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INDUS/2019-2020
Houley N’dongo
Thème :
J’ai laissé cette partie, pensant qu’elle est facile mais loin de là. Ceci dit je dédie ce travail :
À mes parents
Mon père, que j’aime tant, qui s’est beaucoup sacrifié et se sacrifie nuit et jour pour le
bonheur et la réussite de ses enfants. Vous n’avez jamais manqué votre rôle de père,
toujours là à nous conseiller quand il le faut et nous encourager.
Je ne pourrais jamais vous remercier assez, mon très cher papa.
À ma mère, que la terre lui soit légère. La plus tendre, la plus douce, la bienveillante, …
Je ne saurais jamais vous décrire à la hauteur de vos qualités, telle un ange qu’Allah a
envoyé pour embellir le peu de temps que vous avez vis et passée avec nous et rien au
monde ne comblera le vide que vous nous avez laissée !
Mes invocations remplaceront mes remerciements à votre égard !
À mes frères et sœurs
Qui n’ont jamais manqué à m’encourager et d’avoir confiance en moi dans mon élan.
À Moussa SY
Mon bienaimé, mon ami, mon frère, mon confident…Qui a toujours été là pour me
soutenir, m’épauler dans les bons comme dans les mauvais et tristes moments de ma vie !
Je ne pourrais finir cette partie sans remercier mes très chères et tendres amies Amina
TALEB, Lalia CAMARA et Asmae TAFADDEL (et sa famille).
Sous peine de ne pas mentionner une personne, « La vie est faite de quelques rencontres
privilégiées qui nous nourrissent toute notre vie. »
J.L. Millette
À ces rencontres, je dédie ce travail
Je vous remercie toutes et tous du plus profond de mon cœur !
Je tiens tout d’abord à remercier Dieu le tout puissant, le tout miséricordieux et très
miséricordieux, qui m’a donné la force et la patience d’accomplir ce projet de fin d’étude.
Cependant, loin d’être une tradition d’exprimer ses sincères gratitudes dans tout projet de fin
d’études aux personnes ayant contribué à sa réalisation, ceci me parait un devoir spontané de
reconnaissance envers toute personne qui, à sa façon, m’a fourni une assistance technique
immense et une confiance incroyable en soi.
Enfin, je tiens à exprimer mes profondes gratitudes à tous ceux et celles qui, de près ou de loin
m’ont aidé dans la réalisation de ce projet de fin d’études.
Le processus d’expédition, faisant partie des maillons les plus important de la chaine logistique
a toujours été confronté par des enjeux qui freine l’augmentation du niveau de service client et
des conséquences dans la structure économique. Tels que : l’opacité des prix sur le marché, le
manque de crédibilité des acteurs, la non traçabilité et le suivi de l’expédition, les retards de
livraison, les coûts onéreux…
Afin de lutter contre ces problèmes, KOURTIM est toujours en quête de solution technique et
des méthodes pour atténuer celles-ci. Par conséquent l’équipe a eu l’idée de modéliser le
processus d’expédition en déviant vers la transformation digitale, l’idée est un peu proche de la
Blockchain. Une aperçue innovante et bénéficiant de nouveau paradigme de standardisation, de
numérisation et d’abaissement des coûts du processus.
Pour ce faire, nous avons recensé les données des activités d’une entreprise collaboratrice avec
KOURTIM d’activité, exportation d’agrume qui ne développe, ne déploie pas de technologie
numérique pour leur expédition avec l’outil VSM et nous en avons déduit que la digitalisation
du processus permettra à cet organisme d’améliorer leur processus de 80% ainsi qu’à tout
organisme de ce genre.
As one of the most important links in the supply chain, the shipping process has always been
confronted with challenges that hinder the increase in the level of customer service and the
consequences in the economic structure. Such as: the opacity of prices on the market, the lack
of credibility of the actors, the non-traceability and tracking of the shipment, delivery delays...
In order to fight against these problems, KOURTIM is always looking for technical solutions
and methods to alleviate them. Therefore, the team had the idea to model the expedition process
by deviating to digital transformation, the idea is a bit close to the Blockchain. An innovative
insight and benefiting from a new paradigm of standardization, digitization and lower process
costs.
To do this, we have listed the activity data of a company collaborating with KOURTIM of
activity, citrus fruit export that does not develop, deploy digital technology for their shipment
with the VSM tool and we have deduced that the digitalization of the process will allow this
organization to improve their process by 80% as well as any organization of this kind.
