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UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

FACULTE DES LETTRES LANGUES ART ET COMMUNUCATION

DEPARTEMENT DES SCIENCES DU LANGAGE ET DE LA COMMUNICATION

RESUME DE QUELQUES COURS DU SECOND SEMESTRE (EN APPLICATION AVEC LES COURS DU SECOND
SEMESTRE MISE EN LIGNE COMPTE TENU DU COVIDE-19) CI-JOINT DES EPREUVES ANTERIEURES

LICENCE 1

DONNEZ UNE REUSSITE A VOTRE REUSSSITE


VOICI LA COMPOSITION DES UNITES D’ENSEIGNEMENT (UE) DU SEMESTRE 2

 SLP 1201 (C4)

Phonétique corrective

Sciences du langage

 LEL 1202 (C4)

Linguistique du français

Didactique des langues

 SLA 1203 (C4)

Structure des langues

Question d'orthographe des langues africaines

 CIM 1204 (C4)

Communication interpersonnelle

Déontologie de la presse

 LLA 1205 (C3)

Langue et Littérature Béninoise

Littérature africaine

 TEM 1206 (C3)

Technique d'expression écrites

Introduction aux sic (Méthodes de communication 2)

 LEC 1207 (C1)

Anglais de spécialité

 MTR 1208 (C3)

Technique d'étude des sources orales 2

Technique d'enquête linguistique 2

 LLO 1209 (C3)


Linguistique comparative

Littérature orale

 INF 1210 (C1)

Informatique
Phonétique corrective UE SLP 1201
Chapitre 1 : Phonétique et didactique des langues

1) Cite les différents types de contact lorsqu'une langue première rencontre une langue seconde

Il existe trois types de contats

 Contact informel ou spontanée

 Contact formel ou imposé

 -Contact mixte

2) Cites succinctement les principaux problèmes de prononciation des voyelles et des consonnes
que rencontrent généralement les locuteurs des langues béninoises dans l'apprentissage du
français en donnant un exemple dans chaque cas.

Nous avons :

 Le problème fondamental est la réinterprétation des voyelles orales dans le contexte des
consonnes nasales

Exemple :

[ mamã ] se prononce [ mãmã ]

 La réinterprétation des consonnes de la langue seconde inconnue dans la langue première.

Exemple : Riz =[ hli]

 L'interprétation des groupes de consonnes

Exemple : [Kt] dans docteur

 L'interprétation des syllabes fermées

Exemple : sac se prononce [saki] en langue "gbé "

 L'interprétation du "h" français

Exemple : hâche (le h prononcé)

Homme (le h muet)

3) Cites, en les illustrant, quatre origines des difficultés orthographiques de la langue française.
Nous avons :

 Le calque sur l'orthographe latine

Exemple : audition= [odisjõ ]

 La non adaptation de l'orthographe à l'évolution de la langue parlée

Exemple : lundi =[lœdi] avec œ nasal

 L'absence de logique dans la graphie des mots

Exemple : mourir (un seul r) et mourir (deux rr)

 Les règles d'accord

Exemple : (s ; e muet ; ent)

Chapitre 2 : la phonétique suprasegmentale

4) Définir les termes suivants :

Le ton, l'intonation et l'intensité ou l'accent

 Le ton se définit comme une hauteur musicale qui porte en général sur une syllabe (un niveau
de hauteur s'appelle registre). On rencontre les langues à ton en Asie, en Amérique du Nord ou
du Sud et en Afrique

 L’intonation : c'est une variation de hauteur musicale, élévation et / ou abaissement progressif


de la voix qui ne porte pas sur une syllabe, comme c'est le cas pour le ton.

 L’intensité ou l'accent : c'est une grande force articulatoire qui porte en général sur une syllabe
dans un mot. L'accent peut avoir une fonction distinctive ; dans ce cas la place n'est pas fixe

Exemple : en espagnol : " termino" = terme et "ter' mino"= je termine et "termi'no"= il termine

NB : en français l'accent porte sur la dernière syllabe du mot ou du groupe de mot. L'accent, le ton, la
durée ne sont pas distinctives en français ; mais l'intonation est distinctive pour des phrases
interrogatives.
ECUE : sciences du langage UE SLP 1201
À propos des morphèmes :

 En linguistiques, on définit généralement un morphème comme le plus petit élément significatif,


isolé par segmentation d'un mot, le plus souvent dépourvu d'autonomie linguistique. De même
que le phonème, le morphème est une entité abstraite susceptible de se réaliser de plusieurs
manières dans la chaîne parlée.

 En une autre définition simple un Morphème est une unité de base de la morphologie. La
morphologie est l'étude des morphèmes.

Voici quelques exemples :

 Par exemple, le mot "chanteurs" est composé de trois morphèmes :

Chant- « chant »,

eur- « celui qui fait »

Et –s (marque du pluriel à l'écrit seulement).

 Un autre exemple est :

‘’Couraient’’, qui est composé de :

Cour- « courir »,

ai- (marque de l'imparfait)

Et -ent (3e personne du pluriel à l'écrit, « ils »)

On a en revanche un exemple qui est sans segmentation de mot :

 Exemple : « pomme de terre » n'est pas composé de trois morphèmes mais bien d'un seul
morphème qui contient la signification « pomme de terre », le légume en question.

De même que le phonème, le morphème est une entité abstraite, qui est susceptible de se réaliser de
plusieurs manières dans la chaîne parlée. Ainsi, en français, la préposition "en" est un morphème, mais
selon qu'elle est suivie par un mot qui commence par une voyelle ou par une consonne, elle est réalisée
phonétiquement par : [ɑ̃] (comme dans : "en France"= [ɑ̃fRɑ̃s]) ou [ɑ̃n] (comme dans "en Italie” =
[ɑ̃nitali]).

 Typologie des morphèmes


Le premier est :

 Morphèmes lexicaux ou grammaticaux

Il existe deux grandes catégories de morphèmes : les morphèmes lexicaux (lexèmes) et les morphèmes
grammaticaux (grammèmes). Dans la terminologie de la linguistique fonctionnelle d'André Martinet, ces
deux catégories sont regroupées sous le nom de monème (il faut bien distinguer que monème désigne
l'unité significative de première articulation pour désambiguïser le terme morphème), et le terme de
morphème est réservé aux seuls morphèmes grammaticaux.

Alors les morphèmes grammaticaux sont en nombre limité et appartiennent à une classe fermée, tels
que : tu, à, et......etc. Il s'agit de pronoms, prépositions, conjonctions, déterminants, affixes : des listes
de mots qui ne varient pratiquement jamais.

Les morphèmes lexicaux appartiennent à une classe ouverte, tels que : lave, vite, lune.... etc. Il s'agit de
noms, adjectifs, verbes ou adverbes. On y ajoute des mots récents.

