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Création de la charte

graphique

Cours : 8
El Mouaddeb Med Nizar

Mais c’est quoi au juste, le packaging ?

Mais c’est quoi au juste, le packaging ? Il s’agit tout d’abord d’un outil
pratique, oui (sans une bouteille, comment feriez-vous pour boire
votre bière fraîche ?) Mais c’est aussi bien plus que ça. Comme tout
bon design, les emballages racontent une histoire. Le packaging a
également affaire avec notre perception sensorielle, et nous sommes
plus ou moins séduit à la vue, au toucher et au son (et parfois même à
l’odeur et au goût) de tel ou tel emballage. Tous ces éléments nous
aident à comprendre l’utilité du produit que nous achetons, son
fonctionnement et surtout, si nous devrions l’acheter ou pas.

Dans cet Ultime Guide du Packaging, nous allons voir comment créer
un design qui évoque le message que vous voulez faire passer.

Sommaire:
 Avant de se lancer dans le design du packaging
o Les 3 questions à poser
o Les informations à réunir
 Le processus de création de votre packaging en 7 étapes
o Les différentes couches de packaging
o Choisir le bon type d’emballage
o Contacter son imprimeur
o Organiser toutes vos informations
o Evaluer le packaging
o Demander l’avis de son entourage
o récupérer les fichiers aux bons formats
 Le glossaire de la création de packaging
 Les recommendations de 99designs

Avant de se lancer dans le design


de votre packaging

3 questions cruciales
Il y a trois questions cruciales auxquelles vous devez répondre avant
de vous lancer dans la création de l’emballage d’un produit :

1. De quel produit s’agit-il ?


2. Qui achète ce produit ?
3. Comment les consommateurs achètent-ils ce produit ?

Explorons ces questions d’un peu plus près.


by Martis Lupus

1. De quel produit s’agit-il ?


Ce n’est pas une question piège, mais une question tout simplement
facile. Qu’est-ce que vous vendez ? Est-ce que l’objet est
volumineux ? À partir de quels matériaux votre produit est-il fabriqué ?
Est-ce que c’est fragile ?

Cela va vous permettre de déterminer les impératifs d’emballage


imposés par votre produit. Un produit fragile nécessite un emballage
plus sécurisé, un produit aux dimensions non standard appellera un
emballage sur mesure, etc.
2. Qui achète ce produit ?
Votre produit est-il destiné aux hommes ? Aux femmes ? Aux deux ?
Ou encore aux enfants ? Ciblez-vous les consommateurs soucieux de
l’environnement ? Aux personnes aux revenus modestes ? Ou s’agit-il
d’un produit de luxe destiné aux plus privilégiés ?

L’emballage de votre produit doit séduire le consommateur idéal que


vous ciblez. Il est important de connaître le profil de ce consommateur
type avant de commencer à créer l’emballage de votre produit. Si
votre audience cible est d’un certain âge, il sera judicieux d’utiliser une
police de caractère plus grande, par exemple. Aussi, si vous êtes
dans l’industrie du luxe, il vous faudra choisir des matériaux de
qualité.

3. Comment les consommateurs achètent-ils votre


produit ?
Vont-ils au supermarché ? Dans une boutique du centre ville ? Sur
internet ?

Cet aspect va également influencer le design de votre emballage : il


vous faudra quelque chose de robuste pour les produits vendus sur
internet et envoyés par la poste, et ne pas laisser trop d’espace vide
pour qu’ils ne s’abîment pas pendant le transport. Au contraire, les
produits destinés à être exposés dans une boutique ou sur un rayon
de supermarché voudront se démarquer des autres et attirer
l’attention avec un emballage tape-a-l’oeil.

Vous avez répondu à ces trois questions ? Parfait. Vos réponses vont
vous servir de guide tout au long du processus de création et vous
aideront à prendre les (nombreuses) décisions qui vous attendent.

Vous n’êtes pas encore tout à fait certain des réponses à chacune de
ces questions ? Vous n’êtes probablement pas encore prêt à vous
lancer dans le design de votre packaging. Pas de panique ! Il vaut
mieux prendre son temps et créer un packaging efficace que se
précipiter et le regretter plus tard.

