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Préface
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Dédicac
Dédicaces
A ma mère
Fatima ELMOUATE
Pour les heures pleines de bonheur et de tendresse .Pour les chaudes larmes qui
hantent ma mémoire .Pour l’ampleur de tes sacrifices.
Pour toi ma chère maman qui mis l’avenir de tes enfants en premiers et les
jouissances de la vie terrestre en dernier. Vous êtes ce que j’ai de plus cher au
monde et je vous jure qu’aucun mot, ni expression ne saurait exprimer tout mon
amour et toute ma gratitude. Merci de faire l’impossible pour moi.
A mon père
Abdelkrim JOUNAID
Pour le lourd sacrifice afin de voir sa famille unie et heureuse, il a donné sa belle
vie .Pour tous les moments où tu n’as jamais épargné le moindre effort pour nous
aider et nous encourager.
A ma famille
A Mes chères tantes, mes oncles et mes cousines. Votre confiance en moi, vos
encouragements, vos prières sont ce qui m’a poussé et me pousse toujours à suivre
la voie de l’excellence, à rêver et à réaliser mes rêves.
A mes amis
Nadia ATTAALLAH, Khalid AITMOUNA, Safaa, Ali, Iman, Abdelatif, Yassine,
Tarik, Lahcen, Taher, Mohamed Abdeljalil, Karim, Soufiane, Adnan,
Houssam… A tous mes amis à l’ENSA et de la 5ème année génie industriel.
Ma secondes famille, Merci d’exister, mon monde sans vous sera sans goût.
Sous peine de ne pas mentionner une personne, ce travail est dédicacé à
tous les gens qui m’ont encouragé.
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Remerciemen
Remerciements
Je ne saurai commencer ce rapport sans remercier ALLAH le tout puissant, le
tout miséricordieux, qui m’a donné Grâce et bénédiction pour mener à terme ce
projet.
Il serait difficile d’établir une liste exhaustive des personnes ayant, d’une façon
ou d’une autre, permis la réalisation de ce projet. L’absence d’une référence
explicite à chacun d’entre elles ne serait, en aucun cas, être interprétée comme un
manque de reconnaissance.
À toute personne dans notre équipe de projet, je les remercie pour m’avoir apporté
aide et conseil.
À tous les membres du jury qui m’ont fait l’honneur d’accepter de juger mon
travail.
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Résu
Résumé
A l’heure actuelle, la concurrence et le défi de la mondialisation poussent l’ensemble
des entreprises à satisfaire les besoins de leurs clients en assurant la bonne qualité des
produits avec un coû t optimum de production, de là apparaît le grand intérêt du « LEAN
Manufacturing ». Cependant, une transformation LEAN s’é tend sur le long terme et doit
commencer par les bases. C’est dans ce cadre que s’inscrit ce projet de fin d’études proposé
par SIPROF et INMAA. Plus précisément, ce projet visait l’amélioration des
performances de la ligne plaquettes PL&VL suivant la dé marche LEAN.
Pour ce faire, nous avons commencé par établir une analyse du TRS de la ligne
Plaquettes PL&VL. Cet indicateur a révélé un faible taux de qualité causé principalement
par les reprises dus aux défauts d’aspect visuel des plaquettes et un taux de
disponibilité influencé par les changements de série. En outre, une analyse des
déplacements et de la VSM de la ligne a montré des problèmes de manutention. Ces
anomalies ont permis d’orienter notre dé marche sur plusieurs volets afin d’éliminer les
gaspillages. Alors, pour réduire les défauts d’aspect, nous avons approfondi l’étude des
causes racines, é tabli les plans d’action nécessaires et mis en place les leviers
d’amé lioration. Ces leviers nous a permis de réduire ces dé fauts de 40% à 50%. En plus,
nous avons dé ployé un chantier 5S sur toute la ligne afin d’amé liorer les conditions de
travail. De même, la standardisation a participé à mettre l’autocontrô le en suivant la
démarche JIDOKA. Et enfin, nous avons appliqué la démarche SMED sur l’opération de
changement des moules. Cette dé marche a ré duit ce temps de changement des moules
de 23%.
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Abstra
Abstract
At present, the competition and the challenge of globalization push all companies to
meet the needs of their customers by providing good quality products at optimum cost
of production; there appears the interest of "LEAN Manufacturing". However, a LEAN
transformation extends over the long term and must start with the basics. It is in this
context that even this final studies project proposed by SIPROF and INMAA. Specifically
this project was to improve the performance of brake pads’ line by LEAN approach.
To do this, we first establish an analysis of the OEE in the line of brake pads for light
vehicle and trucks. This indicator showed a low quality caused mainly by reversals due
to visual appearance defects of brake pads and an availability influenced by changing
series. Furthermore, an analysis of the displacements and the VSM, showed handling
problems. These anomalies helped guide our approach on several components to
eliminate wastes. Therefore, to reduce blemishes, we have deepened the study of root
causes, established the necessary actions plans and implemented levers for
improvement. These levers allowed us to reduce these defects from 40% to 50%. In
addition, we have made the 5S in the line, to improve working conditions. Similarly,
standardization was in place by following the JIDOKA approach. Finally, we applied the
SMED approach for the operation of changing molds. This has reduced the time to 32%.
In sum, this project has made gains in terms of qualitative improvements of the
organization and working conditions.
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ماخص
ملخص
في إطار العولمة التي يشهدها العالم حاليا ،اصبحت المنافسة إحدى اهم تحديات الشركات والمقاوالت الكبرى.
الشيء الذي يدفع ها لعمل بجدية من اجل إرضاء زبنائها عن طريق ضمان جو2دة منتجاتها وتخفيض تكاليف
اإلنتاج .هنا تظه ر اهمية التصنيع المرن ،ومع ذلك فإن مثل هذه التحوالت تمتد على المدى الطويل و تطلب
االنطالق من االساسيات .في هذا اإلطار ني درج سياق مشروع نهاية الدراسة المقترح من لدن شركة 'سيبروف'
المتخصصة في صناعة منتوجات الفرملة بشراكة مع المبادرة المغربية لتنمية .ويهدف هذا المشروع خصيصا لتحسين
فعالية خط إنتاج صفائح الفرملة لمركبات الخفيفة والحموالت الثقيلة بتبني منهجية التصنيع
المرن.
و لقيام بذلك ،قمنا اوال بتحليل معدل المر دودية االصطناعية لخط الفرملة .وقد اظهر هذا المؤشر انخفاضا
في معدل الجودة بسبب تكرير العمليات والذي ني تج بدوره عن عيوب الشكل غير الالئ2ق لصفائح ،ومعدل
التوفر المتاثر بوقت تغ ير االدوات .كذلك بين تحليل التحركات وخريطة التدفق وجود مشاكل فيما يخص
التنقل والشحن .هذه العاهات مكنتنا من توجيه خطواتنا على صعيد مجموعة من المكونات بهدف إزاحة التبذير.
إذن ،لتقليص عي22وب ا لش 2كل الخارجي عمقن 2ا دراس 2ة االس 2باب االص 2لية وقمنا إب نش 2اء خطط العمل االلزم 2ة وتط 2بيق
عوامل التنمي 2ة .هذه االخيرة س2نحت لن2ا بتقليص العي 2وب ما بين 04%و 04%.إض2افة إلى ذلك ،عملنا على نش2ر فكر
النظافة والتنظيم(0 2س) على طول خط اإلنتاج من اجل الرفع من معدل وقت العمل الفعلي على اإلصالحات .هذا
وقد ساهم توحيد العمليات في القضاء على التباين في نت فيذ المهام .واخيرا طبقنا منهجية قت ليص
وقت تغير االدوات مما سنح نل ا بربح %23من هذا الوقت.
إجماال ،قام هذا المشروع بتسجيل ارباح ملموسة على المستوى التنظيمي وتحسين ظروف العمل.
كلمات البحث :التصنيع المرن؛ صفيحة الفرملة؛ عيوب الشكل الخارجي؛ 0س؛ توحيد العمليات؛ تقليص
وقت تغير االدوات.
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Liste des
RD Recherche et Dé veloppement
IM Infrastructure de Management
MP Matiè re Premiè re
TU Témoin d’Usure
PL Poids Lourds
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Glossai
Glossaire
TUV Organisme de certification de notorié té international, il est
connu pour ses prestations d’audit et de certification des
systèmes de management, des produits et des compétences.
