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Soutenu par :
Nouhaila BELMAJDOUB
Sous la direction de :
Pr. Mahmoud ELMOUDEN : Encadrant pédagogique
(ENSA El Jadida)
Pr. Zakaria MAKIR : Encadrant industriel
(MAKAUDIT consulting)
Aucune dédicace ne saurait exprimer l’amour, l’estime, le dévouement et le respect que j’ai toujours
eu pour vous. Vos prières et vos encouragements m’ont été d’un grand secours pour mener à bien mes
études.
Rien au monde ne vaut les efforts fournis jour et nuit pour mon éducation et mon bien être. Ce travail
est le fruit des sacrifices que vous avez consentis pour mon bien-être et mon éducation.
Je vous dédie ce travail en témoignage de mon profond amour. Puisse
Dieu, le tout puissant, vous préserver et vous accorder santé, longue vie et bonheur.
Je ne pourrais jamais imaginer la vie sans toi, tu es la sœur qui assure son rôle comme il faut, la
deuxième maman, je n’oublierais jamais ton encouragement et ton soutien le long de mes études, je
t’estime beaucoup et je t’aime beaucoup.
Je te dédié ce travail et je te souhaite une vie pleine de joie et de bonheur.
Je vous remercie pour votre affection si sincère et votre soutien moral. Je vous dédie ce travail avec
tous mes vœux de bonheur, de santé et de réussite.
Vos bons conseils m’ont toujours été utiles durant ma vie professionnelle et personnelle. Je vous dédie
ce travail avec ma profonde reconnaissance envers vos efforts et vos encouragements.
À ma meilleure amie
Leila, on ne connaît la valeur des amis que lorsqu’on en a, et je remercie dieu d’avoir une bonne amie
avec qui j’ai vécu de très bons moments et sur laquelle je peux compter dans les moments difficiles.
Vous étiez une famille pour moi, je vous souhaite une très bonne continuation dans votre vie
professionnelle et personnelle.
À mes Professeurs,
Pour le savoir qu’ils ont partagé avec nous...
Nouhaila BELMAJDOUB
REMERCIEMENT
Ce rapport est bien le fruit d’une vaste contribution, et ce serait injuste de l’entamer sansrendre
aux personnes, grâce auxquelles il a été réalisé, l’hommage qui leur revient de droit.
Je tiens à remercier tout d’abord MAKAUDIT Consulting qui m’a accueilli en tant que stagiaire
dans son organisme.
Je remercie M. Mahmoud ELMOUDEN, notre cher professeur à ENSAJ (école nationale des
sciences appliquées El Jadida) et mon encadrant pédagogique de stage, pour sa contribution et la
disponibilité dont il a su faire preuve malgré ses charges professionnelles.
Mes sincères remerciements sont également exprimés à M. Hamid CHAIKHY, notre cher
professeur à ENSAJ pour son soutien permanent et conseils avisés ainsi que sa motivation.
Je tiens à remercier M. Younes ABOUELMAHJOUB, notre cher professeur à ENSAJ pour ses
conseils, ses propositions pertinentes et son partage ainsi que sa serviabilité.
Que toutes les personnes ayant contribué, de près ou de loin, à la concrétisation de ce travail,
trouvent ici l’expression de notre profonde gratitude.
RESUME
Ce rapport présente la synthèse de mon projet de fin d’études, effectué au sein de MAKAUDIT
consulting, et ayant pour objectif, l’étude des installations CFO & CFA, l’étude parafoudre ainsi le
dimensionnement d’une installation photovoltaïque pour recouvrir une partie de l’alimentation normale
pour le projet club des avocats à sidi Bouzid, et faire finalement le chiffrage de la totalité des parties
réalisées du projet.
Ce stage a pour objectif d’utiliser ce qu’on a appris durant notre parcours à l’ENSAJ, donc c’était
une occasion pour appliquer l’ensemble de techniques et de formations prises dans ce sens-là. En outre,
le travail au sein d’une équipe homogène et motivante favorise mon intégration et la familiarisation avec
le domaine.
Le travail de fin d’études que j’ai entreprit consiste en premier lieu le dimensionnement du
système d’éclairage à l’aide du logiciel DIALux tout en respectant la réglementation, en suite on va
implanter les différents circuits d’éclairage et de prises de courant sous le logiciel AUTOCAD pour
l’élaboration du bilan de puissances à partir des différents consommateurs sous Excel, puis le
dimensionnement des sections de câbles et le choix des protections selon la norme NFC15-100, aussi la
préparation des schémas unifilaires de toute l’installation et la vérification de la chute de tension à l’aide
du logiciel CANECO BT. En outre j’ai assuré le dimensionnement de la partie CFA et la partie solaire
par le dimensionnement d’une installation photovoltaïque qui va alimenter une partie du projet.
Durant tout le projet, j’ai l’attention de faire les calculs en s’appuyant sur les deux méthodes ; la
méthode théorique par construire des notes de calcul sous Excel et l’autre méthode à travers les logiciels,
afin de comparer les résultats.
Mots-clés :
Système d’éclairage, étude technique, installation électrique, CFO, CFA, DIALux, AUTOCAD,
CANECO BT, Excel, étude parafoudre, installation photovoltaïque.
ABSTRACT
This report presents the summary of my end of studies project, carried out within MAKAUDIT
consulting, and having for objective, the study of CFO & CFA installations, the lightning study as well
as the sizing of a photovoltaic installation to cover a part of the normal electricity for the lawyer club
project in Sidi Bouzid, and finally costing all the parts of the project.
This internship aims to use what we learned during our studies at ENSAJ, so it was an opportunity
to apply all the techniques and training taken in that direction. In addition, working within a
homogeneous and motivating team promotes my integration and familiarization with the field.
The end-of-study work that I undertook consists first of all of the sizing of the lighting system
using the DIALux software while respecting the regulations, then we will set up the various lighting
circuits and sockets. current under the AUTOCAD software for the development of the power balance
from the various consumers in Excel, then the sizing of the cable sections and the choice of protections
according to the NFC15-100 standard, also the preparation of single-line diagrams for the entire
'installation and verification of the voltage drop using the CANECO BT software. In addition, I ensured
the sizing of the CFA part and the solar part by sizing a photovoltaic installation which will supply part
of the project.
Throughout the project, I have the attention to do the calculations based on both methods; the
theoretical method by doing calculation notes in Excel and the other method through software, in order
to compare the results.
Keywords :
Lighting system, technical study, electrical installation, CFO, CFA, DIALux, AUTOCAD,
CANECO BT, Excel, lightning protection study, photovoltaic installation.
LISTE DES FIGURES
Figure 1 Diagramme de GANTT ...................................................................................................................... 15
Figure 2 exemple éclairage direct ................................................................................................................... 22
Figure 3exemple d'éclairage indirect .............................................................................................................. 23
Figure 4 exemple d'éclairage mixte ................................................................................................................ 23
Figure 5 Le diagramme de Kruithof ................................................................................................................ 25
Figure 6 étiquette de l'éfficacité énergétique ................................................................................................ 26
Figure 7 le cadrage de la zone de travail ......................................................................................................... 27
Figure 8 vue 3D réalisée sous DIALUX............................................................................................................. 28
Figure 9 Répartition photométrique............................................................................................................... 30
Figure 10 Disposition des luminaires-calcul théorique.................................................................................... 33
Figure 11 luminaire de l'archive sous DIALux, vue 3D .................................................................................... 35
Figure 12 luminaire de l'archive sous DIALux, vue 2D ..................................................................................... 36
Figure 13implantation des circuits de luminaires sous AUTOCAD................................................................... 42
Figure 14 implantation des circuits de prises de courant sous AUTOCAD ....................................................... 43
Figure 15 Diagramme de puissance ................................................................................................................ 46
Figure 16 le raccordement des condensateurs de compensation ................................................................... 47
Figure 17 Compensation globale .................................................................................................................... 47
Figure 18 Compensation partielle................................................................................................................... 48
Figure 19Compensation individuelle .............................................................................................................. 48
Figure 20 Schéma du catalogue Schneider...................................................................................................... 49
Figure 21 jeu de barres de chant .................................................................................................................... 50
Figure 22 jeu de barres à plat ......................................................................................................................... 50
Figure 23 Les coefficients de correction .......................................................................................................... 51
Figure 24 Organigramme de calcul des sections des câbles BT ....................................................................... 54
Figure 25exemple des conduits non cylindriques ........................................................................................... 59
Figure 26 Comportement des disjoncteurs en sélectivité totale ..................................................................... 70
Figure 27 Comportement des disjoncteurs en sélectivité partielle ................................................................. 71
Figure 28 La Sélectivité ampère-métrique ...................................................................................................... 71
Figure 29 La Sélectivité chronométrique ........................................................................................................ 72
Figure 30 Fenêtre concernant les caractéristiques de la source d’alimentation .............................................. 73
Figure 31 Résultat récapitulatif de la source d’alimentation .......................................................................... 74
Figure 32 schéma unifilaire-ADMINISTRATION-club des avocats .................................................................... 74
Figure 33 unifilaire tableau-ADMINISTRATION ............................................................................................... 75
Figure 34 unifilaire tableau-TD2-ADMINISTRATION ....................................................................................... 75
Figure 35 structure d'une installation photovoltaïque.................................................................................... 78
Figure 36 schéma électrique du champs PV, pour l'administration................................................................. 83
Figure 37 Catégorie de SSI .............................................................................................................................. 89
Figure 38 Fonction évacuation, compartimentage et désenfumage ............................................................... 90
Figure 39 Fonction détection .......................................................................................................................... 91
Figure 40 Réaction des détecteurs automatiques ........................................................................................... 92
Figure 41 Fonction compartimentage ............................................................................................................. 92
Figure 42 Synoptique du CMSI conventionnel ................................................................................................ 94
Figure 43 Synoptique du CMSI adressable ...................................................................................................... 94
Figure 44 Synoptique d'une installation de vidéosurveillance ........................................................................ 95
LISTE DES TABLEAUX
Organigramme
Directeur
Zakaria MAKIR
Services
Doté des équipes hautement qualifiées, et ayant une bonne expérience au service des grands
opérateurs, MAKAUDIT consulting offre les services les plus adaptés aux besoins, et met à la
disposition de ses partenaires les outils les plus sûrs pour le pilotage, la prévoyance et la maitrise des
13
risques.
Audit énergétique dans l’industrie, dans le transport et dans le bâtiment ;
Eclairage public & d’ambiance ;
Management opérationnel de la sécurité ;
Accompagnement à la mise en place du SM de la Santé et Sécurité au Travail ;
Accompagnement pour la mise en place de Systèmes de Management
Environnemental ;
Ingénierie de L’incendie ;
Contrôle réglementaire des installations électriques, des moyens de levage et de
l’éclairement.
Fiche technique
Raison sociale MAKAUDIT consulting
Téléphone +212523391263
Email contact@makauditconsulting.com
14
par la suite on va déterminer les canalisation électriques et le dimensionnement des câbles et des jeux
de barres, le choix du matériel, l’étude et l’établissement du schéma unifilaire du système à l’aide du
logiciel CANECO BT, pour finir par une étude de parafoudre.
En outre, il faut dimensionner une installation photovoltaïque pour recouvrir une partie
d’alimentation.
Pour ce projet, on prévoit une extension de 20% de puissance installée.
Planning du projet
Selon une démarche précise basée sur une logique de réalisation, nous avons réparti les étapes
suivant un planning prenant en considération d’un côté, les échéances fixées par le bureau d’étude
pour répondre à l’appel du client à temps et éviter tout éventuel retard, et d’un autre côté, la durée de
notre projet de fin d’étude.
15
Comité Européen de Normalisation
CENELEC Electrotechnique Normes EN
Les recommandations CEI ont pour objectif d’harmoniser sur le plan international les normes
dans les pays concernés. Ces mesures sont établies par un comité d’experts dans les domaines de la
médecine et de l’ingénierie.
Réglementation et normalisation
Il existe deux types de texte régissant les règles à prendre en compte dans le calcul des installations
électriques :
Les textes réglementaires
Ils définissent le cadre général de mise en œuvre des installations électriques et les butsà
atteindre. Leur application est obligatoire.
