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2) Dérivation vectorielle
2.1) Dérivation d'une base dans une autre, vecteur rotation
Soit R1 (O1 , x1 , y1 , z1 ) un repère en mouvement par rapport à un autre repère R0 (O0 , x0 , y0 , z0 ) . y1
θ x1
dx dy1
Et on a : 1 = Ω( R1 / R0 ) ∧ x1 , = Ω( R1 / R0 ) ∧ y1 et dz1 = Ω( R1 / R0 ) ∧ z1 x0
dt R dt dt R
0 R0 0
2.2) Relation entre les dérivées temporelles d’un vecteur par rapport à deux référentiels
dV
= dV + Ω( R / R ) ∧ V
dt
R0 dt R1
1 0
Attention : Le repère d’expression d’une vitesse n’est pas obligatoirement le repère d’observation R0.
AB ⋅ V ( B ∈ S / R0 ) = AB ⋅ V ( A ∈ S / R0 )
Le Champ des vecteurs vitesse est équiprojectif, c'est à dire que les projections du vecteur vitesse de
deux points A et B sur la droite joignant ces deux points sont égales en valeur algébrique.
On définit le torseur distributeur des vitesses (ou torseur cinématique) noté {V(S / R0 )} comme suit :
Ω(S / R ) Ω(S / R )
{V(S / R0 )} = 0 = 0 .
V ( A ∈ S / R ) V ( B ∈ S / R )
A 0 B 0
Les deux vecteurs Ω(S / R0 ) et V ( A ∈ S / R0 ) , appelés résultante et moment en A du torseur, sont les
éléments de réduction du torseur.
dAM dV ( M ∈ S / R )
0
Nota : V ( M ∈ S / R0 ) = et Γ( M ∈ S / R ) = si le point M appartient
dt R0 0
dt R0
effectivement au solide S et s’il n’est pas un point de contact de S avec un autre solide.
0 0
En tout point
Encastrement 0 , 0
de l’espace
A 0 0( x , y , z )
y NF ISO
x ωx 0
Pivot 0 , 0 En tout point
y y y
d'axe ( A, x ) A z de l’axe ( A , x)
A
0 0( x , y , z )
x x z
y 0 Vx
Glissière x y En tout point
y 0 , 0
De direction x de l’espace
z x A
0 0 ( x , y , z )
z
y NF ISO ω Vx
x
Pivot glissant x En tout point
y y 0 , 0
d'axe ( A, x) . y de l’axe ( A , x )
A z 0 0 ( x , y ,z )
A
x x z
A y
ωx 0
Sphérique (rotule) x ω 0 Uniquement
y y y
de centre A au centre A
z A ωz 0( x , y , z )
x z
y ω 0
Appui plan y x
x y 0 Vy En tout point
de normale ( A, x) A de l’espace
z x 0 Vz
z A ( x , y ,z )
ω Vx
Sphère cylindre y x
x y y ω 0 Uniquement
(linéaire annulaire)
y au centre A
d'axe ( A, x ) ω z 0
z
x z A ( x , y , z )
NF ISO
Sphère plan A ω 0
x En tout point
(Ponctuelle) y ω y Vy de la normale
x y y y
de normale ( A, x)
dΩ(S / R )
Γ( B ∈ S / R0 ) = Γ( A ∈ S / R0 ) + 0
(
∧ AB + Ω(S / R0 ) ∧ Ω(S / R0 ) ∧ AB )
dt
R0
V ( M ∈ S / R0 ) = V ( M ∈ S / R3 ) + V ( M ∈ R3 / R2 ) + V ( M ∈ R2 / R1 ) + V ( M ∈ R1 / R0 )
Γ( M ∈ S / R0 ) = Γ( M ∈ S / R1 ) + Γ( M ∈ R1 / R0 ) + 2.Ω( R1 / R0 ) ∧ V ( M ∈ S / R1 )
Γabsolue Γrelative Γentrainement Γcoriolis
dV ( M ∈ S / R ) dV ( M ∈ S / R )
0 1
Γ( M ∈ S / R0 ) = , Γ( M ∈ S / R1 ) =
dt R0 dt R1
dΩ( R1 / R0 )
Γ( M ∈ R1 / R0 ) = Γ(O1 ∈ R1 / R0 ) +
dt 0 (
∧ O1 M + Ω( R1 / R0 ) ∧ Ω( R1 / R0 ) ∧ O1 M )
5.2. Glissement
O2
On appelle vitesse de glissement de S2/S1 le vecteur : z0
S2 n V ( I ∈ S2 / S1 )
V ( I ∈ S2 / S1 ) = V ( I ∈ S2 / R) − V ( I ∈ S1 / R)
I
∗ V ( I ∈ S2 / R) = V (O2 ∈ S2 / R) + Ω(S2 / R) ∧ O2 I π S1
Avec : O1
∗ V ( I ∈ S1 / R) = V (O1 ∈ S1 / R) + Ω(S1 / R) ∧ O1 I
y0
Attention : dOI = V ( I / R) : vitesse du point géomètrique I .