KAIZEN La fusion des deux mots japonais kai et zen qui signifient
respectivement « changement » et « bon ». C’est un processus
d'amélioration concrè te, simple et peu onéreuse qui nécessite
l'implication de tous les acteurs.
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Liste des
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Liste des
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Liste des
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Table des
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Table des
2.1 Etapes de production........................................................................................................................................ 38
2. Diagnostic et analyse de l’existant.....................................................................................................42
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Table des
1.7 Objectif visé par la maintenance préventive................................................................................... 93
2.7 Principes de bonne conduite.......................................................................................................................... 93
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Introduction
Introduction générale
Face à un contexte économique caracté risé par une concurrence accrue et une
demande de plus en plus exigeante pour la livraison d’un produit en bonne qualité et
dans le plus court des délais à un prix trè s compétitif, les entreprises doivent remettre en
cause leurs organisations en vue de ré pondre à ces exigences.
Consciente de ces dé fis, SIPROF, s’est inscrite dans le programme INMAA, vaste
programme de transformation opérationnelle du système de production et de l’organisation
de travail au sein des PME marocaines. En vue d’assurer la réussite de cette
transformation, l’entreprise a proposé ce projet industriel de fin d’études consistant à
mettre en place les fondements et les bases du LEAN à savoir les 5S et Standardisation du
travail sur la ligne de production plaquettes et le chantier SMED sur l’opération de
changement des moules dans les presses.
Ainsi, le présent rapport sera constitué de quatre chapitres qui révèlent la démarche
suivie.
Le premier chapitre commencera par une pré sentation géné rale de SIPROF. Ensuite,
nous pré senterons le contexte du projet, son cahier de charges et l’é quipe de travail.
Enfin, nous réaliserons une é tude bibliographique des outils mé thodologiques utilisés.
Cette étude va permettre, dans le troisième chapitre, de déceler les principaux problèmes
qui affectent l’aspect visuel des plaquettes et le flux de manutention, à travers les ateliers
de vision et la mé thode de résolution de problèmes. De plus, elle déterminera le planning
de la mise en œuvre qu’on va suivre dans la prochaine phase.
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Introduction
Dans le quatrième chapitre, nous pré senterons l’ensemble des actions réalisées au niveau
des diffé rentes postes de la ligne afin de minimiser les défauts d’aspect et faciliter la
manutention et l’aspiration. Ainsi que la mise à niveau du programme 5S, considéré comme
l’outil support qui permet le bon déroulement des actions d’amélioration. Aussi nous y
exposerons notre démarche d’é tablissement des modes opératoires standardisés des
diffé rentes opérations de la ligne. Pour finir nous déployons un chantier SMED pour
l’optimisation de l’opération de changement des moules.
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CHAPITRE 1
PRESENTATION DE
L’ORGANISME D’ACCUEIL
SIPROF ET DU PROJET LEAN
MANUFACTURING
CONTENU DU CHAPITRE :
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Chapitre 1 : Présentation de l’organisme d’accueil et du projet
Introduction
Ce premier chapitre représente un aperçu global sur notre projet de fin d’étude sous
le thè me «Mise en place de la dé marche Lean Manufacturing dans la ligne plaquettes
PL&VL».
De prime abord, nous pré senterons de maniè re générale la société d’accueil SIPROF,
son activité ainsi que ses différents produits. Par la suite, nous décrirons la problématique
du projet, le cahier des charges, l’équipe projet et la dé marche qui sera adoptée. En fin
de chapitre, nous mentionnerons les outils et les indicateurs issus du Lean
Manufacturing et dont nous avons fait usage pendant notre stage.
SIPROF est la société industrielle de produits de friction, elle a été créé en 1979 en
partenariat avec le groupe français Ferodo-ABEX qui lui a transmis son savoir faire aussi
bien en termes de fabrication qu'en développement.
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Chapitre 1 : Présentation de l’organisme d’accueil et du projet
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Chapitre 1 : Présentation de l’organisme d’accueil et du projet
(ABEX France et GARNECTO Espagne), puis elle s’est dirigé vers les marché s Nord-
africaine et Sub-sahariens.
A partir des anné es 90, elle a obtenu pour le Maroc l'homologation rechange
constructeur de Renault. En 2000, toute la production des garnitures VL décroche
l'homologation ECE R90 et en 2003, dès son lancement, celle dé diée aux Poids lourds.
La même année, c'est l'UTAC qui appose son label sur l'ensemble des produits, en 2008
les produits SIPROF sont homologué es IDIADA pour le PL et FAKT(TÜ V) pour les VL.
Aujourd'hui, la société marocaine exporte dans 21 pays dont 6 en Europe, dont la
France via le groupe GT Todd, importateur exclusif pour la ligne de produits destinés
aux poids lourds.
Les principaux clients de SIPROF sont représentés dans le document annexe [Annexe
1.1].
Dans le cadre de ses orientations straté giques, SIPROF a visé à améliorer ses processus
et ses prestations à tous les niveaux par la mise en place d’un système de management
qualité selon la norme ISO 9001 version 2000 en 2005 et en le mettant à jour en 2009 par
la version 3008 de l’ISO 9001. Dans le but de privilégier la prévention des défauts et
réduire les variations et les gaspillages, SIPROF s’est orientée vers le développement d’un
système de management de la qualité par l’obtention du certificat de l’ISO/TS 16949 en
2009.
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Chapitre 1 : Présentation de l’organisme d’accueil et du projet
SIPROF dispose d'une vaste gamme de produits de friction de toutes les qualités et
de toutes les ré férences permettant ainsi de répondre aux besoins et aux exigences
requises pour chaque commande client. La gamme de produits de friction est composée
de :
La figure 4.1 pré sente l’organigramme de SIPROF et donne un aperçu général sur ses
diffé rentes directions.
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Chapitre 1 : Présentation de l’organisme d’accueil et du projet
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Chapitre 1 : Présentation de l’organisme d’accueil et du projet
Ce service est piloté par le directeur commercial et marketing, il constitue l’un des
piliers les plus dynamiques et intéressants du dispositif de l’entreprise et vise à développer
le portefeuille clientèle et renforcer sa satisfaction en vue d’assurer une part de marché
bien importante devant les concurrents soit au niveau national ou international.
Service production
Service maintenance
Service d’achat
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Chapitre 1 : Présentation de l’organisme d’accueil et du projet
Service après-vente
Afin de répondre au mieux aux exigences des marchés internes et externes surtout
en matiè re de qualité et coû t, la société industrielle des produits de friction(SIPROF)
décide de revoir sa structure organisationnelle et ses mé thodes de travail. De ce fait,
l’entreprise s’est inscrite dans le programme INMAA lancé par le Ministère de
l’Industrie, du Commerce et de Nouvelles Technologies (MICNT) et l’ANPME, en
partenariat avec le cabinet Mc Kinsey & Company en 3011, en vue de renforcer le
dispositif d’appui à la compétitivité des PME et d’accélé rer sa mise en œuvre. Ce vaste
programme de transformation opérationnelle du système de production et de
l’organisation de travail au sein des PME marocaines s’inspire des modèles testés dans
plusieurs pays occidentaux, notamment en France avec l’usine Modè le Lyonnaise INEXO
et vise à les accompagner, les encadrer et les pré parer à la mise en œuvre dans leur
entreprise. Cette transformation LEAN MANUFACTURING englobe plusieurs chantiers
d’amé lioration continue afin de pouvoir résister aux évolutions du marché, répondre aux
exigences clients, et de conquérir des avantages concurrentiels.
Pourtant, plusieurs constats sont détectés, entre autres, il existe plusieurs concurrents
sur le marché de la plaquette, la majorité de ces concurrents soignent l’aspect visuel de
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Chapitre 1 : Présentation de l’organisme d’accueil et du projet
ses produit. Bien que le produit de SIPROF soit de qualité supérieure en termes de
longévité et de performance de freinage, il est pé nalisé par l’aspect visuel ou la qualité
perçue. En outre, il y’a un manque d’ordre sur les diffé rentes zones de la ligne, l’absence
de tout standard ou modes opératoires de travail, une grande variation des temps
opé ratoires, une mauvaise implantation de la ligne rendant les flux de la production et
la manutention complexes et par la suite une perte d’efficacité et d’efficience.
