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RENSEIGNEMENTS TE(JINIQUES SUR LES SALLES DU C.U.M.

Saile de 414 m2
Scène 7711 x 3m50
650 places assises
Pourconférences
et manifestations

r'ossibilités techniques

Micros Projectetîr vidéo Flèche laser Lecteur CD

Micros sans fil Eclaîra,ge


Magnétoscope Magîïétopl'ione
Micros casque
Grille d'exposition
Lecteîr D'i7D Enrep;istrement
Projecterîr diapo avec spot

Rétroprojecteîr Ecran Diffusion musique 1 piano M queue 180 cm

En r%ie avec tecl"inicien

5àle de 89 m2

Pourconférences,
expositions,
réceptioïis,...

PossibiliLés techniques

Micî-os Rétroprojecterir Flèclïe laser Diffusion musique

A4icros sans fil Pî-ojecteur vidéo Magî"iétophoi'ie


Grille d'exposition

Pro.jecterîr diapo Ecran Enre@istrement avec spot


Salle de 66 m2
Pow' réceptions,
expositions,..

Possibilités techniques

Micros Ma,gnétophone Enregistrement Diffusion musique

.24,25m x 6,25m.
Potiy:
'exposil-ions
çÉ;3-éceptions
1)ossibilité de S07'10 mobil-c-

25 m2
Pour expositions
et réceptions

"' 4,50m x 61'n


Pour réunions
LA CRÉATION DU C.U.M.

