Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
sdw
X1 X
X2
Soit une fonction d'une variable Y = f(X) calculée pour une valeur de X1
Y1 + f(X1 )
Lorsque M2 se rapproche indéfiniment de M1 , la droite M2 M1 (corde) se transforme peu à peu en la
tangente de M1 T
Nous avons Tan Ñ = HN / M 1 H = Y'X
HN = Y' X * M1 H = Y' X * ( X2 - X1 )
Si au voisinage de M1 : Y2 - Y1 ≈ ΗΝ
d'où Y2 - Y1 = ( X2 - X1) Y'X
C'est la différentielle qui donne la variation de la fonction en un point donné en fonction des accroissements
de la variable (accroissements très petits).
La limite du rapport HN / M1 H quand X2 tend vers X1 est la dérivée de la fonction Y par rapport à X pour
la valeur de X1 .
Page 1 / 13
Laurent SALOMON GRETA Bâtiment 1-2 Fautes, erreurs et écarts.sdw
Les Formules différentielles faisant intervenir des lignes trigonométriques et des accroissements d'angles,
ces derniers seront exprimés en radians.
Exemple :
u = f (X,Y,Z)
Çu = (df/dX) *ÇX + (df/dY) *ÇY+ (df/dZ) *ÇZ
(df/dX) *ÇX étant la dérivée partielle de la fonction u par rapport à la variable X.
Exemple
On considère un rectangle de coté X = 100 m et Y = 200 m.. Trouver la nouvelle surface lorsque X varie
de + 3 cm et Y de -5 cm.
Page 2 / 13
Laurent SALOMON GRETA Bâtiment 1-2 Fautes, erreurs et écarts.sdw
1-2-1-4- Applications
1-2-1-4-1/
Ø = 50™, avec précision doit on
prendre D pour obtenir P à G 5 mm
P près?
Ø D
1-2-1-4-2/
Soit un rectangle de coté à = 49,78 m et b = 43,79 m. Quel sera l'approximation sur la
surface de ce rectangle avec des cotés connus à G 1 cm.
S=a*b S = f (a,b)
1-2-1-4-3/
-a Un carré dont on veut connaître le
coté a à G 1 cm possède une
-b diagonale de 75 cm. A combien de
-a décimales faut il prendre †2 pour avoir
a à G 1 cm?
1-2-1-4-4/
Approximations sur les données : Désirant connaître une surface à G 1 m², quelle
sera l'approximation sur les cotés?
a = 49,78 m S=a*b
b = 43,79 m
1-2-1-4-5/
Page 3 / 13
Laurent SALOMON GRETA Bâtiment 1-2 Fautes, erreurs et écarts.sdw
Elles ont de grandes valeurs numériques; dues à l'inattention de l'opérateur. Elles doivent être recherchées
et éliminées par des vérifications simples et rapides.
Petite quantité qui reste stable et connue. Les erreurs systématiques doivent êtres éliminées soit :
• par calcul ; correction d'étalonnage
• par mode opératoire ; par exemple le double retournement
• par réglage de l'appareil
Exemples : la collimation verticale, horizontale, tourillonnement, erreur d'étalonnage d'un ruban, erreur
d'étalonnage d'un distance-mètre....
Elles ne peuvent pas être éliminées par un mode opératoire, seul la répétition des mesures peuvent les
calculées et les réduire.
La mesure directe est obtenue par simple lecture d'un étalon (ex : lecture du limbe, lecture d'un ruban.....).
L'action d'une erreur est additive.
Si X est la quantité exacte et Xi est la quantité mesurée :
erreur = Xi - X
Correction = X - Xi
1-2-2-2-2) Mesures indirectes :
Le résultat est obtenu à partir de mesures directes à l'aide de formules mathématiques (ex : plusieurs
portées d'un ruban, dénivelée avec théodolite etc...). L'erreur sur l'inconnu est égale à la différentielle de
son expression mathématique, en fonction des quantités mesurées, les accroissements des variables étant
les erreurs des mesures directes.
On étudiera à part l'influence de chaque cause d'erreur et on additionnera toute les influences partielles
pour obtenir l'influence totale.
Page 4 / 13
Laurent SALOMON GRETA Bâtiment 1-2 Fautes, erreurs et écarts.sdw
Si nous reprenons dans les mêmes conditions, un très grand nombre de fois la mesure d'une même
grandeur, et que nous classons les mesures dans l'ordre croissant, nous constatons :
• toutes les valeurs sont dispersées entre deux extrêmes
• elles s'accumulent vers le milieu de l'intervalle
• elles sont symétriques par rapport au milieu.