Key words: Shipping process, Supply chain, Level of service, Digital transformation, Digital
technology, VSM.
SC Supply chain
SI Système d’information
AO Appel d’offre
TA Temps d’attente
AT Appel téléphonique
Dédicace ..................................................................................................................................... ii
Résumé ...................................................................................................................................... iv
Abstract ...................................................................................................................................... v
Introduction : .............................................................................................................................. 3
Conclusion :................................................................................................................................ 9
Introduction : ............................................................................................................................ 10
2. Intervenants ....................................................................................................................... 11
Introductions : .......................................................................................................................... 21
Conclusion :.............................................................................................................................. 28
Introduction : ............................................................................................................................ 29
1. Problématique ................................................................................................................... 29
Conclusion :.............................................................................................................................. 50
Conclusion générales................................................................................................................ 51
Bibliographie ............................................................................................................................ 52
Webographie ............................................................................................................................ 53
ANNEXES ............................................................................................................................... 57
Introduction générale
Notre ère est caractérisée par une évolution singulière des technologies digitales.
La chaine logistique est définie aujourd'hui comme étant un réseau qui assure la disponibilité
d’un produit et/ou service, au moindre coût et avec la qualité requise, à l’endroit et au moment
où la demande existe. Elle concerne toutes les opérations déterminant le mouvement des
produits tel que la localisation des usines, des entrepôts, l’approvisionnement, la gestion des
stocks, la manutention et la préparation de commandes, le transport et les tournées de livraison.
La chaine logistique, étant principalement l’une des facteurs primordiaux dans la réussite d’une
entreprise, elle rencontre plusieurs problèmes dont la plupart sont imprévisibles. Les entreprises
ne sont pas à l’abris de cette donne. Elle est devenue de plus en plus complexe et soumise à de
nombreuses contraintes spécifiques. Notre problématique se pose particulièrement sur le
processus d’expédition qui présente plusieurs obstacles freinant à l’aboutissement de cette
réussite. Ces contraintes tournent autour des coûts des expéditions des marchandises qui sont
énormément onéreux ceux effectuées suivant le mode de transport routier étant un enjeu
essentiel à la prospérité de la chaîne logistique d’une entreprise, l’opacité des prix dans le
secteur, la prédominance des pratiques informelles, l’utilisation des paperasses, le respect de la
réglementation nationale et internationale, non-respect des vitesses autorisé, la traçabilité, les
conditions de transport et de stockage, le contrôle des coûts, la maîtrise des stocks et des
ruptures.
Plusieurs entreprises sont touchées par ces problèmes, qui rendent difficile le maintien d’une
chaine logistique cohérente et efficace c’est ce qui impact négativement sur la rentabilité de
l’entreprise et sur la satisfaction du client d’où la réduction du chiffre d’affaire et donc le PIB
sur le secteur de transport.
C’est dans ce contexte que nous allons avec une recherche bibliographique et des données de
terrain voir l’apport de la solution digitale dans l’amélioration de la performance du processus
d’expédition TIR des marchandises dans les organismes qui ne déploient pas cette solution.
Ce rapport sera reparti en deux sections principaux : Dans la première section (partie théorique),
nous aurons deux chapitres qui aborderons la supply chain management et le contexte du
transport des marchandises en Afrique et au Maroc.
Et dans la deuxième section (partie empirique) nous la consacrerons à la présentation de
l’entreprise d’accueil et au contexte général du projet.
Introduction :
Dans ce chapitre, nous allons aborder le contexte général du management de la Supply Chain
et la notion de l’intégration des Supply Chains pour souligner l’importance du partage
d’information par l’intégration informationnelle de la Supply Chain pour une bonne gestion de
la chaine.
Dans cette partie, nous allons parler de la supply chain et de la supply chain management et
son historique.
1.2 Historique
On retrouve l’origine du terme SCM, en 1958 lorsque Jay Wright Forrester a écrit : « Le
management est à la frontière d’un changement majeur en comprenant comment le succès des
sociétés industrielles dépend de l’interaction entre les flux d’information, de produits, d’argent,
de main-d’œuvre et de biens d’équipement ». Le terme supply chain management apparaîtra
vingt-quatre années plus tard, en 1982, dans un article d’Oliver et Webber. Si le terme supply
Le SCM ou la gestion de la chaine logistique est souvent défini comme étant un principe de
management qui comprend la planification et la gestion de toutes les activités impliquées dans
le sourcing et l’approvisionnement, la transformation et toutes les activités logistiques. Il inclut
également la coordination et la collaboration avec des partenaires qui peuvent être des
fournisseurs, des intermédiaires, des prestataires et des clients. Le SCM est une fonction
d’intégration dont le rôle principal est d’intégrer les différents métiers et les différents processus
dans et entre les entreprises au sein d’un modèle cohérent et performant. Il inclut toutes les
activités de gestion de la logistique ainsi que les opérations de production, et il pilote la
coordination des processus et des activités au sein et entre le marketing, les ventes, le
développement produit, la finance et les technologies de l’information.
