniformité moindre nuit au
confort.

5.6 Facteurs de réflexion des parois


Les facteurs de réflexion des parois représentent le degré de contre diffuser la
lumière reçue, le tableau 6 présente le coefficient de réflexion des parois pour chaque
couleur.

La couleur le coefficient de réflexion


Blanc brillant 80%
Blanc mat 70%
Couleurs claires 50%
Couleurs vives 30%
Couleurs foncées 10%
Vitrages sans rideaux 10%
Tableau 6 Les coefficients de réflexion

La codification s’exprime par 3 chiffres correspondant en %, qui dépend à la


couleur des parois : plafond, murs, plan utile (tableau 7).
Les parois vitrées ont un rôle négligeable pour la réflexion et ne sont pas prises en
compte.

Très clair Clair Moyen sombre nul

Plafond 8 7 5 3 0
Murs 7 5 3 1 0
Plan utile 3 3 1 1 0
Tableau 7 Codification des facteurs de réflexion

En l’absence de données réelles, on utilise les facteurs de réflexion par défaut :


Plafond 0,7 ; Parois opaques 0,5 ; Sol 0,3.

5.7 Facteur de maintenance


Le système d’éclairage doit fournir les niveaux d’éclairement requis durant toute sa
durée de vie. En prenant en compte de la diminution du flux lumineux avec le temps dû
à la diminution du flux des lampes et encrassement des luminaires, le dimensionnement
de l’installation doit intégrer la notion de facteur de maintenance qui surdimensionnement
l’installation d’origine.
Ce facteur combine le facteur d’empoussièrement et le facteur de dépréciation.
5.7.1 Facteur d’empoussièrement : e
Il tient compte de la baisse du flux lumineux dû au niveau d’empoussièrement des

13
CHAPITRE 2 DIMENSIONNEMENT DU SYSTEME D’ECLAIRAGE

lampes. Le tableau 8 présente les trois niveaux existants :

Faible 1,1

Moyen 1,25

Fort 1,4
Tableau 8 Facteur d’empoussièrement

5.7.2 Facteur de dépréciation : d


En cours d’utilisation, le flux émis par une lampe baisse ; les causes sont diverses :
 Les parois du local vieillissent et sont moins réfléchissantes ;
 Les lampes ont tendance à s’user et le flux lumineux produit diminue selon
la maintenance, changement périodique des lampes.
On pourra prendre les coefficients donnés par l’A.F.E. (Association Française de
l’Éclairage) illustrés dans le tableau 9 :

Faible 1,25
Moyen 1,40
Fort 1,60
Tableau 9 Facteur de maintenance

5.8 Classe des luminaires


Les fabricants donnent la classification photométrique pour chaque luminaire par
une lettre qui définit la classe du luminaire. Cette lettre varie de A à J.

Classe Catégorie de luminaire

A, B, C, D, E F1 direct intensif
F, G, H, I, J F2 direct extensif
K, L, M, N F3 semi-direct
O, P, Q, R, S F4 mixte
T F5 indirect
Tableau 10 La catégorie de luminaire selon la classe

5.9 Détermination de l’utilance U


L’utilance se définit comme le rapport du flux utile (reçu par le plan utile) au flux
total sortant des luminaires.
On détermine l’utilance à l’aide de tableaux définis par 4 variables : la valeur de J,
la valeur de K, les facteurs de réflexion des parois, et la classe du luminaire.

14
CHAPITRE 2 DIMENSIONNEMENT DU SYSTEME D’ECLAIRAGE

La figure 6 représente un exemple de tableau d’un luminaire de classe C et J = 0 :

Figure 6 Tableau de détermination de l'utilance, classe C et J=0

On détermine la valeur de l’utilance à l’intersection de l’indice du local et du facteur


de réflexion, 85 % dans l’exemple, soit une utilance de 0,85

5.10 Flux lumineux à fournir


Flux lumineux indique la quantité totale de lumière émise par une source lumineuse,
dans toutes les directions en même temps.

 E : éclairement demandé en lux.


 a : longueur du local en m.
𝐄 𝐚 𝐛 𝐞 𝐝  b : largeur du local en m.
F= (3) avec :
𝐧 𝑼𝒊
 Ui : facteur d’utilance
 n : rendement du luminaire
 e : facteur d’empoussièrement
5.11 Nombre de luminaires d : facteur de dépréciation
Pour calculer le nombre de luminaires, en se basant sur la relation (4) suivante :
Le produit e.d peut être remplacé par le
N= F/f (4)
facteur de maintenance F
Avec f est le flux unitaire produit par un luminaire.
Le calcul donne un nombre de luminaires qui sera arrondi par excès à un nombre
entier de rangées et de colonnes.

5.12 Disposition des luminaires


La répartition des luminaires peut être fonction :
 De l’emplacement des postes de travail ;
 De la constitution du plafond ;
 De la présence d’obstacle (poutres apparentes, caissons, etc.) ;
 Du nombre de point lumineux.
Exemple : l’archive de l’administration
15
CHAPITRE 2 DIMENSIONNEMENT DU SYSTEME D’ECLAIRAGE

Pièce Archive  Lu dans le tableau des


valeurs d’éclairement :
Eclairement (lx: lm/m2) 200 réglementation norme
NBN EN 12464.
Ugrl 25
 Le luminaire choisi :
U0 0,4
R 80
Tc(K) 4000
Type de luminaire LED
PHILIPS BN124C L600
la technologie
1 xLED21S/840
flux unitaire lm 2100
Rendement 1
 Il est encastré
a longueur en m 8,2
 Facteurs de réflexion du
b largeur en m 10
local :
h2 hauteur plan utile 0
Plafond = blanc clair
h1 hauteur suspendu lumineux 0 soit 70 % = 7
h hauteur plan de travail 3 Murs = clairs soit 50 %
=5
ht hauteur total en m 3
Plan utile = clair soit 30
facteur de réflexion de local 753 %=3
indice K du local 1,5  Indice K du local est
J indice 0 arrondi à1,5
utilance U 0,75  Donc 15 point lumineux
(symétrie)
Facteur de maintenance 1,4
flux lumineux 30307,2
Nombre de points lumineux 14,432

Figure 7 Disposition des luminaires-calcul théorique

:
16
CHAPITRE 2 DIMENSIONNEMENT DU SYSTEME D’ECLAIRAGE

Afin de comparer les résultats entre la méthode théorique et celles trouvés à partir de la simulation sous le logiciel, j’ai réalisé sous
Excel une note de calcul pour le dimensionnement du système d’éclairage comme présenté dans le tableau 12 pour l’administration :

Tableau 11 Note de calcul sous Excel pour le dimensionnement du système d'éclairage-ADMINISTRATION

17
CHAPITRE 2 DIMENSIONNEMENT DU SYSTEME D’ECLAIRAGE

6. Le logiciel DIALux
6.1 Présentation
En planifiant une installation d'éclairage, il faut prendre en considération certains
facteurs pour déterminer la qualité du système dans son ensemble. DIAlux est un logiciel
de calcul présente des informations pour trouver les solutions d'éclairage qui respectent
les exigences de client et les recommandations des normes et qui donnent des conditions
de travail efficaces (Voir annexe 4 pour les étapes de création des projets sous DIALux).
Ce logiciel donne des solutions pour :
 Eclairement adéquat ;
 Bonne distribution de la luminosité ;
 Contrôle d'éblouissement ;
 Meilleure gestion des reflets ;
 Indice rendus des couleurs ;
 Ambiance d’éclairage optimisée ;
 Bonne gestion de la consommation d’énergie.

6.2 Résultats
A l’aide du logiciel DIALux, on a pu dimensionner le système d’éclairage pour les
trois bâtiments du projet, afin de déterminer la technologie de luminaire adaptée à l’aide
des catalogues prédéfinies sous DIALux (on a utilisé la technologie des lampes à LEDs
pour la totalité du projet, donc ce qui diffère entre les pièces c’est le type d’ampoules).
Tout choix fait est basé sur le confort visuel d’utilisateur et l’efficacité énergétique
dans le cadre de consommer mieux consommer moins.
Les figures 8 et 9 représentent la simulation faite sous DIALUX pour l’archive de
l’administration du projet

Figure 8 Luminaire de l'archive sous DIALux, vue 3D

18
CHAPITRE 2 DIMENSIONNEMENT DU SYSTEME D’ECLAIRAGE

Figure 9 Luminaire de l'archive sous DIALux, vue 2D

Note :
Suite à la recommandation de mon encadrant de stage d’utiliser juste deux colonnes
de luminaire dans l’archive pour l’implantation croisée des lampes.
On a obtenu le résultat suivant (figure 10) :

Figure 10 Le résultat obtenu sous DIALUX après modifications

7. Conclusion
Dans ce chapitre, on a réussi à dimensionner le système d’éclairage pour les trois
bâtiments du projet club des avocats, tout en respectant la réglementation et assurer un
confort visuel pour chaque pièce.
On a commencé par faire des calculs théoriques et par la suite on a utilisé le logiciel
DIALux afin de comparer les résultats, qui sont conforme avec une marge d’erreur faible.