C’est dans ce cadre que s’inscrit ce Projet de Fin d’É tude. Il a pour finalité d’améliorer
les performances de la ligne grâ ce à l’amélioration de l’aspect des plaquettes, la facilitation
de la manutention ainsi que la mise en place des « 5S », la SMED,… et enfin l’élaboration
de modes opératoires standards de travail via des outils LEAN.
Avant le lancement officiel de ce projet, nous nous mettons d’accord sur le contenu du
cahier des charges comme le présente le tableau ci-dessous :
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Chapitre 1 : Présentation de l’organisme d’accueil et du projet
Pour mener à bien le projet, il est nécessaire de déterminer tous les intervenants de ce
projet. Pour ce faire, nous avons illustré les acteurs dans les différentes phases du projet
dans le tableau ci-dessous :
Pour atteindre les objectifs déterminé s dans le cahier des charges, nous avons adopté
la démarche présentée dans la figure suivante :
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Chapitre 1 : Présentation de l’organisme d’accueil et du projet
Il est difficile de gé rer un projet avant d’avoir fait une analyse dé taillée du travail à
faire. Il est cependant nécessaire d’effectuer une première estimation géné rale pour
pouvoir cadrer le projet. Les grands axes sur lesquels nous allons travailler sont comme
suit :
La conduite du projet constitue la phase la plus critique à gérer. Car tout retard
enregistré sur une tâ che critique entraînera un retard du projet tout entier. Pour ce
faire, nous allons nous servir du MS Project pour contenir tout le projet d’une manière
efficace et dynamique. Le planning du projet est pré senté en diagramme GANTT
[Annexe 2.1].
L’inté rê t majeur de cette phase est de fixer les résultats atteints et par la suite
capitaliser le savoir de façon à ce qu’il soit reproductible sur les autres lignes et faire
bé néficier au maximum l’entreprise.
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Chapitre 1 : Présentation de l’organisme d’accueil et du projet
6.2.1 Brainstorming
On est plus intelligent à plusieurs que seul, tel est le principe de base du
brainstorming. Le Brainstorming est une méthode de cré ativité collective ayant pour
but de trouver une ou des solutions au problème posé, de rechercher les causes
potentielles d’un problème, ou d’inventer les solutions possibles pour le résoudre. Le
Brainstorming s’appuie sur un travail de groupe, tous les participants étant placés sur
un même pied d’é galité . Cette méthode, bien appliquée, est la clé de la réussite. Elle
permet à chacun de s’exprimer librement sans retenue et favorise l’émergence d’idé es
nouvelles.
Chaque branche reçoit d'autres causes ou catégories hiérarchisé es selon leur niveau de
détail. Le positionnement des causes met en évidence les causes les plus directes en les
plaçant les plus proches de l'arête centrale.
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Chapitre 1 : Présentation de l’organisme d’accueil et du projet
Les cinq pourquoi est un outil d’analyse qui permet de rechercher les causes d’un
problème ou d’un dysfonctionnement. Il s’agit de poser une suite logique de questions
commençant par un pourquoi afin de trouver la cause racine de la défaillance.
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Chapitre 1 : Présentation de l’organisme d’accueil et du projet
6.2.5 Les 5 S
La première é tape du processus "5S", « Seiri » consiste à éliminer tout ce qui est
inutile et sans rapport avec le lieu de travail et ne garder que le stricte nécessaire. Les
personnes impliquées ne doivent pas se sentir gêné es au sujet de devoir jeter des
choses. L'idé e est de garder dans le lieu de travail le minimum d’articles pour accomplir
le travail demandé. Même le nombre d'articles nécessaires dans le lieu de travail doit
ê tre à son minimum absolu. Avec le 1er S on assure une simplification de tâ ches, un
usage efficace d'espace et surtout l'achat optimisé d'articles.
Cette étape consiste à mettre chaque article dans un emplacement assigné afin d’en
assurer un accès rapide. Si tous les gens ont l'accès rapide à un article, outil ou matières,
le déroulement du travail devient plus fluide et l'opé rateur devient plus productif.
L’aménagement doit tenir compte de l’ergonomie du poste de travail, les emplacements
doivent être choisis avec soin et par rapport à la façon d’exécution du travail en minimisant
les mouvements inutiles et les pertes de temps. Pour résumer : Un emplacement doit
ê tre alloué pour chaque article et chaque emplacement doit être étiqueté pour une
identification facile.
La quatrième étape du "5S", ou seiketsu, consiste à définir les niveaux par lesquels le
personnel doit mesurer et maintenir la propreté. La gestion visuelle est un élément
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Chapitre 1 : Présentation de l’organisme d’accueil et du projet
Les principes du Lean fonctionnent mal si chacun est autorisé à choisir sa propre
méthode de travail ou la sé quence de travail pour accomplir une tâ che, car le résultat
est imprévisible. La standardisation du travail rend les anomalies visibles. Pour les
é radiquer, il faut déterminer quelles en sont les causes racines, ce qui est impossible si
les exé cutants utilisent une variété de méthodes pour s'acquitter de leurs tâ ches. La
description précise du travail, suite à l'étude attentive et aux améliorations déjà apportées,
permet de :
Former les opérateurs selon un standard, documents à l'appui et de former tous les
opérateurs de la même manière, à la même manière de procéder ;
Maîtriser les coû ts, la qualité et les délais en é liminant les causes de variabilité ;
Inté grer la sécurité des exé cutants dans le mode opératoire ;
Capitaliser les connaissances et meilleures pratiques, avant de les mutualiser par
la formation ;
Enchaîner les cycles de progrès en stabilisant, amé liorant, effectuant une percée...
La standardisation du travail, que l'on fixe dans les procédures et modes opératoires,
assure non seulement l'amélioration mais empê che é galement les retours en arrière.
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Chapitre 1 : Présentation de l’organisme d’accueil et du projet
6.2.7 SMED
Le SMED, Single Minutes Exchange of Die ou changement rapide d'outil, est une
méthode d'organisation du travail qui cherche à réduire de façon systématique le temps
de changement de fabrication, avec un objectif quantifié. Lors d'un changement de
fabrication, la partie mise en train peut représenter une part importante dans la
fabrication. Et la partie mise en train n'est pas productive. Le but est de diminuer ce temps
consacré au réglage, afin d'obtenir des changements d'outils rapides ou des réglages
instantanés. On distingue deux types de réglage :
- Réglages / temps internes : ils correspondent à des opérations qui se font machine
arrêté e, donc hors production.
- Réglages / temps externes : ils correspondent à des opérations qui se font (ou
peuvent se faire) en fonctionnement, donc en production.
Cette méthode a été développée par Shigeo Shingo pour le compte de l'entreprise
Toyota. Elle se dé roule en quatre étapes et consiste à distinguer les opérations pouvant
s'effectuer alors que la machine à l'arrê t, celles possibles machine en marche et les
opérations inutiles :
1. Analyser : Dans les réglages traditionnels, les réglages internes et externes sont
mélangés : ce qui pourrait être fait en externe est fait en réglages internes. Il est nécessaire
d'étudier dans le détail les conditions réelles de l'atelier. Une analyse continue de
production avec un chronomètre est une bonne approche.
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Chapitre 1 : Présentation de l’organisme d’accueil et du projet
Le temps utile étant le temps où la machine produit des pièces bonnes à sa cadence
normale (nombre de pièces bonnes * temps de cycle sec de la machine). C'est une
mesure de l'efficacité d'une ligne de production. Il existe d'autres indicateurs comme le TRG
: Taux de rendement global. Le TRS décompose et met en é vidence les pertes de
production en différentes catégories sur lesquelles un plan d'action est mis en place.
Ainsi, on retrouve trois taux dans le calcul théorique du TRS :
𝑻𝑹𝑺 = 𝑻𝑫 × 𝑻𝑷 × 𝑻𝑸
Pratiquement, le TRS est souvent calculé comme le rapport entre le nombre de pièces
bonnes produites pendant une certaine période et le nombre de pièces théoriquement
produites durant la même période.
