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GUIDE DE STYLE DE TRANSCRIPTION

GOTRANSCRIPT

Si vous avez des questions au sujet des règles, veuillez écrire à l'adresse
suivante : info@gotranscript.com

Vous trouverez la tâche correspondant à l'examen en bas de page.

LES FICHIERS AUXQUELS VOUS AUREZ ACCÈS SONT CONFIDENTIELS ET NE


DOIVENT PAS ÊTRE PARTAGÉS ! LE NON-RESPECT DE CETTE RÈGLE
ENTRAÎNERA LE DÉPART DU COLLABORATEUR DE L'ÉQUIPE GOTRANSCRIPT.

Mise à jour 2019-11-18 : Ne pas utiliser l’étiquette [sic].


Mise à jour 2019-11-25 : Simplification des règles relatives aux nombres.

QUE FAISONS-NOUS ?
Nous fournissons des services de transcription audio, ce qui signifie que nous
convertissons les fichiers audio et vidéo en texte.
Notre système vous permet de choisir les dossiers sur lesquels vous préférez travailler.
Vous devez avoir un compte PayPal ou Payoneer car nous ne faisons des paiements
qu'avec PayPal ou Payoneer. Les paiements sont effectués chaque fin de semaine,
chaque vendredi. Nous prenons également en charge les frais de PayPal, de sorte que
vous recevrez exactement le montant que vous avez obtenu et qu'il n'y aura pas de frais
pour recevoir le paiement. Pour faire une demande de paiement, allez à la section
« WORK » (Travail) à la page « STATS » (Statistiques). Vous pourrez alors procéder à
la demande de paiement.

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INSTRUCTIONS :

1) Chaque fois qu'un client télécharge un fichier, vous recevez un courriel. Après
cela, vous devez aller sur la page des tâches de transcription et choisir les fichiers
que vous souhaitez transcrire.

2) Vous y trouverez également les informations concernant le délai d'exécution, le


format du texte (verbatim corrigé ou verbatim intégral) et le type d'horodatage, s'il
est requis.

3) Une fois votre transcription téléchargée, vous pourrez voir vos rémunérations
courantes sur la page des statistiques.

4) Les paiements sont effectués toutes les fins de semaine, chaque vendredi. Vous
trouverez également une page de statistiques où vous verrez combien vous avez
obtenu pour chaque fichier.

5) Toutes vos transcriptions vont être vérifiées par des correcteurs. Vous obtiendrez
une note et des remarques pour vous aider à améliorer votre travail.

6) Si votre note moyenne est supérieure à 4,5, vous pouvez essayer de devenir
correcteur.

7) Dans certains cas, la qualité des fichiers audio ou vidéo est épouvantable, veuillez
nous faire part à propos de cela. Nous contacterons le client et lui rembourserons
ce fichier.

8) Utilisez l'orthographe française (métropolitaine). Une orthographe différente doit


être utilisée uniquement dans le cas où un client le demande dans les
commentaires.

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DESCRIPTIONS DES FORMATS DE TRANSCRIPTION

LE VERBATIM INTÉGRAL (Full Verbatim)

• La transcription du texte est réalisée exactement comme les intervenants


s’expriment et comporte toutes les paroles prononcées des intervenants.

Celles-ci incluent :

• Les erreurs du discours : « Je suis allé à la banque jeudi-- non, vendredi. »

• Faux départs : Je, euh, voulais-- Je rêvais de devenir musicien.

• Mots de remplissage : hum, euh, en quelque sorte, je veux dire, vous savez...

• Bégaiement : J’aime manger une bonne p-p-pizza en regardant un match à la


télé.

• Répétitions : Je suis allé- je suis allé à la banque vendredi dernier.

• N'utilisez ces formes que pour les affirmatifs/négatifs :

Mmm-hmm (affirmatif) ou Mmm-mmm (négatif)

Ouais (affirmatif)

LE VERBATIM CORRIGÉ (Clean Verbatim)

Le texte transcrit ne comprend pas :


Les erreurs du discours

Les Faux départs (sauf s'ils apportent des informations additionnelles)

Les Bégaiements

Répétitions. Remarque : Gardez les répétitions des mots indiquant un degré


d'importance particulière : Non, non, non. Je suis très, très heureux.

Les mots de remplissage : Mots utilisés souvent de façon excessive par la personne
qui parle, mais lorsque vous les retirez, vous vous retrouvez avec des phrases

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parfaitement compréhensibles. Euh, *vous savez, *okay, *je veux dire, *vous voyez,
*donc, eh bien, en fait, voilà, vous comprenez, enfin, du coup, genre, bon, voilà, tu vois…
Faites attention au contexte. Certains de ces mots de remplissage ne fonctionnent pas
toujours comme des mots de remplissage.

Les expressions doivent être conservées, quel que soit leur type de verbatim : Oh mon
Dieu, ma pauvre, zut alors, mince, et cetera.

L’emploi de la négation : la double négation doit être utilisée même si elle n’est pas
prononcée pour un texte en verbatim corrigé, par exemple : « J’ai pas faim », devient :
« Je n’ai pas faim ».

« Ouais », « Mmm-hmm » (quand elle est utilisée pour une réponse positive) doit être
transcrit comme « Oui ».

Ne jamais utiliser les mots « Ok » ou « OK ». Vous devez toujours écrire « Okay ».

Évitez de commencer les phrases par des conjonctions (et, ou, ni, mais, or, car, donc)
dans un texte en verbatim corrigé. Si vous avez vraiment besoin d'ajouter la conjonction,
il vous suffit d'allonger la phrase. Par exemple : Je suis allé à l'extérieur, mais j'ai oublié
de prendre mon parapluie.

Remarque : Pour un texte en verbatim corrigé : omettez tous les réactions ou mots de
retour comme : « oui », « ouais », « okay » « effectivement », « exactement »
« d’accord » « je vois », « je comprends » dans le discours pour conserver un texte fluide,
sauf s'il s'agit de réponses de réponses à des questions posées.

NE SUPPRIMEZ PAS les mots de remplissage s'ils entraînent un changement au niveau


du sens de la phrase.

Exemple où on peut supprimer ou pas un mot de remplissage en verbatim corrigé

Intervieweur: Que pensez-vous que les entreprises doivent mettre en place pour pouvoir
faire face a la crise sanitaire actuelle ?

Raphaël: Je pense qu’il est effectivement important que la crise sanitaire actuelle pousse
les entreprises à devoir se réinventer donc dans leur façon, effectivement de
commercialiser leur produit-

Intervieweur: D’accord, oui.--

Raphaël: -à travers des nouveaux médias comme les réseaux sociaux : Facebook,
Instagram, YouTube, entre autres ; c’est ce qu’Emma a mentionné un peu plus tôt.

Emma: C’est effectivement ce qu’on a réussi à faire en commercialisant notre nouveau


service donc de livraison à domicile et de repas à emporter en 2020-

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Intervieweur: Oui, d’accord, je vois--

Emma: -à partir du mois d’avril.

Intervieweur: C’est donc le confinement qui vous a donné l’idée de lancer votre
campagne de marketing sur les réseaux sociaux pour votre service de livraison de repas
à domicile : Rapidos Menu ?

Raphaël: Effectivement, c’est bien ça ; c’est ce qui a fait avancer les choses de façon
extrêmement rapide.

Remarque :

Vous pouvez noter que des mots comme « effectivement », ou « donc » sont omis dans
certaines parties de la transcription, alors qu’ils sont présents dans d’autres. Il est
important d’utiliser votre jugement et de vous poser la question : est-ce que ce mot est
nécessaire pour la compréhension du texte ou est-il en train de créer des coupures ou
ralentir le discours ?

EXEMPLE DE TRANSCRIPTION AU FORMAT VERBATIM INTÉGRAL :

Mathieu: Salut, Marie, j'aimerais te demander quelque chose.

Marie: D’accord. Pose ta question.

Mathieu: Quelqu'un m'a dit que les candidats doivent maintenant présenter une pièce
d'identité avant de pouvoir s'inscrire.

Marie: Je vois, mmm-hmm.

Mathieu: Mais je ne suis pas sûr si c'est vrai.

Marie: Euh, d’accord.

Mathieu: Euh, tu vois, est-ce que c'est vrai ?

Marie: Ouais.

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EXEMPLE DE TRANSCRIPTION AU FORMAT VERBATIM CORRIGÉ :

Mathieu: Salut, Marie, j'aimerais te demander quelque chose.

Marie: D’accord. Pose ta question.

Mathieu: Quelqu'un m'a dit que les candidats doivent maintenant présenter une pièce
d'identité avant de pouvoir s'inscrire. Je ne suis pas sûr si c’est vrai. Est-ce que c'est
vrai ?

Marie: Oui.

Exemple : DOCX ou PDF

LES TYPES D'HORODATAGE :

Le format d'horodatage doit être : [00:00:00] (toujours en caractères gras)

PRENEZ TOUJOURS EN CONSIDÉRATION L'ENSEMBLE DU FICHIER AUDIO


LORSQUE VOUS APPOSEZ UN HORODATAGE.

Par exemple, si vous faites la partie 20-30 minutes, votre horodatage devrait
commencer à 20, et non à 00.