On trouve plusieurs termes liés à la SC tels que : inbound logistics, outbound logistics, materials
management, demand chain ou encore value chain.
• La logistique amont (inbound logistics), ou logistique d’approvisionnement, est l’ensemble
des activités liées à la réception, au stockage et à la distribution (au sein de l’entreprise) des
matières premières et composants, telles que la manutention des marchandises, la gestion des
entrepôts, le contrôle des stocks, l’ordonnancement des transports et le retour aux
fournisseurs.
• La logistique interne est l’ensemble des activités liées à l’acheminement des produits au sein
de l’entreprise.
• La logistique avale (outbound logistics) est l’ensemble des activités liées à la collecte, au
stockage et à la distribution de produits à des acheteurs, telles que la gestion des entrepôts de
produits finis, la manutention des marchandises, l’exploitation des véhicules de livraison, le
traitement et l’ordonnancement des commandes. Elle a longtemps été appelée physical
distribution.
• Le materials management (gestion des flux) est l’ensemble des fonctions de gestion qui
supportent le cycle des flux de produits de bout en bout, de l’approvisionnement et du contrôle
interne des matières premières à la planification et au contrôle de l’en-cours de fabrication et
à l’entreposage, l’expédition et la distribution des produits finis.
Dans cette partie, nous avons voulu aborder le concept d’intégration de la supply chain dans
les organismes et l’importance de l’intégration informationnelle de la Supply Chain.
La Supply Chain est définit comme étant un réseau d’entreprises qui participent, en amont et
en aval, aux différents processus et activités qui créent de la valeur sous forme de produits et
de services apportés au consommateur final. Autrement dit, la Supply Chain est composée de
plusieurs firmes, en amont (fournisseurs de matières premières et de composants), en aval
(distribution physique de produits finis par les prestataires logistiques), et du client final.
Nous considérons l’intégration de la Supply Chain comme le degré auquel la société peut
stratégiquement collaborer avec ses partenaires, et gérer les processus intra et inter-
organisationnels pour atteindre l’efficacité et l’efficience des flux matériel, financier et
informationnel, et fournir une valeur maximale au client au moindre coût.
Plusieurs auteurs proposent que l’intégration de la Supply Chain doive intégrer les relations, les
activités, les fonctions et les processus sur l’ensemble de la Supply Chain, de là nous noterons
les différents types d’intégration.
Nous avons choisi d’approfondir un peu plus sur cette typologie d’intégration parce qu’elle
est un atout pour une bonne maîtrise sur la chaine logistique.
L’intégration informationnelle est une approche technologique qui combine des éléments de
gestion des bases de données, de WMS, et autres applications dans une plate-forme commune,
elle est considérée comme le niveau d’intégration primordial pour le développement de la
performance de l’organisation.
En effet l’intégration des flux d’information permet à l’organisation de guider le pilotage des
flux physiques et des flux financiers associés pour atteindre son niveau de performance souhaité
par le biais des systèmes d’information.
Nous ne pouvons parler de partage d’information sans invoquer les acteurs qui interviennent
dans la chaine logistique. Cette dernière couvre l’ensemble des étapes nécessaires depuis la
conception du produit/ service jusqu’au distribution chez le client pour satisfaire son besoin. La
chaine logistique inclut toutes les activités, fonctions et procédures de l’entreprise étendue qui
contribuent à transformer la matière première en un produit fini consommé. Elle coordonne et
intègre toutes ces activités. Tout le monde est concerné.
Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons donné une vision globale de la supply chain, l’intégration de
la supply chain et ses typologies et l’importance d’intégration informationnelle de la supply
chain par le biais des systèmes d’informations logistiques.
Nous verrons par la suite l’une des activités les plus importante dans la Supply Chain, qui est
le transport de marchandise.
Introduction :
Dans ce chapitre, nous allons présenter en premier lieu le contexte général du transport de
marchandise. En deuxième lieu, le transport routier de marchandise au Maroc.
