TD de Développement

TD 1 WAIS – Adultes  30SG : système cochléaire devient presque mature et

Utilisation d’outils : Manuel avec explication activation spécifique du lobe temporal gauche sont
Étapes Outil Qui Rôle du détectables  apparition de réponses motrices et
psychologue Test KABC II (Kaufman) deux indices : cardiaques
Repérer Non Parents Psychoéducati IFC : intelligence fluide et cristalliser  36SG : réponses motrices et cardiaques se
Profs on des parents, IPM : indice processus mentaux `
différencient en fonction des variations de
Entourag explications Différente échelle :
- Traitement des infos séquentielles fréquences, d’intensité, de hauteur, d’amplitude ou
e des troubles
- Organiser des infos simultanées de durée des stimulations sonores
Médecin
- Apprentissage Le langage dans les premiers mois de vie :
s
- Planification  A la naissance, bébé est donc capable de :
Dépister Ém Test Parents
otio dans Psycholo - Connaissance o Reconnaitre mélodie et rythme de langue
ns différen gue maternelle
ts items Test de Nepsy – 3 à 12ANS o Différencier ce qui relève de sa langue
Diagnostiq Oui Psycholo Donner un Différents sous tests maternelle contrairement à d’autres stimuli
uer gue nom au trouble sonores
Test de CMS échelle de mémoire pour enfants – 5 à 16 o Surtout : reconnaître la voix de sa mère !
Prendre en Oui Psycholo Évaluation des
ans
charge gue résultats
15 sous test  Tous les nouveau-nés, quelle que soit leur langue
Solutions aux maternelle, sont capables de discriminer les
troubles contrastes qui peuvent apparaitre dans n’importe
Test de Tea-CH – 6 à 12 ans
Fonctions à évaluer : quelle langue du monde
- Mémoire (mémoire de travail = mémoire à court terme Constituer votre dossier pro o Cette capacité disparait progressivement :
avec deux modalités : Visio spatial et/ mémoire à long surdité phonologique !
terme= sémantique ; épisodique ; (autobiographique) ; Fiche 1 o De manière progressive, construit espace
procédurale) Une fiche par échelle le wisc, nom des sous test fonctions vocalique spécifique à sa langue
- Attention : l’attention soutenue évaluer er description de l’épreuve  Vers 6 mois : catégorisation
L’attentions sélective Exemple
des voyelles
L’attention divisé (on divise les tâches) Mémoire des chiffre mémoire de travail dire lre chiffre a
-Le langages : évaluation de la compréhension, le  Vers 8 mois : ‘’ des consonnes
l’envers
vocabulaire Fiche 2 o Entre 8 et 12 mois : les enfants identifient
-Fonctions exécutives : domaines de la planification et Dire la fonction des mots dans le flux continu de parole et
raisonnement Le nom des sous test commencent ainsi à les apprendre
-Fonction motrice : motricité fines praxies Fonction attentionnel des test et description
IVT indices de traitement de l’information Analyse de documents : Babies, First words (NETFLIX)

Test : Questions :
Test spécifique (1fonctions) TD 1 : Rappels Partie I – Rappel : L’apprentissage du langage oral est-il
Échelles : sous test d’une échelle pour évaluer une 1. Rappel sur le développement précoce : implicite ou explicite ? Justifiez votre réponse.
fonction spécifique Développement précoce du langage in-utero :  Implicite principalement
La durée de la grossesse correspond à 40 semaines :
Test de Wisc IV- enfant de 6 à 17ans (intelligente scale  25SG : système auditive est opérationnel  première Partie II – Comment les bébés s’y prennent-ils pour
for children) arriver à découper le flux de parole afin d’isoler et
expérience auditive !
WPPSE - 2 à 7 ans pouvoir comprendre les mots ?