19
CHAPITRE 3 : Eude technique de
l’installation CFO

1. Introduction
Ce chapitre va s’intéresser à l’étude technique de l’installation CFO à travers
l’élaboration d’un bilan de puissance pour la totalité du projet, le choix de transformateur
à la détermination des sections de câbles et de protection afin d’obtenir un schéma
unifilaire sous CANECO BT.
Une installation électrique est un ensemble technique qui a pour fonction d'amener
l'énergie électrique aux récepteurs, elle est destinée à transformer l'énergie électrique en
une autre forme d'énergie : lumière, force motrice, chaleur, froid, signaux, énergie
chimique…
Quelle que soit sa complexité, les installations électriques comprennent au moins :
 Source de courant ou de tension ;
 Dispositif de protection électrique contre les surintensités, les courts-circuits
et les défauts d'isolement ;
 Des câbles et conduits qui fournissent des connexions entre différents
appareils ;
 Dispositif d'utilisation.
L'étude et la conception des installations électriques doivent avoir un double
objectif :
 L'utilisateur a la garantie de l'installation qui sera exécutée en fonction de
ses besoins et exigences ;
 Respectez les normes et réglementations en vigueur.
Une installation électrique se fait méthodiquement en respectant les étapes
suivantes :

20
CHAPITRE 3 ETUDE TECHNIQUE DE L’INSTALLATION CFO

2. Schéma de liaison à la terre


Actuellement, la distribution de la basse tension se caractérise par les trois schémas
de liaison à la terre, appelés régimes du neutre tels que définis par la norme NF C 15-100,
sont : TN, TT, IT.
Ces trois modes de régime de neutre ont le même objectif en termes de protection
des personnes et des biens : maîtriser les effets des défauts d'isolement. Ils sont considérés
comme équivalents en termes de sécurité des personnes contre les contacts indirects. Il
n'en va pas nécessairement de même pour la sécurité de l'installation électrique BT en ce
qui concerne :
 La disponibilité de l’énergie ;
 La maintenance de l’installation.
La maîtrise du risque de non disponibilité de l’énergie prend de plus en plus
d’importance. En effet, pour corriger le défaut, la partie en défaut est déconnectée
automatiquement, il en résulte :
 Un risque pour les personnes ;
 Un risque de déstabilisation de l’installation.
De plus, si le courant de défaut est important, il va engendrer une augmentation des
dégâts, dans l'installation ou dans les récepteurs. Ainsi les coûts et les temps de réparation
seront élevés. [5]
Pour plus d’information sur les régimes du neutre et le schéma de liaison à la
terre, consulté l’annexe 5.

1ère lettre : neutre du transfo 2ème lettre : masses des appareils (côté́ utilisateur)

Raccordé à la terre T T Raccordé à la terre

Isolé de la terre I T Raccordé à la terre

Raccordé à la terre T N Raccordé au neutre


Tableau 12 Les trois modes de liaison à la terre

Pour le projet club des avocats : d’après la comparaison des différents régimes du
neutre, et vue qu’on n’a pas une exigence du maitre d’ouvrage à propos de la sécurité
de l’installation, le régime du neutre qu’on va adopter est le régime TT.

3. Mise à la terre
La prise de terre est constituée d’une électrode en contact avec la terre. Le
raccordement à la prise de terre des éléments conducteurs d'un bâtiment et des masses des

21
CHAPITRE 3 ETUDE TECHNIQUE DE L’INSTALLATION CFO

appareils électriques contribuent à éviter l'apparition de toute tension dangereuse entre les
parties simultanément accessibles. Elle garantit par la mise à la terre de l’installation
électrique, l’évacuation du courant de défaut vers la terre.
Mode de réalisation de prise de terre
La qualité d'une prise de terre est essentiellement en fonction de deux facteurs qui
sont le mode de réalisation et la nature du sol. Trois types de réalisation sont couramment
retenus dans l’annexe 6.

4. Bilan de puissance et choix de transformateur


Dans la phase de conception d’une installation électrique, il est nécessaire de
connaitre la puissance nominale que le réseau devra fournir. Baser ce calcul sur la simple
somme arithmétique des récepteurs installés conduirait à une surévaluation des coûts
d’exploitation et serait en termes d'ingénierie d'une mauvaise pratique. Pour l’optimiser,
prenant en compte :
 La diversité d’utilisation des récepteurs installés ;
 La degré d’utilisation réel des récepteurs installés ;
 Le niveau d’utilisation prévisionnel des récepteurs installés.

4.1 Collecte d’information


On se référant à la liste des luminaires utilisés et les prises de courant ainsi le
conditionnement d’air fournit du projet on a pu collecter les puissances pour les trois
bâtiments de l’installation :
A l’aide du logiciel AUTOCAD (pour plus d’informations sur le logiciel
AUTOCAD voir annexe 7), on a pu réaliser l’implantation des circuits d’éclairage et des
circuits de prises de courant, ainsi les tableaux divisionnaires et générales.
L’implantation faite sous AUTOCAD consiste à respecter la norme NFC15-100
pour le nombre de récepteur à ne pas dépasser dans un circuit, ainsi la section des câbles
et la protection, on va donner un exemple de l’administration pour les autres voir annexe
des plans architecturels.
4.1.1 La NFC 15-100 pour l’éclairage
Les règles à respecter pour la répartition des points lumineux [6] :
 Max 12 points/circuit ;
 Ne pas avoir des éclairages d’une même pièce sur 2 circuits différents ;
 Privilégier un regroupement géographique ;
 Une prise de courant commandée par un interrupteur est considérée comme
un point d’éclairage : elle fait partie du circuit lumières ;
22
CHAPITRE 3 ETUDE TECHNIQUE DE L’INSTALLATION CFO

 Les points d’allumage : Dans chaque pièce, au moins un point d’allumage


près de chaque accès.
4.1.2 La répartition des prises de courant
Les règles à respecter [6] :
 Max 12 prises/circuit pour ce qui est protéger par un disjoncteur de 20 A
avec une section de câble de 2,5 mm2 ;
 Max 8 prises/circuit pour ce qui est protéger par disjoncteur de 16 A avec
une section de câble de 1,5 mm2 ;
 1 circuit spécifique pour les prises de la cuisine ;
 Pas de prises d’une même pièce sur 2 circuits différents ;
 Privilégier un regroupement géographique ;
 1 prise double = 2 prises de courant ;
 1 prise commandée appartient au circuit éclairage.

Figure 11 Implantation des circuits de luminaires de rez de chaussé-administration sous AUTOCAD

Figure 12 Implantation des circuits de prises de courant de rez de chaussé-administration sous AUTOCAD

23
CHAPITRE 3 ETUDE TECHNIQUE DE L’INSTALLATION CFO

Zone Puissance(kW)
TGBT-ADMINISTRATION 21,09
TGBT2-AMPHITHEATRE 90,79
TGBT3-HOTEL 73,58
Tableau 13 Bilan des différentes parties de l'installation

4.2 Puissance d’utilisation et puissance foisonnée


La puissance foisonnée Pf d’une distribution est égale à la somme des puissances
absorbées et valorisées par le facteur suivant (5) [7] :
𝐾 ∗𝑃
𝑃𝑓 = 𝐾𝑠 ∗ 𝑃𝑎𝑏𝑠𝑜𝑟𝑏é𝑒 = 𝑠ⴄ 𝑢 = 𝐾𝑠 ∗ 𝐾𝑢 ∗ 𝑃𝑢 (5)

 Pn : Puissance nominale des récepteurs ;


 ⴄ : rendement des récepteurs ;
 Ks : Facteur de simultanéité : Il traduit le fait qu’un ensemble de récepteurs
ne soit pas utilisé en même temps et il s’applique à chaque regroupement de
récepteurs ;
 Ku : Facteur d’utilisation maximum : Il traduit le fait que le régime de
fonctionnement d’un récepteur peut être inférieur à la puissance nominale ;
 Ke : Facteur d’extension : Il représente une réserve de 20% de la puissance
foisonnée à prévoir pour le dimensionnement final de l’installation.
Utilisation Ku Nombre de circuits Ks Utilisation Ks
Force motrice 0,75 à 1 2à3 0,9 Eclairage 1

Eclairage 1 4à5 0,8 Chauffage 1


Chauffage 1 6à9 0,7 Prise de courant 0,1 à 0,2
Ventilation 1 >=10 0,6 Ascenseur 1
pc 1
4.3 Bilan de puissance
Le bilan de puissance nous permet de savoir les besoins électriques et d'élaborer un
dimensionnement précis à la future installation. Cela revient donc à connaitre exactement
quelles sont les contraintes et les obligations relatives à une installation.
On prend comme exemple le tableau divisionnaire rez de chaussée de
l’administration (tableau 14), pour les autres tableaux divisionnaires voir l’annexe 8.

les prises Puissance


l'éclairage Phase Phase Phase
CT no. Quantité Ku Ks normaux foisonnée
en KW 1 2 3
en KW en KW
E1 8 0,456 - 0,456 0,456
E2 6 0,342 - 0,342 0,342
1 1
E3 12 0,149 - 0,149 0,149
E4 9 0,117 - 0,117 0,117

24
CHAPITRE 3 ETUDE TECHNIQUE DE L’INSTALLATION CFO

E5 3 0,171 - 0,171 0,171


E6 6 0,342 - 0,342 0,342
E7 4 0,052 - 0,052 0,052
E8 8 0,456 - 0,456 0,456
P1 4 0,325 - 1 0,325 0,325
P2 4 0,325 - 1 0,325 0,325
P3 6 0,25 - 1,5 0,375 0,375
P4 2 0,55 - 0,5 0,275 0,275
P5 6 0,25 - 1,5 0,375 0,375
P6 3 0,4 - 0,75 0,3 0,3
P7 4 0,325 - 1 0,325 0,325
P8 4 0,325 - 1 0,325 0,325

TOTAL en KW 2,085 2,625 4,71 1,496 1,473 1,416

Equilibrées
Tableau 14 TD2-ADMINISTRATION

Le tableau 15 représente le bilan de puissance pour la totalité du projet :


Puissance Puissance Puissance
Puissance Totale
TD 1 TD 2 TD 3
TGBT1 Administration 12,137 KW 4,71 KW 4,243 KW 21,09 KW

TGBT2 Amphithéâtre 75,73 KW 15,06 KW 0 KW 90,79 KW

TGBT3 Hôtel 46,88 KW 13,36 KW 13,32 KW 73,58 KW


Tableau 15 Bilan de puissance pour tout le projet

Puissance foisonnée Total = 185,46 KW

4.4 Choix de transformateur d’alimentation


Quand la puissance d'utilisation d’une installation doit être alimentée par un
transformateur MT/BT a été déterminée, un dimensionnement approprié du
transformateur peut être déterminé en tenant compte des valeurs normalisées du tableau
ci-dessous (tableau 16) [8] :
 Des possibilités d'amélioration du facteur de puissance ;
 Des extensions prévisibles de l'installation ;
 Des puissances nominales existantes.
Sn (kVA) 100 160 250 315 400 500 630 800 1000 1250 1600 2000 2500 3150
In 230V 244 390 609 767 974 1218 1535 1949 2436 3045 3898 4872 6090 7673
(A)
400V 141 225 352 444 563 704 887 1127 1408 1760 2253 2816 3520 4436
Tableau 16 Des puissances apparentes normalisées des transformateurs MT/BT triphasés et des intensités nominales
correspondantes
25
CHAPITRE 3 ETUDE TECHNIQUE DE L’INSTALLATION CFO

Résultats :
D’après ce qui précède, la puissance apparente totale véhiculée dans l’installation
est de 185,46 KVA, selon le cahier des charges, et on prévoit une extension de 20% de
puissance installée, ce qui donne un facteur d’extension Ke=1.2, d’où la puissance après
extension est de 222,55 KVA. Ainsi un transformateur d’une puissance normalisée
de 315 KVA serait suffisant pour couvrir le besoin du projet club des avocats.