Le deuxième type est :

 Morphèmes liés ou libres

On peut dire d'un morphème qu'il est :

- Lié s'il ne se manifeste pas comme lemme et n'existe jamais à l'état libre mais est toujours
rattaché à un autre morphème appelé base :

Exemple : -ons dans ‘’ouvr-ons’’ ou re- dans re-faire ou un radical comme "cevoir" dans (re-cevoir, per-
cevoir, dé-cevoir....., etc.) qui n'existe pas non plus à l'état libre.

- Libre s'il peut constituer un mot : le ou beau sont libres.

 La troisième typologie des morphèmes est :

 Morphèmes dérivationnels et flexionnels

Parmi les morphèmes liés, on distingue traditionnellement deux classes : les morphèmes dérivationnels
et les morphèmes flexionnels.

- Morphèmes dérivationnels :

Les morphèmes dérivationnels, ou affixes, servent à la création de nouveaux mots lexicaux par
dérivation.
On distingue deux types principaux de morphèmes dérivationnels selon deux critères : la place qu'ils
occupent par rapport à la base lexicale sur laquelle ils se greffent et leur effet sur la catégorie de la base.
Les préfixes sont des affixes qui sont antéposés à la base, tel que « dé » dans « défaire » et « re » dans «
refaire ». Les préfixes ne provoquent jamais de changement de catégorie grammaticale de la base.
Les suffixes sont des affixes qui sont postposés à la base, tel que « ment » dans « agréablement » et
« able » dans « mangeable ». Les suffixes peuvent entraîner un changement de catégorie grammaticale
de la base.

Notez que La dérivation peut s'opérer à la fois par une préfixation et une suffixation, et on parle alors de
dérivation parasynthétique. Les circonfixes sont des affixes qui sont en deux morceaux, un au début du
mot et un autre à la fin.

- Morphèmes flexionnels

Les morphèmes flexionnels, ou flexions, indiquent la relation que la base à laquelle ils s'ajoutent
entretient avec les autres unités de l'énoncé. On distingue deux types principaux de flexions selon la
catégorie de la base :

+ les flexions qui concernent les bases nominales, adjectivales et pronominales. Elles sont de trois sortes
en français : le genre, le nombre et les cas.

+ les flexions verbales : à la conjugaison des verbes. Elles ont pour fonction de marquer la personne, le
nombre, le temps, le mode et la voix.

Un morphème flexionnel ne modifie jamais la catégorie de la base à laquelle il s'adjoint, contrairement


aux morphèmes dérivationnels

Quelles est la distinction entre morphème grammaticaux et lexicaux ?

Pour répondre, la distinction repose sur quatre critères qui sont :

Le critère quantitatif

Le critère fonctionnel

Le critère sémantique

Le critère de pure forme


ECUE : LINGUISTIQUE COMPARATIVE UE LLO 1209
1) Définition de la linguistique comparative

La linguistique comparative est une discipline qui étudie l'histoire et l'évolution de langues ou des
familles de langues

2) Objectifs de la linguistique comparative

Les objectifs de la linguistique comparative sont :

 Établir les principales familles linguistiques

 Reconstruire une langue-mère préhistorique

3) Les principales familles de langues :

Les principales familles de langues étudiées par la linguistique comparée :

 Les langues indo-européennes

 Les langues afro-asiatiques

 Les langues sino-tibétaines

 Les langues nigéro-congolaises

 Les langues austronésiennes

4) La famille indo-européenne est la famille linguistique la plus grande

5) Notez que la famille de langue est encore là famille linguistique, donc quand on parle de famille
linguistique il y a aussi des sous-familles (appelée encore branche linguistique)

6) Ils existent plusieurs sous-familles linguistiques :

 Le sanscrit et le hindi appartiennent à la sous-famille des langues Indiennes

 Le persan, le kurde et l'ossète appartiennent à la sous-famille Linguistique iranienne

 L'anglais, l'allemand et le danois appartiennent à la branche des langues germaniques

 Le latin et ses descendants français, ainsi que l'espagnol et l'italien appartiennent à la sous-
famille des langues romanes
7) Toutes les langues béninoises appartiennent à la famille linguistique nigéro-congolaise sauf le
Haussa

8) La linguistique comparative se base sur deux aspects :

 La diachronie :

Qui s'intéresse à l'évolution des langues dans le temps.

 Le second aspect qui est synchronique s'intéresse à l'étude des langues en une époque précise
et se base sur des critères grammaticaux.

9) L'ensemble des langues descendantes d'un même ancêtre est appelé <<Protolangue>>

10) Quelle est la différence entre la linguistique comparative et la structure des langues ?

La linguistique comparative s'occupe de la comparaison tandis que la structure des langues s'intéresse à
la classification ou à la typologie des langues.

11) Quelle est la méthode essentielle de la linguistique comparative ?

C’est le comparatisme

12) L’objet du comparatisme est de relever des concordances régulières phonétiques, syntaxiques
et plus rarement sémantiques, est d’établir des parentés entre les langues, voire de
reconstituer une protolangue

13) La principale méthode de travail repose sur la comparaison, entre les différents états d’une
même langue

14) La branche la plus importante de la linguistique comparative est la phonétique historique. Elle
est la seule discipline portant sur des évolutions que l’on peut décrire de manière formelle et
objective.

15) Tableau portant sur la similitude phonétique des mots dans quelques langues
ECUE : littérature africaine UE LLA 1205
1) Donne la définition de la littérature africaine :

- La littérature africaine est l'ensemble des œuvres littéraires produite par les auteurs africains.

2) Donne les angles sous lequel s'observe la littérature africaine et énumère les deux sous-
ensembles de chaque angle.

 1er angle : angle linguistique

- La littérature africaine en langue africaine

- La littérature africaine en langue étrangère ou européennes

 2ème angle : Angle culturel

- La littérature Negro africaine ou la littérature de l'Afrique noire

- La littérature maghrébine

3) Cites les courants idéologiques qui s'observent dans le soubassement de la littérature africaine
écrite.

 La negro-renaissance de Harlem en 1920 à Harlem (New York)

 L'anticonformisme de la revue <<Légitime défense>> en 1932 à Paris

 L'indigénisme haïtien, après 1915 en Haïti

 La Négritude en 1935 au quartier latin (Paris)

 L'African personnality en 1959 au Nigeria, Afrique du Sud

 Le mélanisme en 1972 au Bénin

4) Donne le nom des fondateurs et animateurs de la Negro- renaissance de Harlem.

Langston Hughes

Countee Cullen

Claude Mackay et quelques jeunes intellectuels noirs

5) Donne le nom de l'auteur qui est à l'origine de la naissance de la Négritude.

