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DM facu philo

Intro générale :

Qui n’a jamais dit « je croyais que la science se limité à constater des faits » ? Bien que peu
fréquent, ce type de déclaration mérite toutefois d’être examiné. En effet, qu’entendre par
« science » ? Que signifie la notion de « faits » ici ? Pourquoi la science est-elle liée, dans cette
expression, à une limite et donc opposée à l’infini. Cela est d’autant plus troublant que d’autres
exemples peuvent montrer, tout au contraire, que nous pouvons, dans une situation donnée, avoir
une limite à la science. Ainsi, la confrontation entre ces notions de « science », « limite »,
« constater » et « faits », ne va pas de soi et mérite d’être étudiée.

Analyse des différentes notions du sujet :

C’est à partir de ces premières interrogations que nous souhaitons étudier le sujet suivant :
« La science se limite-t-elle à constater les faits ? ». Essayons tout d’abord d’en cerner les enjeux
principaux à partir de ses quatre notions centrales : « science », « limite », « constater » et « faits ».
La notion de science présente trois significations principales. Tout d’abord, le terme
« science » représente des discours et pratiques visant l’établissement de savoirs et de connaissances
plus communément c’est une pratique donnant lieu à un discours cherchant à être nécessaire ou du
moins le plus grandement probable, visant l’universalité ou du moins la généralité et s’appuyant sur
la raison. C’est également un moyen d’apprentissage, d’enseignement et de transmission. Puis pour
finir, la science c’est une institution c’est-à-dire une forme sociale établie.
La notion de limite quant à elle présente deux significations. La limite c’est quelque chose
d’indépassable. C’est également une borne définitive indépassable.
La notion de constater a elle aussi deux significations. Tout d’abord elle consiste à prendre
acte/connaissance de l’existence de quelque chose. Mais elle permet aussi de donner du sens et
d’interpréter une situation.
Enfin, la notion de faits a quant à elle quatre significations. Tout d’abord, elle représente
quelque chose qui existe, la manifestation de la réalité. Puis, c’est un produit, un résultat, de nos
capacités de sentir et de penser. Enfin, c’est quelque chose qui s’oppose à la pensée. Puis, pour finir,
les faits c’est ce qui garantit ou non la vérité d’une affirmation.

Construction et formulation de la problématique :

Nous remarquons que les différentes significations des notions constituant le sujet sont
divergentes et conduisent à plusieurs interprétations possibles. En effet, si nous prenons le terme
« science » comme discours, « constater » comme la prise de conscience de l’existence de quelque
chose et « faits » comme quelque chose qui existe alors le sujet signifie que la science viserait dans
sa pratique seulement à prendre acte des différentes manifestations de la réalité. Mais si nous
prenons le terme « science » comme discours et le mot « constater » comme interpréter quelque
chose alors le sujet signifie que la science viserait dans sa pratique à dépasser la liste des faits pour
interpréter/ donner du sens aux différentes manifestations de la réalité. Enfin, si nous prenons le
terme « science » comme discours, le mot faits » comme un produit, un résultat de nos capacités de
sentir et de penser alors le sujet signifie que la science viserait dans sa pratique à prévoir certains
phénomènes de la réalité.
Ces différentes façons d’interpréter le sujet nous conduise à formuler le problème suivant :
« Est-ce que la science peut à la fois seulement prendre acte des différentes manifestations de la
réalité tout en leur donnant du sens et prévoir certains phénomènes en avance ? »
Pour tenter de répondre à ce problème, nous défendrons la thèse selon laquelle la science
viserait dans sa pratique seulement à prendre acte des différentes manifestations de la réalité, puis
qu’elle peut dépasser la liste des faits pour donner du sens aux différentes manifestations de la
réalité pour enfin défendre l’idée qu’elle prévoit certains phénomènes de la réalité.

Annonce du plan :

Afin de préciser cette problématique et de soutenir la thèse que nous venons de présenter,
nous poserons trois questions qui seront autant de moments dans la progression de notre réflexion.
En premier lieu, nous nous demanderons en quoi la science vise dans sa pratique seulement
à prendre acte des différentes manifestations de la réalité. Par la suite, nous nous interrogerons sur
la science qui dans sa pratique vise à dépasser la liste des faits pour interpréter/ donner du sens aux
différentes manifestations de la réalité. Enfin, nous poserons la question du rôle de la science pour
prévoir des phénomènes qui n’ont pas encore eu lieu.