la qiestion du journaliste Pierre Il fut la preînière conquête culturelle En choisissant Paul Valéry, poète de
Porte : " Quelle est porir vous la de Nice depuis sa réunion à ht France. l'intelligence, conune pî-emier adn'ii-
définition du C.U.M. " Paul Il a constitué les assises OÎl s'édifièrent îïistrateur du C.U.M., Anatole de
'ihlér')' ré))Olldîù : " îl?l T)l .%'a" Jç ptatac les facultés naissantes. MOllZle Ile falSalt paS ll11 ClIOlX
et de eollaboratùm iptr'lÎratahçetlc". ïnnocent. C'etait donner ari ïïouveau
Le C.U.M., c'est un peu coî'iïme le miroir Centî-e un noîn célèl»re et une
t'ïujourd'luïi encoî-e, le C.U.A4. n'a rien du côté sérieux d'une ville aimable. crédibilité certaine.
perdî de cette conception originelle. Le C'est avaîït torît, un conservatoire de
Centre est un foyer de réflexion, de sagesse où, daîïs le boîillonneînent Uannée 1932 marqrie un torirnant
lïaute culture où tous les iî'itellectuels, mêîne des idées înodernes, l'héritage décisif pour la vie intellectuelle
professeu's, scientifiques et chercheurs intellectuel et spiritîel î-este la pierre de niçoise. Nice reçoit cette année-là le "
sont invités à venür développer des toîche qui peîïnet de séparer le 'boîï Congrès de la Ligue d'Education
graii'i de l'ivraie. Nouvelle ". Le Miîïistre de l'Education
recherches ponctuelles et à faire don au
public de }euï savoiï. Nationale, z'uïatole de Monzie, aîni de
C'est eîï 1933, sous l'iînpulsion du Jean Médecin accepte de venir
Maire de Nice, Jeaîï Médeciîï, qui sut présider cette manifestation. Ce înois
Depriis 65 aîïs, le C.U.M. se veut un
üOllValllC!re et a880C!1er l'Etat a SOII de juillet 1932 est l'occasion d'une
instrun'ient du savoir où un large
entreprise en la persoîïîïe du A4inistre entrevue entre Jean Médecin, Anatole
auditoire se retrouve que ce soit
de l'Edîcation Natioîïale, Anatole de de Monzie et Marîrice Migîïoîï, les trois
" l'aînateur, le cîrierîx, l'habitué, le
Monzie, que le C.U.M. vit le jour. acfeurs prlllC!îpaux de l'u'istariratîon
visiteur de Nice " (Paul Valéry). Le
du C.U.M. 8e1on Maurice MIGNON, le
Ceîïtre ne peut vivre qrie de l'opinioî'i
Dès le 18 janvier 1933 paraissait un CUM est né de cette rencontre.
et de l'intérêt qu'il suscitera, il faut décret " décisif poîr l'avei'iir intellectuel
qu'il s'impose par sa valeur et son de Nice " poî-taîït créatioîï du Ceîïtre La passioîï illiînitée l"iorîr la cîîltîre
rayoîïneînent. Il s'agit de faire de Nice Universitaire A4éditerranéen. Cette latiîïe peït expliqîer l'intérêt de
" le lieu privilégié de eertttiiîes appellatioi'i fut doîïîïée par le Ministre Maurice Mignon pouî- cette aventure
ma»xifestation'æs de /îaute culture ". lîi-înênïe. niçoise. Il apparaît coînîne Ll1I l'iomîne
" d'lllla@lllaùl()ll, Cle generosite et de "@ aVOl]S reorganlsé 1IOS ll]llSe'eS (...). réliond au vœu con'iînun de Jean
créatioîï ". Ce sont probalyleînent ces : Nous l70L11011S couronner notre effort lIédeciîï et d7'uïato1e de Moîïzie, ilkîstre
vertus associées à rune culture : par la création du C.U.M., destiné à ii kti seîl, l'esprit de rinstitution. C'était
înternatîonale tî-es VaSfe qlll l'Ol]ù : proclan'ler le caracfe' re 1lOllVeall de domïer arï îïouveau Centre ll1] nom
convaincu de prendre part à ce projet : notre ville, dé,jà capitale du toririsme, célèbre et une crédibilité certaine.
d'enseignement sîpérieîr îïiçois. v et deïnain foyer du rayonî'iement de
'ii' l'espî-ît latîn. ". Cet extraît kast partie
Dans une énïission diffusée à la î-adio ; du rapport sur le pro,jet du C.U.M. de
nationale le 22 înars 1957, Maurice : Jean Médecin, prononcé devant le
Mignon parle de sa " rencontre "(, Conseil Municipal, le 18 février 1933.
provideîïtielle " avec Jeaî'i A4édecin. :
C'était à l'occasion d'une î-eînise de ù Lors de cette séaîïce, il soîligne le
prix au lycée de jeunes filles. Jean :" caractère international de la ville, sa
Médecin, Maire de Nice, témoigne de : situation, son passé, qui font d'elle la
sa vive adnnration pour les conférences : cité méditerranéenne par excellence.
créées eîï 1924. Conscient de la ." Il est nécessaire, selon lui, qîe ce
vie iïïtellectrîelle rédtïite de Nice, il : Centre Méditerranéen soit réalisé à
voulait modifier cet état de fait et : Nice. Il semble nressé aussi de réaliser
CENTRE U>ïv"pgsrr,«ïgp MÉDTTERRANÉEN

