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BL
3/1 9 7 5
1
3
1
BIBLIOTHÈQUE
LATINE - FRANÇAISE
PUBLIÉE
PAR
C. L. F. PANCKOUCKE .
in APULÉE
TRADUCTION NOUVELLE
PAR M. V. BÉTOLAUD
AGRÉGÉ DE L'UNIVERSITÉ , LICENCIÉ EN DROIT,
STIL
DE
AL
OI
TU
S
TY
OV
TOME QUATRIÈME.
PARIS
C. L. F. PANCKOUCKE
OFFICIER DE L'ORDRE ROYAL DE LA JÈGTON D'HONNEUR
ÉDITEUR , RUE DES POITEVINS , Nº 14 .
M DCCC XXXVIII .
TU LL B
DE
LA
VIL
LYON
S L
LE
1892
書
VI.
APOLOGIE .
(UN LIVRE .)
DET
E
LYON
1892
AVANT - PROPOS
SUR L'APOLOGIE .
DE L'APOLOGIE .
Il est une autre accusation bien plus grave qu'on fait peser
sur la tête de l'orateur, et qu'on a voulu préparer en quelque
sorte au moyen des précédens griefs. C'est celle de magie.
On accuse d'une manière générale Apulée d'étre magicien. Le
mot magicien , ou muge , est une expression sur le sens de la
quelle on n'est point d'accord . Cette appellation désigne réelleinent
un ministère saint et anguste ; et en ce sens , Apulée se félicite
d'être honoré des mêmes calomnies que tant d'illustres mortels
qui portèrent ce nom . Les preuves de l'accusation ne présen
tent , du reste , pour ce qui le regarde , rien que de dérisoire.
Il est magicien : car il achète constamment des poissons. Tout
le monde a droit d'acheter des poissons , ne fût- ce que pour sa
table et dans le but de les consommer. Jamais poissons ne ser
ARGUMENT. xiij
virent aux opérations magiques dont parlent les écrivains de toute
espèce ; pour ce qui est de lui , il n'a vu dans les poissons qu'une
classe particulière d'êtres vivans sur lesquels il s'est occupé d'ana
tomie et d'études zoologiques.
Il est magicien : car par ses enchantemens , ses charmes , il a
fasciné un enfant, plusieurs enfans ensuite , et en dernier lieu
une femme. Il est vrai que la sorcellerie a prétendu quelquefois
révéler l'avenir en faisant tomber des enfans dans des extases
magiques ; mais ces enfans devaient réunir en eux la candeur, la
virginité , la grâce. Or, l'individu qu'on cite, Thallus, est un mal
heureux épileptique , au regard hébété , à la face couverte d’ul
cères ; et le seul rapport qu’Apulée ait eu avec lui , c'est de l'avoir
vu quelquefois au moment où il tombait dans une de ses hideuses
attaques.
Pour ce qui est de plusieurs enfans pareillement ensorcelés ,
l'orateur le nie formellement.
La femme était épileptique comme Thallus ; elle était venue
consulter Apulée sur une douleur d'oreille. Curieux d'étudier les
individus atteints du haut-mal, Apulée l'examinait , lorsqu'elle
vint à tomber pareillement sous ses yeux.
Il est magicien : car il garde mystérieusement certain objet en
veloppé dans son mouchoir. L'accusation aurait d'abord dû spé
cifier en quoi est criminelle la possession de cet objet, et le faire
connaitre elle-même; on pourrait donc lui donner un démenti
pur et simple jusqu'à imputation plus précise de sa part. Mais
l'orateur veut bien déclarer de lui-même que c'est un emblème
religieux appartenant à une des nombreuses congrégations où il
est incorporé, et il s'engage à le montrer à quiconque se fera re
connaître de lui comme un frère en affiliation .
Il est magicien : car, en compagnie d'un sien ami, et au logis de
ce dernier, il afait les sacrifices nocturnes dont on a trouvé des
vestiges , à savoir des plumes d'oiseaux et des murs noircis pan :
la furnée. L'accusation , même si elle était faite de bonne foi, se- ,
rait complètement absurde et invraisemblable, ne serait- ce qu'en
raison de la facilité avec laquelle il aurait pu anéantir de sem
blables vestiges. Mais c'est une calomnie évidente ; c'est un
faux témoignage, vendu tel jour, à tel endroit, par un nommé
Junius Crassus , qui ne se présente même pas pour le soutenir.
xiv ARGUMENT.
Il est magicien : car il a fait fabriquer mystérieusement en
bois un petit squelette auquel il adresse ses dévotions. L'objet in
criminé , loin d'avoir été fabriqué mystérieusement, a été travaillé
en plein jour et en plein atelier par le plus habile tourneur
d'OEa. S'il a été fait en bois , c'est qu'en matière d'objets de culte
l'emploi de toute autre substance est profane. Enfin , loin d'être
un squelette , c'est au contraire une délicieuse figurine repré
sentant Mercure ; et l'orateur la fait passer sous les yeux du
tribunal.
TROISIÈME PARTIE .
APULEII
APOLOGIA .
APULÉE.
APOLOGIE .
MAXIMUS
AXIMUS Claudius, et vous , ses assesseurs , je savais
d'avance à n'en pas douter , comment Sicinius Émi
lianus , vieillard d'une imprudence notoire , procèderait
dans son accusation contre moi . Il l'avait déférée de
vant vous sans se donner la peine d'y réfléchir ; il n'avait
donc , à défaut de griefs véritables , d'autres argumens
que ceux de la calomnie. Mais si l'on est maître d'ac
cuser même un innocent, on ne peut convaincre qu'un
coupable. C'est là ce qui me rassure pleinement ; et je
rends grâces aux dieux , puisqu'ils m'accordent l'occa
sion et les moyens , devant votre tribunal , d'abord de
justifier la philosophie aux yeux de ceux qui ne la
connaissent pas , ensuite de démontrer mon innocence.
Je dois le dire pourtant : outre que ces calomnies
semblaient graves au premier aspect , il s'y joignait en
core la difficulté d'une défense sans préparation ; car,
vous le savez , cette affaire date seulement de cinq ou
six jours. Je m'étais chargé de plaider contre les Gra
pius pour mon épouse Pudentilla , lorsque , par un
coup monté et sans que je m'y attendisse , les avocats
d'Émilianus se mirent à m'attaquer de propos injurieux ,
à me reprocher des maléfices , et finirent en m'accusant
1.
th APOLOGIA .
et qui est trop habitué aux éloges pour l'être aux outra
ges , comment un tel homme, dis-je , ne serait- il pas
doublement ulcéré lorsqu'on l'accuse de ce qu'il aurait
bien plutôt le droit de reprocher aux autres ! Que si par
hasard je parais vouloir me justifier d’inculpations sans
portée et tout- à -fait frivoles, ce reproche doit tomber sur
mes accusateurs. Pour eux la honte de l'attaque , et
pour moi l'honneur de la repousser victorieusement.
Or donc il y a peu de jours, vous avez entendu
l'accusation débuter ainsi : « Nous accusons deyant
vous un philosophe d'une beauté remarquable, et très
disert ( voyez le grand crime !) tant en grec qu'en latin. »
C'est bien , si je ne me trompe , dans ces termes inêmes
qu'a commencé le réquisitoire de Tannonius Pudens,
homme fort peu disert , il est vrai , pour sa part. Plât au
ciel que ces accusations si graves de beauté et d’élo
quence , ce fût à bon droit qu'il me les eût intentées !je
n'aurais pas eu de peine à répondre : je lui aurais dit ,
comme dans Homère Paris à Hector :
pigere :
APOLOGIE . 55
Dans un autre passage on lit ces vers, qui ont à peu près
le même sens :
Ainsi parle Mercure , et du sein de la terre
Il tire au même instant ce charme tutélaire.
.
APOLOGIE. 97
LYON
IL
L
1892
A
100 APOLOGIA.
quæ scilicet curiose cognoverat. Paucos versus memini ,
cos dicam :
APOLOGIE nin
son infirmité qu'il faut attribuer cette chute ? N'a-t- il pu
se faire qu'il éprouvât des accès en ma présence comme
il en a éprouvé devant mille personnes ? Que si j'eusse re
gardé comme important de faire tomber celui qui tombe
cent fois par jour , avais-je besoin d'enchantemens , quand
il suffit du jayet échauffé, comme on le lit chez les na
turalistes , pour explorer cette maladie d'une manière
aussi sûre que facile ? C'est même avec l'odeur de cette
pierre que dans les marchés on s'assure de la santé ou
de la maladie des esclaves. J'ajouterai que la roue tour
née par le potier de terre provoque très-aisément un
accès par sa rotation chez les sujets atteints de ce mal ;
la vue de ce mouvement rapide agit sur leur imagina
tion déjà frappée, et pour provoquer des chuces chez ces
malheureux il n'y a pas de magicien qui vaille un po
tier de terre.