Les informations à réunir


Pré-requis de la marque
Il se peut que votre produit soit un produit « autonome ». Mais s’il a
été créé pour représenter une marque déjà établie, l’emballage que
vous choisirez devra s’harmoniser avec l’identité visuelle de cette
marque. Aurez-vous d’avoir toutes ces informations sous la main
avant de vous lancer :

 Couleurs

Si vous avez, prenez bonne note des références CMJN ou Pantone


(PMS) des couleurs de la marque (ou le code Hex, à défaut).

 Police de caractères

Assurez-vous d’avoir les bonnes polices de caractères, ainsi que leur


guide d’utilisation (crénage, poids, etc.)

 Logo

Si vous devez faire apparaître un logo sur l’emballage, assurez-vous


d’avoir le fichier vectoriel de ce logo à disposition.
Contenu qui doit figurer sur l’emballage
Le texte qui figurera sur votre emballage est par essence unique à
votre produit, mais il doit dans tous les cas être décidé avant que le
processus de création du design commence. Notez que, selon le
secteur dans lequel vous êtes, il se peut que vous ayez des
obligations légales à respecter ici.

Vous aurez peut-être besoin de :

 Une copie rédigée

Avec le nom et la description de votre produit, votre pitch commercial,


etc.

 Images

Vous voulez mettre une photo sur votre emballage? Sélectionnez-la


avant de commencer le design.

 Pré-requis

Selon votre produit et votre secteur d’activité, vous devrez peut-être


faire figurer un code-barre, des informations nutritionnelles, etc., sur
votre emballage.
 Informations temporaires

Certains produits (alimentaires, cosmétiques, etc.) doivent indiquer


clairement une date de péremption par exemple, qui sera différente
selon le lot. Ces informations ne doivent pas figurer sur votre
emballage de manière permanente, mais vous devez y penser à
l’avance pour leur allouer un espace sur votre design, sur lequel vous
ajouterez plus tard un tampon ou un autocollant avec ces
informations.

by Martis Lupus

Style
Vous feriez bien de faire des recherches avant de vous lancer dans le
design de votre packaging. Commencez par rassembler les
packagings que vous trouvez et que vous aimez bien. Par exemple,
prenez des photos lorsque vous êtes au supermarché et/ou créez une
planche sur Pinterest.

N’oubliez pas que vous n’êtes pas obligé d’aimer tous les éléments de
tel ou tel design. Par exemple, vous aimerez peut-être la couleur du t-
shirt de votre grand-mère, ou le motif des rideaux de votre tante, ou
encore la police de caractères de la devanture d’une pizzeria. Aussi,
n’oubliez pas que ça n’est pas à vous que le design doit plaire, mais a
votre audience cible. Vous aimez peut-être les designs vintages, mais
si vous vendez des minis blousons en cuir destinés aux enfants des
bikers les plus hardcore des environs, ça n’est peut-être pas le
meilleur choix…
Ce travail vous donne également l’occasion de commencer à réfléchir
aux matériaux. Vous n’êtes pas obligé de prendre une décision tout de
suite, mais profitez-en pour regarder les différentes options qui
existent.

Budget
Il existe deux types de budgets en packaging produit :

1. Coûts uniques
2. Coûts par article

Dans les coûts uniques, on comptera le coût du design, l’achat d’un


tampon (si nécessaire), la préparation des plaques d’impression (pour
les grandes impressions offset)… Ce sont des frais que vous payez
en avance et normalement, une seule fois (à moins que vous ne
changiez de design).

Le coût par article correspond en général au prix des matériaux ainsi


qu’à la main d’oeuvre nécessaire. Chaque emballage coûtera un
certain prix, tout comme le papier de protection que vous mettrez à
l’intérieur de la boîte pour protéger votre produit ainsi que le scotch
que vous utilisez. Et bien sûr, vous devrez également payer la
personne qui assemblera le tout ou le faire vous-même.

Évaluer le budget approximatif que vous souhaitez dédier à ce projet


avant de commencer le design. N’oubliez pas que d’investir un peu
plus est parfois plus profitable que de faire au moins cher. Par
exemple, des matériaux de qualité pourront vous assurer une clientèle
plus aisée (et donc un prix de vente plus élevé) et vous démarquer de
vos concurrents.

