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Expression Analytique
Les fonctions d’onde sont calculées à l’aide de l’équation de Schrödinger. On
calcule séparément les parties RADIALES et ANGULAIRES Y ( , )
Rn , ( r ) ,m
dPr dP ,
dP
= (x, y, z ) = . *
dP
= R 2 (r ).Y 2 ( , )
2
dV dV
dP = r 2 R 2 (r )dr . Y 2 ( , ) sin dd
dV = r 2 sin drdd
Probabilité radiale
représente la probabilité de trouver l’électron dans l’espace
dPr = r R dr 2 2
compris entre les sphères de rayon r et r+dr, en prenant le
centre du noyau pour origine (sphères centrées sur le noyau).
Ces deux expressions ont permis le calcul des coefficients des fonctions
données dans le tableau suivant.
Parties radiales et angulaires des O.A. :
O. A. 1s n = 1 l = 0 ml = 0
Partie
3 −r
1 2
R1, 0 = 2 e a0
radiale
a0
3 −r
1 2
1
1s (r , , ) = 1, 0, 0 = 2 e a0
a0 4
1 Partie
Y0, 0 =
R(r) Y(,) 4 angulaire
Y0, 0 =
1 1
D , = Symétrie sphérique
4 4
L’O.A. 1s présente par conséquent une symétrie sphérique puisque la valeur de cette
fonction propre ne dépend que de la distance entre le point où elle est calculée et le noyau.
O. A. 1s
Densité de probabilité radiale : D(r ) = r 2 R 2
3 −r
1 4 − 2 r / a0 2
D(r ) =
2
R1, 0 = 2 e a0
3
e .r
a0
a0
dD(r ) 4 2
= 0 = 3 e −2 r / a0 . − r 2 + 2r
dr a0 a0
soit :
r = a0
On peut définir un volume où on aurait,
par exemple, 95 chances sur 100 de La densité de probabilité radiale
trouver l’électron; ce volume est
est maximale pour r = a0 (≡ 1e orbite de Bohr).
délimité par une surface
d’équation r = f(,), appelée
soit surface frontière,
soit surface orbitale
3 −r
1 1 2 r 2 a0
O. A. 2s 2 s (r , , ) = 2, 0, 0 = .1 − e
1
2 a0 2 a0 4
Y0, 0 =
1 1
D , = Symétrie sphérique
4 4
Toutes les O.A. ns (définies par l = 0 quelle que soit la valeur de n) présentent par
conséquent une symétrie sphérique.
n donne une
idée du « volume
effectif » de
l’O.A.mais il ne
donne pas la
forme de l’O.A.
l donne la
forme générale
de l’O.A.
O. A. 2p
Les orbitales p sont des fonctions d’onde nlm pour lesquelles n ≥ 2 et l = 1. Dans
chaque couche électronique, à partir de la deuxième, il peut ainsi être défini une
sous-couche p, comportant trois cases quantiques, ou orbitales, désignées par les
symboles px, py ou pz. En effet, les O.A. de type p sont DIRECTIONNELLES.
px, py, pz ont mêmes nombres quantiques n et l et auront donc même partie radiale
R(r)
−r
1
R(r ) 2 p = 52
r e 2 a0
a0 .2 6
D(r)
Toutes les D(r) s’annulent pour
r = 0. La fonction 2s présente deux
1s maxima, le maximum le plus
important étant situé à grande
distance. Ce second maximum est
proche de celui de l’O.A. 2p.
2p
2s
r
La partie angulaire n'est cette fois plus une constante et dépend de et/ou de .
3
Y ( , ) 2 px = sin cos 3
4 Y ( , ) 2 pz = cos
3 4
Y ( , ) 2 py = sin sin
4
A’
On choisit par exemple l'orbitale 2pz, dont
N
la partie angulaire n'est fonction que de r
et on étudie sa représentation pour une
valeur fixée de r donc de R(r).
La valeur de Y est maximale dans la direction de l'axe z (cos = 1). Le plan xOy est
appelé plan nodal. Y est positif d'un côté de ce plan, négatif de l'autre.
a) Variation de Y en fonction de ,
b) Variation du carré de la composante angulaire, en fonction de ,
c) Surfaces d'isodensité électronique (même valeur de 2),
d) Représentation symbolique de la variation de densité électronique selon les régions.
L’équation de Schrödinger
L’onde qui est une manifestation de l’électron possède en tout point M une
amplitude (M), appelée FONCTION d’ONDE, solution de l’équation différentielle
de Schrödinger: H = E. Les solutions ou orbitales atomiques, nlm, dépendent
des 3 nombres quantiques n, l, m.
n ,l ,m (r , , ) = Rn , (r ).Y ,m ( , )
On en déduit que les orbitales de type s ont une SYMETRIE SPHERIQUE alors
que les orbitales de type p ont une SYMETRIE de REVOLUTION impliquant un
plan NODAL (plan d’annulation de la fonction) et une ANTISYMETRIE par
rapport à ce plan nodal.