Il était bien inutile d'exiger la comparution des es
claves : ai-je exigé , moi , que tu nommasses les témoins
qui assistaient à la scène mystérieuse où j'ai provoqué
la chute de Thallus? Tu n'en indiques absolument qu'un
seul : c'est ce jeune homme, ce Sicinius Pudens sous le
nom de qui tu m'accuses ; il soutient qu'il était présent.
Mais quand ce ne serait pas assez de son enfance pour
ôter toute gravité à sa déposition , son rôle d'accusateur
en infirmerait la bonne foi. C'eût été un expedient plus
facile, Émilianus, et un argument beaucoup plus grave
de te citer toi-même comme ayant tout vu , et d'avoir
commencé ta folle accusation à l'histoire de cette scène
de magie, plutôt que de mettre les ressorts de ce pro
cès entre les mains d'un enfant , comme on ferait d'un
joujou. Un enfant est tombé ; c'est un enfant qui l'a vu ;
n'est-ce pas aussi un enfant qui a opéré le charme ?
318 APOLOGIA.
Hic satis veteratorie Tannonius Pudens , quum hoc
quoque mendacium frigere, ac prope jam omnium vultu
et murmure explosum videret , ut vel suspiciones quo
rumdam spe moraretur, ait pueros alios producturum ,
qui sint æque a me incantati; atque ita ad aliam spe
ciem argumenti transgressus est. Quod quamquam dis
simulare potui , tamen ut omnia , ita hoc quoque ultro
provoco. Cupio enim produci eos pueros , quos spe li
bertatis audio confirmatos ad mentiendum . Sed nihil
1
1514 APOLOGIA.
IV . MI
A
162 APOLOGI .
υπ' αυτού μεμάγευμαι: ναι ερώ· έλθετε νύν προς εμέ , έως
ŠTI owopovã . Hæc ipsa verba Rufinus [quæ græce in
terposuit ), sola excerpta , et ab ordine suo sejugata >
204 APOLOGIA .
( Pontiani litteræ .)
DIXI .
APOLOGIE. 253
j'ai dit .
일
Η
VII .
ΑΝΕΧΟΜΕΝΟΣ .
AVANT - PROPOS
SUR
L'ẢNEXÓMENOE..
ΑΝΕΧΟΜΕΝΟΣ.
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APULEIT
(UT VULGO EDITUR ]
ΑΝΕΧΟΜΕΝΟΣ
EX MENANDRO .
AMARE
RE liceat , si potiri non licet.
Fruantur alii : non moror, non sum invidus :
Nain sese excruciat, qui beatis invidet .
Quos Venus amavit , facit amoris compotes .
Nobis Cupido velle dat , posse abnegat.
Olli , purpurea delibantes oscula ,
Clemente morsu rosea labella vellicent ,
Malas adorent ore et ingenuas genas ,
Et pupularum nitidas geminas gemmulas.
Quin et quum tenera membra molli lectulo ,
Quum pectora adhærent Veneris glutino ;
Libido quum lascivo instinctu suscitat
Sinuare ad Veneris usum femina, feminæ
Inter gannitus et subantis voculas ,
Carpant papillas , atque amplexus intiment ,
Arentque sulcos molles arvo Venereo,
Thyrsumque pangant hortulo in Cupidiuis ;
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IMITATION DE MÉNANDRE
(ATTRIBUÉE A APULÉE.)
FRAGMENS
(AU NOMBRB DE VINGT. )
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FRAGMENTA
APULEII .
I.
Ex libris Ludicrorum .
II .
Ex libris de Proverbiis .
III .
Ec Hermagora .
FRAGMENS
D'APULÉE .
I.
II .
III .
De l'Hermagoras, liv. I.
Il crut voir un jeune homme de bonne mine , en
toilette de marié , disparaître au fond de la maison. ( In
penitiorem partem domus. )
268 FRAGMENTA APULEII.
IV .
Ex Hermagora .
Idem lib. eod. sub finem . Neutra in num desinentia
geminant in diminutione L ante M ; et si G habeant
ante N , in penultima syllaba diminutivi I , non E acci
piunt ; ut , tignum , tigillum ; signum , sigillum . Alia
vero E habent in penultima , nisi sit primitivi penultima
naturaliter longa , ut bonum , bellum ; geminum , ge
mellum ; scamnum , scaminellum . Apuleius tamen in I.
Hermagoræ : Verum infirma scammellorum , obicefultæ
fores.
V.
Ibid.
IV .
De l'Hermagoras , liv. 1 .
Mais on raffermit les bancs ( infirma scammellorum) ,
et on étaya les portes.
Citation du même PRISCIANUS, au même endroit , à propos des
V.
VI .
Ex Hermagora.
Idem lib. vi. extremo. Excipiuntur ea quoque quæ
nec C nec G habent ante IS in genitivo ; nix , nivis :
antiqui tamen etiam ninguis dicebant. Unde Apuleius
in I. Hermagoræ : Aspera hyems erat , omnia ningue
canebant.
VII .
Ibid.
VIII .
Ibid .
VI. '
De l'Hermagoras, liv . I.
.... C'était au plus fort de l'hiver : la neige blanchis
sait au loin la campagne. (Omnia ningue canebant.)
Citation du même, à propos de l'ancien mot ninguis, usité autrefois
pour nix , nivis.
VII .
VIII.
Du même ouvrage .
IX .
Ex Phædone.
X.
Ibid.
XI .
Ex Epitome.
IX .
Du Phédon .
X.
Du même. ouvrage.
XI.
De l'Epitome.
Mais alors le sesterce valait la moitié ( semissem ) du
IV . 18
274 FRAGMENTA APULEII.
XII .
Ex libro de Republica.
XIII.
Ex Medicinalibus.
PRISCIANUS lib. vi. In E correptum latina sunt neutra ,
quæ E in IS conversa faciunt genitivum , ut hoc mare ,
hujus maris ; hoc monile, hujus monilis ; hoc mantile ,
hujus mantilis. Ovid . in vi . Fastorum , etc. Excipitur
unun indeclinabile in singulari numero , hoc cepe ,
hujus cepe. Apuleius in Medicinalibus : Cepe succum
melle mixtum , quod in plurali numero femininum est
ceparum , quamvis anti
primæ declinationis, hæ cepe? , cepar
quissimi in A quoque singulare feminino genere hoc
recte protulisse inveniuntur. Nævius , Lucilius , etc.
FRAGMENS D'APULEE . 275
XII .
Du livre de la République.
XIII .
Des Questions médicales.
.... , Du jus d'ognon mêlé avec du miel.
Citation de PRISCIEN, au livre vi , à l'occasion du genre des substan
tifs latins terminés en e qui font la finale brève.
18 .
276 FRAGMENTA APULEII.
XIV .
De Re rustica .
PALLADIUS de Re rustica lib. I , tit . 35. Apuleius
adserit semina bubulo felle maceranda , antequam
spargas.
XV .
De Arboribus.
SERvius in lib. 11 Georg. Virgilii. Apud Medos na
scitur quædam arbor, ferens mala quæ medica vocantur.
Hanc plerique citrum vocant : quod negat Apuleius, in
libris quos de Arboribus scripsit, et docet longe aliud
genus arboris esse .
XVI .
Ex incertis libris.
XVII.
Ibid .
XIV .
De la Maison rustique.
PALLADIUS , dans sa Maison rustique , liv . I , tit. 35, cite Apulée
comme recommandant « de détremper les graines dans du fiel de
bouf avant de les semer. »
XV .
Sur les Arbres .
SERVIUS, au deuxième livre des Géorgiques de Virgile , parle d'un
arbre de Médie , portant des fruits appelés médiques , lequel arbre
se nomme généralement citronnier . « Ce n'est pas l'avis d’Apulée ,
ajoute -t-il: dans son livre sur les Arbres , Apulée démontre que c'est
une tout autre espèce .
XVI .
D'ouvrages incertains:
L'empereur FRÉDÉRIC 11 , dans son Art de chasser avec des oiseaux ,
ou Science de la chasse au faucon , dit que les cinni sont nommés.
pelicani par Aristote , et cofani par Apulée.
XVII .
Ibid .
Fl. SOSIPATER CHARISIUS , dans son troisième livre , entre autres
parfaits , cite terui employé par Apulée aussi bien que trivi pour
parfait de tero.
278 FRAGMENTA APULEII .
XVIII .
Ex incertis libris .
XIX .
Ibid .
XX .
XVIII.
D'ouvrages incertains.
XIX .
Ibid.
XX .
Enfin on attribue à Apulée ces quatre sentences en vers :
LIVRE PREMIER .
L. 23. Mais que dans son vol sublime l'aigle , elc. Toute la fin
de cet alinéa est fort brillante et fort pittoresque. On y recon
naît une plume habile et exercée. Rien n'est plus juste que ces
expressions solum ætheris el fastigium hiemis. Il y a du nombre
dans le pæne eodem loco / endula circumtuetur ; l'horizon s'agran
NOTES DU LIVRE I. 281
dit véritablement dans la période finale : simul campis pecua , sia
mul montibus feras, elc.; et rien n'est plus vigoureux et plus
précis que le uno obłutu sub eodem impetu.