Toutes les deux minutes :

Exemple : DOCX ou PDF

Toutes les 30 secondes :

Exemple : DOCX ou PDF

À chaque changement d’intervenants :

Exemple : DOCX ou PDF

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Remarque : Dans le cas où le fichier audio est accompagné d'un commentaire indiquant :
« Veuillez utiliser le temps qui est affiché » ou « le temps intégré », vous devez
télécharger le fichier pour pouvoir visionner la vidéo et utiliser le temps approprié.

RÈGLES MAJEURES :

1) Si vous ne pouvez pas entendre le mot qui est dit, signalez-le comme inaudible ou
inintelligible et précisez le moment où il est prononcé. Ne créez PAS vos propres
étiquettes. Utilisez uniquement [inaudible 00:00:00] et [inintelligible 00:00:00].
• Utilisez [inaudible 00:00:00] lorsque des propos ne peuvent être entendus en
raison d'un mauvais enregistrement ou de bruit (raccourci clavier : Ctrl + K).

• Utilisez [inintelligible 00:00:00] lorsque des paroles sont audibles, mais


incompréhensibles en raison de la manière dont le locuteur s'exprime, de son
accent, et cetera (Ctrl + I).

2) Lorsqu'un intervenant utilise des conjonctions telles que « et », « donc » ou « mais »


pour relier de plus longs segments de pensée, il est généralement judicieux de créer des
divisions de phrases à ces endroits. Par ailleurs, il est important de ne pas oublier de
supprimer les conjonctions à ces endroits lorsqu'elles ne sont pas nécessaires.

3) Les interventions plus longues doivent être séparées en petits paragraphes. Les
paragraphes ne doivent pas être plus de 500 symboles (environ 100 mots ou 3-4 lignes
dans l'outil de transcription).

Exception : il faut transcrire les paroles des chansons comme un poème.


4) Vous ne devez jamais paraphraser ou reformuler le discours exprimé dans le
fichier audio que vous transcrivez.
5) Ne corrigez pas les erreurs grammaticales commises par les intervenants.
REMARQUE : N'utilisez pas l’étiquette [sic].
6) Utilisez toujours l'orthographe correcte pour les mots mal prononcés.
Exemple : Si un intervenant prononce le mot « Adéquat » [Adékoi] comme Adékoite.

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7) Tout ce qui comporte un horodatage (par exemple [pause 00:04:24] [inintelligible
00:04:24]) [00:04:24] [inaudible 00:02:24]) doit être en caractères gras. Uniquement les
étiquettes indiquant des intervenants et les horodatages doivent être en caractère gras.
8) N'utilisez jamais ( ) au lieu de [ ]
9) Chaque phrase doit se terminer par un signe de ponctuation. Sauf lorsque la phrase
se termine par un double tiret, ce qui signifie que la phrase était incomplète, marquez-la
de l’étiquette inintelligible ou inaudible lorsque vous ne pouvez pas être sûr si la phrase
est une question ou non.
10) Le début de chaque phrase doit être en majuscule.
11) Ne changez jamais les coupures informelles de mots (« t’as quel âge ? », « t’étais
où ? », et cetera) en verbatim intégral.
Exemple : Si l’intervenant dit : « T'as vu », « T’as mangé quoi au diner ? », « Y’a pas de
quoi en faire tout un plat », cela doit être conservé comme « T'as vu » en verbatim
intégral.
12) Ne jamais utiliser de points d'exclamation.
13) Étiquettes des intervenants
S'il y a plusieurs intervenants, leurs noms (s'ils sont connus) doivent être utilisés. Dans
le cas contraire- indiquez-les comme : « Intervenant 1 », « Intervenant 2 », et ainsi de
suite.
Utilisez toujours une étiquette indiquant un Intervenant, même s'il n'y a qu'un seul
intervenant :
Assurez-vous que le rôle de chaque intervenant dans le fichier audio est aussi descriptif
que possible. Par exemple, « Intervieweur », « Intervieweuse » « Interviewé »,
« Interviewée » « Participant 1 », « Animateur », « Facilitateur », « Appelant »,
« Destinataire », et cetera.
Si le nom complet de l’intervenant est utilisé à un moment donné pour identifier un
intervenant (par exemple, « David Butterfield »), plus tard dans la transcription, le nom
de famille peut être supprimé (par exemple, David Butterfield : devient simplement David).
Il en va de même pour les titres honorifiques : Docteur, Pasteur, et cetera. Ceci est
facultatif et n'est pas considéré comme une erreur.
Exemple :
Arthur Bonvent: Bonjour, je suis Arthur Bonvent de la chaine d’information Top Info Sud,
et je suis avec le Docteur Jean-Pierre Montobano du Centre hospitalier Saint Barnabas
et nous allons discuter un peu de ce qu’il a vécu durant cette année particulière.

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Docteur Jean-Pierre Montobano: Bonjour, Arthur, je suis ravi de vous accueillir dans
notre centre hospitalier, et je salue également les téléspectateurs de Top Info Sud.
Arthur: Docteur Montabano, quelles sont les leçons que vous avez apprises au cours de
l’année 2020, qui a été aussi celle de l’émergence de la pandémie de la COVID-19 ?
Jean-Pierre: L’année 2020 a été l’une des plus difficiles, que ce soit au niveau physique
et psychologique pour nous tous. Mais en ce qui me concerne, personnellement, je dirais
qu’il n’y a personne qui pouvait s’attendre à ce qu’on a vécu avec cette pandémie.

Si vous ne pouvez pas identifier exactement la personne qui parle, ajoutez un point
d'interrogation avant l'étiquette de l'orateur, par exemple : ?Intervenant
2, ?Intervieweur 1). Mais si vous ne pouvez pas identifier qui parle pendant la majeure
partie de la transcription, il est préférable de marquer les intervenants avec une étiquette
générique comme : Interviewé ou Participant. Cependant, il est important que vous
puissiez au moins identifier la personne qui pose les questions ou dirige la discussion.

Les étiquettes des intervenants doivent être écrites en caractères gras, suivies de deux
points et d'un espace. N'utilisez JAMAIS la touche Tab, un seul appui sur la touche
Espace.

Marc: Bonjour.
Intervenant 1: Un peu de texte.
Intervenant 2: Encore un peu de texte.

14) Les clients indiquent parfois des instructions pour la mise en forme de la transcription
lorsqu'ils sont en train de parler. Ces instructions doivent être suivies dans la mesure du
possible, mais jamais transcrites.
Suivez les demandes des clients pour des instructions verbales telles qu'un nouveau
paragraphe, une virgule, un point final ou une puce (utilisez un tiret). Ne saisissez pas
ces instructions.
Si un intervenant épelle un mot ou un nom, par exemple : Je m'appelle Anna. A-N-N-A.
15) Mettez en italique les titres de films, de livres, de magazines, de chansons, ainsi que
les œuvres d'art, les pièces de théâtre, les programmes de télévision et de radio, les
expressions étrangères, entre autres. Exemple : J'ai regardé un épisode de Friends
l'autre jour.

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REMARQUE : Il n'est pas nécessaire de mettre en italique les sites de médias sociaux,
les noms de sociétés, la Bible, les livres dans la Bible, les versions de celle-ci ou d'autres
écrits sacrés (le Coran, le Nouveau Testament, la Genèse, etc. Jean 1:2-3. En cas de
citations multiples : Jean 1:3 ; 3:16 ; 6:14, 44.

16) Les abréviations et les acronymes ne doivent pas contenir de tirets ou de


points.
Correcte : ASSEDIC, AOC, ANPE
Incorrecte : A.S.S.E.D.I.C, A.O.C, A.N.P.E
Correcte : M. le maire, Mme Jeanne Moreau, Mlle Anne
Incorrecte : Mr. le maire, Mde Jeanne Moreau, Ms Anne

17) Effectuez systématiquement des recherches sur la bonne forme de mise en


majuscule, par exemple iPhone, UCLA, SaaS

18) Indiquez toujours les liens de la façon suivante :


www.facebook.com/groups/gotranscript. Ne les rédigez jamais comme ceci : w w w point
facebook point com barre oblique groupes barre oblique gotranscript

19) Événements sonores


• Les événements sonores qui sont significatifs au niveau du fichier audio doivent
également être indiqués. Utilisez des parenthèses [ ] pour les annotations. Les
notifications sont toujours exprimées en minuscules, quelle que soit la
position dans une phrase.
• Les sons provenant de la personne qui parle sont toujours dans la même ligne et
au présent. [claquement des doigts] [téléphone sonne] [rit] [rire] [glousse] [rigoles]
[se moque] et cetera.
Le rire est un rire ordinaire ; les gloussements sont des rires légers.
• Les sons qui ne sont pas émis par la personne qui parle sont toujours sur une ligne
séparée [présent et gérondif] : [applaudissements] [acclamations] [ricanement]
[rires] [sonnerie de téléphone] et cetera
• Utilisez [bruit de fond] sur une ligne séparée pour les bruits environnants. Utilisez
[bruit de fond] sur la même ligne si un son important non identifié se produit
pendant que la personne est en train de parler.