Aimé Césaire
6) Cites les différents types de roman Négro-africain d'expression française qui ont connu les
orientations fondamentales

 Les romans historiques (ex : l'épopée mandingue de Djibril Tamsir)

 Les romans de formation (ex : Climbié de B. Dadié et l'enfant noir de Camara Laye)

 Les romans de la contestation

 Les romans de l'angoisse (ex : Un piège sans fin d'Olympe Bhêly -Quenum et Le regard du roi de
Camara Laye)

 Les romans de désenchantement (ex : Les soleils des indépendances d'Amadou Kourouma ;
Tribaliques d'Henri Lopes et Le mandat d'Ousmane Sembene

7) La littérature nationale est l’ensemble des œuvres littéraires orales et écrites produites par les
nationaux d’un même Etat quelles que soient les langues utilisées.

8) Voici le tableau récapitulatif des mouvements


ECUE INFORMATIQUE (UE 10)
Nous avions vu les composantes de l’ordinateur. Maintenant au lieu d’un seul ordinateur, nous allons
relier deux ou plusieurs ordinateurs. On appelle l'ensemble des ordinateurs interconnectés : les réseaux
de télécommunication. Ainsi pour permettre à ces terminaux de se partager des informations entre eux,
il faut un registre de communication, appelé *réseaux. Il existe plusieurs types de réseaux :

Le réseau sans fil ou câble (wifi)

Le réseau avec fil

Le réseau avec fil mondiale

A. Les principales catégories de réseaux informatiques :

 Personal Area Network (PAN) ou réseau personnel.

 Local Area Network (LAN) ou réseau local.

 Metropolitan Area Network (MAN) ou réseau métropolitain.

 Wide Area Network (WAN) ou réseau étendu.

 Global Area Network (GAN) ou réseau global.

Notons que la connexion physique qui relie ces types de réseau peut être câblée (filaire) ou bien réalisée
à l’aide de la technologie sans fil. Bien souvent les réseaux de communication physique constituent le
fondement de plusieurs réseaux logiques, appelés VPN (Virtuel Private Network, ou réseau privé virtuel
en français). Ceux-ci utilisent un moyen de transmission physique commun, par exemple un câble de
fibre optique et, lors du transfert des données, sont assignés à des réseaux virtuels logiquement
différents au moyen d’un logiciel de VPN créant un tunnel (ou logiciel de tunneling). Chaque type de
réseau a été développé pour des domaines d’application spécifiques, un réseau est basé sur des
techniques et des normes propres apportant différents avantages et limites.

B. Les topologies de réseau

Un réseau informatique ou plus simplement un réseau qui fait référence à un nombre quelconque
de systèmes informatiques indépendants qui sont reliés entre eux pour que l’échange de données
soit réalisable. Pour cela, en plus d’une connexion physique, il doit aussi exister une connexion
logique des systèmes en réseau. Il existe différentes manières d’interconnecter les systèmes
informatiques à distance. On parle ainsi de topologie physique de réseau :

 Le point à point simple (ou architecture étoile) : le nombre de liaison est égale au nombre de
système

 Le point à point boucle (ou architecture anneau) : le nombre de liaison est égale au nombre de
système (le serveur Si est le fournisseur qui passe l’information à Si+1
 Le point à point complet (ou architecture maillée) :

C’est la topologie qui a un nombre de liaison

Avec N le nombre de liaisons et n le nombre de systèmes

EXEMPLE : pour 4 systèmes nous aurons 6 liaisons

Cela veut dire que tous les Systèmes sont reliés entre eux. On dit que chaque système est un serveur
concentrateur

 Le point à point arborescent

 Le multipoint (ou architecture en bus)

C. Le marché des câbles


Le marché est dominé par deux grandes sociétés :

Token ring
Ethernet
Ethernet propose des câbles qui ont une qualité pour détecter les collisions et qui permettent un raccordement
jusqu’à 210 ordinateurs. Ils se présentent sous forme de fil coaxial, pour qu’il torsader ou encore se présentent sous
forme de fibre optique.

D. La vitesse des câbles


On distingue trois principales vitesses :
 Le câble Ethernet classique ou le 10BASE T
V= 10 millions de digits/s
 Le câble fast Ethernet ou le 100BASE T
V= 100 millions de digits/s
 Le câble 1000BASE T ou le giga-octet Ethernet
V= 1000 millions de bits/s

E. Le réseau à commutation de paquet


C’est un réseau de télécommunication qui nous permet de comprendre comment le transport de
l’information est organisé, comment l’information est découpée à destination pour être distribuer. Le
réseau de télécommunication est gouverné par des statuts, une somme de règlement intérieurs. Ce
règlement intérieur est le chef d’orchestre qui règlemente tout ce qui se passe sur le réseau : on
l’appelle Le protocole, plus précisément le protocole TCP/IP.

Dans le transport des informations, TCP se charge de découper l’information en de petits paquets et
assure le port jusqu’à destination. IP lui s’occupe de la sécurité du port en veillant à ce que les
aiguillages se passent correctement et que chaque paquet soit redirigé avec son adresse de sécurité IP.
ECUE QUESTION D’ORTHOGRAPHE DES LANGUES AFRICAINES UE SLA 1203

1. LES GRANDES DECISIONS DU SEMINAIRE SUR LA NORMALISATION ET


L’HARMONISATION DES ALPHABETS DES LANGUES DE LA SOUS-REGION

 Une symbolisation unique pour les phonèmes identiques des langues à l’intérieur d’un Etat
 Une symbolisation unique pour les phonèmes d’une langue parlée dans plusieurs Etas (Cotonou
1975)
 Cependant le recours aux digraphes, notamment /gb/, /kp/, /sh/, /ny/, présente des
inconvénients dont la violation du principe, un son égale une lettre ; le digraphe ne peut donc
pas être une réponse correcte aux problèmes alphabétiques africains et il ne faut y recourir que
s’il est possible de faire autrement (op. Cit.34)

2. En ce qui concerne l’usage des diacritiques (ce qui n’est pas le cas parlers gbè de
manière générale), le séminaire a pris connaissance du point de vue de Kay
Williamson, selon lequel cet usage offrirait deux avantages : << la lettre avec
diacritique serait plus aisée à reproduire avec des machines à taper trouvables ; elle
paraitrait moins étrange qu’une lettre spéciale.>>

3. Les pays ayant participé au séminaire sur la normalisation et l’harmonisation des


alphabets des la langues de la sous-région sont :
Le Togo
La Haute-Volta (Burkina Faso aujourd’hui)
Le Ghana
Le Niger
Le Nigeria
Et la république populaire du Bénin (République du Bénin aujourd’hui)

4. Le séminaire a été organisé en Aout 1975 par le gouvernement du Bénin avec l’appui de
l’UNESCO

5. Le gouvernement du Bénin, en application d’une des recommandations de ce séminaire,


a pris le décret 75-272 du 24 Octobre 1975 portant adoption de l’alphabet national

6. Le bénin compte 63 parlers (selon les résultats provisoires des deux premières phases
de << Projet Atlas et Etudes Sociolinguistiques du Bénin>> voir CNL 1983 a et b)

7. Les langues d’Afrique sont, du point de vue de classification génétique, regroupées en


cinq phylums

L’afro-asiatique
Le nilo-saharien
Le niger-congo
Le Khoisan
Et l’austronésien
ECUE STRUCTURE DES LANGUES UE SLA 1203
1) Qu'entendez-vous par unité lexicale ?