4.5 Compensation de l’énergie réactive


L’énergie réactive est consommée par les récepteurs, tels que les transformateurs,
les moteurs, les ballasts de tubes, etc.
Pour compenser celle-ci, il est nécessaire de fournir l’énergie réactive à la place du
réseau de distribution par l’installation d’équipements de compensation (Batteries et
condensateurs) [9].
Compenser l’énergie réactive permet :
 Une économie sur les équipements électriques, par une diminution de la
puissance appelée ;
 Une augmentation de la puissance disponible au secondaire des
transformateurs ;
 Une diminution des chutes de tension et des pertes Joule dans les câbles ;
 Une économie sur les factures d'électricité.
4.5.1 Principe de compensation de l’énergie réactive
P1

ᵠ2 ᵠ1

S1 S2 Q2
Q1

Qc

Figure 13 Diagramme de puissance


Les grandeurs mises en jeu sont :
 P1 : puissance active de l’installation ;
 S1 : puissance apparente avant compensation ;
 S2 : puissance apparente après compensation ;
 Q1 : puissance réactive avant compensation ;
26
CHAPITRE 3 ETUDE TECHNIQUE DE L’INSTALLATION CFO

 Q2 : puissance réactive après compensation ;


 QC : puissance réactive du condensateur ;
 𝜑 1 : déphasage sans compensation ;
 𝜑 2 : déphasage avec compensation.
La puissance réactive à installer est donnée par l’équation 6 :
𝑄𝐶 = 𝑄1 − 𝑄2 = 𝑃 × (𝑡𝑔(𝜑1) − tg(𝜑2)) (6)
La capacité de la batterie de condensateurs, couplés en triangle, à installer est
𝑸𝒄
donnée par l’équation 7 : 𝑪 = 𝟐 𝛑 𝐟 𝐔𝟐 (7) En monophasé.

4.5.2 Compensation de l’énergie réactive des transformateurs


Lors de la définition d’une installation de compensation d’énergie réactive, il est
conseillé de prévoir un condensateur fixe correspondant à la consommation réactive
interne du transformateur chargé à 75 % (tableau 17).
Un transformateur a besoin, pour assurer son fonctionnement, d’énergie réactive
interne nécessaire à la magnétisation de ses enroulements. Le tableau ci- dessous donne,
à titre indicatif, la valeur de la batterie fixe à installer.

Tableau 17 Batteries de compensation fixe


On peut compenser l’énergie réactive du transformateur par des condensateurs
raccordés aux bornes basse tension du transformateur.
Résultats :
Pour ce projet, on a choisi un transformateur de 315KVA, donc selon le tableau, on

27
CHAPITRE 3 ETUDE TECHNIQUE DE L’INSTALLATION CFO

doit choisir une batterie de 15KVAr pour la compensation interne du transformateur.


Pour ce projet, il n’existe pas des charges inductives et par la suite on n’a pas besoin
des batteries de compensation.

5. Dimensionnement des jeux de barres


Les jeux de barres sont destinés pour assurer le transport d’énergie électrique entre
éléments d’une installation la fournissant (générateurs, transformateurs...) et la
répartissant (tableaux généraux de distribution dits TGBT ou bien TD) ; ils peuvent
également être une partie de ces derniers ou d’ensembles d’appareillage à basse tension
faisant l’objet de normes particulières [6].
Il existe deux dispositions des barres sont :

5.1 Barres de chant

Figure 14 Jeu de barres de chant


Cette position des barres est très utilisée car elle favorise le refroidissement par
convection pour éviter par la suite l’augmentation de la température.

5.2 Barres à plat

Figure 15 Jeu de barres à plat

Dans le cas des barres à plat, nous utilisons les éléments de calcul définis pour
des barres de chant en appliquant un coefficient de déclassement, 0.8 par exemple.

5.3 La méthode pour dimensionner les jeux de barres


Pour dimensionner les jeux de barres, il faut déterminer le courant d’emploi IB et
le courant admissible IZ par courant des jeux de barres, puis on le corrige en fonction
de plusieurs facteurs K1...K9.
28
CHAPITRE 3 ETUDE TECHNIQUE DE L’INSTALLATION CFO

Soit : K=K1*K2*K3*K4*K5*K6*K7*K8*K9 (7’)


Avec : K : Coefficient de condition (produit de 8 coefficients K1, K2, K3, K4, K5,
K6, K7, K8 et K9 décrits ci-après).
Dans le cas des conditions dites « normales » K=1. Si ces conditions ne sont
pasrequises, il convient d’appliquer les corrections en fonction des paramètres suivants :

Tableau 18 Les coefficients de correction

5.4 Application
Tout d’abord il faut déterminer les coefficients de condition.
D’après le Cahier des charges et le tableau des coefficients de correction (tableau
18) on trouve :
K1 = 1 Barres plates ; K6 = 1 Atmosphère confinée (en armoire) ; K2 = 1 avec n=1
(une barre par phase) ; K7 = 0.93 Echauffement 35°C
K3 = 1.26 (barre de cuivre) ; K8 =1.0284 Température ambiante 30°C
K4 = 1 Barre non peinte ; K9 = 1 courant alternatif (1 barre) ; K5 = 1 Barre
posée sur chant
Résultat :

29
CHAPITRE 3 ETUDE TECHNIQUE DE L’INSTALLATION CFO

D’après la relation (7’), on trouve : K=1,20


 Puis on doit calculer le courant nominal (In) et le courant admissible (Iz) et
finalement on détermine la section (Annexe 9) (dans ce projet on a le nombre
des barres en // et par phase= 1)
 Calcul de la section du JDB pour l’armoire moyen tension (8) :
𝑺𝒏
𝑰𝒏 = (8)
√𝟑∗𝑼𝒏
 Le courant nominal dans le AGBT :
Avec : Sn : la puissance nominale du transformateur 315 KVA.
𝟑𝟏𝟓∗𝟏𝟎𝟎𝟎
AN : 𝑰𝒏 = √𝟑∗𝟒𝟎𝟎
=454,66A

Ainsi le courant admissible (9) :


𝑰𝒁 = 𝑰𝒏 × 𝐤 (9) AN : 𝑰𝒛 = 454,66 × 1.20 = 545,6A
Selon le tableau ci-après la section des jeux de barres pour le TGBT est :
𝐒=𝐡×𝐞 (10)
D’après le tableau et l’équation 10 on trouve : h = 40mm et e = 5mm
A.N : S = 40 × 5 = 200 mm²
 Décomposition des tableaux générales basses tension :
La décomposition des tableaux électriques (TGBT) se fait, tenant compte de :
 Emplacement des locaux électriques ;
 Groupement de plusieurs opérations sur un seul tableau électrique bien
spécifié en se basant sur la liste des consommateurs ;
 Dimensions des locaux électriques ;
 Encombrement des armoires. En effet, la taille des armoires ne doit pas
devenir source de contraintes (difficulté de fabrication de moyenne tension,
dépassement desdimensions des locaux électriques, ...).
Pour ce projet on va choisi cette solution pour la décomposition des tableaux
électriques

On a opté pour la décomposition des tableaux du procédé en trois groupes, cette


solution permet à la fois de minimiser les tailles des tableaux électriques et en même

30
CHAPITRE 3 ETUDE TECHNIQUE DE L’INSTALLATION CFO

temps elle facilite l’accès aux départs en cas de maintenance.


 Tableau 19 est récapitulatif des jeux de barres des tableaux générales électriques
du projet :

Désignation Local P (kW) In (A) K Iz(A) Section(mm²)


TGBT1 Administration 21,09 30,44 1,2 36,53 20 (10x2)
TGBT2 Amphi 90,79 131,04 1,2 157,25 32 (16x2)
TGBT3 Hôtel 73,58 106,2 1,2 127,44 25 (12,5x2)
Tableau 19 Application sur les différents tableaux du projet club des avocats

 Détermination des sections des jeux de barres du club (tableau 20) :


Désignation Iz (A) Section(mm²)

AGBT 545,59 200 (40x5)


TGBT1 36,53 20 (10x2)
TGBT2 157,25 32 (16x2)
TGBT3 127,44 25 (12,5x2)
Tableau 20 Section des JDB du projet

6. Calcul des sections des câbles


En conformité avec les réglementations de la norme NF C 15-100, le choix de la
section des câbles doit satisfaire plusieurs conditions nécessaires à la sécurité de
l’installation, à savoir [6] :
 Véhiculer le courant maximal d’emploi ;
 Ne pas générer des chutes de tension supérieures aux valeurs admissibles
(exigées par la norme NFC15-100) ;
 Supporter les contraintes thermiques en cas de défaut (court-circuit).

