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ECUE 1PHY3202
MECANIQUE DU POINT
( 2 crédits )
Enseignants
Dr COULIBALY Bakary
M. SORO Yahafehe
CHAPITRE 1
ELEMENTS DE CALCUL VECTORIEL
1.1 Définition
En physique, on distingue deux types de grandeur : vecteur ou scalaire.
Un vecteur est une grandeur définie par :
- une direction : c’est la droite qui porte le vecteur, c’est le support du vecteur
- un sens : c’est l’orientation origine-extrémité, caractérisé par une flèche
- une intensité : valeur de la grandeur mesurée, c’est aussi la norme du vecteur
support ou direction
A
r
V
θ
Axe de référence
= = =
r r r
V V V
A B C D E F
r
B
1.2.2 Soustraction
r r r r r
Soient deux vecteurs arbitraires A et B , la différence de A et B est un vecteur D tel que
r r r
D= A− B.
r
− B
r
D r
A
r
A
r
r − B
B
OX , OY et OZ , respectivement.
Z
Rz
r
r θz R
k r
O
u θy Ry Y
r r
i θx j
Rx
X
Figure 1.5 : angles directeurs
Le vecteur unitaire peut s’écrire
r r r r
u = cosθ x i + cosθ y j + cosθ z k (1.4)
D’autre part on a
r
r R Rx r R y r Rz r
u= = i + j+ k (1.5)
R R R R
En comparant les relations (1.4) et (1.5), on obtient les cosinus directeurs
Rx Ry Rz
cosθ x = cos θ y = cos θ z = (1.6)
R R R
Il est facile de montrer que
θ
r
A cos θ B
r r
Figure 1.6 : projection de A sur la direction de B .
r r
Si les vecteurs A et B sont définis par leurs composantes cartésiennes dans un repère
rr r r r
Remarque : A.u est l’intensité de la projection de A sur le support de u où u est un vecteur
unitaire.
Exemple 1
r r r r r
On donne A = 5i − 2 j + 4k L’intensité de A est A = 52 + 22 + 42 = 3 5
5 −2 4
cosθ x = , cos θ y = et cos θ z = .
3 3 5 3 5
Interprétation géométrique
Le produit scalaire . de deux vecteurs et représente la projection de sur un axe de
vecteur directeur et vice versa. Si de plus, est un vecteur unitaire d’un axe (∆), alors le produit
scalaire . représente la composante de sur l’axe (∆).
uv (∆ )
r
v
O α r
u
vu
Figure 1.7 : La norme du projeté d’un vecteur sur une direction donnée est égale au produit
scalaire de ce vecteur et d’un vecteur de cette direction.
r r r
C = A∧ B
r
n r
B
r
A θ
r r
Figure 1.7 : produit vectoriel de A et B
Le vecteur est orthogonal à la fois au vecteur et au vecteur .
Interprétation géométrique
vecteurs et .
r r r
C = A∧ B
r parallélogramme
B
C = ABsinθ
r
A
Figure 1.8 : la norme du produit vectoriel de deux vecteurs est égale à l’aire du
parallélogramme formé par ces deux vecteurs.
∧ != ∧ + ∧ (1.15)
r r r
i j k
r r r r r r
C = A ∧ B = a1 a2 a3 = (a 2 b3 − a3b2 )i − (a1b3 − a3b1 ) j + (a1b2 − a 2 b1 )k
b1 b2 b3
(1.16)
r r
B ∧C
r
A
h
θ r
C
r
B
Figure 1.9: le produit mixte de trois vecteurs est un scalaire qui représente le volume du
parallélépipède engendré par ces trois vecteurs.
Sachant que
a1 a2 a3 b1 b2 b3 c1 c2 c3
r r r
A.( B ∧ C ) = b1 b2 b3 = c1 c2 c3 = a1 a2 a3 (1.17)
c1 c2 c3 a1 a2 a3 b1 b2 b3
on peut écrire
r r r r r r r r r
A.( B ∧ C ) = B.(C ∧ A) = C .( A ∧ B ) (1.18)
, , != , , != , , ! (1.19)
Interprétation géométrique
Le produit mixte de trois vecteurs représente le volume du parallélépipède engendré par ces trois
vecteurs.
En effet, le volume V du parallélépipède engendré par les vecteurs , et est
= %&' ()&)**é*,-&)..' '/-'/ &é ()& ' . * %(*%é' ()& *) ℎ) ' & ℎ.
