Lycée Jean Bart Physique-Chimie MP 2022 − 2023

DS 6 (4 heures)
Chimie, Electromagnétisme

La calculatrice est autorisée

La plus grande importance sera apportée au soin de la copie ainsi qu’à la clarté des raisonnements. Toute
réponse, même qualitative, se doit d’être justifiée. Les affirmations, même justes, mais non justifiées ne seront
pas prises en compte. Les résultats doivent être encadrés .

En cas de non respect de ces consignes, un malus sera attribué à la copie comme indiqué dans les tableaux
suivants qui stipulent les critères et les effets sur la note le cas échéant :

Critère Indicateur
Lisibilité de l’écriture L’écriture ne ralentit pas la lecture.
La copie ne comporte pas de fautes d’orthographe ni
Respect de la langue
de grammaire.
La pensée du candidat est compréhensible à la pre-
Clarté de l’expression
mière lecture.
La copie comporte peu de ratures, réalisées avec soin
et les parties qui ne doivent pas être prises en compte
Propreté de la copie
par le correcteur sont clairement et proprement bar-
rées.
Les différentes parties du sujet sont bien identifiées
Identification des questions et les réponses sont numérotées avec le numéro de la
question.
Les résultats littéraux et numériques sont clairement
Mise en évidence des résultats
mis en évidence.

Nombre de critères non respéctés Palier de Malus Effet sur la note

0 0 aucun
1–2 1 −3.3%
3–4 2 −6.7%
5–6 3 −10%

Si, au cours de l’épreuve, un candidat repère ce qui lui semble être une erreur d’énoncé, il le signale sur sa
copie et poursuit sa composition en expliquant les raisons des initiatives qu’il est amené à prendre.

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Exercice 1 : Nickelage d’une pièce de fer

On se propose ici de recouvrir d’une couche mince de nickel, une électrode de fer. On réalise pour cela l’électrolyse
d’une solution de sulfate de nickel (Ni2+ , SO4 2˘ ), de concentration égale à 1 mol · L−1 et de pH = 5. L’autre
électrode est une électrode de platine, inattaquable. On utilise un générateur de tension de force électromotrice
(f.e.m) e.

Q.1 Identifier les réactions rédox susceptibles de se produire à l’anode et à la cathode.

Q.2 Faire un schéma de l’électrolyseur faisant clairement apparaître l’anode, la cathode et le générateur de
tension dont on indiquera la polarité, par le fléchage de la f.e.m e. On précisera aussi le sens de circulation
du courant électrique et celui des électrons.

Q.3 D’un point de vue purement thermodynamique, quelle différence de potentiel minimale doit imposer le
générateur pour amorcer l’électrolyse souhaitée ?

En pratique, pour un courant de 1,8 A, il faut ajouter des surtensions anodique et cathodique respectivement
égales à 0,6 V et −0,1 V en plus d’une surtension notée Ur = 0,15 V.

Q.4 À quoi peut correspondre la surtension Ur ?

Q.5 Quelle est alors la tension délivrée par le générateur ?

Q.6 En considérant le rendement faradique égal à 100%, quelle masse de nickel peut-on déposer en une heure
avec ce courant de 1,8 A ?

Q.7 En réalité, la masse déposée est de 1,75 g. Quelle est la raison de la différence observée ?

La figure suivante donne l’allure des courbes courant-potentiel obtenues expérimentalement.

Q.8 Associer à chacune des parties AB, CD et F G une demi-équation rédox.

Q.9 Pour améliorer ce rendement, préconisez-vous de légèrement augmenter ou diminuer la tension délivrée
par le générateur ? (justifier la réponse)

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Exercice 2 : Prévention contre la corrosion d’une bouée houlographe

Depuis la fin des années 1960, la société néerlandaise Datawell développe des bouées houlographes commercia-
lisées sous le nom de Waverider. Flottant à la surface de la mer, une telle bouée se déplace au gré des vagues
de sorte qu’en enregistrant son mouvement, on accède aux caractéristiques de la houle.

Figure 1 – Photographies d’une bouée houlographe Waverider

Cet énoncé étudie la corrosion de l’acier en milieu marin et le moyen choisi par Datawell pour s’en prémunir.
Diverses valeurs numériques sont regroupés à la fin du texte.
La coque des bouées Waverider est faite d’acier AISI 316, un alliage de fer, de carbone (moins de 1%) et de
chrome. L’oxydation du chrome permet la formation d’une couche superficielle de passivation et rend en principe
l’acier inoxydable, donc apte à demeurer longuement en milieu marin. Cependant, la présence d’ions chlorures
entraine une dégradation locale de la couche de passivation, déclenchant irrémédiablement la corrosion du fer.

