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Mémoire de Projet de Fin d’Etude

Pour l’obtention du titre :


D’ingénieur d’Etat
Spécialité :
Génie Electrique et Energétique
Sous le thème :

Dimensionnement des installations CFO


& CFA pour le projet club des avocats

Soutenu par :
Nouhaila BELMAJDOUB

Sous la direction de :
Pr. Mahmoud ELMOUDEN : Encadrant pédagogique
(ENSA El Jadida)
Pr. Zakaria MAKIR : Encadrant industriel
(MAKAUDIT consulting)

Année universitaire 2020-2021


DEDICACE
Louange à Dieu tout puissant, qui m’a permis de voir ce jour tant attendu
Je dédie ce travail :
À mes chers parents

Aucune dédicace ne saurait exprimer l’amour, l’estime, le dévouement et le respect que j’ai toujours
eu pour vous. Vos prières et vos encouragements m’ont été d’un grand secours pour mener à bien mes
études.
Rien au monde ne vaut les efforts fournis jour et nuit pour mon éducation et mon bien être. Ce travail
est le fruit des sacrifices que vous avez consentis pour mon bien-être et mon éducation.
Je vous dédie ce travail en témoignage de mon profond amour. Puisse
Dieu, le tout puissant, vous préserver et vous accorder santé, longue vie et bonheur.

À ma chère sœur Siham

Je ne pourrais jamais imaginer la vie sans toi, tu es la sœur qui assure son rôle comme il faut, la
deuxième maman, je n’oublierais jamais ton encouragement et ton soutien le long de mes études, je
t’estime beaucoup et je t’aime beaucoup.
Je te dédié ce travail et je te souhaite une vie pleine de joie et de bonheur.

À mes chers frères

Je vous remercie pour votre affection si sincère et votre soutien moral. Je vous dédie ce travail avec
tous mes vœux de bonheur, de santé et de réussite.

À mes chers amis

Vos bons conseils m’ont toujours été utiles durant ma vie professionnelle et personnelle. Je vous dédie
ce travail avec ma profonde reconnaissance envers vos efforts et vos encouragements.

À ma meilleure amie

Leila, on ne connaît la valeur des amis que lorsqu’on en a, et je remercie dieu d’avoir une bonne amie
avec qui j’ai vécu de très bons moments et sur laquelle je peux compter dans les moments difficiles.

À la 9 éme promotion GEE

Vous étiez une famille pour moi, je vous souhaite une très bonne continuation dans votre vie
professionnelle et personnelle.

À mes Professeurs,
Pour le savoir qu’ils ont partagé avec nous...

Nouhaila BELMAJDOUB
REMERCIEMENT
Ce rapport est bien le fruit d’une vaste contribution, et ce serait injuste de l’entamer sansrendre
aux personnes, grâce auxquelles il a été réalisé, l’hommage qui leur revient de droit.
Je tiens à remercier tout d’abord MAKAUDIT Consulting qui m’a accueilli en tant que stagiaire
dans son organisme.

Je tiens à remercier M. Zakaria MAKIR, le directeur de MAKAUDIT consulting et mon


encadrant industriel de stage, qui m’a soutenu tout au long de mon projet à travers ses conseils
appréciables, sa disponibilité et pour l’intérêt qu’elle a porté à ce projet.

Je remercie M. Mahmoud ELMOUDEN, notre cher professeur à ENSAJ (école nationale des
sciences appliquées El Jadida) et mon encadrant pédagogique de stage, pour sa contribution et la
disponibilité dont il a su faire preuve malgré ses charges professionnelles.

Mes sincères remerciements sont également exprimés à M. Hamid CHAIKHY, notre cher
professeur à ENSAJ pour son soutien permanent et conseils avisés ainsi que sa motivation.

Je tiens à remercier M. Younes ABOUELMAHJOUB, notre cher professeur à ENSAJ pour ses
conseils, ses propositions pertinentes et son partage ainsi que sa serviabilité.

Je remercie M. Imad EZZAGAR, M. Mohammed amine AMLILA et Mme. Fatima ADDAR


pour ses contributions et la disponibilité dont ils ont su faire preuve malgré ses charges professionnelles.

Que toutes les personnes ayant contribué, de près ou de loin, à la concrétisation de ce travail,
trouvent ici l’expression de notre profonde gratitude.
RESUME
Ce rapport présente la synthèse de mon projet de fin d’études, effectué au sein de MAKAUDIT
consulting, et ayant pour objectif, l’étude des installations CFO & CFA, l’étude parafoudre ainsi le
dimensionnement d’une installation photovoltaïque pour recouvrir une partie de l’alimentation normale
pour le projet club des avocats à sidi Bouzid, et faire finalement le chiffrage de la totalité des parties
réalisées du projet.
Ce stage a pour objectif d’utiliser ce qu’on a appris durant notre parcours à l’ENSAJ, donc c’était
une occasion pour appliquer l’ensemble de techniques et de formations prises dans ce sens-là. En outre,
le travail au sein d’une équipe homogène et motivante favorise mon intégration et la familiarisation avec
le domaine.
Le travail de fin d’études que j’ai entreprit consiste en premier lieu le dimensionnement du
système d’éclairage à l’aide du logiciel DIALux tout en respectant la réglementation, en suite on va
implanter les différents circuits d’éclairage et de prises de courant sous le logiciel AUTOCAD pour
l’élaboration du bilan de puissances à partir des différents consommateurs sous Excel, puis le
dimensionnement des sections de câbles et le choix des protections selon la norme NFC15-100, aussi la
préparation des schémas unifilaires de toute l’installation et la vérification de la chute de tension à l’aide
du logiciel CANECO BT. En outre j’ai assuré le dimensionnement de la partie CFA et la partie solaire
par le dimensionnement d’une installation photovoltaïque qui va alimenter une partie du projet.
Durant tout le projet, j’ai l’attention de faire les calculs en s’appuyant sur les deux méthodes ; la
méthode théorique par construire des notes de calcul sous Excel et l’autre méthode à travers les logiciels,
afin de comparer les résultats.

Mots-clés :
Système d’éclairage, étude technique, installation électrique, CFO, CFA, DIALux, AUTOCAD,
CANECO BT, Excel, étude parafoudre, installation photovoltaïque.
ABSTRACT
This report presents the summary of my end of studies project, carried out within MAKAUDIT
consulting, and having for objective, the study of CFO & CFA installations, the lightning study as well
as the sizing of a photovoltaic installation to cover a part of the normal electricity for the lawyer club
project in Sidi Bouzid, and finally costing all the parts of the project.
This internship aims to use what we learned during our studies at ENSAJ, so it was an opportunity
to apply all the techniques and training taken in that direction. In addition, working within a
homogeneous and motivating team promotes my integration and familiarization with the field.
The end-of-study work that I undertook consists first of all of the sizing of the lighting system
using the DIALux software while respecting the regulations, then we will set up the various lighting
circuits and sockets. current under the AUTOCAD software for the development of the power balance
from the various consumers in Excel, then the sizing of the cable sections and the choice of protections
according to the NFC15-100 standard, also the preparation of single-line diagrams for the entire
'installation and verification of the voltage drop using the CANECO BT software. In addition, I ensured
the sizing of the CFA part and the solar part by sizing a photovoltaic installation which will supply part
of the project.
Throughout the project, I have the attention to do the calculations based on both methods; the
theoretical method by doing calculation notes in Excel and the other method through software, in order
to compare the results.

Keywords :
Lighting system, technical study, electrical installation, CFO, CFA, DIALux, AUTOCAD,
CANECO BT, Excel, lightning protection study, photovoltaic installation.
LISTE DES FIGURES
Figure 1 Diagramme de GANTT ...................................................................................................................... 15
Figure 2 exemple éclairage direct ................................................................................................................... 22
Figure 3exemple d'éclairage indirect .............................................................................................................. 23
Figure 4 exemple d'éclairage mixte ................................................................................................................ 23
Figure 5 Le diagramme de Kruithof ................................................................................................................ 25
Figure 6 étiquette de l'éfficacité énergétique ................................................................................................ 26
Figure 7 le cadrage de la zone de travail ......................................................................................................... 27
Figure 8 vue 3D réalisée sous DIALUX............................................................................................................. 28
Figure 9 Répartition photométrique............................................................................................................... 30
Figure 10 Disposition des luminaires-calcul théorique.................................................................................... 33
Figure 11 luminaire de l'archive sous DIALux, vue 3D .................................................................................... 35
Figure 12 luminaire de l'archive sous DIALux, vue 2D ..................................................................................... 36
Figure 13implantation des circuits de luminaires sous AUTOCAD................................................................... 42
Figure 14 implantation des circuits de prises de courant sous AUTOCAD ....................................................... 43
Figure 15 Diagramme de puissance ................................................................................................................ 46
Figure 16 le raccordement des condensateurs de compensation ................................................................... 47
Figure 17 Compensation globale .................................................................................................................... 47
Figure 18 Compensation partielle................................................................................................................... 48
Figure 19Compensation individuelle .............................................................................................................. 48
Figure 20 Schéma du catalogue Schneider...................................................................................................... 49
Figure 21 jeu de barres de chant .................................................................................................................... 50
Figure 22 jeu de barres à plat ......................................................................................................................... 50
Figure 23 Les coefficients de correction .......................................................................................................... 51
Figure 24 Organigramme de calcul des sections des câbles BT ....................................................................... 54
Figure 25exemple des conduits non cylindriques ........................................................................................... 59
Figure 26 Comportement des disjoncteurs en sélectivité totale ..................................................................... 70
Figure 27 Comportement des disjoncteurs en sélectivité partielle ................................................................. 71
Figure 28 La Sélectivité ampère-métrique ...................................................................................................... 71
Figure 29 La Sélectivité chronométrique ........................................................................................................ 72
Figure 30 Fenêtre concernant les caractéristiques de la source d’alimentation .............................................. 73
Figure 31 Résultat récapitulatif de la source d’alimentation .......................................................................... 74
Figure 32 schéma unifilaire-ADMINISTRATION-club des avocats .................................................................... 74
Figure 33 unifilaire tableau-ADMINISTRATION ............................................................................................... 75
Figure 34 unifilaire tableau-TD2-ADMINISTRATION ....................................................................................... 75
Figure 35 structure d'une installation photovoltaïque.................................................................................... 78
Figure 36 schéma électrique du champs PV, pour l'administration................................................................. 83
Figure 37 Catégorie de SSI .............................................................................................................................. 89
Figure 38 Fonction évacuation, compartimentage et désenfumage ............................................................... 90
Figure 39 Fonction détection .......................................................................................................................... 91
Figure 40 Réaction des détecteurs automatiques ........................................................................................... 92
Figure 41 Fonction compartimentage ............................................................................................................. 92
Figure 42 Synoptique du CMSI conventionnel ................................................................................................ 94
Figure 43 Synoptique du CMSI adressable ...................................................................................................... 94
Figure 44 Synoptique d'une installation de vidéosurveillance ........................................................................ 95
LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 Fiche technique de MAKAUDIT consulting ..................................................................................... 14


Tableau 2Liste des organismes de normalisation ........................................................................................... 16
Tableau 3les désignation des normes ............................................................................................................. 17
Tableau 4 le rendement lumineux de différentes technologies d'ampoule .................................................... 24
Tableau 5 les coefficients de réflexion............................................................................................................ 29
Tableau 6 Codification des facteurs de réflexion ............................................................................................ 29
Tableau 7 Facteur d’empoussièrement .......................................................................................................... 30
Tableau 8 facteur de maintenance ................................................................................................................. 30
Tableau 9 la catégorie de luminaire selon la classe ........................................................................................ 31
Tableau 10 de détermination de l'utilance, classe C et J=0 ............................................................................. 31
Tableau 11 les trois modes de liaison à la terre ..................................................... Error! Bookmark not defined.
Tableau 12 Bilan des différentes parties de l'installation ............................................................................... 43
Tableau 13TD2-ADMINISTRATION.................................................................................................................. 44
Tableau 14 le bilan de puissance pour tout le projet ...................................................................................... 44
Tableau 15 des puissances apparentes normalisées des transformateurs MT/BT triphasés et des intensités
nominales correspondantes ................................................................................................................... 45
Tableau 16 batteries de compensation fixe .................................................................................................... 47
Tableau 17 Application sur les différents tableaux du projet club des avocats ............................................... 53
Tableau 18 Section des JDB du projet ............................................................................................................. 53
Tableau 19 les caractéristiques des âmes conductrices .................................................................................. 55
Tableau 20 les sections normalisées ............................................................................................................... 55
Tableau 21caractéristiques des matières isolantes ................................................ Error! Bookmark not defined.
Tableau 22 codification de la désignation des conduits .................................................................................. 57
Tableau 23 liste des conduits normalisés ....................................................................................................... 58
Tableau 24 les indices de protection pour différents types de locaux............................................................. 60
Tableau 25les conditions d'influences externes pour les différents câbles ..................................................... 61
Tableau 26 comparaison entre les influences externes des locaux, les câbles et les conduits pour le club ..... 62
Tableau 27 la chute de tension dans la norme NFC 15-100 ............................................................................. 64
Tableau 28 Section du conducteur de protection en fonction de la section des conducteurs de phase .......... 67
Tableau 29 Types de courbes de déclenchement des disjoncteurs ................................................................. 68
Tableau 30 bilan de puissance-ADMINISTRATION-projet club des avocats ..................................................... 79
Tableau 31 Conditions d’environnements-Extrait du tableau des influences externes de la norme NF C 15-100
............................................................................................................................................................ 107
Tableau 32 Conditions d’environnements-Extrait du tableau des influences externes de la norme NF C 15-100
..................................................................................................................... Error! Bookmark not defined.
Tableau 33 indice d'utilisation et construction du batiment Extrait du tableau des influences externes de la
norme NF C 15-100 ....................................................................................... Error! Bookmark not defined.
Tableau 34 indice d'utilisation et construction du batiment Extrait du tableau des influences externes de la
norme NF C 15-100 ....................................................................................... Error! Bookmark not defined.
TABLE DES MATIERES
Introduction ................................................................................................................................................... 13
Présentation de l’organisme d’accueil ............................................................................................................ 13
Services .......................................................................................................................................................... 13
Fiche technique .............................................................................................................................................. 14
Cahier des charges ......................................................................................................................................... 14
Planning du projet .......................................................................................................................................... 15
Textes normatifs et réglementaires................................................................................................................ 15
Réglementation et normalisation ................................................................................................................... 16
Les textes réglementaires............................................................................................................................... 16
Les textes normatifs ....................................................................................................................................... 16
Norme NFC 15-100 ......................................................................................................................................... 17
Normes de la sécurité électrique.................................................................................................................... 17
Conclusion...................................................................................................................................................... 20
Objectifs ......................................................................................................................................................... 22
Le type d’éclairage : direct, indirect ou mixte ? .............................................................................................. 22
Eclairage direct............................................................................................................................................... 22
Éclairage indirect ............................................................................................................................................ 22
Éclairage mixte ............................................................................................................................................... 23
Choix des lampes et luminaires ...................................................................................................................... 23
Efficacité lumineuse ....................................................................................................................................... 24
Indice de rendu des couleurs .......................................................................................................................... 24
Couleur de la lumière ou la température de couleur ...................................................................................... 24
Efficacité énergétique .................................................................................................................................... 25
Pour notre projet ........................................................................................................................................... 26
Dimensionnement de l’installation ................................................................................................................ 27
Zone de calcul ................................................................................................................................................ 27
Indice du local : k............................................................................................................................................ 28
Facteur de suspension : J ................................................................................................................................ 28
Éclairement moyen minimum ........................................................................................................................ 29
Uniformité ..................................................................................................................................................... 29
Facteurs de réflexion des parois ..................................................................................................................... 29
Facteur de maintenance ................................................................................................................................. 30
Facteur d’empoussièrement : e ...................................................................................................................... 30
Facteur de dépréciation : d............................................................................................................................. 30
Classe des luminaires ..................................................................................................................................... 30
Détermination de l’utilance U ........................................................................................................................ 31
Flux lumineux à fournir .................................................................................................................................. 31
Nombre de luminaires.................................................................................................................................... 31
Disposition des luminaires ............................................................................................................................. 32
Le logiciel DIALux ........................................................................................................................................... 35
Présentation................................................................................................................................................... 35
Résultats ........................................................................................................................................................ 35
Conclusion...................................................................................................................................................... 36
Introduction ................................................................................................................................................... 38
Le Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP). .................................................................................. 38
Schéma de liaison à la terre............................................................................................................................ 39
Critères de choix du Schéma de liaison à la terre ........................................................................................... 40
Schémas de liaison à la terre .......................................................................................................................... 40
Choix du schéma de liaison à la terre ............................................................................................................. 40
Bilan de puissance et choix de transformateur............................................................................................... 41
Collecte d’information ................................................................................................................................... 41
Puissance d’utilisation et puissance foisonnée ............................................................................................... 43
Bilan de puissance .......................................................................................................................................... 43
Choix de transformateur d’alimentation ........................................................................................................ 44
Compensation de l’énergie réactive ............................................................................................................... 45
Introduction ................................................................................................................................................... 45
Principe de compensation de l’énergie réactive ............................................................................................. 46
Compensation de l’énergie réactive des transformateurs .............................................................................. 46
Compensation à charge .................................................................................................................................. 47
Dimensionnement des jeux de barres ............................................................................................................ 49
Introduction ................................................................................................................................................... 49
Barres de chant .............................................................................................................................................. 50
Barres à plat ................................................................................................................................................... 50
La méthode pour dimensionner les jeux de barres ......................................................................................... 50
Application ..................................................................................................................................................... 51
Calcul des sections des câbles ........................................................................................................................ 53
Choix de canalisation électrique..................................................................................................................... 54
Les conducteurs et les câbles ......................................................................................................................... 54
Dénomination des conduits............................................................................................................................ 56
Influences externes et classification des locaux.............................................................................................. 59
Choix des conducteurs et des câbles .............................................................................................................. 60
Modes de pose ............................................................................................................................................... 61
Courant d’emploi IB ....................................................................................................................................... 62
Courant admissible IZ ..................................................................................................................................... 63
Choix du calibre de l'appareil de protection ................................................................................................... 63
Détermination de la section des conducteurs ................................................................................................ 63
Vérification de la valeur de la chute de tension.............................................................................................. 64
Section du neutre et du conducteur de protection : ....................................................................................... 66
Dimensionnement des protections BT............................................................................................................ 67
Cas des disjoncteurs ....................................................................................................................................... 67
Choix du disjoncteur....................................................................................................................................... 67
Application ..................................................................................................................................................... 68
Estimation des courants de court circuits BT et exemple de calcul ................................................................. 68
La méthode des impédances .......................................................................................................................... 69
Sélectivité ...................................................................................................................................................... 70
Les types de sélectivité................................................................................................................................... 70
Les techniques de sélectivité : ........................................................................................................................ 71
Critères de sélectivité ..................................................................................................................................... 72
Vérification de sélectivité............................................................................................................................... 72
Le logiciel CANECO BT .................................................................................................................................... 72
Dimensionnement sous le logiciel CANECO-BT ............................................................................................... 72
Résultats ........................................................................................................................................................ 74
Conclusion...................................................................................................................................................... 76
Norme et conception ..................................................................................................................................... 78
Structure d’un système d’électrification......................................................................................................... 78
Présentation du site – Cahier des charges ...................................................................................................... 79
Bilan des puissances ....................................................................................................................................... 79
Calculs et choix des éléments du système ...................................................................................................... 79
Choix des câbles ............................................................................................................................................. 81
Schéma électrique.......................................................................................................................................... 83
Validation des choix grâce au logiciel RETScreen ............................................................................................ 83
Interprétation des résultats ........................................................................................................................... 86
Etude de la détection incendie ....................................................................................................................... 88
Normes .......................................................................................................................................................... 88
La Norme EN 14604 ........................................................................................................................................ 88
La Norme NF 292 (AFAQ AFNOR CERTIFICATION) ........................................................................................... 88
Système de sécurité incendie ......................................................................................................................... 89
Qu’est-ce qu’un SSI ?...................................................................................................................................... 89
Comment déterminer la catégorie de SSI ?..................................................................................................... 89
De quoi se compose un SSI de catégorie A ? ................................................................................................... 89
Critères de choix du détecteur ....................................................................................................................... 92
Système de mise en sécurité incendie ............................................................................................................ 93
Choix pour ce projet : ..................................................................................................................................... 94
Pourquoi choisir l’adressable ? ....................................................................................................................... 94
La vidéosurveillance ....................................................................................................................................... 95
Introduction ................................................................................................................................................... 95
Architecture d’une installation vidéosurveillance .......................................................................................... 95
Vidéosurveillance en circuit fermé ou CCTV ................................................................................................... 95
Vidéosurveillance en circuit ouvert ou OCCTV................................................................................................ 95
Fonction de la vidéosurveillance .................................................................................................................... 95
Interphonie de sécurité .................................................................................................................................. 96
Introduction ................................................................................................................................................... 98
Coût de l’investissement ................................................................................................................................ 98
Conclusion.................................................................................................................................................... 100
Menus .......................................................................................................................................................... 115
Menus contextuels ....................................................................................................................................... 116
Boutons........................................................................................................................................................ 116
Types de source d’alimentation ................................................................................................................... 117
Repère de la source ...................................................................................................................................... 118
Nature de la source ...................................................................................................................................... 119
INTRODUCTION GENERALE
Projet de construction du club des avocats marocains à sidi Bouzid-El Jadida, composé de trois
bâtiments (administration, hôtel, amphithéâtre couvrant une superficie plus que 2000 m².
L’étude de l’installation consiste à déterminer précisément les canalisations et leurs protections
électriques en commençant à l’origine de l’installation pour aboutir aux circuits terminaux. Chaque
ensemble constitué par la canalisation et sa protection doit répondre simultanément à plusieurs
conditions qui assurent la sûreté de l’installation
L’étude et le dimensionnement des installations électrique deviennent de plus en plus importantes
et ce quel que soit l’endroit dans le monde.
Dans ce sens s’inscrit mon projet au sein de MAKAUDIT consulting, un projet intitulé : « le
dimensionnement des installations CFO & CFA pour le projet club des avocats ». On présente, par
ce présent rapport, le travail fait sous forme de six volets principaux.
Le volet préliminaire portera sur une présentation de l’organisme d’accueil, une présentation du
projet ainsi que les différentes tâches à réaliser tout au long du projet, plus d’une présentation de
quelques textes réglementaires et des normes qu’il faut respecter lors dela conception des installations
électrique.
Le deuxième volet s’intéressera essentiellement à dimensionner le système d’éclairage.
Le troisième volet consister à élaborer une étude technique de l’installation électrique du projet,
en commençant par l’étude des différentes parties de l’installation, et clôturer par la réalisation des
différents schémas, ainsi une étude de parafoudre à faire.
Par la suite nous traiterons au niveau d’un quatrième volet, on va dimensionner une installation
photovoltaïque pour recouvrir une partie de l’alimentation du projet.
Dans le cinquième volet, on va étudier l’installation CFA.
Le travail se clôturera avec un sixième volet, qui portera sur la réalisation d’une étude
économique, ainsi qu’une conclusion récapitulant le travail réalisé.
CHAPITRE 0 : CONTEXTE GENERAL

Dans ce chapitre on va présenter


l’organisme d’accueil MAKAUDIT
consulting puis on va formuler la
problématique de mon sujet du PFE,
plus de quelques textes normatifs
Introduction
Dans ce chapitre, on va présenter le bureau d’études accueillant en démontrant son structure
ainsi que ses différents secteurs d’activité dans un premier lieu. Dans un deuxième lieu, on va
présenter le client, spécifier le cadre du projet en décrivant l’appel d’offres et les entités intervenantes
dans ce projet et définition du cahier des charges. Dans un dernier lieu, on présentera les autorités
ministérielles définissent les lignes de conduite à respecter afin de garantir l’hygiène et la sécurité des
travailleurs et rédigent les décrets, les arrêtés et les lois votées par les représentants du peuple.