On entend par unité lexicale le morphème lexical d'un lemme, c'est une unité de sens et de son qui n'est
pas fonctionnelle ou dérivable. C'est aussi une unité de sens et de son figée dans une langue, comme un
mot, un groupe de mots, ou un proverbe, y compris toutes les formes flexionnelles.

2) Quels sont les critères exposées dans ce cours et permettant de définir la structure des
langues ? ?

Ce sont les critères liés au nombre de syllabes et au nombre de phonèmes par unité lexicale. Autrement
dit ce sont les critères syllabique et phonémiques. Un phonème est un son qui peut être une consonne
ou voyelle.

3) Quel est en majorité le nombre moyen de syllabes par unité lexicale ? ?

2 syllabes.

4) En partant du nombre de syllabes par unité lexicale, combien de groupes ou types de langues se
dégagent ?

Il y'a 4 groupes de langues.

 Le type 1 rassemble les langues totalement ou très majoritairement monosyllabiques (forme


canonique proche ou égale à 1) : le wa (100 % de monosyllabes), et le nyah kur (70 % d'unités
monosyllabiques et 30 % de dissyllabes). Notons que ces langues ne possèdent pas d’items
lexicaux de plus de 2 syllabes, ce facteur caractérisant les langues du type 1 par rapport à celles
du type 2 défini ci-après.

 Le type 2 regroupe les langues qui présentent une distribution des unités lexicales telle que 40 %
au moins d'entre elles sont monosyllabiques, entre 20 et 40 % sont dissyllabiques, et entre 10 et
20 % trisyllabiques (navaho, thaï et xóõ de forme canonique comprise entre 1,5 et 2,2).

 Dans le type 3 ont été classées les langues qui présentent une majorité d'items dissyllabiques,
avec moins de 14 % d'unités monosyllabiques et environ un tiers d'entrées lexicales
trisyllabiques. Il s’agit du type le plus répandu dans les langues de notre échantillon (formes
canoniques entre 2,3 et 3). Quelle que soit la taille du lexique (de 1 989 entrées pour le ngizim à
8 515 pour le suédois), la superposition de ces distributions est remarquable.

 Le type 4 regroupe le finnois, le français, le kanouri et le yup'ik. Ces langues possèdent très peu
d'unités monosyllabiques dans leur lexique, mais ont une majorité d'unités trisyllabiques, 20 à
40 % de dissyllabes, 25% de quadrisyllabes, et de 2 (kanouri) à 12 % (finnois) de quinquasyllabes
(formes canoniques supérieures à 3, sauf pour le kanouri avec 2,34).

Voilà les 4 types de langues.


5) Qu'est ce qui caractérise majoritairement chaque type de langues ?

 Type 1 est monosyllabique,

 Type 2 au moins 40 pourcentage monosyllabique,

 Type 3 dissyllabique,

 Type 4 trisyllabique)

6) Quel est le groupe ou type de langue le plus fréquent dans les langues ??

C'est le type 3. La plupart des langues au monde sont dissyllabiques. La plupart des mots dans les
langues du monde compte deux syllabes.

7) Combien de syllabes comptent en majorité les unités lexicales en français, finnois, en kanouri,
en allemand ?

Particulièrement le français, le finnois et le kanouri et l'allemand comptent généralement trois


syllabes mais quand on prend les langues du monde en général c'est deux syllabes.

8) Quelle langue compte des unités lexicales pouvant contenir jusqu'à 9 syllabes ?

L’unité lexicales pouvant contenir jusqu'à 9 syllabes est allemand

9) Quel est le nombre moyen de phonèmes par syllabes et le nombre moyen de syllabes par unité
lexicale en gbaya, français, anglais, allemand ?

Le nombre moyen de syllabes par unité lexicales :

En gbaya 1,9 ; Français 2,83 ; Anglais 2,62 ; Allemand 2,78

Remarque : Il n'y a que le français et allemand qui font partie des langues qui comptent en moyenne
trois syllabes. On voit à travers la figure géométrique (l'histogramme) que pour le français est de 2,83 et
pour l'Allemand 2,78 ceci porte à croire que c'est deux syllabes en moyenne ici

Mais sachez que ces chiffres tendent le plus vers 3 que l'autre chiffre 2,62 c'est pourquoi on retient
malgré tous que le français et allemand sont en moyenne trisyllabique, on retient en moyenne 2
phonèmes par syllabes pour gbaya, français, Anglais, allemand par contre en moyenne 3 syllabes par
unité lexicale pour le français et allemand mais en moyenne 2 syllabes par unité lexicale pour le gbaya et
l'anglais

10) Quelle est la corrélation entre le nombre moyen de phonèmes par syllabe et le nombre moyen
de syllabes par unité lexicale dans ces langues ?

Lorsque le nombre de syllabes par unité lexicale augmente le nombre de phonèmes par syllabes
diminue
11) Que dit la loi de Menzerath à ce propos ?

La loi de Menzerath dit d'observer la répartition du nombre de phonèmes par syllabes en fonction du
nombre de syllabes par unité lexicale le nombre de phonèmes par syllabes à tendance à diminuer
lorsque le nombre de syllabes par unité lexicale augmente

12) Cette loi est-elle vérifiée dans toutes les langues ? Justifiez votre réponse à base d'un exemple
précis

De façon plus simple, il suffit de remarquer que sur l'histogramme, la langue gbaya fait aussi exception à
la loi : nombre de phonèmes est plus élevé que le nombre de syllabes

13) Quel est, en majorité, le nombre moyen de phonèmes par syllabe

Retenons simplement 2

14) Quel est type de langue sur le plan syllabique ne privilégiant pas ce nombre moyen de
phonèmes par syllabes ? Justifiez votre réponse à base d'un passage du cours.

Retenons simplement le type 2(monosyllabique) le thaï fait partie du type 2

15) Les langues privilégiant ce nombre moyen de phonèmes par syllabes favorisent les unités
lexicales de combien de syllabes en moyenne ?

Dissyllabique

16) Dans quel type de langue sur le plan syllabique, le nombre de phonèmes et de syllabes par unité
lexicale est le plus faible ?

