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Fondement du cohérentisme.
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Agrippa, philosophe sceptique qui vécut vraisemblablement vers la fin du Ier siècle ap. J.-C. Ce problème est
souvent appelé « trilemme d'Agrippa ».
Selon lui, il faut vérifier que ces principes sont en accord avec nos intuitions, c’est-à-
dire chercher à savoir notre sens habituel de la justice : est-ce que ces principes sont en accord
avec notre manière d’appréhender la justice ? Et s’il y a accord, Rawls appelle cela
l’ « équilibre réflexif ». S’il n’y a pas accord, il faut retourner vers les principes pour les
rectifier. Chez Rawls, une norme est valide lorsqu’elle a réussi au test d’équilibre procédural.
En outre, l’on parle souvent d’un certain cohérentisme kantien. Car la doctrine morale
de Kant ne se réfère pas à un ordre moral transcendant. Kant part de la présentation du sujet
moral comme un sujet libre et autonome, une autonomie qui consiste à donner à soi-même des
normes de sa conduite. En effet, la théorie de Kant propose une procédure de construction des
normes : « agis de telle sorte que la maxime de ton action soit érigée en norme universelle ».
Conclusion
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Gaston Bachelard, La formation de l’esprit scientifique, Contribution à une psychanalyse de la connaissance
objective. Paris, Vrin, 1967, p. 14.