6.1 Choix de canalisation électrique


Les conducteurs et câbles assurent la transmission de l'énergie électrique. Il existe
une très grande variété pour convenir à tous les usages de l'électricité. Comment choisir
ces conducteurs et câbles pour se conformer à la norme ? Dans quels conduits les
conducteurs et les câbles doivent-ils être installés pour se conformer à la norme ?
L’annexe 10 donne les démarches à suivre pour bien choisir les canalisations [7].
Résultat :
Pour ce projet, on va utiliser le câble U1000R2V sous des conduits de type IRL,
comme présenté dans le tableau 21.

31
CHAPITRE 3 ETUDE TECHNIQUE DE L’INSTALLATION CFO

Tableau 21 Comparaison entre les influences externes des locaux, les câbles et les conduits pour le club

6.2 Courant d’emploi IB


Le courant d’emploi IB dans un circuit est le courant destiné à être transporté dans
ce circuit en service normal. On calcule le courant d’emploi I B à partir de la puissance à
véhiculer dans le câble.
Au niveau des circuits terminaux, c’est le courant qui correspond à la puissance
apparente des récepteurs.
Au niveau des circuits de distribution, c’est le courant correspondant à la puissance
d’utilisation, laquelle tient compte des coefficients de simultanéité et d’utilisation.
En conformité avec la NFC 15-100, un dispositif de protection (disjoncteur ou
fusible), assure correctement sa fonction si :
Son courant assigné ou de réglage ou de calibre In est situé entre le courant d’emploi
et le courant admissible de la canalisation soit :
IB < I n < Iz (11)
Le courant d’emploi se calcule à l’aide de la formule suivante :
IB = Pu×a×Ku×Ks×Ke×Kc (12)
Avec :
 a : facteur tenant compte du facteur de puissance et du rendement : a
=1/(η*cosφ) ;
32
CHAPITRE 3 ETUDE TECHNIQUE DE L’INSTALLATION CFO

 Kc: facteur de conversion des puissances en intensités : ( Pa exprimée en


KW ou en KVA ) ;
En monophasé : 127 V, Kc = 8 ;
En monophasé : 230 V, Kc = 4,35 ;
En triphasé : 230 V, Kc = 2,5 ;
En triphasé : 400 V, Kc = 1 ,4.
En fait, en monophasé Kc = 1000 / U et en triphasé Kc = 1000 / U√3.

6.3 Courant admissible IZ


C’est le courant maximal que la canalisation peut véhiculer en permanence sans
préjudice pour sa durée de vie. Ce courant pour une section donnée dépend de plusieurs
paramètres :
 Constitution du câble (cuivre, aluminium, isolation PVC ou PR, nombre de
conducteurs actifs) ;
 Température ambiante ;
 Mode de pose ;
 Influence des circuits voisins (effets de proximité).
Le courant admissible Iz dépend de la protection en amont du récepteur (fusible ou
disjoncteur). Cette valeur correspond à l’intensité que peut supporter le conducteur sans
que sa température soit supérieure à une valeur spécifiée.

6.4 Choix du calibre de l'appareil de protection


Le courant nominal In de la protection, du disjoncteur à fusible ou du disjoncteur
doit être pris juste au-dessus du courant de fonctionnement calculé IB. Dans ≥ IB. Le
disjoncteur de puissance d'entrée sera ajusté pour obtenir un courant de réglage I r ≈ IB.

6.5 Détermination de la section des conducteurs


La section de la conduite qui portera le courant de fonctionnement I B doit être
choisie de manière à ce que le courant admissible Iz de la conduite soit supérieur au calibre
de l'appareil qui la protège. Il faut donc respecter : IB ≤ In ≤ Iz. (13)
Pour prendre en compte les conditions dans lesquelles le tuyau est installé, des
facteurs de correction sont appliqués. Ils tiennent compte du mode d'installation, du type
de câble mono-conducteur ou multiconducteur, de la nature de l'isolation et du noyau des
conducteurs, du regroupement des circuits et de la température ambiante [7] et [10].
Méthode de référence et facteur de correction lié au mode de pose K1 :

Des tableaux permettent de déterminer une lettre de sélection ou méthode de


référence correspondant au type de conducteurs utilisés (mono ou multiconducteurs) et

33
CHAPITRE 3 ETUDE TECHNIQUE DE L’INSTALLATION CFO

un coefficient d'influence K1.


Facteur de correction lié au groupement de circuits K2 :

Ce facteur tient compte de l'influence thermique mutuelle des circuits placés côte
à côte. Les câbles sont considérés comme jointifs si la distance les séparant n'excède pas
2 fois le diamètre du plus gros des câbles. Si les câbles sont disposés en plusieurs couches
il faut appliquer à K2 un facteur multiplicatif du tableau Tl. En triphasé, le nombre de
circuits à considérer est le nombre total de lignes triphasées placées dans la canalisation.
Facteur de correction lié à la température ambiante K3 :

La température ambiante et la nature de l'isolant ont une influence directe sur le


dimensionnement des conducteurs. La température à prendre en compte est celle de l'air
autour des câbles (pose à l'air libre), et celle du sol pour les câbles enterrés
Quand tous les facteurs spécifiques de correction sont connus, on calcule le
coefficient global K de correction égal au produit de tous les facteurs spécifiques.
Selon les exigences du client, on va travailler avec une canalisation enterrée :
𝐈𝐳
K = K1×K2×K3 et I’z= 𝑲 (13’)
La connaissance de I’z permet de se reporter aux tableaux de détermination des
courants admissibles qui permet de déterminer la section nécessaire (en mm²). La lecture
s’effectue dans la colonne qui correspond au type de conducteur et à la ligne de la méthode
de référence. Pour trouver la section il suffit alors de choisir dans le tableau correspondant
à la nature de l’âme la valeur de courant admissible immédiatement supérieure à la valeur
I’z , (voir annexe 11 pour les tableaux des coefficients de correction).

6.6 Vérification de la valeur de la chute de tension


La chute de tension doit être vérifiée entre l’origine de l’installation et l’utilisation.
Si la chute de tension est acceptable, la section normalisée sera donc la section juste
supérieure à lasection trouvée, sinon, il faut augmenter la section et revérifier la chute de
tension jusqu’à l’obtention d’une chute de tension conforme à la norme. Selon la norme
NF C 15 100, la chute de tension doit être inférieure à [7] :

Eclairage Autre usages


Alimentation par poste HTA/BT privé 6% 8%
Tableau 22 La chute de tension dans la norme NFC 15-100

Cette chute de tension est déterminée par calcul ou directement à l'aide de tableau.
En triphasé équilibré (avec ou sans neutre), elle est de :
∆𝑈 = √3 × 𝐼𝐵 × 𝑙 × (𝑅 cos 𝜑 + 𝑋 sin 𝜑) (14)
Avec :
34
CHAPITRE 3 ETUDE TECHNIQUE DE L’INSTALLATION CFO

 l : longueur du câble en km ;
 R : résistance linéaire d'un conducteur en 𝛺/km ;
22,5 Ωmm 2/km
𝑅= Pour le cuivre :
𝑆mm2

 R : négligeable pour S > 500 mm2 ;


 X: réactance linéique en 𝛺/km; négligeable pour S < 50 mm2 ;
X = 0.08 m𝜴/m en absence d’indication.
∆U∗100
La chute de tension relative (en pour-cent) est égale à : ∆U% = (15)
𝑈𝑛

Résultats :
Pour ce projet club des avocats, j’ai réalisé une note de calcul sous Excel permettant
de déterminer la section des câbles, la protection et la vérification de la chute de tension
tout en connaissant le mode de pose et les différents facteurs de correction (tableau 23).
Le
Le courant La section Longueur La chute La chute
calibre In
Le circuit Puissance d'emploi K Iz Sph=SN(Cu) du câble de tension de tension
des Disj
Ib A mm2 en m en V %
A
E1 0,3 KW 1,57 10 0,95 10,53 1,5 22 5,51 2,40
E2 0,3 KW 1,57 10 0,95 10,53 1,5 21 5,26 2,29
E3 0,11 KW 0,57 10 0,95 10,53 1,5 18 1,65 0,72
E4 0,052 KW 0,27 10 0,95 10,53 1,5 6 0,26 0,11
E5 0,24 KW 1,25 10 0,95 10,53 1,5 11 2,20 0,96
E6 0,24 KW 1,25 10 0,95 10,53 1,5 14 2,81 1,22
P1 0,25 KW 0,37 16 0,95 16,84 2,5 21 1,01 0,44
P2 0,275 KW 0,41 16 0,95 16,84 2,5 4 0,21 0,09
Climatisation 10,37 KW 14,10 25 0,95 16,84 4 10 22,55 5,64
TD1
12,137 KW 16,99 20 0,665 30,08 6 5 10,87 2,72
ADMINISTRATION
E1 0,456 KW 2,38 10 0,95 10,53 1,5 12 4,57 1,99
E2 0,342 KW 1,79 10 0,95 10,53 1,5 10 2,86 1,24
E3 0,149 KW 0,78 10 0,95 10,53 1,5 15 1,87 0,81
E4 0,117 KW 0,61 10 0,95 10,53 1,5 21 2,05 0,89
E5 0,171 KW 0,89 10 0,95 10,53 1,5 20 2,86 1,24
E6 0,342 KW 1,79 10 0,95 10,53 1,5 23 6,57 2,86
E7 0,052 KW 0,27 10 0,95 10,53 1,5 10 0,43 0,19
E8 0,456 KW 2,38 10 0,95 10,53 1,5 15 5,71 2,48
P1 0,325 KW 0,49 16 0,95 16,84 2,5 8 0,50 0,22
P2 0,325 KW 0,49 16 0,95 16,84 2,5 5 0,31 0,14
P3 0,375 KW 0,56 16 0,95 16,84 2,5 12 0,86 0,38
P4 0,275 KW 0,41 16 0,95 16,84 2,5 7 0,37 0,16
P5 0,375 KW 0,56 16 0,95 16,84 2,5 20 1,44 0,63