P. 7 , 1. 12. L'imprévoyant agneau. Le commentateur de l'édi
tion du Dauphin veut que l'on entende par incuriosum , non pas im
prévoyant, mais gras , que les soucis ne font pas maigrir ; et il s'ap
puie d'une citation de Plaule. C'est étayer bien mal-à-propos
d'une érudition inutile un sens très-peu naturel.
L. 15. Hyagnis fut, à ce que nous apprennent les traditions, etc.
Ce fragment fort curieux nous semble d'un bout à l'autre une
allusion constante au rôle que jouent dans l'Apologie Apulée
et son accusateur Émilianus ( voyez çà et là tome III). Il serait
par exemple difficile de ne pas reconnaître ce dernier dans
cette esquisse : « C'était un Phrygien , un Barbare ; sa face re
poussanle.... C'était Thersite le disputant à Nirée , un rustre
à un savant.... Il commença par débiter en un jargon bar
bare une foule d'absurdités .... » Rien ne ressemble davantage
aux traits qui caractérisent directement Émilianus dans plu
sieurs endroits de l'Apologie, comme par exemple : « Émilianus
est un homme qui laisse bien loin derrière lui les bouviers
et les pâtres de Virgile pour la grossièreté.... On lui a donné
deux sobriquets : celui de Charon, à cause de sa figure et de
son âme infernale ; puis , à cause de son mépris pour les
dieux , un autre qu'il entend répéter plus volontiers, celui de
Mézence.... » lci donc encore , comme tout-à-l'heure , il est
permis de s'autoriser d'une telle ressemblance pour indiquer
et le but et la dale de ce fragment. Lorsque Apulée eut aban
donné la ville d'OEa, où des bommages flatteurs ne pouvaient
compenser les dégoûts dont il venait d'être abreuvé par d'in
dignes calomnies et par une accusation scandaleuse , il alla se
fixer à Carthage , la maîtresse de son enfance. Là , bientôt ,
« une foule nombreuse se pressa pour l'entendre , soit au bar
Åreau , soit à ses brillantes leçons , où il abordait , comme en se
jouant , les exercices les plus difficiles de la rhétorique et les
formes les plus variées de l'improvisation '. » Il est assez naturel
Notice biographique en tête du fºr volume.
282 FLORIDES.
de supposer qu'il ne résista pas au plaisir de tracer un tableau
allégorique de la victoire qu'il avait remportée sur ses ennemis,
et d'en faire le sujet d'un de ses exercices journaliers. Émilianus
devint le satyre Marsyas ; l'orateur devint Apollon , « possédant
une égale facilité dans la prose et dans les vers. » Apulée était
donc à ce moment fixé à Carthage , il avait environ trente - quatre
ans ; et c'était en 148 après J.-C. (Voir le Tableau synchronique
de la vie et des oeuvres d'Apulée , en tête du premier volume.)
P. 7 , I. 20. Ou qu'il connit la flûte à plusieurs trous. Horace ,
dans son Art poétique (vers 201 et 202) , nous apprend ce qu'était
effectivement la flûte dans l'enfance de la musique :
Tibia non ut nunc orichalco vincta , tubæqlte
Æmula , sed tenuis , simplexque foramine pauco , etc.
L. 27. Comme le pd:re ou le bouvier de l'irgile. Egl. II , v. 27 .
P. 9 , 1. 2. Le premier, Hyagnis dédoubla ses mains en jouant.
C'est- à -dire qu'il employa deux flûtes , qu'il tenait chacune d'une
main , en même temps qu'il levait ou abaissait les doigts sur les
différens trous dont il les avait percées.
L. 8 et suiv. C'était du reste un Phrygien , un Barbare. Quand
on voulait désigner un homme inepte , grossier et ignorant , on
l'appelait Mysien ou Phrygien , comme l'indiquent deux passages
de Cicéron . – Se hérissait d'une barbe sale . Le mot latin illuti
barbus est tout- à - fait de licence apuléienne. Quelques -uns pro
posent de lui substituer multibarbus , qui n'est pas à beaucoup
près aussi conforme au génie de notre écrivain. - C'était Thersite
le disputant à Nirée. Le texte dit le disputant à un bel homme.
Poussèrent l'ironie. Le mot latin dissimulamentum est ici remar
quable , en ce qu'il prend un des deux sens du mot grec eipw
veid , qui signifie à la fois ironie cť dissimulation.
L.
29 . Ses cheveux arrangés en bandeaux et en boucles se dé
ploient sur ses tempes et sur son front. Il y a ici dans le texte des
nuances très -délicates et presque iusaisissables entre remulsis an
tiis et promulsis capronis. On s'accorde à faire venir antic du
mot antès , bords , extrémités , et capronæ de a capite pronæ ; ce
qui combiné avec remulsis , lissé en arrière , et promulsis , lissé
NOTES DU LIVRE I. 283
LIVRE DEUXIÈME.
Page 27 , ligne 1. Cet Hippias appartient à la classe des so
phistes. Dans le Voyage d'Anacharsis , Barthélemy met en scène
ce même personnage , ch. Xxxviii , Description des jeux Olym
piques : « Non loin de là un sophiste tenait un vase à parfums
et une étrille , comme s'il allait aux bains. Après s'être moqué
des prétentions des autres , il monta sur un des côtés du temple
de Jupiter, se plaça au milieu de la colonnade , et de cet endroit
élevé il criait au peuple : Vous voyez cet anneau , c'est moi qni
l'ai gravé ; ce vase et cette étrille , c'est moi qui les ai faits : ma
chaussure , mon manteau , ma lunique et la ceinture qui l'assu
jettit , tout cela est mop ouvrage; je suis prêt à vous lire des
poëmes héroïques , des tragédies , des dithyrambes , toutes sortes
d'ouvrages en prose , en vers , que j'ai composés sur toutes
sortes de sujets ; je suis prêt à discourir sur la musique , sur la
grammaire ; prêt à répondre à toutes sortes de questions. » Dans
Apulée, comme dans Barthélemy, ce passage est traduit presque
littéralement de Platon. Hippias a donné son nom à deux des
traités de ce philosophe ; et ce trait est pareillement reproduit
par Cicéron , de l'Orateur, liv. II .
P. 29 , I. 15. Une charmante petite étrille , surmontée d'un
manche vertical, et où circulaient intérieurement de pelils tuyaux
arrondis en forme de rigoles. Le texte est à cet endroit d'une diffi
culté presque insurmontable : recta fastigatione dausulæ , doit si
gnifier « à ligne droite dans la partie extrême qui en fait la poi
286 FLORIDES .
LIVRE TROISIÈME.
1
P. 73 , I. 26.
Dans les forêts Orphée, Arion sur les flots.
+
Le texte latin est le v. 56 de la ville églogue de Virgile .
P. 75 , 1. 8. Les cygnes , près des fleuves solitaires , soupirent
leur hymne de mort. Le chant du cygne est une de ces fictions
poétiques qu'on ne prend plus la peine de réfuter. Tout le monde
connaît les lignes pleines de douceur et de mélancolie dans les
quelles Buffon a décrit cette gracieuse erreur.
L. 13. J'ai consacré ce poème aux vertus d'Orfitus. Il s'agit
probablement d'un poëme à la lecture duquel ce morceau ora
toire servait de préambule. Pour Scipion Orfitus , c'est un des
personnages que l'auteur cite le plus souvent et avec le plus d'or
gueil comme étant son condisciple et son Mécène .
LIVRE QUATRIÈME .
Page 77 , ligne 10. Les charpentes sur lesquelles elle est soule
nue. « Scenæ columnatio ..» Les bois sur lesquels est étayé le plan
cher de la scène. Ce sens , qui nous paraît le seul régulier
ici , n'est pas accepté par tous les commentateurs : ils enten
dent « les colonnes qui font la décoration de la scène. »
L. 13. Les danses expressives de la pantomime. Le verbe hallu
cinari, dont se sert l'auteur, semble tirer sa signification du mot
hallus , qui veut dire « le gros doigt du pied ; » aussi le tradui
sons-nous par danser.
P. 78 , 1. 14. Maxime clauderet. Ce verbe vient ici de claudere,
claudeo , seconde conjugaison , qui signifie être boiteux .
P. 79 , 1. 6. Et encore ce comique , quand il dil , etc. C'est Plaute ,
dans le Prologue du Brutal.
P. 81 , 1. 8. Si ma patrie est une autre juridiction de l'Afrique.
Nous avons tenu à conserver le concilio que plusieurs éditions,
et entre autres celle du Dauphin , ne remplacent par confinio que
NOTES DU LIVRE IV. 297
DU DIEU DE SOCRATE.