C’est le type 1 monosyllabique

NB : les 16 question posées ne concernent que la sous-section traduisant la Taille des Unités Lexicales
(1.1=Taille des unités Lexicales).

Remarque : concernant la question 14, je dois préciser que les langues de type monosyllabique compte
de syllabes de plus de 2 phonèmes, plus précisément 3 phonèmes et rarement 4 ou 5 phonèmes. Mais
cela ne signifie pas que les langues monosyllabiques ne comptent pas des syllabes de 2 phonèmes. Elles
en comptent : il suffit d'étudier les syllabes de quelques langues africaines comme nos langues
nationales à savoir le fon, l’adja, le yoruba, le gun, et vous verrez que la plupart de nos langues
nationales sont monosyllabiques, mais dont les syllabes comptent généralement 2 phonèmes. Mais ce
que je tiens à préciser est que ce sont les langues monosyllabiques qui comptent aussi et malgré tout,
des syllabes de plus de 2 phonèmes. Le cas de Thaï et de l'adja où quelques syllabes sont de 3 phonèmes.
Par contre, les langues dissyllabiques, voire trisyllabiques, comptent des syllabes de 2 phonèmes. Mais, il
y a malgré tout dans ces langues des syllabes comptant par moment plus de 2 phonèmes. Il n'y a donc
pas de règles sans exception
ECUE COMMUNICATION INTERPERSONNELLE UE CIM 1204
1. Comment peut se faire une une communication interpersonnelle ?

Elle peut se faire de trois manières :

 Elle peut se faire de manière immédiate : en présence des deux.

 De manière médiate en directe : au téléphone, par vidéoconférence.

 En différé : courrier, courriel.

2. Quelle est la nature des signes échangés lors d'une communication interpersonnelle ?

Les signes verbaux et les signes non verbaux

3. Qu'est-ce qui caractérisent les signes verbaux ?

Le registre de langue, le ton, l'intonation.

Autres question : qu'est-ce qui caractérisent les signes non verbaux ?

Les regards, les Gestes, le silence, les postures, les mimiques, les couleurs, l'habillement, l'ambiance

4. Les mêmes mots les mêmes expressions n’ont pas une signification identique. D'après vous,
quels sont les éléments qui conditionnent la signification des mots ?

Ils sont essentiellement au nombre de six : le vécu personnel, l'expérience, la connaissance, la


culture, le milieu et le contexte

5. Donnez deux sens possibles du mot travail, du mot rouge, du mot argent.

Un emploi qualifié dans le contexte où le travail fait du bien

Dans un contexte où le travail est perçu négativement le mot travail peut être synonyme de stress

6. Précisez le contexte de chacun des sens

La réponse à cette question se trouve déjà dans la réponse à la question précédente

7. Lors d'une communication interpersonnelle, à conditions l'écoute peut être qualifié de bonne
qualité ?

Lorsque la compréhension est mutuelle ; lorsque le message, l'interprétation et l'intention sont


identiques pour l'émetteur et le récepteur

8. Quels sont d'après vous les inconvénients de la mauvaise traduction des signes émis par un
émetteur, lors d'une communication interpersonnelle ?
Les malentendus, les erreurs, les incompréhensions, les conflits

9. Quels sont les risques qui peuvent être liés à un échange interpersonnel ?

 Risque d'intrusion

 Risque d'abandon

 Risque de blocage

 Risque de non réponse

Recherche : que recouvre chacun de ces risques ?

10. Qu'entendons-nous par écoute active, lors d'une communication interpersonnelle ?

 C'est la capacité à reformuler les propos de son interlocuteur

 C'est la faculté à redire en d'autres termes et de manière plus précise ou plus explicite ce que
l'émetteur vient d'exprimer afin d'obtenir son accord sur ce qui vient d'être dit.

11. Qu'est ce qui caractérise l'acceptation inconditionnelle de l'autre ?

L'émetteur doit éviter ou refuser tout jugement sur ce que l'autre exprime. Dans ce cas, on parle
d'écoute compréhensive et non d'écoute interprétative ou évaluative.

12. Quand est-ce qu'on parle de neutralité bienveillante ?

Lorsque l'émetteur s'engage positivement, sans jugement

13. Qu'entendez-vous par authenticité, lors d'une communication interpersonnelle ?

 Elle exprime l'intérêt réel de chacun des deux acteurs pour l'expression de l'autre.

 Elle permet d'instaurer un climat de confiance.

14. Qu'est-ce que l'empathie, au cours d'une communication interpersonnelle ?

C'est une qualité, une aptitude, une volonté qui nécessite de contrôler ses propos, réactions
socioaffectives afin de se rendre disponible.

15. Comment définissez-vous un bruit en communication interpersonnelle ?

En communication interpersonnelle, un bruit est un phénomène qui entraîne une déformation du


message

16. Quelles sont les quatre grandes catégories de bruits en communication interpersonnelle ?
Les bruits sémiotiques, techniques, organisationnels et sémantiques.

17. Les bruits sémiotiques proviennent d'attitudes ou de conduites qui ne favorisent pas la
communication (vrai ou faux)

Vrai

18. Qu'elles sont les sources des bruits techniques ?

 Les bruits techniques proviennent essentiellement de quatre sources :

 Les parasites pendant une conversation téléphonique

 Un mauvais enregistrement audio ou vidéo d'un message

 L’effet de Larsen au cours d'un débat utilisant une sonorisation.

 Une communication qui se déroule à proximité d'une source sonore

ECUE LINGUISTIQUE DU FRANÇAIS UE LEL 1202


a) Les deux principes qui régi le fonctionnement de l’orthographe :

Le principe phonographique et le principe démographique.

b) Le principe phonographique (caractéristique)

L'écriture du français, majoritairement phonographique, participe néanmoins du principe


sémiographique. Articulée autour des graphèmes - unité de base qui transcrit un phonème.

Exemple : S de son, Z de poison.

c) Les lettres muettes jouent un rôle distinctif en opposant graphiquement les mots différents

Exemple : le mot ‘’vert’’ sera différent du mot ‘’verre’’ ;’’ vais’’ ; ‘’vers’’

d) Analysons le mot pictogramme.

4 Syllabes graphiques : PIC-TO-GRA-MME

3 Syllabes phoniques : /Pik/ ; /to/ ; /gram/.


ECUE ANGLAIS DE SPECIALITE UE LEC 1207

Veuillez trouver ci-dessous la correction faite en ligne (par Zoom) des exercices d'ANGLAIS DE
SPÉCIALITÉ pour préparer les examens.

Les réponses viennent après toutes les questions.