x0
dt R
V ( I ∈ S2 / S1 ).n = 0
V ( I ∈ S2 / S1 ) = 0 et Ωr (S2 / S1 ) ≠ 0
6) Mouvements particuliers
6.1) Translation
0
{V(S / R0 )}A = (Torseur couple)
V ( A ∈ S / R )
∀A 0
Tous les points de S ont la même vitesse (et même accélération) dans le mouvement de S/R0.
Donc :
⇒ Le module V ( M ∈ S / R) est le même pour tout point situé à une même distance de l’axe (∆)
(même rayon R = HM) ;
(∆)
M u
H
V ( M ∈ S / R)
P
Le module de la vitesse
Le module de la vitesse est le même pour tout point varie linéairement le long
situé à une même distance de l’axe (∆) d’un rayon
Ω(S1 / S0 ) = ω z z0 .
{V(S1 / S0 )} =
V ( A ∈ S / S )
Vx x0 + V y y0
A 1 0 A
Rq : L’ensemble des liaisons définies dans l’espace se réduisent, alors, dans le plan aux seules liaisons
suivantes :
− L’encastrement plan : aucun mouvement possible dans le plan de glissement ;
− L’articulation : seule la rotation autour de la normale au plan est possible ;
− La glissière plane : seule l’une des translations dans le plan est possible ;
− La ponctuelle plane : la rotation et une des translations dans le plan sont possibles.
Exemples :
x
Liaison pivot-glissant d’axe (O , z )
z
Dans l’espace, le torseur cinématique de la liaison est de la forme : O
ω x Vx y
{V(2 / 1)} = 0 , 0 .
O 0 0 ( x ,y ,z )
Dans le cas d’un modèle plan dont le plan de glissement ( x , y) , le torseur devient :
0 0 0 0
{V(2 / 1)} = 0 , 0 = 0 , 0 , la liaison devient une articulation de centre 0.
O ωz Vz ( x ,y ,z ) O ωz 0( x , y ,z )
Dans le cas d’un modèle plan dont le plan de glissement ( y , z ) , le torseur devient :
De plus : ∀ M ∈ S1 , V ( M ∈ S1 / S0 ) ⊥ IM .
V ( A ∈ S1 / S0 )
V ( A ∈ S1 / S0 )
A V ( M ∈ S1 / S0 )
A M
A B A
A B
V ( B ∈ S1 / S0 )
V ( B ∈ S1 / S0 )
A
A
Cas particuliers : - Si S1 est en articulation de centre C avec S0 alors le C.I.R. I10 est le centre C.
- Si S1 est en glissière de direction u avec S0 alors le C.I.R. I10 est projeté vers l’infini
dans la direction perpendiculaire à u .