Mais si vous me montrez une âme impie , sachez que nul démon
23
familier ne réside en elle et ne dirige sa conduite. »
Ce. passage est tiré de la première des deux dissertations con
sacrées par Maxime de Tyr au démon de Socrate. Dans cette
16 première dissertation , le philosophe s'attache à prouver qu'ef
fectivement des démons veillent sur la condition des âmes ver
tueuses. Dans la seconde , il parle de leur nature et de leur
1 essence. Il admet trois catégories d'êtres : les dicux qui sont im
t. mortels et impassibles , les démons qui sont immortels , mais
passibles ; l'homme qui est mortel et passible ; la bête qui est
irrationnelle , mais douée de sentiment ; la plante qui est animée
2 et passible. Du reste , il se rapproche et se confond presque avec
Apulée quand il parle des attributs de ces démons , de leur in
fluence et de l'utilité morale qu'ils présentent.
P. 157 , l. 17. D'après Platon. - Voyez le Phédon et l'Épinomis.
L. 28. Vous tous qui entendez par ma voix. Voilà qui confir
merait encore , s'il en était besoin , que ce traité est une disser
tation lue et peut-être improvisée publiquement devant les Car
thaginois. Tout cet alinéa et le suivant sont d'une haute portée
de philosophie morale.
1
P: 158 , 1. 21. Lar contubernio familiaris. Nous acceptons au
lieu de par contub. famil. , cette excellente correction de Sau
maise.
<
NOTES
DE LA DOCTRINE DE PLATON.
LIVRE PREMIER .
LIVRE DEUXIÈME .
Page 241 , ligne 1. Le principe de la philosophie morale, etc.
Comme déjà nous avons eu occasion de le dire dans ces noles ,
il ne nous semble pas à propos de commenter rigoureusement
Apolée pour toute la partie philosophique de ses ouvrages. Ce
n'est point à une telle paraphrase que doivent s'appliquer des
commentaires ; et nous renvoyons le lecteur à ceux qui éclair
cissent le texte original, à savoir Platon. Nous recommandons
seulement l'analyse substantielle que nous donnons en tête des
traités sous le nom d’Argument sommaire. Mon fils Faustin
-
LIVRE TROISIÈME .
ait oublié lui-même celte division , soit qu'il ait cru ou voulu
dissimuler ses sources , il est certain que ce dernier livre est bien
plutôt emprunté d'Aristote que de Platon. L'ouvrage d’Aristole
dont nous voulons parler est intitulé περί “Ερμηνείας , comme
l'est celui-ci da is certaines éditions. La matière est la même ; les
exemples donnés sont souvent identiques. De plus , dans un
même manuscrit , à la suite du traité d'Aristòte on trouve le com
mentaire de Boëce et le liyre d’Apulée qui en est présenté en
quelque sorte comme le complément. Quoi qu'il en soit , l'au
teur latin est loin de mériter la même foi que le philosophe
grec ; et autant l'ouvrage de ce dernier est solide et substantiel ,
antant celui d'Apulée l’est peu. De tous ses ouvrages , c'est celui
dont la correction a été la plus pénible pour les différens éditeurs.
Le chanoine Fleury, auteur de l'édition du Dauphin , y a con
tribué plus heureusement que personne , grâce à la collation qu'il
a pu faire d'un manuscrit précieux de la cathédrale de Chartres.
P. 309 , 1. 2. Trois spécialités ou parties. Les scolastiques
en ont imaginé une quatrième qu'Apulée ne pouvait pas con
naître et qu’on ajoute ordinairement à ces trois premières , à sa
voir la métaphysique.
P. 310 , I. 15. Ut si aias : Qui regnat. Les éditions portent
communément ut Ajax qui regnat.
P. 311 , l . 10 Sergius l'appelle , etc. On ne peut dire quel est
ce Sergius, à moins qu'il ne s'agisse du Sergius Galba dont Ci
céron parle dans son Brutus : « Ils sont tous éclipsés sans con
testation par Sergias Galba , qui tient le sceptre de l'éloquence
latine , etc. »
P. 331 , note. Disons ici que ce n'est pas l'opinion du stoïcien
Antipater. Antipater est souvent mentionné par Diogène-Laërce
dans sa Vie de Zénon , le chef des stoïciens. Il y est même question
d'un livre de lui sur le Monde. Antipaler était Tyrien , et fut pré
cepteur de Caton d'Utique , comme nous l'apprend Plutarque
dans la Vie de Caton . Nous avons cru pouvoir rejeter cette
phrase dans les notes , bien que dans l'original elle ne fasse pas
solution de continuité avec le texte. Il nous a semblé que la suite
21 .
324 DE LA DOCTRINE DE PLATON .
du raisonnementen devenait plus claire. Nous en avons fait autant
pour deux autres passages, pages 333 et 345. Dans une matière aussi
ardue , nous avons pensé qu'une préoccupation constante devait
être pour nous d'éclaircir la suite et la liaison des idées. D'un autre
côté , nous croyons que le texte d'un auteur est toujours respecté
quand on ne le supprime ou qu'on ne l'altère pas. Le seul tort
vous semble, en pareille matière , devoir tenir au choix peu intel
ligent des morceaux que l'on mettrait en notes. Que de fois on a
changé la ponctuation dans un auteur, introduit des parenthèses,
sans que cela tirât à conséquence ! C'est donc au lecteur a déci
der si nous avons trop osé en isolant ainsi de leur ensemble cer
taines propositions que nous regardons comme des espèces de
parenthèses tout- à - fait analogues à des notes.
P. 333 , note. Dans les formules des stoïciens. Vous trouverez
la dialectique des stoïciens développée au long dans Diogène
Laërce , Vie de Zénon .
P. 335 , 1. 10. Par une première figure. L'auteur emploie ici
cette expression formula , figure, sans l'expliquer. Nous supplée
rons à son silence. Les logiciens entendent par figures les di
vers arrangemens qui résultent de la place occupée par les trois
termes du syllogisme. Dans la première figure, le moyen terme
est sujet de la majeure et attribut de la mineure ; dans la
deuxième , il est sujet des deux propositions ; dans la troisième ,
il est attribut des deux propositions. On trouve seulement neuf
modes , etc. Pour exprimer ces neuf modes , et surtout pour les
graver dans la mémoire des étudians , on leur faisait apprendre
autrefois, dans les écoles , ces deux vers techniques :
BArbArA cElArEnt DArII , fErI0 , bArAlipTon ,
CELANTES , DADILIS , f4pEsmo , frISESOmorum .
Pour saisir l'artifice de cette combinaison , il faul observer
que la quantité et la qualité ( quantitas et qualitas) des proposi
tions qui constituent chacun des syllogismes sont désignées par
les voyelles des différens mots. Ainsi la voyelle A représente une
proposition universelle (voilà pour la quantité) ; qui est en même
temps affirmative (voilà la qualité) ; E , est une universelle néga
tive ; I , une particulière affirmative ; et enfin 0 , une particulière
NOTES DU LIVRE III . 325
Nous devons dire que dans le recensement fait par Apulée , il.
intervertit un peu cet ordre. Ainsi , comme on peut le voir par
les énumérations qui suivent, il n'admet pas la combinaison
cAmEstrES, l'assimilant à celle de cEsArE ; pareillement il con
fond dIs Amis et dAtlsI. Du reste , pour tout ce qui tient à cetic
manière d'enseigner la logique , manière aujourd'hui complète
ment décréditée dans nos écoles , nous renvoyons à la Logique de
Port-Royal. Il suffit d'avoir donné la clef de toutes ces combi
naisons : d'après elle , on pourra , avec de l'attention , recon
naître quelles sont les figures où Apulée s'écarte de l'ordre indi
qué par ces vers , cet ordre étant d'ailleurs celui d'Aristote.
L. 17. Six d'entre elles sont également nulles dans toutes les
figures. Il y en a même sept : E , E - E , 0-0 , E - 1 ,
-
DU MONDE.
violenti flatus et sonori ; tertium ventum , qui ab oriente hiberno spirat, Vul
turnum Romani vocant. Eum plerique Græci mixto nomine , quod inter Notum
et Eurum sit, iu pórotov appellant. Hi sunt igitur tres venti orientales , Aquilo ,
Vulturnus, Eurus, quorum medius Eurus est. His oppositi et contrarii sunt
alii tres occidui : Caurus, quem solent Græci apgéotny vocare ; is adversus
Aquilonem flat : item alter Favonius, qui græce vocatur diQupos ; is adversus
Eurum flat : tertius Africus, qui græce vocatur ait ; is adversus Vulturnum
flat : Eæ duæ regiones cæli orientis occidentisque inter sese adversæ sex ha
bere ventos videntur. Meridies autem , quoniam certo atque fixo limite est ,
unum meridialem ventum habet : is latine Auster, græce votos nominatur ,
quoniam est nebulosus atque humectus : votis enim græce Humor nominatur.