EXERCICES POUR PRÉPARER LES EXAMENS

I. Translate into English

1) Analyse du discours

2) Calembour

3) Fonction métalinguistique

4) Glossaire et grammaire

5) Informations et nouvelles

6) Langue fille

7) Langue mère

8) Lien de parenté

9) Mode d’articulation

10) Pragmatique et phonétique

11) Signifiant

12) Signifié

13) Syntagme nominal

14) Syntagme verbal

II. Translate into French

15) A phrase

16) A vowel sound?

17) Forensic linguistics

18) Genetic relationship


19) LOL

20) Noun phrase

21) Pun

22) Signifier

23) To grammar, even kings bow

24) Verb phrase

III. Give concise answers

25) For each of the morphemes –ary; –ation; -eme; –ics; –ogy, find four linguistic concepts.

26) How do we call items like LEVEL, REVER, EVE, 1221?

27) What is missing in YY U R YY U B I C U YY 4 ME?

28) What is the meaning of T in the acronym SOFTEN?

29) Who wrote Gadsby?

IV. Write the following short phone messages in Standard English

30) B4 U come.

31) C U 2morrow.

32) R U l8?

33) U R my best m8.

34) U R so Gr8! –U 2.

35) U’ll B there by 7.

36) Waiting 4 U L8r @ 10.

37) What do U C?

38) what r u saying?

39) Wish u a good f8. –U2.

40) Y R U 2 L8 my m8 when I d8 U?
VOICI LES REPONSES
*ANSWERS*

I.

1. Discourse analysis

2. Pun

3. Metalingual function

4. Glossary and grammar

5. Information and news

6. Daughter language

7. Parent language

8. Genetic relationship

9. Manner of articulation

10. Pragmatics and phonetics.

11. Signifier

12. Signified

13. Noun phrase

14. Verb phrase

II.

15. Un syntagme

16. Un son vocalique

17. Linguistique judiciaire

18. Lien de parenté

19. MDR

20. Syntagme nominal

21. Calembour

22. Signifiant
23. A la grammaire, même les rois obéissent.

24. Syntagme verbal

III.

25. (Voir le cours : pages 1 et 3)

26. Palindrome

27. R

28. Touch

29. Ernest Wright

IV. (Voir le cours : page 6 à page 7)


ECUE TECHNIQUE D’EXPRESSION ECRITE UE TEM 1206
 La lettre de demande d’emploi

C’est une lettre administrative que rédige une personne postulant à un poste. Relativement courte, elle
précise le poste sollicité et indique le profil du candidat. La lettre de demande d’emploi ne peut remplacer
le curriculum vitae ni la lettre de motivation. Elle représente une pièce dans le dossier de candidature et
conserve la valeur de lettre de demande d’emploi. Elle comporte :

-l’en-tête : nom, prénom et l’adresse du destinateur (dans l’angle supérieur gauche) ;

-le lieu et la date de rédaction de la lettre (dans l’angle supérieur droit)

-le titre du destinataire et, en dessous, la ville où est située l’entreprise ou la structure

-l’objet de la lettre : il précise le problème que le destinateur pose dans la lettre ;

-le corps de lettre : il développe l’objet de la lettre et est rédigé en paragraphe (deux ou trois)

-la fin de la lettre : la lettre de demande d’emploi s’achève toujours par une formule de politesse qui varie
en fonction de la qualité du destinateur et du destinataire :

Dans l’attente d’une suite favorable à ma requête, je vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur/le
président ; Madame la directrice, la présidente…l’expression de mes profonds respects.

 La lettre de motivation

Par définition, la lettre de motivation désigne une correspondance dans laquelle un postulant à un poste
exprime les raisons qui fondent sa candidature audit poste. Elle représente une pièce très importante,
exigée de plus en plus dans les dossiers de candidature, parfois même comme une pièce centrale dans
ledit dossier. Lettre de motivation se rédige dans le format d’une lettre administrative. Elle se présente
globalement en trois paragraphes.

Dans le premier, le postulant indique son profil et rappelle le poste sollicité. Il se présente de manière à
valoriser son profil et à traduire ses compétences.

Le deuxième paragraphe est consacré à la présentation de l’entreprise. Le candidat présente celle-ci dans
ses activités, ses projets, ses succès, s’il a en sa possession des informations dans ces domaines. Au cas où
il n’en aura pas, il veillera à proposer un paragraphe concret, succinct, centré sur des aspects objectifs de
la vie de l’entreprise. Il devra éviter absolument les clichés ou les enseignes de flatteries impertinentes et
ennuyeuses.
Dans le dernier paragraphe, le postulant dit ce qu’il entrevoit de réaliser ensemble avec la société en vue
du rayonnement de celle-ci. Cette structure de composition de la lettre donne le schéma : moi, toi/ vous,
nous.

La lettre de motivation est signée de celui qui la rédige.

 Le procès-verbal de réunion

Nous avons choisi de présenter le procès-verbal (PV) de réunion pour dissiper les ombres qui subsistent
encore dans l’esprit des apprenants à propos des principes de sa rédaction. Le PV de réunion s’articule
selon un format dans lequel on distingue :

-une introduction contenant la formule de début (l’An deux mil douze et le …),

- la précision de la qualité de la rencontre (s’est tenue la réunion des…. / Le conseil des professeurs/le
conseil pédagogique …/le conseil de discipline …/La réunion de concertation…), et du président de
séance.

-l’ordre du jour (décliné en ses points) dont le rapporteur de séance est tenu de dire s’il a été amendé ou
non.

L’une des particularités du PV de réunion réside dans le fait qu’il rattache les propos tenus à ceux qui les
ont proférés, ce qui implique la responsabilité de ceux-ci dans la prise de décision engageant la vie de la
structure. Le PV donne ainsi l’avantage prééminent de montrer le degré de contribution des agents d’une
entreprise à la prise des décisions, étant donné que ceux-ci sont appelés à apposer leur signature au bas du
PV, signe qu’ils en approuvent le contenu.

Le PV est signé du secrétaire et du président de séance puis des participants à la rencontre. Mais dans la
pratique, les signatures de ceux-ci sont portées sur la liste de présence toujours jointe au PV.

 Le rapport et le compte rendu

Vu les caractéristiques communes des deux types de production, nous avons choisi de les rapprocher pour
mieux en faire voir les traits.

 Le rapport

Le rapport intéresse plusieurs évènements : rapport d’évènement, de visite, de stage, de travaux, de


voyages, de mission, rapport d’une page, de cinq pages, de deux cent pages/ Entre rapport et compte
rendu, existent un point de convergence et des différences que nous allons situer.
1- le point de convergence

Le rapport et le compte rendu restituent objectivement ce que l’on a vu, entendu, lu, étudié, fait, etc.