La valeur expérimentale de l'inconnue, objet de la mesure, est la moyenne arithmétique de toutes les
valeurs. Cette valeur sera d'autant meilleure que le nombre de mesures est important.
Les erreurs accidentelles vraies sont celles qui sont effectivement commises, on ne les connaît pas puisque
la vrai valeur de l'inconnue est inaccessible.
Par contre, on connaît l'erreur apparente qui est la différence entre la moyenne arithmétique et chaque
mesure :
Erreur vraie : e i = Xi - X
Erreur apparente : vi = Xi – Xm
v1 = X1 - Xm
v2 = X2 - Xm
:
vn = Xn - Xm
Σ vi = nXm - ΣXi
Σ vi = 0
Page 5 / 13
Laurent SALOMON GRETA Bâtiment 1-2 Fautes, erreurs et écarts.sdw
1-2-2-3-4) définitions :
e ma = G(Σ se i s) / n
C'est la valeur absolue de la somme des erreurs vraies divisée par n. en pratique on utilise :
e ma = G(Σ svi s) / (n - 1/2)
Les deux termes sont utilisés pour mesurer les erreurs accidentelles commises. Ils sont proportionnels. On
utilisera plus souvent l'emq.
• Erreur probable :
Si l'on classe les erreurs accidentelles d'une même expérience par ordre d grandeur croissant en valeur
absolue, une valeur occupe le rang médian, il y a n/2 valeurs à gauche et n/2 à droite. La valeur médiane
est l'erreur probable. Elle a une chance sur 2 d'être dépassée. L'expérience prouve que :
ep = 2/3 emq
ema = 4/5 emq
On utilisera beaucoup plus souvent l'emq car on a constaté que pour un procédé donné (même précision),
elle reste constante, elle caractérise le procédé. On en déduira
l'ep = 2/3 emq.
L'expérience a donné les résultats suivants, si l'on trace la courbe de fréquence des erreurs accidentelles en
prenant comme unité d'abscisse l'erreur probable, cette courbe a toujours la même allure.
Les erreurs les plus petites sont les plus fréquentes, il y a autant d'erreurs positives que d'erreurs négatives,
on peut les répartir en terme de pourcentage en quatre classes :
Page 6 / 13
Laurent SALOMON GRETA Bâtiment 1-2 Fautes, erreurs et écarts.sdw
Fréquence
point d'inflexion
25% 25%
16% 16%
7% 7%
2% 2% v
-4ep -3ep -2ep -ep 0 ep 2ep 3ep 4ep
• 1ère classe : contient toutes les erreurs > à 0 et < à l'ep (25% des erreurs)
• 2ème classe : contient les erreurs comprises entre ep et 2ep (16% des erreurs)
• etc.
Si une série de mesures ne donne pas cette courbe, c'est qu'elle n'est pas représentative des erreurs
accidentelles, il subsiste des erreurs systématiques.
Exemple : On fait une mesure isolée, qu'elle est la probabilité pour que l'erreur accidentelle commise sur
cette mesure soit inférieure à l'emq? Il y a 33% d'erreurs accidentelles positives inférieures à l'emq (25+8).
Il existe des mesures « suspectes » qui méritent d'être rejetées. On cherchera donc à établir un critère de
rejet. Toutes mesure affectée d'une erreur accidentelle supérieure à 4 fois l'écart probable doit être rejetée.
(ou à 2,7 fois l'emq).
Page 7 / 13
Laurent SALOMON GRETA Bâtiment 1-2 Fautes, erreurs et écarts.sdw
De manière plus générale, on considère une fonction F de plusieurs mesures directes x, y, z. Connaissant
les emq Æx, Æy, Æz, des mesures directes x, y, z on va calculer l'erreur moyenne quadratique d'une
fonction F de ces variables.
Considérons n mesures de F/
emq(F) = G †(Ìe²F / n)
eF étant la somme des erreurs vraies commises (inconnues) dans les mesures.
Exemple : D = g cos²i
ƲD = (Cos4 i)Ʋg + (2g cos i sin i)² Ʋi
Alors que les erreurs vraies (accidentelles ou systématiques) transmettent à la fonction une erreur résultante
:
e u = (df/dX) * e X + (df/dY) * e Y + (df/dZ) * e Z
Les « erreurs » moyennes quadratiques se composent suivant la loi précédente; En particulier si la fonction
F est fonction d'une seule variable.