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• Les étiquettes [diaphonie], [silence] - peuvent être placés sur une ligne séparée
ou sur la même ligne.
• [pause 00:00:00] en caractère gras et horodaté est utilisé pour démontrer une
pause significative dans un discours. Elle doit être supérieure à 10 secondes pour
qu'elle soit signalée.
• L’étiquette [silence] est utilisée pour démontrer une courte pause dans le discours
; pas moins de 4 secondes, mais pas plus de 10 secondes.
• Lorsque le son est coupé ou édité, utilisez [coupure du son] sur une ligne séparée
ou sur la même ligne, quel que soit l'endroit où la coupure sonore a été effectuée.
• En cas d'utilisation de mots ou d'une langue étrangère, (dans ce cas, une langue
autre que le français), indiquez-le comme [langue étrangère] ou [langue anglaise],
[langue allemande], et cetera, si elle est identifiable.

Remarque : Les auteurs/titres/personnalités/ des éléments relevant du bon sens


constituent une exception à cette règle et doivent toujours faire l'objet de
recherches. Par exemple : carpe diem, Jacques Chirac, Frédéric Chopin, alea
jacta est, et cetera.

20) Les nombres


Indiquez les nombres jusqu’à dix textuellement, (un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept,
huit, neuf, dix). Utilisez des chiffres arabes pour les nombres supérieurs (11,12,13,14, 15,
16…)
Des exceptions peuvent être appliquées pour la lisibilité (liste incomplète) :
Argent : On représente les sommes d’argent par des chiffres : 1 $, 2000 $, 10 000 €, 1,5
million d’euros, 13 millions de dollars, 1 000 $, 2 300 000 $ (Un demi-million de dollars
équivaut à 500 000 $). Veuillez noter que si vous utilisez les mots « million » et « milliard »
pour désigner une somme d'argent, l'unité monétaire doit être rédigée en toutes lettres :
41 millions d’euros, 2 milliards de dollars)
Années et périodes : les années 80, les années 90, les années 60
Âge : 70 ans, 30 ans
Pourcentages : 0,2 %, 100 %
Mesures : 3 degrés, 12 pieds, 8 centimètres, 7 livres, 1,5 kilo, 28 mètres carrés
Équations et formules mathématiques : x = x + 2 ou x ^ 3 = 8
Citation de la Bible : Jean 1:2-3
Fractions : les fractions s'écrivent avec une barre oblique : 1/3, 1/2, 2/3

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Code Postal : 56300, 94210, 75001
Numéro de téléphone : 06 12 34 56 78, 01 43 48 88 89
Siècles : les siècles peuvent être écrits en chiffres romains, ou en chiffres arabes : XXIe
siècle, XXIe siècle, 20e siècle, 21e siècle (avec le « e » en exposant)
Rangs/Classement : Les nombres ordinaux expriment un classement ou un ordre
peuvent être écrits en toutes lettres ou en utilisant des chiffres arabes : sixième, trente-
et-unième, 1er, 2e, 1 224e, 43e
Combinaison : Si une phrase combine des petits et des grands nombres : veuillez
transcrire tous les nombres en valeur numérique.
Séries : Écrivez en chiffres les nombres qui suivent le nom d’une série (exemple : niveau
3, article 6 ou article VI).

21) Heures du jour et dates : La forme usuelle de l'heure correspond aux modèles
suivants :12 h 50, 13 h 30, 17 h 00. Les dates sont indiquées ainsi : 30 décembre 2010,
21 janvier 2001, 12 mars 1968.
22) Double tiret ou tiret unique
Utilisez les doubles tirets-- lorsqu'il y a un changement de pensée (faux départ) ou une
erreur de discours, ou pour indiquer une phrase incomplète. Procédez ainsi :
• Erreur de prononciation verbatim intégrale : Je suis allé à la banque jeu-jeudi-
- non, vendredi.
• Faux départ verbatim intégral : Je, euh, voulais-- je rêvais de devenir musicien
et--
• Faux départ verbatim corrigé apporte de nouvelles informations : Serge est-
- vous avez raison, ce garçon est mon fils.
• Phrase incomplète, quel que soit le type de verbatim :
• Je voulais dire quelque chose, mais--
• Avez-vous fini avec ça ou--
Utilisez un tiret unique-
• Lorsque la conversation est interrompue, mais que la personne qui parle
continue sa conversation pensée. Procédez ainsi :
Intervenant 1: Je pensais qu'il était-
Intervenant 2: Oui.
Intervenant 1: -d'accord.
Bégaiement verbatim intégral : Pourquoi est-ce que c'est hu-hu-humide ?

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Répétition verbatim intégrale : Pourquoi est-ce- pourquoi est-ce humide ?
23) Les guillemets
Les guillemets français (« ») sont utilisés chaque fois qu'il y a une citation directe.
Exemple : Elle a dit : « Ne vous embêtez pas à me le dire ». Les citations sont introduites
par deux-points [ : ]
Dans le cas de citation double, la citation majeure est encadrée de guillemets français
(« »), la meilleure méthode d’indiquer la citation interne est de l’encadrer de guillemets
anglais (" ") : Pierre, le père de la mariée termina son discours en disant : « Levons nos
verres à ces jeunes mariés et comme disait Honoré de Balzac : "Le mariage est une vie
dans la vie." »
Les dialogues internes sont également considérés comme des citations directes.
Exemple : Et puis je me suis dit : « Et si je n'y arrivais pas ? » (Observez comment le
point d'interrogation se trouve à l'intérieur de la citation. C'est parce que la citation elle-
même est une question. Cependant, si le reste de la phrase est une question contenant
une citation, alors le point d'interrogation sera en dehors des guillemets).
Lorsque vous citez, le premier mot d'une phrase complète doit être en majuscule.
N'utilisez pas de guillemets dans les citations indirectes (lorsque la personne qui parle
paraphrase ce qui a été dit). Exemple : L'homme a dit qu'il était pressé.
Les virgules et les points sont toujours placés entre guillemets.
24) S'il y a des jurons ou grossièretés dans le discours des intervenants du fichier audio,
transcrivez-les textuellement.
25) Mettez en majuscules les noms de peuples ou d’habitants : les Français, les
Canadiens, les Berbères, les Normands, les Parisiens.
26) Vous devriez toujours utiliser une virgule quand une conjonction de coordination relie
deux propositions indépendantes, à l'exception des conjonctions et, ou, et ni, lesquelles
remplacent la virgule dans la langue française :
Correcte : J'ai pris trois livres à la bibliothèque, mais je me rends à présent compte que
je n'ai pas le temps de les lire.
Incorrecte : J'ai pris trois livres à la bibliothèque mais je me rends à présent compte que
je n'ai pas le temps de les lire.
27) Ne supprimez pas le mot « et cetera » à moins que le client ne demande le contraire
dans la section des commentaires.
28) Si vous ne respectez pas ces exigences dans la rédaction de vos transcriptions,
vous pourriez être retiré de l'équipe des transcripteurs.

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Les évaluations sont données par les correcteurs :
1 - une précision de 0 à 83 %.
2 - une précision de 83 à 88 %
3 - une précision de 88 à 92 %.
4 - une précision de 92 à 96 %
5 - une précision de 96 à 100 %.

Les transcripteurs doivent savoir que des erreurs comme celle décrite dans ce document
seront sévèrement sanctionnées par les correcteurs. En plus de la précision, les
correcteurs noteront vos fichiers en fonction de vos fautes de grammaire et/ou de votre
manque de recherche.
Si un nouveau transcripteur termine 3 transcriptions et obtient une note moyenne de 3,6
ou moins, la personne sera retirée de l'équipe.
Liens pratiques :
https://gotranscript.com/transcribing-software - Outil en ligne GoTranscript pour
transcripteurs
http://www.nch.com.au/scribe/ Logiciel pour transcripteurs
https://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/ Conjugaison française en ligne
https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais Dictionnaires français Larousse

Pour le Français canadien


https://bescherelle.ca/
Usito, un dictionnaire conçu au Québec par l'Université de Sherbrooke.
Le grand dictionnaire terminologique (GDT)

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ÇA VOUS INTÉRESSE ?

Si vous souhaitez faire partie de notre équipe, vous devez revoir les instructions fournies,
et ensuite passer notre examen (verbatim corrigé ; sans horodatage), que vous trouverez
ici :

Le lien vers la tâche de l’examen : https://gotranscript.com/transcription-jobs/apply

Pour toute question, n'hésitez pas à nous contacter.