Le processus de création de votre


packaging en 7 étapes

Une fois que vous avez réuni toutes ces informations, vous pourrez
enfin commencer la partie la plus agréable : la création du design !

Vous vous souvenez que votre packaging doit raconter une histoire ?
Les décisions que vous allez prendre au cours du processus de
création vont vous aider à raconter cette histoire.

1. Les différentes couches de packaging


Il y a trois « couches » dans le packaging : le packaging extérieur, le
packaging extérieur et le packaging du produit. Votre produit aura
besoin d’une seule ou de toutes ces couches à la fois.
Le packaging extérieur est la première chose que le client va voir.
C’est l’emballage qui protège votre produit du vent et de la pluie. Il
peut s’agir de la boîte dans laquelle votre produit est posté ou le sac
plastique (en papier !) dans lequel il est transporté.
via Lumi

Le packaging intérieur est l’emballage dans lequel votre produit est


délicatement conservé, à l’intérieur de la première couche. Il s’agit par
exemple du papier bulle que vous mettez à l’intérieur de la boîte pour
éviter que votre produit ne s’abîme
Le packaging du produit est ce à quoi la plupart des gens pensent
lorsque l’on parle de packaging : la boîte dans laquelle le produit est
contenu, la bouteille avec son étiquette, le papier des bonbons.

Chacune de ces couches d’emballage vous donne une occasion de


raconter une partie de votre histoire.

2. Choisir le bon type d’emballage


Il existe de nombreuses options pour emballer votre produit :
Quadratisches Box-Design von tequillica
Choisir entre une boîte et une bouteille peut paraître évident… Mais
ça ne l’est pas toujours.

Voici quelques exemples qui vous feront réfléchir aux éléments


importants à prendre en considération lorsque vous choisissez un
certain type de packaging pour votre produit :
 Leproduit
On en revient toujours à ça ! Si votre produit est liquide, vos
options seront a priori plutôt limitées. Mais ne bridez pas votre
imagination pour autant. Prenez exemple sur Capri Sun : ils
ont bouleversé l’industrie du jus de fruit en optant pour un
sachet plutôt que pour une bouteille. Il en va de même pour
Go-Gurt qui a préféré un emballage souple au pot habituel
pour ses yaourts.

Faire faire une bouteille sur mesure vous coûtera beaucoup plus cher qu’une bouteille
standard. Réalisé par cabinet pour Bryson Ishii.

 La concurrence
Est-ce que tous vos concurrents ont choisi de vendre leur
soupe dans une boîte de conserve ? Dans ce cas-là,
réfléchissez-y a deux fois avant de prendre une décision. D’un
côté, vous vous démarquerez des concurrents en optant pour
un autre emballage, mais d’un autre, les consommateurs sont
habitués à acheter leur soupe dans des boîtes de conserve.
Aussi, les supermarchés ont l’habitude de stocker des boîtes
de conserve dans leur rayon soupe, et pas autre chose. Ce qui
veut dire que vous allez peut-être devoir vous battre deux fois
plus pour vendre votre produit.
 Le budget
Vous avez peut-être eu une idée de génie et avez décidé de
vendre votre grigri astrologique dans des boîtes en forme
d’étoile. Mais si vous aviez prévu de dépenser 0.50 € par
article, ça ne sera probablement pas possible. N’oubliez pas
votre audience cible : si vos grigris sont vendus à 12 € pièce,
une boîte carrée toute simple fera sûrement l’affaire. Mais s’il
s’agit de grigris faits main dans un métal précieux vendus
100 € pièce, il sera peut-être plus intelligent d’investir dans un
emballage unique en forme d’étoile…

3. Contacter son imprimeur


Vous ne commencerez à imprimer qu’après avoir terminé le design de
votre emballage. Mais vous devriez commencer à y réfléchir bien
avant ça ! Non seulement le fait de contacter votre imprimeur vous
permettra de définir les coûts d’impression avec certitude, mais vous
obtiendrez également des informations spécifiques qui pourront aider
votre designer à bien préparer ses fichiers.

