CS/CVB

Réf. : 1423.
0523
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LE MATÉRIEL DE COUTURE
Sommaire
Page
Présentation du cours....................................................................................... 3
Leçon 1 – Le matériel de couture .................................................................5
A / DONNÉES DE BASE.............................................................................. 6
I. Les aiguilles à coudre .......................................................................... 7

II. Les épingles ......................................................................................... 14
III. Les fils ................................................................................................. 16
IV. Le matériel de coupe ........................................................................... 22
V. Le matériel de mesure et de tracé........................................................ 26
VI. Les outils annexes ............................................................................... 32
B / QUESTIONS AUTOCORRIGÉES ....................................................... 36
I - Questions .............................................................................................. 37
II - Corrections ........................................................................................... 40
Leçon 2 – Les machines ..................................................................................42
A / DONNÉES DE BASE.............................................................................. 43
I. Choisir sa machine à coudre ............................................................... 48

II. Détail d’une machine .......................................................................... 51
III. L’enfilage ............................................................................................ 52
IV. Régler la tension du fil ........................................................................ 57
V. Les accessoires de la machine à coudre .............................................. 65
VI. La surjeteuse........................................................................................ 72
VII. Les fers à repasser/presse .................................................................... 77
I - Questions .............................................................................................. 80
II - Corrections ........................................................................................... 83
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Leçon 3 – La mercerie .....................................................................................86
A / DONNÉES DE BASE.............................................................................. 87
I. Matériel de rangement......................................................................... 88
II. Les motifs décoratifs ........................................................................... 90
III. Structure de vêtements ........................................................................ 92
IV. Ruban, galon ....................................................................................... 94
V. Boules et boutons ................................................................................ 99
VI. Fermetures à glissière........................................................................ 103
I - Questions ............................................................................................ 108

II - Corrections ......................................................................................... 110
C / DEVOIR À ENVOYER À LA CORRECTION ................................... 111
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Présentation du cours
Ce fascicule est divisé en 3 leçons :
Leçon 1 : Le matériel de couture.
Leçon 2 : Les machines.
Leçon 3 : La mercerie.
Chaque leçon comprend trois parties :
1re partie : elle comprend les données de base à bien connaître. Il est
indispensable de les assimiler avant d’aborder la deuxième
partie.
2e partie : des exercices concrets vous sont proposés avec leurs corrigés.
Ils sont destinés à vous montrer de quelle façon nous utilisons
les données de base.
C’est une étape d’entraînement indispensable afin d’évaluer vos
lacunes éventuelles et de vous permettre, par la suite, de rédiger
le devoir de synthèse qui sera noté par votre professeur.
Si vous ne parvenez pas à répondre à la question posée, n’allez

pas directement au corrigé mais revenez sur les données de
base.
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Ne passez à la correction qu’après avoir répondu à toutes

les questions.
 En cas de réponses correctes, vous pouvez passer à la leçon

suivante.
 En cas de réponses fausses, vous devez revoir la partie du

cours concernée et comprendre la correction.
C’est au prix de cet effort que vous progresserez.
3e partie : Un travail personnel est à envoyer à l’école pour

correction.
Le devoir sera corrigé et noté par votre professeur

qui, pour vous accompagner le mieux possible,
justifiera son évaluation par des remarques
argumentées. Un corrigé-type vous sera également
envoyé.
Vous devrez alors étudier attentivement la correction

ainsi que les remarques personnelles de votre
professeur.
Afin d’éviter tout retard dans l’acheminement postal,
veillez à bien affranchir votre devoir en fonction du
poids de l’enveloppe.
Vous devez respecter ces trois étapes dans l’ordre :
 Données de base ;
 Questions autocorrigées ;
 Devoir de synthèse.
Bonne réussite !
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Leçon 1
Le matériel de couture
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6
-A-
Données
de base
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7
Nous allons parcourir les différents produits en précisant leurs variétés et leurs
utilisations.
Certains seront indispensables, d’autres faciliteront le travail.
À la fin du support, vous trouverez une liste de matériel dont vous aurez besoin
pour la formation.
I. Les aiguilles à coudre