aul Valéry achève d'écrire son : diversité. De plus, des " cours suivis " -. invités à venir réfléchir sur des
projet d'or,ganisation du C.U.M. " supposeraient peut-être la mise en : reclïerühes ponctuelles et à faire don
le 14 juillet 1933, soit cinq mois ': place d'un diplôî'ne. Or, il est -. au priblic de leur savoir.
après le décret de création. Il explique 2 l'adversaire de cette distinction qui, ,..
en une quinzaine de pa@essa conception selon lui, " est l'enneîni mortel de la .SDans son projet d'or@anisation, Paul
du Centre. .' culture ". Il s'est toujours opposé à la .' Valéry axe presque toute l'activité du
,: créatiori de certificats. ': C.U.M. aritorîr de la Méditerraï'îée. Les
Le Centre Univeî-sitaire Méditerranéen 2 ', conférences doivent avoir pour fil
doit être un instî'ument de culture. Des ': Avec les conférences créées par Maurice ,", conducteur, la Méditerranée. Il ne s'agit
sujetsdiversetvariésdoiventêtretraités -I Mi@non, l'Institut d'Etudes Franco- ., plus de faire des conférences coînme
par le biais des conférences. Paul Valéry : étraiï@ères constitue aussi la base du ,a avant 1933 sur des sujets sans lien
est favorable à ce geîïre d'inteî'ventions ', C.U.M. Paul Valéry veut conserver cet : eî'itre eux, la Méditerranée doit
mises en place par Mauîice lIi$ïon en o, institut crée par J. Davoine et kîi : désomïais être au centre des î-éflexions.
1924, il pense qu'il faut @arder ce : rajouter un cours de diction. Mêîne si le ", Son vœu est que le Centre devienne le
systèîne. Les thèmes abordés doivent : Centre est " sans modèle ", une : premier foyer de recherches et de
donner un certain niveau de ,: nouveauté daîïs le înonde de la culture, %connaissaïices méditerraïïéennes.
coi'uïaissances sans être pour autaîït ,', deux or,ganes préexistaiïts constituent ",, I-Iistoriqueïnent, il veut montrer le rôle
trop tecl'ii'iiqrîes. Le public visé par le ," qîaîïd înême sa sùïîcture iîntiale. Paul "fflessentiel de la Méditerranée dans
C.U.M. est particulièî-ement hétéro@ène. '; Valéry recoî'u'iaît donc un înéîite et un :, l'évolution de l'Europe et phîs
En effet, le Centre n'est ni une : intérêt suffisaîït à ces deux créations ,' largement du monde : " La notion
Université, ni un institut de haute ," antérieures à 1933 pour ïiouloir en faire :: ii'ifiniînent riche de Méditerranée est la
scientificité ; aussi ne s'adresse-t-il pas : la base du C.U.lL Pour les coî'iférences, ,' notion génératî-ice de nos programmes.
ru'üqueînent à des étudiatïts et à des ,j" Paul Valéry propose une répartitioî'i : La nature méditerranéenne est à
scieî'itifiques. Au conti-aire, l'auditoiî-e oOentre les professeurs d'Aix, des étrangers ,' l'origine de l'étonnante transformation
est constitué de personnes, de cîilture et ;' et des personnalités françaises. : psycholo,giqrîe et technique qui, en peu
de motivations différentes : " l'ainateur, % ", de siècles, a si profondément distingué
le curieux, rhabitué, le visiteur de Nice ". :, En fait, le rêve de Paul Valéry est de '; les Etîropéens du reste des hoînmes

Le but est de satisfaire un lar@epril»lic en .': faire du C.U.lI. un centre d'enseigne- 2 (...). C'est porirquoi s'est iînposé à nous
lui offrant des conféreî'ices de qualité. : ment non r%ulier et aussi LlII 2 l'idée de concevoir l'étude de la
%laboratoire de travaux. Le Centre est : A4éditerranée, comîne l'étude d'un
Paul Valéry est opposé au principe des ',. donc un foyer de réflexion, de haute '; dispositif - jallais dire d' " rtne machine
" cours suivis " donnés par un mênîe .i culture oîi tous les intellectuels, ", à faire la civilisation ".
ensei@nant ; il vise aî coîïtraire la ). savaîïts, professerîrs d'univeî-sité sont 4