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(VERBATIM CORRIGÉ SANS HORODATAGE)
CLEAN VERBATIM WITHOUT TIMESTAMP

Intervieweuse: Maintenant, je voudrais aller dans les années [rit] passées et parler de
l’histoire des relations entre Google et la Bibliothèque municipale de Lyon, s’il vous plaît ?
Interviewé: Il faut d’abord parler de la Bibliothèque municipale de Lyon. La Bibliothèque
municipale de Lyon est la plus importante bibliothèque publique en France, après la BNF ;
après la Bibliothèque nationale de France. C’est une bibliothèque qui est dans la
deuxième ville de France, après Paris, Lyon.
En fait, plus précisément c’est la deuxième agglomération, deuxième métropole, parce
qu’en France on distingue entre les communes et les métropoles. Donc, la commune de
Lyon est la troisième après Marseille, mais la métropole de Lyon est la deuxième après
Paris ; et la Bibliothèque municipale de Lyon possède entre autres des collections
patrimoniales, des collections de livres anciens très importantes, les plus importantes en
France après la Bibliothèque nationale. Pourquoi ? Parce que Lyon est une grande ville,
et deuxièmement parce que Lyon a été capitale de l’imprimerie en Europe au 16e siècle,
à l’époque où l’imprimerie s’est développée en Europe ; et les collections de livres du 16e
siècle sont très importantes à Lyon.
Il y a également des incunables, des incunables sont les premiers livres imprimés entre
1450 et 1500. Il y a plus de 2 000 incunables à la Bibliothèque de Lyon ; ce qui est
beaucoup. Donc ça, c’est pour situer la Bibliothèque municipale. Il se trouve que j’ai été
directeur de la Bibliothèque municipale de 1992 à 2010, mais à la fin des années 80, je
me suis beaucoup intéressé au numérique. J’étais dans le groupe de travail de la future
Bibliothèque nationale de France, lorsque nous avons conçu en France, la future nouvelle
Bibliothèque nationale : la BNF.
Je faisais partie du groupe de travail sur les nouvelles technologies. J’étais le seul
bibliothécaire, d’ailleurs, dans le groupe de réflexion sur les nouvelles technologies, et
sur la numérisation. Et le groupe de travail auquel j’ai participé, qui a fonctionné de 1989
à 1990-1991. Ce groupe de travail a préconisé la numérisation massive, en mode texte
des livres anciens de la BNF.
Donc, je connaissais les problématiques de la numérisation, et cela m’intéressait. Je
connaissais également internet. À l’époque, dans ce groupe de travail, j’ai défendu,
l’utilisation de l’internet ; je pensais qu’il ne suffisait pas de numériser des livres, mais
qu’il fallait aussi penser l’accès aux livres numérisés à travers internet. Donc, j’avais déjà
une certaine connaissance de la future société de l’information ; et j’avais une conception
très précise.
Lorsque je suis devenu directeur de la Bibliothèque nationale de Lyon, en 1992, j’ai
immédiatement démarré des projets de numérisation à Lyon, mais je n’avais pas les

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moyens financiers. Je n’avais pas non plus les moyens en personnel, en staff, pour
numériser massivement les livres. Nous avons numérisé surtout des articles, en des
textes courts, et également des images. Nous avons numérisé les enluminures des
manuscrits, par exemple, sur les peintures des manuscrits.
Et puis, au fil du temps, au fur et à mesure, dans les années 90, dans les années 2000,
nous avons mené plusieurs projets de numérisation. J’ai eu un projet de numérisation de
livre, cette fois-ci avec une filiale de France Télécom. France Télécom, c’est le grand
opérateur téléphonique français. Ce n’était pas directement avec France Télécom, c’était
avec une filiale de France Télécom qui s’appelait Alapage et--
Intervieweuse: Répétez le nom--
Interviewé: -Alapage.
Intervieweuse: Alapage.
Interviewé: At the page-- L’objectif de cette filiale de France Télécom, c’était de
numériser des livres à la Bibliothèque de Lyon, et dans deux ou trois autres bibliothèques
françaises pour faire des reprints papier. L’idée ce n’était pas de faire une base de livres
numériques ; l’idée c’était simplement de faire des reprints papier, print on demand à
partir de livres numérisés. Moi, j’avais suggéré à cette entreprise de faire une bibliothèque
numérique, avec nous, parce que ça m’intéressait. C’était bien avant Google Books.
C’était dans les années 2000, 2001-2002, et ça n’intéressait pas l’opérateur français.
Donc, l’expérience de numérisation des livres s’est limitée à quelques centaines, 1 000,
1 500 livres qui ont été numérisés. Le principe était que l’entreprise numérisait chez moi,
à la bibliothèque, me donnait un double des fichiers numériques que je gardais ; et
l’entreprise avait un fichier pour faire des reprints.
Ensuite, en 2005, 2006, à peu près, Google s’est lancé dans la numérisation des livres,
des bibliothèques américaines. Microsoft également, Microsoft a passé un accord avec
la British Library--
Intervieweuse: Oh, avec le- pas vous-- [diaphonie]
Interviewé: Non.
Intervieweuse: -mais juste ? Okay.
Interviewé: Yahoo voulait se lancer également dans la numérisation des livres.
Finalement, Yahoo n’a rien fait dans ce domaine-là, mais Yahoo avait annoncé qu’il
voulait se lancer dans la numérisation. Donc, tous ces évènements m’ont donné l’idée de
lancer un appel d’offres--
Intervieweuse: Qu’est-ce que c’est ?
Interviewé: In English, I don’t know--
Intervieweuse: [inintelligible 00:08:39]
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Interviewé: Un marché.
Intervieweuse: Le marché.
Interviewé: Oui. Appel à projets- une consultation, consultation--
Interviewé: Nous n’avons pas passé un accord directement avec Google. Compris ?
Nous avons fait un projet avec un cahier des charges, et nous avons lancé ce qu’on
appelle en français un appel d’offres. In English--

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VERBATIM CORRIGÉ AVEC HORODATAGE À CHAQUE CHANGEMENT
D’INTERVENANT (CLEAN VERBATIM WITH SPEAKER CHANGE)

[00:00:00] Intervieweuse: Maintenant, je voudrais aller dans les années [rit] passées et
parler de l’histoire des relations entre Google et la Bibliothèque municipale de Lyon, s’il
vous plaît ?
[00:00:16] Interviewé: Il faut d’abord parler de la Bibliothèque municipale de Lyon. La
Bibliothèque municipale de Lyon est la plus importante bibliothèque publique en France,
après la BNF ; après la Bibliothèque nationale de France. C’est une bibliothèque qui est
dans la deuxième ville de France, après Paris, Lyon.
En fait, plus précisément c’est la deuxième agglomération, deuxième métropole, parce
qu’en France on distingue entre les communes et les métropoles. Donc, la commune de
Lyon est la troisième après Marseille, mais la métropole de Lyon est la deuxième après
Paris ; et la Bibliothèque municipale de Lyon possède entre autres des collections
patrimoniales, des collections de livres anciens très importantes, les plus importantes en
France après la Bibliothèque nationale. Pourquoi ? Parce que Lyon est une grande ville,
et deuxièmement parce que Lyon a été capitale de l’imprimerie en Europe au 16e siècle,
à l’époque où l’imprimerie s’est développée en Europe ; et les collections de livres du 16e
siècle sont très importantes à Lyon.
Il y a également des incunables, des incunables sont les premiers livres imprimés entre
1450 et 1500. Il y a plus de 2 000 incunables à la Bibliothèque de Lyon ; ce qui est
beaucoup. Donc ça, c’est pour situer la Bibliothèque municipale. Il se trouve que j’ai été
directeur de la Bibliothèque municipale de 1992 à 2010, mais à la fin des années 80, je
me suis beaucoup intéressé au numérique. J’étais dans le groupe de travail de la future
Bibliothèque nationale de France, lorsque nous avons conçu en France, la future nouvelle
Bibliothèque nationale : la BNF.
Je faisais partie du groupe de travail sur les nouvelles technologies. J’étais le seul
bibliothécaire, d’ailleurs, dans le groupe de réflexion sur les nouvelles technologies, et
sur la numérisation. Et le groupe de travail auquel j’ai participé, qui a fonctionné de 1989
à 1990-1991. Ce groupe de travail a préconisé la numérisation massive, en mode texte
des livres anciens de la BNF.
Donc, je connaissais les problématiques de la numérisation, et cela m’intéressait. Je
connaissais également internet. À l’époque, dans ce groupe de travail, j’ai défendu,
l’utilisation de l’internet ; je pensais qu’il ne suffisait pas de numériser des livres, mais
qu’il fallait aussi penser l’accès aux livres numérisés à travers internet. Donc, j’avais déjà
une certaine connaissance de la future société de l’information ; et j’avais une conception
très précise.
Lorsque je suis devenu directeur de la Bibliothèque nationale de Lyon, en 1992, j’ai
immédiatement démarré des projets de numérisation à Lyon, mais je n’avais pas les

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moyens financiers. Je n’avais pas non plus les moyens en personnel, en staff, pour
numériser massivement les livres. Nous avons numérisé surtout des articles, en des
textes courts, et également des images. Nous avons numérisé les enluminures des
manuscrits, par exemple, sur les peintures des manuscrits.
Et puis, au fil du temps, au fur et à mesure, dans les années 90, dans les années 2000,
nous avons mené plusieurs projets de numérisation. J’ai eu un projet de numérisation de
livre, cette fois-ci avec une filiale de France Télécom. France Télécom, c’est le grand
opérateur téléphonique français. Ce n’était pas directement avec France Télécom, c’était
avec une filiale de France Télécom qui s’appelait Alapage et--
[00:05:48] Intervieweuse: Répétez le nom--
[00:05:49] Interviewé: -Alapage.
[00:05:52] Intervieweuse: Alapage.
[00:05:53] Interviewé: At the page-- L’objectif de cette filiale de France Télécom, c’était
de numériser des livres à la Bibliothèque de Lyon, et dans deux ou trois autres
bibliothèques françaises pour faire des reprints papier. L’idée ce n’était pas de faire une
base de livres numériques ; l’idée c’était simplement de faire des reprints papier, print on
demand à partir de livres numérisés. Moi, j’avais suggéré à cette entreprise de faire une
bibliothèque numérique, avec nous, parce que ça m’intéressait. C’était bien avant Google
Books. C’était dans les années 2000, 2001-2002, et ça n’intéressait pas l’opérateur
français.
Donc, l’expérience de numérisation des livres s’est limitée à quelques centaines, 1 000,
1 500 livres qui ont été numérisés. Le principe était que l’entreprise numérisait chez moi,
à la bibliothèque, me donnait un double des fichiers numériques que je gardais ; et
l’entreprise avait un fichier pour faire des reprints.
Ensuite, en 2005, 2006, à peu près, Google s’est lancé dans la numérisation des livres,
des bibliothèques américaines. Microsoft également, Microsoft a passé un accord avec
la British Library--
[00:08:01] Intervieweuse: Oh, avec le- pas vous-- [diaphonie]
[00:08:02] Interviewé: Non.
[00:08:04] Intervieweuse: -mais juste ? Okay.
[00:08:06] Interviewé: Yahoo voulait se lancer également dans la numérisation des
livres. Finalement, Yahoo n’a rien fait dans ce domaine-là, mais Yahoo avait annoncé
qu’il voulait se lancer dans la numérisation. Donc, tous ces évènements m’ont donné
l’idée de lancer un appel d’offres--
[00:08:32] Intervieweuse: Qu’est-ce que c’est ?
[00:08:33] Interviewé: In English, I don’t know--