1. Les différentes aiguilles
Une aiguille à coudre est un instrument de couture permettant de faire passer un

fil à travers le tissu, l'une de ses extrémités est pointue et permet de percer le
tissu, l'autre est munie d'une perforation appelée chas. Le fil est passé dans le
chas, afin que l'aiguille l’entraîne à travers le tissu.
Cette petite tige pointue, de fer ou d’autre métal, sert pour coudre, pour broder,
pour faire de la tapisserie, etc.
Les archéologues datent les premières aiguilles en os d’il y a environ 18 000 -

20 000 ans. Des fouilles en 2016 ont peut-être mis à jour une aiguille datant de
45 000 - 50 000 ans.
Selon le tissu, l’épaisseur du fil et la nature de l’ouvrage, la couturière aura un

grand choix d’aiguilles. Celles-ci varient dans la forme, le diamètre et la
longueur. Plus l’aiguille est grosse, et plus son numéro est petit. Il existe
2 gammes de tailles, l’une va de 1 à 15, l’autre de 13 à 28. Dans chaque
catégorie, un grand numéro indique une petite aiguille. Au fur et à mesure que le
diamètre diminue, la longueur diminue aussi. Un numéro plus petit signifie que
l’aiguille est plus longue, plus grosse et qu’elle a un plus grand chas.
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Le tableau suivant vous permettra de faire le choix idéal.
AIGUILLES DE COUTURE
Ces aiguilles basiques sont de deux sortes :
• Longues : elles ont un chas rond, une longueur moyenne et

sont pointues.
Taille : de 1 à 13.
Elles sont utilisées pour la couture à la main, points de nœud,

smocks.
• Mi-longues : elles ont un chas rond, sont courtes et pointues.
Taille : de 1 à 13 (rarement supérieure à 7).
Elles sont utilisées pour le matelassage à la main, les travaux de

couture délicats.
On trouve les aiguilles à coudre en assortiment de plusieurs

tailles mais aussi en pochette spécifique.
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AIGUILLES À TAPISSERIE
La plupart des fils de broderie peuvent s’utiliser avec des

aiguilles à tapisserie. Elles ont une extrémité sans pointe et un
chas beaucoup plus large que les aiguilles à coudre.
La grosseur du fil ainsi que le nombre de brins choisis

déterminent la taille de l’aiguille à choisir.
Elles sont utilisées pour le point de croix, la broderie et les

travaux à fils comptés.
AIGUILLES À BRODER
Elles ont un chas ovale, une longueur moyenne et sont pointues.
On les utilise pour la broderie traditionnelle, la broderie au

ruban, à la laine et les smocks.
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AIGUILLES DE TAPISSIER
Elles sont courbées pour permettre de faire des points dans des
tissus difficiles à traverser. Le retour de l’aiguille sur le devant
de l’ouvrage est facilité.
Elles facilitent aussi la couture des boutons type tapissier,

permettent d’exécuter des bourrelets réguliers et, d'une façon
générale, de travailler tout ce qui est molletonné sur une grosse
épaisseur.
Elles permettent également d'utiliser de la ficelle à coudre.
AIGUILLE SELLIER
C’est une aiguille en acier trempé, extrêmement rigide.
Grâce à sa pointe particulière et triangulaire, elle coupe et pique

en même temps.
AIGUILLES POUR PERLES
Leur chas est rond, elles sont très longues et pointues.
Elles servent à la pose et l’enfilage de perles ou de sequins.
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AIGUILLE POUR VUE FATIGUÉE
Son chas particulier permet d’enfiler le fil par le haut.
AIGUILLE PASSE LACET
Idéale pour passer ou récupérer les cordons, les élastiques dans

