Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
1.1. Principes.
Dans une entreprise, certaines charges varient en fonction du niveau d’activité ou du niveau de
production (les charges variables) alors que d’autres, dans une structure donnée sont indépendantes
de l’activité (les charges fixes).
L’activité peut être exprimée en unités physiques : quantité produite, quantité vendue, quantité
consommée ou en unités monétaires : dinar de chiffre d’affaires.
1.2. Classification des charges selon leur variabilité.
1.4. Exemple 1.
Dans une entreprise on distingue trois niveaux d’activité : 4 000, 5 000, 6 000 unités produites.
Les charges variables par unité sont de 9,5 DT.
Les charges fixes totales s’élèvent à 36 000 DT pour chaque niveau d’activité.
1.5. Exemple 2.
1.5.1. Enoncé et travail à faire.
1.5.2. Annexe.
Section 2. Le coût variable.
2.1. Principes.
Le coût variable ne comprend que des charges opérationnelles, variables en fonction du niveau
d’activité.
Ces charges variables sont affectées à chaque produit ou à chaque activité.
Les charges fixes quant à elles, ne sont pas réparties entre les différents produits mais sont traitées
globalement.
La méthode des coûts variables permet donc de faire apparaître, par produit ou par activité, par
différence entre le chiffre d’affaires réalisé et le coût variable correspondant, une marge sur coût
variable.
Après déduction du coût fixe, il sera possible de calculer le résultat.
Cette marge constitue un indicateur de gestion qui mesure :
TRAVAIL A FAIRE :
En utilisant l'annexe ci-après, présenter le tableau de résultat différentiel et analyser les résultats
obtenus.
2.3.2. Annexe.
1 Les définitions
On parle d'affectation lorsque l'inclusion d'une charge dans un coût (d'opération ou de produit)
ne souffre pas de difficulté car on sait précisément que la charge considérée concerne le coût
en question. Il peut s'agir d'une charge directe que l'on affecte immédiatement au coût d'un
produit ou service déterminé ou d'une charge indirecte que l'on affecte immédiatement à un
centre de travail (service d'entretien, atelier X…). Dans le cas contraire, le coût est réparti
entre plusieurs centres de travail (il ne peut s'agir que de charges indirectes).
1
2 Mise en œuvre du concept
COUTS
Opération d'affectation
de produits
directes
de commandes
Charges
Affectation ou d'activités
incorporées Centres
d'analyses
classées par
nature Imputatio
indirectes
Répartition
2
2.2 Exemples
Une entreprise fabrique 3 produits P1, P2 et P3 selon un processus en deux étapes O1 et O2. Sa
consommation d'énergie est de 300 000 DT pour le mois.
2. On connaît la puissance théorique des installations figurant dans les 2 centres de travail soit
O1 : 200 000 kW
O2 : 400 000 kW.
On choisit de répartir la consommation au prorata de ces puissances soit 100 000 DT
pour O1 et 200 000 DT pour O2.
3. Les fiches de recueil d'information détaillent les consommations par atelier soit 132 000
DT pour O1 et 168 000 Euros pour O2.
Il s'agira d'une charge indirecte qu'on pourra affecter à chaque atelier conformément aux
fiches.
Dans tous ces cas, l'imputation aux coûts sera assurée lors de l'analyse des centres de travail.
4. Les fiches de recueil d'information détaillent les consommations pour chaque machine
spécialisée sur un produit déterminé dans chaque atelier selon le tableau suivant :
Opération 1 Opération 2 Total
Produit 1 65 000 24 000 89 000
Produit 2 31 000 82 000 113 000
Produit 3 36 000 62 000 98 000
Total 132 000 168 000 300 000
Il s'agira d'une charge directe affectable à chaque produit selon les montants figurant dans
la colonne "Total".
3
CHAPITRE 2 : Tenir les fiches de stocks
On entend par stocks des ensembles de biens et services qui interviennent dans le cycle
d'exploitation de l'entreprise pour être :
soit vendus en l'état ou au terme d'un processus de production à venir ou en cours ;
soit consommés au premier usage.
4
Marchandises : tout ce que l'entreprise achète pour revendre en l'état.
Pièces de rechange : pièces destinées à l'entretien ou à la réparation des
immobilisations de l'entreprise.