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[00:08:39] Intervieweuse: [inintelligible 00:08:39]
[00:08:40] Interviewé: Un marché.
[00:08:41] Intervieweuse: Le marché.
[00:08:41] Interviewé: Oui. Appel à projets- une consultation, consultation--
[00:08:49] Interviewé: Nous n’avons pas passé un accord directement avec Google.
Compris ? Nous avons fait un projet avec un cahier des charges, et nous avons lancé ce
qu’on appelle en français un appel d’offres. In English--

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VERBATIM CORRIGÉ AVEC INSERTION DE L’HORODATAGE TOUTES LES 30
SECONDES (CLEAN VERBATIM WITH TIMESTAMP EVERY 30 SECONDS)

Intervieweuse: [00:00:00] Maintenant, je voudrais aller dans les années [rit] passées et
parler de l’histoire des relations entre Google et la Bibliothèque municipale de Lyon, s’il
vous plaît ?
Interviewé: Il faut d’abord parler de la Bibliothèque municipale de Lyon. La Bibliothèque
municipale de Lyon est la plus importante bibliothèque publique en France, [00:00:30]
après la BNF ; après la Bibliothèque nationale de France. C’est une bibliothèque qui est
dans la deuxième ville de France, après Paris, Lyon.
En fait, plus précisément c’est la deuxième agglomération, deuxième métropole, parce
qu’en France on distingue entre les communes et les [00:01:00] métropoles. Donc, la
commune de Lyon est la troisième après Marseille, mais la métropole de Lyon est la
deuxième après Paris ; et la Bibliothèque municipale de Lyon possède entre autres des
collections patrimoniales, des collections de livres anciens très importantes, les plus
importantes en France après la Bibliothèque nationale. Pourquoi ? Parce que Lyon
[00:01:30] est une grande ville, et deuxièmement parce que Lyon a été capitale de
l’imprimerie en Europe au 16e siècle, à l’époque où l’imprimerie s’est développée en
Europe ; et les collections de livres du 16e siècle sont très importantes à Lyon.
Il y a également des incunables, des incunables sont les premiers livres imprimés
[00:02:00] entre 1450 et 1500. Il y a plus de 2 000 incunables à la Bibliothèque de Lyon ;
ce qui est beaucoup. Donc ça, c’est pour situer la Bibliothèque municipale. Il se trouve
que j’ai été directeur de la Bibliothèque municipale de 1992 à 2010, [00:02:30] mais à la
fin des années 80, je me suis beaucoup intéressé au numérique. J’étais dans le groupe
de travail de la future Bibliothèque nationale de France, lorsque nous avons conçu en
France, la future nouvelle Bibliothèque nationale : la BNF.
Je faisais partie [00:03:00] du groupe de travail sur les nouvelles technologies. J’étais le
seul bibliothécaire, d’ailleurs, dans le groupe de réflexion sur les nouvelles technologies,
et sur la numérisation. Et le groupe de travail auquel j’ai participé, qui a fonctionné de
1989 à 1990-1991. Ce groupe de travail a préconisé la numérisation massive, [00:03:30]
en mode texte des livres anciens de la BNF.
Donc, je connaissais les problématiques de la numérisation, et cela m’intéressait. Je
connaissais également internet. À l’époque, dans ce groupe de travail, j’ai défendu,
l’utilisation de l’internet ; je pensais qu’il ne suffisait pas [00:04:00] de numériser des
livres, mais qu’il fallait aussi penser l’accès aux livres numérisés à travers internet. Donc,
j’avais déjà une certaine connaissance de la future société de l’information ; et j’avais une
conception très précise.
Lorsque je suis devenu directeur de la Bibliothèque nationale de Lyon, en 1992, j’ai
immédiatement [00:04:30] démarré des projets de numérisation à Lyon, mais je n’avais

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pas les moyens financiers. Je n’avais pas non plus les moyens en personnel, en staff,
pour numériser massivement les livres. Donc, nous avons numérisé surtout des articles,
en des textes courts, et également des images. Nous avons numérisé les enluminures
des manuscrits, par exemple, sur les peintures [00:05:00] des manuscrits.
Et puis, au fil du temps, au fur et à mesure, dans les années 90, dans les années 2000,
nous avons mené plusieurs projets de numérisation. J’ai eu un projet de numérisation de
livre, cette fois-ci avec une filiale de France Télécom. [00:05:30] France Télécom, c’est
le grand opérateur téléphonique français. Ce n’était pas directement avec France
Télécom, c’était avec une filiale de France Télécom qui s’appelait Alapage et--
Intervieweuse: Répétez le nom--
Interviewé: -Alapage.
Intervieweuse: Alapage.
Interviewé: At the page-- L’objectif de cette filiale de France Télécom, [00:06:00] c’était
de numériser des livres à la Bibliothèque de Lyon, et dans deux ou trois autres
bibliothèques françaises pour faire des reprints papier. L’idée ce n’était pas de faire une
base de livres numériques ; l’idée c’était simplement de faire des reprints papier, print on
demand [00:06:30] à partir de livres numérisés. Moi, j’avais suggéré à cette entreprise
de faire une bibliothèque numérique, avec nous, parce que ça m’intéressait. C’était bien
avant Google Books. C’était dans les années 2000, 2001-2002, et ça n’intéressait pas
l’opérateur français [00:07:00].
Donc, l’expérience de numérisation des livres s’est limitée à quelques centaines, 1 000,
1 500 livres qui ont été numérisés. Le principe était que l’entreprise numérisait chez moi,
à la bibliothèque, me donnait un double des fichiers numériques que je gardais ;
[00:07:30] et l’entreprise avait un fichier pour faire des reprints.
Ensuite, en 2005, 2006, à peu près, Google s’est lancé dans la numérisation des livres,
des bibliothèques américaines. Microsoft également, Microsoft a passé un accord avec
la British Library [00:08:00]--
Intervieweuse: Oh, avec le- pas vous-- [diaphonie]
Interviewé: Non.
Intervieweuse: -mais juste ? Okay.
Interviewé: Yahoo voulait se lancer également dans la numérisation des livres.
Finalement, Yahoo n’a rien fait dans ce domaine-là, mais Yahoo avait annoncé qu’il
voulait se lancer dans la numérisation. Donc, tous ces évènements m’ont donné l’idée de
lancer un [00:08:30] appel d’offres--
Intervieweuse: Qu’est-ce que c’est ?
Interviewé: In English, I don’t know--

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Intervieweuse: [inintelligible 00:08:39]
Interviewé: Un marché.
Intervieweuse: Le marché.
Interviewé: Oui. Appel à projets- une consultation, consultation--
Interviewé: Nous n’avons pas passé un accord directement avec Google. Compris ?
Nous avons fait un projet [00:09:00] avec un cahier des charges. Et nous avons lancé ce
qu’on appelle en français un appel d’offres. In English--

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VERBATIM INTÉGRAL SANS HORODATAGE
(FULL VERBATIM- WITHOUT TIMESTAMP)

