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Sujet : La science peut-elle être un facteur d’élaboration de la philosophie

Quant il faut parler des rapport science et philosophie ; autant de questions se posent.
Dans son sens premier la science désigne une discipline ayant pour objet l’étude des faits, des
relations vérifiables. Par contre la philosophie dans son sens premier est définie comme
l’étude des principes et des causes a un niveau abstrait et générale. Elle est questionnement
perpétuelle du réel et en tant que telle la philosophie peut s’intéresser a l’études de la nature
de la preuve et des conditions des croyances rationnelles d’où la science elle-même comme
objet de la réflexion philosophique. Cependant la question que l’on se pose est celle de
savoir : la science peut elle constituer un facteur d’élaboration de la philosophie ? Les
rapports entre science et philosophie, s’ils sont étroits, ne sont pourtant ni simples ni «
pacifiques ». Ils sont au contraire complexes et très souvent conflictuels. Parmi les divers
points de vue possibles pour analyser ces rapports (éthique et bioéthique, ontologique,
métaphysique, pédagogique, anthropologique, sociologique, psychologique,
épistémologique), nous partirons de celui qui nous est le plus familier, le point de vue
épistémologique. Nous aborderons la question à partir d’une distinction entre sa dimension
historique et sa dimension théorique.
L’histoire de la pensée nous révèle. Un moment caractérisé par une direction allant des
sciences vers la philosophie. Il s’agira notamment de Galilée qui s’engageant dans une
recherche traite non seulement des problèmes de la nature expérimentale ou mathématique
mais aussi des questions philosophiques au sens large comme par exemple : que faut-il
étudier, comment étudier ce quelque chose et comment en parler ?

Gaston Bachelard dans ses idées développe une réflexion qui fait de la science un
objet de questionnement philosophique. Dans la philosophie du non, Gaston Bachelard
cherche à réconcilier l’empirisme et le rationalisme dans un rationalisme scientifique, un
rationalisme ouvert qui se nourrit des découvertes de la science au lieu d’engendrer des vastes
systèmes qui s’enferment sur eu mêmes. Pour Bachelard, il faudrait une nouvelle philosophie
des sciences qui montre dans quel condition les principes généraux peuvent conduire à des
résultats particuliers et vis versa. Dès lors pour Bachelard il faut parvenir à concilier
l’empirisme et le rationalisme « l’empirisme a besoin d’être compris, le rationalisme a besoin
d’être appliqué » ou encore « on prouve la valeur d’une loi empirique en faisant la base d’un
raisonnement. On légitime un raisonnement en faisant la base d’une expérience

De même pensée philosophique bâtit par Bachelard dans la formation de l’esprit


scientifique montre que le discours philosophique qu’élabore ce dernier a pour but de retracer
la démarche scientifique.

La philosophie peut s’occuper de concepts qui interviennent aussi bien dans le


discours philosophique que dans le discours scientifique. En ce moment par exemple, la
philosophie de l’esprit s’accompagne à la recherche scientifique dans l’effort de comprendre
des phénomènes complexes comme la nature de la conscience et des états mentaux, donc de
répondre à des problèmes fort anciens telle que l’opposition entre matérialisme et
spiritualisme, entre dualisme et monisme (existence de deux entités substantiel les autonomes,
l’esprit et le corps, ou existence d’une seule des deux ?), entre déterminisme et liberté du
vouloir, entre réductionnisme et antiréductionnisme (réductibilité des états de conscience à
des états cérébraux ou impossibilité d’éliminer les états subjectifs ou qualia ?).

Tous ces travaux impliquent un renvoi non simplement aux faits, aux découvertes, aux
hypothèses et aux théories scientifiques, mais aussi à la clarification, construction et
reconstruction de quelques notions clé de la philosophie. Prenons par exemple la thèse de
l’identité entre états subjectifs et états cérébraux. Si l’on entend soutenir cette thèse, on ne
devra pas seulement posséder des connaissances empirico-factuelles montrant que la
vérification d’un état de conscience (par exemple la douleur, ou la sensation du rouge)
s’accompagne d’une activation, selon certaines modalités, de terminaisons nerveuses ou zones
cérébrales bien précises ; il faudra en outre savoir comment doit être compris le concept
d’identité dans l’affirmation générale (et par certains côtés générique) que les états de
conscience sont identiques aux états cérébraux. S’agit-il d’une identité d’occurrence (token)
ou d’une identité de type (type) ? D’une identité nécessaire ou d’une moins contraignante
coextensive empiriquement vérifiable ? En d’autres termes, en soutenant cette identité,
voulons-nous affirmer que les états subjectifs sont essentiellement des états cérébraux, quel
que soit le sens à donner réellement à ces termes, ou bien seulement qu’à un certain état de
En somme, il était question pour nous de traiter de l’apport de la science dans
l’élaboration de la philosophie. Tout au long de notre parcours, nous avons pu démontrer
d’une part que la science constitue un facteur majeur dans l’élaboration de la philosophie.
Mais cependant

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