Septemtriones autem habent ob eamdem causam unum ; is objectus directus
que in Austrum , latine septemtrionarius , græce emaputias appellatus. Ex his
octo ventis alii quatuor detrahunt ventos , atque id facere se dicunt Homero
auctore , qui solos quatuor ventos noverit , Eurum , Austrum , Aquilonem , Fa
vonium . Versus Homeri sunt :
lantur, qui certo tempore anni , quum Canis oritur, ex alia atque alia parte
coeli spirant; rationesque omnium vocabulorum , quia plus paulo adbibi , effu
dissem , nisi multa jam prorsus omnibus vobis reticentibus verba fecissem ,
quasi fieret a me arpónois Trud fixtex ) : In convivio autem frequenti loqui
solum unum neque honestum est , inquit, neque commodum. Hæc nobis Fa
vorinus in eo , quo dixi, tempore apud mensam suam summa cum elegantia
verborum , totiusque sermonis comitate atque gratia denarravit. Sed quod ait
ventum , qui ex terra Gallia flaret, Circium appellari; M. Cato tertio libro
Originum eum ventum Cercium dicit , non Circium . Nam quum de Hispanis
scriberet, qui citra Hiberum colunt , verba hæc posuit : Sunt in his regioni
bus ferrariæ , argentiſodinæ pulcherrimæ, mons ex sale mero magnus :
quantum demas, tautum adcrescit. Ventus Cercius, quum loquare, buccam
implet : armatum hominem , plaustrum oneratum percellit. Quod supra au
tem dixi, Etesias ex alia atque alia caeli parte flare, haud scio an sequutus
opinionem multorum temere dixerim . P. Nigidii in secundo librorum , quos
de vento composuit , verba hæc sunt. Etesiæ 'et Austri anniversarii secundo
sole flant. Considerandum igitur est quid sit secundo sole.
Évidemment, selon nous , ce second morceau a dû devenir
ce qu'est le premier, lorsqu'il n'a plus été reproduit que de mé
moire ou d'une manière abrégée. Les aperçus les plus saillans,
les citations , sont les mêmes ; et dans l'un commedans l'autre
toute l'excursion est supposée appartenir au même personnage ,
à savoir Favorinus , lequel ne figure pas autrement dans Apulée.
P. 410 , l. 11. Pubertate juvenali. L'expression de juvenalis pour
juvenilis est remarquable. On la trouve aussi dans Pline le Natu
raliste , liv. XXXIII , ch. 2.
P.413 , 1. 23. Or, contrairement à ce que dit Platon , il vaut
encore mieux parler même insuffisamment de lui , que de n'en point
parler du tout. Voyez même volume, page 199 : « Platon ap
pelle Dieu être céleste , être ineffable , être sans nom..... Il ajoute
qu'il est difficile de découvrir sa nature , et que si on y est par
venil , on ne saurait la révéler au milieu de beaucoup d'hommes. »
L. 32. · Les poètes ont osé dire que tout est plein de Jupiter. Entre
autres Virgile , Bucol., égl . jii , v. 60 :
Ab Jove principium , Musæ : Jovis omnia plena .
Muses , nos premiers chants seront pour Jupiter :
Jupiter remplit tout...
NOTES. 333
P. 415 , 1. 13. Son nom.... est plus noble que celui des consuls et
des rois. En traduisant littéralement nous aurions reproduit la
singulière distraction d’Apulée , dont nous avons parlé dans
l'Avant-Propos , et qui consiste à traduire atos par consul, au
lieu de le traduire par très- haut , très-puissant.
P. 417 , I. 3. Sans qu'il ait besoin de se communiquer à chaque
espèce en particulier. Il n'est pas besoin de dire que cette théorie
est entièrement contraire aux opinions des hommes vraiment re
ligieux :
Car, aux yeux de celui qni fit l'immensité ,
L'insecte vaut un monde : ils autant coûté,
comme dit un de nos plus illustres poètes modernes..
P. 419 , 1. 30. Des hauteursoù il réside , il a place des puissances
secondaires , etc. — Voyez le Timée de Platon , et la première Dis
sertation de Maxime de Tyr.
P. 431 , 1.7 .
Séjour des dieux , l'Olympe ignore les ravages
Des frimats , etc.
DE L'APOLOGIE.
L. 23. Quoi! dès mes premières années, etc. Il y a dans cette fin
de période un entraînement et un caractère de vérité remar
quables.
P. 15 , l. 2. Dans les poésies de Statius Cécilius. C'était un
poète comique contemporain d'Ennius ainsi que de Térence . Il
était leur ami , et , comme le dernier, il était esclave. Il avait com
posé plus de trente comédies , dont il nenous est parvenu que des
fragmens à peine appréciables. Il est parlé en détail de lui au
liv. IV, ch. 20 des Nuits Attiques d'Aulu-Gelle ; et c'est de lui
qu'Horace dit dans son Art poétique, v. 53 :
1 Quid autem
Cæcilio Plautoque dabit Romanus ademptum
Virgilio Varioque ? etc.
Eh pourquoi accorderait-on à Cécilius et à Plaute des licences qu'on
interdit à Virgile et à Varius ? »
NOTES. 337
P. 15, l. 16. Vous n'avez pu vous empêcher de sourire quand vous
avez vu l'indignation . Généralement le cum risu est rapporté à
succensentem , et on entend : « Vous avez remarqué que je me
courrouçais en riant, etc. » On s'autorise , pour ce sens , de
ce qu'en effet, dans plusieurs passages de notre auleur, le rire
est toujours associé avec la colère dont il devient en quelque
sorte l'expression ; mais nous avons craint que cette image ne fût
forcée ; et , surtout , nous avons cru qu'un éclair de gaité ne
déparait pas l'endroit dont il s'agit.
L. 32 .
Arábique produit de végétaux divers.
Le cinnamome et d'autres aromates .
P. 17 , 1. 4. La méthode dégoûtante des Hibériens. - Voyez STRA
BON , au livre III de sa Géographie.
L. 8. Comme dit Catulle. Epigr. xxxix , contre Egnatius, v. 19.
L. 31. Pour me servir de l'expression d'un grand poète. C'est
Homère , en beaucoup d'endroits.
P. 19 , 1.31 . Avec un charbon de bûcher. Il veut parler d'un char
bon de mauvais et funeste augure .
P.21 ,
1. 12. Le crocodile , cemonstre énorme , etc. Élien , Aris
tote et Pline en disent autant.
17 . Une grande quantité d'insectes. Le latin dit de sangsues .
Il y a sur ce passage beaucoup de divergences entre les éditeurs.
L. 19 . Un des oiseaux du fleuve. C'est non pas précisément le
P. 141 , l . 10. J'ai été en Grèce initié, etc. Ces détails sont
de la dernière importance pour la biographie d’Apulée.
L. 21. Il est dans les mains de tout le monde. Au fragment XVIII
des Florides (tome III , page 87) , Apulée rappelle pareillement ce
discours ou d'autres analogues : « A la louange de ce dieu (Escu
lape) j'ai , dit-il , composé en grec et en latin un hymne que , etc.
Déjà en prose comme en vers je lui ai offert le tribut de ma res
pectueuse éloquence. »
L. 29 . Entendez - vous , Maximus ? vingť voix viennent de le mur
murer. L'éditeur du Dauphin n'interprète pas cet endroit d'une ma
nière charitable . « Ne croyez pas , dit-il , que ce concours de voix
soit fortuit. C'étaient bel et bien des gens soudoyés à l'avance
par l'orateur. Cette interprétation n'est pas nécessaire; en effet
il est bien certain , d'un côté , que le talent oratoire d'Apulée
n'était pas le moins du monde méconnu : il nous le prouve suf
fisamment dans plusieurs passages des Florides, où l'on reconnait
l'homme qui est en possession de la faveur publique. D'un autre
côté , il n'est pas étonnant qu'un discours religieux sur Esculape ,
sur le dieu protecteur de la ville , en eût assez vivement intéressé
les habitans pour qu'ils l'apprissent par coeur.
P. 143 , 1. 10. Un animal sans énergie. La brebis.
L. 14. Il sert de vêtement et de costume. « Inductui et amictui ,
dit le texte. Le second de ces mots s'entend des habits ; le pre
mier semble s'appliquer plus spécialement à la chaussure. Voyez
tome III , page 26 , 1. 10 : « Calceamenta quibus erat inductus. »
- Dès-lors , ces chaussures seront celles dont il est question au
livre xi des Métamorphoses ( tome ir , page 329) : « Ses pieds
étaient recouverts de sandales tissues avec les feuilles du palmier.
P. 145 , l. 1. Une seule pierre arrosée d'huile, un seul rameau
couronné. - Voyez le fragment jer des Florides : « Ni chêne chargé
de cornes , ni hêtre couronné de peaux , ni pierre baignée de
parfums. »
L. 6. Mézence. Le contempteur des dieux , comme l'appelle
Virgile , Énéide , liv . vill , v. 7 .
IV . 23
354 APOLOGIE .
les cerfs, ni lancer une meute , ni tendre des toiles , ou ces filets
qui les épouvantent par l'éclat mobile de leurs plumes. »
P. 155 , 1. 23. Le nom grec de BASILEUS ( roi). Il paraît que c'est
par ce nom générique de roi que les différentes sectes idolâtres
désignaient leur dieu . Dans le christianisme , nous disons le Sei
gneur.