Dans cette partie, nous allons évoquer les généralités sur le transport de marchandise telles
que sa définition, ses différents types et modes, les acteurs qui y interviennent et les prestataires
de services logistiques.
1.1 Transport de marchandise
Grâce à la dynamique du commerce mondial, les flux transport se multiplient et
s’internationalisent. Le transport de marchandise est en plein essor et il est un rouage essentiel
et incontournable de l’économie moderne.
Le transport de marchandises ou transport de fret désigne le fait de déplacer d’une zone à une
autre des éléments commerciaux en utilisant divers modes de transport et diverses
infrastructures.
Ce secteur très dynamique s’insère en effet dans un ensemble complexe d’infrastructures. Le
transport de fret ne peut se manifester que s’il existe des voies de communication (routes, voies
ferrées…), des aménagements pour transférer les marchandises d’un mode de transport à un
autre, stocker les véhicules et héberger les conducteurs (port, aéroport, parkings…) et enfin des
ouvrages d’art nécessaires pour franchir les obstacles naturels (ponts, tunnels etc…).
1.2 Types de transports
On compte deux types de de transport de fret : le transport pour compte propre et le transport
pour compte d’autrui.
• Le transport pour compte propre : désigne le transport de ses propres marchandises
ou de marchandises dont on a la responsabilité par des moyens appartenant à son entreprise
(véhicule et conducteur).
2. Intervenants
Le transport de marchandise est un processus complexe. Pour cette raison, les acteurs
sont multiples et indispensables au bon déroulement du transport.
• Le chargeur : Ou l’expéditeur est tout industriel, commerçant ou distributeur qui confie
directement ou indirectement l’acheminement de ses marchandises à un transporteur, quels que
soient le mode et le moyen utilisés. Le chargeur est en amont de la chaîne logistique, il est le
donneur d’ordre.
3. Prestataire de service
Le transport de marchandise est l’un des services le plus souvent géré par les prestataires de
services logistique.
Un prestataire de service logistique est une société qui prend en charge partiellement ou
totalement le flux de vos produits et de l’information correspondante. Situé entre le fournisseur
et le client, le spécialiste de la logistique doit posséder des entrepôts de stockage et une chaîne
de transport optimale pour une satisfaction client totale. Selon le type de service, l'infrastructure
sera différente. Un prestataire qui opère au niveau national diffère d’un opérateur qui contrôle
des Supply Chain internationales. Le mode de fonctionnement varie également en fonction de
la taille, estimée selon le nombre de centres de distribution qu’il contrôle. A partir de votre
cahier des charges, un expert en prestation logistique est capable de vous proposer des solutions
concrètes, dans le cadre de vos besoins et de votre demande, pour vous accompagner dans la
mise en place de toute la supply chain :
Transport
1PL
Dans cette partie, nous allons mettre en exergue les difficultés rencontrés dans le transport
routier de marchandise en Afrique et au Maroc avec tous ses potentiels économiques.
6.1 En Afrique
Si en Afrique, la route reste le mode de transport le plus dominant avec près de 90% du trafic
interurbain et inter-États de marchandises, celle-ci est encore loin de désenclaver le continent à
travers les échanges internationaux. Représentant en général le seul moyen d’accès aux zones
rurales, la route constitue le mode le plus flexible et approprié dans la vie économique et sociale
des pays ou des régions. Le continent africain est caractérisé par une faible densité routière : 7
km pour 100 km² par rapport à 12,5 km pour 100 km² en Amérique latine et 19 km pour 100
km² en Asie. Résultat : malgré une augmentation soutenue du fret routier, le secteur peine à
s’organiser. « Les infrastructures et des circuits logistiques encore rudimentaires. Dans 70 % à
90 % des cas, le transport routier reste encore dominé par le secteur informel sur le continent »,
fait constater un acteur logistique. En effet, au Burkina Faso, par exemple, près de 90 % des 3
500 entreprises de transport de marchandises qui exploitent 25 000 engins, opèrent aujourd’hui
dans l’informel. Il s’agit de petites sociétés familiales disposant le plus souvent de deux ou trois
camions hors d’âge (plus de 30 ans en moyenne), selon un membre de l’Organisation des
transporteurs routiers du Faso (Otraf), principal syndicat routier créé en 1995.
Quelques grands acteurs locaux opèrent cependant dans le secteur formel. C’est le cas de la
Société de transport et de commerce du Faso (plus de 350 véhicules et un chiffre d’affaires de
plus de 8 milliards de F CFA, la Société de transport Sankara et Fils ou encore Kanazoé Frères,
d’Inoussa Kanazoé.