= ∧ ℎ= ∧ ! cos = ∧ !. = . ∧ !
CHAPITRE 2
VECTEURS VITESSE ET ACCELERATION D’UN POINT MATERIEL
9D ID I. D
<D (2.7)
Le volume élémentaire est donné par Figure 2.1.2: Système de coordonnées
I. I. . < 2.8
cylindriques
r θ r
eρ
i
Figure 2.1.3 : Système de coordonnées
polaires
En comparant les expressions (2.9) et (2.12) du vecteur position, on obtient la relation entre les
coordonnées cartésiennes et les coordonnées cylindriques :
6 = I:,9
; = I9%/ (2.13)
<=<
2.1.3 Coordonnées Sphériques(N, H, O
Dans la base vectorielle 'P , 'L , 'Q liée au système de coordonnées sphériques, le vecteur
position s’écrit : & &'P (2.13a)
En différentiant l’expression (2.13a) on a
z
& &'P & 'P (2.14) r
eϕ
r
er
θ r
et R ; alors on trouve
r r
eθ
& 9%/
D
& R (2.16) x
La trajectoire d’un point M est l’ensemble des points de l’espace par lesquels la particule
passe au cours de son mouvement. On peut définir la vitesse comme la distance parcourue par un
corps par unité de temps. Elle s’exprime en mètre par seconde. Elle peut s’exprimer dans d’autres
unités selon les domaines d’activité. Par exemple, dans le domaine aéronaval elle s’exprime
généralement en nœud (1 nœud=0.514./9 ).
Ce qui donne
6 ; <
(>) = ?+ @+ A
O y
On obtient
> &X 'P & X 'L &RX 9%/ 'Q (2.24)
La norme du vecteur vitesse est
indéfiniment du point >′. La limite de la direction >>′ est ce qu’on appelle la tangente Z à la
courbe au point M.
On appelle plan osculateur le plan défini par les tangentes aux points > et >′, lorsque >′ tend
vers >.
[\
Le vecteur vitesse > est donné par > []
τ 2.26
` `
/= =I (2.29)
9
[d
La courbure locale au point > est définie parb = c[\ c = (2.30)
1
ρ
La courbure caractérise la capacité de la tangente à changer de direction. Plus la courbure est
grande plus le rayon de courbure est petit.
ρ1
C1
C2
ρ2
2
f
Figure 2.2.3 : rayons de courbure b=J
8 = ` ∧ /. (2.31)
)=
IX 'J I X 'L
= 'J + IX + X 'L + I 'L + I X + <g 'K
On obtient finalement
) &g B & X D B &RX D 9%/D !'P &Rg 9%/ 2&X RX9%/ 2&X X RX:,9 'Q & g 2&X X B
&RX D 9%/ :,9 !'L (2.34)
\X l
Donc le vecteur accélération devient ) 9g ` / 2.36
J
9X D D
représente la composante radiale du vecteur accélération.
I I
CHAPITRE 3
COMPOSITION DE MOUVEMENT ET
MOUVEMENT A ACCELERATION CENTRALE
Les vecteurs positions des points =′ et > dans le référentiel fixe sont respectivement
M
r
r k'
r'
r
r i'
r O' r
j'
r r
k r r j
ro ' j′ ϕ
r r
r O j i′
i r
ϕ i
o
Figure 3.1 : repère ℛ′(=′ , ?′ , @′ , A ′ ) en mouvement par rapport au repère fixe ℛ(=, ?, @, A)
On sait que
?′ ?′
= RX = RX @′ = RX A′ ∧ ?′ = { ∧ ?′ (3.2.4)
R
Par analogie, on a
@′
= { ∧ @′ (3.2.5)
A′
= { ∧ A′ (3.2.6)
où
En insérant les expressions (3.2.4)-(3.2.6) dans les trois derniers termes de la relation (3.3) et en
arrangeant on obtient
avec
6′ ;′ <′
|/ℛ′ = ? +
′
@ +
′
A′ (3.2.9)
?′ @′ A′
6 ′
+; ′
+< ′
= 6 ′ { ∧ ?′ + ;′{ ∧ @′ + < ′ { ∧ A ′ = { ∧ =′ > (3.2.10)
z = P + } (3.2.11)
avec
P = |/ℛ′ (3.2.12)
} = y ′ /ℛ + { ∧ =′> (3.2.13)
Le vecteur vitesse d’entraînement } est la vitesse d’un point >⋆ lié au repère mobile (appelé “point
coïncidant“ ) et qui à l’instant coïncide avec la particule >.