Voici quelques-unes des informations à recueillir :


via Packaging & Dielines
 Tracé de découpe
Si vous comptez imprimer un emballage ou une étiquette avec
des dimensions standards, votre imprimeur devrait être en
mesure de fournir un modèle à votre designer.
 Format des fichiers
Votre imprimeur aura besoin d’un fichier vectoriel. Est-ce qu’il
préfère que les couches apparaissent sur ce fichier ? A-t-il
besoin que les lignes de découpe soient visibles ? Votre
designer doit être en mesure de fournir un fichier prêt pour
impression — généralement au format .ai (Adobe
Illustrator), .psd (Photoshop), .pdf ou .eps. Si vous n’avez pas
les bons logiciels, il est possible que vous ne puissiez pas
ouvrir ces fichiers vous-même, mais votre imprimeur, lui,
pourra. Votre graphiste vous donnera également une maquette
visuelle au format .png ou .jpg (que tout le monde peut ouvrir).
Repérez bien les formats pour pouvoir donner les bons fichiers
aux bonnes personnes.
 Couleurs
Certains imprimeurs sont capables de reproduire n’importe
quelle couleur Pantone. D’autres (surtout les moins chers)
n’auront qu’une palette de couleurs limitée à vous proposer.
 Impression numérique versus impression offset
Quel type de fichier votre imprimeur utilise-t-il ? S’il fait de
l’offset, quel est le nombre minimum de copies que vous
pouvez commander ? Le prix par pièce est-il dégressif en
fonction de nombre d’impressions que vous commandez ?

4. Créer une architecture de l’information


Vous vous rappelez des trois premières questions essentielles et
surtout, à la description de votre client type et de la manière dont il va
acheter votre produit ? Vous allez vous servir de votre réponse pour
organiser l’information de votre emballage.

Vous avez peut-être réuni de magnifiques photos de votre produit en


pleine action, le témoignage d’un client qui explique à quel point vous
êtes génial, ou encore un tableau qui représente l’utilisation que vos
clients font de votre produit. Mais les consommateurs ne se
rappelleront probablement que d’une seule chose après avoir regardé
votre packaging. De laquelle voulez-vous qu’il s’agisse ?

Choisissez la chose la plus importante. Celle à laquelle vous voulez


que vos clients pensent en regardant votre produit. Et c’est cet
élément-là qui doit être au centre de votre design.

Vous pouvez ensuite ajouter deux ou trois autres éléments que vos
clients auront le loisir de regarder une fois qu’ils auront pris en main
votre produit (ou cliqué sur un lien), et qui les encourageront à faire un
achat. Voyons quelques exemples :

Lelinis Markenname ist das Wichtigste, gefolgt von einer


Unterüberschrift, die Kunden sagt, was das Produkt für sie tun kann.
Von Mizazney für fabmol

Das Wichtigste, das der Konsument über diese Tomaten wissen


muss, ist, dass sie « organic » sind. Das Foto zeigt dann, wie sie
zubereitet sind. Von tomdesign.org für Michael AFF
5. Evaluer un design de packaging
Vous avez de bonnes idées ? Il est temps de donner son avis. Voici
les points importants à prendre en considération :

1. 1. Est-ce que l’on comprend bien à quoi sert le produit en


regardant l’emballage ?
2. Est-ce que l’on comprend bien à quoi sert le produit en
regardant l’emballage ?

Mmmm… looks like some delicious fruit soda. Except it’s not. It’s a cleaning product. It’s
important to ensure that your product packaging not tell the wrong story. Via Acosta Design.

2. 2. Le packaging représente-t-il votre produit avec


honnêteté ?
L’une des pires choses que vous puissiez faire est de mal
représenter votre produit.N’utilisez que des photos de votre
produit sur votre packaging. Bien sûr, choisissez les plus
avantageuses, mais si vous montrez une photo de muffins
remplis de raisins et que vos muffins n’en contiennent qu’un
seul pièce, vos clients vont se sentir trahis (et ne reviendront
probablement plus chez vous).
The packaging on this product is clearly misleading. Where are the rest of the raisins?
Via Funtasticus.com

