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propriété axiologique. » Qu’est-ce que cet énoncé signifie? Êtes-vous en accord avec lui ?
Si oui, pourquoi ? Si non, pourquoi ? Selon vous, est-il préférable de considérer la
justification comme une propriété axiologique, ou comme une propriété déontique ?
Justifiez votre réponse.
Intro
Après la publication du problème de Gettier en 1963 qui montre qu’une croyance
nécessaire, sans quoi ce critère à la connaissance est accessoire, il ne définit pas tous les
individus de l’espèce. Puis, de trouver un troisième terme qui est suffisant pour permettre
une connaissance s’il vient avec une croyance vraie, sans quoi cette caractéristique est
formes de justifications basées sur deux normes différentes : les justifications déontiques
et les justification axiologiques. Après avoir expliqué ces deux formes de justification,
nous montrerons comme le fait Pascal Engel que Linda Zagzebski conçoit la justification
comme une propriété axiologique, parce que justifier le savoir pour la philosophe
nécessite non pas d’obéir à une loi, mais plutôt de tendre vers un but. Puis, nous
Clifford.
Les deux formes de justification
connaissance, comme l’autre forme de justification que nous allons présenter après. Cette
norme éthique est qu’il existe certaines obligations ou devoirs que l’humain ne doit pas
transgresser s’il ne veut être blâmé, mais loué 1. Appliquée à la justification, cette norme
transgresse pas certaines lois épistémiques et qu’il obéit à tous ses devoirs épistémiques.
Pour Engel, une telle conceptions de la justification suppose trois choses. D’abord, qu’il
existe certains principes épistémiques auxquels l’humain doit obéir ou du moins qu’il est
responsable de ne pas transgresser s’il veut être justifier de croire ce qu’il croit. De tels
principes peuvent être par exemple que chacun ne doit croire que ce dont il a de bonnes
raisons de croire, ou de ne pas croire une chose et son contraire. Ensuite, que quelqu’un
qui désobéit à ces principes en croyant doit être blâmé, tandis que la personne qui les suit
louée. Finalement, que la personne qui suit ces principes est consciente qu’elle les suit,
sinon elle ne peut être assurée qu’elle suit les normes épistémiques et elle n’est pas
L’exemple classique de philosophe qui défend une justification déontique est Clifford.
Pour ce penseur, la norme épistémique à suivre si l’on veut une croyance justifiée est de
se baser sur les évidences suffisantes. Ne pas suivre cette norme pousse à une croyance
1
Pascal Engel, "Jusqu'où va la responsibilté épistémique?" Paru dans Va savoir! De la connaissance en
général, Paris, Hermann, 2006, p. 128.
2
Ibid., p. 130-131.
non justifiée et fait du croyant quelqu’un de blâmable 3. Une telle personne croira quelque
chose de peut-être faux qui aura des répurcusions néfastes sur le monde. Pour illustrer en
possède certain Cette forme de justification est permise par la s suppose trois choses
selon le penseur. D’abord, qu’il existe certaines normes que nous devons suivre
3
William Kingdon Clifford, The Ethics of Belief and Other Essays,