Si le vecteur { = 0 c’est-à-dire lorsque le repère mobile n’est pas en rotation, en d’autres termes
lorsque le repère mobile est en mouvement suivant une trajectoire donnée non circulaire, alors la
vitesse alors la vitesse absolue s’écrit
z = P + y ′ /ℛ (3.2.14)
Considérons deux points A et B en mouvement non rotatif ,l’un par rapport à l’autre dans un
repère fixe. Le vecteur &•/€ désigne le vecteur position de A par rapport à B.
A
r
rA / B
r
j′ r
r i′
rA B
r r
j r rB
O i
En dérivant la relation (3.15) par rapport au temps on obtient la vitesse absolue du point A
• = € + •/€ (3.2.16)
où le vecteur •/€ = P est la vitesse relative de A par rapport à B ; le vecteur € est le vitesse du
repère mobile attaché à B.
On a
z
)z = = y ′ /ℜ ! + |/ℜ′ ! + { ∧ =′>! (3.3.2)
{ =′>
ƒ{ ∧ =′ >† = ∧ =′ > + { ∧ = {X ∧ =′> + { ∧ P + { ∧ ƒ{ ∧ =′ >† (3.3.5)
On obtient
)z = )P + )‡ + )} (3.3.7)
Où
)‡ = 2{ ∧ P (3.3.8)
et
=>˄) = 0(3.4.1)
Par exemple, la Terre tourne autour du Soleil L’énergie potentielle élémentaire ne dépend
sous l’action d’une force attractive dont la également que de & et s’écrit
direction passe toujours par le centre du
Soleil. Son accélération passe par leur centre ‰ (&) = −ˆ(&) & (3.4.3)
de masse qui peut être considéré comme fixe.
Le mouvement d’un pendule, est aussi un
mouvement à accélération centrale. z M
r M'
a
Remarque :
Une force est dite centrale quand, à chaque
instant, la direction de cette force passe r dϕ
constamment par un point fixe O. Si l’on
y
considère un système de coordonnées O
sphériques d’origine O, la force centrale en
un point M ne dépend que de la première x
coordonnée sphérique c’est-à-dire & et s’écrit
alors
Figure 3.3 mouvement à accélération
ˆ = ˆ(&)'P (3.4.2)
centrale
Par exemple, la force de gravitation entre un astre fixe de masse M et un astre mobile de masse .
est donnée par
Š>.
ˆ=− ' (3.4.4)
&D P
C’est la première loi de Képler.
Š>.
‰ = & (3.4.5)
&D
ce qui donne
Š>.
‰ =− + ‹Œ (3.4.6)
&
Tout comme les vecteurs Z et • définissent le plan osculateur, les vecteurs et ) définissent le plan
de la trajectoire pendant une durée . Le plan de la trajectoire défini par les vecteurs position& et
accélération ) est constamment orthogonal à un vecteur constant.
&
&˄) = &˄ = (& ∧ ) − ∧ = (& ∧ ) = 0 (3.4.7)
=&∧ (3.4.8)
On rappelle que le vecteur position ou rayon vecteur => et le vecteur vitesse en coordonnées
polaires s’écrivent
& = &'P
&D
R 3.4.11
2
Ce qui peut s’écrire encore
3.4.12
2
On appelle vitesse aérolaire à l’instant , la dérivée par rapport au temps de l’aire balayée par le
rayon vecteur =>, soit
D
RX
3.4.13
2 2
Cette vitesse est constante pour un mouvement à accélération centrale.
A2 A1
Figure 3.4 : loi des aires : les deux aires f et D sont identiques.
Exercice
CHAPITRE 4
DYNAMIQUE DES PARTICULES
Il y a essentiellement deux types de forces les forces à distance (forces de volume) et les forces de
contact (forces de surface). Parmi les forces de volume nous avons la force de gravité, les forces
électromagnétiques. Les forces de frottement, de traction, de compression, de torsion représentent
des exemples de forces de surface.