P. 217 , 1. 4. Tant dans les registres publics que dans les papiers de
famille. Les pères de famille retiraient un extrait des registres
publics , comine on le fait de nos jours.
L. 7. Qu'il en considère le lin . C'est- à - dire le ruban , le lien
avec lequel est attaché ce papier, et qu'il se convainque que ce
lien est bien intact , qu'il n'a été ni coupé ni détaché. D'autres
lisent lignum .
DES FRAGMENS.
D'APULÉE .
A A.
* Les chiffres roinains marquent le volume, et les chiffres arabes designent les pages .
IV . 24
370 INDEX .
Anaphysimata ( vents ), III , 395 . Apeliotes, nom d'un vent, III , 393.
ANAXAGORE , calomnié , IV, 71 . Arelle, célèbre peintre, III , 169. —
ANAXIMANDRE , maître de Pythagore , Seul peintre d'Alexandre , III , 19.
III , 49. Aperimetros, épithète de Dieu , III ,
Ane d'Or. Un mot sur ce titre des 299.
Métamorphoses, I , 274 . APOLLON , défié par Marsyas , III , 9.
Ane (qui fut Lucius). Comment il su- APOLLONIUS de Thyane , rapproché
bit cette métamorphose , I , 143 et d'Apulée , I , xiij.
suiv. — Pris par des brigands, II , Autre magicien fameux , IV, 219.
43 et suiv . Ses boulades contre Médecin , II , 173 , 411 .
le sexe , II , 79 . Passe au service Apologie d’Apulée , 1 , viij; IV, 3-253.
de Tlépolème et de Charite , II , Apologie de la pauvreté, IV, 49.
85 ; d'un meunier, II , 87 ; d’on Apparition merveilleuse , II , 327.
prêtre de la déesse syrienne , II , Arpius (famille des), amie d’Apulée ,
155 ; d'un boulanger, II , 187 ; d'un I , v ; IV, 179.
jardinier, II , 227 ; d'un soldat, II , APULÉE , de sa vie et de ses ouvrages ,
251 ; de deux frères pâtissiers , 1 , 1 -lxxxviij . -- Détails sur sa pa
II , 275 ; d'un grand seigneur, II , trie , IV, 63. Voué dès l'enfance
281 , Maltraité par des chevaux , à l'étnde , IV, 13. - Son séjour à
II , 89 ; par un petit conducteur, Athènes , IV, 179. Se dit fort
II , 91.103 . Son entrevue amou- peu soigneux de sa personne , IV,
reuse avec une grande dame , II , 13. - Ce que lui laissa son père,
289. S'échappe , II , 321 . IV , 01. Épuisa sa fortune en
Invoque Isis , II , 325. - Redevient voyages et en libéralités , ibid. - Sa
homme , II , 345 . fécondité , III , 31 , 93. - - S'occu
Ane boiteux dans les enfers, conduit pait beaucoup de dissections, IV,
par un ânier boiteux , II , 31 . 103. -- Était initié à presque toutes
Aneth (plante), sa propriété en ma- les sectes religieuses , IV, 141. –
tière de sorcellerie , I , 143 , 306 . Quelle critique sévère s'exerçait sur
' Avexóusvos , IV, 255 , 257 . ses ouvrages , III , 21 . Son sé
Animaux , comment divisés par Pla- jour à OEa , IV , 181 . Sa posi
ton , III , 215. - Obéissent à di- tion à Carthage, III , 65 , 69 , 81 .
verses impulsions, III , 423 . - Combien il prisait le suffrage des
ANNIBAL ( songe d’ ) , III , 139 ; IV, Carthaginois, III , 53,61 . — Acci
303 . dent qu'il éprouve , III , 59. –
ANTICLÉE ; mère d'Ulysse , III , 177 . Loue divers protecteurs , III , 63 ,
ANTIGENIDĖS (musicien célèbre). Un 69 . Des statues lui sont élevées,
mot de lui , II , 11 ; IV, 283 . III , 53 et suiv . - Accusé par soni
ANTIPATER , philosophe stoïcien , III , beau -fils, IV, 3-253. Accusé de
331 ; IV, 323 . poissons achetés , IV , 75 ; de co ·
Antoine , Romain austère , IV, 47 . quetterie , IV, 33 ; d'esclaves af
Aorguisia , ce que c'est , III , 247 . franchis, IV, 47 ; de magie , IV ,
Aparcliás, vom d'un vent, III , 395. 107 ; d'incantation sur des enfans,
INDEX. 371
IV, 117-123 ; sur une femme, IV, gisme , HI, 335, -- S'est occupé de
123 ; de receler des objets mysté- l'étude des poissons, IV, 93 .
rieux , IV, 133 ; de sacrifices noc- Son opinion sur les mondes , III,
turnes , IV, 145 ; de faire usage 341..—
- A servi de texte à A pulée
d'un cachet mystérieux, IV, 155 ; pour grand nombre de ses ouvrages ,
d'avoir chez lui un image de sque- III , 365 , 366 , 375 ; IV, 323 .
lette , IV, 159 ; d'avoir circonvenu | Arrhitos , épith. de Dieu , III , 199.
une riche veuve pour l'épouser, IV, AscléPIADE , médecin célèbre,III , 89.
265, 213 et suiv. Histoire de -Cure miraculeuse opérée par lui,
son mariage , IV, 177 , 213. III , 91 .
Comment il résume son Apologie, Asie , ses bornes , III , 387 .
IV, 251. N'est pas le héros des Asinius MARCELLUS , prètre d'Osiris ,
Métamorphoses , I , xcij, 276. II , 377 .
Aquilon , III , 395 . Aster , enfant aimé de Platon , IV, 27 .
Arc d'Iris , III , 399. Astres , comment Platon les appelle ,
ARCÉSIUS , aïeul d'Ulysse, III , 177 . III , 215. — Astres non errans, ibid .
ARCHIMÈDE , IV, 4 ?. Astronomie (aperçu rapide sur l') ,
ARCHYTAS , maître de Platon , III , III , 211,
195. Athéniens, leur discrétion , IV, 209.
Argestès (vent) , III , 395 . Atlantique (mer), III, 385.
Argumens sophistiques, III , 85. A TROPOS, III , 441 .
ARION , III , 73 . Attribut des propositions, III , 315 .
-
ARISTIDE , pauvre et juste , IV, 49 . A quoi il se reconnaît , III , 317 .
ARISTIPPE , un mot de lui, III , 103. Auditoire nombreux , III , 57 . - Ce
ARISTOMÈNE, habitant d'Égine , qui qu'il faut considérer dans un au
figure dans une aventure de sor- ditoire , III , 77 .
cière , I , 9 , 11 et suiv. AUGUSTIN . Voyez Saint Augustin.
ARISTON , père de Platon , III , 191. Auster, III , 393 .
Autre , maître de gymnastique de Avitus. Voyez Lollianus Avitus. -
Platon , III , 193 . Avocats bavards , IV , 9. Pourquoi
ARISTOTE , comment il définit le syllo- appelés causidici, IV, 125 .
B. B.
C.
D. D.
Fabius consulte un devin , IV, 109. | Flüle antique , III , 9 ; IV, 182.
Fabricius , Romain anstère , IV, 27. Forgeron trompé par sa femme, II ,
Sa pauvreté , IV, 49. 179.
Fatalité, III , 439 . Formes diverses sous lesquelles se
Faustinus. Apulée lui dédie quel- produit le discours , III , 311 .
ques ouvrages, III , 241 ; IV, 320. Formule de la fin des pièces, III , 57 .
- Le traité du Monde lui est dé- Fortune , aveugle , II , 63 , 99.
dié , III , 371 . Comparée à un vètement , IV, 51 .
Favonius, nom d'un vent , III , 393. Fotos , servante de Milon ; devient la
Femme condamnée au supplice d'une maîtresse de Lucius, 1 , 59 et suiv. ;
nuit passée avec Lucius- Ane, II , I , 137 ; I , 75.— Révèle à Lucius
295. — Histoire de cette femme et les secrets de Pamphile , I , 137 .
de ses crimes , ibid. L'aide à se métamorphoser, et
Festin ; description d'un festin donné quelle erreur elle commet , I , 143 .
dans l'Olympe , II , 41 . - Sa douleur, I , 145 .
-
M. M.
Maçonnerie (ie discours est comparé valiser avec Apollon ; son portrait
à une) , III , 103 . et son sort , III , 7 .
Madaure , patrie, d’Apulée, I , ij; Matière (opinion de Platon sur la ),
IV, 63 . III , 199. — Est-elle corporelle ou
Mages , de l'Orient, instituteurs de incorporelle ? III , 201 . - Elle est
Pythagore , III , 47 . le principe de tous les corps , III ,
Magiciens, définition de ce mot , IV, 203 .