a) Quel est le rôle de la « musique » de la parole ?
Quels sont les facteurs importants ?
 Rythme et pauses, intonation, la sensibilisation dès
la vie intra-utérine est essentielle !
b) Qu’est-ce que le traitement statistique de la parole ?
Comment permet-il de découper le flux de parole ?
 Détecter des suites de sons qui apparaissent
souvent ensemble (syllabes)
c) Comment le contexte permet aux enfants de
comprendre de nouveaux mots ? Donnez un exemple.
 Exemple du mot « chien », contextes différents
mais mêmes mots pour mêmes objets
d) A la fin de la 1re année de vie, combien de mots les
enfants comprennent-ils en moyenne ?
 10 à 50 mots en moyenne
e) Le traitement statistique du langage est-il différent
chez les enfants évoluant dans un environnement
bilingue ? Justifiez votre réponse.
 Il est similaire, même principe mais enfants doivent
distinguer deux catégories de langues dans
lesquelles ils vont ranger les info (traitement
statistique séparément pour deux langues en
parallèle). Plus complexe donc peut prendre plus de
temps que chez enfants monolingues
Partie III – Quelles « techniques » et rituels
d’apprentissage avez-vous observé dans les interactions
entre les parents et les enfants ?
 Description de l’environnement par le pointage
(nécessite attention conjointe)
 Principe de question/réponse (enfant à parent ou
parent à enfant)
 Motherism : mère ralenti et fait des pauses entre les
mots, raccourci les phrases, exagère la prosodie,
fait des réf à l’environnement immédiat lorsqu’elle
parle à son bébé
TD de Développement
 Répétition
 Rituel  histoire du soir
Anamnèse = permet au praticien de retracer l’histoire
personnelle du patient. Etape initiale et incontournable
dans la prise en charge
 Particularités chez l’enfant
o Histoire personnelle relativement courte
(prendre en compte grossesse)
o Consultations fréquentes pour des
soucis de développement chez les
jeunes enfants !
 Le recueil des informations sur le
développement général des enfants (depuis la
grossesse) est essentiel !
o Anamnèse tient compte :
 Des données recueillies auprès
de l’entourage de l’enfant
 Du rapport des bilans
précédemment réalisés
 De l’analyse de productions
spontanées ou dirigées de
l’enfant dans son contexte
habituel
Et au-delà  intérêt pour le patient ?
 Connaissance des prérequis du langage permet au
praticien d’orienter ses actions (de prévention
également) et d’intervenir précocement
 Pour ce faire, des outils d’évaluation sont
nécessaires : observation clinique et questionnaires
(notamment)
Exemple des enfants dysphasiques : peu de babillage,
atypies dans l’accès au lexique et aux catégories
syntaxiques, MAIS compétences sociocognitives
Exemples d’outils d’évaluation :
1) ECSP : Echelle d’Evaluation de la Communication
Précoce
- Interaction sociale
- Attention conjointe
- Régulation du comportement
2) IFDC : Inventaire Français du Développement de la
Communication
- Questionnaires parentaux,
- Dépistage de retards d’acquisition des gestes
et du langage
TD2 :
1. Comment se construit le langage oral ?
Interactions entre aptitudes innées et relation au monde 
échanges affectifs, expériences, compétences sociales
 Cerveau dont le précâblage des réseaux fonctionnels
est proche de celui de l’adulte
o Phonologie : sons de la langue = 0-10/12
mois  segmentation du flux de parole,
identification des mots (importance de la
prosodie, du motherese)
o Lexique : les mots de la langue, la
morphologie = 12 mois  donner une
signification aux mots  mémoriser les
nouveaux concepts (importance de
l’attention conjointe)
o Syntaxe : les phrases, les énoncés = ≈2-6
ans  repérer des règles de grammaire et de
syntaxe (importance du traitement
statistique, apprentissage implicite)
o Pragmatique : l’efficacité de la
communication = 3/4 mois-10 ans 
s’orienter dans les interactions sociales
(importance de percevoir la situation, le
contexte, les mimiques, l’intonation, le
regard, la posture, les gestes, …)
Comment la parole vient à l’enfant, Boysson-Bardies
(2007)
Lisez le texte et répondez aux questions suivantes.
Attention, toutes les réponses ne seront pas traitées en
cours.
1) Expliquez en quoi le langage est un système
arbitraire.
- Le caractère arbitraire est dans l’association
entre le son et le sens (encore plus à l’écrit)