des coulisses.
Les aiguilles ne sont pas éternelles, surtout sur les machines à coudre. On dit
qu’elles « s’émoussent ». Elles peuvent aussi se tordre. Il faut donc, à la main
comme à la machine, changer régulièrement ses aiguilles, et surtout bien les
adapter à son travail. Dans le cas contraire, vous risquez d’avoir des points
moins jolis, des aiguilles qui cassent et, sur les machines, des problèmes
mécaniques.
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2. Les accessoires liés aux aiguilles
Le rangement des aiguilles
On peut ranger les aiguilles en les plantant dans une pelote à épingles. Les
protège-aiguilles sont de petites boîtes plates dont les parois intérieures sont
doublées de plaques magnétiques. On peut aussi se procurer des sortes d’étuis
magnétiques (à clips) qui sont pratiques pour maintenir les aiguilles.
Les protèges-doigts
Les dés représentent un classique de la couturière, quand la couture s’apprenait à

l’école, il était obligatoire !
Les premiers dés à coudre semblent dater de 1 000 ans avant JC. Les
archéologues ont retrouvé des poussoirs en forme d’anneaux dans les
civilisations de l’Égypte ancienne. Rien ne prouve, aujourd’hui, que le dé à
coudre était utilisé par les civilisations romaine ou de la Grèce antique. Vers le
XIIe siècle, il existait deux sortes de dés, le premier était en forme d'anneau,
ouvert aux deux extrémités, et le deuxième avait plus ou moins la forme de celui
que nous connaissons aujourd'hui.
On trouvait alors des dés en bronze, en os ou en cuir. Les dés datant d'avant le
début du Moyen Âge ne comportaient aucune décoration. Ce n'est qu'au
14e siècle que les dés à coudre connaissent un engouement important et se
couvrent d'ornements. On a découvert des modèles en cuivre, en argent, en
ivoire, en or, en os, en bois et en porcelaine.
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Sous Louis XIV, les dés en argent remportent un réel engouement et se trouvent
dès lors dans toutes les maisons de toutes les couches sociales.
Depuis quelques années, les dés sont considérés comme des objets de collection.
La plupart des dés sont en porcelaine blanche. Nous trouvons également des dés
en métal (fer, cuivre, laiton) et pour les plus chers en argent et en or.
Aujourd’hui, les dés à coudre sont en zamak, en plastique, en acier, en

caoutchouc et encore parfois en laiton, porcelaine ou cuir.
Les doigtiers en plastique
Plastique solide et souple, il remplace avantageusement le dé à coudre en métal

et s'adapte à toutes les tailles de doigt.
Les enfile-aiguilles
Souvent indispensables pour enfiler les aiguilles à coudre, à broder (main ou

machine), ils sont composés d’une boucle en fil de fer très fin qui aide à passer
le fil dans le chas.
Source : http://parfumdecouture.com
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II. Les épingles

À l’origine, les épingles servaient à fermer deux bords de vêtement ou à
maintenir une toge sur l’épaule, on les appelait aussi « fibules ». Les épingles à
cheveux étaient aussi très courantes pour maintenir coiffures et chapeaux.
Maintenant, on utilise principalement les épingles pour préparer les coutures en

maintenant deux pièces de l’ouvrage.
Les épingles sont des petites tiges métalliques, avec une extrémité pointue et une
autre pourvue d’une tête. Elles sont plus ou moins longues et fines suivant la
délicatesse du tissu.
ÉPINGLES DE COUTURIÈRE
Il s’agit du basic de l’épingle, elles permettent de fixer

deux épaisseurs de tissu. Cependant, elles sont trop
épaisses pour les tissus délicats.
ÉPINGLES TRÈS FINES
Ces épingles permettent de traverser plus facilement les

tissus fragiles, les tissus fins ou les mailles sans les
abîmer.
Correspondance des tailles :
N°3 = 26 mm - ø 0,65 mm
N°4 = 30 mm - ø 0,60 mm
N°6 = 34 mm - ø 0,60 mm
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ÉPINGLES À TÊTE DE COULEUR
La tête de cette sorte d’épingle permet une meilleure

préhension. Ce sont les épingles destinées aux travaux
de tricot.
ÉPINGLES DE SÛRETÉ
Avant les épingles de sûreté que l'on connaît, il y eut la