Présentation de l’organisme d’accueil


MAKAUDIT consulting est un bureau d’ingénierie d’électricité, accompagne ses clients-
partenaires, entreprises et institutions publiques ou privées, dans l’identification, la conception, la
réalisation et le suivi de leurs projets.
La valeur du service de MAKAUDIT consulting, est significative pour la réduction des coûts
d'études et l'accès flexible à des compétences techniques de haut niveau.
Son équipe pour ses clients est un levier majeur de compétitivité et d’agilité.
Sa réputation de « professionnalisme, responsabilité et excellence » est appréciée et reconnue
par nos partenaires.

Organigramme

Directeur
Zakaria MAKIR

Etude Direction/ technico-


technique Administration
Formation commerciale
Mohamed amine Fatima ADDAR
Amina Imad EZZAGAR
AMLILA

Figure 1 la hiérarchie de MAKAUDIT consulting

Services
Doté des équipes hautement qualifiées, et ayant une bonne expérience au service des grands
opérateurs, MAKAUDIT consulting offre les services les plus adaptés aux besoins, et met à la
disposition de ses partenaires les outils les plus sûrs pour le pilotage, la prévoyance et la maitrise des

13
risques.
 Audit énergétique dans l’industrie, dans le transport et dans le bâtiment ;
 Eclairage public & d’ambiance ;
 Management opérationnel de la sécurité ;
 Accompagnement à la mise en place du SM de la Santé et Sécurité au Travail ;
 Accompagnement pour la mise en place de Systèmes de Management
Environnemental ;
 Ingénierie de L’incendie ;
 Contrôle réglementaire des installations électriques, des moyens de levage et de
l’éclairement.

Fiche technique
Raison sociale MAKAUDIT consulting

Statut Société à Responsabilité Limitée à Associé Unique


juridique

Adresse Siège : Résidence Al Balsam, Imm.A App N°5 El Jadida MAROC

Téléphone +212523391263

Email contact@makauditconsulting.com

Site web http://makauditconsulting.com

Capital 100 000 DHS


Tableau 1 Fiche technique de MAKAUDIT consulting

Cahier des charges


Le club des avocats est un projet qui va obéir aux normes internationales les plus rigoureuses en
matière de sécurité.
Et comme tout grand projet, ce club a besoin d’une source d’énergie électrique qui répond aux
normes internationales et présentant une disponibilité permanente. Ceci est conditionné par la
réalisation d’une étude et dimensionnement réunissant aussi bien les exigences des normes
internationales.
C’est dans ce cadre que s’inscrit mon stage de PFE au sein de MAKAUDIT consulting, qui
consiste entre autre à étudier l’installation Courant fort (CFO) et l’installation Courant faible (CFA) du
Club des avocats. Ainsi, le dimensionnement du système d’éclairage sous DIALux et l’établissement
des plans d’implantation sous AutoCAD, ensuite l’élaboration du bilan de puissance qui nous
permettra de dimensionner les sources d’alimentation normales, d’après les exigences du client, on ne
veut pas utiliser un groupe d’alimentation de secours comme par exemple les groupes électrogènes,

14
par la suite on va déterminer les canalisation électriques et le dimensionnement des câbles et des jeux
de barres, le choix du matériel, l’étude et l’établissement du schéma unifilaire du système à l’aide du
logiciel CANECO BT, pour finir par une étude de parafoudre.
En outre, il faut dimensionner une installation photovoltaïque pour recouvrir une partie
d’alimentation.
Pour ce projet, on prévoit une extension de 20% de puissance installée.

Planning du projet
Selon une démarche précise basée sur une logique de réalisation, nous avons réparti les étapes
suivant un planning prenant en considération d’un côté, les échéances fixées par le bureau d’étude

Figure 2 Diagramme de GANTT

pour répondre à l’appel du client à temps et éviter tout éventuel retard, et d’un autre côté, la durée de
notre projet de fin d’étude.

Textes normatifs et réglementaires


Dans le cadre du code du travail, les autorités ministérielles définissent les lignes de conduite à
respecter afin de garantir l’hygiène et la sécurité des travailleurs et rédigent les décrets, les arrêtés et
les lois votées par les représentants du peuple. Leur mise en application est garantie par un ensemble
de règles et prescriptions définies par les organismes de normalisations :
Organisme Dénomination Norme

AFNOR Association Française de la Normes NF C


Normalisation
UTE Union Technique de l’Electricité Normes UTE C

CEI Commission ElectrotechniqueInternationale Normes CEI

15
Comité Européen de Normalisation
CENELEC Electrotechnique Normes EN

Tableau 2Liste des organismes de normalisation

Les recommandations CEI ont pour objectif d’harmoniser sur le plan international les normes
dans les pays concernés. Ces mesures sont établies par un comité d’experts dans les domaines de la
médecine et de l’ingénierie.

Réglementation et normalisation
Il existe deux types de texte régissant les règles à prendre en compte dans le calcul des installations
électriques :
Les textes réglementaires
Ils définissent le cadre général de mise en œuvre des installations électriques et les butsà
atteindre. Leur application est obligatoire.
 Décret du 14 novembre 1988 (Publication UTE C 12-101) : protection des travailleurs ;
 Décret et arrêtés divers (Publication UTE C 12-201) : protection contre les risques
d'incendie et de panique dans les établissements recevant du public (ERP) ;
 Arrêté interministériel du 26 mai 1978 (Publication UTE C 11-001) : Conditions
techniques auxquelles doivent satisfaire les distributeurs d'énergie électrique ;
 Directive Européenne Basse Tension (Directive basse tension 2006/95/CE) : sécurité
des personnes, des animaux et des biens ;
 Directive de compatibilité électromagnétique (CEM) (Directive CEM 2004/108/CE) :
conformité des appareils aux critères de compatibilité électromagnétique ;
 Opérations sur les installations électriques ou dans leur voisinage (NF C 18-510 et UTE
C 18-510-1, 2 et 3) ;
 Code du travail.
Les textes normatifs
Ils sont l'expression des règles de l'art et définissent les moyens de parvenir aux buts fixés par
les textes réglementaires. Leur application est donc fortement conseillée et peut parfois même être
rendue obligatoire par un arrêté. A titre d’exemple, ci-dessous quelques normes CEI et leurs domaines
de spécification :

Normes Désignation

CEI 60 364 Installation Electrique Basse Tension

CEI 60 529 Les installations photovoltaïques

CEI 60 947-1 Appareillage Basse Tension - Règles générales

CEI 60 947-2 Appareillage Basse Tension – Disjoncteurs

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CEI 60 947-3 Appareillage Basse Tension – Interrupteur, Sectionneurs

CEI 61 000 Compatibilité électromagnétique (CEM)

CEI 61 140 Protection contre les chocs électriques

CEI 61 143-1 Parafoudre basse tension

CEI 61 921 Condensateurs de puissance_ batterie de compensationde facteur de


puissance BT
Tableau 3les désignation des normes

Ci-dessous les normes en France et leurs domaines de spécification :


 NF C 15-100 : « Installations électriques à basse tension » et les guides d'applications ;
 NF C 14-100 : « Installations de branchement à basse tension » comprises entre le
réseau de distribution et les installations intérieures ;
 NF – EN 61537 : « La sécurité dans les installations de chemins de câbles ».
Norme NFC 15-100
La norme NC C 15-100 est la bible du domaine électrique, elle tient en compte un ensemble des
caractéristiques et règles normalisés pour la conception, la réalisation, et l’entretien des installations
électriques basse tension. Tout en garantissant aux personnes une réponse optimale en matière de
sécurité et de bon fonctionnement. Toutes les installations, neuves ou entièrement rénovées, doivent
respecter cette norme. Les principaux points de la norme :
 L’environnement normatif :

La norme NF C 15 100 régit l’installation électrique pour le neuf, la rénovation complète et


autant que possible pour les rénovations partielles ou les extensions. Son respect est obligatoire.
 La sécurité :

Toujours couper le disjoncteur général avant chaque manipulation. Ne jamais effectuer de


branchement, de démontage d’un élément déjà installé, sous tension. En cas de doute, si vous ne vous
sentez pas à l’aise dans la réalisation de votre installation, faites appel à un professionnel de
l’électricité.
Normes de la sécurité électrique
Les origines des dangers et ainsi également les mesures techniques servant à les éviter peuvent
être très différentes. C'est pourquoi on distingue différents types de sécurité, par exemple par
l'indication de l'origine de dangers possibles.
Une machine à entraînement électrique doit être conçue, montée et équipée de manière à ce que
tous les dangers dus à l'électricité soient (ou puissent être) évités. Le risque électriquele plus fréquent
est l'électrocution. Le courant électrique peut entraîner des lésions irréversibles sur le système nerveux
et musculaire, ainsi que des effets thermiques. En outre, les surcharges, arcs électriques ou décharges

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statiques peuvent causer des incendies.
Les machines doivent être équipées de manière à éviter un contact direct avec un conducteur
électrique ou des composants conducteurs qui sont habituellement sous tension. Le fabricant doit
également prévenir les dangers liés à un contact indirect avec une masse ou un composant
accidentellement sous tension.
Les normes suivantes font partie des normes les plus importantes en termes de sécurité
électrique :
 EN 60204 : sécurité des machines – équipement électrique des machines ;
 EN 60947-5 : Relais basse tension ;
 NFPA 79: Electrical Standard for Industrial Machinery.
Sécurité électrique selon la norme EN 60204 :
La norme EN 60204-1 décrit les exigences qui s'appliquent à l'équipement électrique de
machines et d'installations. Les mesures contre un contact direct ou indirect avec des composants sous
tension sont ainsi décrites de la même manière que des marquages de couleur pour conducteurs et
éléments de commande. Elle est listée en tant que norme B dansla directive machines et la directive
basse tension.
Protection contre les contacts directs et indirects :
Les contacts du personnel opérateur avec des parties sous tension sont généralement évités
grâce à des boîtiers qui offrent une protection appropriée. Dans le cadre de travaux internationaux de
normalisation, des indices de protection ont été fixés pour les boîtiers. Le niveau de protection dépend
des dangers et du type d'environnement de travail.
 Les conducteurs électriques sont isolés.
 Les schémas de raccordement sont conçus de manière à pouvoir éviter des dangers dus
à un contact indirect. Les éléments de commande de machines ainsi que les dispositifs
de redémarrage des relais de protection pour le personnel de production doivent être
agencés de manière à pouvoir être actionnés dans danger de contact avec des éléments
dénudés sous tension.
 Les dispositifs de redémarrage sont agencés de manière à ce que le dispositif
d'actionnement se trouve en dehors du boîtier dans lequel se trouvent les composants
sous tension.
Protection contre la surintensité :
Les machines doivent être protégées contre la surintensité, c'est-à-dire contre des courants
supérieurs au courant nominal. Cela comprend l'ensemble des surintensités dans un circuit électrique
intact et tous les courants de court-circuit défectueux du fait d'une impédance insignifiante entre des
emplacements avec une tension différente. La protection contre la surintensité est assurée par des
fusibles ou des disjoncteurs.
Mise à la terre :
Les différentes parties d'une machine sont reliées entre elles sur la masse et avec le bornier de

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mise à la terre général.
De manière générale, la mise à la terre a lieu par l'intermédiaire d'un conducteur de protection
intégré dans le câble de raccordement électrique de la machine. En cas de puissances élevées, le
conducteur de mise à la terre peut être agencé à proximité immédiate ducâble d'alimentation mais ne
doit pas y être intégré.
Ces mesures de protection sont prises lorsque le conducteur ne peut pas être remplacé par le bâti
de la machine. Elles ne doivent pas être appliquées lorsque les appareils électriquesdisposent d'une
double isolation ou d'une isolation renforcée.
Sécurité électrique selon l'EN 60947-5 :
La norme EN 60947-5-1 s'applique aux appareils de commande et aux éléments de
commutation pour la commande d'équipements électriques. Elle s'applique aux appareils de
commande avec une tension assignée jusqu'à 1000 V en tension alternative (jusqu'à 1000 Hz) ou
jusqu'à 600 V en tension continue. La norme traite des types d'appareils de commande spécifiques tels
que :
 Les commutateurs de courant auxiliaire dépendants de la température(thermostats) ;
 Les commutateurs de position, par exemple les commutateurs de courantauxiliaire
actionnés par une partie de la machine ou par un mécanisme ;
 Les appareils affectés dans le circuit de commande, par exemple, les témoins
lumineux.
Appareils de commande et éléments de commutation – relais d'arrêt d'urgence électronique à
accrochage mécanique :
La norme EN 60947-5-5 donne des informations détaillées sur la structure électrique et
mécanique des appareils d’arrêt d’urgence équipés d’un accrochage mécanique ainsi que sur leur
contrôle. Il s’applique aux circuits de commande électriques et aux éléments de commutation qui sont
utilisés afin de fournir un signal d’arrêt d’urgence. De tels appareils doivent être installés, soit dans
un même boîtier, soit conformément aux instructions du fabricant.
Sécurité électrique selon la norme NFPA 79 :
Le standard NFPA (national fire protection association) a développé la norme NFPA 79 pour
l'espace US américain qui est équivalent à la norme EN 60204-1. Cette norme décrit les exigences qui
s'appliquent à l'équipement électrotechnique de machines.
Protection contre les contacts directs et indirects :
Les contacts du personnel opérateur avec des parties sous tension sont généralement évités
grâce à des boîtiers qui offrent une protection appropriée. Dans le cadre de travaux internationaux de
normalisation, des indices de protection ont été fixés pour les boîtiers. Le niveau de protection dépend
des dangers et du type d'environnement de travail.
 Les conducteurs électriques sont isolés. Les schémas de raccordement sont conçus de
manière à pouvoir éviter des dangers dus à un contact indirect.
 Les éléments de commande de machines ainsi que les dispositifs de redémarrage des

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relais de protection pour le personnel de production doivent être agencés de manière à
pouvoir être actionnés sans danger de contact avec des éléments dénudés sous tension.
 Les dispositifs de redémarrage sont agencés de manière à ce que le dispositif
d'actionnement se trouve en dehors du boîtier dans lequel se trouvent les composants
sous tension.
Protection contre la surintensité : Les machines doivent être protégées contre la surintensité,
c'est-à-dire contre des courants supérieurs au courant nominal. Cela comprend l'ensemble des
surintensités dans un circuit électrique intact et tous les courants de court-circuit défectueux du fait
d'une impédance insignifiante entre des emplacements avec une tension différente. La protection
contre la surintensité est assurée par des fusibles ou des disjoncteurs.
Mise à la terre :
Les différentes parties d'une machine sont reliées entre elles sur la masse et avec le bornier de
mise à la terre général. De manière générale, la mise à la terre a lieu par l'intermédiaire d'un
conducteur de protection intégré dans le câble de raccordement électrique de la machine.
En cas de puissances élevées, le conducteur de mise à la terre peut être agencé à proximité
immédiate du câble d'alimentation mais ne doit pas y être intégré. Ces mesures de protection sont
prises lorsque le conducteur ne peut pas être remplacé par le bâti de la machine. Elles ne doivent pas
être appliquées lorsque les appareils électriques disposent d'unedouble isolation ou d'une isolation
renforcée.

Conclusion
Dans ce chapitre, on a présenté l’organisme d’accueil. On a mis un cadre général du projet en
citant le travail demandé selon l’étude du cahier des charges et le fonctionnement des installations
électriques. Ensuite, on a déterminé les tâches à exécuter suivant un planning détaillé. Enfin nous
avons présenté les textes normatifs et règlementaires à prendre en considération lors de la réalisation
du projet.

20
CHAPITRE 1 : Dimensionnement du
systeme d’eclairage

Dans ce chapitre on va commencer par déterminer la


taille des installations électriques du projet, à savoir le
dimensionnement du système d'éclairage. On va
traiter cette partie avec soin afin de fournir un
éclairage adapté, pour permettre les gens d’exécuter
des tâches visuelles de manière efficace et précise.
L'éclairage peut être assuré principalement par la
lumière du jour, un éclairage artificiel ou une
combinaison des deux.
Ce dimensionnement fallait être basé sur des normes
qui spécifient les exigences des systèmes d'éclairage
de la plupart des lieux de travail intérieurs et des
zones associées en termes de quantité et de qualité
d'éclairage.

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Objectifs
Le dimensionnement du système d'éclairage vise non seulement à assurer le confort visuel des
personnes, mais également à réduire la consommation d'énergie. Pour ce faire, nous devons établir de
bonnes dimensions basées sur des calculs, des programmes et des normes prédéfinis.
À commencer par la pièce à éclairer, dont les différentes caractéristiques sont connues, telles
que les dimensions, la couleur des murs et du plafond, et la nature de l'activité prévue, avec le type de
tâches qui y seront effectuées, dans l'ordre. Pour obtenir un éclairage adéquat, le projet consiste à
définir :
 Le type d'éclairage utilisé selon le genre de travail et selon l'économie d'énergie ;
 L'éclairage adapté à chaque pièce en standard ;
 Flux lumineux ;
 Nombre et disposition des lumières requises.
 Le projet d'éclairage comprend généralement les trois étapes suivantes, à déterminer :
 Le type d'éclairage ;
 La sélection de lampes et luminaires ;
 Le dimensionnement de l’installation.

Le type d’éclairage : direct, indirect ou mixte ?


Le choix de luminaire se fait en se reposant sur le type d’éclairage adopté, il définit la
répartition du flux lumineux dans un espace.
En pratique il existe trois classes fondamentales utilisées pour les projets :

Eclairage direct
Ce type d’éclairage qui est tenu pour les flux dirigés vers le bas (Figure 2), l’éclairage direct
donne les meilleurs résultats en termes de conception énergétique. On peut atteindre des valeurs
de puissance spécifique sous certaines conditions.

Figure 3 exemple éclairage direct

Éclairage indirect
Un éclairage est indirect lorsque le flux lumineux est orienté seulement vers le haut à travers le
plafond (figure 3), il a l’avantage de ne pas produire un éblouissement par la vue directe des
luminaires. La probabilité d’ombre est inférieure. Mais son efficacité énergétique est faible.

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Il faut surdimensionner l’installation d’éclairage pour effectuer un éclairement équivalent à
celui fourni par un éclairage direct.

Figure 4exemple d'éclairage indirect

Éclairage mixte
On dit un éclairage mixte ou semi-direct lorsque le flux lumineux est dirigé en partie vers le bas
et en partie vers le haut (figure 4). Du point de vue de l'efficacité énergétique, ce système se situe entre
les systèmes directs et indirects.
Concernant le confort, ce type de système peut être utile dans le cas de locaux avec une hauteur
sous plafond élevée, pour éviter de créer une zone d'ombre excessive. Ce constat est encore plus
marqué si nous utilisons des luminaires suspendus. Dans ce cas, une faible proportion du flux
lumineux dirigé vers le haut suffira.
Bien entendu, si la hauteur sous plafond est raisonnable, la réflexion sur les murs et le sol sera
suffisante pour éclairer suffisamment le plafond.