On appelle inventaire permanent l'organisation des comptes de stocks qui, par l'enregistrement
des mouvements, permet de connaître de façon constante, en cours d'exercice, les existants
chiffrés en quantités et en valeurs.
Il est fondé sur le comptage des entrées et des sorties suivant la formule :
(Stock initial + Entrées) - Sorties = Stock final
La principale difficulté concerne l'évaluation en valeurs des sorties.
Section2 : Les méthodes de valorisation
Pour les éléments achetés, l'évaluation se fait au coût d'achat ou coût d'acquisition :
+ Montant figurant sur la facture d'achat (TVA déductible exclue) ;
+ Frais d'achat (externes) : transport, droits de douane ;
+ Frais d'approvisionnement (internes) directs ou indirects (services approvisionnement).
Pour les éléments produits, l'évaluation se fait au coût de production.
Les coûts de possession du stock (coût financier) et les coûts de séjour en stock (magasinage,
maintenance du stock) ne sont pas pris en compte pour la valorisation des entrées.
Tout élément stocké devrait sortir du magasin au coût auquel il est entré. Ce principe ne pose
aucun problème d'application pour les biens parfaitement individualisés (pièces uniques) ou
5
individualisables (pièces identiques physiquement isolables), il en est autrement pour les biens
fongibles (unitairement interchangeables) ce qui est la majorité des cas dans l'industrie.
Plusieurs procédés peuvent être utilisés pour valoriser les biens fongibles :
Le coût d'acquisition ou le coût de production moyen pondéré des entrées ;
Un coût approché ;
Un coût préétabli (standard) ;
En tenant compte de la notion de lot qui correspond aux éléments stockés ayant le même
coût à l'entrée en stock.
a- Coût moyen unitaire pondéré des entrées
Soit la récapitulation des mouvements concernant une matière première M pour le mois d'août n.
6
Stock initial et Entrées Sorties Stock
01.08
05.08
10.08
16.08
20.08
Total
Ce coût moyen pondéré est utilisé à posteriori pour valoriser l'ensemble des sorties de la période
ainsi que le stock final.
On peut aussi utiliser la même approche sur la base des seules entrées mais cette méthode est
rarement utilisée.
7
Stock initial et Sorties Stock
Entrées
01.08
05.08
10.08
16.08
20.08
Total
8
b- Procédé du premier entré - premier sorti (*FIFO)
* First in, first out
Les lots les plus anciens sont sensés sortir les premiers.
05.08 Sortie
10.08 Entrée n° 11
16.08 Sortie
20.08 Entrée n° 12
Total
Sortie du 5 août = 300 pièces sorties du lot n° 10, à 10,00 soit 3 000
Sortie du 16 août = 200 pièces sorties du lot n° 10, à 10,00 soit 2 000
200 pièces sorties du lot n° 11 à 13,00 soit 2 600 soit 400 pièces pour un montant total de 4 600
9
c. Procédé du dernier entré - premier sorti (*LIFO)
* last in, first out
Les lots les plus récents sont sensés sortir les premiers.
D
Opérations Quantit Coût Montant Quantit Coût Montant Quantit Coût Montant
Date és Unitaire és Unitaire és Unitaire
. . .
0
1.08
0
5.08
1
0.08
1
6.08
2
0.08
Total
Sortie du 5 août = 300 pièces sorties du lot n° 10, à 10,00 soit 3 000
Sortie du 16 août = 400 pièces sorties du lot n° 11, à 13,00 soit 5 200
10
soit 600 pièces pour un montant total de 7 200
11
Chapitre 3: Calcul des coûts
Section 1 : les coûts complet
a) Définition :
Les coûts complets est une méthode de calcul avancée permettant de déterminer le coût de
revient d’un produit vendu. Les coûts complets correspondent à la somme de tous les coûts liés à
la fabrication jusqu'à la vente d’un produit. Une détermination pertinente des coûts complets est
indispensable afin de fixer un prix de vente, permettant d’une part d’être rentable et d'autre part
d'analyser la compétitivité du prix déterminé. L’analyse des coûts complets, c’est déterminer en
quelque sorte si le projet est à envisager ou non.
d) compréhension de la méthode :
Dans le processus de calcul des coûts complets, le facteur permettant de calcul la part de
consommation de charges d’un centre d’analyse est appelé unité d’œuvre.