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Chapitre 1 : Présentation de l’organisme d’accueil et du projet
Conclusion
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CHAPITRE 2
DIAGNOSTIC ET ANALYSE DE
L’EXISTANT
CONTENU DU CHAPITRE :
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Chapitre 2 : Diagnostic et analyse de
Introduction
Avant toute intervention, un diagnostic de l’é tat actuel des lieux de la ligne plaquettes
VL & PL s’avère nécessaire. Ainsi, nous allons tout d’abord décrire cette ligne et
déterminer ses équipements clés. Ensuite, nous allons analyser les indicateurs de
performance. Suite à cette étude, nous mettrons le point sur l’ensemble des problè mes
pénalisant ces indicateurs et à prendre en considération ses différentes causes. Tout
ceci nous mè nera à déterminer la démarche de travail à suivre.
Avant d’entamer notre diagnostic ré alisé sur la ligne plaquettes, objet de notre é tude,
il serait judicieux de présenter son processus de fabrication. Ceci se passera à travers la
détermination des étapes de production de cette ligne ainsi que ses entrées et sorties.
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Chapitre 2 : Diagnostic et analyse de
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Chapitre 2 : Diagnostic et analyse de
L’état du support conditionne l’aspect final d’une plaquette. Pour obtenir un bon
résultat, le fond doit être sain, la surface aussi propre et encollé que possible. La
préparation utilise la machine de grenaillage pour obtenir un état de surface particulier,
ensuite on applique un jet de colle régulier sur les plaquettes et on les laisse sécher
avant de les stocker.
2.1.3 Moulage
C’est un procédé qui permet d’obtenir des pièces en matière par déformation et
répartition du matériau entre une matrice et un poinçon (moule et contre-moule), montés
sur une presse verticale. SIPROF adapte ce mode de moulage par les machines
automatiques LeinWeber.
2.1.4 Etuvage
Les plaquettes de frein moulées sont exposées à des fortes tempé ratures et
une grande humidité dans une étuve.
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Chapitre 2 : Diagnostic et analyse de
2.1.5 Usinage
a. Rectification épaisseur
Dans la ligne de production des plaquettes de frein, la mise à épaisseur est effectuée
par trois machines : la rectifieuse linéaire, la rectifieuse circulaire et la rectifieuse.
GUISTINA. La rectification est un procé dé d’usinage destiné à améliorer la précision
dimensionnelle et la surface d’une pièce par abrasion (contrairement à l’usinage par
arrachement de copeaux) à l’aide d’une meule. La meule comporte des cristaux qui
viennent gratter des centaines de copeaux de très petite taille à grande vitesse et ceci à
plusieurs reprises afin d’éliminer plusieurs couches de matériaux.
b. Rainurage
Cette opé ration consiste à faire des rainures sur la surface des plaquettes de frein en
utilisant une Rainureuse.
c. Perçage
Cette opération consiste à créer des trous en utilisant des gabarits de perçage afin d’en
fixer les TU.
d. Chanfreinage
C’est un procédé mécanique effectué par usinage. Dans tous les cas, il est très important
de bien mesurer l’angle du chanfrein afin d’obtenir des résultats appropriés.
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Chapitre 2 : Diagnostic et analyse de
2.1.6 Cautérisation
Dans ce poste, l’opé rateur s’assure premiè rement du réglage des paramè tres tel que
la tempé rature, l’air et le niveau de la poudre de peinture. Puis, il alimente le tapis
d’entrée par les plaquettes.
Une fois les plaquettes sont peintes, ils arrivent au poste contrô le final pour
contrô ler l’aspect et l’épaisseur de ces derniers.
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Chapitre 2 : Diagnostic et analyse de
C’est dans cette même optique que se sont engagé les départements Maintenance,
Production et Qualité pour le suivi des performances de la ligne plaquettes PL&VL. Pour
ce faire, un diagnostic de l’état actuel a été fait en se basant principalement sur des
é léments clés : Taux de Rendement Synthétique (TRS), indicateur des défauts aspect, la
VSM, les taux de reprises et rebuts, l’analyse des déplacements... Le choix de ces
é léments émané de ses capacité s à é valuer la ligne en son inté gralité.
Le suivi du TRS est une démarche d’amélioration continue qui suit les étapes
représentées dans le schéma suivant :
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Chapitre 2 : Diagnostic et analyse de
a. Calcul du TRS
N.B : La taille de lot, les reprises et les rebuts ont pour unité « pièce », Les valeurs de
tous les élé ments du TRS sont en heures.
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Chapitre 2 : Diagnostic et analyse de
Les résultats obtenus sont représentés dans le graphique TRS en cascade de la figure
ci-dessous :
planifiés(p
d'ouverture
Temps non
Défauts
Gaspillage
eprises)
non-utilisé
nt de série
me nt
Changeme
Arrets
Temps
Ralentisse
Pannes/
Temps
temp s
Temps
Temps
Micro-
(r
…
…
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Chapitre 2 : Diagnostic et analyse de
Pour assurer la pérennité du calcul de TRS, nous avons élaboré une feuille de calcul
contenant tous les é léments [Annexe 3.2].
Les figures suivantes repré sentent le suivi du TRS, par rapport à l’objectif fixé,
pendant la semaine de la phase du diagnostic.
TRS PL
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
30% Objectif
20% TRS quotidien
10%
0%
TRS VL
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
30% Objectif
20% TRS quotidien
10%
0%
b. Analyse du TRS
D’après la figure 8.3 qui définit le TRS et ses différents composants, on constate les
é léments qui influent cet indicateur et qui sont représentés dans le tableau 4.2 dans la
page suivante.
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Chapitre 2 : Diagnostic et analyse de
D’après les figures 9.2 et 10.2, qui présentent le calcul du TRS tout au long de la
période du diagnostic, on constate :
Des fortes chutes de TRS sont liées à des é vé nements fréquents avec une
production des grands lots (Changement de moules, ralentissement,
dé fauts aspect…) ;
Des pics de TRS lié s à des productions de petits lots, ce qui génère peu
de changements et peu d’incidents.
De cette analyse, il s’avè re intéressant de trouver les causes racines de faiblesse les
plus majoritaires puisqu’elles affectent de maniè re significative le taux de rendement
synthétique. Ensuite, il faut chercher des solutions efficaces afin de minimiser ces
gaspillages de temps et augmenter les performances de la ligne.
Le tableau ci-dessous repré sente les volumes et les capacités de la production des PVL
et PPL :
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Chapitre 2 : Diagnostic et analyse de
2 500 000
2 000 000
1 500 000
1 000 000
500 000
0
Les figures suivantes montrent les pourcentages des rebuts et reprises, par rapport
aux objectifs fixés, de l’année 2013-2014.
21,00
18,00
15,00
12,00
9,00
%
6,00
3,00
-
Page |
Chapitre 2 : Diagnostic et analyse de
16,00
14,00
12,00
10,00
8,00
6,00
%
4,00
2,00
-
Cette analyse nous a permis de visualiser le taux des reprises qui s’élè ve à 30% pour
les plaquettes VL, et qui est très loin de 10% de l’objectif fixé .En outre, le taux des
rebuts atteint parfois l’objectif, mais géné ralement pré sente une quantité importante.
De mê me pour les plaquettes PL, le taux des reprises dépasse l’objectif fixé afin
d’atteindre un pourcentage de 13%.Ce qui génère un dé passement de 8% par rapport à
l’objectif.
Alors, ce diagnostic impose un suivi de ces pourcentages et une recherche des solutions
primordiales pour se débarrasser des problèmes générant une grande diminution du
TRS et par la suite, un coû t é levé de la non-qualité.
D’abord, l’élimination des sources des défauts d’aspect qui engendrent une grande
quantité des reprises, nécessite une analyse des causes premières et résolution de
problèmes.
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Chapitre 2 : Diagnostic et analyse de
100%
95%
90%
85%
80%
75%
70%
65%
60%
On constate que l’indice de satisfaction des clients se dé grade d’une année à l’autre.
Le diagramme spaghetti permet de visualiser les déplacements des opé rateurs dans
l’atelier et leurs incohé rences.