En même temps que Maurice Mignon % des langues roînanes et des civilisations 'o;de progrès, espérance de libeï-té, rêve
illustrait la continuité de l'institution % du Midi. Il fut soucieux de donner au %d'union ".
dans la fidélité aux idées de Paul .:,"C.U.M., après l'épreuve de la @uerre, L1II
Valéry, üette permanence était assurée : nouvel essor. Il s'efforça d'y appeler des "o Cette action allait être poursuivie par
aussi par ceux qui, sur proposition du : conférenciers éminents et ce, afin de " ': Eî'iffle I-Ienriot, de l'Académie Fraîïçaise,
Maire de Nice, devaient lui suœéder : faire francl'iir rîne nouvelle étape à : Président de l'Aniaiïce Fraiïçaise, à partir
coînme adîninistrateur. Ce fiît d'aliord o..cette connaissance con'in'iune de la : de 1949. n se înontra un înainteneur de la
1q tâïhp (1Fl Mqriri 'Rnniips rlp 1g4(i 'q -' Mérlitpi'i'qnér. nr'mr Linüri1lri nnusi : ïii1tiii-p trqnûqise pt tqtine n nrim-süivit aiî
liar ses prédécesseurs ; il demaiïda, en ' Paîl Valéry, qui fut son parrain à Monsieur Marc U,go qui va înettre en
outre, à des gouvenïements étrai'igers de l'Académie et avec Emile I-Ienriot qu'il place toutes les stnictures nécessaires
fonder des chaires pour faire coîuïaître la parraina à son tour. Il avait, maintes à la l'yonne ,gestion de l'établissement.
vie crilturelle et les écî'ivains de Ieur pays. fois, donné des conférences au C.U.M.
Par ses qualités persoi'inenes, il contri)rua et était devenu l'un des conférenciers Un Comité Consultatif est alors crée,
peî'idaiït plus de 10 ans au renom du les l)lLIS aimés des habitués du Centre. " composé de personnalités représenta-
Centre, il se plaisait à voir daîïs le C.U.M. 8oî'i îïoîn faisait coririr les foriles. tives qui, par leur qualité et leurs
" réquivalent méditeî'ranéen d'un petit Jacques de Lacretelle a voulu que " le conseils, pourront faciliter les choix
Coll%e de l'rrance ". " Grâce à Irii, le ' C.U.M. devînt, de décembre à avril, de la Ville ". Par ailleurs, grâce au
Centre devint aiiïsi un foyeî- intellectuel - rune manière de @rand périodique fonctionnement de ce Comité, les
ari rayonneî'nent inteî'national " (Le vivant oîi seront traités les sujets les activités ont fait l'objet d'uî'ie program-
Monde du 16/04/1961). '. plus préoccupants et les phîs mation nouvelle qui a relancé l'intérêt
' importants de notre temps ". du public niçois. D'autre part, une
Eî"i1961, au lendemain du Centenaire Î convention d'occupation de l'amphi-
du Rattacheînent de Nice à la France, : Il occrîpe ces fonctions jusqu'à la fin théâtre du C.U.M. est si@née avec
il revenait pour la première fois à uî'i -. de 1983, date à laquelle le C.U.M. l'Université en vue de satisfaiî-e les
niçois, le mathéînaticien Paul Montel devient une association ré@iepar la loi besoiî'is en Iocaux que celle-ci éprouve.
d'être administrateîr du C.U.M. 1901 et s'appelle Carrefour Uî'îiveï;
Ajoutons qri'à son autorité scientifique -' sitaire Méditerranéen. A sa tête, Depuis le ler janvier 1997, de nouvelles
il fut Pî-ésident de l'Académie des : divers responsables de la Ville de dispositions sont inteî'venues et ce, dans
Sciences - il associait les qualités de " - Nice. Pourquoi un tel chan@ement ? le cadre de la création de la Dél%ation