Figure 5 exemple d'éclairage mixte

Choix des lampes et luminaires


On a toujours besoin de la lumière pour exécuter les différentes tâches dans notre quotidien,
l’éclairage artificiel est dans la journée le complément de l’éclairage naturel, et à la nuit il recouvre
totalement l’espace.
Cet éclairage artificiel qui est le point focal de notre première partie d’étude doit faire l’objet de
choix judicieux et plus adaptés :

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 De notre confort visuel et santé des yeux ;
 D’efficacité en terme d’éclairement ;
 Tout en représentant l’aspect esthétique de la pièce.
Pour ce faire, il faut bien choisir les lampes et luminaires. Le choix des lampes va se baser sur
des critères selon le besoin.

Efficacité lumineuse
Pour évaluer la qualité énergétique d’un luminaire on utilise son efficacité lumineuse avec une
unité de lm/W qui se définie comme le rapport du flux lumineux en lumen par la puissance électrique
consommée en watt.
D’après le tableau ci-contre, on distingue que les ampoules à LEDs et le tube fluorescent ont
une meilleure efficacité lumineuse.
Type d’ampoule Rendement lumineux (lm/W)
Ampoule à incandescence 8 à 14 lm/W
Ampoule fluocompacte 45 à 60 lm/W
Ampoule halogène 13 à 20 lm/W
Tube fluorescent 52 à 79 lm/W
Ampoule à LEDs 100 lm/W
Tableau 4 le rendement lumineux de différentes technologies d'ampoule

Indice de rendu des couleurs


La qualité de lumière se quantifie par l’indice de rendu des couleurs, qui présente la capacité
d’une lampe à faire ressortir toutes les nuances de couleurs.
Sous l’éclairage naturel Ra ou I.R.C= 100.

Couleur de la lumière ou la température de couleur


La température de couleur indique si la lumière est chaude ou froide.
Les normes d’éclairage donnent une marge de liberté pour choisir la température de couleur des
ampoules. En pratique, on choisira :
 Des teintes froides (Tc = 4 000 K) dans un local de travail où les luminaires sont utilisés
durant la journée, avec la lumière naturelle d’une façon complémentaire ;
 Des teintes chaudes pour l’éclairage des habitations ou assimilées ;
 Des teintes de couleur très froides (Tc > 5 000 K), plus proche à la lumière du jour
naturelle dans les locaux aveugles ;
 Il faut éviter l’utilisation simultanée des teintes froides et des teintes chaudes, ce qui
gêne l’adaptation chromatique de l’œil et crée des perturbations visuelles.

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En plus, lorsque on se retrouve avec des locaux ont un apport important de lumière naturelle, la
tendance sera de choisir une température de couleur plus élevée pour éviter de trop grandes différences
entre l’éclairage artificiel et naturel.
Cependant, il existe une relation entre la perception de la chaleur de la lumière et le niveau
d’éclairement. Le diagramme de Kruithof (Figure 5) présente le niveau d’éclairement en fonction de la
température de couleur, les zones A et C sont considérées comme inconfortables.

Figure 6 Le diagramme de Kruithof

Efficacité énergétique
L’étiquette d’énergie qu’on trouve sur l’emballage des lampes, affiche quatre informations
obligatoires et à ne surtout pas négliger :
 La puissance électrique en watts ;
 Le flux de lumière ;
 La durée de vie en heure ;
 La classe d’efficacité énergétique.

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La classe d’efficacité énergétique varie de la lettre A qui signifie un résultat très performant à la
lettre G qui représente une efficacité très médiocre.

Figure 7 étiquette de l'éfficacité énergétique

Pour notre projet


Bureau : Les bureaux de travail comprennent généralement des postes informatiques qui
exigent un traitement particulier pour ne pas avoir de réflexion de la lumière qui engendre
l’éblouissement sur les écrans de visualisation. Pour l’éviter, il peut être réalisé par des
luminaires ayant un UGR<19. Ce critère est particulièrement présent avec des plafonniers LEDs, c’est
la raison pour laquelle, dans les immeubles de bureaux, les plafonniers sont les plus souvent
recommandés, aussi du fait :
 De sa grande Efficacité Énergétique ;
 De son très bon rendu des couleurs ;
 De sa durée de vie importante ;
 De son faible coût d’investissement.
Hôtel : L’éclairage dans les hôtels possède une grande variété, du plus basique et fonctionnel au
plus décoratif qui entre dans la partie esthétique. Les enjeux seront variés suivant les partis pris
adoptés qui contribuent en bonne partie les choix de luminaires. Les exigences en terme d’éclairage
quant à elles sont limitées car les tâches visuelles qui y sont pratiquées sont faibles et basiques.
Chambre : il est nécessaire pour les chambres d’éviter l’éclairage direct et utiliser l’éclairage
mixtes, et éventuellement d’ajouter un éclairage d’appoint pour la lecture.
On peut choisir des luminaires de type halogène pour les chambres grâce à sa température de
couleur qui est chaude et relaxante.
Hall d’accueil : le hall d’accueil dans notre projet constitue un élément très important. Il s’agit
en effet du premier contact de l’observateur à son entrée. Donc on doit bien donner à ce lieu une
attention particulière avec un traitement soigneux, au niveau de l’éclairage, les considérations
architecturales globales et esthétiques sont donc primordiales. Les luminaires ont souvent une identité
forte, que ce soit en suspension, en applique ou en lampadaire.
Couloir et lieux de passage : on trouve les couloirs dans tous les bâtiments, ces pièces
présentent des taches visuelles peu exigeantes, ce qui conduit à des luminaires de faible puissance et

26
avec un système optique non éblouissant et proposant une répartition lumineuse spécifique, donc on
peut utiliser des LED comme des spots.
Dans les couloirs, on doit prendre en considération que les luminaires ne soient pas mis en place
dans le champ de vision des gens lorsqu’ils ont un éclairage direct.
Par contre, on peut utiliser un éclairage de plafond ou un éclairage indirect, qui vont être plus
confortables.
Les toilettes : forment un lieu confiné avec un temps de présence limité. Ceci donne naissance
à deux contraintes, d’une part un luminaire de puissance faible car on n’a pas des taches visuelles
importantes utilisées et d’autre part une source de lumière supportant bien les commutations
fréquentes, donc on ne va pas utiliser des lampes fluorescentes. Dans ce cas les luminaires à LED sont
très adaptés, comme des spots, des downlights ou des plafonniers.
Les escaliers : Les escaliers présentent un espace particulièrement difficile à éclairer car en
opposition aux autres pièces à éclairer, la spécificité forte des escaliers est dans la verticalité : du coup,
le champ de vision de l’observateur est modifié de manière sensible si cette dernière monte ou descend
par exemple.
Les possibilités d’éclairage dépendent ici de la nature des escaliers : avec/sans contremarche,
nature des matériaux (bois, béton, métal…), possibilité des passages de câbles…. Donc on va utiliser
des LEDs.

Dimensionnement de l’installation
Cette phase consiste à dimensionner le système d’éclairage tout en se basant d’une façon
détaillée sur les caractéristiques du local comme : dimensions, coefficient de réflexion des parois,
position des luminaires, vieillissement des lampes, coefficient de maintenance…

Zone de calcul

Figure 8 le cadrage de la zone de travail

Dans la plupart des pièces, l’éclairement moyen et l’uniformité qui sont des facteurs critiques
pour un bon éclairage, ces paramètres doivent être déterminés sur une surface égale à la surface du

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local, de laquelle on élimine le calcul d’éclairement dans les parties comprises une bande de 50 cm le
long des murs sans porte et une bande de 70 cm le long des murs avec portes. En principe, hors de
cette zone qui dite morte aucune tâche visuelle n’est censée être exécutée. On appelle zone de travail
la surface résultante obtenue.
Ce n’est pas utile d’éclairer toute la pièce en même éclairement, car si la totalité de la surface du
local est considérée, il faudra une puissance installée plus importante pour atteindre le niveau
d’éclairement moyen requis.
La zone de travail dans les couloirs et sanitaires est égale la surface au sol.

Indice du local : k
L’indice K du local se déduit des dimensions géométriques, de la hauteur du plan des luminaires
et de la hauteur du plan de travail.

Figure 9 vue 3D réalisée sous DIALUX

a : Longueur en m
b : Largeur en m
ht : hauteur total en m
h2 : hauteur plan utile
h1 : hauteur suspension source lumineuse
h : hauteur plan de travail/source lumineuse : hauteur utile
𝒂 .𝒃
Soit : K = (𝒂+𝒃) .𝒉

L’indice K est arrondi aux valeurs suivantes : 0,6 - 0,8 – 1 – 1,5 – 2 – 2,5 – 3 – 4 – 5

Facteur de suspension : J
𝒉𝟏
Le facteur de suspension est donné par la relation : J = 𝒉𝟏+𝒉
On retient que deux valeurs :
J=0 soit un luminaire posé contre le plafond

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Éclairement moyen minimum
La quantité de lumière reçue par la surface, elle est caractérisée par le niveau d’éclairement
exprimé en lux.
L’éclairement moyen recommandé est déduit à partir des tableaux normatifs selon la norme
NBN EN 12464-1(voir annexe) et suivant la nature de la pièce et les taches effectuées. Prise en
compte des caractéristiques des points lumineux, de leur nombre et de leur déplacement.

Uniformité
L’uniformité de l’éclairement recommandée dans la zone de travail (les bureaux) doit être
supérieur à 0,4, soit :
𝐄𝐦𝐢𝐧
> 𝟎, 𝟒
𝐄𝐦𝐨𝐲𝐞𝐧

Cette uniformité donne, approximativement, un niveau d’éclairement moyen de 500 lux avec un
minimum de 300 lux.
Il est inutile de forcer une uniformité plus importante car elle augmente le nombre des lampes et
par la suite l’investissement. Inversement, une uniformité moindre nuit au confort.

Facteurs de réflexion des parois


Les facteurs de réflexion des parois représentent le degré de contre diffuser la lumière reçue, le
tableau 4 présente le coefficient de réflexion des parois pour chaque couleur.

La couleur le coefficient de réflexion


Blanc brillant 80%
Blanc mat 70%
Couleurs claires 50%
Couleurs vives 30%
Couleurs foncées 10%
Vitrages sans rideaux 10%
Tableau 5 les coefficients de réflexion

La codification s’exprime par 3 chiffres correspondant en %, qui dépend à la couleur des parois
: plafond, murs, plan utile.
Les parois vitrées ont un rôle négligeable pour la réflexion et ne sont pas prises en compte.

Très clair moyen sombre nul


clair
Plafond 8 7 5 3 0

Murs 7 5 3 1 0

Plan utile 3 3 1 1 0
Tableau 6 Codification des facteurs de réflexion

En l’absence de données réelles, on utilise les facteurs de réflexion par défaut :


Plafond 0,7

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Parois opaques 0,5
Sol 0,3
Facteur de maintenance
Le système d’éclairage doit fournir les niveaux d’éclairement requis durant toute sa durée de
vie. En prenant en compte de la diminution du flux lumineux avec le temps dû à la diminution du flux
des lampes et encrassement des luminaires, le dimensionnement de l’installation doit intégrer la notion
de facteur de maintenance qui surdimensionnement l’installation d’origine.
Ce facteur combine le facteur d’empoussièrement et le facteur de dépréciation.
Facteur d’empoussièrement : e
Il tient compte de la baisse du flux lumineux dû au niveau d’empoussièrement des lampes. Il
existe trois niveaux :

Faible 1,1

Moyen 1,25

Fort 1,4
Tableau 7 Facteur d’empoussièrement

Facteur de dépréciation : d
En cours d’utilisation, le flux émis par une lampe baisse ; les causes sont diverses :
 Les parois du local vieillissent et sont moins réfléchissantes
 Les lampes ont tendance à s’user et le flux lumineux produit diminue selon la
maintenance, changement périodique des lampes.

Incandescence courante 1,10


Incandescence aux halogènes 1,00
Tube fluorescent 1,20
Vapeur de mercure ballon 1,20
fluorescent
Halogènes métalliques 1,35
Vapeur de sodium 1,10
On pourra prendre les coefficients donnés par l’A.F.E. (Association Française de l’Éclairage)
illustrés dans le tableau suivant.

Faible 1,25
Moyen 1,40
Fort 1,60
Tableau 8 facteur de maintenance

Classe des luminaires


Les fabricants donnent la classification photométrique pour chaque luminaire par une lettre qui
définit la classe du luminaire. Cette lettre varie de A à J.

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Classe Catégorie de luminaire

A, B, C, D, E F1 direct intensif
F, G, H, I, J F2 direct extensif
K, L, M, N F3 semi-direct
O, P, Q, R, S F4 mixte
T F5 indirect
Tableau 9 la catégorie de luminaire selon la classe

Détermination de l’utilance U
L’utilance se définit comme le rapport du flux utile (reçu par le plan utile) au flux total sortant des
luminaires.
On détermine l’utilance à l’aide de tableaux définis par 4 variables : la valeur de J, la valeur de K, les
facteurs de réflexion des parois, et la classe du luminaire.
Exemple de tableau pour un luminaire de classe C et J = 0 :

Tableau 10 de détermination de l'utilance, classe C et J=0

On détermine la valeur de l’utilance à l’intersection de l’indice du local et du facteur de réflexion, 85


% dans l’exemple, soit une utilance de 0,85
Flux lumineux à fournir
Flux lumineux indique la quantité totale de lumière émise par une source lumineuse, dans toutes les
directions en même temps.
E : éclairement demandé en lux.
a : longueur du local en m.
𝐄 .𝐚 .𝐛 .𝐞. 𝐝 b : largeur du local en m.
F= 𝐧 .𝐔
avec :
Ui : facteur d’utilance
n : rendement du luminaire
e : facteur d’empoussièrement
d : facteur de dépréciation
Nombre de luminaires Le produit e.d peut être remplacé par le facteur de
maintenance F

31
N= F/f avec f est le flux unitaire produit par un luminaire.
Le calcul donne un nombre de luminaires qui sera arrondi par excès à un nombre entier de rangées et
de colonnes.
Disposition des luminaires
La répartition des luminaires peut être fonction :
 De l’emplacement des postes de travail ;
 De la constitution du plafond ;
 De la présence d’obstacle (poutres apparentes, caissons, etc.) ;
 Du nombre de point lumineux.
Exemple : l’archive de l’administration

Pièce Archive  Lu dans le tableau des valeurs


d’éclairement : réglementation
Eclairement (lx: lm/m2) 200 norme NBN EN 12464.
Ugrl 25  Le luminaire choisi :
U0 0,4
R 80
Tc(K) 4000
Type de luminaire LED
PHILIPS
BN124C L600
la technologie
1
xLED21S/840
 Il est encastré
flux unitaire lm 2100
 Facteurs de réflexion du local :
Rendement 1
Plafond = blanc clair soit 70 % = 7
a longueur en m 8,2
Murs = clairs soit 50 % = 5
b largeur en m 10
Plan utile = clair soit 30 % = 3
h2 hauteur plan utile 0
 Indice K du local est arrondi à1,5
h1 hauteur suspendu
lumineux
0  Donc 15 point lumineux (symétrie)

h hauteur plan de travail 3


ht hauteur total en m 3
facteur de réflexion de
753
local
indice K du local 1,5
J indice 0
utilance U 0,75
Facteur de maintenance 1,4
flux lumineux 30307,2

Nombre de points
14,432
lumineux

32
Figure 11 Disposition des luminaires-calcul théorique

33
Tableau 11 note de calcul réalisé sous Excel pour le dimensionnement du système photovoltaïque
Le logiciel DIALux
Présentation
En planifiant une installation d'éclairage, il faut prendre en considération certains facteurs pour
déterminer la qualité du système dans son ensemble. DIAlux est un logiciel de calcul présente des
informations pour trouver les solutions d'éclairage qui respectent les exigences de client et les
recommandations des normes et qui donnent des conditions de travail efficaces (Voir annexe pour les
étapes de création des projets sous DIALux).
Ce logiciel donne des solutions pour :
 Eclairement adéquat ;
 Bonne distribution de la luminosité ;
 Contrôle d'éblouissement ;
 Meilleure gestion des reflets ;
 Indice rendus des couleurs ;
 Ambiance d’éclairage optimisée ;
 Bonne gestion de la consommation d’énergie.

Résultats
A l’aide du logiciel DIALux, on a pu dimensionner le système d’éclairage pour les trois
bâtiments du projet, afin de déterminer la technologie de luminaire adaptée à l’aide des catalogues
prédéfinies sous DIALux (on a utilisé la technologie des lampes à LEDs pour la totalité du projet,
donc ce qui diffère entre les pièces c’est le type d’ampoules).
Tout choix fait est basé sur le confort visuel d’utilisateur et l’efficacité énergétique dans le cadre
de consommer mieux consommer moins.

Figure 12 luminaire de l'archive sous DIALux, vue 3D

35
Figure 13 luminaire de l'archive sous DIALux, vue 2D

Note :
Suite à la recommandation de mon encadrant de stage d’utiliser juste deux colonnes de
luminaire dans l’archive pour l’implantation croisée des lampes.

Conclusion
Dans ce chapitre, on a réussi à dimensionner le système d’éclairage pour les trois bâtiments du
projet club des avocats, tout en respectant la réglementation et assurer un confort visuel pour chaque
pièce.
On a commencé par faire des calculs théoriques et par la suite on a utilisé le logiciel DIALux
afin de comparer les résultats, qui sont conforme avec une marge d’erreur faible.

36
CHAPITRE 2 : Etude technique de
l’installation CFO

Ce chapitre va s’intéresser à l’étude technique de


l’installation CFO à travers l’élaboration d’un bilan de
puissance pour la totalité du projet, le choix de
transformateurs à la détermination des sections de
câbles et de protection afin d’obtenir un schéma
unifilaire sous CANECO BT, ainsi on va entamer une
étude de parafoudre.

37
Introduction
Une installation électrique est un ensemble technique qui a pour fonction d'amener l'énergie
électrique aux récepteurs, elle est destinée à transformer l'énergie électrique en une autre forme
d'énergie : lumière, force motrice, chaleur, froid, signaux, énergie chimique…
Quelle que soit sa complexité, les installations électriques comprennent au moins :
 Source de courant ou de tension ;
 Dispositif de protection électrique contre les surintensités, les courts-circuits et les
défauts d'isolement ;
 Des câbles et conduits qui fournissent des connexions entre différents appareils ;
 Dispositif d'utilisation.
L'étude et la conception des installations électriques doivent avoir un double objectif :
 L'utilisateur a la garantie de l'installation qui sera exécutée en fonction de ses besoins et
exigences ;
 Respectez les normes et réglementations en vigueur.
Pour atteindre ces objectifs, des procédures doivent être suivies et des règles doivent être
respectées, représentées dans les points suivants :
 Construire une liste des récepteurs utilisés en précisant leurs caractéristiques (puissance
unitaire, quantité, rendement, etc.) ;
 Choisissez le système neutre approprié ;
 Créer un schéma de distribution, pour suivre les chemins de câbles entre la station
d'alimentation et les différents récepteurs ;
 Calculer la puissance totale de l'installation pour déterminer la force du transformateur
et les courants dans différents circuits ;
 Ensuite, choisissez les calibres supérieurs appropriés.
Ces éléments nous permettent de :
 Identifier le transformateur ;
 Déterminer les sections de câble et de protection ;
 Choisir le type d'équipement ;
 Choisir les goulottes de câbles.

Le Cahier des Clauses Techniques Particulières


(CCTP).
L'étude d'une architecture complète présente cinq fonctions de base : la transformation, le
transport, la distribution, la conversion et l'exploration. Qu'il appartienne au secteur du tertiaire ou de
l'industrie, le but ultime est de répondre aux fonctions électriques à la disposition de l'exploitant,

38
garantissant la maintenabilité, l'évolutivité et la sécurité des biens et des personnes.
La procédure d'installation consiste à déterminer précisément les canalisations et la protection
électrique, en partant de l'origine de l'installation pour aboutir aux circuits terminaux. L'ensemble
formé par la canalisation et sa protection doit répondre simultanément à plusieurs conditions
garantissant la sûreté de l'installation :
• transporter le courant d’emploi et ses pics transitoires normaux ;
• Ne pas générer de chutes de tension qui peuvent affecter le fonctionnement de certaines
charges, telles que les moteurs, pendant la période de démarrage et provoquer des pertes de ligne
coûteuses.
De plus, le disjoncteur (ou fusible) doit :
• Protéger la canalisation contre toutes les surintensités jusqu'au courant de court-circuit ;
• Assurer la protection des personnes contre les contacts indirects si la distribution est basée sur
le principe de protection du schéma de mise à la terre IT ou TN.
Une installation électrique se fait méthodiquement en respectant les étapes suivantes :

1ère lettre : neutre du transfo 2ème lettre : masses des appareils (côté́ utilisateur)

Raccordé à la terre T T Raccordé à la terre

Isolé de la terre I T Raccordé à la terre

Raccordé à la terre T N Raccordé au neutre


Tableau 12 les trois modes de liaison à la terre

Schéma de liaison à la terre


Actuellement, la distribution de la basse tension se caractérise par les trois schémas de liaison à
la terre, appelés régimes du neutre tels que définis par la norme NF C 15-100, sont : TN, TT, IT.
Ces trois modes de régime de neutre ont le même objectif en termes de protection des personnes
et des biens : maîtriser les effets des défauts d'isolement. Ils sont considérés comme équivalents en
termes de sécurité des personnes contre les contacts indirects. Il n'en va pas nécessairement de même
pour la sécurité de l'installation électrique BT en ce qui concerne :

39
 La disponibilité de l’énergie ;
 La maintenance de l’installation.
La maîtrise du risque de non disponibilité de l’énergie prend de plus en plus d’importance. En
effet si, pour éliminer le défaut, la partie en défaut est déconnectée automatiquement, il en résulte :
 Un risque pour les personnes, par exemple : un manque subit d’éclairage ou la mise
hors service d’équipements utiles à la sécurité ;
 Un risque de déstabilisation de l’installation.
De plus, si le courant de défaut est élevé, il va engendrer une augmentation des dégâts, dans
l'installation ou dans les récepteurs. Ainsi les coûts et les temps de réparation seront élevés.