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Chapitre 2 : Diagnostic et analyse de
Dans le but d’analyser les déplacements et dégager les problèmes qui causent un long
flux perturbé. On a tracé les diagrammes spaghetti de la ligne plaquettes pour les
déplacements des lots VL et ceux de PL (voir les figures 16.2 et 17.2).
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Chapitre 2 : Diagnostic et analyse de
Le tableau suivant résume l’analyse des problè mes et les actions qu’il faut mettre en
place pour minimiser le gaspillage du temps et faciliter le flux et la manutention
Analyse Actions
Identifier les dé placements inutiles ou
Les dé placements sont fré quents ;
pé nibles ;
Les distances parcourues sont importantes ;
Identifier les dé placements qui coû tent des
Les flux d’opé rateurs sont dé sordonné s, se
arrê ts de production ;
croisent ;
Ramener les outils et composants au poste
Il y a des postes lointaines des zones de la quand c’est possible ;
ligne et obligatoires dans le processus de
Faciliter la manutention pour assurer la
fabrication des plaquettes.
fluidité de flux ;
Ré organiser si possible les postes de travail
Partager le diagramme selon le flux des produits et de personnes
avec les opérateurs et (ré implantation de la ligne) ;
les impliquer dans la Regrouper les diffé rents dé placements d’un
réflexion mê me opé rateur (prendre/transporter en
une seule fois).
L’observation de l’opérateur à son poste permet d’identifier les mouvements sans valeur
ajoutée. Cette observation a pour objectifs de :
Pour commencer notre observation, on a organisé une visite des postes de la ligne
plaquettes et analysé ceux qui ont un rô le important dans le processus de fabrication.
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Chapitre 2 : Diagnostic et analyse de
Le tableau suivant représente une analyse des postes et les leviers possibles pour se
remédier aux problèmes.
Analyse Actions
Les mouvements autour du poste sont Identifier les mouvements inutiles ou
fré quents pé nibles
Les mouvements sont difficiles, pé nibles Identifier les mouvements qui coû tent des
L’enchaînement des mouvements est arrê ts de production
complexe Ramener les outils et composants au poste
quand c’est possible et organiser ce dernier
(chantier 5S) pour limiter le nombre de
dé placements au poste
Partager les observations
Vé rifier que les mouvements sont effectué s
avec les opérateurs et les en toute sé curité
impliquer dans la Travailler l’ergonomie du poste pour
réflexion diminuer la pé nibilité des mouvements
Etudier l’enchaînement des tâ ches pour
é viter les ré pé titions superflues de
mouvements
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Chapitre 2 : Diagnostic et analyse de
Parmi les outils du diagnostic utilisé s pour avoir une vision globale de l’état actuel, il
existe l’outil « Value Stream Mapping » ou, en français « Cartographie du flux de valeur
». Dans la transformation Lean, cet outil est exploité pendant la phase de diagnostic pour
décrire les flux de valeur.
Pour é tablir les cartographies du flux de valeur de la ligne plaquettes, on a utilisé des
symboles standards [Annexe 4.2] et suivi un lot de 450 plaquettes VL et un autre de 50
pour celles du PL.
Les figures 19.2 et 20.2 présentent les VSM du processus fabrication é tablies lors
de la phase du diagnostic.
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Chapitre 2 : Diagnostic et analyse de
Page |
Chapitre 2 : Diagnostic et analyse de
Page |
Chapitre 2 : Diagnostic et analyse de
D’après les figures précédentes qui présentent les cartographies de flux de valeur du
processus de fabrication plaquettes PL&VL, on remarque que la somme des temps à
non- valeur ajoutée s’é lève à 33,22 heures, alors que les temps à valeur ajouté e, pour la
production des PVL, est seulement de 12,43 heures lors de ce suivi. En outre, la même
anomalie touche la production des PPL. Donc, la situation est réellement préoccupante
Si on considère que le temps d’étuvage qui varie entre 6 et 11 heures comme un temps
hors production, on aura jusqu’à 6% de la durée comme temps à valeur ajouté.
Pour les encours, on remarque l’existence d’un stock important entre les postes. Ce
dernier né cessite plus d’espaces et perturbe la fluidité de flux de manutention. Le temps
de changement des moules au niveau moulage est important.
L’important, comme l’expliquant Jim WOMACK et Dan JONES, n’est pas la perfection
de l’état actuel, mais de voir les problè mes de flux, puis de l’améliorer en supprimant les
vrais causes et ensuite avoir un é tat futur préfé rable.
Après une inspection sur le champ avec les contrô leurs qualité, on a détecté
plusieurs dé fauts qui n’influencent pas la qualité de produit en termes de rigidité et
sécurité. Mais précisément son aspect visuel. Cette anomalie, due à des dé fauts
machines ou mal traitement des plaquettes par les opé rateurs, génère enfin du compte
une baisse des ventes, une grande quantité de gaspillage sous forme de reprises (jusqu’au
50% parfois) et par la suite l’insatisfaction des clients.
Les différents défauts d’aspect dé tecté s sont représentés dans le document annexe
[Annexe 5.2].
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Chapitre 2 : Diagnostic et analyse de
Cette étape sert à comprendre les lacunes et les faiblesses dans le mode de gestion
des individus et des processus par une analyse des tâ ches quotidiennes du
management, une évaluation des compétences et une analyse des fonctions supports.
Ses facteurs clés de succès est d’utiliser l'auto-évaluation pour développer la sensibilité
aux zones à problè me et de participer aux réunions comme observateur.
Donc, pour analyser cette infrastructure, on est basé sur le modè le du tableau 7.2
pour extraire les points forts, les points d’amélioration et les leviers possibles pour la
développer.
De même, l’analyse de cet état est basée sur le modèle tableau 8.2 qui repré sente les
points forts, les points d’amélioration et les leviers possibles pour le succè s de la
transformation.
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Chapitre 2 : Diagnostic et analyse de
Conclusion
Dans ce second chapitre, nous avons commencé par décrire le processus de fabrication
dans la ligne plaquettes, objet de notre projet. Ensuite nous avons collecté les données
permettant de mesurer ses performances grâce au TRS de la zone moulage, taux de rebuts
et reprises de la ligne, la satisfaction client, la VSM…etc, et relever les différents défauts
d’aspect.
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CHAPITRE 3
VISION, GESTION DE
PERFORMANCE ET
PLANNIFICATION
CONTENU DU CHAPITRE :
1. Ateliers de vision
2. Démarche de résolution des problèmes
3. Gestion de performance
4. Elaboration d’un indicateur des défauts d’aspect
5. Elaboration du macro planning de mise en œuvre
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Chapitre 3 : Vision, Gestion de performance et
Introduction
Un “atelier de vision” réunit les principaux acteurs d’un workstream potentiel pour
recenser les causes racines des problè mes et définir un ensemble des visions à moyen et
long terme.
Ces ateliers aident beaucoup à cette phase, puisqu’ils permettent à chaque acteur
d’élaborer sa propre vision sur la façon que son secteur doit fonctionner.
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Chapitre 3 : Vision, Gestion de performance et
Il existe trois é tapes pour élaborer un plan d’action grâ ce à une vision partagée
Pour dé buter cette phase importante dans notre projet, nous avons organisé trois
ateliers de vision, deux pour les opérationnels et un pour la direction et
l’encadrement. Ces ateliers ont lieu dans les salles de ré unions, en présence des pilotes
du projet et notre formateur d’INMAA. Tous les outils et les conditions né cessaires, pour
réussir notre vision, sont disponibles et offertes.
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Chapitre 3 : Vision, Gestion de performance et
La figure ci-dessous montre des photos des diffé rents ateliers de vision organisés au
sein de SIPROF.
5.1
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Chapitre 3 : Vision, Gestion de performance et
Les deux tableaux 1.3 et 2.3 ré capitulent la synthèse des ateliers de vision suivant les
trois grands axes traité s lors de la phase du diagnostic : le système opérationnel,
l’infrastructure de management et l’état d’esprit et de comportement.
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Chapitre 3 : Vision, Gestion de performance et
IM
SO
EEC
Ré union trimestrielle, avec les opérateurs, est instaurée.
IM
SO
Journal interne mensuel.
EEC
Cette démarche est utilisée lors des ateliers de vision. Elle sera suivie dans la résolution
des problèmes dè s le dé marrage de la RQP ainsi que le chantier Kaîsen lors de la phase
de la mise en œuvre.