"fibule". À cette époque, l'épingle de sûreté servait
plutôt d'accessoire pour le vêtement, maintenant elle sert
à passer des élastiques ou liens dans les coulisses ou à
maintenir plusieurs épaisseurs. On peut la décorer pour
en faire une broche originale.
Les porte-épingles permettent de ranger et d’accéder facilement aux épingles. Le

plus pratique est le porte-épingle en bracelet que l’on peut aussi accrocher sur le
cou du mannequin de couturière.
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III. Les fils

Le fil de soie fut le premier fil utilisé. Ce type de fil a été inventé par les Chinois
il y a de cela plusieurs siècles avant Jésus-Christ.
Pendant des années, le fil de soie a été utilisé pour la couture et la broderie,
jusqu'au jour où la fibre synthétique a été inventée, et où le fil de soie, plus
onéreux à produire, est devenu un fil beaucoup moins utilisé.
Épaisseur du fil
L’épaisseur ou la grosseur du fil (aussi appelée titrage du fil) est caractérisée par
un numéro compris généralement entre 30 et 120. Ce numéro est appelé numéro
métrique. Plus le numéro est élevé, plus le fil est fin.
Vous devez adapter la grosseur du fil en fonction de votre tissu : plus le tissu est
épais, plus le fil doit être gros et solide. Voici un petit tableau récapitulatif qui
vous aidera à choisir le bon titrage de fil :
Type de tissu Numéro
métrique
Tissu fin et léger (voile, tulle, organza) 120
Tous les tissus de poids moyen (popeline, cotonnade, 100

jersey, sweat, ...)
Denim léger, lainage fin, velours milleraies 60 à 80
Tissu épais (gabardine, ameublement, lainage épais, cuir, 40 à 60

toile cirée)
À quoi correspond le numéro métrique ?
Le numéro métrique est un indicateur de la grosseur du fil. Il correspond au

nombre de kilomètres de fil dans 1 kilo.
Autrement dit le numéro est inversement proportionnel à la grosseur du fil.
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À quoi reconnait-on un fil de qualité ?
Un fil de bonne qualité est lisse et régulier. Si le fil “peluche”, c’est que la
qualité n’est pas au rendez-vous.
Méfiez-vous des coffrets de fils à bas prix que vous trouvez en supermarché ou
dans des enseignes discount. Mieux vaut investir dans les grandes marques,
même si elles sont plus chères.
Pensez que la qualité du fil est aussi importante que celle du tissu. Il serait
vraiment dommage de coudre un vêtement dans un tissu haut de gamme avec un
fil qui s’effiloche au premier lavage ou qui craque au premier étirement…
Comprendre les inscriptions sur une bobine de fil
Sur une bobine de fil, vous trouverez :
• La marque : sur l’exemple, elle est

inscrite en haut de la bobine verte, il
s’agit de la marque Gütermann.
• Le titrage du fil (ou sa grosseur) : il est
indiqué en bas de la bobine rose. Il
s’agit d’un fil cordonnet d’épaisseur 30.
• La composition du fil : ici, on voit qu’il
s’agit d’un fil en coton.
• La longueur de fil sur la bobine :
ici, ce sont des bobines de 300 m. La
longueur est également donnée en yards
(328 yds) et en verges (vgs, l’unité de
mesure canadienne).
• Le coloris : sur l’étiquette du dessus est
indiqué le numéro de référence du
coloris.
• Le lieu de fabrication : ici, on voit que le
fil a été fabriqué en Italie.
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FIL À COUDRE 100 % POLYESTER
Il existe en bobine ou en cône à choisir pour coudre à la

main ou à la machine.
Il est utilisé pour le vêtement homme/femme/enfant, le
sportswear, le linge de maison, la bonneterie, la
broderie, les points fantaisies et décorations.
FIL CÂBLE 100 % COTON
Très résistant, il s'utilise souvent pour des coutures plus

fortes, ou des surpiqures, comme sur les jeans par
exemple. Il existe en différentes grosseurs, du 12 au 60.
FIL A BATIR 100 % COTON
Ce fil fin mais résistant est facile à casser à la main.