V ( B ∈ S1 / S0 )
V ( A ∈ S1 / S0 ) A
B
A
A
B V ( B ∈ S1 / S0 )
S1 A S1 A V ( A ∈ S1 / S0 )
A
I
I
B direction de
B
V ( A ∈ S1 / S0 ) V ( A ∈ S1 / S0 ) V ( B ∈ S1 / S0 )
A A
A A
S1 S1
I I
B dir.
V ( A ∈ S1 / R0 ) B
V ( B ∈ S1 / R0 ) V ( A ∈ S1 / R0 ) V ( B ∈ S1 / R0 )
A A’ A A’
A A
S1 S1
I I
d) Equiprojectivité
V ( B ∈ S1 / S0 ). AB = V ( A ∈ S1 / S0 ).AB
Cette propriété peut être exploitée pour déterminer le module et le sens de la vitesse d’un point B de S1
sachant la direction de celle-ci et la vitesse d’un autre point A de S1.
V ( A ∈ S1 / R0 ) V ( A ∈ S1 / R0 ) V ( A ∈ S1 / R0 )
A A A
B
A A B B
A
S1 S1 S1
direction de dir.
V ( B ∈ S1 / R0 )
V ( B ∈ S1 / R0 ) V ( B ∈ S1 / R0 )
V ( M ∈ S2 / S0 ) = V ( M ∈ S2 / S1 ) + V ( M ∈ S1 / S0 ) .
Le cas de figure qui se présente souvent est celui où l’une des trois vitesses est complètement connue et
les deux autres connues de direction. Le tracé exploitant cette propriété permet la détermination des
modules et les sens inconnus.
Exemple : Tige et excentrique
On a : V ( B ∈ 1 / 0) = V ( B ∈ 1 / 2) + V ( B ∈ 2 / 0)
V ( B ∈ 1 / 0) : direction ⊥ (AB) car A est le CIR du mouvement de 1/0 , module et sens donnés ;
V ( B ∈ 2 / 0) : direction verticale passant par B car 2 est en liaison glissière de direction verticale avec 0.
V ( B ∈ 1 / 0) = V ( B ∈ 1 / 2) + V (C ∈ 2 / 0)
⊥ ( AB ) vitesse de glissement portée par la direction
donnée ∈ plan tangent commun de la liaison glissière
2 2
0 0
V ( B ∈ 1 / 0) direction V ( B ∈ 1 / 0)
V ( B ∈ 2 / 0) V ( B ∈ 2 / 0)
direction B V ( B ∈ 1 / 2) B
V ( B ∈ 1 / 2)
A A
1 1
0 0
Soient S1, S2 et S3 trois solides en mouvements plan sur plan et soient Iij et ωij le C.I.R. du mouvement et
la vitesse de rotation de Si par rapport à Sj.
Alors on montre que : − les centres instantanés de rotation I21, I32 et I31 sont alignés ;
I 32 I 31 I 32 I 21 I 31 I 21
− = =
ω21 ω31 ω32
Exemple 1 : Roues de friction R2
I20 ω20
Soient deux roues 1 et 2 en articulations avec le bâti 0 et roulant sans glisser 2
en leur point de contact.
On vérifie bien que les trois C.I.R. I10, I20 et I21 sont alignés. I21
1
I I I I I I +R2 −R1 −( R1 + R2 ) R1 ω10
De plus on a : 21 20 = 21 10 = 20 10 ⇒ = =
ω10 ω20 ω 21 ω10 ω20 ω21 I10
ω20 R ω21 R + R2
D’où : =− 1 et =− 1
ω10 R2 ω10 R2
- I10, I12 et sont alignés, donc I20 ∈ (I10, I12) de même I30, I23 et I20 sont alignés, donc I20 ∈ (I30, I23).
I20 est donc l’intersection des deux droites (I10, I12) et (I30, I23).
- I13 est aussi l’intersection des deux droites (I10, I30) et (I12, I23).
I20
I23
2
I12
3
1
I13 I10
I30
0 0