Critères de choix du Schéma de liaison à la terre


Les trois SLT (schémas de liaison à la terre) mondialement utilisés et normalisés par la CEI
60364 ont pour objectif commun la recherche de la meilleure sûreté. Sur le plan de la protection des
personnes, les trois régimes sont équivalents si l’on respecte toutes les règles d’installation et
d’exploitation. Étant donné les caractéristiques de chaque régime, il ne peut donc être question de faire
un choix à priori. Ce choix doit résulter d’une concertation entre l’utilisateur et le concepteur du
réseau sur :
 Les caractéristiques de l’installation ;
 Les conditions d’exploitation.
Tout d'abord, il ne faut pas oublier que les trois SLT peuvent coexister dans une même
installation électrique, ce qui est une garantie pour obtenir la meilleure réponse aux besoins de sécurité
et de disponibilité. Assurez-vous ensuite que le choix n'est pas recommandé ou imposé par les normes.
Parlez ensuite à l'utilisateur pour connaître ses besoins et ses ressources. En résumé, plusieurs
paramètres déterminent le choix du SLT. En effet, c'est l'intersection des exigences réglementaires, de
la continuité de service, de la continuité d'exploitation et de la nature du réseau et des récepteurs qui
déterminent le ou les types de SLT les plus appropriés.
Dans certains cas, ce sont les textes réglementaires qui imposent le SLT. Dans le cas contraire,
l'utilisateur est libre de choisir, la définition de SLT ne peut résulter que d'une consultation entre lui et
le concepteur du réseau. Il utilisera :
 En premier lieu, sur les impératifs d’exploitation (continuité de service impérativeou
non) et sur les conditions d’exploitation (entretien assuré par un personnel) ;
 En second lieu, sur les caractéristiques particulières du réseau et des récepteurs.

Schémas de liaison à la terre


Les différents schémas de liaison à la terre et la comparaison entre eux sont cités dans
l’annexe.

Choix du schéma de liaison à la terre


Les critères de sélection dépendent de plusieurs aspects :
 Aspects techniques (fonction du réseau électrique, surtensions, courant de défaut) ;

40
 Fonctionnement (continuité de service, maintenance) ;
 Sécurité économique (investissements et frais de fonctionnement).
En particulier, un compromis doit être trouvé entre deux considérations techniques importantes :
 Réduction du niveau des surtensions : Les surtensions excessives sont à l'origine de
pannes diélectriques des isolateurs électriques et provoquent des courts-circuits ;
 Réduction du courant de défaut à la terre.
Un courant de défaut trop élevé a plusieurs conséquences :
 Les dommages causés par l'arc au point de rupture ; en particulier, fusion des circuits
magnétiques des machines tournantes ;
 Résistance thermique des blindages de câbles ;
 Dimensions et coût de la résistance de mise à la terre ;
 Induction dans les circuits de télécommunications voisins ;
 Danger pour les personnes, par élévation du potentiel des masses.
Pour le projet club des avocats : d’après la comparaison des différents régimes du neutre, et
vue qu’on n’a pas une exigence du maitre d’ouvrage à propos de la sécurité de l’installation, le
régime du neutre qu’on va adopter est le régime TT.

Bilan de puissance et choix de transformateur


Dans la phase de conception d’une installation électrique, il est nécessaire de connaitre la
puissance nominale que le réseau devra fournir. Baser ce calcul sur la simple somme arithmétique des
récepteurs installés conduirait à une surévaluation des coûts d’exploitation et serait en termes
d'ingénierie d'une mauvaise pratique. Pour l’optimiser, prenant en compte :
 La diversité d’utilisation des récepteurs installés ;
 La degré d’utilisation réel des récepteurs installés ;
 Le niveau d’utilisation prévisionnel des récepteurs installés.

Collecte d’information
On se référant à la liste des luminaires utilisés et les prises de courant ainsi le conditionnement
d’air fournit du projet on a pu collecter les puissances pour les trois bâtiments de l’installation :
A l’aide du logiciel AUTOCAD (pour plus d’informations sur le logiciel AUTOCAD voir
annexe), on a pu réaliser l’implantation des circuits d’éclairage et des circuits de prises de courant,
ainsi les tableaux divisionnaires et générales.
L’implantation faite sous AUTOCAD consiste à respecter la norme NFC15-100 pour le nombre
de récepteur à ne pas dépasser dans un circuit, ainsi la section des câbles et la protection.
 La NFC 15-100 pour l’éclairage :

Les règles à respecter pour la répartition des points lumineux :


 Max 12 points/circuit ;

41
 Ne pas avoir des éclairages d’une même pièce sur 2 circuits différents ;
 Privilégier un regroupement géographique ;
 Une prise de courant commandée par un interrupteur est considérée comme un point
d’éclairage : elle fait partie du circuit lumières ;
 Les points d’allumage : Dans chaque pièce, au moins un point d’allumage près de
chaque accès.
 La répartition des prises de courant :

Les règles à respecter :


 Max 12 prises/circuit pour ce qui est protéger par un disjoncteur de 20 A avec une
section de câble de 2,5 mm2 ;
 Max 8 prises/circuit pour ce qui est protéger par disjoncteur de 16 A avec une section de
câble de 1,5 mm2 ;
 1 circuit spécifique pour les prises de la cuisine ;
 Pas de prises d’une même pièce sur 2 circuits différents ;
 Privilégier un regroupement géographique ;
 1 prise double = 2 prises de courant ;
 1 prise commandée appartient au circuit éclairage.

Figure 14implantation des circuits de luminaires sous AUTOCAD

42
Figure 15 implantation des circuits de prises de courant sous AUTOCAD

Zone Puissance(kW)
TGBT-ADMINISTRATION 21,09
TGBT2-AMPHITHEATRE 90,79
TGBT3-HOTEL 73,58
Tableau 13 Bilan des différentes parties de l'installation

Puissance d’utilisation et puissance foisonnée


La puissance foisonnée Pf d’une distribution est égale à la somme des puissances absorbées et
valorisées par le facteur suivant :
𝐾𝑠 ∗ 𝑃𝑢
𝑃𝑓 = 𝐾𝑠 ∗ 𝑃𝑎𝑏𝑠𝑜𝑟𝑏é𝑒 = = 𝐾𝑠 ∗ 𝐾𝑢 ∗ 𝑃𝑢

 Pn : Puissance nominale des récepteurs ;
 ⴄ : rendement des récepteurs ;
 Ks : Facteur de simultanéité : Il traduit le fait qu’un ensemble de récepteurs ne soit pas
utilisé en même temps et il s’applique à chaque regroupement de récepteurs ;
 Ku : Facteur d’utilisation maximum : Il traduit le fait que le régime de
fonctionnement d’un récepteur peut être inférieur à la puissance nominale ;
 Ke : Facteur d’extension : Il représente une réserve de 20% de la puissance
foisonnée à prévoir pour le dimensionnement final de l’installation.
Utilisation Ku Nombre de circuits Ks Utilisation Ks
Force motrice 0.75 à 1 2à3 0.9 Eclairage 1

Eclairage 1 4à5 0.8 Chauffage 1


Chauffage 1 6à9 0.7 Prise de courant 0.1 à 0.2
Ventilation 1 >=10 0.6 ascenseur 1
pc 1
Bilan de puissance
Le bilan de puissance permet de connaître exactement les besoins électriques et de donner une

43
dimension précise à la future installation. Cela revient donc à savoir exactement quelles sont les
contraintes et les obligations relatives à une installation.
On prend comme exemple le tableau divisionnaire rez de chaussée de l’administration, pour les
autres tableaux divisionnaires voir l’annexe.

les prises Puissance


l'éclairage Phase Phase Phase
CT no. Quantité Ku Ks normaux foisonnée
en KW 1 2 3
en KW en KW
E1 8 0,456 - 0,456 0,456
E2 6 0,342 - 0,342 0,342
E3 12 0,149 - 0,149 0,149
E4 9 0,117 - 0,117 0,117
1
E5 3 0,171 - 0,171 0,171
E6 6 0,342 - 0,342 0,342
E7 4 0,052 - 0,052 0,052
E8 8 0,456 - 0,456 0,456
1
P1 4 0,325 - 1 0,325 0,325
P2 4 0,325 - 1 0,325 0,325
P3 6 0,25 - 1,5 0,375 0,375
P4 2 0,55 - 0,5 0,275 0,275
P5 6 0,25 - 1,5 0,375 0,375
P6 3 0,4 - 0,75 0,3 0,3
P7 4 0,325 - 1 0,325 0,325
P8 4 0,325 - 1 0,325 0,325

TOTAL en KW 2,085 2,625 4,71 1,496 1,473 1,416

Equilibrées
Tableau 14TD2-ADMINISTRATION

Puissance Puissance Puissance


Puissance Totale
TD 1 TD 2 TD 3

TGBT1 Administration 12,137 KW 4,71 KW 4,243 KW 21,09 KW

TGBT2 Amphithéâtre 75,73 KW 15,06 KW 0 KW 90,79 KW

TGBT3 Hôtel 46,88 KW 13,36 KW 13,32 KW 73,58 KW


Tableau 15 le bilan de puissance pour tout le projet

 Puissance foisonnée Total = 185,46 Kw

Choix de transformateur d’alimentation


Quand la puissance d'utilisation d’une installation doit être alimentée par un transformateur

44
MT/BT a été déterminée, un dimensionnement approprié du transformateur peut être déterminé en
tenant compte des valeurs normalisées du tableau ci-dessous :
 Des possibilités d'amélioration du facteur de puissance de ;
 Des extensions prévisibles de l'installation ;
 Des contraintes d'installation (température, ..., etc.) ;
 Et des puissances nominales existantes.
Sn (kVA) 100 160 250 315 400 500 630 800 1000 1250 1600 2000 2500 3150
In 230V 244 390 609 767 974 1218 1535 1949 2436 3045 3898 4872 6090 7673
(A)
400V 141 225 352 444 563 704 887 1127 1408 1760 2253 2816 3520 4436
Tableau 16 des puissances apparentes normalisées des transformateurs MT/BT triphasés et des intensités nominales
correspondantes

Résultat :
D’après ce qui précède, la puissance apparente totale véhiculée dans l’installation est de 185,46
Kva, selon le cahier des charges, et on prévoit une extension de 20% de puissance installée, ce qui
donne un facteur d’extension Ke=1.2, d’où la puissance après extension est de 222,55 kVA. Ainsi
un transformateur d’une puissance normalisée de 315 kVA serait suffisant pour couvrir le besoin
du projet club des avocats.

Compensation de l’énergie réactive


Introduction
L’énergie réactive est consommée par les récepteurs, tels que les transformateurs, les moteurs,
les ballasts de tubes, etc.
Pour compenser celle-ci, il est nécessaire de fournir l’énergie réactive à la place du réseau de
distribution par l’installation d’équipements de compensation (Batteries et condensateurs).
Compenser l’énergie réactive permet :
 Une économie sur les équipements électriques, par une diminution de la puissance
appelée ;
 Une augmentation de la puissance disponible au secondaire des transformateurs ;
 Une diminution des chutes de tension et des pertes Joule dans les câbles ;
 Une économie sur les factures d'électricité, en supprimant les consommations
excessives d'énergie réactive (tarif vert).

45
Principe de compensation de l’énergie réactive
P1

ᵠ2 ᵠ1

S1 S2 Q2
Q1

Qc

Figure 16 Diagramme de puissance


Les grandeurs mises en jeu sont :
 P1 : puissance active de l’installation ;
 S1 : puissance apparente avant compensation ;
 S2 : puissance apparente après compensation ;
 Q1 : puissance réactive avant compensation ;
 Q2 : puissance réactive après compensation ;
 QC : puissance réactive du condensateur ;
 𝜑 1 : déphasage sans compensation ;
 𝜑 2 : déphasage avec compensation.
La puissance réactive à installer est donnée par :
𝑄𝐶 = 𝑄1 − 𝑄2 = 𝑃 × (𝑡𝑔(𝜑1) − tg(𝜑2))
La capacité de la batterie de condensateurs, couplés en triangle, à installer est donnée par :
𝑸𝒄
𝑪 = 𝟐 𝛑 𝐟 𝐔𝟐 En monophasé.

Compensation de l’énergie réactive des transformateurs


Lors de la définition d’une installation de compensation d’énergie réactive, il est conseillé de
prévoir un condensateur fixe correspondant à la consommation réactive interne du transformateur
chargé à 75 %.
Un transformateur a besoin, pour assurer son fonctionnement, d’énergie réactive interne
nécessaire à la magnétisation de ses enroulements. Le tableau ci- dessous donne, à titre indicatif, la
valeur de la batterie fixe à installer.

46
Tableau 17 batteries de compensation fixe
On peut compenser l’énergie réactive du transformateur par des condensateurs raccordés aux
bornes basse tension du transformateur.
Résultat :
Pour ce projet, on a choisi un transformateur de 315Kva, donc selon le tableau, on doit choisir
une batterie de 15kVAr pour la compensation interne du transformateur.

Compensation à charge
La compensation peut être :
 Compensation global : la compensation s’effectuer en tête de l’installation

Figure 17 le raccordement des condensateurs de compensation

Figure 18 Compensation globale

 Elle supprime la facturation d’énergie réactive ;

47
 Elle représente la solution la plus économique car toute la puissance est concentrée en
un point et le coefficient de foisonnement permet des batteries bienoptimisées ;
 Elle soulage le transformateur ;
 Les pertes dans les câbles ne sont pas diminuées.
 Compensation partielle : la compensation s’effectuer au niveau du tableau de
distribution (Par secteur)

Figure 19 Compensation partielle

 Elle supprime la facturation d’énergie réactive ;


 Elle intègre le foisonnement de chaque secteur ;
 Elle soulage le transformateur ;
 Elle reste économique ;
 Solution généralement utilisée pour un réseau usine très étendu.
 Compensation individuelle : la compensation s’effectuer aux bornes de chaquerécepteur
inductif

Figure 20Compensation individuelle


 Elle supprime la facturation d’énergie réactive ;
 Elle constitue, sur le plan technique, la solution idéale puisque l’énergie réactive est

48
produite à l’endroit où elle est consommée ; les pertes joules sont donc diminuées dans
toutes les lignes ;
 Elle soulage le transformateur ;
 Solution la plus coûteuse compte-tenu : de la multiplicité des installations et de la non
intégration du coefficient de foisonnement.
Pour choisir l’équipement de compensation (Batteries et condensateurs) adapté à une
installation, il faut suivre le schéma suivant :

Figure 21 Schéma du catalogue Schneider


Avec :
 Sn : puissance apparente du transformateur ;
 Gh : puissance apparente des récepteurs produisant des harmoniques (moteurs à
vitesse variable, convertisseurs statiques, électronique de puissance…) ;
 Qc : puissance de l’équipement de compensation.
Résultat :
Pour ce projet, il n’existe pas des charges inductives et par la suite on n’a pas besoin des
batteries de compensation.

Dimensionnement des jeux de barres


Introduction
Les jeux de barres sont destinés pour assurer le transport d’énergie électrique entre éléments
d’une installation la fournissant (générateurs, transformateurs...) et la répartissant (tableaux généraux
de distribution dits TGBT ou bien TD) ; ils peuvent également être une partie de ces derniers ou
d’ensembles d’appareillage à basse tension faisant l’objet de normes particulières. Ils peuvent être
utilisés en tant que canalisations de distribution, mais cette fonction est plus généralement confiée aux
systèmes de canalisations préfabriqués, également normalisés.

49
Il existe deux dispositions des barres sont :
Barres de chant

Figure 22 jeu de barres de chant


Cette position des barres est très utilisée car elle favorise le refroidissement parconvection
pour éviter par la suite l’augmentation de la température.
Barres à plat

Figure 23 jeu de barres à plat

Dans le cas des barres à plat, nous utilisons les éléments de calcul définis pour des barres
de chant en appliquant un coefficient de déclassement, 0.8 par exemple.

La méthode pour dimensionner les jeux de barres


Pour dimensionner les jeux de barres, il faut déterminer le courant d’emploi IB et le courant
admissible IZ par courant des jeux de barres, puis on le corrige en fonction de plusieurs facteurs
K1...K9.
 Soit : K=K1*K2*K3*K4*K5*K6*K7*K8*K9

Avec : K : Coefficient de condition (produit de 8 coefficients K1, K2, K3, K4, K5,K6, K7,
K8 et K9 décrits ci-après).

50
Dans le cas des conditions dites « normales » K=1. Si ces conditions ne sont pasrequises,
il convient d’appliquer les corrections en fonction des paramètres suivants :

Figure 24 Les coefficients de correction

Application
Tout d’abord il faut déterminer les coefficients de condition.
D’après le Cahier des charges et le tableau des coefficients de condition (Figure 21) on
trouve :
K1 = 1 Barres plates ; K6 = 1 Atmosphère confinée (en armoire) ; K2 = 1 avec n=1 (une
barre par phase) ; K7 = 0.93 Echauffement 35°C
K3 = 1.26 (barre de cuivre) ; K8 =1.0284 Température ambiante 30°C
K4 = 1 Barre non peinte ; K9 = 1 courant alternatif (1 barre) ; K5 = 1 Barre posée sur chant
Résultat : Le coefficient de correction K=K1*K2*K3*K4*K5*K6*K7*K8*K9
AN : K=1,20
 Puis on doit calculer le courant nominal (In) et le courant admissible (Iz) et finalement
on détermine la section (Annexe ) (dans ce projet on a le nombre des barres en // et par
phase= 1)
 Calcul de la section du JDB pour l’armoire moyen tension :

51
𝑺𝒏
𝑰𝒏 =
√𝟑 ∗ 𝑼𝒏
 Le courant nominal dans le AGBT :
Avec : Sn : la puissance nominale du transformateur 315 kVA.
𝟑𝟏𝟓∗𝟏𝟎𝟎𝟎
AN : 𝑰𝒏 = =454,66A
√𝟑∗𝟒𝟎𝟎

Ainsi le courant admissible :


𝐈𝐳 = 𝐈𝐧 × 𝐤 AN : Iz = 454,66 × 1.20 = 545,6A
Selon le tableau ci-après la section des jeux de barres pour le TGBT est : 𝐒 = 𝐡 × 𝐞
D’après le tableau on trouve : h = 40mm et e = 5mm
A.N S = 40 × 5 = 200 mm²
 Décomposition des tableaux générales basses tension :
La décomposition des tableaux électriques (TGBT) se fait, tenant compte de :
 Emplacement des locaux électriques ;
 Groupement de plusieurs opérations sur un seul tableau électrique bien spécifié en se
basant sur la liste des consommateurs ;
 Dimensions des locaux électriques ;
 Encombrement des armoires. En effet, la taille des armoires ne doit pas devenir source
de contraintes (difficulté de fabrication de moyenne tension, dépassement des
dimensions des locaux électriques, ...).
 Pour ce projet on va choisi cette solution pour la décomposition des tableaux
électriques

Transfo
315 KVA

AGBT

TGBT1 TGBT2 TGBT3


ADADMINISTRATION AMPHITHEATRE HOTEL

On a opté pour la décomposition des tableaux du procédé en trois groupes, cette solution permet
à fois de minimiser les tailles des tableaux électriques et en même temps elle facilite l’accès aux
départs en cas de maintenance.
 Tableau récapitulatif des jeux de barres des tableaux générales électriques du projet

Désignation Local P (kW) In (A) K Iz(A) Section(mm²)


TGBT1 Administration 21,09 30,44 1,2 36,53 20 (10x2)
TGBT2 Amphi 90,79 131,04 1,2 157,25 32 (16x2)

52
TGBT3 Hôtel 73,58 106,2 1,2 127,44 25 (12,5x2)
Tableau 18 Application sur les différents tableaux du projet club des avocats

 Détermination des sections des jeux de barres du club:


Désignation Iz (A) Section(mm²)

AGBT 545,59 200 (40x5)


TGBT1 36,53 20 (10x2)
TGBT2 157,25 32 (16x2)
TGBT3 127,44 25 (12,5x2)
Tableau 19 Section des JDB du projet

Calcul des sections des câbles


En conformité avec les réglementations de la norme NF C 15-100, le choix de la section des
câbles doit satisfaire plusieurs conditions nécessaires à la sécurité de l’installation, à savoir :
 Véhiculer le courant maximal d’emploi ;
 Ne pas générer des chutes de tension supérieures aux valeurs admissibles (exigées par la
norme NFC15-100) ;
 Supporter les contraintes thermiques en cas de défaut (court-circuit).