Considérons une force qui s’applique en un point M. On appelle moment de la force – par
rapport à un point O, le vecteur
φ
Pour que le moment soit maximal, il faut que la
r
force soit orthogonale à => . Par exemple pour F
desserrer un écrou avec moins d’effort à l’aide M
d’une clé, il faut que votre bras soit orthogonal à la
clé pour exercer Figure 4.1.1 : Moment d’une force par
rapport à un point
=š ™
™›f
>• ! š => ∧ ™
™›f
Le moment de la résultante d’un système de forces par rapport au point O, est égal à la somme
des moments de ses composantes par au point O. C’est de théorème de Varignon.
Si les forces sont concourantes en un point O, c’est-à-dire que le point d’intersection des directions
de ces forces est le point O, alors
š >y ™! = 4.1.3
™
Soit un couple de forces, c’est-à-dire deux forces et B de directions parallèles, de sens
opposés et de même module; de points d’application respectifs A et B. Le moment du couple de
forces par rapport à un point O, noté s’écrit
= ∧ = ∧ B ! O
A r
−F
= ∧ = ∧ ∧ r
F
d’où
B
Soit un vecteur unitaire de l’axe (∆) passant par un point O. On appelle moment d’une force
par rapport à l’axe (∆), le scalaire
(∆)
r
u
O'×
r
F
O×
×
M
Figure 4.4 : moment en O et O’
Comme le moment d’une force par rapport à un axe ne dépend pas du point choisi sur l’axe, on peut écrire
d’où H
r
>• !=∓ × (4.2.3) F
d
M
Le moment d’une force par rapport à un axe (∆)
est égal au produit de l’intensité de cette force par
la distance entre l’axe (∆) et le support de la force. Figure 4.5 : moment d’une force par rapport à
un axe
(=. (4.3.1)
La résultante des forces = ∑ ˆ™ qui s’exercent sur une particule animée d’une vitesse , est
donnée par la relation
( (. )
= = (4.3.2)
(. )
= .X + . X = .X + .)
donc
= .X + .) (4.3.3)
Dans notre étude, la masse de la particule est constante, et la relation (4.3.3) donne
= .) (4.3.4)
La dérivée de la quantité de mouvement ( d’un corps par rapport au temps t est égale à la
résultante des forces qui s’applique sur ce corps.
(. )f = (. )D = : ' (4.3.5)
= (. )
]l
Ž = (. )D − (. )f (4.3.6)
]
Le membre de gauche de la relation (4.3.6)
]l
¡=Ž (4.3.7)
]
¡ = (D − (f (4.3.8)
De même on définit le moment cinétique par rapport à un axe (£) de vecteur unitaire , par le
scalaire
¢
= &X ∧ . + & ∧ .) = & ∧ .) (4.4.3)
Comme = .) , alors
¢
=& ∧ = (4.4.4)
Ž = £¢ (4.4.5)
]
]l
L’intégrale ¤] est appelée impulsion angulaire.
Exercice
Montrer que pour une rotation autour d’un axe fixe, d’une particule de masse . à la distance & de
l’axe et à la vitesse de rotation {.
¢• (>) = ∓.& D {
¥¦ = . & (4.5.1)
On sait que
= .&g
donc
1
¥¦ = . &X !. & = . &X . &X = ’ .&X . &X “ = Z
2
Z = .&X . &X
f
avec (4.5.3)
D
où Z désigne l’énergie cinétique d’un corps de masse . animé du vecteur vitesse = &X .
Le travail d’une force est un transfert d’énergie.
Lorsqu’un corps de masse . soumis à une force ˆ se déplace d’un point A vers un point B, il reçoit
alors un travail mécanique défini par
€
¦•→€ = Ž ˆ . * (4.5.4)
•
Si le travail d’une force ne dépend pas du chemin suivi, alors on dit que cette est force est
conservative. Quelques exemples de forces conservatives sont : la force de gravitation, la force
exercée par un ressort.
On peut définir une fonction scalaire appelée énergie potentielle (&) qui ne dépend que du
vecteur position & , dont dérive la force conservative.