Décret du 14 novembre 1988 (Publication UTE C 12-101) : protection des travailleurs ;
Décret et arrêtés divers (Publication UTE C 12-201) : protection contre les risques
d'incendie et de panique dans les établissements recevant du public (ERP) ;
Arrêté interministériel du 26 mai 1978 (Publication UTE C 11-001) : Conditions
techniques auxquelles doivent satisfaire les distributeurs d'énergie électrique ;
Directive Européenne Basse Tension (Directive basse tension 2006/95/CE) : sécurité
des personnes, des animaux et des biens ;
Directive de compatibilité électromagnétique (CEM) (Directive CEM 2004/108/CE) :
conformité des appareils aux critères de compatibilité électromagnétique ;
Opérations sur les installations électriques ou dans leur voisinage (NF C 18-510 et UTE
C 18-510-1, 2 et 3) ;
Code du travail.
Les textes normatifs
Ils sont l'expression des règles de l'art et définissent les moyens de parvenir aux buts fixés par
les textes réglementaires. Leur application est donc fortement conseillée et peut parfois même être
rendue obligatoire par un arrêté. A titre d’exemple, ci-dessous quelques normes CEI et leurs domaines
de spécification :
Normes Désignation
16
CEI 60 947-3 Appareillage Basse Tension – Interrupteur, Sectionneurs
17
statiques peuvent causer des incendies.
Les machines doivent être équipées de manière à éviter un contact direct avec un conducteur
électrique ou des composants conducteurs qui sont habituellement sous tension. Le fabricant doit
également prévenir les dangers liés à un contact indirect avec une masse ou un composant
accidentellement sous tension.
Les normes suivantes font partie des normes les plus importantes en termes de sécurité
électrique :
EN 60204 : sécurité des machines – équipement électrique des machines ;
EN 60947-5 : Relais basse tension ;
NFPA 79: Electrical Standard for Industrial Machinery.
Sécurité électrique selon la norme EN 60204 :
La norme EN 60204-1 décrit les exigences qui s'appliquent à l'équipement électrique de
machines et d'installations. Les mesures contre un contact direct ou indirect avec des composants sous
tension sont ainsi décrites de la même manière que des marquages de couleur pour conducteurs et
éléments de commande. Elle est listée en tant que norme B dansla directive machines et la directive
basse tension.
Protection contre les contacts directs et indirects :
Les contacts du personnel opérateur avec des parties sous tension sont généralement évités
grâce à des boîtiers qui offrent une protection appropriée. Dans le cadre de travaux internationaux de
normalisation, des indices de protection ont été fixés pour les boîtiers. Le niveau de protection dépend
des dangers et du type d'environnement de travail.
Les conducteurs électriques sont isolés.
Les schémas de raccordement sont conçus de manière à pouvoir éviter des dangers dus
à un contact indirect. Les éléments de commande de machines ainsi que les dispositifs
de redémarrage des relais de protection pour le personnel de production doivent être
agencés de manière à pouvoir être actionnés dans danger de contact avec des éléments
dénudés sous tension.
Les dispositifs de redémarrage sont agencés de manière à ce que le dispositif
d'actionnement se trouve en dehors du boîtier dans lequel se trouvent les composants
sous tension.
Protection contre la surintensité :
Les machines doivent être protégées contre la surintensité, c'est-à-dire contre des courants
supérieurs au courant nominal. Cela comprend l'ensemble des surintensités dans un circuit électrique
intact et tous les courants de court-circuit défectueux du fait d'une impédance insignifiante entre des
emplacements avec une tension différente. La protection contre la surintensité est assurée par des
fusibles ou des disjoncteurs.
Mise à la terre :
Les différentes parties d'une machine sont reliées entre elles sur la masse et avec le bornier de
18
mise à la terre général.
De manière générale, la mise à la terre a lieu par l'intermédiaire d'un conducteur de protection
intégré dans le câble de raccordement électrique de la machine. En cas de puissances élevées, le
conducteur de mise à la terre peut être agencé à proximité immédiate ducâble d'alimentation mais ne
doit pas y être intégré.
Ces mesures de protection sont prises lorsque le conducteur ne peut pas être remplacé par le bâti
de la machine. Elles ne doivent pas être appliquées lorsque les appareils électriquesdisposent d'une
double isolation ou d'une isolation renforcée.
Sécurité électrique selon l'EN 60947-5 :
La norme EN 60947-5-1 s'applique aux appareils de commande et aux éléments de
commutation pour la commande d'équipements électriques. Elle s'applique aux appareils de
commande avec une tension assignée jusqu'à 1000 V en tension alternative (jusqu'à 1000 Hz) ou
jusqu'à 600 V en tension continue. La norme traite des types d'appareils de commande spécifiques tels
que :
Les commutateurs de courant auxiliaire dépendants de la température(thermostats) ;
Les commutateurs de position, par exemple les commutateurs de courantauxiliaire
actionnés par une partie de la machine ou par un mécanisme ;
Les appareils affectés dans le circuit de commande, par exemple, les témoins
lumineux.
Appareils de commande et éléments de commutation – relais d'arrêt d'urgence électronique à
accrochage mécanique :
La norme EN 60947-5-5 donne des informations détaillées sur la structure électrique et
mécanique des appareils d’arrêt d’urgence équipés d’un accrochage mécanique ainsi que sur leur
contrôle. Il s’applique aux circuits de commande électriques et aux éléments de commutation qui sont
utilisés afin de fournir un signal d’arrêt d’urgence. De tels appareils doivent être installés, soit dans
un même boîtier, soit conformément aux instructions du fabricant.
Sécurité électrique selon la norme NFPA 79 :
Le standard NFPA (national fire protection association) a développé la norme NFPA 79 pour
l'espace US américain qui est équivalent à la norme EN 60204-1. Cette norme décrit les exigences qui
s'appliquent à l'équipement électrotechnique de machines.
Protection contre les contacts directs et indirects :
Les contacts du personnel opérateur avec des parties sous tension sont généralement évités
grâce à des boîtiers qui offrent une protection appropriée. Dans le cadre de travaux internationaux de
normalisation, des indices de protection ont été fixés pour les boîtiers. Le niveau de protection dépend
des dangers et du type d'environnement de travail.
Les conducteurs électriques sont isolés. Les schémas de raccordement sont conçus de
manière à pouvoir éviter des dangers dus à un contact indirect.
Les éléments de commande de machines ainsi que les dispositifs de redémarrage des
19
relais de protection pour le personnel de production doivent être agencés de manière à
pouvoir être actionnés sans danger de contact avec des éléments dénudés sous tension.
Les dispositifs de redémarrage sont agencés de manière à ce que le dispositif
d'actionnement se trouve en dehors du boîtier dans lequel se trouvent les composants
sous tension.
Protection contre la surintensité : Les machines doivent être protégées contre la surintensité,
c'est-à-dire contre des courants supérieurs au courant nominal. Cela comprend l'ensemble des
surintensités dans un circuit électrique intact et tous les courants de court-circuit défectueux du fait
d'une impédance insignifiante entre des emplacements avec une tension différente. La protection
contre la surintensité est assurée par des fusibles ou des disjoncteurs.
Mise à la terre :
Les différentes parties d'une machine sont reliées entre elles sur la masse et avec le bornier de
mise à la terre général. De manière générale, la mise à la terre a lieu par l'intermédiaire d'un
conducteur de protection intégré dans le câble de raccordement électrique de la machine.
En cas de puissances élevées, le conducteur de mise à la terre peut être agencé à proximité
immédiate du câble d'alimentation mais ne doit pas y être intégré. Ces mesures de protection sont
prises lorsque le conducteur ne peut pas être remplacé par le bâti de la machine. Elles ne doivent pas
être appliquées lorsque les appareils électriques disposent d'unedouble isolation ou d'une isolation
renforcée.
Conclusion
Dans ce chapitre, on a présenté l’organisme d’accueil. On a mis un cadre général du projet en
citant le travail demandé selon l’étude du cahier des charges et le fonctionnement des installations
électriques. Ensuite, on a déterminé les tâches à exécuter suivant un planning détaillé. Enfin nous
avons présenté les textes normatifs et règlementaires à prendre en considération lors de la réalisation
du projet.
20
CHAPITRE 1 : Dimensionnement du
systeme d’eclairage
21
Objectifs
Le dimensionnement du système d'éclairage vise non seulement à assurer le confort visuel des
personnes, mais également à réduire la consommation d'énergie. Pour ce faire, nous devons établir de
bonnes dimensions basées sur des calculs, des programmes et des normes prédéfinis.
À commencer par la pièce à éclairer, dont les différentes caractéristiques sont connues, telles
que les dimensions, la couleur des murs et du plafond, et la nature de l'activité prévue, avec le type de
tâches qui y seront effectuées, dans l'ordre. Pour obtenir un éclairage adéquat, le projet consiste à
définir :
Le type d'éclairage utilisé selon le genre de travail et selon l'économie d'énergie ;
L'éclairage adapté à chaque pièce en standard ;
Flux lumineux ;
Nombre et disposition des lumières requises.
Le projet d'éclairage comprend généralement les trois étapes suivantes, à déterminer :
Le type d'éclairage ;
La sélection de lampes et luminaires ;
Le dimensionnement de l’installation.
Eclairage direct
Ce type d’éclairage qui est tenu pour les flux dirigés vers le bas (Figure 2), l’éclairage direct
donne les meilleurs résultats en termes de conception énergétique. On peut atteindre des valeurs
de puissance spécifique sous certaines conditions.
Éclairage indirect
Un éclairage est indirect lorsque le flux lumineux est orienté seulement vers le haut à travers le
plafond (figure 3), il a l’avantage de ne pas produire un éblouissement par la vue directe des
luminaires. La probabilité d’ombre est inférieure. Mais son efficacité énergétique est faible.
22
Il faut surdimensionner l’installation d’éclairage pour effectuer un éclairement équivalent à
celui fourni par un éclairage direct.
Éclairage mixte
On dit un éclairage mixte ou semi-direct lorsque le flux lumineux est dirigé en partie vers le bas
et en partie vers le haut (figure 4). Du point de vue de l'efficacité énergétique, ce système se situe entre
les systèmes directs et indirects.
Concernant le confort, ce type de système peut être utile dans le cas de locaux avec une hauteur
sous plafond élevée, pour éviter de créer une zone d'ombre excessive. Ce constat est encore plus
marqué si nous utilisons des luminaires suspendus. Dans ce cas, une faible proportion du flux
lumineux dirigé vers le haut suffira.
Bien entendu, si la hauteur sous plafond est raisonnable, la réflexion sur les murs et le sol sera
suffisante pour éclairer suffisamment le plafond.
23
De notre confort visuel et santé des yeux ;
D’efficacité en terme d’éclairement ;
Tout en représentant l’aspect esthétique de la pièce.
Pour ce faire, il faut bien choisir les lampes et luminaires. Le choix des lampes va se baser sur
des critères selon le besoin.
Efficacité lumineuse
Pour évaluer la qualité énergétique d’un luminaire on utilise son efficacité lumineuse avec une
unité de lm/W qui se définie comme le rapport du flux lumineux en lumen par la puissance électrique
consommée en watt.
D’après le tableau ci-contre, on distingue que les ampoules à LEDs et le tube fluorescent ont
une meilleure efficacité lumineuse.
Type d’ampoule Rendement lumineux (lm/W)
Ampoule à incandescence 8 à 14 lm/W
Ampoule fluocompacte 45 à 60 lm/W
Ampoule halogène 13 à 20 lm/W
Tube fluorescent 52 à 79 lm/W
Ampoule à LEDs 100 lm/W
Tableau 4 le rendement lumineux de différentes technologies d'ampoule
24
En plus, lorsque on se retrouve avec des locaux ont un apport important de lumière naturelle, la
tendance sera de choisir une température de couleur plus élevée pour éviter de trop grandes différences
entre l’éclairage artificiel et naturel.
Cependant, il existe une relation entre la perception de la chaleur de la lumière et le niveau
d’éclairement. Le diagramme de Kruithof (Figure 5) présente le niveau d’éclairement en fonction de la
température de couleur, les zones A et C sont considérées comme inconfortables.
Efficacité énergétique
L’étiquette d’énergie qu’on trouve sur l’emballage des lampes, affiche quatre informations
obligatoires et à ne surtout pas négliger :
La puissance électrique en watts ;
Le flux de lumière ;
La durée de vie en heure ;
La classe d’efficacité énergétique.
25
La classe d’efficacité énergétique varie de la lettre A qui signifie un résultat très performant à la
lettre G qui représente une efficacité très médiocre.