La Côte d’Ivoire a vu elle aussi émerger quelques locomotives, comme l’entreprise « Les
Centaures routiers » (près de 20 milliards de F CFA de chiffre d’affaires en 2018), une référence
dans le transport d’hydrocarbures, de produits agricoles et de conteneurs. L’année dernière, ce
groupe de transport familial fondé en août 1953 par Jean-Jacques Delsuc a démarré les travaux
de réalisation d’une plateforme de logistique de 6 000 m2 (extensible à 55 000 m2) sur un
terrain de 14 hectares dans la zone aéroportuaire. Quelques mois auparavant, la société de
capital-investissement AfricInvest a investis 12,2 millions d’euros dans Les Centaures Routiers
(LCR). L’investissement a depuis permis à LCR de renforcer sa flotte de camion, qui était de
Nous en déduisons qu’il existe énormément de faille dans ce secteur en Afrique subsaharienne,
du côté des infrastructures, secteur informel, les retards de livraison…etc.
6.2 Au Maroc
Dans un environnement de plus en plus compétitif, le Maroc a plus que jamais besoin d’un
secteur de transport concurrentiel et dynamique en phase avec les chantiers structurants engagés
et les grandes réformes entamées par le Maroc dans la perspective d’améliorer la compétitivité
et la productivité de son tissu économique. En effet, ce secteur contribue à hauteur de 5,8% du
total des valeurs ajoutées et 10,3% de celle des activités tertiaires en 2011 aux prix constants.
Sa valeur ajoutée est passée de 19,6 milliards de dirhams (+/- 1,71 milliards d’euro) en 2000 à
33,8 milliards de dirhams (+/- 2,94 milliards d’euro) en 2011, soit une croissance annuelle
Conclusion :
Le secteur du transport, notamment dans sa composante marchandise, revêt une importance
majeure dans la dynamique économique. Son importance découle de sa contribution au
fonctionnement des marchés des produits et de facteurs de productions, d’une part, et de son
apport en matière de l’amélioration des grandeurs macroéconomiques d’autre part.
Introductions :
Ce chapitre a pour objectif de donner un aperçu général sur la start-up Kourtim, ses
généralités telle que la présentation de la start-up depuis sa création, son histoire, sa fiche
technique, l’équipe qu’elle compose, sa cible principale et ses activités et finir avec la
description de ses processus.
Koutim est une start-up marocaine, créé en 2018, au sud du Maroc, à Agadir. C’est une
plateforme collaborative digitale de planification et de gestion des flux de transport en temps
réel. Elle permet aux entreprises expéditrices de marchandises de planifier et piloter leurs
expéditions facilement. Ainsi cette start-up constitue la seule du genre au Maroc.
2. L’historique de Kourtim
L’idée a débuté en 2017 à partir d’un constat personnel de l’actuel cofondateur et CEO Reda
Bakertit lorsqu’il était transporteur à l’époque, il avait souligné énormément de
dysfonctionnement relatif au secteur du transport routier de marchandise au Maroc.
La logistique et le transport en particulier en Afrique est un domaine très complexe et très
fragmenté. La plupart des acteurs de ce secteur (chargeurs, distributeurs, affréteurs) ont du mal
à gérer leurs flux de transport, à maitriser leurs couts et à contrôler chaque étape de leurs
expéditions. C’est dans ce contexte qu’a été créé Kourtim en 2018.
Initialement, l’idée était d’opérer dans la mise en relation entre les expéditeurs et les
transporteurs, puis le concept a dévié vers une solution adaptée uniquement aux expéditeurs,
qui ont eu du mal à accepter le changement et une nouvelle culture organisationnelle, ce sont
les aléas du terrain !
L’ensemble des données sur la start-up Kourtim peuvent être résumées comme suit :
4. L’équipe de Kourtim
Kourtim est une Plateforme logistique complète qui rassemble un ensemble de solutions
diverses adaptées à chaque acteur de la Supply chain. Néanmoins, elle vise que les
commissionnaires de transports autrement dit affréteur, de grand compte.
De ce fait, Kourtim a créé un espace pour chaque type d’utilisateur :
Affréteurs (intermédiaires) : Une plateforme qui optimise les échanges de flux entre leurs
clients et leurs transporteurs avec un système de négociation des prix.
Chauffeurs : Une application pour la gestion des expéditions ainsi que toutes les charges du
trajet en temps réel.