2) L’humain est génétiquement prédisposé pour
acquérir le langage. Vrai ou faux ?
- Vrai
3) Pourquoi peut-on avoir l’impression que le bébé
comprend ce que lui disent les adultes ? Quel rôle du
turn-taking ?
- En parlant on transmet des émotions et le
bebe récent le message affectifs par
l’intonation et donc il sait moduler son
intonation donnants l’impression de
répondre, il a compris le tous de parole.
4) Comment l’espace perceptif initial du bébé se
sensibilise-t-il aux propriétés de sa langue
maternelle ? Quelle est la conséquence de cette
sensibilisation ?
- Surdité phonologie spécialisation a travers
de la sensibilisation à prosodie accentuation
etc bébé
Intervention de la surdité phonologique
5) En quoi le motherese facilite la transmission de
formes syntaxiques et lexicales de la parole au bébé ?
- Demande emeric wesh
6) Pourquoi les parents orientent leurs propos sur le
monde extérieur physique et social du bébé vers l’âge
de 6 mois ?
- Reste assis donc a un champ de vision bien
plus large qu’un bébé allongé
7) Le babillage n’est pas lié aux premières productions
lexicales du bébé. Vrai ou faux ? Justifiez votre
réponse.
- Faux babillage engendre pointage et
jsppourquoi demande a emeric wesh
8) Au-delà du codage analytique des schémas sonores,
quel autre système de codage se met en place vers la
fin de la première année de vie du bébé ? A quoi est-
ce lié ?
- Codage sémantique, c’est à dire associer du
sens au schémas sonore
TD de Développement
9) Le babillage s’arrête avec la production du premier
mot. Vrai ou faux ? Justifiez votre réponse.
- Faux ce n’est pas parce qu’il a dit un mot
que qu’il est capable de reproduire l’action
directement
10) Comment la langue influence-t-elle la production des
premiers mots ?
- Dans chaque langue il a différente
construction de mot, de syllabe et
d’accentuations
11) Comment la culture influence-t-elle la production des
premiers mots ?
- Différent mots, ciblé par l’environnement et
donc devienne les premiers mots
2- la construction du lexique chez le jeune nefant
2.1. l’acquisition du lexique
Vocabulaire élémentaire : apprentissage par imprégnation
apprentissage implicite
L’enfant interroge ou désigne l’adulte dénomme 
association de l’objet et du mot
L’enfant peut faire du syntagme (erreur dans
l’association)
Généralement il fait deux types d’erreurs pouvant
exister ; particularisation et ou généralisation abusive
correction explicite par l’adulte ou implicite via le
contexte extralinguistique
L’explosion lexicale période cruciale vers 18 24 mois
Accroissement spectaculaire du stock lexical notamment
au niveau des verbes et adjectifs (jusqu’3/4ans dans
d’autres languies) lien étroit avec le développement
mnésique (MCT notamment)
Vers 18 mois émergence du mot phrase (e ;g biberon)
Vers 2ans apparition de phrase a deux mots
Vers 3ans l’enfant peut produire au minimum 100 mots
Le premier lexique sera toujours lie aux situations de
communication et aux échanges interpersonnels avec
l'entourage  très grandes variabilités
Le lexique réceptif se développe dès la naissance
particulièrement entre 10 et 12 mois
Le lexique expressif survient environ 3/6mois après que
le bebe est compris ses premiers mots : toujours
l’investigué après l’évaluation préalable du lexique
réceptif
2.2 organisations du lexique en mémoire
Création du réseau sémantique : réseau de mot
1) chaque concept représente un nœud du réseau
2) chaque nœud est relie a d’autres (lien plus ou moins
fort et proche) certain lien vont être bidirectionnel et
d’autre unidirectionnel
3) une activation a partir d’un élément du réseau diffuse
automatiquement a l’intérieur du réseau
Plus on s’éloigne du concept initial moins l’activation se
fera
Diffusion automatique de l’activation  plusieurs
phénomènes observables
1) tache d’association libres grands interdépendance des
mots évoqués
2) une fois ma recherche d’un mot lancé impossible de
stopper l’activation du réseau volontairement
3) dénomination préférence pour le lexique de base
Réseaux sémantique propres a chacun mais l’organisation
catégorielle commune a tout
Dans une tache de dénomination on fait systématique
appel a des exemplaires prototypiques et non au mot de
catégorie superordonné et subordonner
Le lexique s’organise par classe autour d’un ou plusieurs
prototypes
Organisation par analogie maximisation des
ressemblances intra catégorie minimisation inter catégorie
Mais aussi maximiser les diff entre les catégorie : exeple
fleur et arbres
Exemplaire prototipique assez distingtif