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Chapitre 3 : Vision, Gestion de performance et
Au fur et à mesure que l’on s’amé liore, d’autres problè mes apparaissent !
L’analogie du bateau sur l’eau explique comment l’entreprise peut se débarrasser des
problèmes suivant la démarche Lean.
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Chapitre 3 : Vision, Gestion de performance et
La méthode pratique de résolution des problèmes est comme un entonnoir qui permet
de trouver la cause racine et de mettre en place les contre-mesures.
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Chapitre 3 : Vision, Gestion de performance et
d. Les cinq Pourquoi sont un outil simple pour identifier les causes
source potentielles.
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Chapitre 3 : Vision, Gestion de performance et
Le formulaire des 5 pourquoi pour la remonté des problèmes, est représenté dans
l’annexe [Annexe 1.3].
Niveau But
Configuration des ressources et des processus
Systè me opé rationnel pour créer de la valeur et minimiser les
pertes.
Structures, procé dures et systè mes qui
Infrastructure de management ré gissent les ressources humaines et les
services pour atteindre une ambition
partagée.
Etat d’esprit et comportements Comportements et état d’esprit tant au niveau
individuel que collectif.
Tableau 3.3 : Buts de la gestion de performance
Dans cette partie, deux revues sont mises en place, la RQP et la RFP.
Le responsable progrè s assure chaque jour une réunion pour analyser les défauts
récents et voir l’état d’avancement du projet. Les pilotes du projet, participent dans
l’animation et la ré solution des problèmes au cours de cette ré union.
Le tableau 4.3 regroupe les éléments essentiels de la RQP : ses objectifs principaux,
ses acteurs, son lieu de déroulement, son agenda et les rè gles essentielles pour la bonne
conduite de la réunion, ainsi qu’une photo sur le terrain.
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Chapitre 3 : Vision, Gestion de performance et
Objectif :
Revue Quotidienne de Performance -Analyser les dé fauts identifié s pendant
les derniè res 24 heures et dé finir des
contremesures pratiques, rapides à
mettre en place.
-Voir l’é tat de l’avancement du projet
Qui ?
-Le Responsable progrès et le
stagiaire ingénieur (animateurs)
-Le Responsable production : Pilote
-Le Responsable qualité
-Les Chefs des é quipes
-Les Fonctions supports.
Quand ?
Règles de conduite de la réunion : Tous les jours, à cô té des contrô leurs, de
• Mettre à jour les indicateurs avant la 10 :00 à 10 :30 heures
réunion (Rebuts, reprises, défauts Agenda :
d’aspect…) 1. Bonjour à tous.
• Un seul problème par jour à analyser, 2. Revue systé matique de tous les
un seul point clé, une seule priorité du nouveaux défauts survenus.
jour. 3. Analyse d’un dé faut choisi
• Choisir un dé faut dont on sait que l’on • Visualisation du défaut sur la
peut facilement dé finir des contre-mesures plaquette
rapides. • Analyse conjointe des causes racines
• Bonne rè gle de fonctionnement : • Visite éventuelle du champ.
4. Recherche des contremesures
pratiques applicables immé diatement et
validation conjointe.
5. Rédaction de la leçon en un point
à présenter le lendemain.
Un retard= 10 dhs
Tableau 4.3 : Standard de la RQP
La figure 10.3 présente une photo du tableau dans lequel nous affichons les ICP. En
outre, nous notons les problèmes, ses causes racines, les actions qu’il faut mettre en
place pour les résoudre et le pilote qui exécutera les actions et les validera ensuite.
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Chapitre 3 : Vision, Gestion de performance et
Tous les problè mes traités sont enregistré s et archivé s [Annexe 2.3].Au cas de
réapparition d’un problème dans le future, on fait directement parcours à la solution
existante dans notre archive.
Pour certains problèmes dont la solution n’est pas évidente, nous envisageons un suivi
hebdomadaire ré gulier.
D’abord, on a commencé cette étape pour le moulage des PPL, car on a une seule
presse contenant deux paires de moules. Ensuite, on va généraliser cette procé dure
pour le moulage des PVL.
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Chapitre 3 : Vision, Gestion de performance et
Agenda : Qui ?
-Superviseurs.
-Messages personnels, informations gé né rales et point de
-Opérateurs.
sécurité.
-Point sur la ré solution de problè mes faite (traitement des Données nécessaires :
PL1
PL2
- - -
- - -
Action - - -
- - -
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Chapitre 3 : Vision, Gestion de performance et
Un exemple rempli de la RFP, pour le moulage PL, est représenté dans le document
annexe [Annexe 3.3].
Pour assurer le suivi de la non-conformité défaut d’aspect, d’une façon claire et simple
à analyser, on a é laboré un ICP représentant l’évolution quotidienne des pourcentages de
chaque défaut, afin de se concentrer sur ceux qui ont plus d’impact.
Donc, aprè s une réunion avec les contrô leurs, on a pu construire un tableau de
contrô le pour bien mener cette mission (Voir tableau 7.3).
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Chapitre 3 : Vision, Gestion de performance et Planification
VL
Peinture Cautérisation Décalage M.Matière Serabex Arrachement Bavures Rainurage Epaisseur Perçage
Abrasif
LW
PL
LW
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Chapitre 3 : Vision, Gestion de performance et
A l’aide d’un fichier Excel [Annexe 4.3], on insère la valeur de chaque défaut afin de
calculer son taux et le représenter dans un graphique par la feuille de calcul. Ce dernier
est affiché, chaque matin lors de la RQP, pour analyser les causes de variation.
Par exemple, les ré sultats du mois d’Avril sont repré sentés dans les figures ci-dessous.
100%
Indicateur Avril
80%
60%
40%
20%
0%
Figure 11.3 : Evolution des pourcentages des défauts d’aspect pour PVL(Avril)
80%
60%
40%
20%
0%
124789101415171819212425282930
Peinture Cautérisation Abrasif Rainurage Décalage Arrachement Epaisseur
Manque de matière Bavures
Perçage
Figure 12.3 : Evolution des pourcentages des défauts d’aspect pour PPL(Avril)
N.B : Les jours omis sont des week-ends ou des jours hors production.
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Chapitre 3 : Vision, Gestion de performance et
Après la visualisation de ces ré sultats, nous avons constaté que les défauts liés à la
peinture, les bavures et le manque de matière sont majeurs .Donc, ils nécessitent plus
de diagnostic et surveillance.
Alors, pour approfondir notre étude, on a décortiqué les dé fauts de peinture, avec
l’accompagnement des contrô leurs, en sous-ensembles de défauts. Ces derniers sont
représentés dans l’annexe [Annexe 5.3].
Suite à ce diagramme, nous constatons que trois problèmes sont les plus critiques et
causent jusqu’au 85% des défauts de peinture. Ces causes sont : les bulles, la surcharge
et le manque de peinture sur les plaquettes.
Afin de connaitre les sources qui mè nent aux différents dé fauts de peinture, vu qu’elle
est la plus prépondérante, nous nous réunissons, avec l’équipe du projet pour se mettre
d’accord sur les causes susceptibles de produire ces problèmes, dans une réunion de
Brainstorming. Ces causes ont été recensées sous forme de diagrammes d’ISHIKAWA.
Les figures 14.3 et 15.3 repré sentent les diagrammes d’Ishikawa pour les bulles et la
surcharge de peinture.
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Chapitre 3 : Vision, Gestion de performance et
Les autres diagrammes sont représenté s dans le document annexe [Annexe 6.3], ainsi
qu’une cartographie de la cabine de peinture [Annexe 7.3].
Une fois les ateliers de vision sont terminé s et les revues sont mises en place, une
planification tactique de mise en œuvre doit ê tre élaborée.
Un PMOT est un ensemble d’actions et de tâ ches qu’on va mettre en place, pour que
notre transformation Lean atteigne la situation future. Il est le fruit de brainstorming
fait au cours des ateliers de vision et des revues de performance.
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Chapitre 3 : Vision, Gestion de performance et
Ce plan contient des leviers d’amé lioration sur 4 mois. Il est utilisé dans les revues
d'avancement pendant la phase de mise en œuvre et mis à jour après l’exécution de chaque
action.