35
CHAPITRE 3 ETUDE TECHNIQUE DE L’INSTALLATION CFO

P6 0,3 KW 0,45 16 0,95 16,84 2,5 12 0,69 0,30


P7 0,325 KW 0,49 16 0,95 16,84 2,5 10 0,62 0,27
P8 0,325 KW 0,49 16 0,95 16,84 2,5 10 0,62 0,27
TD2
4,71 KW 6,59 20 0,76 26,32 4 10 8,44 2,11
ADMINISTRATION
E1 0,57 KW 2,98 10 0,95 6,316 1,5 15 7,14 3,10
E2 0,129 KW 0,67 10 0,95 6,316 1,5 17 1,83 0,80
E3 0,143 KW 0,75 10 0,95 6,316 1,5 24 2,87 1,25
E4 0,228 KW 1,19 10 0,95 6,316 1,5 17 3,24 1,41
E5 0,228 KW 1,19 10 0,95 6,316 1,5 19 3,62 1,57
E6 0,228 KW 1,19 10 0,95 6,316 1,5 8 1,52 0,66
E7 0,171 KW 0,89 10 0,95 6,316 1,5 9 1,29 0,56
E8 0,171 KW 0,89 10 0,95 6,316 1,5 8 1,14 0,50
P1 0,325 KW 0,49 16 0,95 6,316 2,5 10 0,62 0,27
P2 0,325 KW 0,49 16 0,95 6,316 2,5 9 0,56 0,24
P3 0,325 KW 0,49 16 0,95 6,316 2,5 7 0,44 0,19
P4 0,375 KW 0,56 16 0,95 6,316 2,5 17 1,22 0,53
P5 0,3 KW 0,45 16 0,95 6,316 2,5 9 0,52 0,23
P6 0,4 KW 0,60 16 0,95 6,316 2,5 30 2,30 1,00
P7 0,325 KW 0,49 16 0,95 6,316 2,5 11 0,69 0,30
TD3
4,243 KW 5,94 25 0,95 16,84 4 15 11,41 4,96
ADMINISTRATION

TGBT1- 21,09 KW 38,21 40 0,79 50,63 10 21 25,67 6,42


ADMINISTRATION
Tableau 23 Note de calcul sous Excel pour le départ d'administration

6.7 Section du neutre et du conducteur de protection


6.7.1 Section du conducteur neutre
Par principe, le neutre doit avoir généralement la même section que le conducteur
de phase dans tous les circuits monophasés.
Dans les circuits triphasés de section qui est supérieure à 16 mm² en cuivre et 25
mm² en aluminium, la section du neutre peut être réduite jusqu’à Sph/2.
Toutefois cette réduction n’est pas valable si :
 Les charges ne sont pas en pratique équilibrées.
 Le taux de courants harmoniques de rang 3 est supérieur à 15% du
fondamental.
6.7.2 Section du conducteur de protection
Dans une installation basse tension, les conducteurs de protection assurent
l'interconnexiondes masses d'utilisation et l'écoulement à la terre des courants de défaut
d'isolement.
Les conducteurs d'équipotentialité permettent de mettre au même potentiel, ou à
36
CHAPITRE 3 ETUDE TECHNIQUE DE L’INSTALLATION CFO

des potentiels voisins, des masses et des éléments conducteurs (tableau 24).

Section des conducteurs de phase Sph Section du conducteur de protection SPE


Sph<16 mm2 Sph
2 2
16 mm < Sph< 35 mm 16 mm2
Sph>35 mm2 Sph/2
Tableau 24 Section du conducteur de protection en fonction de la section des conducteurs de phase

Pour ce projet :

La section des conducteurs de protection entre transformateur HTA/BT 315 VA et


les TGBT du projet est de 35 mm2 (un conducteur isolé au PVC).
Dans le schéma TT, la section du conducteur de protection peut être limitée à :
 25 mm² pour le cuivre ;
 35 mm² pour l'aluminium.

7. Dimensionnement des protections BT


7.1 Cas des disjoncteurs
 Pour les disjoncteurs domestiques, la norme NF C 61-410 spécifie :
I2 = 1,45 ∗ I2 (16)
 Pour les disjoncteurs industriels, la norme NF C 63-120 spécifie :
I2 = 1,3 ∗ I𝑛 (17)

7.2 Choix du disjoncteur


Le rôle fondamental des protections d’un réseau électrique est de protéger les
personnes et des biens par assurer la sécurité, ainsi que la continuité de service, c’est à
dire la permanence de l’alimentation des différents récepteurs. Dans ce projet la
protection va être assurer en utilisant les disjoncteurs, les caractéristiques à prendre en
compte dans le choix d’un disjoncteur sont [5] :
 Le courant d’utilisation dans les conditions normales ;
 Le pouvoir de coupure qui doit être supérieur au courant de court-circuit ;
 La courbe de déclenchement de protection.
On rappelle les cinq types de courbes de déclenchement avec leurs cas d’utilisation
(tableau 25) :

Courbe B Déclenchement : 3 à 5 In Protection des générateurs, des câbles de


grande longueur et des personnes dans les
régimes TN et IT
Courbe C Déclenchement : 5 à 10 In Applications courantes
Courbe D Déclenchement : 10 à 14 In Protection des circuits à fort appel de courant

37
CHAPITRE 3 ETUDE TECHNIQUE DE L’INSTALLATION CFO

Courbe Z Déclenchement : 2,3 à 3,6 Protection des circuits électroniques


In
Courbe Déclenchement : 12,5In Protection des départs moteurs
MA
Tableau 25 Types de courbes de déclenchement des disjoncteurs

7.3 Application
On va travailler sur un seul exemple puisque la méthodologie est la même pour tous
les récepteurs.
Prenons l’exemple du départ Transformateur --> TGBT :

 Puissance apparente installée : Sn =315 KVA.


 Courant d’emploi : IB 454,7A.
 Courant de court-circuit :
𝐼𝑏∗100
I𝑐𝑐 = (18)
𝑈𝑐𝑐
Avec Ucc=4 %: Tension de court-circuit
A.N : Icc =11,367 kA
D’après les résultats des données précédentes et en se basant sur le catalogue des
fournisseurs le disjoncteur choisi a les caractéristiques suivantes :
 Calibre est de 630 A ;
 Le type est NS630NST23SE ;
 Le type de déclenchement est : Disjoncteur général ;
 Nombre de pôles : 4P ;
 PdC > 12 KA.

7.4 Estimation des courants de court circuits BT et exemple


de calcul
La détermination des valeurs de courant de courts circuits présumés en tous points
d’une installation électrique est importante au choix des matériels. Elle débute par
l’estimation de cette valeur à l’origine de l’installation, puis en n’importe quel point selon
plusieurs méthodes dont le choix dépend de l’importance de l’installation, des données
disponibles, du cahier des charges et du type de vérification à effectuer…

7.5 La méthode des impédances


La méthode des impédances permet de totaliser les résistances et réactances des

38
CHAPITRE 3 ETUDE TECHNIQUE DE L’INSTALLATION CFO

boucles de défaut depuis la source jusqu’au point désiré et à en calculer l’impédance


équivalente, les différents courants de court-circuit et de défaut sont alors déduits par
l’application de la loi d’Ohm [7].
Impédance due au réseau amont HTA :

L’impédance du réseau HT, vue côté BT, peut être obtenue auprès du distributeur,
mesurée ou calculée à partir des formules suivantes :
(𝑚×𝑈𝑛 )2
𝑍𝑎 = (19)
𝑆𝑐𝑐

Avec :
 m : Facteur de charge à vide pris égal à 1,05 ;
 Scc : Puissance de court-circuit du réseau HT, en KVA.
La résistance et la réactance amont se déduisent à partir de R a / Za en HT par :
 Ra / Za ≈ 0,3 en 6 KV ;
 Ra / Za ≈ 0,2 en 20 KV ;
 Ra / Za ≈ 0,1 en 150 Kv.
L’impédance du transformateur HT/BT :
𝑼𝒄𝒄∗(𝒎∗𝑼𝒏)² 𝑈𝑛²
Ztr= et Rtr= 𝑆𝑛² *Wc*10−3 et Xtr = ඥ(Ztr² − Rtr²) (20)
𝟏𝟎𝟎∗𝑺𝒕𝒓
Avec :
 Ucc : tension de court-circuit du transformateur en % ;
 Wc : Pertes cuivre du transformateur en W.
Les valeurs des résistances et réactances sont parfois données par le constructeur.
Dans le cas contraire, elles sont à calculer à l’aide des formules suivantes :
𝑅𝑡𝑟 = 0.1 × 𝑍𝑡𝑟 et 𝑋𝑡𝑟 = 0.995 × 𝑍𝑡𝑟
Courant de court-circuit en un point quelconque de l’installation :
Pour déterminer la valeur d’un court-circuit en un point quelconque de l’installation électrique
on totalise les résistances et réactances de la boucle de défaut depuis la source jusqu’au point désiré,
on en déduit l’impédance équivalente. Les valeurs de court-circuit sont alors calculées par la loi d’Ohm
(formule générale) :
𝐦∗𝐜∗𝐔𝐧 𝐦∗𝐜∗𝐔𝐧
Icc =
√𝟑∗𝐙 √𝟑∗√𝐑𝐭²+𝐗𝐭²
= (21)
Avec : 𝐭
 c : facteur de tension pris égal à 1,05 ;
 Zt : impédance totale de la boucle de défaut au point considéré. C’est la
somme vectorielle des résistances et réactances composant la boucle.