26
avec un système optique non éblouissant et proposant une répartition lumineuse spécifique, donc on
peut utiliser des LED comme des spots.
Dans les couloirs, on doit prendre en considération que les luminaires ne soient pas mis en place
dans le champ de vision des gens lorsqu’ils ont un éclairage direct.
Par contre, on peut utiliser un éclairage de plafond ou un éclairage indirect, qui vont être plus
confortables.
Les toilettes : forment un lieu confiné avec un temps de présence limité. Ceci donne naissance
à deux contraintes, d’une part un luminaire de puissance faible car on n’a pas des taches visuelles
importantes utilisées et d’autre part une source de lumière supportant bien les commutations
fréquentes, donc on ne va pas utiliser des lampes fluorescentes. Dans ce cas les luminaires à LED sont
très adaptés, comme des spots, des downlights ou des plafonniers.
Les escaliers : Les escaliers présentent un espace particulièrement difficile à éclairer car en
opposition aux autres pièces à éclairer, la spécificité forte des escaliers est dans la verticalité : du coup,
le champ de vision de l’observateur est modifié de manière sensible si cette dernière monte ou descend
par exemple.
Les possibilités d’éclairage dépendent ici de la nature des escaliers : avec/sans contremarche,
nature des matériaux (bois, béton, métal…), possibilité des passages de câbles…. Donc on va utiliser
des LEDs.
Dimensionnement de l’installation
Cette phase consiste à dimensionner le système d’éclairage tout en se basant d’une façon
détaillée sur les caractéristiques du local comme : dimensions, coefficient de réflexion des parois,
position des luminaires, vieillissement des lampes, coefficient de maintenance…
Zone de calcul
Dans la plupart des pièces, l’éclairement moyen et l’uniformité qui sont des facteurs critiques
pour un bon éclairage, ces paramètres doivent être déterminés sur une surface égale à la surface du
27
local, de laquelle on élimine le calcul d’éclairement dans les parties comprises une bande de 50 cm le
long des murs sans porte et une bande de 70 cm le long des murs avec portes. En principe, hors de
cette zone qui dite morte aucune tâche visuelle n’est censée être exécutée. On appelle zone de travail
la surface résultante obtenue.
Ce n’est pas utile d’éclairer toute la pièce en même éclairement, car si la totalité de la surface du
local est considérée, il faudra une puissance installée plus importante pour atteindre le niveau
d’éclairement moyen requis.
La zone de travail dans les couloirs et sanitaires est égale la surface au sol.
Indice du local : k
L’indice K du local se déduit des dimensions géométriques, de la hauteur du plan des luminaires
et de la hauteur du plan de travail.
a : Longueur en m
b : Largeur en m
ht : hauteur total en m
h2 : hauteur plan utile
h1 : hauteur suspension source lumineuse
h : hauteur plan de travail/source lumineuse : hauteur utile
𝒂 .𝒃
Soit : K = (𝒂+𝒃) .𝒉
L’indice K est arrondi aux valeurs suivantes : 0,6 - 0,8 – 1 – 1,5 – 2 – 2,5 – 3 – 4 – 5
Facteur de suspension : J
𝒉𝟏
Le facteur de suspension est donné par la relation : J = 𝒉𝟏+𝒉
On retient que deux valeurs :
J=0 soit un luminaire posé contre le plafond
28
Éclairement moyen minimum
La quantité de lumière reçue par la surface, elle est caractérisée par le niveau d’éclairement
exprimé en lux.
L’éclairement moyen recommandé est déduit à partir des tableaux normatifs selon la norme
NBN EN 12464-1(voir annexe) et suivant la nature de la pièce et les taches effectuées. Prise en
compte des caractéristiques des points lumineux, de leur nombre et de leur déplacement.
Uniformité
L’uniformité de l’éclairement recommandée dans la zone de travail (les bureaux) doit être
supérieur à 0,4, soit :
𝐄𝐦𝐢𝐧
> 𝟎, 𝟒
𝐄𝐦𝐨𝐲𝐞𝐧
Cette uniformité donne, approximativement, un niveau d’éclairement moyen de 500 lux avec un
minimum de 300 lux.
Il est inutile de forcer une uniformité plus importante car elle augmente le nombre des lampes et
par la suite l’investissement. Inversement, une uniformité moindre nuit au confort.
La codification s’exprime par 3 chiffres correspondant en %, qui dépend à la couleur des parois
: plafond, murs, plan utile.
Les parois vitrées ont un rôle négligeable pour la réflexion et ne sont pas prises en compte.
Murs 7 5 3 1 0
Plan utile 3 3 1 1 0
Tableau 6 Codification des facteurs de réflexion
29
Parois opaques 0,5
Sol 0,3
Facteur de maintenance
Le système d’éclairage doit fournir les niveaux d’éclairement requis durant toute sa durée de
vie. En prenant en compte de la diminution du flux lumineux avec le temps dû à la diminution du flux
des lampes et encrassement des luminaires, le dimensionnement de l’installation doit intégrer la notion
de facteur de maintenance qui surdimensionnement l’installation d’origine.
Ce facteur combine le facteur d’empoussièrement et le facteur de dépréciation.
Facteur d’empoussièrement : e
Il tient compte de la baisse du flux lumineux dû au niveau d’empoussièrement des lampes. Il
existe trois niveaux :
Faible 1,1
Moyen 1,25
Fort 1,4
Tableau 7 Facteur d’empoussièrement
Facteur de dépréciation : d
En cours d’utilisation, le flux émis par une lampe baisse ; les causes sont diverses :
Les parois du local vieillissent et sont moins réfléchissantes
Les lampes ont tendance à s’user et le flux lumineux produit diminue selon la
maintenance, changement périodique des lampes.
Faible 1,25
Moyen 1,40
Fort 1,60
Tableau 8 facteur de maintenance
30
Classe Catégorie de luminaire
A, B, C, D, E F1 direct intensif
F, G, H, I, J F2 direct extensif
K, L, M, N F3 semi-direct
O, P, Q, R, S F4 mixte
T F5 indirect
Tableau 9 la catégorie de luminaire selon la classe
Détermination de l’utilance U
L’utilance se définit comme le rapport du flux utile (reçu par le plan utile) au flux total sortant des
luminaires.
On détermine l’utilance à l’aide de tableaux définis par 4 variables : la valeur de J, la valeur de K, les
facteurs de réflexion des parois, et la classe du luminaire.
Exemple de tableau pour un luminaire de classe C et J = 0 :
31
N= F/f avec f est le flux unitaire produit par un luminaire.
Le calcul donne un nombre de luminaires qui sera arrondi par excès à un nombre entier de rangées et
de colonnes.
Disposition des luminaires
La répartition des luminaires peut être fonction :
De l’emplacement des postes de travail ;
De la constitution du plafond ;
De la présence d’obstacle (poutres apparentes, caissons, etc.) ;
Du nombre de point lumineux.
Exemple : l’archive de l’administration
Nombre de points
14,432
lumineux
32
Figure 11 Disposition des luminaires-calcul théorique
33
Tableau 11 note de calcul réalisé sous Excel pour le dimensionnement du système photovoltaïque
Le logiciel DIALux
Présentation
En planifiant une installation d'éclairage, il faut prendre en considération certains facteurs pour
déterminer la qualité du système dans son ensemble. DIAlux est un logiciel de calcul présente des
informations pour trouver les solutions d'éclairage qui respectent les exigences de client et les
recommandations des normes et qui donnent des conditions de travail efficaces (Voir annexe pour les
étapes de création des projets sous DIALux).
Ce logiciel donne des solutions pour :
Eclairement adéquat ;
Bonne distribution de la luminosité ;
Contrôle d'éblouissement ;
Meilleure gestion des reflets ;
Indice rendus des couleurs ;
Ambiance d’éclairage optimisée ;
Bonne gestion de la consommation d’énergie.
Résultats
A l’aide du logiciel DIALux, on a pu dimensionner le système d’éclairage pour les trois
bâtiments du projet, afin de déterminer la technologie de luminaire adaptée à l’aide des catalogues
prédéfinies sous DIALux (on a utilisé la technologie des lampes à LEDs pour la totalité du projet,
donc ce qui diffère entre les pièces c’est le type d’ampoules).
Tout choix fait est basé sur le confort visuel d’utilisateur et l’efficacité énergétique dans le cadre
de consommer mieux consommer moins.
35
Figure 13 luminaire de l'archive sous DIALux, vue 2D
Note :
Suite à la recommandation de mon encadrant de stage d’utiliser juste deux colonnes de
luminaire dans l’archive pour l’implantation croisée des lampes.
Conclusion
Dans ce chapitre, on a réussi à dimensionner le système d’éclairage pour les trois bâtiments du
projet club des avocats, tout en respectant la réglementation et assurer un confort visuel pour chaque
pièce.
On a commencé par faire des calculs théoriques et par la suite on a utilisé le logiciel DIALux
afin de comparer les résultats, qui sont conforme avec une marge d’erreur faible.
36
CHAPITRE 2 : Etude technique de
l’installation CFO
37
Introduction
Une installation électrique est un ensemble technique qui a pour fonction d'amener l'énergie
électrique aux récepteurs, elle est destinée à transformer l'énergie électrique en une autre forme
d'énergie : lumière, force motrice, chaleur, froid, signaux, énergie chimique…
Quelle que soit sa complexité, les installations électriques comprennent au moins :
Source de courant ou de tension ;
Dispositif de protection électrique contre les surintensités, les courts-circuits et les
défauts d'isolement ;
Des câbles et conduits qui fournissent des connexions entre différents appareils ;
Dispositif d'utilisation.
L'étude et la conception des installations électriques doivent avoir un double objectif :
L'utilisateur a la garantie de l'installation qui sera exécutée en fonction de ses besoins et
exigences ;
Respectez les normes et réglementations en vigueur.
Pour atteindre ces objectifs, des procédures doivent être suivies et des règles doivent être
respectées, représentées dans les points suivants :
Construire une liste des récepteurs utilisés en précisant leurs caractéristiques (puissance
unitaire, quantité, rendement, etc.) ;
Choisissez le système neutre approprié ;
Créer un schéma de distribution, pour suivre les chemins de câbles entre la station
d'alimentation et les différents récepteurs ;
Calculer la puissance totale de l'installation pour déterminer la force du transformateur
et les courants dans différents circuits ;
Ensuite, choisissez les calibres supérieurs appropriés.
Ces éléments nous permettent de :
Identifier le transformateur ;
Déterminer les sections de câble et de protection ;
Choisir le type d'équipement ;
Choisir les goulottes de câbles.
38
garantissant la maintenabilité, l'évolutivité et la sécurité des biens et des personnes.
La procédure d'installation consiste à déterminer précisément les canalisations et la protection
électrique, en partant de l'origine de l'installation pour aboutir aux circuits terminaux. L'ensemble
formé par la canalisation et sa protection doit répondre simultanément à plusieurs conditions
garantissant la sûreté de l'installation :
• transporter le courant d’emploi et ses pics transitoires normaux ;
• Ne pas générer de chutes de tension qui peuvent affecter le fonctionnement de certaines
charges, telles que les moteurs, pendant la période de démarrage et provoquer des pertes de ligne
coûteuses.
De plus, le disjoncteur (ou fusible) doit :
• Protéger la canalisation contre toutes les surintensités jusqu'au courant de court-circuit ;
• Assurer la protection des personnes contre les contacts indirects si la distribution est basée sur
le principe de protection du schéma de mise à la terre IT ou TN.
Une installation électrique se fait méthodiquement en respectant les étapes suivantes :
1ère lettre : neutre du transfo 2ème lettre : masses des appareils (côté́ utilisateur)
39
La disponibilité de l’énergie ;
La maintenance de l’installation.
La maîtrise du risque de non disponibilité de l’énergie prend de plus en plus d’importance. En
effet si, pour éliminer le défaut, la partie en défaut est déconnectée automatiquement, il en résulte :
Un risque pour les personnes, par exemple : un manque subit d’éclairage ou la mise
hors service d’équipements utiles à la sécurité ;
Un risque de déstabilisation de l’installation.
De plus, si le courant de défaut est élevé, il va engendrer une augmentation des dégâts, dans
l'installation ou dans les récepteurs. Ainsi les coûts et les temps de réparation seront élevés.
40
Fonctionnement (continuité de service, maintenance) ;
Sécurité économique (investissements et frais de fonctionnement).