poète et homme de culture ". A tous - Depuis 1969, une convention avait été à l'Ensei@nen'ieî'it Supérieur et à la
ceux qrii avaient le privil%e de le o passée entre le Recteur et la Ville. Ce Reclïerche ; Ainsi, le C.U.M. fixe ses
connaître, il apparaissait comme " un . texte remettait le C.U.M. entî-e les activités de façon considérable dans les
esprit ouvert à toutes les expressions î'nains de l'Université. 8ans bénéficier doi'iïaiîïes les plus vaî-iés dont rétendue
de la pensée ". Retenons le ju@ement , d'aucune compensation, la Ville, s'inscrit désoîamais dans le secteur de
d'Anatole de Monzie sur ce savant . depuis, subventionnait le bâtiment sans l'Ensei@nement Supérieur, de la
dont il appréciait aussi l'extrême ': droit de regard sur ce qrii s'y passait. C,e Recherche des Sciences et de la Culture.
: " Parîl Montel est l'honune
sin'ililicité ) changeî'nent d'orientation a doîïc été
le plus intelli@ent que laie jamais Î dicté par des impératifs finaîïciers : A ce jour, le C.U.M. est sous la
rencontré ". Sa nomination à la tête du : Jacqries Médecin, Maire de Nice, a présidence de Madame le Docteur
Centre était significative à bien des 4 clairement fait savoir à son Conseil .%nès RAMPAL, Adjoin t all Maire,
titres. 8ans doute, faut-il rappeler les ' Municipal qu'il ne supportait plus la dél%rîée à l'Eî'îseigneînent
liens d'estime et d'amitié qui o situation instaurée depuis 1969. cette à la Recherche et aux
l'îîîïissaient à cetix qui avaient fait le a nouvelle orientation du C.U.M. doit Technolo@ies, Présidente
C.U.A4., Anatole de Monzie, Paul ' s'autofinancer elle-même. Carrefour ne Consultatif.
Va1éi7 et Jean lIédeciî"i. A ce dernier, il , recevra pas la înoindre subvention.
témoi,gnait affection înais aussi a
reconnaissance pouî- torit ce qu'il avait .: Ce n'est que 10 ans plus tard, en 1995,
fait pour Nice. Loî-s de la rentrée ' que le C.U.M. redevient, comme à son
solennelle du Cl.U.M., en décembre E ori@ine, le Centre Universitaire
1961, Paul Montel affirînait sa volonté . lIéditerranéen. En fait, ceci marque la
de conduire le Centre sur la voie qtîe . reprise eî'i main par la Mairie de ce
ses prédécesseurs, " ces ,grands esprits I bâtiment de la Promenade des ,%Jlais.
qui surent donner son âme au Cientre ': . Le contrat de l'Association Carrefour
lui avaient tracée. Désireux de laisser : Universitaire Méditerranéen arrivait à
aux coîïféreî'iciers le libre choix de ' écl'iéance en août 1995. Le C.U.M. est
leîr sujet, il ajoutait toîitefois " à la a alors exploité directement en régie par
double condition de ne pas oublier que ' la coînînune. La nouvelle lIunicipalité
nous sommes méditerranéen et de - met l'établissement sous l'autorité de
tenir coînpte des conquêtes de la ) l'Adjoint dél%ué à l'Enseignement
science et de la technique ". , 8upérieur égalen"ient Présidente du
: Coïnité Consultatif du C.U.M.,
En 1967, c'est Jacques de Laüretelle, , Madame le Docteur Jacqueline
de l'Académie Fî-ançaise, qui devient : Mathieu - Obadia. Grâce à son
le nouvel Administrateur. Le Ci.U.M. initiative, une réor@anisation totale
lui est denuis 1om2teî'nns familier. , intervient et ûe. dès iaîwier 1996. avec
CENTRE kJûïvpgsrr,=«'rgp MÉ"nrïpgg,==yn'bu
QUELQUE8 ŒUVRE8 PRÉ8ENTE8 AU CUM.