53
Figure 25 Organigramme de calcul des sections des câbles BT

Choix de canalisation électrique


Les conducteurs et câbles assurent la transmission de l'énergie électrique. Il existe une très
grande variété pour convenir à tous les usages de l'électricité. Comment choisir ces conducteurs et
câbles pour se conformer à la norme ? Dans quels conduits les conducteurs et les câbles doivent-ils
être installés pour se conformer à la norme ?
Les conducteurs et les câbles
Constitution d’un conducteur électrique
Un conducteur est constitué de trois éléments principaux :

54
 L’âme conductrice ( 1a & 1b)

Peut-être :
 En Cuivre nu ou revêtu d’une couche métallique ;
 En Aluminium ou en alliage d’aluminium nu ou revêtu d’une couche métallique.
CUIVRE ALUMINIUM
Résistivité Ω.mm² /m 0,0171 0,0278
Conductivité S.m /mm² 58,5 36
Densité Kg /dm 3 8,9 2,7
Prix Cher Bon marché
Résistance à la rupture N /mm² 220-270 120-140
Température de fusion °C 1083 658
Utilisation T.BT et B.T H.T & T.H.T
Tableau 20 les caractéristiques des âmes conductrices

 Equivalence Aluminium-Cuivre :
L’aluminium est autorisé à partir d’une section de 2,5mm².
𝑺𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒂𝒍𝒖𝒎𝒊𝒏𝒊𝒖𝒎 𝝆𝑨𝒍 𝟐𝟗,𝟒𝟏
Pour une même résistance électrique : = = = 𝟏, 𝟓
𝑺𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒄𝒖𝒊𝒗𝒓𝒆 𝝆𝑪𝒖 𝟏𝟖,𝟓𝟏

Ce qui se traduit par le choix d’une section d’âme en aluminium immédiatement supérieure à
celle d’un conducteur en cuivre, dans l’échelonnement normalisé des sections des conducteurs.

Section cuivre 1,5 2,5 4 6 10 16 25 35 50 70 95 120 150 185


(mm²)
Section aluminium 2,5 4 6 10 16 25 35 50 70 95 120 150 185 240
(mm²)
Tableau 21 les sections normalisées

 L’enveloppe isolante : (2)

Son rôle est d’isoler les parties actives entre elles dans le but d’éviter un court-circuit, elle est
réalisée avec des matériaux dits isolants.
Actuellement les matières synthétiques ont remplacé les produits tels que : Le papier ou les
caoutchoucs naturels. On utilise :
 Le polychlorure de vinyle ou le polyéthylène (PVC) ;
 Le polyéthylène réticulé (PR) ;
 Le caoutchouc butyle vulcanisé (PRC).

55
Famille Nom Utilisation Exemples Cout
Synthèse PVC Usage général Conducteursbatiment Bon marché
PE Usage général Electronique Bon marché
PRC Souplesse exigée Aspirateur Bon marché
Silicone Température élevée Halogéne Cher
Minéral Mica Bobinages HT Transfo HT Cher
Végétal Coton Guipage Eclairage ancien cher
Gazeux air Barres ou aérien Lignes aériennes gratuit
Tableau 22 caractéristiques des matières isolantes

 Gaine de protection mécanique : (3)

Les enveloppes isolantes ne sont pas toujours suffisantes pour protéger le câble des sollicitations
de l'environnement extérieur. Ces restrictions sont de plusieurs types :
 Contraintes mécaniques : choc, traction, torsion, flexion ;
 Limitations physiques : chaleur, froid, humidité, feu, UV ;
 Restrictions chimiques : corrosion, résistance aux bases et aux acides.
On est obligé de protéger le câble par une ou plusieurs fonctions ayant de bonnes
caractéristiques mécaniques, physiques et chimiques.
Le degré de protection requis pour un câble dépend de l'environnement dans lequel il sera
installé et donc de son utilisation actuelle.
Dénomination des conducteurs et câbles selon les normes CENELEC et UTE : voir annexe
Dénomination des conduits
Le rôle d’un conduit est assuré une protection continue supplémentaire des conducteurs contre
les chocs mécaniques, l’eau, les risques d’incendie.
Les conduits doivent en outre pouvoir être facilement mis en forme, être encastrés dans les murs
ou enterrés dans le sol.

 Caractéristiques :

Les conduits sont fabriqués en différents matériaux qui garantissent des qualités de :
 Résistance mécanique (chocs, écrasements) ;
 Etanchéité (à l'eau, aux poussières) ;
 Non propagation de la flamme.

56
 Désignation des conduits cylindriques :
Les conduits sont désignés par un code de désignation de la C.E.I (commission Electrotechnique
internationale) comprenant un ensemble de chiffres et de lettres.
Cette désignation comprend : 2 chiffres ; 3 lettres ; 4 chiffres
Codification du diamètre ( 2 chiffres)
Diamètre extérieur en mm 16, 20, 25, 32, 40, 50, 63
Codification des lettres ( 3 lettres)
Matériau Type Nature de la surface du conduit
I Isolant R Rigide L Lisse
M Métallique C Cintrable A Annelé
CT Cintrable
transversalement
élastique

Codification des chiffres ( 4 chiffres)


Résistance à l'écrasement Résistance aux chocs
1 Très léger 125 N 1 Très léger 0,5 J
2 Léger 320 N 2 Léger 1J
3 Moyen 750 N 3 Moyen 2J
4 Élevé 1250 N 4 Élevé 6J
5 Très élevé 4000 N 5 Très élevé 20 J
Température mini d'utilisation Température maxi d'utilisation
1 + 5 °C 1 60 °C
2 - 5 °C 2 90 °C
3 - 15 °C 3 105 °C
4 - 25 °C 4 120 °C
5 - 45 °C 5 150 °C
6 250 °C
7 400 °C
Tableau 23 codification de la désignation des conduits

 Conduits normalisés :

Conduits usuels Désignation Caractéristiques Emplois


normalisée
IRL 3321  Tube en matières Utilisés avec les
Isolant Rigide plastique étanche et conducteurs des
Lisse non propagateur de la séries H07 V-U et U
ICA 3321 flamme, sauf ICTA de 1000 R02V pour
Isolant couleur orange toutes les installations
Cintrable en apparents ou en
Annelé  Facile à mettre en encastré, et pendant la
ICTA 3422 œuvre construction dans les
Isolant  parois verticales ou
Cintrable  Faible résistance dans les éléments
Transversaleme mécanique préfabriqués ; interdit
nt élastique dans les locaux à
Annelé  Température limite risques d'explosion
d'emploi : -10°C à +60
ICTA 3422 °C
ICTL 3421 Tubes en matière plastique Encastrés dans des
Isolant orange, propagateurs de la matériaux réfractaires

57
Transversaleme flamme : plancher en béton
nt élastique Tube en matière plastique Peuvent être parfois
Lisse grise, non propagateur de la encastrés, parfois
flamme apparents

ICTL 3421
CSA 4421 Tuyaux acier, non Installations
Composite propagateurs de la flamme industrielles avec
Souple Annelé parties mobiles
Identique avec en plus
gaine extérieure isolante
étanche
CSL 4421
MRL 5557 Tube acier, grande Installations
Métallique résistance aux chocs industrielles, gros
Rigide Lisse risques mécaniques
Tableau 24 liste des conduits normalisés

 Section des conducteurs isolant compris :  Section utile des conduits:

 Remarques :

Attention aux utilisations de conduits autres qu'électricité de par leur apparence :


 Conduits ICTL Jaune : Gaz ;
 Conduits ICTL Vert : Courant faible (téléphone, interphone…) ;
 Conduits ICTL Orange / Rouge : Courant fort ;
 Conduits IRL Bleu : Air sous pression ;
 Conduits IRL avec deux couleurs : Gaz, la nature du gaz étant indiquée
par le couple de couleur ;
 Conduits MRL : Eau sous pression.
 Exemple :

Passage dans un conduit de 3 circuits de conducteurs du TD aux récepteurs H07V-U.


1 circuit 2×1,5 mm²  17,1 mm² (2 ×8,55)

58
1 circuit 3×2,5 mm²  35,7 mm² (3 × 11,90)
1 circuit 3×4 mm²  45,6 mm² (3 ×15,20)
Section totale : 98,4 mm²  3*98,4<S
Diamètre des conduits utilisables : ICA, ICTA, ICTL de 50mm ; IRL de 40mm
 Conduits non cylindriques :
En rénovation (impossibilité d’encastrer les conduits), ou quand l’aspect pratique et évolutif
prévaut sur l’esthétique (agencement de bureaux, salle d’informatique…), on est amené à installer en
apparent des conduits non cylindriques tels que moulures, plinthes ou goulottes.

Figure 26exemple des conduits non cylindriques

Les fabricants de ces types de conduits ont prévu dans leur catalogue toute une gamme
d’appareils pouvant être montés directement comme des PC 2P+T, des interrupteurs, des prises
informatiques, etc.
Influences externes et classification des locaux
Influences externes liées au local
Pour choisir une canalisation électrique (câble ou conducteur +conduit), on doit tenir compte du
type de local dans lequel on réalise l’installation et des influences externes auxquelles il est soumis.
Les influences externes sont des contraintes physiques que fait supporter le milieu physique au
système technique.
Pour faciliter le choix du matériel la norme NFC 15-100 a classé les influences externes suivant
une codification comprenant deux lettres majuscules et un chiffre :
 La première lettre concerne la catégorie générale des influences externes :
-A Environnements ;
-B Utilisations ;
-C Construction des bâtiments.
 La seconde lettre concerne la nature des influences externes ou encore la nature du
risque :
-A température ;

59
-D Présence d’eau ;
-G Chocs mécaniques, etc.
 Le chiffre concerne la classe de chaque influence externe :
Sachant que l’ordre de numérotation ne signifie pas obligatoirement un ordre croissant de
sécurité. (Voir tableaux annexe).
Exemples de classification des locaux ou emplacements
La norme NFC 15 -100 a différencie les locaux et emplacements ou sont réalisés des
installations électriques en fonction des influences externes et des indices de protection.
Le matériel installé doit avoir un indice de protection au moins égal à celui du local dans lequel
il est installé. (Voir tableau 21).

Tableau 25 les indices de protection pour différents types de locaux

Rappel : indice de protection


Les codes IP et IK définis par les normes NF EN 60 529 et NF EN 50 102 sont basés sur les
influences externes :
 IPXX :
Le 1er chiffre indique le degré de protection des matériels contre la pénétration à l’intérieur de
leur enveloppe de corps solides étrangères (y compris des personnes : doigt, outil…) ; indice de 0 à 6.
Si X : le chiffre est non exigé (ex : IPX5)
Le 2ème chiffre indique le degré de protection contre la pénétration de l’eau ; indice de 0 à 8.
Si X : le chiffre est non exigé (ex : IP2X)
 IKXX :
Caractérise le degré de protection des matériels contre les chocs mécaniques.
Groupes de 2 chiffres de 00 à 10.
Choix des conducteurs et des câbles
Les câbles doivent être choisis en fonction des conditions d’influences externes de leurs

60
domaines d’utilisation. Les fabricants proposent :
 Câbles pour applications industrielles ;
 Câbles à usage domestique ;
 Câbles basse et moyenne tension de branchement et de distribution ;
 Câbles pour courants faibles (téléphone, télécommande, …) ;
 Câbles spéciaux : mines, ascenseurs, marine, ONCF, sidérurgie, …
Les conditions d’influences externes les plus influentes sont :
 La température ambiante (AA)
 La présence d’eau (AD)
 Les chocs mécaniques (AG)
 Les vibrations (AH)
 La structure des bâtiments (CB)
Conditions influences extérieures des conducteurs isolés et des câbles :
Désignation AA AD AE AF AG AH AK AL BB BC BD BE CA CB
Câbles isolés au PVC
H05 VV-U, H05 VV-R 4-6 5,6 4 1-3 2 1 1 1 3 4 4 1,2 2 1
H07 VVH2-F 4-6 5,6 4 1-3 2 3 1 1 3 4 4 1,2 2 1
H05 VV-F 4-6 5,6 4 1-3 2 3 1 1 4 4 4 1,2 2 1
Conducteurs à isolant minéral
U500 X, U500 XV 4-6 8 4 1-3 4 1 2 2 2,3 2,3 4 1,2, 2 1,2
3
U1000 X, U1000 XV 3-6 8 4 1-3 4 1 2 2 2,3 2,3 4 1,2, 2 1,2
3
Tableau 26 les conditions d'influences externes pour les différents câbles

Règle : pour qu’un câble convienne, il doit avoir des valeurs de facteurs d’influences externes
égales ou supérieures à celles du local ou il est installé
Modes de pose
Les tableaux dans l’annexe indiquent les principaux modes de pose utilisés dans les réseaux
industriels ; les autres modes de pose sont donnés dans la norme NF C 15-100. Pour chaque mode de
pose sont indiqués :
 Son numéro et sa lettre de sélection associés ;
 Les facteurs de correction à appliquer.
Résultat :
Pour ce projet, on va utiliser le câble U1000R2V sous des conduits de type IRL.

61
Tableau 27 comparaison entre les influences externes des locaux, les câbles et les conduits pour le club

Courant d’emploi IB
Le courant d’emploi IB dans un circuit est le courant destiné à être transporté dans ce circuit en
service normal. On calcule le courant d’emploi I B à partir de la puissance à véhiculer dans le câble.
Au niveau des circuits terminaux, c’est le courant qui correspond à la puissance apparente des
récepteurs.
Au niveau des circuits de distribution, c’est le courant correspondant à la puissance d’utilisation,
laquelle tient compte des coefficients de simultanéité et d’utilisation.
En conformité avec la NFC 15-100, un dispositif de protection (disjoncteur ou fusible), assure
correctement sa fonction si :
Son courant assigné ou de réglage ou de calibre In est situé entre le courant d’emploi et le
courant admissible de la canalisation soit :
IB < In < Iz
Le courant d’emploi se calcule à l’aide de la formule suivante :
IB = Pu×a×Fu×Fs×Fe×Fc
Avec :
 Pu : Puissance utile (indiquée sur la plaque signalétique de l'appareil) du récepteur ;
 a : facteur tenant compte du facteur de puissance et du rendement : a =1/(η*cosφ) ;
 Fu : facteur d’utilisation des appareils ;
 Fs : facteur de simultanéité ;
 Fe : facteur tenant compte des prévisions d’extension, il est égal à 1 Sauf pour les
installations industrielles : Fe = 1,2 ;
 Fc: facteur de conversion des puissances en intensités : ( Pa exprimée en KW ou en
KVA ) ;

62
En monophasé : 127 V, Fc = 8 ;
En monophasé : 230 V, Fc = 4,35 ;
En triphasé : 230 V, Fc = 2,5 ;
En triphasé : 400 V, Fc = 1 ,4.
En fait, en monophasé Fc = 1000 / U et en triphasé Fc = 1000 / U√3

Courant admissible IZ
C’est le courant maximal que la canalisation peut véhiculer en permanence sans préjudice pour
sa durée de vie. Ce courant pour une section donnée dépend de plusieurs paramètres :
 Constitution du câble (cuivre, aluminium, isolation PVC ou PR, nombre de conducteurs
actifs) ;
 Température ambiante ;
 Mode de pose ;
 Influence des circuits voisins (effets de proximité).
Le courant admissible Iz dépend de la protection en amont du récepteur (fusible ou disjoncteur).
Cette valeur correspond à l’intensité que peut supporter le conducteur sans que sa température soit
supérieure à une valeur spécifiée.

Choix du calibre de l'appareil de protection


Le courant nominal In du dispositif de protection, du disjoncteur à fusible ou du disjoncteur doit
être pris juste au-dessus du courant de fonctionnement calculé I B. Dans ≥ IB. Le disjoncteur de
puissance d'entrée sera ajusté pour obtenir un courant de réglage I r ≈ IB.

Détermination de la section des conducteurs


La section de la conduite qui portera le courant de fonctionnement I B doit être choisie de
manière à ce que le courant admissible Iz de la conduite soit supérieur au calibre de l'appareil En qui la
protège.
Il faut donc respecter : IB ≤ In ≤ Iz.
Pour les disjoncteurs réglables, il est recommandé de choisir Iz égal ou légèrement supérieur au
calibre In du dispositif de protection. Les conséquences d'un réglage thermique incorrect ou d'une
modification du courant de service IB ne présentent aucun risque.
Pour prendre en compte les conditions dans lesquelles le tuyau est installé, des facteurs de
correction sont appliqués. Ils tiennent compte du mode d'installation, du type de câble mono-
conducteur ou multiconducteur, de la nature de l'isolation et du noyau des conducteurs, du
regroupement des circuits et de la température ambiante.
L'intensité assignée In du dispositif de protection, coupe-circuit à fusible ou disjoncteur doit être
prise juste supérieure à l'intensité d'emploi IB calculée. In ≥ IB. On réglera le disjoncteur de calibre In
pour obtenir une intensité de réglage Ir ≈ IB.
 Méthode de référence et facteur de correction lié au mode de pose K1 :

63
Des tableaux permettent de déterminer une lettre de sélection ou méthode de référence
correspondant au type de conducteurs utilisés (mono ou multiconducteurs) et un coefficient d'influence
K1 (Voir Annexe).
 Facteur de correction lié au groupement de circuits K2 :

Ce facteur tient compte de l'influence thermique mutuelle des circuits placés côte à côte. Les
câbles sont considérés comme jointifs si la distance les séparant n'excède pas 2 fois le diamètre du plus
gros des câbles. Si les câbles sont disposés en plusieurs couches il faut appliquer à K2 un facteur
multiplicatif du tableau Tl (Voir Annexe ). En triphasé, le nombrede circuits à considérer est le
nombre total de lignes triphasées placées dans la canalisation.
 Facteur de correction lié à la température ambiante K3 :

La température ambiante et la nature de l'isolant ont une influence directe sur le


dimensionnement des conducteurs. La température à prendre en compte est celle de l'air autour des
câbles (pose à l'air libre), et celle du sol pour les câbles enterrés (Voir Annexe).
Quand tous les facteurs spécifiques de correction sont connus, on calcule le coefficient global K
de correction égal au produit de tous les facteurs spécifiques.
Selon les exigences du client, on va travailler avec une canalisation enterrée, Ainsi :
𝐈𝐳
K = K1×K2×K3 et I’z=
𝑲
La connaissance de I’z permet alors de se reporter aux tableaux de détermination des courants
admissibles (voir annexe) qui permet de déterminer la section nécessaire (en mm²). La lecture
s’effectue dans la colonne qui correspond au type de conducteur et à la ligne de la méthode de
référence. Pour trouver la section il suffit alors de choisir dans le tableau correspondant à la nature de
l’âme la valeur de courant admissible immédiatement supérieure à la valeur I’z.

Vérification de la valeur de la chute de tension


La chute de tension doit être vérifiée entre l’origine de l’installation et l’utilisation. Si la chute
de tension est acceptable, la section normalisée sera donc la section juste supérieure à la section
trouvée, sinon, il faut augmenter la section et revérifier la chute de tension jusqu’à l’obtention d’une
chute de tension conforme à la norme. Selon la norme NF C 15 100, la chute de tension doit être
inférieure à :

Eclairage Autre usages


Alimentation par poste HTA/BT privé 6% 8%
Tableau 28 la chute de tension dans la norme NFC 15-100

Cette chute de tension peut être déterminée par calcul ou directement à l'aide de tableau.
En triphasé équilibré (avec ou sans neutre), elle est de :
∆𝑈 = √3 × 𝐼𝐵 × 𝑙 × (𝑅 cos 𝜑 + 𝑋 sin 𝜑)
Avec :

64
 IB : courant d'emploi en ampère (A) ;
 l : longueur du câble en km ;
 R : résistance linéaire d'un conducteur en 𝛺/km ;
22,5 Ωmm2 /km
𝑅= 𝑆mm 2
Pour le cuivre :

 R : négligeable pour S > 500 mm2 ;


 X: réactance linéique en 𝛺/km; négligeable pour S < 50 mm2 ;
 X = 0.08 m𝜴/m en absence d’indication.
∆U∗100
La chute de tension relative (en pour-cent) est égale à : ∆U% = 𝑈𝑛

Résultats :
Pour ce projet club des avocats, j’ai réalisé une note de calcul sous Excel permettant de
déterminer la section des câbles, la protection et la vérification de la chute de tension tout en
connaissant le mode de pose et les différents facteurs de correction.