En particulier, un compromis doit être trouvé entre deux considérations techniques importantes :
Réduction du niveau des surtensions : Les surtensions excessives sont à l'origine de
pannes diélectriques des isolateurs électriques et provoquent des courts-circuits ;
Réduction du courant de défaut à la terre.
Un courant de défaut trop élevé a plusieurs conséquences :
Les dommages causés par l'arc au point de rupture ; en particulier, fusion des circuits
magnétiques des machines tournantes ;
Résistance thermique des blindages de câbles ;
Dimensions et coût de la résistance de mise à la terre ;
Induction dans les circuits de télécommunications voisins ;
Danger pour les personnes, par élévation du potentiel des masses.
Pour le projet club des avocats : d’après la comparaison des différents régimes du neutre, et
vue qu’on n’a pas une exigence du maitre d’ouvrage à propos de la sécurité de l’installation, le
régime du neutre qu’on va adopter est le régime TT.
Collecte d’information
On se référant à la liste des luminaires utilisés et les prises de courant ainsi le conditionnement
d’air fournit du projet on a pu collecter les puissances pour les trois bâtiments de l’installation :
A l’aide du logiciel AUTOCAD (pour plus d’informations sur le logiciel AUTOCAD voir
annexe), on a pu réaliser l’implantation des circuits d’éclairage et des circuits de prises de courant,
ainsi les tableaux divisionnaires et générales.
L’implantation faite sous AUTOCAD consiste à respecter la norme NFC15-100 pour le nombre
de récepteur à ne pas dépasser dans un circuit, ainsi la section des câbles et la protection.
La NFC 15-100 pour l’éclairage :
41
Ne pas avoir des éclairages d’une même pièce sur 2 circuits différents ;
Privilégier un regroupement géographique ;
Une prise de courant commandée par un interrupteur est considérée comme un point
d’éclairage : elle fait partie du circuit lumières ;
Les points d’allumage : Dans chaque pièce, au moins un point d’allumage près de
chaque accès.
La répartition des prises de courant :
42
Figure 15 implantation des circuits de prises de courant sous AUTOCAD
Zone Puissance(kW)
TGBT-ADMINISTRATION 21,09
TGBT2-AMPHITHEATRE 90,79
TGBT3-HOTEL 73,58
Tableau 13 Bilan des différentes parties de l'installation
43
dimension précise à la future installation. Cela revient donc à savoir exactement quelles sont les
contraintes et les obligations relatives à une installation.
On prend comme exemple le tableau divisionnaire rez de chaussée de l’administration, pour les
autres tableaux divisionnaires voir l’annexe.
Equilibrées
Tableau 14TD2-ADMINISTRATION
44
MT/BT a été déterminée, un dimensionnement approprié du transformateur peut être déterminé en
tenant compte des valeurs normalisées du tableau ci-dessous :
Des possibilités d'amélioration du facteur de puissance de ;
Des extensions prévisibles de l'installation ;
Des contraintes d'installation (température, ..., etc.) ;
Et des puissances nominales existantes.
Sn (kVA) 100 160 250 315 400 500 630 800 1000 1250 1600 2000 2500 3150
In 230V 244 390 609 767 974 1218 1535 1949 2436 3045 3898 4872 6090 7673
(A)
400V 141 225 352 444 563 704 887 1127 1408 1760 2253 2816 3520 4436
Tableau 16 des puissances apparentes normalisées des transformateurs MT/BT triphasés et des intensités nominales
correspondantes
Résultat :
D’après ce qui précède, la puissance apparente totale véhiculée dans l’installation est de 185,46
Kva, selon le cahier des charges, et on prévoit une extension de 20% de puissance installée, ce qui
donne un facteur d’extension Ke=1.2, d’où la puissance après extension est de 222,55 kVA. Ainsi
un transformateur d’une puissance normalisée de 315 kVA serait suffisant pour couvrir le besoin
du projet club des avocats.
45
Principe de compensation de l’énergie réactive
P1
ᵠ2 ᵠ1
S1 S2 Q2
Q1
Qc
46
Tableau 17 batteries de compensation fixe
On peut compenser l’énergie réactive du transformateur par des condensateurs raccordés aux
bornes basse tension du transformateur.
Résultat :
Pour ce projet, on a choisi un transformateur de 315Kva, donc selon le tableau, on doit choisir
une batterie de 15kVAr pour la compensation interne du transformateur.
Compensation à charge
La compensation peut être :
Compensation global : la compensation s’effectuer en tête de l’installation
47
Elle représente la solution la plus économique car toute la puissance est concentrée en
un point et le coefficient de foisonnement permet des batteries bienoptimisées ;
Elle soulage le transformateur ;
Les pertes dans les câbles ne sont pas diminuées.
Compensation partielle : la compensation s’effectuer au niveau du tableau de
distribution (Par secteur)
48
produite à l’endroit où elle est consommée ; les pertes joules sont donc diminuées dans
toutes les lignes ;
Elle soulage le transformateur ;
Solution la plus coûteuse compte-tenu : de la multiplicité des installations et de la non
intégration du coefficient de foisonnement.
Pour choisir l’équipement de compensation (Batteries et condensateurs) adapté à une
installation, il faut suivre le schéma suivant :
49
Il existe deux dispositions des barres sont :
Barres de chant
Dans le cas des barres à plat, nous utilisons les éléments de calcul définis pour des barres
de chant en appliquant un coefficient de déclassement, 0.8 par exemple.
Avec : K : Coefficient de condition (produit de 8 coefficients K1, K2, K3, K4, K5,K6, K7,
K8 et K9 décrits ci-après).
50
Dans le cas des conditions dites « normales » K=1. Si ces conditions ne sont pasrequises,
il convient d’appliquer les corrections en fonction des paramètres suivants :
Application
Tout d’abord il faut déterminer les coefficients de condition.
D’après le Cahier des charges et le tableau des coefficients de condition (Figure 21) on
trouve :
K1 = 1 Barres plates ; K6 = 1 Atmosphère confinée (en armoire) ; K2 = 1 avec n=1 (une
barre par phase) ; K7 = 0.93 Echauffement 35°C
K3 = 1.26 (barre de cuivre) ; K8 =1.0284 Température ambiante 30°C
K4 = 1 Barre non peinte ; K9 = 1 courant alternatif (1 barre) ; K5 = 1 Barre posée sur chant
Résultat : Le coefficient de correction K=K1*K2*K3*K4*K5*K6*K7*K8*K9
AN : K=1,20
Puis on doit calculer le courant nominal (In) et le courant admissible (Iz) et finalement
on détermine la section (Annexe ) (dans ce projet on a le nombre des barres en // et par
phase= 1)
Calcul de la section du JDB pour l’armoire moyen tension :
51
𝑺𝒏
𝑰𝒏 =
√𝟑 ∗ 𝑼𝒏
Le courant nominal dans le AGBT :
Avec : Sn : la puissance nominale du transformateur 315 kVA.
𝟑𝟏𝟓∗𝟏𝟎𝟎𝟎
AN : 𝑰𝒏 = =454,66A
√𝟑∗𝟒𝟎𝟎
Transfo
315 KVA
AGBT
On a opté pour la décomposition des tableaux du procédé en trois groupes, cette solution permet
à fois de minimiser les tailles des tableaux électriques et en même temps elle facilite l’accès aux
départs en cas de maintenance.
Tableau récapitulatif des jeux de barres des tableaux générales électriques du projet
52
TGBT3 Hôtel 73,58 106,2 1,2 127,44 25 (12,5x2)
Tableau 18 Application sur les différents tableaux du projet club des avocats
53
Figure 25 Organigramme de calcul des sections des câbles BT
54
L’âme conductrice ( 1a & 1b)
Peut-être :
En Cuivre nu ou revêtu d’une couche métallique ;
En Aluminium ou en alliage d’aluminium nu ou revêtu d’une couche métallique.
CUIVRE ALUMINIUM
Résistivité Ω.mm² /m 0,0171 0,0278
Conductivité S.m /mm² 58,5 36
Densité Kg /dm 3 8,9 2,7
Prix Cher Bon marché
Résistance à la rupture N /mm² 220-270 120-140
Température de fusion °C 1083 658
Utilisation T.BT et B.T H.T & T.H.T
Tableau 20 les caractéristiques des âmes conductrices
Equivalence Aluminium-Cuivre :
L’aluminium est autorisé à partir d’une section de 2,5mm².
𝑺𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒂𝒍𝒖𝒎𝒊𝒏𝒊𝒖𝒎 𝝆𝑨𝒍 𝟐𝟗,𝟒𝟏
Pour une même résistance électrique : = = = 𝟏, 𝟓
𝑺𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒄𝒖𝒊𝒗𝒓𝒆 𝝆𝑪𝒖 𝟏𝟖,𝟓𝟏
Ce qui se traduit par le choix d’une section d’âme en aluminium immédiatement supérieure à
celle d’un conducteur en cuivre, dans l’échelonnement normalisé des sections des conducteurs.
Son rôle est d’isoler les parties actives entre elles dans le but d’éviter un court-circuit, elle est
réalisée avec des matériaux dits isolants.
Actuellement les matières synthétiques ont remplacé les produits tels que : Le papier ou les
caoutchoucs naturels. On utilise :
Le polychlorure de vinyle ou le polyéthylène (PVC) ;
Le polyéthylène réticulé (PR) ;
Le caoutchouc butyle vulcanisé (PRC).
55
Famille Nom Utilisation Exemples Cout
Synthèse PVC Usage général Conducteursbatiment Bon marché
PE Usage général Electronique Bon marché
PRC Souplesse exigée Aspirateur Bon marché
Silicone Température élevée Halogéne Cher
Minéral Mica Bobinages HT Transfo HT Cher
Végétal Coton Guipage Eclairage ancien cher
Gazeux air Barres ou aérien Lignes aériennes gratuit
Tableau 22 caractéristiques des matières isolantes
Les enveloppes isolantes ne sont pas toujours suffisantes pour protéger le câble des sollicitations
de l'environnement extérieur. Ces restrictions sont de plusieurs types :
Contraintes mécaniques : choc, traction, torsion, flexion ;
Limitations physiques : chaleur, froid, humidité, feu, UV ;
Restrictions chimiques : corrosion, résistance aux bases et aux acides.
On est obligé de protéger le câble par une ou plusieurs fonctions ayant de bonnes
caractéristiques mécaniques, physiques et chimiques.
Le degré de protection requis pour un câble dépend de l'environnement dans lequel il sera
installé et donc de son utilisation actuelle.
Dénomination des conducteurs et câbles selon les normes CENELEC et UTE : voir annexe
Dénomination des conduits
Le rôle d’un conduit est assuré une protection continue supplémentaire des conducteurs contre
les chocs mécaniques, l’eau, les risques d’incendie.
Les conduits doivent en outre pouvoir être facilement mis en forme, être encastrés dans les murs
ou enterrés dans le sol.
Caractéristiques :
Les conduits sont fabriqués en différents matériaux qui garantissent des qualités de :
Résistance mécanique (chocs, écrasements) ;
Etanchéité (à l'eau, aux poussières) ;
Non propagation de la flamme.
56
Désignation des conduits cylindriques :
Les conduits sont désignés par un code de désignation de la C.E.I (commission Electrotechnique
internationale) comprenant un ensemble de chiffres et de lettres.
Cette désignation comprend : 2 chiffres ; 3 lettres ; 4 chiffres
Codification du diamètre ( 2 chiffres)
Diamètre extérieur en mm 16, 20, 25, 32, 40, 50, 63
Codification des lettres ( 3 lettres)
Matériau Type Nature de la surface du conduit
I Isolant R Rigide L Lisse
M Métallique C Cintrable A Annelé
CT Cintrable
transversalement
élastique
Conduits normalisés :
57
Transversaleme flamme : plancher en béton
nt élastique Tube en matière plastique Peuvent être parfois
Lisse grise, non propagateur de la encastrés, parfois
flamme apparents
ICTL 3421
CSA 4421 Tuyaux acier, non Installations
Composite propagateurs de la flamme industrielles avec
Souple Annelé parties mobiles
Identique avec en plus
gaine extérieure isolante
étanche
CSL 4421
MRL 5557 Tube acier, grande Installations
Métallique résistance aux chocs industrielles, gros
Rigide Lisse risques mécaniques
Tableau 24 liste des conduits normalisés
Remarques :
58
1 circuit 3×2,5 mm² 35,7 mm² (3 × 11,90)
1 circuit 3×4 mm² 45,6 mm² (3 ×15,20)
Section totale : 98,4 mm² 3*98,4<S
Diamètre des conduits utilisables : ICA, ICTA, ICTL de 50mm ; IRL de 40mm
Conduits non cylindriques :
En rénovation (impossibilité d’encastrer les conduits), ou quand l’aspect pratique et évolutif
prévaut sur l’esthétique (agencement de bureaux, salle d’informatique…), on est amené à installer en
apparent des conduits non cylindriques tels que moulures, plinthes ou goulottes.