Ainsi, pour déterminer les coûts complets, il convient de déterminer la consommation d’unités
d’œuvre pour un produit.
12
Exemple d'unité d'œuvre
Si l’unité d’œuvre pour le centre d’analyse de production est 1 heure de temps/homme, et que ce
centre d’analyse est de 100.000dt pour 1.000h de temps/homme
=> le coût de l’unité d’œuvre est évalué à 100.
Si un produit nécessite 2 unités d’œuvre pour ce centre d’analyse, son coût indirect unitaire sera
de 200dt. Il en est de même pour la détermination de l'ensemble des unités d'œuvres nécessaires
aux coûts complets.
e) méthode de calcul
Les coûts complets : formule
Coût complet = coût direct + coût indirect d’approvisionnement + coût indirect de production +
coût indirect de distribution/commercialisation.
Selon la méthode des coûts complets, il est possible d’évaluer le montant des charges
cumulées à chaque stade du cycle d’activité ou du processus de production de biens et de services
et de leur distribution soit :
les coûts d’achat,
les coûts de production,
les coûts hors production,
les coûts de revient.
13
- Charges directes.
Elles comprennent :
les prix d’achat nets des réductions commerciales obtenues des fournisseurs de matières
premières ou de marchandises ;
les frais accessoires d’achat : transports, commissions, emballages, assurances,
les charges de main d’œuvre directe (MOD) : rémunérations des réceptionnaires, des
magasiniers, des responsables d’achats, …
- Charges indirectes.
Ce sont les charges des centres d’analyse : « approvisionnements », « magasin », «
réception des livraisons », … dont l’activité est mesurée en Unité d’Oeuvre d’achat (quantité
achetée : kg, tonne, mètre, litre, palette, produit, …).
Les coûts des unités d’œuvre sont imputés au coût de chaque catégorie d’achat en
fonction du nombre d’unités d’œuvre nécessaires.
C- Méthodes de calcul.
Les calculs sont présentés sous forme de tableaux avec un tableau pour chaque
élément acheté (nature d’achat, éléments de charges directes, éléments de charges indirectes,
coût unitaire, quantité, montant).
Coût d’achat total=Prix d’achat + Charges directes d’achat + Charges indirectes
d’achat
Coût d’achat unitaire=Coût d’achat total / Quantité achetée
D- Transferts dans les comptes de stocks.
14
a) Principes.
b) Composition.
1. Charges directes.
Elles comprennent :
le coût d’achat des matières premières consommées ou utilisées , évalué à partir des
sorties de stock, selon la méthode de l’inventaire permanent au CUMP le plus
souvent.
les charges de main d’œuvre directe de production : rémunérations des ouvriers, des
techniciens, des responsables d’ateliers, …
les frais de fournitures éventuelles (vis, huile, colle, écrous, …)
2. Charges indirectes.
Ce sont les charges réparties dans les différents centres d’analyse tels que les centres
principaux :
15
« Atelier de production », « montage », « finition », « assemblage »…, dont l’activité est
mesurée en unités d’œuvre de production (nombre d’heures de main d’œuvre directe, nombre
d’heures machines, nombre de produits, …).
Les coûts des unités d’œuvre seront ensuite imputés au coût de chaque catégorie de
produit en fonction du nombre d’unités d’œuvre nécessaire.
c. Méthodes de calcul.
Les calculs sont présentés sous forme de tableaux pour chaque élément de coût de
production
(Charges directes, charges indirectes) avec coût unitaire, quantité, montant.
16
Coût de production total
=
Coût d’achat des matières premières utilisées (CAMPU) ou consommées (CAMPC)
+
Charges de main d’œuvre directe de production
+
Charges indirectes de production imputées
Le coût de production évalué pour chaque élément fabriqué est reporté en entrée (au
débit) d’un compte de stock spécifique à chaque produit fabriqué.
Exemples : stock de meubles, stock de livres, stock de téléviseurs, stock de véhicules, …
Ces différents stocks de produits finis sont aussi évalués le plus souvent selon la méthode
du Coût Unitaire Moyen Pondéré avec cumul du stock initial et des entrées.
Les coûts hors production se situent en fin de cycle d’activité, dans une entreprise
industrielle ou de production de services.