Kourtim cible diverses acteurs de la chaine logistique, ce qui lui procure l’accès à un marché
plus large et plus prometteur (Industries, Importateurs et exportateurs, Courtiers formels et
informels, transporteurs...).
Comme cité précédemment, Kourtim est une Plateforme logistique complète qui rassemble un
ensemble de solutions diverses adaptées à chaque acteur de la supply chain.
Enfin, Kourtim fait appel aux technologies de l’intelligence artificielle et de la Big Data pour
optimiser les processus logistiques et bénéficier d’une visibilité complète en temps réel de tous
les flux de transport, il s’agit principalement des options suivantes :
Système de matching : Après avoir prédéfinit et sélectionné ses critères de choix, le client
reçoit en temps réel la liste des transporteurs les plus adaptés qui matchent le plus avec ses
exigences. Quant au transporteur, il obtient également les offres les plus adaptées à ses besoins.
Le temps de réponse est instantané entre la demande du client et l’offre du transporteur.
Un simulateur de coût en temps réel : Le transporteur obtient en temps réel le coût de chaque
expédition en incluant ses charges directes et indirectes, chose dont souffrent aujourd'hui 98%
des transporteurs en Afrique.
Techniquement parlant, Kourtim utilise l’un des rares langages en système de gestion qui peu
utilisé ici au Maroc qui est la technologie 4D.
Précisément Kourtim couvre principalement le partie expédition de la marchandise, c’est-à-dire
qu’elle assure la gestion des flux de transport et contrôle chaque étape de l’expédition de la
marchandise depuis la création de la demande jusqu’au facturation.
Dans cette partie nous allons voir quelque processus de Kourtim à savoir la phase de
prospection et celui de déploiement de la plateforme.
• Processus de prospection
Cette phase constitue une partie incontournable pour l’acquisition d’un client.
Les acteurs majeurs de ce processus sont : Le prospect, le département commercial, le
département technique et le département suivi et amélioration continue de Kourtim.
En suite l’équipe de Kourtim adoptera une étude de faisabilité pour voir si le besoin du
prospect est adapté aux solutions et ressources de Kourtim (cœur de métier), si également ils
disposent des ressources humaines et matérielles nécessaires et les compétences requises pour
répondre au besoin du prospect.
En fin le département technique procédera à une analyse fonctionnelle pour définir le cahier
de charge fonctionnel qui explicitera les fonctions techniques attendue du prospect avec leurs
degré de priorisation et les contraintes techniques.
Après la validation de cette étape, nous passons à la négociation du contrat pour pouvoir
définir les clauses contractuelles entre Kourtim et le prospect.
Outre l’acceptation des conditions générales d’utilisation (CGU), le prospect entame
l’utilisation de la plateforme dans le cadre d’une période d’essai tout en étant synchronisé avec
le département technique pour le suivi et l’amélioration continue de la plateforme pour
consolider la solution.
• Processus de déploiement
Nous avons participé à la réalisation de cette phase qui décrit le déploiement de la plateforme
Kourtim chez le client.
C’est là que la méthode agile apparaît, Kourtim agit par réactivité et en collaborative avec les
besoins initiaux et en évolutions de ses clients.
En fin, nous passons à la sensibilisation des transporteurs (et chauffeur) et des chargeurs dans
la plateforme. Pour cela nous utilisons des supports et des guides d’utilisations, dans le cas
d’incompréhension dans l’utilisation de la plateforme, ils font appel au département technique.
Cependant, le commissionnaire peut commencer son activité avec le suivi de l’équipe Kourtim.
Comme pour le processus de prospection, vous trouverez la modélisation dans les annexes.
Introduction :
Ce chapitre a pour objectif de procéder par une méthodologie de recherche exploratoire de
la problématique du projet, suivie du planning pour sa réalisation et préciser les étapes de la
conduite du projet.
1. Problématique
La nécessité de devenir de plus en plus efficace, face aux attentes de nos clients, exige aux
entreprises des méthodes qui permettent de maîtriser et d’améliorer leurs chaines logistiques.
Aujourd’hui, il est indéniable que le secteur logistique est fondamental pour atteindre l’objectif
qui est de satisfaire le client. C’est le pilier qui permet de soutenir tous les efforts d’une
entreprise stratégiquement.
