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L'AGRICULTURE ET LA PÊCHE AU MAROC

Le Maroc est resté un pays fortement agricole, axé sur la céréaliculture, malgré les aléas climatiques et
des rendements faibles dus à l'aridité. Toutefois, pendant les années de sécheresse, il est souvent contraint
d'importer de quoi nourrir sa population. L'agriculture juxtapose céréales (blé), élevage (ovins surtout) et
cultures commerciales (agrumes essentiellement). Elle génère 17 % du produit intérieur brut et continue
d'employer, avec la pêche, environ 45 % des actifs, souvent dans de très petites exploitations viv<ant en
autosuffisance, avec un fort taux de sous-emploi. Elle a cependant été fortement modernisée par une
politique de grands barrages : l'irrigation développée sur un million d'hectares (la surface cultivée est, au
total, de 7 millions d'hectares, sans compter les espaces réservés à l'élevage), permet des cultures
commerciales, notamment les agrumes, les primeurs, la betterave à sucre, la canne à sucre et la vigne. Mais
les exportations agricoles souffrent de la concurrence européenne et engendrent des tensions constantes
avec l'Europe, la pêche également, pour laquelle un accord a été signé avec l'Union européenne jusqu'en
1999, à la suite de nombreux conflits (notamment avec l'Espagne en 1988) ; celui-ci octroie des droits de
pêche moyennant une compensation financière annuelle. Les zones de pêche internationales et industrielles
correspondent au vaste espace maritime allant de Safi à l'extrême sud saharien.

L'INDUSTRIE DU MAROC
L'industrie marocaine est essentiellement privée, bien que de grandes entreprises d'État, en voie de
démantèlement, existent encore pour les phosphates, les mines et dans l'agriculture. Elle représente
aujourd'hui 33 % du produit intérieur brut et occupe 27 % des actifs. Les industries alimentaires
dominent, avec la transformation des céréales (farine, biscuiterie, pâtes alimentaires) et les conserveries
(légumes, fruits, poisson). Les industries du textile, du cuir et du bâtiment (matériaux de construction) sont
en pleine expansion. Le Maroc a su diversifier ses activités avec la chimie (acide phosphorique et engrais),
l'électronique, les papiers et les cartons. Des usines de montage de camions et d'automobiles ont également
vu le jour.
Les principaux aéroports sont Casablanca, Agadir, Marrakech et Tanger. Les principaux ports sont
Casablanca, Mohammedia et Tanger.

LE COMMERCE ET LES SERVICES AU MAROC


Le commerce et les services assurent, pour leur part, 54 % du produit intérieur brut et emploient 32 % des
actifs. L'hypertrophie du petit commerce dissimule un fort taux de sous-emploi et un secteur informel très
important.
Marrakech
Le Maroc a longtemps peiné à valoriser le secteur du tourisme, malgré d'indéniables atouts, comme les
plages méditerranéennes et atlantiques, les paysages de montagne, la proximité du désert, le patrimoine
artistique des villes impériales (Rabat, Fès, Meknès, Marrakech), l'animation de ses souks et l'hospitalité
de ses habitants. Les capacités hôtelières s'élevaient à 150 000 lits en 2008 et les entrées à 9 millions en
2011 (contre 3 millions en 1996). Les séjours touristiques, avec notamment les voyages organisés, assurent
en outre un débouché aux produits de l'artisanat. Le pays poursuit sa stratégie de développement, avec
l'ouverture de établissements de luxe à Mararakech et la création de deux nouvelles stations touristiques, à
Saidia, dans le Nord-Est, et à Mazagan, au sud-est de Casablanca. La clientèle française reste privilégiée.
Un ligne ferroviaire à grande vitesse, la première du continent africain, devrait relier Tanger à Rabat et à
Casablanca à partir de 2015.

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