Intervieweuse: Maintenant, euh, je voudrais aller dans les années- [rit] passées et parler
de la- l’histoire de les relations entre Google et la Bibliothèque municipale de Lyon, s’il
vous plaît ?
Interviewé: Euh, il faut d’abord parler de la Bibliothèque municipale de Lyon. La
Bibliothèque municipale de Lyon est la plus importante bibliothèque publique en France,
après la BNF ; après la Bibliothèque nationale de France. C’est une bibliothèque qui est
donc dans la deuxième ville de France, après Paris, Lyon.
Intervieweuse: Mmm-hmm.
Interviewé: En fait, plus précisément c’est la deuxième agglomération, deuxième, euh-
métropole.
Intervieweuse: Mmm-hmm.
Interviewé: Parce qu’en France on distingue entre les communes et les métropoles.
Donc, la commune de Lyon est la troisième après Marseille, mais la métropole de Lyon
est la deuxième après Paris ; et la Bibliothèque municipale de Lyon possède entre autres
des collections patrimoniales, des collections de livres anciens très importantes, les plus
importantes en France après la Bibliothèque nationale. Pourquoi ? Parce que Lyon est
une grande ville, et deuxièmement parce que Lyon a été capitale de l’imprimerie en
Europe au 16e siècle, à l’époque où l’imprimerie s’est développée en Europe. Et les
collections, euh, de livres du 16e siècle sont très importantes à Lyon.
Il y a- également des incunables, des incunables sont les premiers livres imprimés entre
1450 et 1500. Il y a plus de 2 000 incunables à la Bibliothèque de Lyon ; ce qui est
beaucoup. Donc ça, c’est pour situer la Bibliothèque municipale. Il se trouve que- j’ai été
directeur de la Bibliothèque municipale de 1992 à 2010, mais dès les années 80-- à la fin
des années 80, je me suis beaucoup intéressé au numérique. J’étais dans le groupe de
travail de la future Bibliothèque nationale de France, hein, lorsque nous avons conçu en
France, la future nouvelle Bibliothèque nationale : la BNF.
[00:02:58] Intervieweuse: Mmm-hmm.
Interviewé: Je faisais partie du groupe de travail sur les nouvelles technologies. J’étais
le seul bibliothécaire, d’ailleurs, dans le groupe de réflexion sur les nouvelles
technologies, et sur la numérisation. Et le groupe de travail auquel j’ai participé, qui a
fonctionné de 1989 à 1990-91. Ce groupe de travail a préconisé la numérisation massive,
en mode texte des livres anciens de la BNF.
Donc, je connaissais les problématiques, euh, de la numérisation, et cela m’intéressait.
Je connaissais également internet. À l’époque, dans ce groupe de travail, j’ai défendu,

Page 25 of 36
euh, l’utilisation de l’internet ; je pensais qu’il ne suffisait pas de numériser des livres,
mais qu’il fallait aussi penser l’accès aux livres numérisés à travers internet. Donc, j’avais
déjà une certaine connaissance de-de- de la société de l’information- de la future société
de l’information ; et j’avais une conception très précise.
Intervieweuse: Mmm-hmm.
Interviewé: Et lorsque je suis devenu directeur de la Bibliothèque nationale de Lyon, en
92, j’ai immédiatement démarré des projets de numérisation à Lyon, mais je n’avais pas
les moyens financiers. Je n’avais pas non plus les moyens en personnel, en staff, pour
numériser massivement les livres. Donc, nous avons numérisé surtout des articles, en
des textes courts, et également des images. Nous avons numérisé les enluminures des
manuscrits, par exemple, sur les peintures des manuscrits. Bon, et puis, au fil du temps,
au fur et à mesure, dans les années 90, dans les années 2000, nous avons mené
plusieurs projets de numérisation.
Euh, j’ai eu un projet de numérisation de livre, cette fois-ci avec, euh, une filiale de France
Télécom. France Télécom, c’est, euh, le grand opérateur téléphonique français. Alors,
c’était pas directement avec France Télécom, c’était avec une filiale de France Télécom,
bon, qui s’appelait Alapage et--
Intervieweuse: Répétez le nom--
Interviewé: Alapage.
Intervieweuse: Alapage.
Interviewé: At the- at the page--
Intervieweuse: Mmm-hmm. Oui, j’ai compris.
Euh, l’objectif de cette filiale de France Télécom, c’était de numériser des livres à la
Bibliothèque de Lyon, et dans deux ou trois autres bibliothèques françaises pour faire des
reprints papier. L’idée c’était pas de faire une base de livres numériques ; l’idée c’était
simplement de faire des reprints papier, print on demand, okay, à partir de livres
numérisés. Moi, j’avais suggéré, euh, à cette entreprise de faire une bibliothèque
numérique, avec nous.
Intervieweuse: Mmm-hmm.
Interviewé: Parce que ça m’intéressait. C’était bien avant Google Books.
Intervieweuse: Mmm-hmm.
Interviewé: Okay, c’était dans les années, euh, 2000, 2001-2002, et ça n’intéressait pas
l’opérateur français, d’accord. Donc, l’expérience de numérisation des livres s’est limitée
à quelques centaines, hein, 1 000- 1 000, 1 500 livres qui ont été numérisés. Donc, je- le
principe était que l’entreprise numérisait chez moi, à la bibliothèque, me donnait un
double des fichiers numériques que je gardais ; et l’entreprise avait un fichier pour faire
des reprints, d’accord ?
Page 26 of 36
Intervieweuse: Mmm-hmm.
Interviewé: Bon. Ensuite, en 2005, 2006, à peu près, Google s’est lancé dans la
numérisation des livres, des bibliothèques américaines. Microsoft également, Microsoft a
passé un accord avec la British Library--
Intervieweuse: Oh, avec le- pas vous-- [diaphonie]
Interviewé: Non
Intervieweuse: -mais juste ? Okay
Interviewé: Et Yahoo voulait se lancer également dans la numérisation des livres. Bon,
finalement Yahoo n’a rien fait dans ce domaine-là, mais Yahoo avait annoncé qu’il voulait
se lancer dans la numérisation. Donc, tous ces évènements m’ont donné l’idée de lancer
un appel d’offres, appel d’offres--
Intervieweuse: Qu’est-ce que c’est ?
Interviewé: Euh, in English, I don’t know, euh--
Intervieweuse: [inintelligible 00:08:39]
Interviewé: Un marché.
Intervieweuse: Le marché.
Interviewé: Euh, oui. Appel à projets- une consultation, consultation, euh, enfin--
Intervieweuse: Je comprends.
Interviewé: Nous n’avons pas passé un accord directement avec Google.
Intervieweuse: Mmm.
Interviewé: Compris ? Nous avons fait un projet avec un cahier des charges--
Intervieweuse: Mmm-hmm.
Interviewé: Et nous avons lancé ce qu’on appelle en français un appel d’offres.
Intervieweuse: Okay, okay, je comprends--
Interviewé: In English, euh--

Page 27 of 36
VERBATIM INTÉGRAL AVEC HORODATAGE A CHAQUE CHANGEMENT
D’INTERVENANT (FULL VERBATIM TIMESTAMP WITH SPEAKER CHANGE)

[00:00:00] Intervieweuse: Maintenant, euh, je voudrais aller dans les années- [rit]
passées et parler de la- l’histoire de les relations entre Google et la Bibliothèque
municipale de Lyon, s’il vous plaît ?
[00:00:16] Interviewé: Euh, il faut d’abord parler de la Bibliothèque municipale de Lyon.
La Bibliothèque municipale de Lyon est la plus importante bibliothèque publique en
France, après la BNF ; après la Bibliothèque nationale de France. C’est une bibliothèque
qui est donc dans la deuxième ville de France, après Paris, Lyon.
[00:00:45] Intervieweuse: Mmm-hmm.
[00:00:40] Interviewé: En fait, plus précisément c’est la deuxième agglomération,
deuxième, euh- métropole.
[00:00:55] Intervieweuse: Mmm-hmm.
[00:00:57] Interviewé: Parce qu’en France on distingue entre les communes et les
métropoles. Donc, la commune de Lyon est la troisième après Marseille, mais la
métropole de Lyon est la deuxième après Paris ; et la Bibliothèque municipale de Lyon
possède entre autres des collections patrimoniales, des collections de livres anciens très
importantes, les plus importantes en France après la Bibliothèque nationale. Pourquoi ?
Parce que Lyon est une grande ville, et deuxièmement parce que Lyon a été capitale de
l’imprimerie en Europe au 16e siècle, à l’époque où l’imprimerie s’est développée en
Europe. Et les collections, euh, de livres du 16e siècle sont très importantes à Lyon.
Il y a- également des incunables, des incunables sont les premiers livres imprimés entre
1450 et 1500. Il y a plus de 2 000 incunables à la Bibliothèque de Lyon ; ce qui est
beaucoup. Donc ça, c’est pour situer la Bibliothèque municipale. Il se trouve que- j’ai été
directeur de la Bibliothèque municipale de 1992 à 2010, mais dès les années 80-- à la fin
des années 80, je me suis beaucoup intéressé au numérique. J’étais dans le groupe de
travail de la future Bibliothèque nationale de France, hein, lorsque nous avons conçu en
France, la future nouvelle Bibliothèque nationale : la BNF.
[00:02:58] Intervieweuse: Mmm-hmm.
[00:02:59] Interviewé: Je faisais partie du groupe de travail sur les nouvelles
technologies. J’étais le seul bibliothécaire, d’ailleurs, dans le groupe de réflexion sur les
nouvelles technologies, et sur la numérisation. Et le groupe de travail auquel j’ai participé,
qui a fonctionné de 1989 à 1990-91. Ce groupe de travail a préconisé la numérisation
massive, en mode texte des livres anciens de la BNF.
Donc, je connaissais les problématiques, euh, de la numérisation, et cela m’intéressait.
Je connaissais également internet. À l’époque, dans ce groupe de travail, j’ai défendu,
euh, l’utilisation de l’internet ; je pensais qu’il ne suffisait pas de numériser des livres,
Page 28 of 36
mais qu’il fallait aussi penser l’accès aux livres numérisés à travers internet. Donc, j’avais
déjà une certaine connaissance de-de- de la société de l’information- de la future société
de l’information ; et j’avais une conception très précise.
[00:04:21] Intervieweuse: Mmm-hmm.
[00:04:22] Interviewé: Et lorsque je suis devenu directeur de la Bibliothèque nationale
de Lyon, en 92, j’ai immédiatement démarré des projets de numérisation à Lyon, mais je
n’avais pas les moyens financiers. Je n’avais pas non plus les moyens en personnel, en
staff, pour numériser massivement les livres. Donc, nous avons numérisé surtout des
articles, en des textes courts, et également des images. Nous avons numérisé les
enluminures des manuscrits, par exemple, sur les peintures des manuscrits. Bon, et puis,
au fil du temps, au fur et à mesure, dans les années 90, dans les années 2000, nous
avons mené plusieurs projets de numérisation.
Euh, j’ai eu un projet de numérisation de livre, cette fois-ci avec, euh, une filiale de France
Télécom. France Télécom, c’est, euh, le grand opérateur téléphonique français. Alors,
c’était pas directement avec France Télécom, c’était avec une filiale de France Télécom,
bon, qui s’appelait Alapage et--
[00:05:48] Intervieweuse: Répétez le nom--
[00:05:49] Interviewé: Alapage.
[00:05:52] Intervieweuse: Alapage.
[00:05:53] Interviewé: At the- at the page--
[00:05:55] Intervieweuse: Mmm-hmm. Oui, j’ai compris.
[00:05:56] Euh, l’objectif de cette filiale de France Télécom, c’était de numériser des
livres à la Bibliothèque de Lyon, et dans deux ou trois autres bibliothèques françaises
pour faire des reprints papier. L’idée c’était pas de faire une base de livres numériques ;
l’idée c’était simplement de faire des reprints papier, print on demand, OK, à partir de
livres numérisés. Moi, j’avais suggéré, euh, à cette entreprise de faire une bibliothèque
numérique, avec nous.
[00:06:44] Intervieweuse: Mmm-hmm.
[00:06:45] Interviewé: Parce que ça m’intéressait. C’était bien avant Google Books.
[00:06:48] Intervieweuse: Mmm-hmm.
[00:06:49] Interviewé: Okay, c’était dans les années, euh, 2000, 2001-2002, et ça
n’intéressait pas l’opérateur français, d’accord. Donc, l’expérience de numérisation des
livres s’est limitée à quelques centaines, hein, 1 000, 1 000, 1 500 livres qui ont été
numérisés. Donc, je- le principe était que l’entreprise numérisait chez moi, à la
bibliothèque, me donnait un double des fichiers numériques que je gardais ; et l’entreprise
avait un fichier pour faire des reprints, d’accord ?