Le courant Le calibre La section Longueur La chute de


La chute de
Le circuit Puissance d'emploi Ib In des Disj K Iz Sph=SN(Cu) du câble tension en
tension %
A A mm2 en m V
E1 0,3 KW 1,57 10 0,95 10,53 1,5 22 5,51 2,40
E2 0,3 KW 1,57 10 0,95 10,53 1,5 21 5,26 2,29
E3 0,11 KW 0,57 10 0,95 10,53 1,5 18 1,65 0,72
E4 0,052 KW 0,27 10 0,95 10,53 1,5 6 0,26 0,11
E5 0,24 KW 1,25 10 0,95 10,53 1,5 11 2,20 0,96
E6 0,24 KW 1,25 10 0,95 10,53 1,5 14 2,81 1,22
P1 0,25 KW 0,37 16 0,95 16,84 2,5 21 1,01 0,44
P2 0,275 KW 0,41 16 0,95 16,84 2,5 4 0,21 0,09
climatisation 10,37 KW 14,10 16 0,95 16,84 2,5 10 22,55 5,64
TD1 12,137
16,99 20 0,665 30,08 6 5 10,87 2,72
ADMINISTRATION KW
E1 0,456 KW 2,38 10 0,95 10,53 1,5 12 4,57 1,99
E2 0,342 KW 1,79 10 0,95 10,53 1,5 10 2,86 1,24
E3 0,149 KW 0,78 10 0,95 10,53 1,5 15 1,87 0,81
E4 0,117 KW 0,61 10 0,95 10,53 1,5 21 2,05 0,89
E5 0,171 KW 0,89 10 0,95 10,53 1,5 20 2,86 1,24
E6 0,342 KW 1,79 10 0,95 10,53 1,5 23 6,57 2,86
E7 0,052 KW 0,27 10 0,95 10,53 1,5 10 0,43 0,19
E8 0,456 KW 2,38 10 0,95 10,53 1,5 15 5,71 2,48
P1 0,325 KW 0,49 16 0,95 16,84 2,5 8 0,50 0,22
P2 0,325 KW 0,49 16 0,95 16,84 2,5 5 0,31 0,14
P3 0,375 KW 0,56 16 0,95 16,84 2,5 12 0,86 0,38
P4 0,275 KW 0,41 16 0,95 16,84 2,5 7 0,37 0,16
P5 0,375 KW 0,56 16 0,95 16,84 2,5 20 1,44 0,63

65
P6 0,3 KW 0,45 16 0,95 16,84 2,5 12 0,69 0,30
P7 0,325 KW 0,49 16 0,95 16,84 2,5 10 0,62 0,27
P8 0,325 KW 0,49 16 0,95 16,84 2,5 10 0,62 0,27
TD2
4,71 KW 6,59 20 0,76 26,32 4 10 8,44 2,11
ADMINISTRATION
E1 0,57 KW 2,98 6 0,95 6,316 1,5 15 7,14 3,10
E2 0,129 KW 0,67 6 0,95 6,316 1,5 17 1,83 0,80
E3 0,143 KW 0,75 6 0,95 6,316 1,5 24 2,87 1,25
E4 0,228 KW 1,19 6 0,95 6,316 1,5 17 3,24 1,41
E5 0,228 KW 1,19 6 0,95 6,316 1,5 19 3,62 1,57
E6 0,228 KW 1,19 6 0,95 6,316 1,5 8 1,52 0,66
E7 0,171 KW 0,89 6 0,95 6,316 1,5 9 1,29 0,56
E8 0,171 KW 0,89 6 0,95 6,316 1,5 8 1,14 0,50
P1 0,325 KW 0,49 6 0,95 6,316 1,5 10 0,62 0,27
P2 0,325 KW 0,49 6 0,95 6,316 1,5 9 0,56 0,24
P3 0,325 KW 0,49 6 0,95 6,316 1,5 7 0,44 0,19
P4 0,375 KW 0,56 6 0,95 6,316 1,5 17 1,22 0,53
P5 0,3 KW 0,45 6 0,95 6,316 1,5 9 0,52 0,23
P6 0,4 KW 0,60 6 0,95 6,316 1,5 30 2,30 1,00
P7 0,325 KW 0,49 6 0,95 6,316 1,5 11 0,69 0,30
TD3
4,243 KW 5,94 16 0,95 16,84 2,5 15 11,41 4,96
ADMINISTRATION

TGBT1- 21,09 KW 38,21 40 0,79 50,63 10 21 25,67 6,42


ADMINISTRATION
Tableau 29 Note de calcul sous Excel pour le départ d'administration

Section du neutre et du conducteur de protection :


 Section du conducteur neutre

Par principe, le neutre doit avoir la même section que le conducteur de phase dans tous les
circuits monophasés.
Dans les circuits triphasés de section supérieure à 16 mm² en cuivre et 25 mm² en aluminium, la
section du neutre peut être réduite jusqu’à Sph/2.
Toutefois cette réduction n’est pas autorisée si :
 Les charges ne sont pas pratiquement équilibrées.
 Le taux de courants harmoniques de rang 3 est supérieur à 15% du fondamental.
Si ce taux est supérieur à 33%, la section des conducteurs actifs des câbles multipolaires est
choisie en majorant le courant IB par un coefficient multiplicateur de 1,45. Pour les câbles unipolaires,
seule la section du neutre est augmentée.
 Section du conducteur de protection :

Dans une installation basse tension, les conducteurs de protection assurent l'interconnexion

66
des masses d'utilisation et l'écoulement à la terre des courants de défaut d'isolement.
Les conducteurs d'équipotentialité permettent de mettre au même potentiel, ou à des potentiels
voisins, des masses et des éléments conducteurs (Voir annexe).
Pour les matériels présentant des courants de fuite permanents élevés (>10mA), la section SPE
du conducteur de protection devra être d’au moins 10 mm2 pour le cuivre ou 16 mm2 pour
l’aluminium, ou bien le double de la section « normale » par la disposition d’un second conducteur
parallèle au premier mis en œuvre jusqu’au point de l’installation où la section de 10 mm2 (cuivre) ou
16 mm2 (aluminium) est atteinte.

Section des conducteurs de phase Sph Section du conducteur de protection SPE

Sph<16 mm2 Sph

16 mm2< Sph< 35 mm2 16 mm2

Sph>35 mm2 Sph/2


Tableau 30 Section du conducteur de protection en fonction de la section des conducteurs de phase

 Pour ce projet :

La section des conducteurs de protection entre transformateur HTA/BT 315 VA et les TGBT du
projet est de 35 mm2 (un conducteur isolé au PVC).
Dans le schéma TT, la section du conducteur de protection peut être limitée à :
 25 mm² pour le cuivre ;
 35 mm² pour l'aluminium.

Dimensionnement des protections BT


Cas des disjoncteurs
 Pour les disjoncteurs domestiques, la norme NF C 61-410 spécifie :
𝐼2 = 1,45 ∗ 𝐼𝑛
 Pour les disjoncteurs industriels, la norme NF C 63-120 spécifie :
𝐼2 = 1,3 ∗ 𝐼𝑛

Choix du disjoncteur
Le rôle fondamental des protections d’un réseau électrique est d’assurer la sécurité des
personnes et des biens, ainsi que la continuité de service, c’est à dire la permanence de l’alimentation
des différents récepteurs. Dans notre projet l’appareil de protection utilisé est le disjoncteur. Les
caractéristiques à prendre en compte dans le choix d’un disjoncteur sont :
 Le courant assigné ou courant d’utilisation dans les conditions normales ;
 Le pouvoir de coupure (PdC) qui doit être supérieur au courant de court-circuit.
(PdC>Icc) ;
 La courbe de déclenchement.

67
Nous rappelons les cinq types de courbes de déclenchement avec leurs cas d’utilisation :

Courbe B Déclenchement : 3 à 5 In Protection des générateurs, des câbles de grande


longueur et des personnes dans les régimes TN et IT

Courbe C Déclenchement : 5 à 10 In Applications courantes

Courbe D Déclenchement : 10 à 14 In Protection des circuits à fort appel de courant

Courbe Z Déclenchement : 2,3 à 3,6 In Protection des circuits électroniques

Courbe MA Déclenchement : 12,5In Protection des départs moteurs


Tableau 31 Types de courbes de déclenchement des disjoncteurs

Application
On va travailler sur un seul exemple puisque la méthodologie est la même pour tous les
récepteurs.
Prenons l’exemple du départ Transformateur --> TGBT :

 Puissance apparente installée : Sn =315 KVA.


 Courant d’emploi : IB 454,7A.
𝐼𝑏 ∗ 100
𝐼𝑐𝑐 =
𝑈𝑐𝑐
 Courant de court-circuit :
Avec Ucc=4 %: Tension de court-circuit
A.N : Icc =11,367 kA
D’après les résultats des données précédentes et en se basant sur le catalogue des fournisseurs le
disjoncteur choisi a les caractéristiques suivantes :
 Calibre est de 630 A ;
 Le type est NS630NST23SE ;
 Le type de déclenchement est : Disjoncteur général ;
 Nombre de pôles : 4P ;
 PdC > 12 KA.

Estimation des courants de court circuits BT et exemple de


calcul
La détermination des valeurs de courant de courts circuits présumés en tous points d’une
installation est essentielle au choix des matériels (PdC des dispositifs de protection). Elle commence
par l’estimation de cette valeur à l’origine de l’installation, puis en n’importe quel point selon

68
plusieurs méthodes dont le choix dépend de l’importance de l’installation, des données disponibles, du
type de vérification à effectuer…
La méthode des impédances
La méthode des impédances consiste à totaliser les résistances et réactances des boucles de
défaut depuis la source jusqu’au point considéré et à en calculer l’impédance équivalente. Les
différents courants de court-circuit et de défaut sont alors déduits par l’application de la loi d’Ohm.
 Impédance due au réseau amont HTA :

L’impédance du réseau HT, vue côté BT, peut être obtenue auprès du distributeur, mesurée ou
calculée à partir des formules suivantes :

(𝐦∗𝐔𝐧)²
Za=
𝐒𝐜𝐜

Avec :
 m : Facteur de charge à vide pris égal à 1,05 ;
 Un : Tension nominale de l’installation entre phases, en V ;
 Scc : Puissance de court-circuit du réseau HT, en KVA.
La résistance et la réactance amont se déduisent à partir de Ra / Za en HT par :
 Ra / Za ≈ 0,3 en 6 Kv ;
 Ra / Za ≈ 0,2 en 20 Kv ;
 Ra / Za ≈ 0,1 en 150 Kv.
 L’impédance du transformateur HT/BT :
𝑼𝒄𝒄∗(𝒎∗𝑼𝒏)² 𝑈𝑛²
Ztr= et Rtr= *Wc*10−3 et Xtr = ඥ(Ztr² − Rtr²)
𝑆𝑛²
𝟏𝟎𝟎∗𝑺𝒕𝒓
Avec :
 m : Facteur de charge à vide, pris égal à 1,05 ;
 Un : Tension nominale de l’installation entre phases, en V ;
 Str : Puissance assignée du transformateur en KVA ;
 Ucc : tension de court-circuit du transformateur en % ;
 Wc : Pertes cuivre du transformateur en W.
Les valeurs des résistances et réactances sont parfois données par le constructeur. Dans le cas
contraire, elles sont à calculer à l’aide des formules suivantes :
𝑅𝑡𝑟 = 0.1 × 𝑍𝑡𝑟 et 𝑋𝑡𝑟 = 0.995 × 𝑍𝑡𝑟
 Courant de court-circuit en un point quelconque de l’installation :

Pour déterminer la valeur d’un court-circuit en un point quelconque de l’installation on totalise


les résistances et réactances de la boucle de défaut depuis la source jusqu’au point considéré. On en

𝐦∗𝐜∗𝐔𝐧 𝐦∗𝐜∗𝐔𝐧
Icc =
√𝟑∗𝐙 √𝟑∗√𝐑𝐭²+𝐗𝐭²
= 𝐭

69
déduit l’impédance équivalente. Les valeurs de court-circuit sont alors calculées par application de la
loi d’Ohm (formule générale) :
Avec :
 m : facteur de charge à vide, pris égal à 1,05.
 c : facteur de tension pris égal à 1,05
 Un : tension nominale de l’installation entre phases, en V.
 Zt : impédance totale de la boucle de défaut au point considéré. C’est la somme
vectorielle des résistances et réactances composant la boucle.

Sélectivité
C'est la coordination des disjoncteurs de telle sorte qu'un défaut survenant en un point
quelconque de l'installation, soit éliminé par le disjoncteur placé immédiatement en amont du défaut et
par lui seul.
La détermination de la sélectivité se fait en comparant les caractéristiques de chaque disjoncteur
avec celles de la protection (disjoncteur ou fusible) située immédiatement en amont.
Les disjoncteurs situés le plus en aval dans l'installation sont choisis et réglés de façon à
déclencher « le plus vite possible », de manière à limiter les contraintes sur l'installation en cas de
surintensité. Une fois les caractéristiques de ces disjoncteurs établies, on « remonte » dans
l'installation, en assurant la sélectivité des disjoncteurs (aval / amont).
Les types de sélectivité
On parle de deux types de sélectivité :
 Sélectivité totale :

Pour toutes les valeurs du défaut, depuis la surcharge jusqu’au court-circuit franc, la
distribution est totalement sélective si D2 s’ouvre et si D1 reste fermé.

Figure 27 Comportement des disjoncteurs en sélectivité totale

 Sélectivité partielle :

La sélectivité est partielle si la condition ci-dessus n’est pas respectée jusqu’au plein courant de
court-circuit, mais seulement jusqu’à une valeur inférieure. Cette valeur est appelée limite de
sélectivité. Dans l’éventualité d’un défaut les disjoncteurs D1 et D2 s’ouvrent

70
.
Figure 28 Comportement des disjoncteurs en sélectivité partielle

Les techniques de sélectivité :


Il existe plusieurs techniques de sélectivité, parmi les techniques utilisées :
 La sélectivité ampère- métrique :

Cette technique s’opère en prenant en compte les courbes de déclanchement des différents
disjoncteurs. Elle est basée sur la différence des courants de réglage des protections.

Figure 29 La Sélectivité ampère-métrique

 La sélectivité chronométrique :

Cette technique repose sur le décalage en temps des courbes de déclenchement des disjoncteurs
amont et aval.
Elle se vérifie par comparaison des courbes et s’applique pour la sélectivité dans la zone des
courts circuits. Elle s’utilise en complément de la sélectivité ampère métrique afin d’obtenir une
sélectivité au-delà du courant de réglage magnétique du disjoncteur amont.

71
Figure 30 La Sélectivité chronométrique

Critères de sélectivité
Dans le réseau basse tension le type de sélectivité à mettre en place est la sélectivité
ampérométrique renforcée en cas de besoin par une autre chronométrique.
La sélectivité est assurée si le rapport du courant de réglage (Ir=In) du disjoncteur amont sur
celui du disjoncteur aval est supérieur à 1,6.
Vérification de sélectivité
Prenons l’exemple suivant :
 Ir1 = 230,95 A : réglage thermique du disjoncteur amont ;
 Ir2 = 0,63 A : réglage thermique du disjoncteur aval ;
 Ir1/Ir2 = 366 > 1,6.
 Donc la sélectivité est assurée.

Le logiciel CANECO BT
CANECO-BT, est le Leader Européen dans le domaine électrique, c'est un logiciel de « calculs
et schémas » d’installation électrique Basse Tension.
Ce logiciel a un rôle très important dans ce domaine, il a obtenu trois avis techniques : NFC 15-
100, BS, RGIE. Il permet de déterminer et chiffrer, de façon économique, les canalisations ainsi que
tout l’appareillage de distribution d’après une base de données multi-fabricants. Il donne tous les
schémas et les documents nécessaires à l'étude, la conception, la réalisation, la vérification et la
maintenance de l’installation (Voir annexe pour plus d’informations).
Parmi les principales caractéristiques du logiciel CANECO-BT :
 Trois outils de saisie de circuits, performant et adapté à chacune des taches : l’unifilaire
générale, l’unifilaire tableau et le tableur ;
 Un moteur expert de calcul ; fiable ; qui détermine automatiquement les matériels de
façon la plus économique et en tenant compte de toutes les conditions de la norme ;
 Un moteur d’impression qui réalise vos dossiers et peut les exploiter en WMF, DXF ou
en DWG.
Dimensionnement sous le logiciel CANECO-BT
Pour pouvoir dimensionner toutes les protections et calculer toutes les sections des câbles d’une

72
installation électrique à l’aide du logiciel CANECO-BT il faut absolument connaitre les
caractéristiques des éléments suivants :
 Les sources d’alimentation ;
 Les circuits de distribution ;
 Les circuits terminaux.
Pour commencer le dimensionnement sur le logiciel, il faut définir les caractéristiques de la
source d’alimentation. Le schéma sur la figure ci-dessous montre les différentes informations que nous
avons saisies :

Figure 31 Fenêtre concernant les caractéristiques de la source d’alimentation

73
La section des conducteurs est générée automatiquement par le logiciel. A noter qu’il faut
absolument connaître le régime du neutre et le type de protection du réseau aval. Pour notre cas, le
réseau aval possède une protection à base de disjoncteur général et un régime du neutre TT. Après la
définition des caractéristiques de la source, le logiciel affiche les résultats sous forme d’un tableau
illustré sur la figure suivante :

Figure 32 Résultat récapitulatif de la source d’alimentation

Résultats

Figure 33 schéma unifilaire-ADMINISTRATION-club des avocats

74
Figure 34 unifilaire tableau-ADMINISTRATION

Figure 35 unifilaire tableau-TD2-ADMINISTRATION

Le logiciel CANECO-BT génère automatiquement un rapport comportant des notes de calcul


précise (Voir Annexe). Sur ces notes de calcul nous y trouverons toutes les informations relatives à
notre installation électrique à savoir :
 Type du disjoncteur général ;
 Sections des câbles ;
 Type des protections ;
 Chutes de tensions dans les câbles.

75
Conclusion
Dans ce chapitre, on a établi le bilan de puissance qui nous a permis de choisir le
transformateur adéquat à installer et qui va répondre aux besoins du projet en termes d’énergie.
Ensuite, on a fait le dimensionnement des Jeux de barres BT, calcul des sections de câble BT, et Choix
de protection BT. Finalement, nous avons élaboré les notes de calculs du réseau BT à l’aide du logiciel
de dimensionnement CANECO BT.

76
CHAPITRE 3 : Dimensionnement
d’une installation photovoltaïque

Dans ce chapitre on s’intéresse à


l’étude du système Solaire et choisir les
composants d’une installation
photovoltaïque, pour proposer une
solution pour la production d’énergie
électrique afin d’alimenter une partie
du besoin du projet.

77
Norme et conception
Un système photovoltaïque doit être conçu pour permettre une installation dans des conditions
de sécurité optimale. Ainsi, pendant la phase de conception et de l’installation, on doit prendre en
compte tous les dangers potentiels pendant et après la phase d’installation. La conception d’un chantier
PV est normalisée par le guide UTE C15-712 « Installations Photovoltaïques ». Ce document donne
les règles imposées pour le dimensionnement des câbles ainsi que le choix des organes de protection.
La figure suivante présente le schéma de principe général d’une installation PV.

Figure 36 structure d'une installation photovoltaïque

Pour dimensionner le système photovoltaïque, on doit suivre les étapes suivantes :


 Détermination des besoins journaliers ;
 Dimensionnement de la puissance crête ;
 Définition des modules PV ;
 Choix de la capacité et technologie de la batterie ;
 Dimensionnement du régulateur ;
 Dimensionnement de l’onduleur-chargeur (on va utiliser un seul équipement qui va
répondre à deux fonctions : l’ondulation et la régulation) ;
 Dimensionnement des câbles électriques solaire.

Structure d’un système d’électrification


Dans ce projet, je dois participer à la conception d’un système de génération électrique solaire
destiné à alimenter une partie du projet. Dans cette installation une partie des récepteurs est alimentée
par le système photovoltaïque, l’autre partie est alimentée directement par le réseau. L’élément central
de l’installation est un onduleur-chargeur qui gère pratiquement tout le transfert de l’énergie

78
électrique :
 La charge des batteries à partir des panneaux ;
 La conversion de la charge des batteries destiné aux récepteurs ;
 La surveillance de l’état de charge des batteries.

Présentation du site – Cahier des charges


 Cahier des charges et données complémentaires pour le projet club des avocats :

 Site : Sidi Bouzid, El Jadida/MAROC ;


 Pente de toit : horizontale / l’orientation des panneaux est vers le sud (30°) ;
 On prévoit d’utiliser le champ de PV pour alimenter les prises de courant du projet ;
 Le projet est prévu pour fonctionner toute l’année ;
 L’autonomie doit être de 3 jours en cas de mauvais temps ;
 Les batteries seront du type accumulateurs au plomb, stationnaire :24V et 150 AH ;
 L’onduleur sera de type onduleur-chargeur (type Studer Inno Compact); compte tenu de
la puissance mise en jeu l’ensemble batteries, panneaux et onduleur fonctionnera en 48
V CC ;
 Les panneaux seront d’un référence PSSPS500 (Voir annexe).

Bilan des puissances


On calcule la puissance totale et l’énergie totale quotidienne nécessaire pour alimenter
l’administration, pour le reste de l’installation du projet (Voir l’annexe).