3. A quoi ressemblera le packaging 3D?


Votre graphiste devrait vous fournir deux maquettes de votre
design, la première destinée à l’impression (en 2D) et l’autre,
en 3D. Vous pouvez également créer vos propres maquettes
en imprimant votre design sur du papier, puis en assemblant
les différentes parties. En faisant cela, vous remarquerez des
détails que vous n’aviez pas vus avant. Il arrive parfois qu’un
design soit plaisant à plat, mais qu’il ne soit pas satisfaisant en
3D (et vice versa). Faites bien attention à ces différences.
4. A quoi ressemblera votre packaging en magasin?
L’effet que provoque un emballage une fois dans les rayons
est très important. Faites attention à :
o Est-ce que l’ensemble du packaging sera visible ?
Lorsque les produits sont rangés les uns à côté des
autres, on ne voit généralement plus qu’une seule face
de l’emballage pour chaque produit. Assurez-vous que
l’information la plus importante se trouve sur le devant
et au milieu.

o À quoi votre packaging ressemblera-t-il une fois que


tous ces autres produits se retrouvent à côté de lui ?
Est-ce que cela crée un effet particulier ? Est-ce que
cet effet est voulu ?
o Comment votre packaging se compare-t-il par rapport à
ceux de vos concurrents ? Rendez-vous dans les
magasins où votre produit sera vendu et observez
l’endroit où il sera entreposé. Les produits sont-ils tous
de la même couleur ? Comment allez-vous faire pour
que le vôtre ressorte du lot ?

via Trending Packaging

5. Ce design est-il polyvalent?


Même si pour l’instant vous ne proposer qu’un seul parfum des
confitures de votre grand-mère, peut-être que dans le futur
vous voudrez lancer toute la collection. Votre design pourra-t-il
s’adapter à ces nouveautés ?

by Mj.vass for Louisville Vegan Jerky Co


3. Pouvez-vous ré-utiliser / décliner ce design?
Cet aspect n’est peut-être pas crucial pour tous les produits,
mais il est intéressant de se poser cette question. Par
exemple, votre sac peut-il être réutilisé pour faire des
courses ? Si vous proposez des gants de jardinage, la boîte
d’emballage peut-elle être réutilisée pour faire pousser des
plantes ? C’est intelligent et fonctionnel !

6. Demander l’avis de son entourage


Avant de prendre une décision ferme pour le design de voter
packaging, demandez l’avis des actionnaires de votre entreprise et de
personnes qui n’ont jamais entendu parler (ou utilisé) de votre produit.

Même si vous demandez à votre voisin, vous apprendrez quelque


chose. Posez-leur ces questions :

À quoi sert ce produit ?


 Qui est censé acheter ce produit ?
 Quel est le message principal que vous comprenez en regardant
l’emballage ?

Leurs réponses vous aideront à déterminer si votre packaging exprime


bien le message que vous souhaitez. Si ce n’est pas le cas, discuter
avec votre designer pour trouver de solutions adaptées.

7. Récupérer les fichiers aux bons formats


Vous avez enfin trouvé le design parfait. Félicitations !

Vous pouvez maintenant reprendre les informations que vous a


données votre imprimeur afin de vérifier que vous avez tous les bons
fichiers en main. Vous aurez probablement besoin de :

 Les tracés de découpe du packaging au format vectoriel. Il


s’agira probablement d’un fichier Adobe Illustrator (.ai), .pdf
ou .eps. Il vous en faudra un pour chaque variation de votre
design (donc un fichier pour chaque parfum de confiture, etc.)
 Codes couleur. Si votre imprimeur est en mesure de reproduire
n’importe quelle couleur, assurez-vous d’avoir les références
Pantone ou CMJN pour que le résultat final soit exactement
comme vous vous y attendiez.

Petit glossaire du packaging



Voici un petit guide pour vous aider à naviguer à travers les termes les
plus utilisés en design de packaging :

Fichier Adobe Illustrator (AI) — Adobe Illustrator est un logiciel de


design utilisé pour créer des images vectorielles (ce dont vous aurez
besoin pour imprimer votre design). Les fichiers créés par ce logiciel
portent l’extension .ai et ne peuvent être ouverts qu’avec ce logiciel.
(Si vous ne le possédez pas vous-même, pas de panique ! Votre
Imprimeur, lui, l’aura.)