Ils comprennent :
les charges de main d’œuvre directe : rémunérations des vendeurs, des représentants, des
livreurs, des commerciaux, …
17
les charges de distribution : dépenses de publicité, frais d’emballages, frais de
transports,
les charges indirectes du centre d’analyse « distribution » imputées aux marchandises ou
aux produits vendus.
Elles comprennent :
les charges indirectes du centre « administration »,
les charges indirectes du centre « gestion financière »,
les autres charges incorporables éventuelles : assurances, les commissions
d’intermédiaires, les frais de courtages, les dépenses du Service Après Vente, …
18
soit globalement,
soit par unité de marchandise vendue,
soit par produit fini vendu,
soit par prestation réalisée.
19
Section 3 : imputation rationnelle
1. EXEMPLE INTRODUCTIF.
Une entreprise fabrique des éléments entrant dans la composition de moteurs électriques.
Pour le 4ème trimestre, l’évolution des charges en fonction de la production prévue est la suivante :
1.2. Annexe.
20
1.2.1. Travail 2.
1.2.2. Travail 3.
21
2. L'IMPUTATION RATIONNELLE DES CHARGES FIXES.
2.1. Principe.
Les coûts de production unitaire subissent l’influence des variations des niveaux de production.
L’origine des variations de ces coûts se trouve au niveau des charges fixes.
Pour éviter ces variations, il est donc nécessaire d’attribuer (ou d’imputer) aux coûts de production,
un montant de charges fixes adapté au niveau de production ou au niveau d’activité de la période.
L’évaluation des charges fixes est effectuée pour un niveau d’activité normale.
L’activité normale est déterminée par la capacité théorique de production de l’unité, de l’atelier ou
de l’entreprise. Bien souvent, elle est obtenue en effectuant la moyenne mensuelle des activités
réalisées au cours de la période de référence (année précédente).
Les charges fixes à imputer aux coûts sont calculées d’après le rapport :
Reprenons le cas de notre entreprise qui fabrique des éléments entrant dans la composition de
moteurs électriques.
Supposons que l’activité normale soit de 3500 unités par mois soit le mois de septembre comme
période de référence.
Pour le 4ème trimestre, l’évolution des charges en fonction de la production prévue est inchangée :
22
2.3.2. Annexe.
23
2.4. Différences d'imputation rationnelle.
En contrôle de gestion, la méthode de l’imputation rationnelle des charges fixes peut être
appliquée :
1°) aux charges fixes directes ;
2°) aux charges fixes indirectes.
Remarques :
les coûts de production varient selon le niveau de production,
l'activité du mois de janvier est représentative de l'activité normale.
24
3.2. Annexe.
25
4. CONTRÔLE DES RESULTATS ET REPRESENTATION GRAPHIQUE.
L’entreprise LAZER fabrique un produit P, vendu au prix unitaire de 780 €, dans un atelier dont
l'activité normale est de 500 unités.
La comptabilité a enregistré les charges suivantes :
TRAVAIL A FAIRE :
1°) En utilisant l'annexe ci-dessous, pour chaque période, calculer le coût de production total et
unitaire ainsi que le chiffre d'affaires et le résultat (avec et sans imputation rationnelle des charges
fixes).
2°) Représenter graphiquement l'évolution des coûts réels et des coûts selon la méthode de
l'imputation rationnelle, sous forme de droites.
4.2. Annexe
26
5. APPLICATION DE LA METHODE AUX CHARGES INDIRECTES.
Dans le tableau de répartition des charges indirectes, deux cas peuvent être envisagés :
le taux d’activité est commun aux différents centres d’analyse,
le taux d’activité est différent pour chaque centre d’analyse.
NB : s’il existe un coefficient d’imputation rationnelle pour les centres auxiliaires, il faut procéder à
l’imputation rationnelle relative à ces centres avant la répartition secondaire.
L’entreprise LUPO vous communique les informations suivantes pour le mois de septembre afin
d’effectuer la répartition des charges indirectes et l'imputation des charges fixes.
Document 1 : Centres d'analyse.
Document 2 : Répartition des charges indirectes.
Document 3 : Répartition des centres auxiliaires.
Document 4 : Taux d'activité des centres d'analyse.
TRAVAIL A FAIRE : en utilisant l'annexe suivante, présenter le tableau de répartition des charges
indirectes.