Puissance unitaire le temps de Puissance totale


Récepteurs Quantité
en W fonctionnement en h en Wh/j

Ordinateur fixe 15,00 110,00 4,00 6600,00

PC portable 10,00 40,00 4,00 1600,00

Photocopieuse 2,00 500,00 1,00 1000,00

Périphériques - 100,00 0,50 50,00

PT des récepteurs en W 3150 Ej en Wh/j 12025,00

Tension de l'installation 48
Tableau 32 bilan de puissance-ADMINISTRATION-projet club des avocats

Calculs et choix des éléments du système

79
 Calculez l’énergie à produire Ep

Pour que les besoins du projet soient assurés il faut que l’énergie journalière consommée (Ej)
égales l’énergie produite (Ep) à un coefficient près, soit :
𝐸𝑗
𝐸𝑝 =
𝐾
Le coefficient k tient compte des facteurs suivant :
 L’incertitude météorologique ;
 L’inclinaison non corrigé des modules suivant la saison ;
 Le point de fonctionnement des modules qui est rarement optimal et qui peut être
aggravé par : la baisse des caractéristiques des modules, la perte de rendement des
modules dans le temps (vieillissement et poussières) ;
 Le rendement des cycles de charge et de décharge de la batterie (90%) ;
 Le rendement du chargeur et de l’onduleur (de 90 à 95%) ;
 Les pertes dans les câbles et connexions.
Pour les systèmes avec parc batterie, le coefficient k est en général compris entre 0,55 et 0,75.
La valeur approchée que l’on utilise pour les systèmes avec batterie sera souvent de 0,65.
12025
𝐸𝑝= =18500 W
0,65

EP = 18500 W
 Calculez la puissance crête Pc du générateur photovoltaïque nécessaire

La puissance crête des capteurs photovoltaïques est déterminée en fonction des besoins Ej (en
kWh/j) en énergie électrique, de l'irradiation journalière Ir (en kWh/m².j) et de la puissance radiative
dans les conditions standard de test (conditions STC ) (Pi=1kW/m 2 ).
𝐸𝑗 ∗ 𝑃𝑖 𝐸𝑝 ∗ 𝑃𝑖
𝑃𝑐 = = 𝑒𝑛 𝑤𝑎𝑡𝑡 𝑐𝑟ê𝑡𝑒
𝐾 ∗ 𝐼𝑟 𝐼𝑟
Le watt-crête Wc est la puissance électrique maximale pouvant être fournie dans des Conditions
standards :
 Une irradiance (éclairement énergétique) de 1 000 W/m2 ;
 Une température des panneaux de 25 °C ;
 Une répartition spectrale du rayonnement dit AM 1.5, correspondant au rayonnement
solaire parvenant au sol après avoir traversé une atmosphère de masse 1 kg à un angle
de 45 °.
On prendra une irradiation moyenne de 5 kWh/m2 /jour pour la période estivale de
18500
fonctionnement, alors : 𝑃𝑐 = 5

PC = 3700 Wc

80
A partir de la puissance crête des panneaux référence PSSPS500, déterminer le nombre de
panneaux solaire nécessaires à l’installation.
𝑃𝑐 3700
𝑁= = = 7,4
𝑃𝑢𝑛𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 500

Nbre = 8 panneaux
 Calculer la capacité des accumulateurs nécessaires à ce système ainsi que leur
nombre
𝐸𝑗 ∗ 𝑁
𝐶=
𝐷∗𝑈
 C : capacité de la batterie en ampère.heure (Ah) ;
 Ej : énergie consommée par jour (Wh/j) ;
 N : nombre de jour d’autonomie ;
 D : décharge maximale admissible (0,8 pour les batteries au plomb) ;
 U : tension du park des batterie (V).
12025∗3
𝐶= 0,8∗48
= 939,4531

C  940 Ah

Le parc batterie sera constitué d’accumulateur de 24 V chacun, le système fonctionnant sous


48 V les accumulateurs seront couplés en série.
𝑈𝑠𝑦𝑠 48
Nbre = = = 2 accumulateurs
𝑈𝑏𝑎𝑡𝑡 24

Nbre = 2 accus
Les accumulateurs en parallèles seront :
𝐶𝑠𝑦𝑠 940
Nbr=𝐶𝑢𝑛𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 = 150 = 6,26 𝐷𝑜𝑛𝑐 6 𝑒𝑛 𝑝𝑎𝑟𝑎𝑙𝑙è𝑙𝑒𝑠.

 Le nombre total est 12 batteries.

Choix des câbles


C’est sur la partie courant continu de l’installation que les intensités sont les plus importantes,
c’est donc dans cette partie que se pose le problème des pertes joules et des chutes de tensions dans les
câbles.
On doit déterminer les sections des câbles entraînant le moins de chute de tension possible entre
les panneaux et l’onduleur-chargeur, mais aussi entre les batteries et l’onduleur-chargeur.
Données complémentaires :
 Chute de tension maximale entre panneaux – boîte de raccordement ; boîte de
raccordement – onduleur et batterie – onduleur = U = 2%
 Puissance nominale de l’onduleur P NOM = 4000 W

81
 Conducteurs en cuivre ( = 1,6 10-8 .m).
Panneaux photovoltaïques

Onduleur-
chargeur

Boîtier de Batteries
raccordement
des

Longueur Longueur
de câble de câble
10 m 4m
Longueur
de câble
7m

 Calculez le courant de sortie d’un panneau à sa puissance nominale


𝑃 𝑢𝑛𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 500
I= = = 10,42 A
𝑈 𝑠𝑦𝑠 48
 Déterminez la section des conducteurs entre les panneaux et le boîtier de
raccordement
ΔU 0,96
U = 48 x 0,02 = 0,96 V donc R max de la ligne R= = = 0,092 
𝐼 10,42
S = (.L)/R= (1,6 10 . 14) / 0,092 = 2.10 m² soit un câble d’une section de 2 mm².
-8 -6

Pour ce projet, on va prendre donc des câbles de 2,5 mm² normalisés.


 Calculez le courant circulant entre le boîtier de raccordement et l’onduleur

La puissance crête du champ photovoltaïque Pc = 8 x 500 = 4000 W


Pc 4000
I = 𝑈𝑠𝑦𝑠= 48
= 83,3 A

 Déterminez la section des conducteurs entre le boîtier de raccordement et


l’onduleur
ΔU 0,96
U = 48 x 0,02 = 0,96 V donc R max de la ligne R= = 83,3= 0,011525 
𝐼
S = (.L)/R= (1,6 10-8 . 20) / 0,011525 = 27,76.10-6 m²
Soit un conducteur d’une section minimale de 30 mm² (section normalisée 35 mm²)
 Calculez le courant circulant entre les batteries et l’onduleur lorsque celui-ci
débite sapuissance nominale

I max batteries = P max onduleur / U batteries = 4000 / 48 = 95,33 A


 Déterminez la section des conducteurs entre le parc batterie et l’onduleur

U = 48 x 0,02 = 0,96 V donc R max de la ligne R= U /I = 0,96 / 95 = 0,00505 


S = (.L)/R= (1,6 10-8 . 8) / 0,00505 = 25.10-6 m²

82
Alors un conducteur d’une section de 25 mm2
Soit un conducteur d’une section minimale de 25 mm²

Schéma électrique
La réalisation du schéma électrique de l’installation, consiste à montrer :
 Le branchement des panneaux ;
 Le couplage des batteries et raccordement à l’onduleur.

Onduleur Studer Inno

Panneaux photovoltaïques
Compact 2324
Bornes de sortie

Solar Battery
INPU T
- + -

Boîtier de
raccordement

+ - Parc batteries

Barres de
raccordement

Chaque panneau
photovoltaïque est relié à
la boîte de raccordement
par un câble 2G RO2V

Figure 37 schéma électrique du champs PV, pour l'administration

Validation des choix grâce au logiciel RETScreen


On demande de valider la conception de l’installation par l’utilisation du logiciel RETscreen.
 On lancer le logiciel en cliquant sur l’icône RETScreen Internation, et on choisit le site
de l’installation :

83
Grace à sa collaboration avec NASA cette fenêtre donne des informations climatiques et
météorologiques du site concerné.
 On complète les informations concernant l’installation :

84
 RETScreen donne aussi une idée sur l’impact environnemental de production
d’électricité à partir des panneaux photovoltaïques :

85
Interprétation des résultats
On compare la puissance et le nombre de panneaux suggérés par le logiciel aux résultats trouvés
par les calculs.
Puissance nominale des Surface totale de panneaux ou Capacité de la
panneaux nombre batterie
8 panneaux de
Par calculs 3700 W crête 500 Watt crête 940 Ah

Logiciel 3800 W crête 10 panneaux de 380 W 800 Ah

Les différences résultats relativement réduites entre les deux méthodes s’expliquent par
différents points :
 Le logiciel limite la taille du champ photovoltaïque, d’après cette méthode le champ PV
ne produit jamais plus de 75% de la puissance consommée par l’installation, le reste
provient du réseau. Par calcul on a prit le parti de ne pas sous dimensionner le champ
PV ;
 Pour le parc batterie par contre on a tenu compte du fonctionnement quotidien de
l’installation pour la recharge des batteries via la fonction chargeur. Cela à permettre
de choisir un parc batterie de moindre capacité.

86
CHAPITRE 4 : Installation
courant faible CFA

Dans ce chapitre on va présenter


l’installation de courant faible et les
différents composants

87
Etude de la détection incendie
Normes
La Norme EN 14604
Elle spécifie les exigences, les méthodes d'essai, les critères de performance et les instructions
des fabricants des dispositifs d'alarme de fumée utilisant le principe de diffusion ou de transmission de
la lumière, ou de l'ionisation, pour des applications domestiques ou similaires.
Elle ne s'applique pas aux dispositifs d'alarme destinés à être incorporés dans des systèmes qui
utilisent des équipements de commande et d'indication séparés, ces composants sont couverts par la
série de normes NF EN 54.
Tous les détecteurs de fumée doivent obligatoirement comporter le marquage CE ainsi que la
norme EN 14604.
La norme EN 14604 ne garantit pas la fiabilité d’un produit, mais indique qu’il est récent.
La norme EN 14604 garantit au consommateur que :
 Chaque détecteur comporte certaines indications inscrites de manière indélébile : nom
et adresse du fabricant, norme de référence, date de fabrication ou numéro de lot, date
de remplacement recommandée, type debatterie recommandée et instructions l’attention
de l’utilisateur ;
 La durée de vie de la pile est de 1 an minimum ;
 Le signal d’alarme est différent du signal de « pile faible » ou d’absence de pile ;
 Le détecteur est équipé d’un bouton test permettant d’en vérifier le bon fonctionnement.
La Norme NF 292 (AFAQ AFNOR CERTIFICATION)
La norme française de référence pour les détecteurs de fumée est la norme NF 292 depuis le
1er mai 2008. Elle s'applique aux détecteurs de fumée optiques et garantit :
 La simplicité d'installation ;
 L’efficacité de la détection ;
 La non-vulnérabilité aux perturbations de l'environnement ;
 Le niveau du signal d'alarme permettant de réveiller une personne endormie et l'alerte
de la fin de vie de la pile.
Elle permet de garantir au consommateur une fiabilité du produit, une facilité d’utilisation et un
respect complet des normes en vigueur.
Ce qui est garantie par la certification NF, est que :
 L'usine de fabrication est connue et évaluée par un auditeur indépendant ;
 Les produits ont subi des essais de conformité dans des laboratoires reconnus
actuellement en France et en référence à des normes et référentiels techniques
reconnus ;
 Les produits mis sur le marché sont régulièrement contrôlés par une tierce partie

88
indépendante ;
 Les exigences de la norme NF pour le détecteur de fumée ;
 Le montage du Détecteur Avertisseur Autonome de Fumée (DAAF) doit s'effectuer sur
une base de montage fournie permettant la fixation au plafond du détecteur par 2 vis ;
 La fixation du détecteur sans pile préinstallée soit rendue impossible ;
 La puissance du signal d'alarme sonore du détecteur ne doit pas dépasser les 85dB à 3
mètres ;
 Le détecteur soit équipé d'un voyant rouge clignotant ;
 Le détecteur doit posséder un système avertisseur ''pile faible'' avec signal sonore et
voyant rouge, à raison d'une impulsion toutes les 12 secondes ;
 Le poids du détecteur ne doit pas dépasser les 220 grammes ;
 Le diamètre du détecteur ne doit pas excéder 136mm, pour une hauteur maximum de
60mm.

Système de sécurité incendie


Il est obligatoire d’équiper un bâtiment de type ERP (Etablissements recevant du Publique)
et/ou ERT (Etablissements recevant des Travailleurs) d’un système de sécurité incendie (SSI) pour
assurer la fonction de détection incendie et de mise en sécurité des personnes et des biens.
Qu’est-ce qu’un SSI ?
Un système de sécurité incendie (SSI) se compose de l’ensemble des matériels servant à
collecter les informations et les ordres liés à la seule sécurité incendie.
Il permet de traiter et d’effectuer les fonctions nécessaires la mise en sécurité des personnes et
du bâtiment.
Comment déterminer la catégorie de SSI ?
La catégorie de SSI (A, B, C, D, E) est déterminée en fonction du niveau de risque calculé par
rapport au type d’établissement et sa catégorie. Une catégorie de SSI correspond { un ou plusieurs
équipements d’alarme.

Figure 38 Catégorie de SSI

De quoi se compose un SSI de catégorie A ?


Le SSI est composé de deux systèmes principaux : le SDI et le SMSI
Le Système de Détection Incendie (SDI) est constitué de l'ensemble deséquipements

89
nécessaires à la détection d'incendie et comprenant :
 Les Détecteurs d'Incendie : D.I.
 L'équipement de Contrôle et Signalisation : E.C.S.
 Les Déclencheurs Manuels : D.M.
Le Système de Mise en Sécurité Incendie (S.M.S.I) permet de réaliser la miseen sécurité d'un
bâtiment ou d'un établissement par fonction et par zone, ce système comprend :
 Le Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie : C.M.S.I ;
 Les Dispositifs Adaptateurs de Commande : D.A.C ;
 Les Dispositifs Actionnés de Sécurité : D.A.S ;
 Les Diffuseurs Sonores : D.S.

Figure 39 Fonction évacuation, compartimentage et désenfumage

90
Figure 40 Fonction détection

Zonage
Il définit des volumes et des aires géographiques, au sein du bâtiment à protéger, correspondant
aux différentes fonctions d’un SSI. Il est distingué par :
 Zone de détection (ZD) : Aire surveillée par un ensemble de détecteurs automatiques ou
déclencheurs manuels.
 Zone de Mise en Sécurité (ZS) : Aire dans laquelle seront mis en œuvre des organes de
mise en sécurité, tels qu’une porte coupe-feu avec des volets de désenfumage.
Détection
Cette fonction est assurée par le système de détection incendie (SDI) qui gèretoutes les
informations reçues par les détecteurs automatiques et les déclencheurs manuels.
 Fonction du déclencheur manuel

Il déclenche l’alarme après une pression sur la membrane du coffret. Il doit être placé :
 À chaque étage ;
 À proximité des escaliers ;
 Au rez-de-chaussée ;
 À proximité de chaque issue.
 Les détecteurs automatiques:

Ils permettent la surveillance d’un bâtiment de façon automatique. Il existe différents types de
détecteurs automatiques suivant le risque à surveiller.

91
Figure 41 Réaction des détecteurs automatiques

Critères de choix du détecteur


Le choix du détecteur se fait en fonction de :
 La précocité du phénomène à détecter. ;
 Le type de phénomène qui va apparaître en premier.
Evacuation
L’évacuation des personnes est provoquée par la diffusion d’un signal sonore ou organisée dans
certains cas par le personnel de l’établissement.
Compartimentage
Le compartimentage évite la propagation du feu, de la chaleur et des fumées, durant un temps
donné, en les contenant dans un espace défini par des éléments constructifs du bâtiment. Un
compartiment est une zone délimitée par des murs, planchers, portes...

Figure 42 Fonction compartimentage

92
Désenfumage
Le désenfumage permet l’évacuation des fumées d’incendie et limite la propagation du feu et la
destruction des biens. Il facilite l’évacuation du public en lui permettant de mieux voir son chemin et
limite les effets toxiques des fumées ainsi que leur potentiel calorifique et corrosif. Il peut être naturel,
mécanique ou les deux.
Système de mise en sécurité incendie
Définition
Les systèmes de mise en sécurité incendie (SMSI) sont des automates qui ont pour finalité de
protéger les personnes et les biens ainsi que de faciliter l'intervention des secours.
Ce système correspond à un ensemble de dispositifs assurant la mise en sécurité d'un bâtiment,
c'est à dire le fonctionnement des sirènes d'évacuation (la fonction évacuation), la fermeture de portes
et clapets coupe-feu (la fonction compartimentage), l'ouverture des volets de désenfumage et le
démarrage des moteurs de désenfumage (la fonction désenfumage) et par la suite l'arrêt de ces mêmes
moteurs pendant ou après l'intervention des secours.
En fonction du site sur lequel le système est implanté, la mise en sécurité est effectuée selon un
scénario prédéterminé : évacuation, compartimentage puis désenfumage.
Constitution d'un SMSI
Le SMSI est un système constitué de plusieurs sous-ensembles :
 Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie (CMSI) ;
 Dispositifs Actionnés de Sécurités (DAS) tels que des portes coupe-feu, clapets coupe-
feu ;
 Volets de désenfumage, etc ;
 Équipement d'Alarme (EA) tels que des diffuseurs sonores, etc ;
 Une ou plusieurs alimentations.
Les technologies en présence
Il existe deux grandes familles pour les CMSI :
 Conventionnelle ;
 Adressable.
 CMSI conventionnel :

Le CMSI conventionnel se caractérise par sa simplicité d'utilisation et de raccordement. Chaque


fonction de sécurité est commandée par une ligne de télécommande. Ce type de technologie répond
parfaitement à une commande etune visualisation par zone de sécurité.

93
Figure 43 Synoptique du CMSI conventionnel

 CMSI adressable :

Le CMSI adressable se caractérise par sa très haute capacité à piloter et surveiller l'état de
chacun des dispositifs qui lui sont raccordés. Chacun de ceux-cidispose d'une adresse personnalisée
permettant ainsi un parfait confort d'exploitation. Cette configuration autorise un mixage entre les
éléments adressés individuellement ou collectivement.

Figure 44 Synoptique du CMSI adressable

Choix pour ce projet :


Pour notre cas on a choisi la norme française pour ces avantages cités ci-dessus.

Pourquoi choisir l’adressable ?


Pour le choix de la technologie du CMSI on a adopté la technologie adressable pour les
avantages suivants :
La facilité de câblage : on câble tous les produits puis on leur affecte une adresse différente.
Le zonage de l’installation se fait par programmation sur la centrale.
L’autocontrôle : le tableau de détection vérifie automatiquement l’installation.
Il indique le nombre de boucles réalisées, de détecteurs et déclencheurs installés.
La programmation sans PC en toute liberté : la programmation est intuitive et s’opère sur
place ou hors site grâce l’assistant pilote amovible du tableau d’alarme.
N.B : Le schéma synoptique proposé va figurer dans l’annexe.

94
La vidéosurveillance
Introduction
De nos jours, la vidéosurveillance est omniprésente et on la retrouve dans de nombreux secteurs
d’activité (banque, transports, industrie, grande distribution, etc.) ou lieux de vie (villes, immeubles de
bureau, équipements collectifs, etc.).
La plupart des responsables souhaitent accroître la sécurité en protégeant les biens et les
personnes par de la vidéosurveillance. Aujourd’hui, le développement technologique permet d’obtenir
de très bons résultats lorsqu’on sait exprimer un besoin et lui faire correspondre un matériel efficace et
évolutif afin de pérenniser l’installation.
Le projet club des avocats est un projet sensible, d’où l’importance de favoriser la sécurité par
l’installeation des outils de sécurité comme la vidéosurveillance

Architecture d’une installation vidéosurveillance


Vidéosurveillance en circuit fermé ou CCTV
Dans une installation de vidéosurveillance en circuit fermé (ou CCTV : Closed Circuit
Television), le système est constitué d’un réseau de caméras et de moniteurs appartenant une structure
ou organisation n’ayant pas pour vocation de diffuser les images hors de ses murs. L’émission et la
réception n’intéressent que celui qui est relié au réseau.
Vidéosurveillance en circuit ouvert ou OCCTV
Le rôle d’un système de vidéosurveillance est d’accomplir une tâche bien définiede sécurité
pour un site. Or il arrive que l’utilisateur souhaite une gestion multi- site (il est tout fait légitime qu’il
puisse accéder à son système à distance, et cela en toute sécurité). Le terme OCCTV (Open Closed
Circuit Television) a été créé pour décrire ce type d’application.
Fonction de la vidéosurveillance
Dans une installation de vidéosurveillance, il y a toujours trois fonctions importantes et
interdépendantes (figure ci-dessous) : réception, gestion, visualisation.

Figure 45 Synoptique d'une installation de vidéosurveillance

95
Fonction réception
La caméra est l’élément fondamental du système de vidéosurveillance. En fonction de
l’environnement et des besoins de l’utilisateur, il conviendra de choisir dans une gamme pléthorique
de caméras le matériel adéquat :
 Des caméras couleur ou noir et blanc ;
 Des caméras haute définition ;
 Des caméras couleur commutable noir et blanc ;
 Des caméras fixes, mobiles, discrètes ;
 Des caméras intérieures ou extérieures ;
 De l’environnement (éclairage, champ électrique, etc.)
Fonction gestion
Les équipements de gestion permettent, en fonction des besoins d’exploitation, d’afficher une
ou plusieurs images sur un ou plusieurs écrans. Ce type d’affichage se fera au travers de différents
matériels prédéfinis lors de l’étude et correspondra aux besoins exprimés par le client. C’est dans cette
partie que viendra se greffer le pupitre de télécommande des caméras mobiles.
Fonction visualisation
Cette fonction est souvent agrégée au poste de garde ou au PC de sécurité. En revanche, en
l’absence de ce dernier, c’est souvent un service quelconque du siteà surveiller qui en a la charge.
N.B : Le plan d’implantation de la vidéosurveillance proposé va figurer dans l’annexe.