7.6 Sélectivité
39
CHAPITRE 3 ETUDE TECHNIQUE DE L’INSTALLATION CFO

C'est la coordination des disjoncteurs de telle sorte qu'un défaut survenant en un


point quelconque de l'installation, soit supprimé par le disjoncteur placé immédiatement
en amont du défaut et par lui seul. La détermination de la sélectivité se fait en comparant
les caractéristiques de chaque type disjoncteur avec celles de la protection située
immédiatement en amont, l’annexe 12 montre les types de sélectivité [5].

8. Le logiciel CANECO BT
CANECO-BT, est le Leader Européen dans le domaine électrique, c'est un logiciel
de « calculs et schémas » d’installation électrique Basse Tension.
Ce logiciel a un rôle très important dans ce domaine, il a obtenu trois avis techniques
: NFC 15-100, BS, RGIE. Il permet de déterminer et chiffrer, de façon économique, les
canalisations ainsi que tout l’appareillage de distribution d’après une base de données
multi-fabricants. Il donne tous les schémas et les documents nécessaires à l'étude, la
conception, la réalisation, la vérification et la maintenance de l’installation (Voir annexe
13 pour plus d’informations).
Parmi les principales caractéristiques du logiciel CANECO-BT :
 Trois outils de saisie de circuits, performant et adapté à chacune des taches
: l’unifilaire générale, l’unifilaire tableau et le tableur ;
 Un moteur expert de calcul ; fiable ; qui détermine automatiquement les
matériels de façon la plus économique et en tenant compte de toutes les
conditions de la norme ;
 Un moteur d’impression qui réalise vos dossiers et peut les exploiter en
WMF, DXF ou en DWG.

8.1 Dimensionnement sous le logiciel CANECO-BT


Pour pouvoir dimensionner toutes les protections et calculer toutes les sections des
câbles d’une installation électrique à l’aide du logiciel CANECO-BT il faut absolument
connaitre les caractéristiques des éléments suivants :
 Les sources d’alimentation ;
 Les circuits de distribution ;
 Les circuits terminaux.
Pour commencer le dimensionnement sur le logiciel, il faut définir les
caractéristiques de la source d’alimentation. Le schéma sur la figure ci-dessous montre
les différentes informations que nous avons saisies :
La figure 17 représente comment choisir la source sous CANECO BT :

40
CHAPITRE 3 ETUDE TECHNIQUE DE L’INSTALLATION CFO

Figure 16Fenêtre concernant les caractéristiques de la source d’alimentation

La section des conducteurs est générée automatiquement par le logiciel. A noter


qu’il faut absolument connaître le régime du neutre et le type de protection du réseau aval.
Pour ce projet, le réseau aval possède une protection à base de disjoncteur général et un
régime du neutre TT. Après la définition des caractéristiques de la source, le logiciel
affiche les résultats sous forme d’un tableau illustré sur la figure 18 suivante :

Figure 17 Résultat récapitulatif de la source d’alimentation

8.2 Résultats
D’après avoir tracer le schéma unifilaire de la totalité du projet à l’aide du logiciel
CANECO BT (figure 19), on a vérifié les résultats obtenus par la méthode théorique selon
la norme NFC15-100, et celles trouvés par le logiciel. Cette comparaison est positive avec
une marge d’erreur faible, et ça due le fait que le logiciel CANECO BT prend en
considération dans les calculs plusieurs facteurs détaillés.

41
CHAPITRE 3 ETUDE TECHNIQUE DE L’INSTALLATION CFO

Figure 18 Schéma unifilaire-ADMINISTRATION-club des avocats

La figure 20 représente le schéma unifilaire du TGBT de l’administration du projet :

Figure 19 Schéma unifilaire tableau-ADMINISTRATION

La figure 21 montre le schéma unifilaire du tableau TD2 de l’administration :

Figure 20 Schéma unifilaire tableau-TD2-ADMINISTRATION

Le logiciel CANECO-BT génère automatiquement un rapport comportant des notes


de calcul précise (voir rapport CANECO BT). Sur ces notes de calcul nous y trouverons
toutes les informations relatives à notre installation électrique à savoir :
 Type du disjoncteur général, sections des câbles et type des protections ;
 Chutes de tensions dans les câbles.
42
CHAPITRE 3 ETUDE TECHNIQUE DE L’INSTALLATION CFO

9. Coût de l’investissement
Après avoir fait le dimensionnement électrique du projet, il reste nécessaire
d’établir une étude économique. L’étude économique ne prendra en considération que la
partie qu’on a affecté dans le cahier de charge, qui est les équipements alimentés par
l’armoire. Ainsi notre étude consiste à prévoir le coût total du projet (tableau 26).
Prix
Désignation Fournisseur Quantité Référence Prix total €
unitaire €
30 BBP623 204 6120
8 BDP100 590,4 4723,2
PHILIPS 129 DN135B 48 6192
67 DN462B 140 9380
luminaires
11 WL484 663,23 7295,53
188 50559 955,19 179575,72
BEGA 10 5060 450 4500
27 56578 815,16 22009,32

Total éclairage 239795,77

interrupteur simple allumage Debflex 69 DEB739160 4,1 282,9

interrupteur va et vient Legrand 40 LEG080601 4,15 166

Prise duplex Legrand 77 LEG077142 9,64 742,28

Prise simple Legrand 185 LEG077111 3,9 721,5

Total prise/ interrupteur 1912,68

Poste de transformation Schneider


1 XEP050 5848,98 5848,98
préfabriqué electric
Transformateur MT/BT 315 Schneider
1 A5532390 3500 3500
KVA electric
Schneider
Tableau basse tension 3 XEP040 1352,67 4058,01
electric

Tableau divisionnaire Legrand 8 4 012 23 900 7200

Total poste transfo 20606,99

Schneider
Câbles U1000R2V 1,5 mm2 2302 CBP01360415 0,78 1795,56
electric
Schneider
Câbles U-1000 R2V 2,5 mm2 1111 CBP01360425 1,19 1322,09
electric
Schneider
Câbles U-1000 R2V 4 mm2 30 CBP01360435 2,08 62,4
electric

43
CHAPITRE 3 ETUDE TECHNIQUE DE L’INSTALLATION CFO

Schneider
Câbles U1000R2V 6 mm2 43 CBP01360442 3,07 132,01
electric
Schneider
Câbles U-1000 R2V 10 mm2 21 CBP01360453 4,7 98,7
electric
Schneider
Câbles U-1000 R2V 25 mm2 42 CAB12124364 13,37 561,54
electric
Schneider
Câbles U1000R2V 35 mm2 5 CBP01360680_CL14 14,69 73,45
electric
Schneider
Câbles U-1000 R2V 70 mm2 5 CAB12132264 27,37 136,85
electric
Schneider
Câbles U-1000 R2V 95 mm2 26 CAB12133164 51,9 1349,4
electric
Schneider
Câbles U1000R2V 300 mm2 10 CAB12138164 161,22 1612,2
electric
Schneider
Tube IRL 3321 diam 32 3413 CNTIRL32 2,69 9180,97
electric

Total câblage et canalisation 16325,17

Schneider
Paratonnerre 1 - 8 700 8 700
electric

Tableau de compensation Schneider


1 - 32 000 32 000
cosΦ electric

Total (reste) 40 700

Total en € 319 340,61


TVA 19,6% en € 62 590,76

Total T.T.C en € 381 931,37


Tableau 26 Chiffrage de l'installation électrique pour le projet club des avocats

Soit un investissement de 4 106 864,79 Dhs.

10. Conclusion
Dans ce chapitre, on a établi le bilan de puissance qui nous a permis de choisir le
transformateur adéquat à installer et qui va répondre aux besoins du projet en termes
d’énergie. Ensuite, on a fait le dimensionnement des Jeux de barres BT, calcul des
sections de câble BT, et Choix de protection BT. Finalement, on a élaboré les notes de
calculs du réseau BT à l’aide du logiciel de dimensionnement CANECO BT, pour
terminer par une étude économique pour l’investissement du projet coté installation
courant fort.

44
CHAPITRE 4 : Dimensionnement
d’une installation photovoltaïque

1. Introduction
Dans ce chapitre on s’intéresse à l’étude du système solaire et choisir les
composants de l’installation photovoltaïque, pour proposer une solution pour la
production d’énergie électrique afin d’alimenter une partie du besoin de l’administration
du projet, ainsi à établir une étude économique du champ photovoltaïque afin de mesurer
le retour d’investissement.

2. Norme et conception
Un système photovoltaïque fallait être conçu pour permettre une installation dans
des conditions de sécurité optimale. ». Le guide UTE C15-712-1 : qui précise et complète
les règles de la NF C15-100 en traitant le cas spécifique des installations photovoltaïques.
En effet ce guide traite tous les composants des installations photovoltaïques : modules
photovoltaïques, circuit à courant continu, onduleurs circuits à courant alternatif et
raccordement au réseau électrique national.
La figure 22 suivante présente le schéma de principe général d’une installation PV.

Figure 21 Structure d'une installation photovoltaïque

Pour dimensionner le système photovoltaïque, on doit suivre les étapes suivantes


[11] :
45
CHAPITRE 4 DIMENSIONNEMENT D’UNE INSTALLATION PHOTOVOLTAÏQUE

 Détermination des besoins journaliers ;


 Dimensionnement de la puissance crête ;
 Définition des modules PV ;
 Choix de la capacité et technologie de la batterie ;
 Dimensionnement du régulateur ;
 Dimensionnement de l’onduleur-chargeur (on va utiliser un seul
équipement qui va répondre à deux fonctions : l’ondulation et la
régulation) ;
 Dimensionnement des câbles électriques solaire.