Le diagramme GANTT, présenté dans la figure 16.3, regroupe les différentes actions
programmées. Il prend en compte le système opérationnel en premier lieu, l’infrastructure
de management et en dernier lieu l’é tat d’esprit et de comportement.
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Chapitre 3 : Vision, Gestion de performance et
Page |
Chapitre 3 : Vision, Gestion de performance et
Conclusion
Dans ce troisième chapitre, nous avons commencé par lancer les ateliers de vision afin
de dé gager les leviers d’amélioration des différents niveaux. Ensuite, nous avons fait une
formation permettant de bien maitriser les outils de ré solution des problèmes à savoir les
5 pourquoi .Puis, nous avons démarré la RQP et la RFP. En effet, elles nous ont aidé à
bien mener notre mission. Entre autre, Nous avons élaboré un ICP contenant les dé fauts
qui influencent l’aspect visuel des plaquettes et extraire les différentes problèmes causant
les défauts de peinture. Enfin, nous avons dressé un macro-planning détaillé contenant
toutes les actions qu’il faut mettre en place pour ré ussir la transformation Lean.
Dans le chapitre suivant, nous allons dé marrer les chantiers de la mise en œuvre des
actions, le traitement des irritants et le déploiement des 5S et la SMED, ainsi que la
réalisation des modes opératoires standardisé s et l’instauration de l’autocontrô le qui vont
nous permettre de réduire le gaspillage.
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CHAPITRE 4
CONTENU DU CHAPITRE :
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Chapitre 4 : Mise en œuvre des leviers
Introduction
HAMICH- JOUNAID-ALBOUAMRI-
Groupe 1 Peinture-Autocontrô le –Standard. RICHAOUI-AZOUZI-FETTAH-
KASBAOUI.
Bavures -Manque de matiè re- BATIOUA- JOUNAID-ABOUANANE-
Groupe 2 Etuvage - Rectification-Rainurage- ZIRARI-KASBAOUI-ERRAJA-KOUKI-
Autocontrô le-Standard. YASSAMI.
Groupe 3 Manutention-Aspiration - HAMICH- JOUNAID -AZOUZI-
Traitements des irritants-Facilities- MARSSOUD-02 CHAUDRONNIERS.
Ré implantation (long terme).
Groupe 4 Kaîzen -5S-SMED –Standard. JOUNAID-CHARKAOUI-HARRAG -
RICHAOUI-ZIRARI.
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Chapitre 4 : Mise en œuvre des leviers
Actions réalisées
Le tableau 3.4 présente la plupart des actions ré alisées dans la cabine de peinture.
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Chapitre 4 : Mise en œuvre des leviers
Remise en état des moteurs des rideaux d’air en amont et en aval du four
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Chapitre 4 : Mise en œuvre des leviers
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Chapitre 4 : Mise en œuvre des leviers
AUTOCONTROLE
Consignes à faire
Veuillez arrêter la machine LEIN WEIBER dans les cas suivants :
Recommandations :
Veuillez informer le service maintenance immédiatement ;
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Chapitre 4 : Mise en œuvre des leviers
Afin de suivre la température dans l’é tuve, on a é laboré la carte cuisson suivante :
T °C
220
210
200
190
180
170
160
150
140
130
120
110
100 PIECES ETUVEES
90 O FRéferencesQualité
80
70
60
50
40
30
20
10
1 2 3 4 5 67 89 10 11 Heures
Heure Nom Visa
N° 1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
Observations
Visa Contrôleur
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Chapitre 4 : Mise en œuvre des leviers
Ce sont des supports qui portent les plaquettes à rectifier, ils permettent de bien fixer
le produit et de l’orienter dans les rails.
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Chapitre 4 : Mise en œuvre des leviers
La rectifieuse liné aire se constitue de deux moteurs, moteur é bauche pour le premier
passe et moteur finition pour avoir l’épaisseur finale.
Donc, les actions réalisé es à ce niveau nous a permis de rendre le système capable et
minimiser les dé fauts de rainurage et de rectification linéaire.
Changer la meule ;
Mettre en place un standard ;
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Chapitre 4 : Mise en œuvre des leviers
Mettre en place des toboggans pour éliminer la chute des plaquettes afin de
diminuer les dé fauts d’arrachement.
Consignes à faire
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Chapitre 4 : Mise en œuvre des leviers
Pour rendre le flux de la manutention clair et fluide, les actions suivantes sont mises
en œuvre :
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Chapitre 4 : Mise en œuvre des leviers
Réaliser d'autres chariots PL pour une bonne gestion: mélange des références
au niveau de l'opération
Tableau 6.4 : Actions réalisées pour la manutention
Pour rendre l’aspiration plus efficace, au niveau de ligne, afin d’éliminer la poussière
et les grains métalliques, les actions suivantes ont é té réalisé es.
Mise en place d'un convoyeur pour la cautère à gaz : Eliminer la chute libre
des plaquettes.
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Chapitre 4 : Mise en œuvre des leviers
Le fait de traiter les irritants crée efficacement une culture d’amé lioration continue
dans laquelle les ingénieurs proposent régulièrement des améliorations, car ils savent que
leurs suggestions seront prises en compte rapidement. En outre, la direction montre
son engagement sur les questions pratiques, les problèmes sont traités rapidement et
une réaction positive, sur la résolution des problè mes, motive les ingé nieurs.
Avant Après
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Chapitre 4 : Mise en œuvre des leviers
Bien conduire
Bien nettoyer
Bien ré parer.
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Chapitre 4 : Mise en œuvre des leviers
Ces cartes sont collées par l’ensemble du personnel de la ligne sur un tableau de
grandeur adé quate, sur un mur localisé dans un endroit stratégique.
A partir des cartes de faits et de solutions, nous dressons le tableau d’affichage des
opportunités en suivant les étapes ci-après :
Regrouper les cartes de faits (jaunes) dé crivant de diverses façons un même problème ;
Reformuler clairement le contenu des cartes de faits (jaunes) ;
Regrouper les cartes de solutions (grises) décrivant de diverses façons une même idée ;
Reformuler clairement le contenu des cartes de solutions (grises).
Problème Solution
A partir de ces données, nous pouvons établir un tableau de suivi des idées
d’amélioration :
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Chapitre 4 : Mise en œuvre des leviers
L'avantage principal de cet outil est que le tableau d'affichage permet à tous de se
débarrasser de ses problèmes et de ses solutions en sachant que tout est noté et que l'on y
reviendra. Ceci libère donc le personnel pour qu'il puisse entamer le processus Kaïzen
étape par é tape sans idé es préconçues.
D’après les ré sultats obtenus, on a pu constater que malgré l’application des 5«S» au
sein de la ligne plaquettes, il y’a des anomalies nécessitant plus d’intervention, surtout
en ce qui concerne le rangement, le suivi et la standardisation des consignes, pour cela
on a pensé d’élaborer une fiche de sensibilisation et de rappel de ses règles afin de
maintenir un haut niveau de propreté et de rigueur au niveau de la ligne de production.
On propose aussi d’effectuer des audits mensuels vérifiant l’application de 5S pour
assurer une amélioration continue de l’état de la ligne.
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Chapitre 4 : Mise en œuvre des leviers
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Chapitre 4 : Mise en œuvre des leviers
Dans le même cadre, on a é laboré des fiches standardisées pour les postes sensibles
de la ligne (Voir standard 5S zone moulage LW [Annexe 1.4]).
Le tableau 13.4, dans la page suivante, montre des actions réalisé es dans les zones de
la ligne plaquettes.
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Chapitre 4 : Mise en œuvre des leviers
Les plaquettes contrôlées sont mises dans des grandes boites pour soulager l’allée
Après la mise en œuvre des actions précédentes, les pourcentages des défauts
d’aspect sont diminués de 40% à 50%. Ce qui génè re une diminution des taux de
reprises de 20% à 30%. Les résultats du mois de Mai permettent de voir ce changement
radical. Elles sont représentées dans les figures 14.4 et 15.4.
