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Discours

Bonjour a tous je me permets de prononcer ce court discours devant vous, mes chers compatriotes,
pour vous parler de mon humble avis sur le meilleur livre de l’auteur qui nous réunit tous ici dans ce
festival, Albert Camus. Aujourd’hui c’est bien pour vous parler de l’étranger sorti en 1942.

Cet ouvrage est merveilleux de bien des manières. Tout d’abord et le plus important dans cet
ouvrage est le développement des personnages tout simplement exceptionnel ! En effet, cette
histoire bien que simple et pouvant être considéré comme banale est tout simplement sublimé par
les talents d’écriture d’Albert Camus. Ce talent d’écriture se ressent principalement dans un
personnage : Meursault. Tout au long du texte, il paraissait totalement en dehors de l’œuvre ne
donnant pas l’impression de vivre sa propre vie mais à la fin de celle-ci, il réclamera un désir tant
futile qu’absurde dans un moment comme celui-ci, la mort étant perçu comme une libération pour
ce personnage. Evidemment Meursault est le protagoniste et nous nous attendons forcément à un
développement complet mais chez Camus ce n’est pas seulement le protagoniste qui subit une
évolution très passionnante mais aussi les personnages secondaires. Nous pouvons aussi bien citer
Marie que Raymond ou bien même le vieux Salamano.

De plus dans ce livre, malgré que l’auteur traite des sujets très important dans les temps actuels
comme le deuil, il arrive à nous faire apprécier l’œuvre sans venir à mettre le lecteur sur la défensive.
N’est-ce pas ce que l’on veut ? Qu’une œuvre bien qu’antérieur à notre époque traite encore de
sujet actuel mais sans les barrières qui sont présentent aujourd’hui. Bien sûr que si ! C’est ce que
nous voulons tant vous, mes chers auditeurs et confrère, que moi un simple lecteur. Ce sujet n’est
pas seulement abordé dans cet ouvrage mais il est décomplexifié et de par plusieurs personnages, il
est relativisé et mis en abime avec d’autres sujets. Ici la mise en abime est du au contraste entre
Meursault un jeune homme en plein deuil qui tuera un homme de sang froid pour une raison
inexistante. Ainsi Camus aborde un sujet tout autre dans le deuxième parti de son œuvre mais
totalement lié au premier sujet. Dans cette deuxième parti Camus donne l’effet totalement inverse
de la façon dont il a abordé le deuil. Ici il ne décomplexifie pas le meurtre mais au contraire il le
condamne et le dénonce comme le pire des crimes justifiant une peine maximale, la peine de mort !
Encore une fois cette vision est très subjective mais dans ce cas précis et pour la plupart d’entre vous
je suppose que vous êtes d’accord avec comment Albert Camus aborde les sujets dans l’œuvre.

Pour finir ce livre, nous permets totalement d’apprécier d’une façon très plaisante l’Algérie. En effet
dans ce belle ouvrage les décors sont constemment présent. Le Soleil a une place toute particulière
dans le livre. Ainsi ce fameux Soleil, servira comme l’allégorie des moments d’absences de Meursault,
le Soleil étant à chaque fois la lorsque Meursault ne se sent pas bien et à ses moments d’absences
comme lorsqu’il tua l’algérien. Le Soleil reste constemment présent lorsque Meursault ne l’est pas.
Mais ce n’est pas le seul élément du décor Algérien qui est décrit. En effet, contrairement à d’autre
ouvrage comme La promesse de l’aube de romain gary qui rabaisse et fais passer l’Algérie pour un
pays tant rustre que d’indigène, les paysages de l’Algérie sont ici valorisés voir même glorifiés,
comme lors de la description de la plage où se trouve Meursault, Marie et Raymond.

Enfin et encore une fois n’est pas ce que nous voulons ? Une histoire simple mais avec des
personnages attachants et intéressant qui aborde des sujets actuels dans un environnement qui l’est
tout autant. Evidemment que c’est ce que nous voulons tant vous que moi et cette fois je n’hésite
pas à le dire parce que vous, mes auditeurs, êtes très certainement du même avis : ce livre
représentent tout ce que nous pouvons demander d’un ouvrage !

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