I– Thermodynamique de la corrosion du fer

La Figure A du document réponse est un diagramme potentiel-pH du fer tracé pour la concentration en espèces
dissoutes Ctra = 1,0 × 10−6 mol · L−1 . Les espèces prises en compte sont Fe(s), FeOOH(s), Fe(OH)2 (s), Fe2+ (aq),
Fe3+ (aq) et HFeO2 – (aq). Les frontières associées aux couples d’oxydoréduction de l’eau ont été superposées en
pointillés gris.

Q.1 Compléter ce diagramme potentiel-pH en attribuant à chaque domaine une espèce contenant Fe.

Q.2 À partir du diagramme, déterminer le potentiel standard du couple Fe2+ (aq)/Fe(s) et le pKs de Fe(OH)2 (s).

Q.3 Sans utiliser le diagramme, déterminer la pente de la frontière séparant Fe2+ (aq) et FeOOH(s).

Q.4 À partir du diagramme, écrire la réaction se produisant quand une pièce de fer est laissée à l’abandon
dans une solution aqueuse saturée en dioxygène et dont le pH vaut 7.

II – Cinétique de la corrosion de l’acier

Dans une étude publiée en 2016 dans la revue Ocean Engineering, Kim et al. analysent la corrosion de l’acier
dans une solution aqueuse de chlorure de sodium modélisant l’eau de mer, saturée en dioxygène et de pH égal à
8,2. Afin de relever la courbe courant-potentiel d’une pièce d’acier, ils utilisent une contre électrode en platine
et une électrode de référence au calomel saturé, de potentiel Eref = 0,25 V.

Q.5 Donner précisément le schéma du dispositif permettant d’enregistrer la courbe courant-potentiel.

La courbe obtenue, en raisonnant en densité de courant, est représentée sur la Figure 2.

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Figure 2 – Courbe densité de courant-potentiel d’une pièce d’acier plongeant dans une solution modélisant le
milieu marin et courbe densité de courant-potentiel anodique pour l’aluminium.

Q.6 Quelles sont les réactions électrochimiques se produisant sur les portions repérées par les lettres (a), (b)
et (c) ?

Q.7 Estimer numériquement la surtension cathodique associée au couple (H+ /H2 ).

Dans leur étude, Kim et al. publient différentes courbes courant-potentiel obtenues pour le même système
modèle, en modifiant la vitesse d’écoulement de l’eau salée autour des électrodes (Figure B du document
réponse). En les exploitant, ils montrent que la densité de courant de corrosion jcorr dépend de la vitesse
d’écoulement de l’eau salée autour de l’électrode. Les résultats sont rassemblés dans le tableau suivant où seule
la vitesse d’écoulement change entre les différentes mesures effectuées.

Vitesse d’écoulement m · s−1 0 2 5

Densité de courant de corrosion A · cm−2 1,79 × 10−5 2,46 × 10−4 8,49 × 10−4

Q.8 Pour chacune des courbes représentées sur la Figure B, entourer la partie correspondant à un phénomène
de limitation du courant lié à la cinétique de transport du dioxygène dissout dans l’eau.

Q.9 Proposer une interprétation qualitative à l’augmentation de la densité de courant de corrosion avec la
vitesse d’écoulement du fluide autour de l’électrode.

III – Protection par anode sacrificielle

Pour protéger de la corrosion la coque en acier inoxydable du Waverider, on lui associe une anode sacrificielle
en aluminium. L’aluminium s’oxyde en Al3+ (aq). Pour comprendre le rôle de la pièce d’aluminium, on s’appuie
sur la Figure 2 sur laquelle la courbe densité de courant-potentiel anodique d’une pièce d’aluminium a été
juxtaposée à celle de l’acier.

Q.10 Afin de décrire les phénomènes se produisant lorsque l’acier en contact avec l’aluminium est laissé à
l’abandon dans un milieu marin, compléter le schéma de la Figure C du document réponse en portant
dans chaque cadre rectangulaire le nom d’une espèce physico-chimique.

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On suppose que les pièces d’acier et d’aluminium présentent la même surface active et que les réactions élec-
trochimiques s’y répartissent uniformément.

Q.11 Estimer numériquement la densité de courant de corrosion jcorr associée à cette situation, en A · cm−2 .

Dans ces conditions, une certaine épaisseur ∆eAl d’aluminium est consommée pendant une durée ∆t.

Q.12 Déterminer l’expression de ∆eAl /∆t en fonction de jcorr , F, ρAl , MAl , puis calculer numériquement
l’épaisseur d’aluminium consommée en une année.