Page 29 of 36
[00:07:36] Intervieweuse: Mmm-hmm.
[00:07:38] Interviewé: Bon. Ensuite, en 2005, 2006, à peu près, Google s’est lancé dans
la numérisation des livres, des bibliothèques américaines. Microsoft également, Microsoft
a passé un accord avec la British Library--
[00:08:01] Intervieweuse: Oh, avec le- pas vous-- [diaphonie]
[00:08:02] Interviewé: Non
[00:08:04] Intervieweuse: -mais juste ? Okay
[00:08:06] Interviewé: Et Yahoo voulait se lancer également dans la numérisation des
livres. Bon, finalement Yahoo n’a rien fait dans ce domaine-là, mais Yahoo avait annoncé
qu’il voulait se lancer dans la numérisation. Donc, tous ces évènements m’ont donné
l’idée de lancer un appel d’offres, appel d’offres--
[00:08:32] Intervieweuse: Qu’est-ce que c’est ?
[00:08:33] Interviewé: Euh, in English, I don’t know, euh--
[00:08:39] Intervieweuse: [inintelligible 00:08:39]
[00:08:40] Interviewé: Un marché.
[00:08:41] Intervieweuse: Le marché.
[00:08:41] Interviewé: Euh, oui. Appel à projets- une consultation, consultation, euh,
enfin--
[00:08:48] Intervieweuse: Je comprends.
[00:08:49] Interviewé: Nous n’avons pas passé un accord directement avec Google.
[00:08:53] Intervieweuse: Mmm.
[00:08:54] Interviewé: Compris ? Nous avons fait un projet avec un cahier des charges-
[00:09:01] Intervieweuse: Mmm-hmm.
[00:09:02] Interviewé: Et nous avons lancé ce qu’on appelle en français un appel
d’offres.
[00:09:08] Intervieweuse: Okay, okay, je comprends--
[00:09:11] Interviewé: In English, euh--

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VERBATIM INTÉGRAL AVEC INSERTION DE L’HORODATAGE TOUTES LES 30
SECONDES (CLEAN VERBATIM WITH TIMESTAMP EVERY 30 SECONDES)

Intervieweuse: [00:00:00] Maintenant, euh, je voudrais aller dans les années- [rit]
passées et parler de la- l’histoire de les relations entre Google et la Bibliothèque
municipale de Lyon, s’il vous plaît ?
Interviewé: Euh, il faut d’abord parler de la Bibliothèque municipale de Lyon. La
Bibliothèque municipale de Lyon est la plus importante bibliothèque publique en France,
[00:00:30] après la BNF ; après la Bibliothèque nationale de France. C’est une
bibliothèque qui est donc dans la deuxième ville de France, après Paris, Lyon.
Intervieweuse: Mmm-hmm.
Interviewé: En fait, plus précisément c’est la deuxième agglomération, deuxième, euh-
métropole.
Intervieweuse: Mmm-hmm.
Interviewé: Parce qu’en France on distingue entre les communes et les [00:01:00]
métropoles. Donc, la commune de Lyon est la troisième après Marseille, mais la
métropole de Lyon est la deuxième après Paris ; et la Bibliothèque municipale de Lyon
possède entre autres des collections patrimoniales, des collections de livres anciens très
importantes, les plus importantes en France après la Bibliothèque nationale. Pourquoi ?
Parce que Lyon [00:01:30] est une grande ville, et deuxièmement parce que Lyon a été
capitale de l’imprimerie en Europe au 16e siècle, à l’époque où l’imprimerie s’est
développée en Europe. Et les collections, euh, de livres du 16e siècle sont très
importantes à Lyon.
Il y a- également des incunables, des incunables sont les premiers livres imprimés
[00:02:00] entre 1450 et 1500. Il y a plus de 2 000 incunables à la Bibliothèque de Lyon ;
ce qui est beaucoup. Donc ça, c’est pour situer la Bibliothèque municipale. Il se trouve
que- j’ai été directeur de la Bibliothèque municipale de 1992 à 2010, [00:02:30] mais dès
les années 80-- à la fin des années 80, je me suis beaucoup intéressé au numérique.
J’étais dans le groupe de travail de la future Bibliothèque nationale de France, hein,
lorsque nous avons conçu en France, la future nouvelle Bibliothèque nationale : la BNF-
Intervieweuse: Mmm-hmm.
Interviewé: Je faisais partie [00:03:00] du groupe de travail sur les nouvelles
technologies. J’étais le seul bibliothécaire, d’ailleurs, dans le groupe de réflexion sur les
nouvelles technologies, et sur la numérisation. Et le groupe de travail auquel j’ai participé,
qui a fonctionné de 1989 à 1990-91. Ce groupe de travail a préconisé la numérisation
massive, [00:03:30] en mode texte des livres anciens de la BNF.
Donc, je connaissais les problématiques, euh, de la numérisation, et cela m’intéressait.
Je connaissais également internet. À l’époque, dans ce groupe de travail, j’ai défendu,
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euh, l’utilisation de l’internet ; je pensais qu’il ne suffisait pas [00:04:00] de numériser des
livres, mais qu’il fallait aussi penser l’accès aux livres numérisés à travers internet. Donc,
j’avais déjà une certaine connaissance de-de- de la société de l’information- de la future
société de l’information ; et j’avais une conception très précise.
Intervieweuse: Mmm-hmm.
Interviewé: Et lorsque je suis devenu directeur de la Bibliothèque nationale de Lyon, en
92, j’ai immédiatement [00:04:30] démarré des projets de numérisation à Lyon, mais je
n’avais pas les moyens financiers. Je n’avais pas non plus les moyens en personnel, en
staff, pour numériser massivement les livres. Donc, nous avons numérisé surtout des
articles, en des textes courts, et également des images. Nous avons numérisé les
enluminures des manuscrits, par exemple, sur les peintures [00:05:00] des manuscrits.
Bon, et puis, au fil du temps, au fur et à mesure, dans les années 90, dans les années
2000, nous avons mené plusieurs projets de numérisation.
Euh, j’ai eu un projet de numérisation de livre, cette fois-ci avec, euh, une filiale de France
Télécom. [00:05:30] France Télécom, c’est, euh, le grand opérateur téléphonique
français. Alors, c’était pas directement avec France Télécom, c’était avec une filiale de
France Télécom, bon, qui s’appelait Alapage et--
Intervieweuse: Répétez le nom--
Interviewé: Alapage.
Intervieweuse: Alapage.
Interviewé: At the- at the page--
Intervieweuse: Mmm-hmm. Oui, j’ai compris.
Interviewé Euh, l’objectif de cette filiale de France Télécom, [00:06:00] c’était de
numériser des livres à la Bibliothèque de Lyon, et dans deux ou trois autres bibliothèques
françaises pour faire des reprints papier. L’idée c’était pas de faire une base de livres
numériques ; l’idée c’était simplement de faire des reprints papier, print on demand, okay,
[00:06:30] à partir de livres numérisés. Moi, j’avais suggéré, euh, à cette entreprise de
faire une bibliothèque numérique, avec nous.
Intervieweuse: Mmm-hmm.
Interviewé: Parce que ça m’intéressait. C’était bien avant Google Books.
Intervieweuse: Mmm-hmm.
Interviewé: Okay, c’était dans les années, euh, 2000, 2001-2002, et ça n’intéressait pas
l’opérateur français, [00:07:00] d’accord. Donc, l’expérience de numérisation des livres
s’est limitée à quelques centaines, hein, 1000- 1 000, 1 500 livres qui ont été numérisés.
Donc, je- le principe était que l’entreprise numérisait chez moi, à la bibliothèque, me
donnait un double des fichiers numériques que je gardais ; [00:07:30] et l’entreprise avait
un fichier pour faire des reprints, d’accord ?
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Intervieweuse: Mmm-hmm.
Interviewé: Bon. Ensuite, en 2005, 2006, à peu près, Google s’est lancé dans la
numérisation des livres, des bibliothèques américaines. Microsoft également, Microsoft a
passé un accord avec la British Library [00:08:00]--
Intervieweuse: Oh, avec le- pas vous-- [diaphonie]
Interviewé: Non
Intervieweuse: -mais juste ? Okay
Interviewé: Et Yahoo voulait se lancer également dans la numérisation des livres. Bon,
finalement Yahoo n’a rien fait dans ce domaine-là, mais Yahoo avait annoncé qu’il voulait
se lancer dans la numérisation. Donc, tous ces évènements m’ont donné l’idée de lancer
un appel d’offres, [00:08:30] appel d’offres--
Intervieweuse: Qu’est-ce que c’est ?
Interviewé: Euh, in English, I don’t know, euh--
Intervieweuse: [inintelligible 00:08:39]
Interviewé: Un marché.
Intervieweuse: Le marché.
Interviewé: Euh, oui. Appel à projet- une consultation, consultation, euh, enfin--
Intervieweuse: Je comprends.
Interviewé: Nous n’avons pas passé un accord directement avec Google.
Intervieweuse: Mmm.
Interviewé: Compris ? Nous avons fait un projet [00:09:00] avec un cahier des charges-
-
Intervieweuse: Mmm-hmm.
Interviewé: Et nous avons lancé ce qu’on appelle en français un appel d’offres.
Intervieweuse: Okay, okay, je comprends--
Interviewé: In English, euh--

