Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Résumé
Il existe une structure, un squelette, un support dans tout patrimoine bâti. Ces
structures autrefois en bois, maçonnerie de pierre ou de briques de terre cuite sont
aujourd’hui en métaux ferreux ou en béton grâce à une succession de progrès tant
sur les moyens de fabrication que sur les moyens informatiques de calculs.
C’est durant la période de guerre qu’on verra naître le développement de nouveaux
procédés tant dans la conception, la forme et les systèmes structurels des ouvrages que
dans les moyens et matériaux de mise en œuvre, en passant par les techniques
d’assemblage utilisées notamment pour la reconstruction des ouvrages détruits.
Au-delà du rehaussement des ponts sur le canal Albert, un autre élément suscite
actuellement une préoccupation particulière : la préservation des constructions en fer et en
acier. La corrosion est un problème fréquent rencontré dans la conservation du patrimoine
des constructions métalliques, souvent lié à un manque d’entretien périodique. La
préservation des constructions métalliques du patrimoine implique donc un équilibre délicat
entre conservation et restauration, afin de préserver leur valeur historique et architecturale
tout en garantissant leur sécurité et leur durabilité à long terme.
État de l’art
I Introduction
Tel que Michel Provost et Bernard Espion le mentionne dans l’ouvrage “Patrimoine
de fonte, fer et acier “, les structures autrefois en bois, maçonnerie de pierre ou de briques
de terre cuite sont aujourd’hui en métaux ferreux ou en béton grâce à une succession de
progrès autant sur les moyens de fabrication que sur les moyens informatiques de calculs.
Dans cet acte de conférence, ils soulignent que les métaux ferreux jouent un rôle
déterminant dans le patrimoine Belge et qu’il faut préserver son riche héritage industriel, en
particulier son industrie sidérurgique florissante.
Jean-Marie Crémer, dans le même ouvrage, évoque la période “les trente glorieuse”
de 1945 à 1975, une ère particulièrement marquée par le développement de nouveaux
procédés et de nouvelles technologies. Effectivement, après la seconde guerre mondiale, la
reconstruction des ouvrages détruits ou endommagés va prendre une importance
primordiale. Initialement, ce sont avec des méthodes traditionnelles qu’ils vont s’en
préoccuper, puis de nombreux progrès apparaissent tant au niveau de la conception des
ouvrages que dans leurs formes et leurs systèmes structurels, que dans les moyens,
matériaux et les techniques d’assemblage utilisés. L’entreprise Cockerill a alors joué un rôle
majeur dans la réalisation des structures pour les différents ponts de la région.
Parallèlement, l’avènement des outils informatiques dans les années 60-70, avec les
premiers ordinateurs et logiciels de calcul, révolutionne la conception et le dimensionnement
de structures complexes.
Dans l’article “Les infrastructures fluviales et l’essor des villes de la Meuse moyenne
des origines au XVIIe siècle. » tiré du livre ‘histoire urbaine” de Marc Suttor, il précise que
l'emplacement des infrastructures fluviales n’est pas dû au hasard. En effet, les deux
ouvrages cités précédemment mettent l’accent sur des contextes politiques, économiques et
géographiques variés, qui influencent l’implantation de ponts et de rives fluviales.
Durant les années 1960, on y voit l’expansion des réseaux routiers pour répondre à la
montée en puissance de l’automobile, stimulant alors la conception de nouveaux ouvrages.
Ces infrastructures fluviales deviennent des indicateurs de la croissance urbaine.
Il faudrait une partie sur l’histoire du Canal Albert - le contexte politique et économique lors de la création de
celui-ci et pourquoi tous les ponts de ce canal doivent être rehaussés à nos jours.
II Matériaux et ses réparations
François Pasquasy dans l’acte de conférence “Patrimoine de fonte, fer et acier”
traite de l’élaboration et la mise en forme du fer, de l’époque Romaine à la révolution
industrielle. La production de fer est attestée depuis l’époque romaine, mais pour faire
évoluer les ponts il faut attendre la révolution industrielle pour disposer du fer de bonne
qualité et en quantité suffisante. Le haut fourneau apparaît dans nos régions dans la
première moitié du XIVe siècle. Mais c’est au début du XIXe siècle que la production, la mise
en forme et l’utilisation des métaux se développent de manière industrielle, d’abord la fonte,
ensuite le fer et enfin l’acier.