Les fabricants de ces types de conduits ont prévu dans leur catalogue toute une gamme
d’appareils pouvant être montés directement comme des PC 2P+T, des interrupteurs, des prises
informatiques, etc.
Influences externes et classification des locaux
Influences externes liées au local
Pour choisir une canalisation électrique (câble ou conducteur +conduit), on doit tenir compte du
type de local dans lequel on réalise l’installation et des influences externes auxquelles il est soumis.
Les influences externes sont des contraintes physiques que fait supporter le milieu physique au
système technique.
Pour faciliter le choix du matériel la norme NFC 15-100 a classé les influences externes suivant
une codification comprenant deux lettres majuscules et un chiffre :
La première lettre concerne la catégorie générale des influences externes :
-A Environnements ;
-B Utilisations ;
-C Construction des bâtiments.
La seconde lettre concerne la nature des influences externes ou encore la nature du
risque :
-A température ;
59
-D Présence d’eau ;
-G Chocs mécaniques, etc.
Le chiffre concerne la classe de chaque influence externe :
Sachant que l’ordre de numérotation ne signifie pas obligatoirement un ordre croissant de
sécurité. (Voir tableaux annexe).
Exemples de classification des locaux ou emplacements
La norme NFC 15 -100 a différencie les locaux et emplacements ou sont réalisés des
installations électriques en fonction des influences externes et des indices de protection.
Le matériel installé doit avoir un indice de protection au moins égal à celui du local dans lequel
il est installé. (Voir tableau 21).
60
domaines d’utilisation. Les fabricants proposent :
Câbles pour applications industrielles ;
Câbles à usage domestique ;
Câbles basse et moyenne tension de branchement et de distribution ;
Câbles pour courants faibles (téléphone, télécommande, …) ;
Câbles spéciaux : mines, ascenseurs, marine, ONCF, sidérurgie, …
Les conditions d’influences externes les plus influentes sont :
La température ambiante (AA)
La présence d’eau (AD)
Les chocs mécaniques (AG)
Les vibrations (AH)
La structure des bâtiments (CB)
Conditions influences extérieures des conducteurs isolés et des câbles :
Désignation AA AD AE AF AG AH AK AL BB BC BD BE CA CB
Câbles isolés au PVC
H05 VV-U, H05 VV-R 4-6 5,6 4 1-3 2 1 1 1 3 4 4 1,2 2 1
H07 VVH2-F 4-6 5,6 4 1-3 2 3 1 1 3 4 4 1,2 2 1
H05 VV-F 4-6 5,6 4 1-3 2 3 1 1 4 4 4 1,2 2 1
Conducteurs à isolant minéral
U500 X, U500 XV 4-6 8 4 1-3 4 1 2 2 2,3 2,3 4 1,2, 2 1,2
3
U1000 X, U1000 XV 3-6 8 4 1-3 4 1 2 2 2,3 2,3 4 1,2, 2 1,2
3
Tableau 26 les conditions d'influences externes pour les différents câbles
Règle : pour qu’un câble convienne, il doit avoir des valeurs de facteurs d’influences externes
égales ou supérieures à celles du local ou il est installé
Modes de pose
Les tableaux dans l’annexe indiquent les principaux modes de pose utilisés dans les réseaux
industriels ; les autres modes de pose sont donnés dans la norme NF C 15-100. Pour chaque mode de
pose sont indiqués :
Son numéro et sa lettre de sélection associés ;
Les facteurs de correction à appliquer.
Résultat :
Pour ce projet, on va utiliser le câble U1000R2V sous des conduits de type IRL.
61
Tableau 27 comparaison entre les influences externes des locaux, les câbles et les conduits pour le club
Courant d’emploi IB
Le courant d’emploi IB dans un circuit est le courant destiné à être transporté dans ce circuit en
service normal. On calcule le courant d’emploi I B à partir de la puissance à véhiculer dans le câble.
Au niveau des circuits terminaux, c’est le courant qui correspond à la puissance apparente des
récepteurs.
Au niveau des circuits de distribution, c’est le courant correspondant à la puissance d’utilisation,
laquelle tient compte des coefficients de simultanéité et d’utilisation.
En conformité avec la NFC 15-100, un dispositif de protection (disjoncteur ou fusible), assure
correctement sa fonction si :
Son courant assigné ou de réglage ou de calibre In est situé entre le courant d’emploi et le
courant admissible de la canalisation soit :
IB < In < Iz
Le courant d’emploi se calcule à l’aide de la formule suivante :
IB = Pu×a×Fu×Fs×Fe×Fc
Avec :
Pu : Puissance utile (indiquée sur la plaque signalétique de l'appareil) du récepteur ;
a : facteur tenant compte du facteur de puissance et du rendement : a =1/(η*cosφ) ;
Fu : facteur d’utilisation des appareils ;
Fs : facteur de simultanéité ;
Fe : facteur tenant compte des prévisions d’extension, il est égal à 1 Sauf pour les
installations industrielles : Fe = 1,2 ;
Fc: facteur de conversion des puissances en intensités : ( Pa exprimée en KW ou en
KVA ) ;
62
En monophasé : 127 V, Fc = 8 ;
En monophasé : 230 V, Fc = 4,35 ;
En triphasé : 230 V, Fc = 2,5 ;
En triphasé : 400 V, Fc = 1 ,4.
En fait, en monophasé Fc = 1000 / U et en triphasé Fc = 1000 / U√3
Courant admissible IZ
C’est le courant maximal que la canalisation peut véhiculer en permanence sans préjudice pour
sa durée de vie. Ce courant pour une section donnée dépend de plusieurs paramètres :
Constitution du câble (cuivre, aluminium, isolation PVC ou PR, nombre de conducteurs
actifs) ;
Température ambiante ;
Mode de pose ;
Influence des circuits voisins (effets de proximité).
Le courant admissible Iz dépend de la protection en amont du récepteur (fusible ou disjoncteur).
Cette valeur correspond à l’intensité que peut supporter le conducteur sans que sa température soit
supérieure à une valeur spécifiée.
63
Des tableaux permettent de déterminer une lettre de sélection ou méthode de référence
correspondant au type de conducteurs utilisés (mono ou multiconducteurs) et un coefficient d'influence
K1 (Voir Annexe).
Facteur de correction lié au groupement de circuits K2 :
Ce facteur tient compte de l'influence thermique mutuelle des circuits placés côte à côte. Les
câbles sont considérés comme jointifs si la distance les séparant n'excède pas 2 fois le diamètre du plus
gros des câbles. Si les câbles sont disposés en plusieurs couches il faut appliquer à K2 un facteur
multiplicatif du tableau Tl (Voir Annexe ). En triphasé, le nombrede circuits à considérer est le
nombre total de lignes triphasées placées dans la canalisation.
Facteur de correction lié à la température ambiante K3 :
Cette chute de tension peut être déterminée par calcul ou directement à l'aide de tableau.
En triphasé équilibré (avec ou sans neutre), elle est de :
∆𝑈 = √3 × 𝐼𝐵 × 𝑙 × (𝑅 cos 𝜑 + 𝑋 sin 𝜑)
Avec :
64
IB : courant d'emploi en ampère (A) ;
l : longueur du câble en km ;
R : résistance linéaire d'un conducteur en 𝛺/km ;
22,5 Ωmm2 /km
𝑅= 𝑆mm 2
Pour le cuivre :
Résultats :
Pour ce projet club des avocats, j’ai réalisé une note de calcul sous Excel permettant de
déterminer la section des câbles, la protection et la vérification de la chute de tension tout en
connaissant le mode de pose et les différents facteurs de correction.
65
P6 0,3 KW 0,45 16 0,95 16,84 2,5 12 0,69 0,30
P7 0,325 KW 0,49 16 0,95 16,84 2,5 10 0,62 0,27
P8 0,325 KW 0,49 16 0,95 16,84 2,5 10 0,62 0,27
TD2
4,71 KW 6,59 20 0,76 26,32 4 10 8,44 2,11
ADMINISTRATION
E1 0,57 KW 2,98 6 0,95 6,316 1,5 15 7,14 3,10
E2 0,129 KW 0,67 6 0,95 6,316 1,5 17 1,83 0,80
E3 0,143 KW 0,75 6 0,95 6,316 1,5 24 2,87 1,25
E4 0,228 KW 1,19 6 0,95 6,316 1,5 17 3,24 1,41
E5 0,228 KW 1,19 6 0,95 6,316 1,5 19 3,62 1,57
E6 0,228 KW 1,19 6 0,95 6,316 1,5 8 1,52 0,66
E7 0,171 KW 0,89 6 0,95 6,316 1,5 9 1,29 0,56
E8 0,171 KW 0,89 6 0,95 6,316 1,5 8 1,14 0,50
P1 0,325 KW 0,49 6 0,95 6,316 1,5 10 0,62 0,27
P2 0,325 KW 0,49 6 0,95 6,316 1,5 9 0,56 0,24
P3 0,325 KW 0,49 6 0,95 6,316 1,5 7 0,44 0,19
P4 0,375 KW 0,56 6 0,95 6,316 1,5 17 1,22 0,53
P5 0,3 KW 0,45 6 0,95 6,316 1,5 9 0,52 0,23
P6 0,4 KW 0,60 6 0,95 6,316 1,5 30 2,30 1,00
P7 0,325 KW 0,49 6 0,95 6,316 1,5 11 0,69 0,30
TD3
4,243 KW 5,94 16 0,95 16,84 2,5 15 11,41 4,96
ADMINISTRATION
Par principe, le neutre doit avoir la même section que le conducteur de phase dans tous les
circuits monophasés.
Dans les circuits triphasés de section supérieure à 16 mm² en cuivre et 25 mm² en aluminium, la
section du neutre peut être réduite jusqu’à Sph/2.
Toutefois cette réduction n’est pas autorisée si :
Les charges ne sont pas pratiquement équilibrées.
Le taux de courants harmoniques de rang 3 est supérieur à 15% du fondamental.
Si ce taux est supérieur à 33%, la section des conducteurs actifs des câbles multipolaires est
choisie en majorant le courant IB par un coefficient multiplicateur de 1,45. Pour les câbles unipolaires,
seule la section du neutre est augmentée.
Section du conducteur de protection :
Dans une installation basse tension, les conducteurs de protection assurent l'interconnexion
66
des masses d'utilisation et l'écoulement à la terre des courants de défaut d'isolement.
Les conducteurs d'équipotentialité permettent de mettre au même potentiel, ou à des potentiels
voisins, des masses et des éléments conducteurs (Voir annexe).
Pour les matériels présentant des courants de fuite permanents élevés (>10mA), la section SPE
du conducteur de protection devra être d’au moins 10 mm2 pour le cuivre ou 16 mm2 pour
l’aluminium, ou bien le double de la section « normale » par la disposition d’un second conducteur
parallèle au premier mis en œuvre jusqu’au point de l’installation où la section de 10 mm2 (cuivre) ou
16 mm2 (aluminium) est atteinte.
Pour ce projet :
La section des conducteurs de protection entre transformateur HTA/BT 315 VA et les TGBT du
projet est de 35 mm2 (un conducteur isolé au PVC).
Dans le schéma TT, la section du conducteur de protection peut être limitée à :
25 mm² pour le cuivre ;
35 mm² pour l'aluminium.
Choix du disjoncteur
Le rôle fondamental des protections d’un réseau électrique est d’assurer la sécurité des
personnes et des biens, ainsi que la continuité de service, c’est à dire la permanence de l’alimentation
des différents récepteurs. Dans notre projet l’appareil de protection utilisé est le disjoncteur. Les
caractéristiques à prendre en compte dans le choix d’un disjoncteur sont :
Le courant assigné ou courant d’utilisation dans les conditions normales ;
Le pouvoir de coupure (PdC) qui doit être supérieur au courant de court-circuit.