En résumer : le lexique s’organise progressivement dès
la petite enfance
Exposition langagière acquisition implicite d’abord puis
Les apprentissages explicites de la part de l’entourage
Ce savoir est donc mémorisé et organiser ne catégorie qui
sont régit par des critère de ressemblances
3- la syntaxe
Processus d’aquisition de la syntaxe et dela morphologie
=/ du lexique
L’enfant doit extraie implicitement et pogressivement les
lois de sa langue de son environnement
Les principales caractéristiques du développement de la
syntaxe :
1) un traitement statistique = enfant exrrait des regle de
grammaire (des invariants)
2)Caractere implicite
3) Aplication automatiser
L’appropriation de la syntaxe est progressive et longue
car complexe  induit plusieurs erreur et maladresse
jusqu’à 4-6 ans
 Production énonce illégaux par généralisation abusive
 erreur de régularisation
Vers l’age de 2 ans et demi 3 ans l’enfant produit des
phrases avec au moins 3 éléments : apparition de la
négation et du pluriels
Entre 3 et 7 ans : la longueur des phrases se rallonge et se
complexifie 4 mot aux alentours de 3 ans
TD3 : les troubles neurodéveloppementaux du langage
oral
1- définitions et limites
1.1 les troubles spécifiques du développement et des
apprentissages
Ensemble hétérogène de syndromes caractérises par une
perturbation sélective ou prépondérante du
développement de certaines facettes du fonctionnement
cognitif
Ces dysfonctionnements peuvent concerner :
1 processus cogntifs relevant des apprentissages
académiques fondamentaux
TD de Développement
DSM5 : trouble spécifique des apprentissages (troubles
spécifique des acquisition scolaire F81 CIM10 )
2 processus de maturatio cérébrale
Dysphasie : troubles de la communication dsm 5 troiubles
specifique du developpemeng de la parole CIM 10
Dyspraxie : troubles developpemental de la coordination
DSM5 trouble specifique du developpement
Au niveau cerebral : structuration et fonctionnement
atypiques des zones apppliquées dans l’émergence du
langage du calcule ou du geste jonction temporo
pariéto occipital (HG)
1.2 troubles du développeme,nt du langage oral TDLO
TSL= troubles spe du langages
Tdl :
TSLO
Dydsphasie : une pathologie du a une dysfonctionnment
au niveaux des reseaux neuronaux dedies au langages se
manifgestant par un trouble severe et durable du langeg
( en excluant toute difficulté rapoorte a une faible niveaux
socio éducatif et les troubles supposés transition tels les
retard simple du langages)
Prévalence : entre 5 et 8 % des enfants d’âges
préscolaires ( dont 0,5-1% de formes sévère )
Les garçons 2/3 fois plus nombreux que les filles
Étiologies : encore mal connue mais facteur génétique
certain  vulnérabilité et non déterminisme
Plan anatomo-fonctionnel : une atteinte aux niveaux des
zones spécifiques au langages
Déficit dans les zones HG régions frontales et temporales
Voir schéma ENT
Différents tableaux cliniques selon les composantes
atteintes
Voie d’entrée (afférente) décodage et reconnaissance de
l’input  sons du langage parlé dans une communauté
(phonologie)  nécessaire pour la compréhension du
langages oral
Constituant central= traitements linguistiques 
traduction pensée  mots phrases discours nécessaire
pour l’accès a la signification
Voie de sortie (efférente) = programmer et transmette un
message oral via la parole  expressions
Différentes tableaux cliniques selon les composantes
aytteintes
Dysfonctionnement du système de compétence
linguistiques  répercutions possiblement sur toutes les
modalités de langages
Dysfonctionnement des voies d’entrée / sortie 
répercussion sur les modalités de compréhension ou
d’expression
schéma
Les autres habilités cognitives impliquées dans le
langage principe d’interdépendance
Cognition sociale niveau intellectuelle mémoire MLT
MDT fonctions exécutives (attention choix contrôle
stratégie planification adaptation etc ..)
Anomalie dans l’un de ces domaines cognitifs 
conséquence sur le langage
Anomalies de structurations du langage (dysphasie)
peuvent interférer avec le développement de ces autres
fonctions cognitives
2-procéder au diagnostic des dysphasies
 affirmer qu’il s’agit d’un trouble :
 Éliminer la responsabilité de difficultés, liées à
l’environnement : différencier les aspects
structurels des insuffisances liées à un
environnement défavorable et ne pas négliger
l’interaction entre les aspects psychoaffectifs et
ou socio éducatifs et les facteurs
neurodéveloppementaux ! Se demander dans
quel contexte l’enfant évolue.
 Affirmer les critères d’intensité et de durabilité
des anomalies constatées : diagnostic fondé sur
l’association de performance pathologique et de
symptômes. S’assurer que ce n’est pas un retard