5.2. Documents.
5.2.1. Document 1.
5.2.2. Document 2.
5.2.3. Document 3.
5.2.4. Document 4.
5.3. Annexe.
7.SYNTHESE.
8.2. Documents.
8.2.1. Document 1.
8.2.2. Document 2.
8.3. Annexe.
8.3.1. Annexe 1.
8.3.2. Annexe 2.
La notion de marge sur coût variable joue un rôle important dans l'orientation et la gestion des
entreprises.
La marge sur coût variable peut avoir un rôle important lors de la prise d'une telle décision.
Exemple :
L'entreprise « AB X » est une entreprise de confection qui travaille sur commande. Au cours
du mois de Janvier, l'entreprise a fabriqué et a vendu deux types d'articles:
A B
-Quantité Produites 7 500 15 000
-Chiffre d'affaire 210000 94500
-Coûts de revient 157500 102000
-Résultat 52 500 -7 500
Exemple: Une entreprise fabrique deux produits A et B dont les informations sont résumées
Dans le tableau suivant :
A B
Prix de vente 150 85
Charge variable 90 60
Charge fixe 2500
La production de A et B nécessite :
A: 3 heures machine et 2 heures de main -d'oeuvre directe.
B: 1 heures machine et 2,5 heure de main-d'oeuvre directe.
TAF : Déterminer les quantités de A et B qui permettent de maximiser la M/CV globale. Sachant
que: le volume maximal d'heure machine 10 000h
Le volume maximal d'heure de main-d'oeuvre directe 15000h. Correction
La résolution de ce problème se traduira par le programme linéaire suivant : Max: 460QA+25QB
S/C : 3 QA+ QB ≤ 10000h 2QA + 2,5 QB ≤ 15000 h
La méthode du coût spécifique ou direct costing évolué constitue une évolution de la méthode du
direct casting simple.
1. Définition
La méthode du coût variable évolué est une méthode comptable qui incorpore aux coûts, non
seulement les charges variables mais aussi les charges fixes spécifiques. Les charges fixes
communes à plusieurs produits ou activités restent seules exclues des coûts.
2. Formules de base
Soient: Pl, P2,..., P n les produits fabriqués et ou vendus par l'entreprise Les produits i: 1,2,3, …, n
Soient les notations et abréviations suivantes :
.M/CVi : marge sur coût variable du produit i.
.M/CSi : marge sur coût spécifique du produit
.CA i : chiffre d'affaire du produit i
Pl P2 ………. Pn
4.1.1. Principe.
4.2.1. Principe.
4.2.2. Evaluation.
Dans la Société LAPOMPE, les prévisions de fabrication de chaussures en cuir d’un atelier et les
calculs de coût sont effectués à partir des informations suivantes :
Certaines expressions déjà utilisées pour l’analyse des écarts sur les charges directes sont présentes
pour l’analyse des écarts sur les charges indirectes : écart global, écart sur volume, écart total.
Cet écart peut être rapproché de l’écart sur coût, et en particulier de l’écart sur coût des facteurs de
production.
Si l’écart est positif, il est donc défavorable. S’il est négatif, il est donc favorable.
L’activité réelle peut être inférieure à l’activité normale. Dans ce cas la totalité des charges fixes n’a
pu être imputée à la production du fait de la sous-activité. Dans le cas inverse, l’écart favorable traduit
une sur-activité.
L’écart sur activité correspond donc à l’écart sur imputation des charges fixes (voir méthode de
l’imputation rationnelle des charges de structure).
Si l’écart est positif, il est donc défavorable.
S’il est négatif, il est donc favorable
Il provient du fait que pour une production réalisée, la consommation d’unités d’oeuvre est différente
des prévisions, d’où un écart sur quantité d’unités consommées.
Il s’agit là d’une origine interne et de la responsabilité de l’atelier ou du centre d’analyse. Si l’écart est
positif, il est donc défavorable.
S’il est négatif, il est donc favorable.
3.2.4. Vérification.
Pour contrôler l’exactitude des différents sous-écarts, il est nécessaire d’établir la relation suivante :
L’analyse des écarts peut elle aussi être traduite sous forme graphique :
graphique rectangulaire (aires) ;
graphique vectoriel.
Contrôler les coûts d’exploitation
43