(PdC>Icc) ;
La courbe de déclenchement.
67
Nous rappelons les cinq types de courbes de déclenchement avec leurs cas d’utilisation :
Application
On va travailler sur un seul exemple puisque la méthodologie est la même pour tous les
récepteurs.
Prenons l’exemple du départ Transformateur --> TGBT :
68
plusieurs méthodes dont le choix dépend de l’importance de l’installation, des données disponibles, du
type de vérification à effectuer…
La méthode des impédances
La méthode des impédances consiste à totaliser les résistances et réactances des boucles de
défaut depuis la source jusqu’au point considéré et à en calculer l’impédance équivalente. Les
différents courants de court-circuit et de défaut sont alors déduits par l’application de la loi d’Ohm.
Impédance due au réseau amont HTA :
L’impédance du réseau HT, vue côté BT, peut être obtenue auprès du distributeur, mesurée ou
calculée à partir des formules suivantes :
(𝐦∗𝐔𝐧)²
Za=
𝐒𝐜𝐜
Avec :
m : Facteur de charge à vide pris égal à 1,05 ;
Un : Tension nominale de l’installation entre phases, en V ;
Scc : Puissance de court-circuit du réseau HT, en KVA.
La résistance et la réactance amont se déduisent à partir de Ra / Za en HT par :
Ra / Za ≈ 0,3 en 6 Kv ;
Ra / Za ≈ 0,2 en 20 Kv ;
Ra / Za ≈ 0,1 en 150 Kv.
L’impédance du transformateur HT/BT :
𝑼𝒄𝒄∗(𝒎∗𝑼𝒏)² 𝑈𝑛²
Ztr= et Rtr= *Wc*10−3 et Xtr = ඥ(Ztr² − Rtr²)
𝑆𝑛²
𝟏𝟎𝟎∗𝑺𝒕𝒓
Avec :
m : Facteur de charge à vide, pris égal à 1,05 ;
Un : Tension nominale de l’installation entre phases, en V ;
Str : Puissance assignée du transformateur en KVA ;
Ucc : tension de court-circuit du transformateur en % ;
Wc : Pertes cuivre du transformateur en W.
Les valeurs des résistances et réactances sont parfois données par le constructeur. Dans le cas
contraire, elles sont à calculer à l’aide des formules suivantes :
𝑅𝑡𝑟 = 0.1 × 𝑍𝑡𝑟 et 𝑋𝑡𝑟 = 0.995 × 𝑍𝑡𝑟
Courant de court-circuit en un point quelconque de l’installation :
𝐦∗𝐜∗𝐔𝐧 𝐦∗𝐜∗𝐔𝐧
Icc =
√𝟑∗𝐙 √𝟑∗√𝐑𝐭²+𝐗𝐭²
= 𝐭
69
déduit l’impédance équivalente. Les valeurs de court-circuit sont alors calculées par application de la
loi d’Ohm (formule générale) :
Avec :
m : facteur de charge à vide, pris égal à 1,05.
c : facteur de tension pris égal à 1,05
Un : tension nominale de l’installation entre phases, en V.
Zt : impédance totale de la boucle de défaut au point considéré. C’est la somme
vectorielle des résistances et réactances composant la boucle.
Sélectivité
C'est la coordination des disjoncteurs de telle sorte qu'un défaut survenant en un point
quelconque de l'installation, soit éliminé par le disjoncteur placé immédiatement en amont du défaut et
par lui seul.
La détermination de la sélectivité se fait en comparant les caractéristiques de chaque disjoncteur
avec celles de la protection (disjoncteur ou fusible) située immédiatement en amont.
Les disjoncteurs situés le plus en aval dans l'installation sont choisis et réglés de façon à
déclencher « le plus vite possible », de manière à limiter les contraintes sur l'installation en cas de
surintensité. Une fois les caractéristiques de ces disjoncteurs établies, on « remonte » dans
l'installation, en assurant la sélectivité des disjoncteurs (aval / amont).
Les types de sélectivité
On parle de deux types de sélectivité :
Sélectivité totale :
Pour toutes les valeurs du défaut, depuis la surcharge jusqu’au court-circuit franc, la
distribution est totalement sélective si D2 s’ouvre et si D1 reste fermé.
Sélectivité partielle :
La sélectivité est partielle si la condition ci-dessus n’est pas respectée jusqu’au plein courant de
court-circuit, mais seulement jusqu’à une valeur inférieure. Cette valeur est appelée limite de
sélectivité. Dans l’éventualité d’un défaut les disjoncteurs D1 et D2 s’ouvrent
70
.
Figure 28 Comportement des disjoncteurs en sélectivité partielle
Cette technique s’opère en prenant en compte les courbes de déclanchement des différents
disjoncteurs. Elle est basée sur la différence des courants de réglage des protections.
La sélectivité chronométrique :
Cette technique repose sur le décalage en temps des courbes de déclenchement des disjoncteurs
amont et aval.
Elle se vérifie par comparaison des courbes et s’applique pour la sélectivité dans la zone des
courts circuits. Elle s’utilise en complément de la sélectivité ampère métrique afin d’obtenir une
sélectivité au-delà du courant de réglage magnétique du disjoncteur amont.
71
Figure 30 La Sélectivité chronométrique
Critères de sélectivité
Dans le réseau basse tension le type de sélectivité à mettre en place est la sélectivité
ampérométrique renforcée en cas de besoin par une autre chronométrique.
La sélectivité est assurée si le rapport du courant de réglage (Ir=In) du disjoncteur amont sur
celui du disjoncteur aval est supérieur à 1,6.
Vérification de sélectivité
Prenons l’exemple suivant :
Ir1 = 230,95 A : réglage thermique du disjoncteur amont ;
Ir2 = 0,63 A : réglage thermique du disjoncteur aval ;
Ir1/Ir2 = 366 > 1,6.
Donc la sélectivité est assurée.
Le logiciel CANECO BT
CANECO-BT, est le Leader Européen dans le domaine électrique, c'est un logiciel de « calculs
et schémas » d’installation électrique Basse Tension.
Ce logiciel a un rôle très important dans ce domaine, il a obtenu trois avis techniques : NFC 15-
100, BS, RGIE. Il permet de déterminer et chiffrer, de façon économique, les canalisations ainsi que
tout l’appareillage de distribution d’après une base de données multi-fabricants. Il donne tous les
schémas et les documents nécessaires à l'étude, la conception, la réalisation, la vérification et la
maintenance de l’installation (Voir annexe pour plus d’informations).
Parmi les principales caractéristiques du logiciel CANECO-BT :
Trois outils de saisie de circuits, performant et adapté à chacune des taches : l’unifilaire
générale, l’unifilaire tableau et le tableur ;
Un moteur expert de calcul ; fiable ; qui détermine automatiquement les matériels de
façon la plus économique et en tenant compte de toutes les conditions de la norme ;
Un moteur d’impression qui réalise vos dossiers et peut les exploiter en WMF, DXF ou
en DWG.
Dimensionnement sous le logiciel CANECO-BT
Pour pouvoir dimensionner toutes les protections et calculer toutes les sections des câbles d’une
72
installation électrique à l’aide du logiciel CANECO-BT il faut absolument connaitre les
caractéristiques des éléments suivants :
Les sources d’alimentation ;
Les circuits de distribution ;
Les circuits terminaux.
Pour commencer le dimensionnement sur le logiciel, il faut définir les caractéristiques de la
source d’alimentation. Le schéma sur la figure ci-dessous montre les différentes informations que nous
avons saisies :
73
La section des conducteurs est générée automatiquement par le logiciel. A noter qu’il faut
absolument connaître le régime du neutre et le type de protection du réseau aval. Pour notre cas, le
réseau aval possède une protection à base de disjoncteur général et un régime du neutre TT. Après la
définition des caractéristiques de la source, le logiciel affiche les résultats sous forme d’un tableau
illustré sur la figure suivante :
Résultats
74
Figure 34 unifilaire tableau-ADMINISTRATION
75
Conclusion
Dans ce chapitre, on a établi le bilan de puissance qui nous a permis de choisir le
transformateur adéquat à installer et qui va répondre aux besoins du projet en termes d’énergie.
Ensuite, on a fait le dimensionnement des Jeux de barres BT, calcul des sections de câble BT, et Choix
de protection BT. Finalement, nous avons élaboré les notes de calculs du réseau BT à l’aide du logiciel
de dimensionnement CANECO BT.
76
CHAPITRE 3 : Dimensionnement
d’une installation photovoltaïque
77
Norme et conception
Un système photovoltaïque doit être conçu pour permettre une installation dans des conditions
de sécurité optimale. Ainsi, pendant la phase de conception et de l’installation, on doit prendre en
compte tous les dangers potentiels pendant et après la phase d’installation. La conception d’un chantier
PV est normalisée par le guide UTE C15-712 « Installations Photovoltaïques ». Ce document donne
les règles imposées pour le dimensionnement des câbles ainsi que le choix des organes de protection.
La figure suivante présente le schéma de principe général d’une installation PV.
78
électrique :
La charge des batteries à partir des panneaux ;
La conversion de la charge des batteries destiné aux récepteurs ;
La surveillance de l’état de charge des batteries.
Tension de l'installation 48
Tableau 32 bilan de puissance-ADMINISTRATION-projet club des avocats
79
Calculez l’énergie à produire Ep
Pour que les besoins du projet soient assurés il faut que l’énergie journalière consommée (Ej)
égales l’énergie produite (Ep) à un coefficient près, soit :
𝐸𝑗
𝐸𝑝 =
𝐾
Le coefficient k tient compte des facteurs suivant :
L’incertitude météorologique ;
L’inclinaison non corrigé des modules suivant la saison ;
Le point de fonctionnement des modules qui est rarement optimal et qui peut être
aggravé par : la baisse des caractéristiques des modules, la perte de rendement des
modules dans le temps (vieillissement et poussières) ;
Le rendement des cycles de charge et de décharge de la batterie (90%) ;
Le rendement du chargeur et de l’onduleur (de 90 à 95%) ;
Les pertes dans les câbles et connexions.
Pour les systèmes avec parc batterie, le coefficient k est en général compris entre 0,55 et 0,75.
La valeur approchée que l’on utilise pour les systèmes avec batterie sera souvent de 0,65.
12025
𝐸𝑝= =18500 W
0,65
EP = 18500 W
Calculez la puissance crête Pc du générateur photovoltaïque nécessaire
La puissance crête des capteurs photovoltaïques est déterminée en fonction des besoins Ej (en
kWh/j) en énergie électrique, de l'irradiation journalière Ir (en kWh/m².j) et de la puissance radiative
dans les conditions standard de test (conditions STC ) (Pi=1kW/m 2 ).
𝐸𝑗 ∗ 𝑃𝑖 𝐸𝑝 ∗ 𝑃𝑖
𝑃𝑐 = = 𝑒𝑛 𝑤𝑎𝑡𝑡 𝑐𝑟ê𝑡𝑒
𝐾 ∗ 𝐼𝑟 𝐼𝑟
Le watt-crête Wc est la puissance électrique maximale pouvant être fournie dans des Conditions
standards :
Une irradiance (éclairement énergétique) de 1 000 W/m2 ;
Une température des panneaux de 25 °C ;
Une répartition spectrale du rayonnement dit AM 1.5, correspondant au rayonnement
solaire parvenant au sol après avoir traversé une atmosphère de masse 1 kg à un angle
de 45 °.
On prendra une irradiation moyenne de 5 kWh/m2 /jour pour la période estivale de
18500
fonctionnement, alors : 𝑃𝑐 = 5
PC = 3700 Wc
80
A partir de la puissance crête des panneaux référence PSSPS500, déterminer le nombre de
panneaux solaire nécessaires à l’installation.
𝑃𝑐 3700
𝑁= = = 7,4
𝑃𝑢𝑛𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 500
Nbre = 8 panneaux
Calculer la capacité des accumulateurs nécessaires à ce système ainsi que leur
nombre
𝐸𝑗 ∗ 𝑁
𝐶=
𝐷∗𝑈
C : capacité de la batterie en ampère.heure (Ah) ;
Ej : énergie consommée par jour (Wh/j) ;
N : nombre de jour d’autonomie ;
D : décharge maximale admissible (0,8 pour les batteries au plomb) ;
U : tension du park des batterie (V).