Cependant, il existe plusieurs freins qui bloquent la gestion de la chaine logistique
particulièrement le processus d’expédition des marchandises, à savoir le non fiabilité de
l’information à cause du manque de crédibilité des acteurs, la non traçabilité des marchandises
pendant l’expédition, qui par conséquent peuvent causée des retards de livraison dû au
chauffeur, un non fonctionnement du camion (…), le mode de management fragmenté, la
prédominance des pratiques informels, des coûts onéreuses, opacités des coûts de transport, …
(etc). Kourtim propose une solution digitale pour l’amélioration du processus. C’est dans ce
cadre que se positionne mon projet qui est l’apport de la solution digitale dans l’amélioration
du processus d’expédition des marchandises.
2. Planification du projet
Le planning est une activité qui va nous aider à déterminer et ordonnancer les tâches de notre
projet, à estimer leurs charges et à déterminer les profils nécessaires à leur réalisation, il va nous
permettre également de suivre et de communiquer l’avancement du projet en déterminant si les
objectifs sont réalisés ou dépassés.
Le planning initialement prédéfini n’a pas été respecter à cause du pandémie COVID-19 qui
a bouleversé le monde entier. Par conséquent la collecte des données a pris un peu de retards et
cela a impacté les tâches qui la succède. La figure ci-dessous représente le planning réel.
Dans cette section, nous allons détailler les différentes étapes du processus d’expédition des
marchandises et les différentes contraintes qu’il rencontre.
Dans cette partie, nous allons mettre en avant les contraintes rencontrées dans le processus
d’expédition des marchandises des organismes qui ne développe pas la transformation digitale.
4.1 Classification des contraintes
Pour classifier les différentes contraintes du processus d’expédition, nous avons utilisé les
7M pour jaillir la totalité des problèmes.
Description :
Dès que la durée d’AO est atteinte, le commissionnaire passe au choix des transporteurs selon
ses critères qui prendra 15 minutes au total minimum. Après, il passe à l’étape suivante qui est
celui d’informer le transporteur choisi qui prendra 5 minutes.
Une fois que le transporteur est choisi et l’exécution de l’expédition commence, le conducteur
quitte s’est locaux pour se diriger aux locaux de chargement de la marchandise. Avant tout le
commissionnaire doit en informer au transporteur pour que le conducteur commence
l’exécution et le prévenir au chargeur pour qu’il puisse donner l’accés au quai du chargement
au conducteur grâce à la reconnaissance du numéro du booking. L’opération prendra 46minutes
au totale et 5 min pour que le conducteur commence l’exécution.
Le suivi de l’expédition se fait par des appels téléphoniques, à chaque fois qu’il est un incidents
le conducteur appelle au transporteur pour lui en informer et celui-ci l’informe au
commissionnaire et ce dernier au chargeur …indépendamment de ceci le transporteur appelle
le conducteur chaque 100km (6min) pour s’informer de son état et 3minutes pour le recueille
d’information. Une fois l’acheminement terminé, le conducteur appelle le destinataire pour lui
en informer.
Pour payer le transporteur à la fin de l’expédition, il faut qu’il collecte tous les documents
nécessaires pour le transport telles que les CMR qu’il a expédié mensuellement ou par des
expéditions (souvent 3). C’est selon le contrat soumis entre le commissionnaire et le
transporteur.
Les procédures de la facturation dépendent du consentement conclu entre le commissionnaire
et le transporteur pour son règlement :
Dans le but de comparer le processus d’expédition non digitalisé et celui qui est digitalisé,
nous avons réalisé une VSM, en prenant l’exemple de Kourtim. Mais avant cela, nous allons
montrez les différentes interfaces des acteurs de la plateforme mise à part celle du chargeur à
cause d’une privation d’accés.
Description :
Dans la plateforme Kourtim, tous les acteurs ou parties prenantes du processus d’expédition
interfère dans le système. Dans un premier temps, le chargeur autrement dit l’expéditeur crée
sa commande à partir du plateforme et y’a pas que le chargeur qui peut le faire. Le
commissionnaire peut aussi s’en charger dans le cas où le chargeur a une incapacité quelconque
à l’accomplir.
Donc une fois fait, la commande est envoyée au commissionnaire si c’est le chargeur qui la
créer. Selon les paramètres du commissionnaire, celui-ci passera à l’AO pour la recherche du
transporteur adéquat. Tous les transporteurs qui seront capable d’effectuer la mission recevront
une notification de l’AO. Contrairement au processus non digitalisé, ici il n’aura même pas
besoin de vérifier sa flotte pour voir la disponibilité des véhicules (Chauffeur, remorque et
tracteur), puis qu’il ne pourra pas affecter une mission à celui-ci alors qu’il n’est pas disponible.