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VERBATIM INTÉGRAL AVEC INSERTION DE L’HORODATAGE TOUTES LES 2
MINUTES (CLEAN VERBATIM WITH TIMESTAMP EVERY 2 MINUTES)

Intervieweuse: [00:00:00] Maintenant, euh, je voudrais aller dans les années- [rit]
passées et parler de la- l’histoire de les relations entre Google et la Bibliothèque
municipale de Lyon, s’il vous plaît ?
Interviewé: Euh, il faut d’abord parler de la Bibliothèque municipale de Lyon. La
Bibliothèque municipale de Lyon est la plus importante bibliothèque publique en France,
après la BNF ; après la Bibliothèque nationale de France. C’est une bibliothèque qui est
donc dans la deuxième ville de France, après Paris, Lyon.
Intervieweuse: Mmm-hmm.
Interviewé: En fait, plus précisément c’est la deuxième agglomération, deuxième, euh-
métropole.
Intervieweuse: Mmm-hmm.
Interviewé: Parce qu’en France on distingue entre les communes et les métropoles.
Donc, la commune de Lyon est la troisième après Marseille, mais la métropole de Lyon
est la deuxième après Paris ; et la Bibliothèque municipale de Lyon possède entre autres
des collections patrimoniales, des collections de livres anciens très importantes, les plus
importantes en France après la Bibliothèque nationale. Pourquoi ? Parce que Lyon est
une grande ville, et deuxièmement parce que Lyon a été capitale de l’imprimerie en
Europe au 16e siècle, à l’époque où l’imprimerie s’est développée en Europe. Et les
collections, euh, de livres du 16e siècle sont très importantes à Lyon.
Il y a- également des incunables, des incunables sont les premiers livres imprimés
[00:02:00] entre 1450 et 1500. Il y a plus de 2 000 incunables à la Bibliothèque de Lyon ;
ce qui est beaucoup. Donc ça, c’est pour situer la Bibliothèque municipale. Il se trouve
que- j’ai été directeur de la Bibliothèque municipale de 1992 à 2010, mais dès les années
80-- à la fin des années 80, je me suis beaucoup intéressé au numérique. J’étais dans le
groupe de travail de la future Bibliothèque nationale de France, hein, lorsque nous avons
conçu en France, la future nouvelle Bibliothèque nationale : la BNF.
Intervieweuse: Mmm-hmm.
Interviewé: Je faisais partie du groupe de travail sur les nouvelles technologies. J’étais
le seul bibliothécaire, d’ailleurs, dans le groupe de réflexion sur les nouvelles
technologies, et sur la numérisation. Et le groupe de travail auquel j’ai participé, qui a
fonctionné de 1989 à 1990-91. Ce groupe de travail a préconisé la numérisation massive,
en mode texte des livres anciens de la BNF.
Donc, je connaissais les problématiques, euh, de la numérisation, et cela m’intéressait.
Je connaissais également internet. À l’époque, dans ce groupe de travail, j’ai défendu,
euh, l’utilisation de l’internet ; je pensais qu’il ne suffisait pas [00:04:00] de numériser des
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livres, mais qu’il fallait aussi penser l’accès aux livres numérisés à travers internet. Donc,
j’avais déjà une certaine connaissance de-de- de la société de l’information-- de la future
société de l’information ; et j’avais une conception très précise.
Intervieweuse: Mmm-hmm.
Interviewé: Et lorsque je suis devenu directeur de la Bibliothèque nationale de Lyon, en
92, j’ai immédiatement démarré des projets de numérisation à Lyon, mais je n’avais pas
les moyens financiers. Je n’avais pas non plus les moyens en personnel, en staff, pour
numériser massivement les livres. Donc, nous avons numérisé surtout des articles, en
des textes courts, et également des images. Nous avons numérisé les enluminures des
manuscrits, par exemple, sur les peintures des manuscrits. Bon, et puis, au fil du temps,
au fur et à mesure, dans les années 90, dans les années 2000, nous avons mené
plusieurs projets de numérisation.
Euh, j’ai eu un projet de numérisation de livre, cette fois-ci avec, euh, une filiale de France
Télécom. France Télécom, c’est, euh, le grand opérateur téléphonique français. Alors,
c’était pas directement avec France Télécom, c’était avec une filiale de France Télécom,
bon, qui s’appelait Alapage et--
Intervieweuse: Répétez le nom--
Interviewé: Alapage.
Intervieweuse: Alapage.
Interviewé: At the- at the page--
Intervieweuse: Mmm-hmm. Oui, j’ai compris.
Interviewé Euh, l’objectif de cette filiale de France Télécom, [00:06:00] c’était de
numériser des livres à la Bibliothèque de Lyon, et dans deux ou trois autres bibliothèques
françaises pour faire des reprints papier. L’idée c’était pas de faire une base de livres
numériques ; l’idée c’était simplement de faire des reprints papier, print on demand, okay,
à partir de livres numérisés. Moi, j’avais suggéré, euh, à cette entreprise de faire une
bibliothèque numérique, avec nous.
Intervieweuse: Mmm-hmm.
Interviewé: Parce que ça m’intéressait. C’était bien avant Google Books.
Intervieweuse: Mmm-hmm.
Interviewé: Okay, c’était dans les années, euh, 2000, 2001-2002, et ça n’intéressait pas
l’opérateur français, d’accord. Donc, l’expérience de numérisation des livres s’est limitée
à quelques centaines, hein, 1 000- 1 000, 1 500 livres qui ont été numérisés. Donc, je- le
principe était que l’entreprise numérisait chez moi, à la bibliothèque, me donnait un
double des fichiers numériques que je gardais ; et l’entreprise avait un fichier pour faire
des reprints, d’accord ?

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Intervieweuse: Mmm-hmm.
Interviewé: Bon. Ensuite, en 2005, 2006, à peu près, Google s’est lancé dans la
numérisation des livres, des bibliothèques américaines. Microsoft également, Microsoft a
passé un accord avec la British Library [00:08:00]--
Intervieweuse: Oh, avec le- pas vous-- [diaphonie]
Interviewé: Non
Intervieweuse: -mais juste ? Okay
Interviewé: Et Yahoo voulait se lancer également dans la numérisation des livres. Bon,
finalement Yahoo n’a rien fait dans ce domaine-là, mais Yahoo avait annoncé qu’il voulait
se lancer dans la numérisation. Donc, tous ces évènements m’ont donné l’idée de lancer
un appel d’offres, appel d’offres--
Intervieweuse: Qu’est-ce que c’est ?
Interviewé: Euh, in English, I don’t know, euh--
Intervieweuse: [inintelligible 00:08:39]
Interviewé: Un marché.
Intervieweuse: Le marché.
Interviewé: Euh, oui. Appel à projets- une consultation, consultation, euh, enfin--
Intervieweuse: Je comprends.
Interviewé: Nous n’avons pas passé un accord directement avec Google.
Intervieweuse: Mmm.
Interviewé: Compris ? Nous avons fait un projet avec un cahier des charges--
Intervieweuse: Mmm-hmm.
Interviewé: Et nous avons lancé ce qu’on appelle en français un appel d’offres.
Intervieweuse: Okay, okay, je comprends--
Interviewé: In English, euh--

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