Hébrerî, Moïse et les taL»les de la Loi Giralda, Don Quichotte et 8ancho,

Il8yl]s1b'aOglil.tqued'îsnLe,
lreep1r11éOsdee.n1teatdioei
cartes géographiques anciennes,
sur
plus
le 8iî'iaï,
loin,
le Christ
Bal»ylone et
et les Apôtres
ses taureaux
; tandis
s'enfoncent
que les
dans
caravelles
l'océan
de Colomb
fuligineux.
de diverses phases de la civilisation ailés, ainsi que les ruines de Palmyre. Les Colonnes d'Hercule nous mènent
méditerraî'iéenne. Mais alors que dans
all MarOC!, all palaîs SOlldallalS, ef 1lOuS
les cartes anciennes. les n'ionuments
Alors vieîït Byzance avec Sainte
ne sont là qu'à tî-ès petite échelle et à rejoi@nons ensuite l'Afrique du Nord
8ophie, faisant face à Troie, puis la
titre d'iîïdicatioî"i. ici ce soîït les qui nous ramènent vers Alexandrie
Grèce avec le Paî'îthéon, la Victoire de
monuînents ou les évocations qui d'où s'échappent à traveî-s des nuages
8aînothrace, Minerve ; la Vénétie et
prennent l'iînportance qui leur étoilés les sphères de Ptolémée. '
Saint Marc, puis l'Italie où domine le
î-evieîït et relèguent au second plan la
Colisée qui suî-ploî'iïbe la lornye
carte elle-înême. Des tons à la fois riches et anciens,
ron'iaine, la colonnade du Bernin et la
dans rine hîeur générale bleue
tiaî-e papale ; Plus à l'Ouest, c'est
C'est ainsi que tout autour d'une I
achèvent de faire de cette fresque une
Méditerranée peinte de tonalités ,' Avignon, le Palais des Papes et Ai@ues-
claires et nuancées, s'échelonnent et ,' Mortes d'où s'élaîïce le vol spirituel très bene œîrvre, qui fait honneîr à

des Ciroisades. l'artiste qui l'a conçue et exécutée, et


se chevaîcheîït les Pyî-aînides ',
d'%ypte, le Temple de Pl"iilae, la ' relève eîïcore la classe de ce @raîïd
Grande Mosquée du Caire, puis les o UEspagne nous offre la Cour des aînphithéâtre, l'un des plus beaux
sotîveî'iirs de l'histoire du petiple Lions, la cathédrale de Séville avec la de France.
XVIIème siècle), aujourd'hui encore : qui n'ignore cependant pas une certaine
surmontée d'une statue de la Fortune, ': générosité " baroquisaiïte ". Tout pour
sorte de barque nÏarché remplie qui se trouve à la Punta della Salute, a,évoquer la Méditerranée et ses vesti@es.
de riches produits de la terre, produits entre le Grand Canal et le Canal de la
auxquels font écho les non moins Giudeœa, monument qui marque ,",Emile-AJuste
VERY est né à Reims
riches éléments de la mer, les poissons, emblématiquement l'entrée :.'l eî'i1865
de la voie et mort en 1935. Elève de
dans l'earî nîarine, que l'on devine à triomphale de la perle de l'Adriatiqrie. : Jules Febvre et de François Flameng,
proximité de l'eînbarcation. La scène, Venise n'est-elle pas à la jonction : il recoit le Prix National en 1900 et la
à l'entrée de quelque port, se situe daî'is inïprécise de l'Orient et de l'Occident, ,' n'îédaille d'argent. à l'Exposition
un Orient intemporel ; à l'horizon, n'est-elle pas la préfi@uration de :î Universelle. Il est fait Cheïialier de la
nous devinons des jonques chinoises. l'Orient et ses multiples séductions ? '; Légion d'I-Ionnerir en 1906 et reçoit
: l111 diplôn'ie d'honneur en 1925.
Mais le monument à colonnes annelées C'est un art d'équilibre, à mi-chemin
qui, probablement, marque l'entrée du des conquêtes des avant-gardes du
port, n'est autre que la très vénitienne début de notre siècle le faîvisme en
Dogana di Mare (douane de la mer, particulier et d'une sorte de classicisîne
CpxïppkJïïvpg:srï,«ïpp MÉr»mgg,=«n""pï

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