12025∗3
𝐶= 0,8∗48
= 939,4531
C 940 Ah
Nbre = 2 accus
Les accumulateurs en parallèles seront :
𝐶𝑠𝑦𝑠 940
Nbr=𝐶𝑢𝑛𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 = 150 = 6,26 𝐷𝑜𝑛𝑐 6 𝑒𝑛 𝑝𝑎𝑟𝑎𝑙𝑙è𝑙𝑒𝑠.
81
Conducteurs en cuivre ( = 1,6 10-8 .m).
Panneaux photovoltaïques
Onduleur-
chargeur
Boîtier de Batteries
raccordement
des
Longueur Longueur
de câble de câble
10 m 4m
Longueur
de câble
7m
82
Alors un conducteur d’une section de 25 mm2
Soit un conducteur d’une section minimale de 25 mm²
Schéma électrique
La réalisation du schéma électrique de l’installation, consiste à montrer :
Le branchement des panneaux ;
Le couplage des batteries et raccordement à l’onduleur.
Panneaux photovoltaïques
Compact 2324
Bornes de sortie
Solar Battery
INPU T
- + -
Boîtier de
raccordement
+ - Parc batteries
Barres de
raccordement
Chaque panneau
photovoltaïque est relié à
la boîte de raccordement
par un câble 2G RO2V
83
Grace à sa collaboration avec NASA cette fenêtre donne des informations climatiques et
météorologiques du site concerné.
On complète les informations concernant l’installation :
84
RETScreen donne aussi une idée sur l’impact environnemental de production
d’électricité à partir des panneaux photovoltaïques :
85
Interprétation des résultats
On compare la puissance et le nombre de panneaux suggérés par le logiciel aux résultats trouvés
par les calculs.
Puissance nominale des Surface totale de panneaux ou Capacité de la
panneaux nombre batterie
8 panneaux de
Par calculs 3700 W crête 500 Watt crête 940 Ah
Les différences résultats relativement réduites entre les deux méthodes s’expliquent par
différents points :
Le logiciel limite la taille du champ photovoltaïque, d’après cette méthode le champ PV
ne produit jamais plus de 75% de la puissance consommée par l’installation, le reste
provient du réseau. Par calcul on a prit le parti de ne pas sous dimensionner le champ
PV ;
Pour le parc batterie par contre on a tenu compte du fonctionnement quotidien de
l’installation pour la recharge des batteries via la fonction chargeur. Cela à permettre
de choisir un parc batterie de moindre capacité.
86
CHAPITRE 4 : Installation
courant faible CFA
87
Etude de la détection incendie
Normes
La Norme EN 14604
Elle spécifie les exigences, les méthodes d'essai, les critères de performance et les instructions
des fabricants des dispositifs d'alarme de fumée utilisant le principe de diffusion ou de transmission de
la lumière, ou de l'ionisation, pour des applications domestiques ou similaires.
Elle ne s'applique pas aux dispositifs d'alarme destinés à être incorporés dans des systèmes qui
utilisent des équipements de commande et d'indication séparés, ces composants sont couverts par la
série de normes NF EN 54.
Tous les détecteurs de fumée doivent obligatoirement comporter le marquage CE ainsi que la
norme EN 14604.
La norme EN 14604 ne garantit pas la fiabilité d’un produit, mais indique qu’il est récent.
La norme EN 14604 garantit au consommateur que :
Chaque détecteur comporte certaines indications inscrites de manière indélébile : nom
et adresse du fabricant, norme de référence, date de fabrication ou numéro de lot, date
de remplacement recommandée, type debatterie recommandée et instructions l’attention
de l’utilisateur ;
La durée de vie de la pile est de 1 an minimum ;
Le signal d’alarme est différent du signal de « pile faible » ou d’absence de pile ;
Le détecteur est équipé d’un bouton test permettant d’en vérifier le bon fonctionnement.
La Norme NF 292 (AFAQ AFNOR CERTIFICATION)
La norme française de référence pour les détecteurs de fumée est la norme NF 292 depuis le
1er mai 2008. Elle s'applique aux détecteurs de fumée optiques et garantit :
La simplicité d'installation ;
L’efficacité de la détection ;
La non-vulnérabilité aux perturbations de l'environnement ;
Le niveau du signal d'alarme permettant de réveiller une personne endormie et l'alerte
de la fin de vie de la pile.
Elle permet de garantir au consommateur une fiabilité du produit, une facilité d’utilisation et un
respect complet des normes en vigueur.
Ce qui est garantie par la certification NF, est que :
L'usine de fabrication est connue et évaluée par un auditeur indépendant ;
Les produits ont subi des essais de conformité dans des laboratoires reconnus
actuellement en France et en référence à des normes et référentiels techniques
reconnus ;
Les produits mis sur le marché sont régulièrement contrôlés par une tierce partie
88
indépendante ;
Les exigences de la norme NF pour le détecteur de fumée ;
Le montage du Détecteur Avertisseur Autonome de Fumée (DAAF) doit s'effectuer sur
une base de montage fournie permettant la fixation au plafond du détecteur par 2 vis ;
La fixation du détecteur sans pile préinstallée soit rendue impossible ;
La puissance du signal d'alarme sonore du détecteur ne doit pas dépasser les 85dB à 3
mètres ;
Le détecteur soit équipé d'un voyant rouge clignotant ;
Le détecteur doit posséder un système avertisseur ''pile faible'' avec signal sonore et
voyant rouge, à raison d'une impulsion toutes les 12 secondes ;
Le poids du détecteur ne doit pas dépasser les 220 grammes ;
Le diamètre du détecteur ne doit pas excéder 136mm, pour une hauteur maximum de
60mm.
89
nécessaires à la détection d'incendie et comprenant :
Les Détecteurs d'Incendie : D.I.
L'équipement de Contrôle et Signalisation : E.C.S.
Les Déclencheurs Manuels : D.M.
Le Système de Mise en Sécurité Incendie (S.M.S.I) permet de réaliser la miseen sécurité d'un
bâtiment ou d'un établissement par fonction et par zone, ce système comprend :
Le Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie : C.M.S.I ;
Les Dispositifs Adaptateurs de Commande : D.A.C ;
Les Dispositifs Actionnés de Sécurité : D.A.S ;
Les Diffuseurs Sonores : D.S.
90
Figure 40 Fonction détection
Zonage
Il définit des volumes et des aires géographiques, au sein du bâtiment à protéger, correspondant
aux différentes fonctions d’un SSI. Il est distingué par :
Zone de détection (ZD) : Aire surveillée par un ensemble de détecteurs automatiques ou
déclencheurs manuels.
Zone de Mise en Sécurité (ZS) : Aire dans laquelle seront mis en œuvre des organes de
mise en sécurité, tels qu’une porte coupe-feu avec des volets de désenfumage.
Détection
Cette fonction est assurée par le système de détection incendie (SDI) qui gèretoutes les
informations reçues par les détecteurs automatiques et les déclencheurs manuels.
Fonction du déclencheur manuel
Il déclenche l’alarme après une pression sur la membrane du coffret. Il doit être placé :
À chaque étage ;
À proximité des escaliers ;
Au rez-de-chaussée ;
À proximité de chaque issue.
Les détecteurs automatiques:
Ils permettent la surveillance d’un bâtiment de façon automatique. Il existe différents types de
détecteurs automatiques suivant le risque à surveiller.
91
Figure 41 Réaction des détecteurs automatiques
92
Désenfumage
Le désenfumage permet l’évacuation des fumées d’incendie et limite la propagation du feu et la
destruction des biens. Il facilite l’évacuation du public en lui permettant de mieux voir son chemin et
limite les effets toxiques des fumées ainsi que leur potentiel calorifique et corrosif. Il peut être naturel,
mécanique ou les deux.
Système de mise en sécurité incendie
Définition
Les systèmes de mise en sécurité incendie (SMSI) sont des automates qui ont pour finalité de
protéger les personnes et les biens ainsi que de faciliter l'intervention des secours.
Ce système correspond à un ensemble de dispositifs assurant la mise en sécurité d'un bâtiment,
c'est à dire le fonctionnement des sirènes d'évacuation (la fonction évacuation), la fermeture de portes
et clapets coupe-feu (la fonction compartimentage), l'ouverture des volets de désenfumage et le
démarrage des moteurs de désenfumage (la fonction désenfumage) et par la suite l'arrêt de ces mêmes
moteurs pendant ou après l'intervention des secours.
En fonction du site sur lequel le système est implanté, la mise en sécurité est effectuée selon un
scénario prédéterminé : évacuation, compartimentage puis désenfumage.
Constitution d'un SMSI
Le SMSI est un système constitué de plusieurs sous-ensembles :
Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie (CMSI) ;
Dispositifs Actionnés de Sécurités (DAS) tels que des portes coupe-feu, clapets coupe-
feu ;
Volets de désenfumage, etc ;
Équipement d'Alarme (EA) tels que des diffuseurs sonores, etc ;
Une ou plusieurs alimentations.
Les technologies en présence
Il existe deux grandes familles pour les CMSI :
Conventionnelle ;
Adressable.
CMSI conventionnel :
93
Figure 43 Synoptique du CMSI conventionnel
CMSI adressable :
Le CMSI adressable se caractérise par sa très haute capacité à piloter et surveiller l'état de
chacun des dispositifs qui lui sont raccordés. Chacun de ceux-cidispose d'une adresse personnalisée
permettant ainsi un parfait confort d'exploitation. Cette configuration autorise un mixage entre les
éléments adressés individuellement ou collectivement.
94
La vidéosurveillance
Introduction
De nos jours, la vidéosurveillance est omniprésente et on la retrouve dans de nombreux secteurs
d’activité (banque, transports, industrie, grande distribution, etc.) ou lieux de vie (villes, immeubles de
bureau, équipements collectifs, etc.).
La plupart des responsables souhaitent accroître la sécurité en protégeant les biens et les
personnes par de la vidéosurveillance. Aujourd’hui, le développement technologique permet d’obtenir
de très bons résultats lorsqu’on sait exprimer un besoin et lui faire correspondre un matériel efficace et
évolutif afin de pérenniser l’installation.
Le projet club des avocats est un projet sensible, d’où l’importance de favoriser la sécurité par
l’installeation des outils de sécurité comme la vidéosurveillance
95
Fonction réception
La caméra est l’élément fondamental du système de vidéosurveillance. En fonction de
l’environnement et des besoins de l’utilisateur, il conviendra de choisir dans une gamme pléthorique
de caméras le matériel adéquat :
Des caméras couleur ou noir et blanc ;
Des caméras haute définition ;
Des caméras couleur commutable noir et blanc ;
Des caméras fixes, mobiles, discrètes ;
Des caméras intérieures ou extérieures ;
De l’environnement (éclairage, champ électrique, etc.)
Fonction gestion
Les équipements de gestion permettent, en fonction des besoins d’exploitation, d’afficher une
ou plusieurs images sur un ou plusieurs écrans. Ce type d’affichage se fera au travers de différents
matériels prédéfinis lors de l’étude et correspondra aux besoins exprimés par le client. C’est dans cette
partie que viendra se greffer le pupitre de télécommande des caméras mobiles.
Fonction visualisation
Cette fonction est souvent agrégée au poste de garde ou au PC de sécurité. En revanche, en
l’absence de ce dernier, c’est souvent un service quelconque du siteà surveiller qui en a la charge.
N.B : Le plan d’implantation de la vidéosurveillance proposé va figurer dans l’annexe.
Interphonie de sécurité
L'interphonie est un outil de confort, mais également de sécurité.
Une installation d'interphonie pour le particulier peut être réalisée avec ou sans fils. Cela dépend
du type d'utilisation que l'on désire en faire, mais également de la possibilité de passage de câble.
L'interphonie câblée peut utiliser son propre réseau filaire mais également utiliser le réseau
téléphonique existant.
Les conditions et règles de sécurité de certaines industries imposent du matériel plus spécifique.
Les postes d'interphonie devant être étanche, antidéflagrant, etc...
96
CHAPITRE 5 : Etude economique
97
Introduction
Après avoir fait le dimensionnement électrique du projet club des avocats, dans les chapitres
précédents, il reste nécessaire d’établir une étude économique.
L’étude économique ne prendra en considération que la partie que on nous a affecté dans le
cahier de charge, qui est les équipements alimentés par l’armoire. Ainsi notre étude consiste à prévoir
le coût total du projet.
