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arabe
Huitième langue la plus parlée dans le monde, maîtriser l’arabe permet
d’échanger avec plus de 300 millions de personnes. Ou bien de communiquer
avec plus d’1 milliard de musulmans. Il n’est donc pas étonnant de constater
que de plus en plus de francophones désirent apprendre la langue. Toutefois, la
grammaire arabe peut donner du fil à retordre à un apprenant. Car certaines
règles ne sont pas similaires à la grammaire française. Afin d’apprendre à lire et
comprendre l’arabe plus facilement, nous verrons quelles sont les 15 choses à
savoir sur la grammaire arabe pour un francophone.
La première caractéristique de la grammaire arabe : la syntaxe Verbe-
Sujet-Complément Avant de rentrer dans le vif du sujet, commençons par une
règle très simple qui diffère complètement du français. Du point de vue de la
syntaxe arabe, la construction d’une phrase se procède de la manière suivante :
verbe – sujet – complément. Contrairement à la syntaxe française : sujet – verbe
– complément. Et cela s’applique dans la majorité des cas. Même s’il existe une
exception avec la phrase nominale (nous allons aborder ce point un plus bas).
Les voyelles sont des accents sur des lettres Contrairement au français, les
voyelles arabes ne sont pas des lettres, mais des accents sur des lettres. Et il
existe 3 catégories de voyelles. Tout d’abord, examinons les voyelles brèves ou
courtes. À l’écrit, on les reconnaît par le petit trait qui est placé au-dessus de la
lettre. Par exemple :
La Fatha : ب
َ , qui donne le “A” français à l’oral. Ici, la prononciation est
“BA”.
La Kasra : ب
ِ , qui donne le “I” français à l’oral. Ici, la prononciation est “BI”.
La Damma : ب ُ , qui donne le ‘OU” français à l’oral. Ici, la prononciation est
“BOU”.
Enfin, la Soukoun : ب
ْ , n’est pas vraiment une voyelle. Puisque seul le son
de la consonne est prononcé : “B”.
De : ن
ْ ( ِمmi-n)
Vers :( َنْح وilâ)
Dans :( ِفيfi)
Sur : ىٰ ( َع َلa’alâ)
Les articles définis En grammaire arabe, la règle est très simple puisqu’il
n’existe qu’un seul article : l’article défini. Ainsi, pour faire référence à un objet
spécifique, il suffit juste d’ajouter( الal) devant le mot. Et cela s’applique pour le
singulier, le pluriel, au masuclin et féminin. De sorte que “le livre” se dit al-
kitâb et “les livres” : al-kotob.
Les articles indéfinis Enfin, la dernière chose à savoir sur la grammaire arabe
pour un francophone. C’est qu’il n’existe pas d’article indéfini en arabe. L’indéfini
concerne les mots qui désignent une chose non précise. Par exemple : un chat
ou une maison. Et pour indiquer qu’un mot est indéfini, il suffit de ne rien
mettre devant.