Interphonie de sécurité
L'interphonie est un outil de confort, mais également de sécurité.
Une installation d'interphonie pour le particulier peut être réalisée avec ou sans fils. Cela dépend
du type d'utilisation que l'on désire en faire, mais également de la possibilité de passage de câble.
L'interphonie câblée peut utiliser son propre réseau filaire mais également utiliser le réseau
téléphonique existant.
Les conditions et règles de sécurité de certaines industries imposent du matériel plus spécifique.
Les postes d'interphonie devant être étanche, antidéflagrant, etc...

96
CHAPITRE 5 : Etude economique

Dans ce chapitre on doit réaliser une


étude économique qui va permettre
d’estimer le budget de réalisation de
l’installation du projet club des avocats.

97
Introduction
Après avoir fait le dimensionnement électrique du projet club des avocats, dans les chapitres
précédents, il reste nécessaire d’établir une étude économique.
L’étude économique ne prendra en considération que la partie que on nous a affecté dans le
cahier de charge, qui est les équipements alimentés par l’armoire. Ainsi notre étude consiste à prévoir
le coût total du projet.

Coût de l’investissement
L’investissement suivant entre dans la catégorie des dépenses destinées à l’ensemble des
activités ponctuelles qui ont pour objectif de rétablir, de conserver ou d’augmenter la valeur d’usage
existant des infrastructures. Après la détermination de l’ensemble des moyens requis pour la
réalisation du projet, une définition des coûts de chaque élément s’impose afin de permettre
l’estimation du coût global de celui -ci.
Ce projet étant une action temporaire avec un début et une fin, mobilisant des ressources
humaines et matérielles durant sa réalisation, possède un coût et fait donc l'objet d'une budgétisation
de moyens et d'un bilan indépendant de celui du projet.

Prix
Désignation Fournisseur Quantité Référence Prix total £
unitaire £
30 BBP623 204 6120
8 BDP100 590,4 4723,2
PHILIPS 129 DN135B 48 6192
67 DN462B 140 9380
luminaires
11 WL484 663,23 7295,53
188 50559 955,19 179575,72
BEGA 10 5060 450 4500
27 56578 815,16 22009,32

Total éclairage 239795,77

interrupteur simple
Debflex 69 DEB739160 4,1 282,9
allumage

interrupteur va et vient Legrand 40 LEG080601 4,15 166

Prise duplex Legrand 77 LEG077142 9,64 742,28

Prise simple Legrand 185 LEG077111 3,9 721,5

Total prise/ interrupteur 1912,68

98
Poste de transformation Schneider
1 XEP050 5848,98 5848,98
préfabriqué electric

Transformateur MT/BT 315 Schneider


1 A5532390 3500 3500
KVA electric

Schneider
Tableau basse tension 3 XEP040 1352,67 4058,01
electric

Tableau divisionnaire Legrand 8 4 012 23 900 7200

Total poste transfo 20606,99

Schneider
Câbles U1000R2V 1,5 mm2 2302 CBP01360415 0,78 1795,56
electric

Schneider
Câbles U-1000 R2V 2,5 mm2 1111 CBP01360425 1,19 1322,09
electric

Schneider
Câbles U-1000 R2V 4 mm2 30 CBP01360435 2,08 62,4
electric

Schneider
Câbles U1000R2V 6 mm2 43 CBP01360442 3,07 132,01
electric

Schneider
Câbles U-1000 R2V 10 mm2 21 CBP01360453 4,7 98,7
electric

Schneider
Câbles U-1000 R2V 25 mm2 42 CAB12124364 13,37 561,54
electric

Schneider
Câbles U1000R2V 35 mm2 5 CBP01360680_CL14 14,69 73,45
electric

Schneider
Câbles U-1000 R2V 70 mm2 5 CAB12132264 27,37 136,85
electric

Schneider
Câbles U-1000 R2V 95 mm2 26 CAB12133164 51,9 1349,4
electric

Schneider
Câbles U1000R2V 300 mm2 10 CAB12138164 161,22 1612,2
electric

Schneider
Tube IRL 3321 diam 32 3413 CNTIRL32 2,69 9180,97
electric

Total câblage et canalisation 16325,17

Schneider
Paratonnerre 1 8 700 8 700
electric

Tableau de compensation Schneider


1 32 000 32 000
cosΦ electric

Total (reste) 40 700

Total en £ 319 340,61

99
TVA 19,6% 62 590,76

Total T.T.C en £ 381 931,37


Tableau 33 chiffrage de l'installation électrique pour le projet club des avocats

Soit un investissement de 4 106 864.79 Dhs.


 Pour l’investissement du champ photovoltaïque

Désignation Nombre Prix unitaire en £ Total en £

Panneaux photovoltaïques 8 656,3 5250,4

Accumulateurs 12 264,18 3170,16


Onduleur - chargeur 1 1596,8 1596,8

Câbles 2x 2,5 mm2 8 x 7=56 m 0,74 41,44

Câbles unipolaire 25 mm2 2x4 = 8 m 3 24

Câbles unipolaire 35 mm2 2x10 = 20 m 4 80

Articles de connexions et de
1 150 150
pontage des batteries
Boite de raccordement des
1 75 75
panneaux et cosses
Presses étoupes panneaux et
14 3 42
boite de raccordement

PRIX TOTAL (Hors Taxes) 10 429,8

PRIX TOTAL TTC (TVA 19,6%) 12 474,04


Tableau 34 chiffrage de l'installation photovoltaïque pour le projet club des avocats

Le cout de l’installation photovoltaïque est estimé à 134 131.94 Dhs.

Conclusion
Dans ce chapitre on a exposé une étude économique qualitative sur la partie concernant notre
cahier de charge, où on a prévu une estimation de coût de ce projet, et on a établi un bilan du matériel
utilisé, Ainsi, l’investissement est déterminé à partir des prix approximatifs des nouveaux matériels.

100
CONCLUSION GENERALE
Ce travail qui s’inscrit dans le cadre de mon projet de fin d’étude, consiste à étudier les
installations électriques, dimensionner le système d’éclairage, déterminer les sections des câbles, assurer
la protection du projet club des avocats et dimensionner le cas d’alimenter une partie du projet par des
panneaux photovoltaïques.
On est conscient que le domaine de l’installation électrique est un domaine très varié et complexe
car il demande l’assimilation d’un certain nombre de textes et de normes, et que la définition des besoins
est la clé de la réussite de tout projet.
Dans ce travail, on a respecté le cahier des charges qui nous a été proposé tout en intégrant à
chaque fois, les orientations et les priorités du projet, ainsi que les remarques des professionnels et des
experts du domaine électrique.
Dans un premier lieu, bien que la note de calcul BT a été effectuée par le logiciel CANECO BT
on a pris le soin de vérifier les résultats en faisant un calcul manuel sous Excel. Les résultats obtenus
sont similaires à ceux du logiciel à un coefficient faible. Les résumés du résultat des calculs par le
logiciel sont consignés dans des tableaux, en plus ce logiciel permet d’établir des schémas électriques
qu’on peut exporter en fichier doc. Les fichiers exportables sont : la liste de matériel, les équipements,
le schéma unifilaire et enfin les notes de calcul.
Dans un deuxième lieu, nous étions amenés de faire un dimensionnement pour l’installation
photovoltaïque, en déterminant le choix des différents composants de l’installation, afin de vérifier les
résultats obtenus théoriquement par le logiciel PVsyst répondant d’un côté, aux caractéristiques
techniques nécessaires et d’un autre côté, aux exigences du client sur le matériel dans son cahier de
prescriptions spéciale.
Dans un dernier lieu, on a fait une étude financière de la partie du projet que nous a été confié,
qui permet de déterminer les coûts d’acquisitions des matériels. Ce coût ne prend pas en compte la
fourniture et la pose du matériel sur le site du projet, ainsi tout outil indispensable pour le champ
photovoltaïque du projet, cette évaluation nous a permis d’estimer un coût total de 4 240 996,73 Dhs.

101
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Bibliographie :
 Notes de cours « Dimensionnement des installations électriques » Pr. Younes
ABOUELMAHJOUB/ ENSAJ ;
 Notes de cours « Technologie Electrique » et « Bureau d’études » Pr. Zakaria MAKIR/
ENSAJ ;
 Notes de cours « Réseaux et protections électriques » Pr. Abouobaida/ ENSAJ ;
 Guide de la norme NFC15-100 ;
 Guide de la norme NBN12464 ;
 Guide de l’installation électrique, Schneider Electric ;
 Schneider Electric - Catalogue distribution électrique 2002 ;
 Cahier technique N° 158, Schneider Electric ;
 Catalogue de compensation des énergies réactives, Schneider Electric ;
 Cahier technique, BelTransfo ;
 Modicon M340 Matériel, Manuel de référence, Schneider Electric ;
Webographie :
 http://fr.electrical-installation.org/frwiki/ ;
 https://electrotoile.eu/conducteur_cable.php.

102
Annexe
Les étapes du projet sous DIALux :
 Créer un nouveau projet

 Insérer les dimensions de la pièce

 Entrer les facteurs de réflexions

103
 Choisir un luminaire d'un catalogue à l‘aide de la barre d'outils de sélection luminaire

104
 Choisir le montage et mettre la bonne valeur en lux que l’on a besoin par rapport aux données
des luminaires

 Lancer le calcul pour obtenir les résultats

105
 Résumé des informations et atteindre la valeur recommandée pour l'uniformité

106
Conditions d’environnements-Extrait du tableau des influences externes de
la norme NF C 15-100

107
Indice d'utilisation et construction du bâtiment Extrait du tableau des
influences externes de la norme NF C 15-100

108
Mode de pose selon la norme NFC15-100
Modes de pose pour les lettres de sélection C, E et F :

Exemple Description N° Lettre de Facteurs de correction


sélection f0 à appliquer
Câbles mono ou multiconducteursavec
ou sans armure :

- fixés sur un mur 11 C 1 f1 f4 f5

- fixés à un plafond 11A C 0,95 f1 f4 f5

- sur des chemins de câblesou 12 C 1 f1 f4 f5


tablettes non perforés

câbles
multi- mono-
conduc- conduc-
teurs teurs

- sur des chemins de câbles ou


tablettes perforés en parcours 13 E F 1 f1 f4 f5
horizontal ou vertical

- sur des corbeaux 14 E F 1 f1 f4 f5

- sur des échelles à câbles 16 E F 1 f1 f4 f5

Modes de pose pour la lettre de sélection B :


Exemple Description N° Lettre de Facteurs de correction
sélection f0 à appliquer

Câbles mono ou
multiconducteurs dans des 21 B 0,95 f1 f4 f5 --
vides de construction

109
Câbles mono ou
multiconducteurs dans des
conduits dans des vides de 22A B 0,865 f1 f4 f5 f6
construction

Câbles mono ou
multiconducteurs dans des
conduits profilés dans des 23A B 0,865 f1 f4 f5 f6
vides de construction

Câbles mono ou
multiconducteurs dans des
conduits profilés noyés dans la 24A B 0,865 f1 f4 f5 f7
construction

Câbles mono ou
multiconducteurs :
- dans des faux-plafonds
25 B 0,95 f1 f4 f5 --
- dans des plafonds
suspendus

Câbles mono ou multiconducteurs


dans des goulottes fixées aux
parois :

- en parcours horizontal 31A B 0,9 --


f1 f4 f5

- en parcours vertical 32A B 0,9 f1 f4 f5 --

Exemple Description N° Lettre de Facteurs de correction


sélection f0 à appliquer

Câbles mono ou multi-


conducteurs dans des goulottes 33A B 0,9 f1 f4 f5 --
encastrées dans desplanchers

110
Câble mono ou multi-
conducteurs dans des 34A B 0,9 f1 f4 f5 --
goulottes suspendues

Câbles multiconducteurs dansdes


caniveaux fermés, en parcours 41 B 0,95 --
f1 f4 f5
horizontal ou vertical

Câbles mono ou multi-


conducteurs dans des caniveaux 43 B 1 f1 f4 f5 --
ouverts ou ventilés

Modes de pose pour la lettre de sélection D :


Exemple Description N° Lettre de Facteurs de correction
sélection f0 à appliquer

Câbles mono ou multi-


conducteurs dans des conduitsou 61 D 0,8 f2 f3 f8 f9
dans des conduits profilés enterrés

Câbles mono ou multi-


conducteurs enterrés sans
protection mécanique 62 D 1 f2 f3 f10 --
complémentaire

111
Câbles mono ou
multiconducteurs enterrés
avec protection mécanique 63 D 1 f2 f3 f10 --
complémentaire

Les sections des câbles pour les canalisations non enterrées :


Lettre de Isolant et nombre de conducteurs chargés
sélection
B PVC 3 PVC 2 PR 3 PR 2
C PVC 3 PVC 2 PR 3 PR 2
E PVC 3 PVC 2 PR 3 PR 2
F PVC 3 PVC 2 PR 3 PR 2
Section (mm²)
Cuivre
1,5 15,5 17,5 18,5 19,5 22 23 24 26
2,5 21 24 25 27 30 31 33 36
4 28 32 34 36 40 42 45 49
6 36 41 43 48 51 54 58 63
10 50 57 60 63 70 75 80 86
16 68 76 80 85 94 100 107 115
25 89 96 101 112 119 127 138 149 161
35 110 119 126 138 147 158 169 185 200
50 134 144 153 168 179 192 207 225 242
70 171 184 196 213 229 246 268 289 310
95 207 223 238 258 278 298 328 352 377
120 239 259 276 299 322 346 382 410 437
150 299 319 344 371 395 441 473 504
185 341 364 392 424 450 506 542 575
240 403 430 461 500 538 599 641 679
300 464 497 530 576 621 693 741 783
400 656 754 825 940
500 749 868 946 1083
630 855 1005 1088 1254
Section (mm²)
Aluminium
2,5 16,5 18,5 19,5 21 23 24 26 28
4 22 25 26 28 31 32 35 38
6 28 32 33 36 39 42 45 49
10 39 44 46 49 54 58 62 67
16 53 59 61 66 73 77 84 91
25 70 73 78 83 90 97 101 108 121
35 86 90 96 103 112 120 126 135 150
50 104 110 117 125 136 146 154 164 184
70 133 140 150 160 174 187 198 211 237
95 161 170 183 195 211 227 241 257 289

112
120 186 197 212 226 245 263 280 300 337
150 227 245 261 283 304 324 346 389
185 259 280 298 323 347 371 397 447
240 305 330 352 382 409 439 470 530
300 351 381 406 440 471 508 543 613
400 526 600 663 740
500 610 694 770 856
630 711 808 899 996

Les sections des câbles pour les canalisations enterrées :


Lettre de sélection Isolant et nombre de conducteurs chargés
D PVC 3 PVC 2 PR 3 PR 2
Section (mm²)
Cuivre
1,5 26 32 31 37
2,5 34 42 41 48
4 44 54 53 63
6 56 67 66 80
10 74 90 87 104
16 96 116 113 136
25 123 148 144 173
35 147 178 174 208
50 174 211 206 247
70 216 261 254 304
95 256 308 301 360
120 290 351 343 410
150 328 397 387 463
185 367 445 434 518
240 424 514 501 598
300 480 581 565 677
Section (mm²)
Aluminium
10 57 68 67 80
16 74 88 87 104
25 94 114 111 133
35 114 137 134 160
50 134 161 160 188
70 167 200 197 233
95 197 237 234 275
120 224 270 266 314
150 254 304 300 359
185 285 343 337 398
240 328 396 388 458
300 371 447 440 520

113
Section des conducteurs de protectionentre transformateur HTA/BT et tableau principal BT :
Puissance du Nature des Conducteurs Conducteurs Conducteurs
transformateur conducteurs nus isolés au PVC isolés au PR
(kVA)

Tension BT Cuivre t (s) 0,2 s 0,5 s - 0,2 s 0,5 s - 0,2 s 0,5 s -

127/220 V 230/400 V Aluminium - 0,2 s 0,5 s - 0,2 s 0,5 s - 0,2 s 0,5 s

 63  100 25 25 25 25 25 25 25 25 25
100 160 25 25 35 25 25 50 25 25 35
125 200 25 35 50 25 35 50 25 25 50
160 250 25 35 70 35 50 70 25 35 50
200 315 Section des conducteurs 35 50 70 35 50 95 35 50 70

250 400 de protection SPE 50 70 95 50 70 95 35 50 95

315 500 50 70 120 70 95 120 50 70 95


(mm²)
400 630 70 95 150 70 95 150 70 95 120
500 800 70 120 150 95 120 185 70 95 150
630 1 000 95 120 185 95 120 185 95 120 150
800 1 250 95 150 185 120 150 240 95 120 185

114
Présentation de l'interface Caneco BT
L'interface utilisateur de Caneco BT ressemble à celle de la plupart des programmes
fonctionnant sous environnement Windows.
La barre des menus située en haut de l'écran présente les neuf menus de Caneco BT. Les
commandes contenues dans ces menus permettent soit de déclencher directement une action, soit
d'afficher un sous-menu ou une Boite de dialogue.
Sous cette barre de menus, figure la barre des outils qui permettent d'accéder directement à une
commande existant dans les menus.

Menus
 Barre des menus

Quel que soit l'outil de saisie utilisé, le programme comporte toujours dans la partie supérieure de
l'écran la même barre des menus.

Elle présente les neuf menus de Caneco BT. Chaque menu comprend descommandes décrites
dans le présent manuel.
Pour visualiser un menu, cliquez sur son titre dans la barre des menus. Lesdifférentes
commandes apparaissent.
Les menus sont :

115
 Fichier

Les commandes qui y sont accessibles concernent la création, reprise, enregistrement et


impression d'une affaire
 Edition

Commandes d'édition de circuits : couper - copier - coller – supprimer.


 Affichage

Affichage des différentes parties de l'écran.


 Sources

Accès aux fenêtres sources (Normal, Secours).


 Distribution

Recherche des tableaux alimentant les circuits.


 Circuits

Commandes sur les circuits.


 Outils

Paramétrage des calculs et des valeurs par défaut des circuits.


 Fenêtres

Menu standard de Windows sur la présentation des fenêtres d'affaire.


 Aide

Commandes d'aide.
Menus contextuels
Pour accélérer certaines opérations, vous disposez de menus contextuels. Ce sont des menus
particuliers, adaptés à la boite de dialogue (fenêtre) dans laquelle vousvous trouvez.
Ces menus sont appelés à l’aide de la touche droite de la souris.
Exemple : menu contextuel appelé dans la fenêtre de calcul d’un circuit :

Boutons

116
Sous la barre des menus, se trouve la barre d'outils. Chaque bouton de la barre d'outils permet
d'accéder directement à des commandes existant en outre dans les menus.

Par clic droit sur la barre des menus, vous obtenez le menu contextuel s

En cliquant sur la flèche basse placée à droite de chaque groupe de boutons, vous obtenez un
menu qui vous permet de modifier ce groupe :

Création de la source
Types de source d’alimentation
Un réseau électrique est alimenté par une ou plusieurs sources. Ces sources peuvent être :
 Des transformateurs HT/BT (Haute Tension /Basse Tension)
 Des alternateurs (groupe électrogène) délivrant une source Basse Tension

117
 Des alimentations Basse-Tension (branchement à puissance surveillée, tarif jaune).
 Définition d’une Source dans Caneco BT

Une affaire Caneco BT peut comporter au maximum deux types de source, une source Normale
et une source Secours, chacune d’entre elles étant constituée de 1 à 6 sources élémentaires identiques et
en parallèle :
 Présentation

La commande Nouveau du menu Fichier affiche à l'écran la Boite de dialogueEdition Sources

qui concerne les sources normales.


Repère de la source
Par défaut, ce repère est proposé SOURCE. Il peut être modifié.
 Puissance de la source

Puissance normalisée si les caractéristiques de la source sont données d'après un fichier (cliquez
sur la flèche située à d droite du champ pour obtenir la liste de ces puissances). La puissance peut ne
pas être normalisée, si l'on choisit des caractéristiques de source d'après l'Ukr (voir ci-dessus).
 Nombre de sources maxi en parallèle

Dans Caneco BT, les sources élémentaires sont supposées identiques. Cette donnée sert à
déterminer les Ik maxi ce qui permet de proposer l'appareil deprotection aval en cas de couplage de
plusieurs transformateurs.
 Nombre de sources mini en parallèle

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Les Ik mini sont calculés en tenant compte du nombre mini de sources enparallèle.
Caneco BT propose 1 par défaut ce qui signifie que des considérations d'exploitation peuvent
faire que l'installation ne soit alimentée que par une seulesource. Prendre en général le nombre de
sources maxi en parallèle moins une.
Nature de la source
Trois choix sont possibles :
 Transformateur HT-BT
 Groupe électrogène
 Source Basse Tension par Ik.
 Caractéristiques de la source

Elles peuvent être données :


D'après un fichier : définissant les puissances standard et impédances des sourcesD'après l'Ukr,
tension de court-circuit exprimée en % pour les transformateurs ; réactances homopolaires et
transitoires, exprimées en % pour définir les groupes électrogènes
La puissance du transformateur ou du groupe électrogène peut dans ce dernier cas être une puissance
non normalisée.
 Fichier

Il s'agit du nom de fichier des caractéristiques des sources standard Ces fichiers peuvent être
complétés par de nouveaux fichiers ou d'autres valeurs de source (choisissez Base de données du menu
options). Cette fonction gère la base de données appareillage. Il est automatiquement rempli et non
accessible si vous avez choisi de définir les caractéristiques de la source d'après un fichier.
 Ukr

Le champ n'est accessible que si vous avez choisi de définir les caractéristiques dela source.

Le type des panneaux solaires et batterie utilisés :

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