3. Structure d’un système d’électrification


Dans ce projet, je dois participer à la conception d’un système de génération
électrique solaire destiné à alimenter une partie du projet. Dans cette installation une
partie est alimentée par le système photovoltaïque, l’autre partie est alimentée directement
par le réseau. L’élément central de l’installation est un onduleur-chargeur qui commande
tout le transfert de l’énergie électrique :
 La charge des batteries à partir des panneaux photovoltaïques ;
 La conversion de la charge des batteries pour les récepteurs ;
 La surveillance du chargement des batteries.

4. Présentation du site – Cahier des charges


Cahier des charges et données complémentaires pour le projet :

 Site : Sidi Bouzid, El Jadida/MAROC ;


 Pente de toit : horizontale / l’orientation des panneaux est vers le sud (30°),
car au Maroc, l’orientation pleine sud est la meilleure orientation possible
pour un module photovoltaïque. C’est ainsi qu’il produira le maximum
d’électricité. L’inclinaison correspond à la pente du module par rapport à
l’horizontale ;
 On prévoit d’utiliser l’installation pour alimenter les PC du projet ;
 Le projet est prévu pour fonctionner toute l’année ;
 L’autonomie doit être de 2 jours en cas de mauvais temps ;
 Les batteries seront du type accumulateurs au litium-ion de la marque
victron energy :26V et d’une capacité de 180AH (annexe 14) ;
 L’onduleur sera de type onduleur-chargeur (type Studer Inno Compact),
46
CHAPITRE 4 DIMENSIONNEMENT D’UNE INSTALLATION PHOTOVOLTAÏQUE

compte tenu de la puissance mise en jeu l’ensemble batteries, panneaux et


onduleur fonctionnera en 48 V CC ;
 Les panneaux seront Si-poly de la marque ALMADEN avec une puissance
de 335Wc de référence SEAP72T (Voir annexe 15).

5. Bilan des puissances


On calcule la puissance totale et l’énergie totale quotidienne nécessaire pour
alimenter l’administration (tableau 27).

Puissance unitaire le temps de Puissance totale


Récepteurs Quantité
en W fonctionnement en h en Wh/j

Ordinateur fixe 15,00 110,00 8,00 13200,00

PC portable 10,00 40,00 8,00 3200,00

Photocopieuse 2,00 500,00 1,00 1000,00

Périphériques - 100,00 2,00 200,00

PT des récepteurs en W 3150 Ej en Wh/j 17600,00

Tension de l'installation 48
Tableau 27 Bilan de puissance-ADMINISTRATION-projet club des avocats

6. Calculs et choix des éléments du système


6.1 Calculer l’énergie à produire Ep
Pour que les besoins du projet soient assurés il faut que l’énergie journalière
consommée (Ej) égales l’énergie produite (Ep) à un coefficient près, soit :
𝐸𝑗
𝐸𝑝 = (22)
𝐾
Le coefficient k tient compte des facteurs suivant :
 L’incertitude météorologique ;
 L’inclinaison non corrigé des modules suivant la saison ;
 Le point de fonctionnement des modules qui est rarement optimal et qui peut
être aggravé par : la baisse des caractéristiques des modules, la perte de
rendement des modules dans le temps (vieillissement et poussières) ;
 Le rendement des cycles de charge et de décharge de la batterie (90%) ;

47
CHAPITRE 4 DIMENSIONNEMENT D’UNE INSTALLATION PHOTOVOLTAÏQUE

 Le rendement du chargeur et de l’onduleur (de 90 à 95%) ;


 Les pertes dans les câbles et connexions.
Pour les systèmes avec parc batterie, le coefficient k est en général compris entre
0,55 et 0,75. La valeur approchée que l’on utilise pour les systèmes avec batterie sera
souvent de 0,65.
17600
𝐸p= =27076,92 W
0,65
6.2 Calculer la puissance crête Pc du générateur
photovoltaïque nécessaire
La puissance crête des capteurs photovoltaïques est déterminée en fonction des
besoins Ej (en kWh/j) en énergie électrique, de l'irradiation journalière Ir (en kWh/m². j)
et de la puissance radiative dans les conditions standard de test (conditions STC)
(Pi=1kW/m 2).
𝐸𝑗∗𝑃𝑖
𝑃𝑐 = 𝐾∗𝐼𝑟
(23)
𝐸𝑝 ∗𝑃𝑖
D’après les équations (22) et (23) : 𝑃𝑐 = 𝑒𝑛 𝑤𝑎𝑡𝑡 𝑐𝑟ê𝑡𝑒 (24)
𝐼𝑟

Le watt-crête Wc est la puissance électrique maximale pouvant être fournie dans


des conditions standards :
 Une irradiance (éclairement énergétique) de 1 000 W/m2 ;
 Une température des panneaux de 25 °C ;
 On prendra une irradiation moyenne de 5 kWh/m2 /jour pour la période
18500
estivale de fonctionnement, alors : 𝑃𝑐 = = 5415,38 Wc .
5

A partir de la puissance crête des panneaux référence PSSPS500, déterminer le


nombre depanneaux solaire nécessaires à l’installation.
𝑐 𝑃 5415,38
𝑁 = 𝑃𝑢𝑛𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 = = 16,16 (25)
335

Donc on a besoin de 16 panneaux.


𝑈𝑠𝑦𝑠 48
Nsérie= 𝑈 = 32 = 1,5 alors 2 panneaux en série, et 8 panneaux en parallèle.
𝑝𝑣

6.3 Calculer la capacité des accumulateurs nécessaires à ce


système ainsi que leur nombre
𝐸𝑗∗𝑁
𝐶= (26)
𝐷∗𝑈

 C : capacité de la batterie en ampère.heure (Ah) ;


 N : nombre de jour d’autonomie ;
 D : décharge maximale admissible (0,8 pour les batteries au Litium-ion) ;
48
CHAPITRE 4 DIMENSIONNEMENT D’UNE INSTALLATION PHOTOVOLTAÏQUE

 U : tension du park des batterie (V).


17600∗2
D’après la relation (26) : 𝐶= 0,8∗26
= 1692,3 Ah
Le parc batterie sera constitué d’accumulateur de 26 V chacun, le système
fonctionnant sous 32 V, donc les accumulateurs qui seront couplés en série sont :
𝑈𝑠𝑦𝑠 32
Nbre =𝑈 = = 1,23 accumulateurs. Donc un seul accumulateur.
𝑏𝑎𝑡𝑡 26

Les accumulateurs en parallèles seront :


𝐶𝑠𝑦𝑠 1692,3
Nbr//=𝐶𝑢𝑛𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 = = 9,4 𝐷𝑜𝑛𝑐 9 𝑒𝑛 𝑝𝑎𝑟𝑎𝑙𝑙è𝑙𝑒𝑠.
180

 Le nombre total est de 9 batteries.

7. Choix des câbles


C’est sur la partie courant continu de l’installation que les intensités sont les plus
forts, c’est donc dans cette partie que se pose le problème des pertes joules et des chutes
de tensions dans les câbles.
On doit déterminer les sections des câbles entraînant le moins de chute de tension
possible entre les panneaux et l’onduleur-chargeur, mais aussi entre les batteries et
l’onduleur-chargeur.
Données complémentaires :
 Chute de tension maximale entre panneaux – boîte de raccordement ;
boîte de raccordement – onduleur et batterie – onduleur = U = 2%
 Puissance nominale de l’onduleur-chargeur P NOM = 4000 W
 Conducteurs en cuivre ( = 1,6 10-8 .m).
Panneaux photovoltaïques

Onduleur-
chargeur

Boîtier de Batteries
raccordement
des

Longueur Longueur
de câble 10 m de câble 4 m

Longueur
de câble est 7 m

Figure 22 Schéma d'un champ photovoltaïque

Calculer le courant de sortie d’un panneau à sa puissance nominale :

49
CHAPITRE 4 DIMENSIONNEMENT D’UNE INSTALLATION PHOTOVOLTAÏQUE

𝑃 𝑢𝑛𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 335
I= = = 10,47 A
𝑈 𝑝𝑣 32
Déterminer la section des conducteurs entre les panneaux et le boîtier de
raccordement :
ΔU 0,64
U = 32 x 0,02 = 0,64 V donc R max de la ligne R= = = 0,061 
𝐼 10,47
S = (.L)/R= (1,6 10-8 . 14) / 0,061 = 3,67.10-6 m² soit un câble d’une section de 3,67
mm².
Pour ce projet, on va prendre donc des câbles de 4 mm² normalisés.
Calculer le courant circulant entre le boîtier de raccordement et l’onduleur :
La puissance crête du champ photovoltaïque Pc = 8 x 500 = 5360 Wc
Pc 5360
I = 𝑈𝑠𝑦𝑠= = 111,67 A
48

Déterminer la section des conducteurs entre le boîtier de raccordement et


l’onduleur :
ΔU 0,96
U = 48 x 0,02 = 0,96 V donc R max de la ligne R= =
111,67
= 0,0086 
𝐼
S = (.L)/R= (1,6 10-8 . 20) / 0,0086 = 1,39.10-5 m²
Soit un conducteur d’une section minimale de 25 mm² (section normalisée).
Calculer le courant circulant entre les batteries et l’onduleur lorsque celui-ci
débite sa puissance nominale :
I max batteries = P max onduleur / U batteries = 4000 / 26 = 153,85 A.
Déterminer la section des conducteurs entre le parc batterie et l’onduleur :
U = 26 x 0,02 = 0,52 V donc R max de la ligne R= U /I = 0,96/ 95 = 0,00338 
S = (.L)/R= (1,6 10-8 . 8) / 0,00505 = 3,79.10-5 m².
Soit un conducteur d’une section minimale de 40 mm².