Code-barres (UPC et EAN) — Les code-barres correspondent à ce


groupement de lignes verticales qui se trouve sur toutes les
marchandises quelles qu’elles soient. Ces code-barres comportent
des données lisibles par un ordinateur, lesquelles apportent des
informations sur le produit en question, y compris son prix. Il existe
différents types de code-barres, dont les code-barres UPC (Universal
Product Code) qui sont prédominants en Amérique du Nord, et les
code-barres EAN (International Article Number — a l’origine European
Article Number, d’où la lettre E) qui sont utilisés dans le monde entier.
Il est judicieux de faire une demande de code-barre avant de
commencer à travailler sur le design de son packaging.

Fond perdu — En imprimerie, on ajoute un fond perdu aux designs


lorsque ces derniers arrivent jusqu’au bord du papier (ou de la boîte,
etc.) Dans ces cas-là, les graphistes ajoutent une zone de sécurité (le
fond perdu) pour permettre une petite marge d’erreur au cas où la
coupe déborde un peu du tracé prévu.

Canister — Une boîte cylindrique, généralement en métal, servant à


conserver de la nourriture ou des produits chimiques.

CMJN / CYMK — Acronyme de Cyan, Magenta, Jaune et Noir. Ce


sont les quatre couleurs utilisées en imprimerie. Chaque couleur a
« un code » CMJN que les imprimeurs utilisent pour reproduire la
couleur sur papier telle qu’elle apparaît sur votre design.

Tracé de découpe — Il s’agit du design de votre emballage, à plat.


Les graphistes et les imprimeurs s’en servent pour créer la forme du
packaging.

EPS — Acronyme pour Encapsulated PostScript. Il s’agit d’une


extension de fichier pour les images vectorielles. Ces fichiers ne
peuvent généralement être ouverts qu’avec les logiciels de design
spécialisés.

Impression numérique — C’est l’une des techniques modernes


d’impression où l’information contenue dans un fichier est envoyée
électroniquement à une imprimante et où chaque morceau du
packaging est traité individuellement. L’impression numérique est
avantageuse pour les petites quantités et parce que cette technique
prend moins de temps. Pour les grosses quantités, l’impression offset,
plus traditionnelle, est souvent plus avantageuse.

Impression offset — Il s’agit d’une technique d’impression pour


laquelle des plaques sont créées en quatre couleurs (CMJN) pour
votre design. Ces plaques sont ensuite placées à l’intérieur d’une
grande imprimante industrielle. Les coûts de préparation peuvent être
élevés pour ce type d’impression (car il faut créer les plaques), mais
c’est une solution souvent avantageuse pour les gros volumes (plus
de 1000 pièces généralement).

Pantone — Pantone est l’entreprise qui a créé le Pantone Matching


System (PMS). Il s’agit d’un catalogue de couleurs standards utilisées
en imprimerie. Un numéro est assigné à chaque couleur, qui peut être
reproduite quasiment à l’identique sur n’importe quelle imprimante.

PDF — Acronyme pour Portable Document Format. C’est un format


de fichier polyvalent qui peut s’adapter aux images vectorielles tout
comme aux images rasters (mais il vous faut du vectoriel en
packaging !), et peut comprendre du texte et des images. Les PDFS
peuvent être ouverts par à peu près tous les ordinateurs.

Fichier raster — Les images rasters sont constituées de milliers de


tout petits points (pixels). C’est pour cette raison qu’il n’est pas facile
de changer les dimensions de ces images.
RVB — Acronyme pour les trois couleurs primaires avec lesquelles on
peut créer n’importe quelle autre couleur par synthèse additive) :
Rouge, Vert, Bleu. Les codes RVB (ou codes hex) servent à identifier
les couleurs dans un environnement numérique. Ces codes peuvent
être traduits en CMJN ainsi qu’en code couleur Pantone pour
l’imprimerie.

Fichier vectoriel — Les images vectorielles sont constituées de


lignes (vecteurs). Grâce à cela, elles peuvent être redimensionnées
sans perdre en qualité.

Retrouvez notre guide complet pour tout savoir sur les différents types
de design graphique.

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