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Exemple 2.1
La figure 2.2 illustre un circuit électrique comporté des sous-systèmes comme suit :
- système d’alimentation (Batterie) fourni une tension continue vers le moteur ;
- système de protection pour protéger le moteur contre les courts-circuits
- système de commande pour contrôler le temps marche/arrêt du moteur.
Protection Commande
+
Batterie M Moteur
-
Puissance non
Moteur
appliqué
défail-
lant
Batterie
Fil vide
coupé
➢ Identifier les événements de base identiques sur l'ensemble des EI et leur attribuer
le même code.
➢ Coder les autres événements de base.
➢ Utilisation des lettres de l’alphabet et des chiffres.
(Exemple : A1, B2, etc.)
EI
Construction de l’arbre Ecriture de l’équation de l’arbre
E1 A
E3
E2
F
C D E
𝐸2 = 𝐶 + 𝐷 + 𝐸
𝐸3 = 𝐵
𝐸1 = 𝐸2 + 𝐸3 + 𝐹 ⟹ 𝐸4 = 𝐶 + 𝐷 + 𝐸 + 𝐵 + 𝐹
Donc : 𝐸𝐼 = 𝐸1 + 𝐴 ⟹ 𝐸𝐼 = 𝐴 + 𝐵 + 𝐶 + 𝐷 + 𝐸 + 𝐹
Exemple 2.2
Écrire l’équation booléenne de l’arbre illustré à la figure ci-dessous :
EI
Construction de l’arbre Ecriture de l’équation de l’arbre
E1
A
E2
B
E4
E3
C D E F
𝐸3 = 𝐶𝐷
𝐸4 = 𝐸 + 𝐹
𝐸2 = 𝐸3 + 𝐸4 ⟹ 𝐸2 = (𝐶𝐷) + (𝐸 + 𝐹)
𝐸1 = 𝐵 × 𝐸2 ⟹ 𝐸1 = 𝐵𝐶𝐷 + 𝐵𝐸 + 𝐵𝐹
𝐸𝐼 = 𝐴 + 𝐸1 ⟹ 𝐸𝐼 = 𝐴 + 𝐵𝐶𝐷 + 𝐵𝐸 + 𝐵𝐹
Donc : 𝐸𝐼 = 𝐴 + 𝐵𝐸 + 𝐵𝐹 + 𝐵𝐶𝐷
2.1.3 Réduction de l’équation booléenne
Après avoir écrit l'équation booléenne de l'arbre de défaillance nous pouvons réduire
cette équation résultante par les propriétés suivantes;
𝐴×𝐴= 𝐴
𝐴+𝐴= 𝐴
𝐴 + 𝐴𝐵 = 𝐴
Exemple 2.3
EI
E1 E2
C D C E
L’équation booléenne :
𝐸1 = 𝐶 + 𝐷
𝐸2 = 𝐶 + 𝐸
𝐸𝐼 = 𝐸1 × 𝐸2 = (𝐶 + 𝐷) × (𝐶 + 𝐸) = 𝐶. 𝐶 + 𝐶. 𝐸 + 𝐶. 𝐷 + 𝐷. 𝐸
Réduction de l’équation :
Il est particulièrement intéressant de considérer le cardinal (on dit aussi : ordre) des
coupes minimales, autrement dit le nombre minimal d’événements élémentaires nécessaires
à produire l’événement sommet de l’arbre.
En particulier pour les systèmes critiques, des règles du type « il faut la combinaison d’au
moins trois événements indépendants pour créer la situation dangereuse » sont autant, voire
plus opérationnelles que des exigences exprimées en probabilités.
Les coupes minimales ayant le plus petit cardinal définissent le nombre minimum
d’événements dont l’occurrence simultanée peut provoquer l’événement sommet ; dans un
contexte de « défense en profondeur », c’est le nombre de barrières.
Les coupes minimales d’ordre un représentent tous les événements de base qui à eux
seuls produisent l’événement indésirable
Exemple 2.4
Coupe minimale
Ordre 1 Ordre 2 Ordre 3
𝐴 𝐵𝐸 𝑒𝑡 𝐵𝐹 𝐵𝐶𝐷
Tableau 2.2 : Coupe minimale
Ordre 1 : simple défaillance entraînant l’EI
Ordre 2 : paire de défaillances qui, se produisent en même temps, entraînent l’EI
.
Etc
Les principaux traitements que l'on peut faire à partir d’un arbre de défaillances muni de
probabilités sont les suivants :
En supposant que tous les composants du système sont ainsi modélisés, on voit qu’il est
facile de calculer la probabilité de défaillance du système complet à l’instant 𝑡 en deux temps
:
1- calcul des probabilités de tous les événements de base à l’instant t à l’aide des
formules (1) ou (2) ci-dessus,
Il est important de noter que la technique décrite ci-dessus permet de faire seulement des
calculs de disponibilité et pas de fiabilité du système. Toutefois, il se trouve que ces deux
notions se confondent pour un système cohérent dont aucun composant n’est
réparable. Dans ce cas, que ce soit au niveau d’un composant ou au niveau du système tout entier,
toute panne est définitive, et la probabilité d’être en panne à l’instant t (indisponibilité) est égale
à la probabilité d’être tombé en panne avant t (défiabilité).