= décalage chronologique dans le
développement langagier de l’enfant. Il faut
évaluer l’enfant à plusieurs reprises, si les choses
n’ont peu bougé alors surement trouble !
2  spécificité du trouble
 Eliminer les troubles globaux du développement
mais d’abord éliminer une mal audition ou une
surdité.
 Eliminer la déficience intellectuelle.
 Eliminer un trouble de la relation, un TSA :
aspects structurels (phono, lexique, syntaxe) vs
pragmatiques du langage (compétences
psychosociales du langage).
 Eliminer la responsabilité première d’autres
fonctions mentales.
3  affirmer le TDLO/dysphasie (diagnostic positif) : 4
lignées de signes !
 1 : Les signes d’appel chez un enfant entendant
et manifestant de bonnes compétences
relationnelles : non compréhension du langage
oral courant aux alentours de 18 mois ; et/ou
l’absence totale du langage oral et/ou de jargon
intonatif à 2 ans ; et/ou l’absence de phrases d’au
moins 3 mots à 3 ans ; et/ou l’inintelligibilité par
un tier non familier au-delà de 3 ans, s’il n’arrive
pas à se faire comprendre.
 Se servir d’échelles standardisées pour évaluer le
lexique : inventaire français du développement
du langage oral (mots compris, exprimés entre
12 et 30 mois), inventaire du développement de
l’enfant, forme langage (15 mois-6 ans)
 L’enfant doit être revu en 3-4 mois pour évaluer
la durabilité du trouble !
 Tous les signes présentés ne sont évocateurs de
dysphasie si et seulement s’ils sont
particulièrement sévères !
 2 : les éventuelles dissociations
intralinguistiques = dissociation des
TD de Développement
performances au sein du système « compétences
linguistiques »
 Besoin d’épreuves étalonnées évaluant
séparément chacun des composantes !
 Mais ces dissociations ne sont pas
systématiques ! Une atteinte de l’ensemble des
composantes est possible, causant ainsi une
dysphasie mixte sévère.
 3 : signes pathognomoniques (typiques d’une
pathologie donnée) dans l’expression
langagière : les déviances linguistiques =
anomalies de langage et/ou de parole fréquentes
et non conformes au développement typique.
 Déviances phonologiques : complexifications
(cracrerole pour casserole) ou simplifications
(cassole pour casserole) ; approches
phonologiques (production de plusieurs pseudo-
mots avant d’arriver à produire la bonne forme
du mot qu’il voulait produire : panpagne puis
cancagne puis campagne) ; préservations
phonologiques (l’enfant dit qqch et dans ce qu’il
a dit il va y avoir une syllabe qui va réapparaître
dans la suite de son discours : acheté pantalon et
aussi lon-kette, lon ra-quette)
 Déviances lexicales : manque du mot (qui
n’existe pas chez un enfant typique alors pbm
dans le développement : ils l’ont mis dans un,
dans un, tu sais, les morts, comme un,
sarcophage) ; paraphasies sémantiques
(sarcophage, cercueil) ou phonémiques
(menton, mouton) ; persévérations lexicales (on
a pris ’'avion, pi après on a nagé dans l’avion,
dans la la la l’avion, la mer). Les
contournements que l’enfant produit prouve que
l’enfant connaît le mot qu’il n’arrive pas à
retrouver.
 Déviances syntaxiques : violation des règles
morphosyntaxiques  énoncés ambigus, voire
incompréhensibles ; verbes pas conjugués (bcp
d’infinitif) ; omission des « mots
fonctions » (pas de connecteurs logiques) ;
erreurs de genre (le table, la crayon).
 4 : déficit en MDT auditivo-verbale = déficit
important, concomitant de quasiment toutes les
TDLO/dysphasies. Ce déficit contribue pour une
part importante aux difficultés de ces enfants
pour accéder au langage écrit (et à certains
aspects de la numération et du calcul mental).
2.2 Typologie des TDLO/dysphasies
1) Les TDLO/dysphasies d’expression : trouble de
production prédominant mais pas obligatoirement isolé.
Plusieurs types : dysphasie phonologique-syntaxique,
trouble de production phonologique et anomie.
- Dysphasie phonologique-syntaxique :
 Plus fréquente
 Atteinte de la composante centrale de
compétences linguistiques
 3 types de symptômes obligatoires :
réduction psycholinguistique (moins de
spontanéité à produire un discours pauvre
pcq vers 6 ans l’enfant commence à se
rendre compte de son trouble : il sait qu’il
produit des choses non conformes à ce qu’il
voudrait, donc frustration, angoisse, il se
restreint à parler), dys-syntaxie (déviances
syntaxiques : non-respect des règles, verbes
pas conjugués, erreurs de genre…), trouble