2- les points de divergence

A la différence du compte rendu, le rapport :

-prend parti en donnant le point de vue du rapporteur sur ce qu’il rapporte ;

-propose une ou plusieurs solutions pour pallier les inconvenants relevés, les insuffisances identifiées.
Puisque le rapport prend position et propose aussi des pistes pour régler des problèmes, il semble
beaucoup plus engager les personnes à l’action que le compte rendu qui laisse le sentiment de rapporter
les faits vécus et qui seront conservés aux archives. Le rapport présente d’autres spécificités que nous
allons décliner.
ECUE DEONTOLOGIE DE LA PRESSE UE CIM 1204 ( Les information
suivantes sont issues des recherches opérées sur GOOGLE ; et non un cours
magistral approuvé du Docteur)

Qu’entendre, de manière simple et générale, par éthique et déontologie dans le cadre de la presse ?

 L’éthique est liée à la morale. Elle a donc un aspect personnel, individuel ; il s'agit de règles de
vie, de comportements que l'on se donne à partir de critères moraux ; la morale étant conçue
comme la conduite acceptée dans une société par une autorité perçue comme porteuse de
règles socialement convenues.

 La déontologie, quant à elle, est l’ensemble des règles et des devoirs régissant une profession.

Le lien entre les deux notions peut être compris comme le fait que le soubassement de la déontologie
est l’éducation, l’adhésion personnelle, la compréhension qui exigent une disposition de l’esprit. La
déontologie englobe plusieurs aspects qui parcourent un large spectre depuis la collecte de
l’information à son traitement et intègrent la source de l’information, la vérification, le recoupement et
la gestion du contenu l’information avec toutes les questions sur la réception du mes­sage. Mais la
déontologie, c’est aussi des règles que se donne la pro­fession sur le comportement du journaliste et de
l’entreprise de presse elle-même.

Les organes d’autorégulation et de régulation :

De plus en plus de pays d’Afrique de l’Ouest francophone se donnent des instances d’autorégulation et
de régulation. Le contexte d’émergence des organes d’autorégulation et de régula­tion est intéressant à
relever dans certains pays. Ainsi, en Côte d’Ivoire, l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique
et de la déontologie (OLPED), l’organe d’autorégulation des médias, est né à la suite d’un séminaire sur
« la responsabilité du journaliste en période électorale ». Au Sénégal, les compétences du Conseil
national de régulation de l’audio­visuel s’étendent à la presse écrite lors des périodes électorales. Est-ce
à dire que cette période est cruciale dans la vie et les pratiques des médias ? Il faut noter, par ailleurs,
que les textes régissant ces organes ainsi que le rapport qu’ils ont avec l’exécutif peuvent être variés. La
Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) du Bénin nous propose une brève
définition des organes de régu­lation et d’autorégulation : « Les instances de régulation (autorités
administratives indé-pendantes ou institutions constitutionnelles) et d’au­to­régu­lation (organes de
police interne perçus comme tribunaux des pairs) constituent les sentinelles responsables du bon
comporte­ment déontolo­gique des médias […] » (Dialogue régional des instances de régulation et
d’autorégulation sur l’accompagnement des médias en période électorale, Cotonou en République du
Bénin, les 10 et 11 novembre 2011).

Les organes de régulation

Les organes de régulation sont des structures organisées par la Constitu-tion, par une loi ou par un
décret et qui ont « pour mission de protéger la liberté d’expression et de veiller aux bonnes pratiques
dans les médias. Le pouvoir judiciaire (Cours et tribunaux) participe de cette régulation en veillant au
respect des lois sur la presse par les médias et en sanctionnant au besoin les infractions commises par
voie de presse » (Dialogue régional des instances de régulation et d’autorégulation sur
l’accompagnement des médias en période électorale, Cotonou en République du Bénin, les 10 et 11
novem-bre 2011).

Ces structures prennent différentes formes : Conseil national de la presse, Haute Autorité de
l’Audiovisuel ou de la Communication, etc.

De quelques exemples d’organes de régulation.

En Côte d’Ivoire, deux organes coexistent dans le paysage média­tique : le Conseil national de la presse
pour la régulation de la presse écrite et la Haute Autorité de la Communication audiovisuelle pour la
radio-diffusion et de manière plus difficile pour la télévision. Nous reviendrons sur celle-ci en traitant de
la place des médias dans les conflits.

Les instances de régulation disposent de pouvoirs étendus sauf en ce qui concerne leur
financement. Le Mali se caractérise également par l’existence atypique de deux instances de régulation
de la communication : le Conseil supérieur de la communication (autorité constitutionnelle) et le Comité
national de l’égal accès aux médias d’État (initiative de la classe politique). Il n’y a pas de texte régulant
les médias et, note un observateur. Au Bénin, la HAAC prend deux types de décisions : des décisions-
cadres ou de base (qui édictent, entre autres, les règles générales de la couverture médiatique de la
période électorale) et des décisions à caractère pédagogique et dissuasif (sanction, rappel à l’ordre, mise
en demeure, sus­pension d’émissions, interdiction de parution, etc.). Le Sénégal compte un organe de
régulation, le Conseil national pour la régulation de l’audiovisuel, qui traite des violations des textes
régissant la radiodiffusion et la télévision. En ce qui concerne la presse écrite, cet organe n’est
compétent qu’en période électorale et en particulier pendant les campagnes électorales. Il faut noter
d’ailleurs que contrairement aux médias du Bénin et de plusieurs autres pays de l’Afrique de l’Ouest, les
médias du Sénégal sont autorisés à diffuser systématiquement les « résul-tats par bureau de vote le jour
du scrutin à partir de 18 heures » (Dialogue régional des instances de régulation et d’autorégulation sur
l’accompagnement des médias en période électorale, Cotonou en République du Bénin, les 10 et 11
novembre 2011). Cet organe a une fonction pédagogique et avant qu’une sanction pécuniaire ne
soit effective, un rappel à l’ordre peut permettre à un média de corriger une violation des règles de la
régulation. L’aide de l’État à la presse privée est aussi un moyen de dissuasion.