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Chapitre 4 : Mise en œuvre des leviers
100%
Indicateur Mai VL
80%
60%
40%
20%
0%
3 5 6 7 8 9 10 12 13 14 16 17 19 20 22 23 24 26 27 28 29 30 31
Peinture Cauté risation Dé calage
Manque de matiè re Serabex Arrachement
Bavures Rainurage Epaisseur
Figure 10.4 : Evolution des pourcentages des défauts d’aspect pour PVL(Mai)
Indicateur Mai PL
100%
80%
60%
40%
20%
0%
5 6 8 9 10 12 13 14 16 19 20 22 23 26 28 29 30 31
Peinture Cautérisation Décalage Manque de
matière Abrasif Arrachement Bavures Rainurage
Epaisseur Perçage
Figure 11.4 : Evolution des pourcentages des défauts d’aspect pour PPL(Mai)
« Le SMED est une méthode d’organisation qui cherche à réduire de façon systématique
le temps de changement de série, avec un objectif quantifié. » (Norme AFNOR NF X50-
310). Cette mé thode se traduit généralement par un changement rapide d’outils
permettant de minimiser le temps d’arrêt d’un moyen de production pour passer d’une
fabrication à une autre. La méthode SMED s’attaque donc aux temps de changement
d’outils, habituellement considérés comme un mal nécessaire, afin de les réduire à des
temps à un chiffre.
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Chapitre 4 : Mise en œuvre des leviers
Le temps de changement de fabrication est le temps qui s’écoule entre la dernière bonne
pièce qui lui précède et la première bonne pièce qui le suit. Il ne s’agit pas uniquement du
temps de réglage propre de la machine ou de l’équipement mais du temps pendant lequel
la machine ne produit pas.
Réduire Analyser
Covertir Dissocier
Phase 1 : Analyser
Cette é tape de la dé marche, qui est trè s importante, va nous conduire à établir un
premier standard de ré férence, à partir duquel, on peut mesurer la ré ussite de la méthode
S.M.E.D. Le tableau 14.4 illustre les résultats de cette observation au cours d’un
changement de moule de la presse LW.
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Chapitre 4 : Mise en œuvre des leviers
Phase 2 : Dissocier
Cette phase va consister à repé rer les opé rations internes et externes et à
externaliser des opé rations internes qu’on peut les faire sans arrê ter la machine. Le but
est de ré aliser en temps masqué par rapport à la ligne en marche, les opérations
externes. Il s'agit principalement d'opérations de préparation (Outils, accessoires, moyens
de manutention). Ceci se réalise via une optimisation de l'organisation du changement
d’outil. Les solutions mises en place ne requiè rent que du bon sens et de la logique.
En effet, suite à une analyse de ces diffé rentes opérations listées dans le 15.4, on
remarque que plusieurs actions peuvent ê tre réalisé es avant l’arrê t de la ligne pour le
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Chapitre 4 : Mise en œuvre des leviers
changement telles que le contrô le d’acceptation des moules qui est une opé ration qui
consiste à vérifier l’état de la moule à insérer par le chef d’é quipe de production. Plus
concrètement, il réalise un contrô le de ses paramètres (planéité , épaisseur…), puis mesure
le jeu entre la moule et son support et commence le graissage. Toutefois ces opérations à
la fois longues et importantes, pourront se faire bien avant l’arrêt de la ligne. Par exemple,
le chef d’équipe peut ne pas valider une moule et par la suite on perdra beaucoup de temps
à la déplacer et la changer par une autre bonne. Ceci suppose qu’il y a déjà une qui est
disponible, chose qui n’est pas souvent sû re. Par conséquent ces tâ ches de vérification des
moules de LW et celle du déplacement vers les étagères deux fois devront être
externalisées, et permettront ainsi de gagner 19 mn 20 s sur le temps de changement de
série.
Phase 3 : Convertir
Il s’agit lors de cette étape d’agir sur les opé rations internes pour les transformer en
opérations externes lorsque toutes les opérations externes sont réalisées en temps masqué.
Il devient indispensable pour continuer à progresser, de convertir certaines opérations
internes en opérations externes. L'objectif est de réduire au maximum le nombre
d'opérations internes, qui pour mémoire, entraînent l'arrêt de la production.
Dans notre cas, aprè s avoir externalisé l’opération d’acceptation des moules, il convient
de chercher maintenant des opérations internes pouvant se faire pendant que la ligne est
en marche. Dè s lors nous avons trouvé qu’il est plus raisonnable d’avoir la nouvelle moule
à insérer déjà introduite sur une table de changement [Annexe 2.4]. Ceci va diminuer les
déplacements vers les étagères afin de changer la moule. Par conséquent cette solution
générera un gain de 3 mn 20 s.
Phase 4 : Réduire
Cette étape consiste à trouver des solutions pour rationaliser et optimiser le temps
de changement de l’outil. Elle recherche des gains de temps aussi bien au niveau des
opé rations internes, qu'au niveau des opé rations externes.
Afin de ré ussir cette dernière é tape, il faut prendre en considé ration les
qualifications et le nombre d’opérateurs. Le travail en parallèle, dit aussi le travail à
plusieurs, permet de fixer un nombre d’opé rateurs optimal pouvant réaliser le
changement dans les meilleures conditions et en une duré e minimale, ceci a pour effet
de réduire les déplacements inutiles. Ainsi, une opération demandant plusieurs minutes
à un seul homme, peut ê tre ré alisée en une durée infé rieure si on double les hommes.
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Chapitre 4 : Mise en œuvre des leviers
Conclusion
Dans ce dernier chapitre, on a présenté les diffé rentes solutions appliquées pendant
la phase de la mise en œuvre afin minimiser les défauts d’aspect, notre principal sujet.
D’abord, on a commencé par la mise en œuvre des actions liées aux défauts issus de la
cabine de peinture. Puis, on a affiché des consignes et standards pour minimiser les
défauts des bavures et le manque de matiè re, sur les plaquettes dans la zone moulage
LW, et sensibiliser les opérateurs de l’importance de l’autocontrô le. En outre,
l’application des solutions d’amélioration, pour les étuves et la rainureuse, a minimisé
les défauts des fissures et de rainurage. Ensuite, un grand travail a été exercé pour
faciliter la manutention, renforcer l’aspiration et minimiser l’arrachement des
plaquettes. Dans le même cadre, Le déploiement du chantier « 5S » a participé à
l’amélioration des conditions de travail et la motivation des opérateurs via un espace de
travail propre et sécurisé. Enfin, pour minimiser le temps de changement de série, on a
réalisé un chantier SMED sur l’opération de changement des moules. Cette action a
mené à des résultats quantitatifs réduisant le temps de changement de 32%.
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Conclusion
Conclusion générale
Ce projet, effectué au sein de SIPROF avait pour objectif l’amé lioration des
performances de la ligne plaquettes selon la démarche du LEAN Manufacturing. Il
s’inscrit ainsi dans le cadre de la stratégie de l’entreprise à réussir sa transformation
LEAN initiée par INMAA.
Dans le premier chapitre, nous avons présenté SIPROF, le contexte et les objectifs du
projet. Par la suite, nous avons enchaîné par une étude bibliographique des outils
méthodologiques utilisés.
Dans le second chapitre, nous avons fait une collecte de données liées au TRS de la
ligne, à la productivité, aux pourcentages des rebuts et reprise et à l’analyse des
déplacements, afin de diagnostiquer notre systè me.
À travers le troisiè me chapitre, nous avons détaillé les ateliers de vision qui nous ont
permis de recenser les causes racines et proposer des leviers d’amélioration. Alors nous
avons commencé par présenter la synthèse de la vision. Puis nous avons fait une formation
concernant la mé thode de résolution des problèmes et commencé les revues de
performance. Enfin, nous avons élaboré notre plan d’actions.
Les résultats de ce projet en cours, ont permis ainsi d’atteindre les objectifs du cahier
de charge et ceci s’est concrétisé comme suit :
Une ligne bien organisée, zones identifié es, conditions de travail sécurisées ;
Opérateurs motivé s et engagés ;
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Conclusion
Une diminution du taux de reprises de 30% après la mise en place des actions
d’amélioration ;
Des modes opé ratoires réalisé s sur les différentes opé rations de la ligne ;
L’application du SMED a permis de réduire le temps de changement des
moules de 32%.
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Bibliographi
Bibliographies
Eyrolles, 2005.
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