ÆF = GÆX (df/dX)
Page 8 / 13
Laurent SALOMON GRETA Bâtiment 1-2 Fautes, erreurs et écarts.sdw
S = X + Y+ Z
Si tous les termes de la somme sont caractérisés par la même emq (même précision), alors :
Æ S = G†(nƲ) = G†n * Æ
Exemple : La mesure d'une base par chaînage, la précision de toutes les portées est identique. Si on a 50
portées de décamètre de précision G 0,5 cm.
M = (X+Y+Z) / n
Application : Un rectangle de cotés x = 120 m (6 portées) et y = 160 m (8 portées) L'emq sur une portée :
e = G 1 cm.
Xn = (x1 + ..... + xn ) / n
ÆXn = Æ / †n
Page 9 / 13
Laurent SALOMON GRETA Bâtiment 1-2 Fautes, erreurs et écarts.sdw
n = Ʋ / ƲXn
ÆXp = Æ / †p
p = Ʋ / ƲXp
ÆXq = Æ / †q
q = Ʋ / ƲXq
Les mesures ayant été faites dans les mêmes conditions de précision, la valeur de l'inconnue est :
Si l'on considère Xn , Xp , et Xq , comme des mesures élémentaires et n, p et q leur poids, on voit que ces
poids sont inversement proportionnels au carré des écarts-types :
Poids = K / Ʋi
On peut généraliser et dire que ces trois éléments peuvent être 3 moyennes différentes pour obtenir la
valeur X mais de précision différentes :
La valeur définitive d'une quantité issue de séries d'observations d'inégales précisions est égale à la
moyenne pondérée des séries des valeurs individuelles. Le poids de chaque série de valeurs est, à un
coefficient constant près (de valeur arbitraire), proportionnel à l'inverse du carré de l'erreur moyenne
quadratique de cette série.
ƲX = ƲX1 (p1 /Ìpi )² + ƲX2 (p2 /Ìpi )² +....+ ƲXn (pn /Ìpi )²
Page 10 / 13
Laurent SALOMON GRETA Bâtiment 1-2 Fautes, erreurs et écarts.sdw
Exemple : On a mesuré 25 fois une longueur L, avec une emq individuelle égale à 5cm et on a mesuré 16
fois la même longueur L avec un emq individuelle égale à 2 cm.
L1 : Le résultat des 25 premières mesures est de 121,503 m
L2 : Le résultat des 16 dernières mesures est de 121,488 m
L = p1 L1 + p2 L2 / p1 +p2
d'où : p1 = K/1 et p2 = 4K
L = 121,491 m
Si l'on à n mesures de la valeur Z, Zm étant la moyenne pondérées, et vi les écart à la moyenne pondérée.
Zm = (Ìpi Zi ) / Ìpi
vi = Zm- Zi
1-2-2-6-1) La détermination individuelle est intervenue dans la moyenne (j est une des valeur de i)
Remarque :
Si la moyenne n'est pas pondérée mais arithmétique ; cela veut dire que tous les poids sont égaux (donc =
1).
Page 11 / 13
Laurent SALOMON GRETA Bâtiment 1-2 Fautes, erreurs et écarts.sdw
avec K = ƲZj * pj : Ʋvj = ƲZj - (ƲZj *pj ) / Ìpi = (ƲZj *Ìpi - ƲZj *pj ) / Ìpi
Page 12 / 13
Laurent SALOMON GRETA Bâtiment 1-2 Fautes, erreurs et écarts.sdw
1-2-2-7-2/ Les angles d'un triangle ont été mesurés avec pour le 1er angle un tachéomètre :
ÆÑ = G 5 mgr et pour les 2 et 3ème angles un théodolite : ÆÑ = G 4 mgr
1-2-2-7-3/ Un théodolite a un écart-type de G 13". On mesure 40 fois un angle. Quel sera l'écart-type de
la moyenne de ces 40 mesures? Combien faut il de réitérations pour avoir un écart-type sur l'angle de G
10"
1-2-2-7-5/ Un opérateur a observé (avec un même goniomètre par la méthode du centrage forcé) par
tours d'horizons à deux paires de séquences, les trois angles de 10 triangles identiquement conformes. Les
erreurs de fermeture vraies (somme des angles observés - 200 grades) furent les suivantes/
+10, -13 ,-14, +5, -7, -9, -4, +8, +11, et +12 milligons.
On demande de calculer l'erreur moyenne quadratique de fermeture d'un triangle, l'erreur moyenne
quadratique sur la mesure d'un angle dans les conditions ci-dessus (2 paires) et l'erreur moyenne
quadratique sur la mesure d'un angle par observation d'une seule paire de séquences.
Page 13 / 13