Contrairement aux structures en béton, où le matériau est très souvent mis en œuvre
(coulé) sur chantier, les structures métalliques sont des assemblages d’éléments
préfabriqués produits en usine et préparés en atelier. Leurs caractéristiques géométriques et
mécaniques sont déterminantes pour l’usage qui peut en être fait. C’est pourquoi
l’élaboration et la mise en œuvre de ces métaux ferreux est essentiels.
Même si les profilés sont optimisés et amincis au minimum vers la fin du XIXe
siècle, ce qui a introduit de nombreux problèmes tel que leur résistance au feu. Mais deux
aspects qui peuvent affecter la capacité portante des constructions métalliques sont la
fatigue du métal et la corrosion.
L’autre particularité c’est la notion de la fatigue maintes fois mentionnés dans les
différentes sources notamment lorsque les poutres en acier supporte le tablier en béton
armé. La fatigue s’installe, dû à un trafic important et donc une déformation excessive suite
aux différences de résistance entre l’acier et le béton armé, des fissures peuvent apparaître.
Cependant, plusieurs types de réparations s'offrent à nous pour prolonger la durée de vie
d’un pont en injectant de la résine époxy avec des tiges scellées ou des vis à cheville
mécanique.
Une autre manière pour prolonger la longévité d’un pont métallique c’est la
réparation par boulonnage. Cette technique réclame une précision de forage afin d'aligner
les trous difficiles si on a une grande épaisseur de poutre, elle peut réclamer l’application
d’une fourrure qui est une épaisseur intercalaire pour rétablir le décalage de 2 pans. Ce type
de montage fait que l’exécution est plus lente et est d’aspect lourd. Ce changement d’aspect
peut désavantager la préservation de la valeur patrimoniale d’un pont. Autre changement qui
permet de renforcer une structure métal mais qui change complètement la morphologie du
pont, c’est l’ajout d’éléments structurels comme une 3ième poutre maîtresse ou réaliser une
translation de l’ouvrage.
Une des solutions proposées par A. Plumier c’est l’ajout de béton dans une structure
totalement en acier qui est affaiblie par le temps.Cette collaboration est bénéfique car elle
permet l’augmentation de la résistance et la protection contre la corrosion. Cette solution
permet d’agir rapidement sans trop de précision contrairement à des pièces sur mesure de
renfort.
Sur cette base, nous dresserons une classification spécifique et plus poussée des
ponts qui nous intéressent afin d’en avoir une vision plus structurée et également de pouvoir
ensuite les comparer.
IV Ingénierie / structure
Il souligne que la Belgique fut l’un des pays pionniers pour la mise au point et
l’application, dès les années 1920, des procédés d’assemblage au moyen de la
soudure électrique à l’arc.
Du point de vue structurel, en lien avec l’ingénierie, il convient également de dresser
une typologie des ponts en fonction de leurs techniques de construction, ainsi que les
éléments constitutifs de ces ponts.
V Sélection de ponts
Analyse des différents ponts, comparaison
-> pas dresser un historique des ponts
plutôt dire quel auteur à traité du canal albert et de ses ponts, pourquoi on a étudié cette
question des ponts à travers quel étude, technique ou typologique,... quels problèmes ils ont
-> les manières dont les questions historiques ont été abordées, ..
-> certains auteurs ont abordées d’autres sujet, d’autres analyses, les énoncés, pourquoi
-> constaté ce qui a été fait et ce qui n’a pas été fait ! et à partir de ce qui n’a pas été fait :
créer une question de recherche
-> le réhaussement : la durabilité des matériaux lors du rehaussement, est ce qu’on réutilise
des éléments, recyclés, qu’est ce qu’il va disparaître