= −ª (&) (4.5.5)
« « «
ª = ?+ @+ A (4.5.6)
«6 «; «<
- Coordonnées polaires
« «
ª = P +& L (4.5.7)
«& «
Le travail d’une force conservative de A vers B s’écrit alors
- Pour une particule de masse . à une hauteur h d’un plan de référence donnée et dans le
champ gravitationnel -, on a
= .-ℎ (4.5.10)
∆¦•→€ = Ž Z = ∆Z = Z€ − Z• (4.6.1)
4.7 Puissance
Pour tenir compte de la vitesse d’exécution d’un travail, on définit la puissance par
¦
¬= (4.7.1)
. &
¬= = . (4.7.2)
¦ Z
= (4.7.3)
Il vient alors que la puissance est aussi égale à la dérivée de l’énergie cinétique T par rapport au
temps, c’est-à-dire
Z
¬= (4.7.4)
CHAPITRE 5
OSCILLATEURS A UN DEGRE DE LIBERTE
Ce chapitre donne aux étudiants les notions fondamentales de la théorie des vibrations
mécaniques. Les systèmes dynamiques comme les véhicules et machines sont soumis à des
vibrations mécaniques qui peuvent provoquer leur disfonctionnement. Dans ce chapitre, nous
allons donc étudier les systèmes discrets à un seul degré de liberté.
- la force de gravité¬ = .-
- la réaction du support = −¬
.6g + A6 = 0 (5.2)
6 = - sin { (5.3)
6X = -{ cos { (5.6)
.{D = A (5.8)
…
{ = Y• (5.9)
X
X
t
0
−X
hX •
6 = 6Œ cos { ²
sin { (5.10)
ou encore
6 sin { R (5.11)
hX D
Y6ŒD ƒ •† (5.13)
²
²h•
R )/´f ƒ † (5.14)
hX •
L’énergie potentielle du système ressort de raideur A pour un allongement 6 est donnée par la relation
f
‹ A6 D (5.15)
D
L’énergie mécanique totale d’un système en mouvement oscillatoire non amorti est constante ce qui
s’écrit
f f
= µ + ‹ = D .6X D + D A6 D = : ' (5.17)
On obtient donc
[
( µ + ‹) =0 (5.18)
[]
s’écrit :
= A} 6 (5.20)
A} = Af + AD + ⋯ + Ak = ∑k™›f A™ (5.21)
La raideur du ressort équivalent est égale à la somme des raideurs des ressorts en parallèle.
Tous les ressorts sont soumis à la même force et les allongements sont différents.
· · ·
6f = , 6D = , …, 6k = (5.22)
… … l… ¸
f f f
6=ƒ + +⋯ † (5.23)
… …l …¸
L’inverse de la raideur du ressort équivalent est égale à la somme des inverses des raideurs des
ressorts en série.
Bº (5.25)
t
O
b) Si Δ<0 alors l’amortissement est faible (régime pseudo-périodique). Le taux d’amortissement z< 1.
L’équation (5.29) admet deux racines complexes conjuguées qui s’écrivent :
&f = ¿ + %{et&D = ¿ − %{ (5.32)
La solution générale de l’équation différentielle d’ordre 2 (5.28) s’écrit alors
6 = (Ç:,9{ + μ9%/{ )' À] (5.33)
ou6 = ' À] cos ({ − R) (5.34)
Les paramètres Ç et μ ou A et φsont des constantes arbitraires qui dépendent des conditions initiales. La
réponse du système dépend des valeurs du coefficient d’amortissement visqueux º.
− ζω t
Xe αt
Ae
c) Si £ > 0alors l’amortissement est fort ; le taux d’amortissement z> 1 (régime apériodique).
(5.29) admet deux racines réelles distinctes qui s’écrivent &f et &D .
x 6= =
X1-
eαf1't + X+2e-αD2t'
P ] Pl ]
6 = - sin( − ˜) (5.37)
®
6X = - sin( − ˜ + D )(5.38)
6g = - D
sin( − ˜ + °)(5.39)
On peut écrire
D
= (A6 − .- D )D
+ (:- )D (5.41)
ou
·
-= (5.42)
Ò(…´• l )l Ð(‡ )l
·
On pose-\ =… (5.43)
Ë f
=
ËÌ
(5.44)
l l l
Í’f´ƒ Î † “ ЃDÑ Î †
Ï Ï
Le graphique ci-dessous nous montre que lorsque la pulsation de l’excitation s’approche de la valeur de la
pulsation naturelle du système, c’est-à-dire lorsque trend vers { l’amplitude du mouvement s’amplifie
considérablement si le taux d’amortissement tend vers zéro. C’est le phénomène de la résonnance.
X
X s
v
w