8. Schéma électrique
La réalisation du schéma électrique de l’installation photovoltaïque (figure 24),
consiste à montrer :
 Le branchement des panneaux ;
 Le couplage des batteries et raccordement à l’onduleur.

50
CHAPITRE 4 DIMENSIONNEMENT D’UNE INSTALLATION PHOTOVOLTAÏQUE

Panneaux photovoltaïques

Bornes de sortie

Onduleur Studer Inno

Compact
2324

Solar Battery
INPU T
- + -

Boîtier de
raccordement Parc batteries de 9
accumulateurs
+ -

Barres de
raccordement

Chaque panneau
photovoltaïque est relié
àla boîte de
raccordement par un
câble 2G RO2V
Figure 23 Schéma électrique du champs PV, pour l'administration

9. Choix du logiciel de la simulation


Les logiciels photovoltaïques professionnels sont indispensables et ils ont un rôle
très important pour les bureaux d'études, architectes, installateurs, qui souhaitent estimer
précisément la production photovoltaïque d'un générateur et dimensionner l'ensemble des
composants du système : panneaux, onduleurs, câblage …etc.
Il existe plusieurs logiciels professionnels de simulation de la production
photovoltaïque tel que PVSOL, PVSYST, SAM, RETSCreen etc.
Le logiciel de simulation choisi : PVSYST / RETScreen.

9.1 Validation par le logiciel RETScreen


Nous avons choisi de valider la conception de l’installation par l’utilisation du
logiciel RETscreen. (Voir les étapes de simulation sous RETSCreen dans l’’annexe 16).
51
CHAPITRE 4 DIMENSIONNEMENT D’UNE INSTALLATION PHOTOVOLTAÏQUE

Pour le panneau solaire utilisé dans RETSCreen, on a pris un modèle PV avec une
puissance similaire à celle du modèle d’ALMADEN.

Figure 24 Les résultats obtenus sous RETSCreen

9.2 Validation du choix par le logiciel PVsyst


Le logiciel PVsyst est un logiciel de conception, de calcul et de simulation d’énergie
solaire, (l’annexe 17 montre la démarche de dimensionnement sous PVsyst).

Câblage et ligne

52
CHAPITRE 4 DIMENSIONNEMENT D’UNE INSTALLATION PHOTOVOLTAÏQUE

10. Interprétation des résultats


On compare la puissance et le nombre de panneaux suggérés par le logiciel aux
résultats trouvés par les calculs.
Puissance nominale Nombre de panneaux Capacité du parc
des panneaux des batterie
Par calculs 5360 W crête 16 panneaux de 335 1620 Ah
Watt crête
Logiciel 5360 W crête 8 chaines de 2 modules 1620 Ah
de 335 W
Tableau 28 Comparaison entre les résultats théoriques et celles obtenus par le logiciel

Après une comparaison entre les résultats obtenus par les calculs et le logiciel
PVsyst, on constate qu’ils sont similaires et identiques, donc on a bien vérifié notre
dimensionnement.
Pour la surface de réalisation de l’installation, on a la surface totale disponible pour
la réalisation du projet est de 200 m2, et la surface calculée pour les PV par le logiciel
PVsyt est : 31 m2
Alors le projet est réalisable au niveau de l’emplacement.

11. Coût de l’investissement


Après avoir fait le dimensionnement de l’installation photovoltaïque pour
l’administration du projet club des avocats, il reste nécessaire d’établir une étude
économique, d’après l’annexe 18 qui montre les calculs du PRI, on trouve les résultats
mentionnés dans le tableau 29.

Le cout en €

Matériels 28045,28
Transport 4206,792
Investissement initial 32252,072
Frais divers 3870,24864
Maintenance 1612,6036
Exploitation 10643,18
Total en € 48378,1
Tableau 29 Chiffrage de l'installation photovoltaïque pour le projet club des avocats

Le cout de l’installation photovoltaïque est estimé à 514341,71 Dhs, avec un coefficient de


conversion de 10,63 Dh pour 1€.
53
CHAPITRE 4 DIMENSIONNEMENT D’UNE INSTALLATION PHOTOVOLTAÏQUE

12. Analyse financière


12.1 Le cout du kWh
Après avoir calculé le coût total du projet, on calcule le coût du kWh produit par
𝐼∗𝐹+𝐶𝑚𝑎𝑖𝑛𝑡
la centrale photovoltaïque en se basant sur la formule suivante : 𝐶𝐾𝑊ℎ = (27)
𝑃

Avec :
 I : le coût d’investissement calculé précédemment : I = 36122,32 € ;
 P : La production annuelle pour ce projet égale 7920,5 KWh/an ;
𝑖∗(1+𝑖)𝑛
 F : le facteur d’annuité qui se calcule par la formule suivante𝐹 = (1+𝑖)𝑛−1(28)

Où :
 i : Taux d’actualisation (=8%).
 n : La durée de vie du projet (=25ans).
CKWh= 0,63 €/ KWh

12.2 La période de retour sur investissement


Afin de savoir si le projet est rentable ou pas, il faut calculer la période de
𝐼
retour sur investissement : 𝑃𝑅𝐼 = 𝑃∗𝐶𝐾𝑊ℎ (29)
36122,32
Alors : 𝑃𝑅𝐼 = 7920,5∗0,63 = 7,24

Le projet est rentable et on aura un retour sur investissement après 7 ans.


D’après la valeur du coût de kWh et celle de la période de retour sur investissement,
onpeut conclure que ce projet est réalisable économiquement.

13. Conclusion
Dans ce chapitre on a exposé une étude de l’installation photovoltaïque par le
dimensionnement des différents composants et la validation du choix par les deux
logiciels PVsyst et RETScreen, aussi on a réalisé une étude économique qualitative sur la
partie concernant l’administration de ce projet, où on a prévu une estimation de coût,
Ainsi, l’investissement est déterminé à partir des prix approximatifs des nouveaux
matériels.

54
CONCLUSION GENERALE
ET PERSPECTIVES
Ce travail qui s’inscrit dans le cadre de mon projet de fin d’étude, consiste à étudier
les installations électriques, dimensionner le système d’éclairage, déterminer les sections
des câbles, assurer la protection du projet club des avocats et dimensionner le cas
d’alimenter une partie du projet par des panneaux photovoltaïques.
Dans ce travail, nous avons respecté le cahier des charges qui nous a été proposé
tout en intégrant à chaque fois, les orientations et les priorités du projet, ainsi que les
remarques des professionnels et des experts du domaine électrique.
Dans un premier lieu, bien que la note de calcul BT a été effectuée par le logiciel
CANECO BT on a pris le soin de vérifier les résultats en faisant une note de calcul sous
Excel. Les résultats sont similaires à ceux du logiciel à une faible marge d’erreur, en plus
ce logiciel permet d’établir des schémas unifilaires qu’on peut exporter en fichier doc.
Dans un deuxième lieu, nous étions amenés de faire un dimensionnement pour
l’installation photovoltaïque, afin de vérifier les résultats obtenus théoriquement par les
logiciels PVsyst et RETScreen répondant, aux caractéristiques techniques nécessaires.
Dans un dernier lieu, on a fait une étude financière de la partie du projet que nous a
été confié (installation CFO et PV pour l’administration), qui permet de déterminer les
coûts d’acquisitions des matériels, le transport, maintenance …, cette évaluation nous a
permis d’estimer un coût total de 4 621 206,5 Dhs.
Ce stage me donne une idée approfondie sur le domaine d’électricité CFO, en faisant le
lien entre ce que nous avons étudié durant notre formation à l’ENSAJ et le milieu
professionnel. Vu que le domaine d’études techniques et dimensionnement des
installations électriques est toujours en développement j’aimerai continuer ma carrière
dans ce secteur, et approfondir mes connaissances à travers des formations
professionnelles qui vont me permettre de rassembler à la fois la criticité, la complexité
et la diversité dans ce domaine.
Pour la partie CFA, elle est programmée durant le mois juillet selon le diagramme
de Gantt, car mon stage va durer six mois allant jusqu’à la fin du mois juillet, donc on ne
peut pas inclure cette partie avant le dernier délai du dépôt des rapports.

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REFERENCES
Webographie :
 [1] https://www.travaux.com/electricite/guide-des-prix/installation-
electrique-norme-et-reglementation [Accès le mois 03 2021] ;
 [2] http://fr.electrical-installation.org/frwiki/ [Accès le 04 2021] ;
 [4] https://energieplus-lesite.be/concevoir/eclairage3/connaitre-les-
parametres-pour-le-dimensionnement-de-l-eclairage/. [Accès le 02 2021] ;
 [17] https://electrotoile.eu/conducteur_cable.php [Accès le 04 2021] ;
Bibliographie :
 [3] Le calcul des installations d’éclairage Ms. Roger Cadiergues ;
 [5] Notes de cours « Réseaux et protections électriques »
Pr. Abouobaida/ ENSAJ ;
 [6] Guide de la norme NFC15-100 ;
 [7] Notes de cours « Dimensionnement des installations électriques »
Pr. Younes ABOUELMAHJOUB/ ENSAJ ;
 [8] Guide de l’installation électrique, Schneider Electric ;
 [9] Catalogue de compensation des énergies réactives, Schneider
Electric ;
 [10] Notes de cours « Technologie Electrique » et « Bureau d’études »
Pr. Zakaria MAKIR/ ENSAJ ;
 [11] Note de cours « Dimensionnement d’une installation
photovoltaique » Pr. Mohammed EL JOUAD/ ENSAJ ;
 [12] Manuel technique de l’éclairage, agence nationale pour le
développement des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique ;
 [13] Guide de la norme NBN 12-464 ;
 [14] Schneider Electric - Catalogue distribution électrique 2002 ;
 [15] Cahier technique, BelTransfo ;
 [16] Modicon M340 Matériel, Manuel de référence, Schneider Electric.

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