Q.13 La sphère d’acier inoxydable présente un diamètre de 70 cm et les anodes d’aluminium une surface de
l’ordre de 30 cm2 pour une épaisseur de 3 cm. Le constructeur recommande de renouveler ces anodes tous
les trois ans. Confronter ces données aux résultats de la question précédente et proposer une explication
aux éventuelles divergences.

Données numériques

Masse molaire de l’aluminium MAl = 27,0 g · mol−1

Masse volumique de l’aluminium
Produit ionique de l’eau
Charge élémentaire
Constante d’Avogadro
Constante de Faraday
RT
On prendra ln(10) ≈ 0,06 V
F
ρAl = 2,72 × 103 kg · m−3
Ke = 10−14
e = 1,60 × 10−19 C
NA = 6,02 × 1023 mol−1
F = e NA = 96,5 × 103 C · mol−1

Potentiels standards

Couple O2 /H2 O : E ◦ = 1,23 V

Couple H+ /H2 : E ◦ = 0,0 V

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Exercice 3 : Rayonnement
On suppose dans ce problème que la vitesse des particules chargées est très inférieure à la vitesse de la lumière
dans le vide, ce qui revient à négliger toute correction relativiste. Les effets de la gravitation sont également
négligés.

La partie III – est complètement indépendante des deux premières.

I– Mouvement d’une particule chargée dans un champ magnétique uniforme

On considère un référentiel R galiléen muni d’un repère cartésien
(O, ⃗ex , ⃗ey , ⃗ez ). Une particule chargée de charge positive q et de masse
m pénètre avec un vecteur vitesse ⃗v0 = v0⃗ex au point O de co-
ordonnées (0, 0) dans une région de l’espace où règne un champ
magnétique uniforme B ⃗ = B⃗ez perpendiculaire à ⃗v0 (voir figure
ci-dessous).

Q.1 Montrer que cette particule décrit une trajectoire plane dans
le plan (xOy).

Q.2 On suppose que la trajectoire est circulaire. Montrer que le

mouvement est uniforme et que le rayon de courbure de la
m v0
trajectoire s’écrit R = .
qB
Pour séparer les deux isotopes naturels de l’Uranium, l’uranium 238 et l’uranium 235, il est envisageable d’utiliser
un spectrographe de masse. Cet appareil, dans lequel règne un vide poussé, comporte trois parties représentées
sur la figure ci-dessous :
• une chambre d’ionisation dans laquelle les atomes d’uranium sont ionisés en ions U+ de charge électrique
q = +e d’où ils sortent par la fente F1 avec une vitesse négligeable.
• une zone entre deux plaques P1 et P2 où les ions sont accélérés par un champ électrostatique uniforme
imposé par une tension W = V2 − V1
• une chambre de déviation où règne un champ magnétique uniforme B ⃗ (avec B = 0,1 T) perpendiculaire
au plan de la figure dans laquelle les ions décrivent alors deux trajectoires circulaires de rayons R1 et R2
et parviennent dans deux collecteurs C1 et C2 .

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Q.3 Exprimer la vitesse d’un ion à la sortie de l’accélérateur (fente F2 ) en fonction de sa masse m, de sa
charge q et de la différence de potentiel W appliquée entre F1 et F2 .

Q.4 Calculer la tension W pour que la distance entre les collecteurs soit égale à d = 2 cm. Les masses de
l’uranium 238 et 235 sont respectivement mU 8 = 238 u.m.a et mU 5 = 235 u.m.a. On rappelle qu’une
unité de masse atomique (u.m.a) équivaut à 1 u.m.a = 1,66 × 10−27 kg.

II – Le cyclotron
Un cyclotron est formé de deux demi-cylindres
conducteurs creux D1 et D2 dénommés dees et
séparés par un intervalle étroit. Un champ ma-
gnétique uniforme B ⃗ (B = 1,0 T) règne à l’inté-
rieur des dees, sa direction est parallèle à l’axe
de ces demi-cylindres. Un champ électrostatique
variable E⃗ peut être établi dans l’intervalle étroit
qui sépare les dees en appliquant entre eux une
tension alternative sinusoïdale u(t) qui atteint sa
valeur maximale Um = 1 × 105 V lorsque le pro-
ton traverse cet espace. Les protons, de masse
mp = 1,67 × 10−27 kg et de charge électrique
qp = e, sont injectés au centre du cyclotron avec
une énergie cinétique négligeable. Dans chaque
dee, ils décrivent des trajectoires demi-circulaires
de rayon progressivemet croissant. Le rayon de la
trajectoire des protons à la sortie du cyclotron est
Rs = 50 cm.

Q.5 Donner l’expression littérale de la durée T1/2 mise par un proton pour effectuer un demi-tour en fonction
de mp , e et B. Qu’en déduisez-vous ?

Q.6 Justifier le choix d’une tension u(t) alternative sinusoïdale.