L’approximation faite est double : d’une part, dans l’estimation du taux de défaillance,
pour lequel il n’existe pas de formule exacte, et d’autre part dans l’intégration numérique de
ce taux sur l’intervalle [0, t].
Les composants constitutifs d'un système peuvent avoir une importance plus ou moins
grande pour ce système. Un composant correspondant à un point unique de défaillance sera
bien entendu plus important qu'un composant de caractéristiques équivalentes mais mis en
parallèle avec d’autres composants. Sur un système de très petite taille, l’identification de
ces composants importants peut se faire par une simple lecture des coupes. Mais pour un
système complexe et sûr dont les coupes sont d'ordre élevé, cette lecture est impossible.
C'est pourquoi des facteurs d'importance ont été introduits afin d'établir une hiérarchie
des composants. L'importance d'un composant pouvant varier suivant les objectifs
recherchés, plusieurs facteurs d'importance ont été créés. Ci-après, voici cinq facteurs
d’importance parmi les plus utilisés ; leur définition et signification exacte seront disponibles
sur un article consacré à ce sujet.
Attention, ces différents facteurs d'importance ne vont pas toujours dans le même
“sens”, il peut être difficile d'identifier formellement les composants à améliorer (en les
rendant plus fiables, mieux maintenus…). C'est pourquoi il est conseillé de ne pas se fier à
un seul facteur d'importance.
C A B C
𝑛
1 1 1
ET 1 0 0 𝐶 = 𝐴. 𝐵 𝑃 = ∏ 𝑃𝑖
0 1 0 𝑖=1
A B 0 0 0
C A B C
1 1 1 𝑃 = ∑𝑛 𝑃𝑖 − ∑𝑖<𝑗 𝑃𝑖𝑃𝑗 +
𝑖=1
OU 1 0 1 𝐶 = 𝐴+𝐵 ∑𝑖<𝑗<𝑘 𝑃𝑖𝑃𝑗𝑃𝑘 − ⋯ +
0 1 1 (−1)𝑛−1 ∏𝑛𝑖=1 𝑃𝑖
A B 0 0 0
Exemple 2.5
Exemple 2.6
EI 𝑃(𝐴) = 0.3
𝑃(𝐵) = 0.5
𝑃(𝐶) = 0.1
𝑃(𝐷) = 0.2
A B C D
Calculer 𝑃(𝐸𝐼)
𝑃(𝐸𝐼) = 𝑃(𝐴 + 𝐵 + 𝐶 + 𝐷)
= 𝑃(𝐴) + 𝑃(𝐵) + 𝑃(𝐶) + 𝑃(𝐷) − 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵) − 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐶) − 𝑃(𝐴)
× 𝑃(𝐷) − 𝑃(𝐵) × 𝑃(𝐶) − 𝑃(𝐵) × 𝑃(𝐷) − 𝑃(𝐶) × 𝑃(𝐷) + 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵)
× 𝑃(𝐶) + 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵) × 𝑃(𝐷) + 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐶) × 𝑃(𝐷) + 𝑃(𝐵) × 𝑃(𝐶)
× 𝑃(𝐷) − 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵) × 𝑃(𝐶) × 𝑃(𝐷)
𝑃(𝐸𝐼) = 0.3 + 0.5 + 0.1 + 0.2 − 0.3 × 0.5 − 0.3 × 0.1 − 0.3 × 0.2 − 0.5 × 0.1 − 0.5 ×
0.2 − 0.1 × 0.2+0.3× 0.5 × 0.1 + 0.3 × 0.5 × 0.2 + 0.3 × 0.1 × 0.2 + 0.5 × 0.1 × 0.2 −
0.3 × 0.5 × 0.1 × 0.2
𝑃(𝐸𝐼) = 1.1 − 0.15 − 0.03 − 0.06 − 0.05 − 0.1 − 0.02 + 0.015 + 0.03 + 0.006 + 0.01
− 0.003
Solution
Panne
Panne =𝑂1×𝑂2×𝑂3
P(panne)=P(𝑂1×𝑂2×𝑂3)
P(panne)=P(𝑂1)+ P(𝑂2)+ P(𝑂3)- P(𝑂1)× P(𝑂2)-
P(𝑂1)× P(𝑂3)- P(𝑂2)× P(𝑂3)+ P(𝑂1)× P(𝑂2)×
P(𝑂3)=0.1621
𝑂1 𝑂2 𝑂3
2.7 Avantages et limites
2.7.1 Avantages
L'analyse par arbre de défaillances est la plus couramment utilisée dans le cadre d'études
de fiabilité, de disponibilité ou de sécurité des systèmes. Elle présente en effet un certain
nombre d'avantages non négligeables par rapport aux autres méthodes, à savoir :
Défaillance électrovanne
E
L
Problème de La pression a Bobine en
tension sur la l’entrée est trop court-circuit
bobine haute
E F G H
Tension trop Tension Grand courant Problème de
basse inadéquate électrique sur fusible
intensité
D
A B C
Le joint, la
La bobine est Mauvais sens La pression à membrane, le
encore sous la du courant l’entrée est trop siège de
tension petite l’électrovanne
Pas de lumière
A B C D