Les organes d’autorégulation : Mbaye Sidi Mbaye, enseignant au Centre d’études des sciences et
tech­niques de l’information et ancien porte-parole d’une première structure d’autorégulation du
Sénégal, le CRED, explique que l’autorégulation est à la charge d’instances mises en place par les
pro-fes-sion-nels des médias eux-mêmes avec pour objectif de contrôler le respect de l’éthique et de la
déontologie. Il s’agit de véritables tribunaux de presse devant lesquels le citoyen peut se pourvoir
lorsqu’il a à se plaindre d’une at­teinte faite par voie de presse. Il ajoute :la presse s’autorégule pour se
protéger individuellement et collectivement de la loi, mais aussi du doute pouvant mener à un rejet de
la société. La profession du journaliste obéit à des rè-gles universelles qui rassurent et protègent le
citoyen, la so-ciété. Ces règles balisent la pratique professionnelle, et leur maî-trise doit être obligatoire
pour qui veut exercer ce métier. Là aussi les formes et les dénominations prises par les structures sont
différentes. Il s’agit d’un tribunal des pairs. Les journalistes « jugent » leurs propres collègues soit sur
une plainte, soit en s’autosaisissant. Au Bénin existe ainsi l’Observatoire de la déontologie et de
l’éthique dans les médias (ODEM) tandis qu’au Sénégal, le Comité pour l’observa­tion des règles
d’éthique et de déontologie (CORED) connaît, un peu comme son prédécesseur, une forme de léthargie.
Celle-ci est due à une composition extrêmement disparate de l’organe qui rend difficile son
fonctionnement. Par ailleurs, l’autorégulation a toujours souffert du manque de recon­naissance et
d’appui des journalistes eux-mêmes, ce qui met à mal la légitimité de l’organe. Le directeur exécutif du
CORED, Souleymane Niang, note néanmoins que l’organe « s’est attribué une mission de dialo­gue social
visant à régler les conflits entre employés et employeurs au niveau des médias » (Actes du dialogue
régional des instances de régu­lation et d’autorégulation sur l’accompagnement des médias en période
électorale, Cotonou, 2011 : 29), doublant ainsi le travail du Syn­dicat des professionnels de l’information
et de la communication sociale, le SYNPICS.

La notion de corégulation

Les périodes électorales sont souvent un moment propice à une corégulation, car elle « permet de
combiner une application de la loi, voire une forme de répression » à une démarche pédagogique. En
Côte d’Ivoire, un partenariat pourrait ainsi mettre en présence les instances de régulation (HACA, CNP),
d’autorégulation (OLPED), les organisations profession­nelles des médias (UNJCI, CNACIP), le Fonds de
développement de la presse ainsi que le ministère de la Communication. Les objectifs seraient le
renforcement du pouvoir d’information de l’instance d’autorégulation, puis la valorisation et la
crédibilisation de l’instance d’autorégulation. Toutefois, en termes législatifs, l’OLPED, organe
d’autorégulation, est tenu d’appliquer les prérogatives et attributions de la régulation. Il y a donc
confusion entre le rôle des différentes instances, et l’OLPED risque de voir son rôle évacué. Ce qui est
une contradiction par rapport à la corégulation. Au Sénégal, le CORED explore la possibilité d’une
corégulation avec le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA). L’expérience du Bénin se
révèle très riche et là encore, c’est le contexte des élections qui permet de mettre en œuvre la
corégulation. De nombreux témoignages d’acteurs de l’instance de régulation ont permis de
reconstituer l’expérience de la HAAC en matière de gestion des périodes tumultueuses d’élection. On en
retient que dans le cadre des scrutins prési­dentiel et législatif de 2011, l’organe a suivi 98 quotidiens,
58 périodiques, 73 radios et une demi-douzaine de télévisions et qu’il a dû mettre en place un comité
des élections. Ce comité de vigilance chargé de la veille et du contrôle a fait prononcer une vingtaine de
sanctions contre les médias toutes catégories confondues. Au cours de ces scrutins, la corégulation
entre la HAAC et l’Obser­vatoire de la déontologie et de l’éthique dans les médias (ODEM) a été
concrétisée. Des cas de violation ont été constatés et instruits par l’autorégulateur qui en a saisi
l’instance de régulation. La décision de condamnation prise par la HAAC à l’issue de cette procédure
avait une grande force exécutoire (Dialogue régional des instances de régulation et d’au­torégulation sur
l’accompagnement des médias en période électorale, Cotonou en République du Bénin, les 10 et 11
novembre 2011). Les instances de régulation du Niger et du Togo sont contraintes à la corégulation par
la loi. L’instance de régulation doit requérir l’avis de l’Observatoire nigérien des médias avant toute
condamnation de journaliste. Les manquements concernant les médias ne sont pas soumis à cette
procédure. Les activités de pose de première pierre, d’inauguration des chrysanthèmes par les ministres
du gouvernement sont rigoureu­sement interdites un mois avant la campagne électorale. C’est un
consen-sus de la classe politique (Dialogue régional des instances de régulation et d’autorégulation sur
l’accompagnement des médias en période électorale, Cotonou en République du Bénin, les 10 et 11
novembre 2011).

Les défis face aux textes

Un certain nombre de textes sont au fondement, sont le ciment des organes de régulation et
d’autorégulation. Mais pour Georges Amlon, journaliste consultant dans le Dialogue régional des
instances de régula­tion et d’autorégulation sur l’accompagnement des médias en période élec­torale,
tenu à Cotonou en République du Bénin les 10 et 11 novembre 2011, les élé-ments suivants sont
indispensables à l’efficacité des organes de régulation et d’autorégulation.

Les outils de contrôle :

Pour Amlon, ils sont d’ordre juridique et professionnel. En effet, du point de vue juridique, nous avons :
« les lois, les décrets et les arrêtés tandis qu’au niveau professionnel il y a le code de déontologie, la
charte d’entreprise, la grille d’écoute ou de lecture ». La régulation et l’autorégulation auront par
conséquent, de lourdes responsabilités dans l’encadrement de l’action des médias. Mais ces instances
devront faire face à des préalables qui engagent l’efficacité de leur contrôle et constituent autant de
contraintes majeures qu’il leur faudra assumer :

• La crédibilité : Elle tiendra essentiellement à la composition et aux actes des organes de régulation ou
d’autorégulation. Les noms et visages qui les représentent et la perception qu’a le citoyen des
personnes et des actions posées détermineront la crédibilité de l’instance elle-même. En ce qui
concerne l’autorégulation, la reconnaissance des pairs est essen­tielle. Or, elle est souvent sujette à
caution, car elle n’a pas de moyens de coercition et qu’il existe, dans la pluralité des médias, des intérêts
divers et divergents qui nuisent au respect de cette instance.

• L’indépendance : Elle tiendra non seulement à la manière dont sont désignés les membres des
instances en question, mais également à leurs caractères et personnalités propres. Il faudra également
tenir compte des ressources dont dispose l’instance et de leur provenance.

• L’impartialité : Elle tient à l’équilibre et à la justesse, en un mot au souci de qualité des dispositions et
décisions que prendra l’instance. Il convient donc, tout comme pour son indépendance, que l’instance
soit guidée par des idéaux et objectifs élevés et ne se sente redevable vis-à-vis de personne.

Une fois ces contraintes assumées, il faudra, en fonction de la nature de l’instance, définir les actions à
mener pour gérer au mieux l’ensemble de la période électorale (Dialogue régional des instances de
régulation et d’autorégulation sur l’accompagnement des médias en période électorale, Cotonou en
République du Bénin, les 10 et 11 novembre 2011).

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