Coût de l’investissement
L’investissement suivant entre dans la catégorie des dépenses destinées à l’ensemble des
activités ponctuelles qui ont pour objectif de rétablir, de conserver ou d’augmenter la valeur d’usage
existant des infrastructures. Après la détermination de l’ensemble des moyens requis pour la
réalisation du projet, une définition des coûts de chaque élément s’impose afin de permettre
l’estimation du coût global de celui -ci.
Ce projet étant une action temporaire avec un début et une fin, mobilisant des ressources
humaines et matérielles durant sa réalisation, possède un coût et fait donc l'objet d'une budgétisation
de moyens et d'un bilan indépendant de celui du projet.
Prix
Désignation Fournisseur Quantité Référence Prix total £
unitaire £
30 BBP623 204 6120
8 BDP100 590,4 4723,2
PHILIPS 129 DN135B 48 6192
67 DN462B 140 9380
luminaires
11 WL484 663,23 7295,53
188 50559 955,19 179575,72
BEGA 10 5060 450 4500
27 56578 815,16 22009,32
interrupteur simple
Debflex 69 DEB739160 4,1 282,9
allumage
98
Poste de transformation Schneider
1 XEP050 5848,98 5848,98
préfabriqué electric
Schneider
Tableau basse tension 3 XEP040 1352,67 4058,01
electric
Schneider
Câbles U1000R2V 1,5 mm2 2302 CBP01360415 0,78 1795,56
electric
Schneider
Câbles U-1000 R2V 2,5 mm2 1111 CBP01360425 1,19 1322,09
electric
Schneider
Câbles U-1000 R2V 4 mm2 30 CBP01360435 2,08 62,4
electric
Schneider
Câbles U1000R2V 6 mm2 43 CBP01360442 3,07 132,01
electric
Schneider
Câbles U-1000 R2V 10 mm2 21 CBP01360453 4,7 98,7
electric
Schneider
Câbles U-1000 R2V 25 mm2 42 CAB12124364 13,37 561,54
electric
Schneider
Câbles U1000R2V 35 mm2 5 CBP01360680_CL14 14,69 73,45
electric
Schneider
Câbles U-1000 R2V 70 mm2 5 CAB12132264 27,37 136,85
electric
Schneider
Câbles U-1000 R2V 95 mm2 26 CAB12133164 51,9 1349,4
electric
Schneider
Câbles U1000R2V 300 mm2 10 CAB12138164 161,22 1612,2
electric
Schneider
Tube IRL 3321 diam 32 3413 CNTIRL32 2,69 9180,97
electric
Schneider
Paratonnerre 1 8 700 8 700
electric
99
TVA 19,6% 62 590,76
Articles de connexions et de
1 150 150
pontage des batteries
Boite de raccordement des
1 75 75
panneaux et cosses
Presses étoupes panneaux et
14 3 42
boite de raccordement
Conclusion
Dans ce chapitre on a exposé une étude économique qualitative sur la partie concernant notre
cahier de charge, où on a prévu une estimation de coût de ce projet, et on a établi un bilan du matériel
utilisé, Ainsi, l’investissement est déterminé à partir des prix approximatifs des nouveaux matériels.
100
CONCLUSION GENERALE
Ce travail qui s’inscrit dans le cadre de mon projet de fin d’étude, consiste à étudier les
installations électriques, dimensionner le système d’éclairage, déterminer les sections des câbles, assurer
la protection du projet club des avocats et dimensionner le cas d’alimenter une partie du projet par des
panneaux photovoltaïques.
On est conscient que le domaine de l’installation électrique est un domaine très varié et complexe
car il demande l’assimilation d’un certain nombre de textes et de normes, et que la définition des besoins
est la clé de la réussite de tout projet.
Dans ce travail, on a respecté le cahier des charges qui nous a été proposé tout en intégrant à
chaque fois, les orientations et les priorités du projet, ainsi que les remarques des professionnels et des
experts du domaine électrique.
Dans un premier lieu, bien que la note de calcul BT a été effectuée par le logiciel CANECO BT
on a pris le soin de vérifier les résultats en faisant un calcul manuel sous Excel. Les résultats obtenus
sont similaires à ceux du logiciel à un coefficient faible. Les résumés du résultat des calculs par le
logiciel sont consignés dans des tableaux, en plus ce logiciel permet d’établir des schémas électriques
qu’on peut exporter en fichier doc. Les fichiers exportables sont : la liste de matériel, les équipements,
le schéma unifilaire et enfin les notes de calcul.
Dans un deuxième lieu, nous étions amenés de faire un dimensionnement pour l’installation
photovoltaïque, en déterminant le choix des différents composants de l’installation, afin de vérifier les
résultats obtenus théoriquement par le logiciel PVsyst répondant d’un côté, aux caractéristiques
techniques nécessaires et d’un autre côté, aux exigences du client sur le matériel dans son cahier de
prescriptions spéciale.
Dans un dernier lieu, on a fait une étude financière de la partie du projet que nous a été confié,
qui permet de déterminer les coûts d’acquisitions des matériels. Ce coût ne prend pas en compte la
fourniture et la pose du matériel sur le site du projet, ainsi tout outil indispensable pour le champ
photovoltaïque du projet, cette évaluation nous a permis d’estimer un coût total de 4 240 996,73 Dhs.
101
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Bibliographie :
Notes de cours « Dimensionnement des installations électriques » Pr. Younes
ABOUELMAHJOUB/ ENSAJ ;
Notes de cours « Technologie Electrique » et « Bureau d’études » Pr. Zakaria MAKIR/
ENSAJ ;
Notes de cours « Réseaux et protections électriques » Pr. Abouobaida/ ENSAJ ;
Guide de la norme NFC15-100 ;
Guide de la norme NBN12464 ;
Guide de l’installation électrique, Schneider Electric ;
Schneider Electric - Catalogue distribution électrique 2002 ;
Cahier technique N° 158, Schneider Electric ;
Catalogue de compensation des énergies réactives, Schneider Electric ;
Cahier technique, BelTransfo ;
Modicon M340 Matériel, Manuel de référence, Schneider Electric ;
Webographie :
http://fr.electrical-installation.org/frwiki/ ;
https://electrotoile.eu/conducteur_cable.php.
102
Annexe
Les étapes du projet sous DIALux :
Créer un nouveau projet
103
Choisir un luminaire d'un catalogue à l‘aide de la barre d'outils de sélection luminaire
104
Choisir le montage et mettre la bonne valeur en lux que l’on a besoin par rapport aux données
des luminaires
105
Résumé des informations et atteindre la valeur recommandée pour l'uniformité
106
Conditions d’environnements-Extrait du tableau des influences externes de
la norme NF C 15-100
107
Indice d'utilisation et construction du bâtiment Extrait du tableau des
influences externes de la norme NF C 15-100
108
Mode de pose selon la norme NFC15-100
Modes de pose pour les lettres de sélection C, E et F :
câbles
multi- mono-
conduc- conduc-
teurs teurs
Câbles mono ou
multiconducteurs dans des 21 B 0,95 f1 f4 f5 --
vides de construction
109
Câbles mono ou
multiconducteurs dans des
conduits dans des vides de 22A B 0,865 f1 f4 f5 f6
construction
Câbles mono ou
multiconducteurs dans des
conduits profilés dans des 23A B 0,865 f1 f4 f5 f6
vides de construction
Câbles mono ou
multiconducteurs dans des
conduits profilés noyés dans la 24A B 0,865 f1 f4 f5 f7
construction
Câbles mono ou
multiconducteurs :
- dans des faux-plafonds
25 B 0,95 f1 f4 f5 --
- dans des plafonds
suspendus
110
Câble mono ou multi-
conducteurs dans des 34A B 0,9 f1 f4 f5 --
goulottes suspendues
111
Câbles mono ou
multiconducteurs enterrés
avec protection mécanique 63 D 1 f2 f3 f10 --
complémentaire
112
120 186 197 212 226 245 263 280 300 337
150 227 245 261 283 304 324 346 389
185 259 280 298 323 347 371 397 447
240 305 330 352 382 409 439 470 530
300 351 381 406 440 471 508 543 613
400 526 600 663 740
500 610 694 770 856
630 711 808 899 996
113
Section des conducteurs de protectionentre transformateur HTA/BT et tableau principal BT :
Puissance du Nature des Conducteurs Conducteurs Conducteurs
transformateur conducteurs nus isolés au PVC isolés au PR
(kVA)
63 100 25 25 25 25 25 25 25 25 25
100 160 25 25 35 25 25 50 25 25 35
125 200 25 35 50 25 35 50 25 25 50
160 250 25 35 70 35 50 70 25 35 50
200 315 Section des conducteurs 35 50 70 35 50 95 35 50 70
114
Présentation de l'interface Caneco BT
L'interface utilisateur de Caneco BT ressemble à celle de la plupart des programmes
fonctionnant sous environnement Windows.
La barre des menus située en haut de l'écran présente les neuf menus de Caneco BT. Les
commandes contenues dans ces menus permettent soit de déclencher directement une action, soit
d'afficher un sous-menu ou une Boite de dialogue.
Sous cette barre de menus, figure la barre des outils qui permettent d'accéder directement à une
commande existant dans les menus.
Menus
Barre des menus
Quel que soit l'outil de saisie utilisé, le programme comporte toujours dans la partie supérieure de
l'écran la même barre des menus.
Elle présente les neuf menus de Caneco BT. Chaque menu comprend descommandes décrites
dans le présent manuel.
Pour visualiser un menu, cliquez sur son titre dans la barre des menus. Lesdifférentes
commandes apparaissent.
Les menus sont :
115
Fichier
Commandes d'aide.
Menus contextuels
Pour accélérer certaines opérations, vous disposez de menus contextuels. Ce sont des menus
particuliers, adaptés à la boite de dialogue (fenêtre) dans laquelle vousvous trouvez.
Ces menus sont appelés à l’aide de la touche droite de la souris.
Exemple : menu contextuel appelé dans la fenêtre de calcul d’un circuit :
Boutons
116
Sous la barre des menus, se trouve la barre d'outils. Chaque bouton de la barre d'outils permet
d'accéder directement à des commandes existant en outre dans les menus.
Par clic droit sur la barre des menus, vous obtenez le menu contextuel s
En cliquant sur la flèche basse placée à droite de chaque groupe de boutons, vous obtenez un
menu qui vous permet de modifier ce groupe :
Création de la source
Types de source d’alimentation
Un réseau électrique est alimenté par une ou plusieurs sources. Ces sources peuvent être :
Des transformateurs HT/BT (Haute Tension /Basse Tension)
Des alternateurs (groupe électrogène) délivrant une source Basse Tension
117
Des alimentations Basse-Tension (branchement à puissance surveillée, tarif jaune).
Définition d’une Source dans Caneco BT
Une affaire Caneco BT peut comporter au maximum deux types de source, une source Normale
et une source Secours, chacune d’entre elles étant constituée de 1 à 6 sources élémentaires identiques et
en parallèle :
Présentation
Puissance normalisée si les caractéristiques de la source sont données d'après un fichier (cliquez
sur la flèche située à d droite du champ pour obtenir la liste de ces puissances). La puissance peut ne
pas être normalisée, si l'on choisit des caractéristiques de source d'après l'Ukr (voir ci-dessus).
Nombre de sources maxi en parallèle
Dans Caneco BT, les sources élémentaires sont supposées identiques. Cette donnée sert à
déterminer les Ik maxi ce qui permet de proposer l'appareil deprotection aval en cas de couplage de
plusieurs transformateurs.
Nombre de sources mini en parallèle
118
Les Ik mini sont calculés en tenant compte du nombre mini de sources enparallèle.
Caneco BT propose 1 par défaut ce qui signifie que des considérations d'exploitation peuvent
faire que l'installation ne soit alimentée que par une seulesource. Prendre en général le nombre de
sources maxi en parallèle moins une.
Nature de la source
Trois choix sont possibles :
Transformateur HT-BT
Groupe électrogène
Source Basse Tension par Ik.
Caractéristiques de la source
Il s'agit du nom de fichier des caractéristiques des sources standard Ces fichiers peuvent être
complétés par de nouveaux fichiers ou d'autres valeurs de source (choisissez Base de données du menu
options). Cette fonction gère la base de données appareillage. Il est automatiquement rempli et non
accessible si vous avez choisi de définir les caractéristiques de la source d'après un fichier.
Ukr
Le champ n'est accessible que si vous avez choisi de définir les caractéristiques dela source.
119
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