67 . Eloge des magiciens , IV, Matinée, description d'une belle ma
69: —-Magiciens fameux,IV,219:
219. tinée, 11, 335 .
Magie , on en accuse Apulée , I , viij; Maux , pour quels motifs doivent être
IV, 107 . - Elle est proscrite par évités, III , 261 .
Maxime DE TYR , philosophe platoni
les Douze-Tables , IV, 121.- - Di-
vers grands hommes en sont accu- cien , rapproché d'Apulée à propos
sés, IV, 71 . du Dieu de Socrate , III , 113 ;
Magiques ( substances), IV, 79 , 81 . ..
IV, 308 .
Main droite, on la dégageait quand MAXIMUS Claudius , président du tri
on voulait saluer, IV, 97 . bunal devant lequel Apulée pro
Malitia , état criminel de l'âme , III , nonce son Apologie, IV, 3 et pas
247. — Ses développemens ne sont sim .
pas spontanés , III , 275. Médecins, ne s'inquiètent pas de
Mandragore, vertu de cette plante , l'opulence des malades pour éta
II , 273 , 420. blir leur diagnostic, III , 99.
MANDRAYTE , de Priène , élève de Thia- Médecin trompeur , II , 301.
lès , III , 87 . Médecin sénateur, II , 267 .
Manes, divinités , III , 155 . Médioxymes (dieux), III , 217 .
Manteau de la Lune , II , 329 . Méléagre , II , 109.
Marutre. Voyez Belle -mère, Mélitus , ou plutôt Mélitides, IV, 63.
Mariages , comment Platon les con- MÉNANDRE , poète comique , III , 55.
çoit, III , 297 , 299. Mariage Imité par Apulée , IV, 261 .
consommé à la campagne , II , 17 , Mer Icarienne, III , 43. - Énumé
388 ; IV, 215. ration de différentes mers, III , 385 .
Marines, énumération de diverses Mercure imploré par Vénus , II, 11 .
substances marines , IV, 91 . Proclame la récompense pro
Marionnettes (le monde est comparé mise à qui ramènera Psyché, II , 13 .
à une foule de petites) , III , 421 . MERCURE ( petite figurine de ) , IV,
Maritimes , divinités , IV , 85 , 159, 161 , 335.
Mars , appelé par Vénus beau -père Mercure , planète , III , 35 , 127,
de Cupidon , III , 269. — Invoqué 215, 423 .
par des brigands, II , 79. Mère éplorée ( imprécations d'une ) ,
Mars, planète, III,35,127 , 215,423 . II , 107 .
Marsyas , joueur de flûte qui veut ri- Merles, sifflent dans les taillis , III , 75 .
382 INDEX.
Merlus , variété remarquable de pois- | Modes (en terme de logique ), III, 335.
son , IV, 105. - Modes indémontrables, III, 341 .
Meroé , magicienne et cabaretière, I , Modes (en terme de musique) , III ,
15 et suiv. — Ibid , 280, 11 .
Nature, comment elle est divisée par | NÉOPTOLEMUS ENNIANUS , une pensée
Platon , III , 123. - Selon ce phi- de cet écrivain , IV, 33 , 333.
losophe il y en a deux , III , 209. Nigidius , devin consulté par Fabius ,
Naturels (trois espèces de) , suivant IV , 109 .
Platon , III , 245. Nombre sept, II , 325 , 426 .
Navire ( comparaison de la vie hu- Nomenclateurs, sorte d'huissiers, IV,
maine avec un) , III , 99. 151 .
Navius ATtius , augure romain qui Nomenclature depoissons, IV, 99.
coupe avec un rasoir une pierre à Notus, vent, III , 395.
repasser, IV, 139, 304 . Nourrice faisant sentinelle , II , 129.
Nécessité , déesse vengeresse , III, Nous (noos) ; qu'entend par là Platon ,
441 . III , 243 .
Neiges , comment elles sont formées, Nucs (phénomène des), III, 397.
III, 391 . Principe de leur composition , III ,
NÉMÉSIS, III , 439. 145.
0. 0.
Océan (notions sur l'), III , 383. Orateurs , qui au début de leur car·
Octaèdre, III , 205. rière , accusaient de hauts person
OEdipe à Colonne, tragédie de so nages pour se faire un nom , IV,
phocle , IV, 95. 167 . Noms de quelques ora
OEuvres badines d'Apulée, IV, 15. teurs célèbres , IV, 231 .
Oiseau qui nettoie les dents du cro- Oreilles. Hommes appelés oreilles du
codile , IV, 21. - Chant de divers roi de Perse , III , 419.
oiseaux , III , 39 , 75. ORFITUS SCIPION , protecteur et con
Oligarchie, quand existe-t-elle , III, disciple d’Apulée , III , 69 ; IV ,
303 . 296 .
Olympe, III , 429 , 431.- Hauteur Ornithiens, vents , III , 395.
de cette montagne , III , 141 . OROMAZE , fondateur de la magie; IV,
OLYMPIE , femme de Philippe de Ma. 69 .
cédoine ; sa correspondance est res- ORPRÉÉ conduisant les arbres, III , 73 .
pectée, IV, 209. Ses vers sur Jupiter, III , 439 .
Ombre (qui voit l') voit l'âne (pro- Il a été calomnié , IV, 71. -
verbe ), II , 249 , 417 : - Cité , IV, 81 , 143.
Oncle grondeur, III , 55 ; IV , 294 . Osiotis , ce que c'est , III , 253 .
Ootoka , êtres ainsi distingués , IV, OSIRIS , II , 375-381 . - Divinisé en
97 Égyple , III , 157 ; IV , 308.
Oracle qui condamne Psyché , I , OSTANES , calomnié, IV , 71.
211 . - Des prêtres de la déesse Ostes , nom de certains mouvemens
syrienne , II , 183 . qui bouleversent le sol , III , 403 ,
384 INDEX
P. P.
Palais, description d'un superbe pa- | Pepromeni, ce que c'était chez les
lais magique, I , 221 , 323 . Grecs , III , 439.
PalaMÈDE , IV, 199. Père (désespoir d'un) , II , 241 .
Palmaties, nom de certains mouvė- Pères de l'Église, comment ils jugent
mens du sol , III , 403 . Apulée , 1 , xiij et passim.
PAMPHILE , épouse de Milon , hôte de PÉRICTIONE , mère de Platon , III ,
Lucíus, et magicienne fameuse , 1 , 191 .
57. — Son laboratoire, I , 133 , PÉRILLA , pseudonyme de la maîtresse
305. - Se métamorphose en hi- du poète Ticidas , IV, 25.
bou , I , 139. Perroquet (description du) , III , 37 ;
Pan , dieu des bergers, I , 261 . IV, 287 .
Pantura , magicienne , I , 23 . Perses, quelle éducation on donnait
Paresse , ses effets, III , 71 . chez eux au futur héritier du
Parfumeurs ( métier des ), compare trône , IV, 67 .
à la profession des soi-disant ju- Persiennes ( eaux ), III , 53 , 59 ; IV,
ristes , III , 259 . 292 .
PARIS (jugement de) , II , 311 . - Sa Persius JUL. , élève d’Apulée , III ,
réponse à Hector, IV , 11 . 89 .
Parménieétudié par Platon ,III, 195. Phaethon , constellation , III , 379.
Parole , c'est un don de Dieu fait à Phébé, astre des nuits , III , 215.
l'homme , III , 73 . Phebol ( ile), III, 387 .
PARQUES , III , 439 . PHÉDRUS , enfant aimé de Platon , IV ,
Parties sexuelles de certains pois- 27 .
sons , IV, 89. Phénomènes terrestres , III , 389 ;
Passereau , terme de tendresse , II , des nues , III , 397 .
293 . Phénon , constellation , III , 379.
Pastophores, II , 353 , 430 . Puérécide de Scyros , maître de Py
Patissiers, qui étaient frères , et qui thagore , III , 49 ; IV, 291 .
achetérent Lucius-Ane , II , 275. Pudias, sculpteur ; sa statue de Mi
Pauvreté (apologie de la) , IV, 49 . nerre , III , 429.
Peau. Voyez Lézard. PAILÈBE , prêtre de la déesse syrienne ,
Pédagogues royaux, ce que c'était , II , 155 , 185.
IV, 67 . PAILÉMON , poète comique. Son génie ,
Pélerinages littéraires, frequens chez III , 53 , 55 ; IV, 292. Sa mort ,
les anciens , I , iij. III , 57 .
INDEX . 385
PHILÉSIÉTÈRE , galant adroit, II , 197 . lectuel d'Apulée , III , 51 . Son
Son histoire , II , 199. opinion sur Dieu , III, 199. — Sur
PHILIPPE , sa correspondance respec- la matière , ibid . Sur les démons,
tée , IV, 209. III , 137 . Cité textuellement ,
'Philoctète, tragédie d'Accius , III , 175. III , 199 , 257 ; IV, 67 , 163 .