Q.7 Déterminer l’expression, puis la valeur de la fréquence f de la tension alternative u(t) = Um sin(2πf t)
pour que les protons subissent une accélération maximale à chaque traversée de l’espace entre les dees
(on négligera le temps de parcours d’un dee à l’autre).

Q.8 Déterminer l’expression, puis la valeur de l’énergie cinétique Ecs des protons à la sortie du cyclotron.

Q.9 Déterminer l’expression du nombre N de tours effectués par les protons dans le cyclotron jusqu’à leur
sortie en fonction de e, Rs , B, mp , Um . Faire l’application numérique.

Toute particule non relativiste chargée de charge q et d’accélération a rayonne une puissance Pr donnée par la
formule de Larmor :
µ0 q 2 2
Pr = a
6πc

Q.10 Montrer qu’une particule chargée de charge q, de vitesse v, qui décrit une trajectoire circulaire de rayon
R, rayonne une puissance Pr de la forme Pr = αv 4 . Exprimer le coefficient α en fonction de q, c, µ0 et R.

Q.11 Calculer l’énergie rayonnée par le proton dans le cyclotron lors de sa dernière trajectoire demie-circulaire
de rayon Rs = 50 cm. Quel commentaire peut-on faire ?

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III – Modèle microscopique de l’électron élastiquement lié

Lorsqu’une onde électromagnétique rencontre un atome, elle interagit avec les électrons de cet atome. Il apparaît
ainsi un moment dipolaire oscillant, source d’émission d’un rayonnement de même fréquence que l’onde incidente
exitatrice. Nous allons considérer ici que le milieu est suffisamment dilué (atomes peu nombreux par unité de
volume) pour que le champ électrique créé par les atomes excités dans le milieu soit négligeable devant le champ
électrique incident.
On envoie dans le milieu une onde électromagnétique monochromatique, plane, progressive, polarisée rectiligne-
ment selon l’axe (Oz), de champ {E ⃗ i (M, t); B
⃗ i (M, t)}.

Q.12 Donner l’expression littérale de la force de Lorentz F⃗ à laquelle est soumis un électron situé en M et
possédant un vecteur vitesse ⃗v .

L’atome est modélisé de la manière suivante. Le centre d’inertie est placé en O et un électron de mase me , de
charge électrique qe = −e, situé au point M , est soumis à :
• la force de Lorentz F⃗ précédemment calculée,
−−→
• une force de rappel élastique −me ω02 OM
−−→
dOM
• une force de frottement −me Γ
dt
avec ω0 et Γ des constantes, caractéristiques de l’atome.
Ei
Q.13 Pour un milieu dilué, on aura Bi ≈ . En considérant l’électron non relativiste, simplifier l’expression
c
de la force de Lorentz à laquelle il est soumis.

Q.14 Montrer qu’au niveau atomique (dimension de l’ordre du dixième de nanomètre), il est légitime de négliger
les variations spatiales du champ électromagnétique associé à de la lumière visible.
−−→ jωt
Q.15 Rechercher l’expression complexe du mouvement forcé de l’électron OM = ⃗r = ⃗r0 e en considérant que
jωt
Ei (O, t) = E0 e .
⃗ ⃗

Q.16 En considérant que l’onde incidente est polarisée rectilignement selon l’axe (Oz) de vecteur ⃗ez :

⃗ i (O, t) = E0 ejωt ⃗ez

E

donner l’expression littérale de l’amplitude p0 du moment dipolaire p⃗ acquis par l’atome.

µ0 ω 4 p20
Q.17 En déduire, en utilisant la formule de Larmor sous la forme Pr (ω) = , l’expression de la puissance
12πc
moyenne Pr (ω) alors rayonnée.

Q.18 Représenter l’allure de cette puissance moyenne rayonnée en fonction de ω. Préciser

√ en particulier l’expres-
sion de la pulsation ωr pour lequelle elle est maximale (considérer que Γ < 2ω0 ). Simplifier l’expression
de ωr lorsque Γ ≪ ω0 , que représente physiquement ce cas ?

Q.19 Justifier qu’à basse fréquence (ω ≪ ω0 ), cette puissance moyenne rayonnée peut se mettre sous la forme :
1
Pr (λ) = A 4 . Préciser l’expression de la constante A. Expliquer alors la couleur bleue du ciel.
λ

• • • FIN • • •

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Annexe du DS 6
(À détacher et à rendre avec la copie)

Figure A – Diagramme potentiel-pH du Fer

Figure B – Courbes densité de courant-potentiel d’une pièce d’acier plongeant dans une solution modélisant
le milieu marin et s’écoulant à différentes vitesses
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Figure C – Acier et aluminium en contact dans l’eau de mer