Premier moment :

Nous tenterons, dans ce premier moment de notre développement, d’étudier en quoi la


science vise dans sa pratique seulement à prendre acte des différentes manifestations de la réalité.
Tout d’abord, on peut dire cela car la science est une constitution, tout le processus de la science est
général et permet dans la vie courante d’apporter des solutions aux défis. La science est caractériser
d’objective c’est-à-dire qu’elle dépend de beaucoup d’éléments indépendant d’elle. Egalement,
d’après Alain Chalmers « les théories scientifiques sont tirées de façon rigoureuse », cela montre
bien qu’une fois que ça c’est passé on ne peut plus en douter car ça a été prouvé rigoureusement.
Ainsi, la science qui dans sa pratique vise seulement à prendre acte des différentes
manifestions de la réalité nous montre qu’une fois prouver elle est indubitable. La science repose sur
des expériences.

Transition :

Nous avons pu voir qu’une fois prouvé on ne pouvait plus en douter c’est pourquoi
seulement prendre acte des différentes manifestations de la réalité n’est pas suffisant. Nous allons
voir que la science de par sa liste de fait permet d’interpréter différentes manifestations de la réalité.

Deuxième moment :

Nous nous attacherons, dans ce deuxième moment de notre développement, à la science qui
dans sa pratique vise à dépasser la liste des faits pour interpréter/ donner du sens aux différentes
manifestations de la réalité. Pour cela, nous allons nous appuyer sur le texte Introduction à l’étude
de la médecine expérimentale de Claude Bernard. Dans ce texte, on remarque de nombreuses
différences entre observateurs et expérimentateurs. L’observateur se contente de prendre acte de
l’existence d’un phénomène sans en chercher les raisons tandis que l’examinateur cherche à
expliquer les du phénomène en retraçant des liens de causes à effet à partir d’expérience répétées et
variées. On peut également s’appuyer sur le texte la pensée et le mouvant de Bergson qui lui
reproche à la science de penser qu’il existerait des liens entre des phénomènes naturels
indépendants de nous et qu’on se contenterait de les mettre en évidence.
Ainsi, la science est dépassable si on change des paramètres/ conditions comme c’est le cas
pour l’expérimentateur par exemple. Ainsi, la science est subjective car elle est dépendante des
choix d’un individu.

Transition :

A ce point de notre raisonnement, nous avons distingués deux interprétations possibles du


lien entre la science, la limite et les faits. D’une part, la science est indubitable et objective. D’autre
part, la science est discutable et subjective.
Ces deux interprétations sont opposées, c’est seulement grâce à notre troisième moment
que nous allons pouvoir savoir quel est l’interprétation la plus probable.

Troisième moment :

La dernière partie de notre développement s’attachera sur le rôle de la science pour prévoir
des phénomènes qui n’ont pas encore eu lieu.
Dans cette perspective, nous allons nous appuyer sur quelques citations d’Alain Chalmers.
Dans un premier temps, « la science est une construction bâtie sur des faits » cette citation nous
montre que la science est repose sur des faits. Cependant, est-ce que ça son rôle ? D’après, l’exemple
de l’astronomie, des animaux, de la physique et de la chimie qui est représenté par Alain Chalmers
on remarque que chaque idée arrive à des conclusions universelles. Elle est déductible, c’est-à-dire
qu’elle prévoit adéquatement des phénomènes encore jamais passés car elle repose sur un grand
nombre d’observations .
Ainsi, ce troisième moment nous montre que la science repose uniquement sur des faits.
Mais aussi que la science repose sur de nombreuses observations ce qui permet de pouvoir justifier
quelque généralisation.

Conclusion :

Nous avons tentée au cours de cette dissertation de savoir si la science ce limiter à constater
les faits.
Nous avons dans un premier temps montré que la science est indubitable et repose sur des
expériences passées. Puis, par la suite, nous avons prouvé que la science pouvais être discutable car
la modification de certains paramètres/ conditions est possible. Enfin, nous avons conclu que la
science reposait sur des observations ce qui lui permet de justifier quelque généralisation. On peut
donc en conclure, que la science est bâtie sur des faits mais ces faits peuvent êtres modifié et
rediscutés. La science ne fait pas que constater les faits, elle participe à une évolution de part la
modification de certains de ses paramètres. La science permet l’évolution de l’humanité.

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