Le destinataire est tout de suite informé lorsque le chauffeur est dans la ville dans laquelle il se
trouve. Pour ce qui est de la collecte de document, il suffira juste de récupérer tous les photos
prise par le conducteur ce qui fait gagner énormément de temps puisqu’ils ne vont pas attendre
le retour du chauffeur pour la collecte.
Ainsi la facturation aura lieu juste après la collecte, il existe même une rubrique pour les factures
dans la plateforme.
Dans cette partie, nous allons mettre en avant les apports de la solutions digitales :
• PEND :
Tableau 10 : Rétrospective du PEND
Coûts d’entrés Coût
Activités Durées
Papier Personnel Electricité AT total
Création de
la 0.4*2*5 5min 5Dhs
commande
Validation
0.33*1*15 15min 10,4Dhs
de l’AO
Réponse à
0.33*5*30 150min 100Dhs
l’AO
Choix du 0.33*5*15
15min 37Dhs
transporteur Oui
Exécution
(0.33+0.33+0.22)
de 46min 62Dhs
*46
l’expédition
Suivi de la (0.33+0.33+0.22)
6min 59Dhs
marchandise *6
Collecte des
0.22*180 180min 39.6Dhs
documents
Facturation 0.33*60 60min 30Dhs
Total 12Dhs 200Dhs 7.08Dhs 124Dh 472min 343Dhs
Source : Travail d’auteur
Remarque : Dans le PEND, plus de 30 AT sont effectués aux niveau national et international
en moyenne de 3minutes par appel.
PEND PED
Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons explicitement comparé le processus d’expédition TIR de
marchandise non digitalisé du celui qui est digitalisé en prenant l’exemple de Kourtim.
En effet, il y’a une large différence, Kourtim permet aux organismes qui ne déploient pas la
digitalisation une amélioration de 80% de leur processus d’expédition.
Aujourd’hui, les entreprises se démarquent par leur capacité à satisfaire le client. Cependant
la chaine logistique particulièrement le processus d’expédition en est la clé tous simplement
parce qu’elle a un impact sur la qualité de leurs produits d’où sur la taille du portefeuille client.
Bien que la rentabilité des entreprises dépende de ce maillon, ils en existent toujours ceux qui
la néglige.
C’est dans ce sens que s’était inscrit notre projet de fin d’études effectué à Kourtim, qui avait
pour objectif de mettre en exergue les apports de la solution digitale dans l’amélioration du
processus d’expédition des transports international routier de marchandise. Pour l’atteindre,
nous avions scindé notre travail en quatre chapitres dont les deux premiers étaient consacrés à
la revue de la littérature pour nous à initier aux terminologies de la supply chain management
et au transport de la marchandise.
Ensuite, nous avons entamé la partie empirique qui incorpore la présentation du start-up
Kourtim, sa principale activité et le contexte général de notre projet. Dans ce dernier, nous y
avons présenté notre problématique et explicité nettement la différence du processus
d’expédition d’un organisme qui ne déploie pas la transformation digitale et celui qui la déploie,
en utilisant l’outil lean, Value stream mapping (VSM) qui nous a permis de recenser les coûts
et durées de chaque tâche du processus depuis la réception de la commande chez le chargeur
autrement dit l’expéditeur jusqu’au facturation entre le commissionnaire de transport et le
transporteur.
Nous avons pu déduire que Kourtim permet de faire bénéficier et d’améliorer à peu près 80%
le processus d’expédition des transports international routier de marchandises de ces
organismes.
Etant donné que l’année dernière j’ai effectué un projet sous le nom de l’amélioration du
processus d’importation en utilisant la technologie Blockchain. Ce stage m’a énormément était
bénéfique, j’ai eu l’opportunité d’appliquer mes compétences académiques sur le terrain et
perfectionner ma capacité de travailler en équipe.
Dédicace ..................................................................................................................................... ii
Résumé ...................................................................................................................................... iv
Abstract ...................................................................................................................................... v
Introduction : .............................................................................................................................. 3
Conclusion :................................................................................................................................ 9
Introduction : ............................................................................................................................ 10
2. Intervenants ....................................................................................................................... 11
Conclusion :.............................................................................................................................. 19
Introductions : .......................................................................................................................... 21
Conclusion :.............................................................................................................................. 28
Introduction : ............................................................................................................................ 29
1. Problématique ................................................................................................................... 29
Conclusion :.............................................................................................................................. 50
Bibliographie ............................................................................................................................ 52
Webographie ............................................................................................................................ 53
ANNEXES ............................................................................................................................... 57