Philosophie, polluée par une foule Quelques vers amoureux de
de profanes , III , 19. Combien lui , IV , 27 . Un morceau de
son rôle est sublime , III , 371. – son Timée , IV, 125. Ne pré
Appliquée à la nature , III , 186- sentait dans ses dogmes que des
233 . Appliquée à la morale , idées de fête et de bonheur, IV,
III , 236-305 . Appliquée au 163. — Il est calomnié, IV, 71 .
raisonnement , III , 309-361 . PLAUTE , cité , III , 5 , 79 , 146 ; IV,
Comment elle est divisée par Pla- 280 , 296.
ton , III , 195 .. PLOTINE, épouse courageuse , II , 69 .
Philus , Romain considérablement ri- Plumes d'oiseaux , à la suite d'opé
che , IV , 53 . rations magiques , IV, 149 et suiv.
Phlégéthon , fleuve, III , 401 . PLUTARQUE considéré comme oncle
Phliasis, pays célèbre par ses lé- du philosophe Sextus , I , Ixj, 5 .
gumes , IV , 63 . – Rapproché, comme écrivain ,
PAOcion était pauvre et philanthrope, d'Apulée , III , 112 ; IV, 306 , 307 ,
IV , 49. 309..
PARYNONDAS , fourbe fameux ,IV, 199. Point cardinal du monde (révtpor ) ,
Pierre arrosée d'huile, III , 3 ; IV, 145. III , 375.
Pigeon , terme de tendresse , II, 293. Poissons (achat de) , gravement re
Gorge du pigeon , I , 63 , 291 . proché à A pulée , IV, 75. No
Pise , ville où se célébraient les jeux menclature de poissons, IV , 99.
Olympiques , III , 27 . – Longne énumération de pois
Planètes, énumération de quelques sons , IV, 101 , 347 .
planètes , III , 35. Politiki, ce que c'est , III , 257 .
Plania , maîtresse de Tibulle , IV, 25. Pollincteurs, IV, 271 .
Platon , détails biographiques sur ce POLLION (fils de) , chanté par Vir
philosophe, III , 191 et suiv. - gile , IV, 27 .
Pourquoi ainsi appelé , III , 191. POLYCLÈTE , seul statuaire d'Alexan
Sa famille , III , 193 . Ses dre , III , 19.
maîtres , ibid . Ses premières POLYCRATE , III , 45.
études, III , 195. Ses voyages , Pontianus , beau - fils d’Apulée , I ,
ibid. et 197 Ce qu'il laissa de vj et passim ; IV, 171 et passim .
fortune , III , 197.- Énumération - Ilménage une surprise à Apulée ,
de plusieurs de ses onvrages , III , IV , 157. - Sa mort , IV, 233.
112. -- Inspire Apuléeen une foule Son testament , IV, 237 .
d'endroits, ibid .— Commentildivise Portius , poète érotique latin , IV, 23.
Ja nature , III , 123. — ]l était élève Potion sacrée , II , 299 , 422 .
de Pythagore, et fut le maître intel- | Poudre dentifrice , IV, 17 .
IV . 26
386 INDEX.
Poule vivipare , II , 229. condamnation , 1 , 211. — Exposée
Prester, tempête terrestre , III , 397 . sur un roc , I , 213.- Transportée
Prétres de la déesse Syrienne , II , par Zephyr, I , 215. — Son époux
155. - Intérieur de leur société , mystérieux , I , 225. —- Ses sæurs ,
II , 157 . Leur accoutrement, I , 229 . Avec quelle crédulité
leurs contorsions et leurs désordres, elle les écoute, I , 249. — Veut
II , 159 et suiv. Ils sont con- poignarder son époux , I , 257. —
vaincus de vol, II , 187 . Son désespoir, I , 259. — Elle sup
Prétres d'Isis, II , 343 . plie Cérès et Junon , II , 5-7.
Prétres d'Égypte ; Platon étudie leurs Se livre d'elle -même à Vénus , II ,
sciences , III , 195. 14. Comment elle est traitée ,
Primats d'Afrique; allocution queleur II , 15 , 17 . Épreuves aux
adresse Apulée , III , 53 ; IV, 291 . quelles elle est condanınée , II , 17
Principes des choses ; il y en a trois , 35 . Est presque victime de sa
IH , 199. curiosité , II , 35. Est unie à
Pristir , tempête terrestre, III , 395 . Cupidon par Jupiter, II , 39. — Il
Proconsul (éloge d'un ), III , 31 et lui naît la Volupté, II , 41 , 397 .
suiv . Psyché (histoire de ), considérée comme
Prodiges bizarres accumulés , II , 229 , allégorie. Voyez Allégorie.
231 . Psyché (histoire de) , considérée comme
PROPERCE; pseudonyme du nom de sa @uvre littéraire. Imitation de La
maîtresse, IV, 25 . Fontaine , I , 321 , 322 , 324 , 326 ;
Propositions (terme de logique) ; elles II , 387, 388 , 389, 390, 390,392,
sont de deux espèces, III , 311.- 396. - Imitation de Molière, 1,'324,
Leurs différentes qualités, ibid . 327 .
Leurs rapports , leurs combinaisons, PUBLICOLA , sa noble pauvreté, IV , 49 .
III , 319 et suiv. A quoi se réduit Pudens , second fils de Pudentilla , I,
rigoureusement une proposition , vij, passim ; IV , 5 , 171 . Il
III, 313. épouse la veuve de son propre frère,
Propreté ( la) de la bouche est indis IV , 189 , 1911 Sa perversité
pensable , IV, 17 . filiale , IV, 207 . Corrompu par
PROSERPINE reçoit Psyché de la part son beau- père , IV, 239.
de Vénus , II , 35. PUDENS TANNONIUS. Voyez Tannonius.
PROTAGORAS , histoire de ses hono- PUDENTILLA , veuve en premières noces
raires , III , 81 . de Sicinius Amicus, et épouse en
Protés , ses métamorphoses , IV, 83 . secondes d’Apulée , I , vj, vij et
Proverbe , Il , 249 , 417 . suiv.; IV, 171, passim . Sa cor
Q. Q.
R. R.
Raisons (deux espèces de) , suivant | Rire (dieu du ), sa fête , I , 101 , 301 .
Platon , III , 211 . Rivières , abondent à Samos , III , 43.
Rameau couronné, IV, 145 . Robe d'initié , II , 369.
Réflexion et Réfraction ( théorie de Rocher terrible,et défendu par des dra
la) de la lumière, IV , 41 , 340 , gons furieux, II , 25 .
341 . Roi de Thrace , qui livrait les étran
REGULUS (noble pauvreté de) , IV, 51 . gers à la voracité de ses chevaux ,
Renard et Corbeau , fable , III , 103 . II , 89, 403 .
République, comment l'entend Platon, Roseau parlant , qui donne des con
IIJ , 293 et suiv. seils à Psyché , II , 21 .
Retards honorables et indispensables , Rosée , sa cause, III , 389.
III , 3 , 95. Roses , leur propriété magique , I ,
Révélation mystérieuse, II , 367 . 145. — Elles rendent à Lucius sa
Rhabdos , météore lumineux, III , 99. première forme, II , 347 .
Rhectes , certaines exhalaisons , III , Rossignols,gazouillentdansla solitude,
403. III , 75.
Rhétorique, divisée en deux branches Royaume des Perses , comparé au
par Platon , III , 255. monde , III , 417 .
Riches , ne consacrent rien de leur Rufinus , père d'une jeune femme qui
opulence au culte de la philosophie fut mariée successivement aux deux
morale , III, 171 . fils de Pudentilla , I , vij; IV, 153
Richesses , ce qui les constitue , IV, et suiv. , 169 . Ses maneuvres
T. T.
Ulysse , son éloquence , III , 161 . 83. — Comment il guérit une de ses
Sous quel point de vue il est loué blessures, IV, 103 . Erreur de
par Accius, dans la tragédie de Phi- de ses compagnons , IV, 141.
loctète , III , 175. — Ses ancêtres , Cherchait à distinguer de loin la
III, 1'7 . Quelles épreuves it fumée de sa patrie , IV, 147 .
subit , ibid. Il creuse une fosse Univers (système général de l'), III ,
pour des opérations magiques, iv, 405.
V.
Y.
FIN
DU TOME QUATRIÈME ET DERNIER .
R EN
ATTE DE
LYOI
M 1
277
TABLE
A POLOGIE . Pages.
iij
Avant-Propos..
Argument sommaire .. xj
1
Apologie .
' Avexómsvos. . 255
Avant-Propos... 257
Je ne puis plus aimer . 261
FRAGMENS .. 265
Notes sur les Florides.
Livre 1er.... 280
II. 285
III . 291
IV . 296
Notes du Dieu de Socrate ... 300
Notes de la Doctrine de Platon.
Livre jer . 317
II. 320
III . 322
Notes du Monde ... 327
Notes de l'Apologie .. 335
Notes des Fragmens.. 367
268
N017
DE
L
TILLA