de production phonologique (déviances
phonologiques : complexifications,
simplifications, persévérations
phonologiques…).
 Symptômes éventuellement associés :
manque du mot, trouble de discrimination
phonologique, troubles modérés de la
pragmatique et anomalies de la
programmation ou de la réalisation de la
parole.
- Trouble de production phonologique (dysphasie
phonologique)
 Trouble d’encodage phonologique :
incapacité de planifier/programmer la
sériation séquentielle des phonèmes
(aide de la répétition), la répétition aide
l’enfant à apprendre à produire
correctement le mot ;
 Trouble du contrôle de la production
phonologique : même
symptomatologie, mais pas d’aide de la
répétition : pas de rétrocontrôle sur ce
qui a été produit dont la production
n’aide en rien
 Défaut d’accès à l’image articulatoire
 anomalies dans la sélectivité du
choix des points d’articulation
 Critères de sévérité : ajouts de
phonèmes, erreurs multiples
compromettant gravement
l’intelligibilité du discours, grande
instabilité des productions
 Le débit langagier reste normal, fluide
et intonatif. La prosodie est agréable et
informative, mais le sens précis est
difficilement compréhensible pour un
tiers du fait de la déformation des mots.
Un léger degré de dys-syntaxie peut
éventuellement être associé.
TD de Développement
- Anomie ou manque du mot (dysphasie
mnésique)
 Impossibilité répétée ou ponctuelle à
trouver le signifiant d’un objet, d’un
concept. Il s’agit d’un défaut d’accès
au mot, pourtant acquis, inscrit dans les
réseaux lexicaux.
 Le manque du mot n’est pas normal
dans le développement typique de
l’enfant mais ce n’est pas vocabulaire
pauvre, pas méconnaissance !!!
 Capacités de
reconnaissance/désignation intactes
 En conversation informelle, ou
ultérieurement, l’enfant va pouvoir
énoncer spontanément un mot
précédemment introuvable.
 Certaines aides efficaces : l’ébauche
orale (première partie du mot puis il
complète) ou le contexte (la complétion
d’une phrase, aujd il y a du soleil donc
on dit qu’il fait…)
 Certains enfants font appel aux
périphrases (=parfaites connaissances
de l’objet), ils contournent le mot qu’ils
cherchent
 Le manque du mot ne doit pas être
assimilé à un vocabulaire pauvre !!
 Diagnostic largement sous-estimé, car
trouble très subtile lorsqu’il est isolé,
peut être facilement contourné par
l’enfant.
2) Les TDLO/dysphasies réceptives : prédominance
du trouble de compréhension, de décodage du
message linguistiques ; un trouble expressif est
systématique et secondaire, mais ce type de
dysphasies, particulièrement sévères et rebelles, est
plus rare.
- Troubles de compréhension du langage orale 
important retard de langage (atteinte des voies
afférentes)
- Toujours s’assurer d’une bonne audition de
l’enfant au préalable
- Possibilité de contourner par une autre modalité
langagière : par écrit, par des pictogrammes, par
des gestes…
- Le trouble de discrimination phonologique :
trouble très fréquent
 La situation de face à face, de la vision
des articulateurs faciaux de
l’interlocuteur indispensables au
décodage des sons de parole  à la
compréhension
 Compréhension conversationnelle de
l’enfant « globalement » satisfaisante
 Confusions de sons proches 
confusions de sens qui peuvent gêner la
communication  conséquences
néfastes au moment de l’apprentissage
de la lecture/écriture.
- La surdité verbale = trouble rare et grave,
compromettant l’accès au langage oral, induisant
des troubles sévères de la communication et
compromettant l’ensemble du développement
intellectuel.
 Cas sévères : pas de reconnaissance de son
prénom, consignes simples incomprises ;
comportement d’un enfant sourd 
regarde les lèvres de son interlocuteur ;
cherche à comprendre la situation plutôt
que les mots
 Besoin du soutien de gestes iconiques
accompagnant le langage
 TD de Développement
 Dans une situation de groupe : l’enfant
regarde ce que font les autres enfants et les
imite.

3) Les TDLO/dysphasies mixtes : association de

dysphasies d’expression et de troubles notables dans la
compréhension conversationnelle.
 Trouble de discrimination phonologique

 Dysphasie phonologique syntaxique

 Dysphasie phonologiques (trouble de production

3- études de cas phonologique)

 Dysphasie phonologique, syntaxiques  Anomie

 Anomie : manque du mot, dysphasie mnésique

 Dysphasie phonologique syntaxique