Il sert à bâtir ou reporter les différents tracés.
FIL "INVISIBLE" POUR OURLET

ET SURJET
Ce fil translucide clair ou foncé permet de faire des

ourlets sans que les points ne se voient.
Il est 100 % polyamide et passe en machine.
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FIL À GANT
Ce fil très fin, glacé est utilisé pour la couture des cuirs
fragiles, des gants, de la fourrure et pour les ourlets
roulottés. On l’emploie aussi pour appliquer des motifs
en tissu, les points très fins devenant quasi invisibles.
FIL SUPER RESISTANT
Ce fil 100 % polyester est conçu pour les belles coutures

fortes et pour coudre les boutons.
FIL ELASTIQUE ENROBE DE COTON "GUIPE"
Il est utilisé pour surfiler sur l'envers, pour renforcer des

bords-côtes, idéal pour les smocks. On peut également
tricoter ce fil pour assurer l'élasticité des bords-côtes.
En machine, le fil sera monté sur la canette.
FIL THERMOCOLLANT POUR OURLETS

RAPIDES
Pour des ourlets rapides sur tous tissus, ce fil

thermocollant résiste à tout type de lavage jusqu’à
40 °C.
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COTON MOULINE
Ce fil brillant de coton est composé de 6 brins

divisibles. C'est le fil à broder par excellence car il
s'adapte à tous les supports, il est particulièrement
employé en points comptés.
COTON À REPRISER
Ce fil épais permet le raccommodage.
COTON RETORS
Présenté en échevette, ce coton est utilisé en broderie et

pour les tapisseries.
FIL DE LIN "AU CHINOIS"
Extrêmement résistant, il est utilisé pour coudre les

boutons sur les vêtements de cuir, pour la couture des
bâches. Il est aussi souvent utilisé pour faire des
maquettes.
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COTON PERLE
Légèrement brillant, résistant, il est utilisé pour broder.
LAINE COLBERT
Employée pour broder les tapisseries à l'ancienne, elle

est aussi recommandée pour le point lancé.
Le ton d'un coloris peut varier légèrement d'un "bain" à
un autre.
FIL À QUILTER
C’est un fil qui a été glacé, afin de ne pas s’emmêler lors

du matelassage.
Les fils à coudre doivent être conservés dans un endroit plutôt sec et surtout à
l’abri de la lumière.
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IV. Le matériel de coupe

Avant que ne soient inventés les ciseaux, ce sont des forces que les hommes ont
utilisées. Du latin forfices, les forces étaient des sortes de grands ciseaux pour
tondre les moutons, couper les feuilles de fer blanc, etc. On pouvait dire « des
forces », ou « une paire de forces ». Les notions de ciseaux et de forces sont
intimement liées, bien que les ciseaux aient été fabriqués par les ciseliers, tandis
qu'aux forcetiers échoyait la spécialité de fabriquer des forces.
Les Grecs faisaient usage de forces. Les Romains, qui leur donnaient le nom de
forfex ou ciseaux rogneurs, les employaient pour rogner les cheveux ou la barbe.
On peut distinguer les grandes forces, qui servaient à tondre les moutons, les
petites forces, ou ciseaux de lingères et de couturières, et enfin les forcettes des
trousses de toilette.
On trouve les premières traces de ciseaux, tels qu'on les connaît, sur une
enluminure d'une Bible en latin du Xe siècle. En 1328, dans l'inventaire de
Clémence de Hongrie, il est fait mention d'une paire de ciseaux.
En 1599, l'inventaire de Gabrielle d'Estrées signale « deux estuiz d'or à mettre

ciseaux, garnis l'un tout de diamants et l'autre de rubis et diamants, prisés trois
cens écus ».
Au XVIIIe siècle, les travaux de broderie et de tapisserie étaient devenus une

activité pour riches élégantes. Ce siècle fut aussi celui d'un grand raffinement
dans la fabrication des objets, les artisans surent travailler avec adresse les
matières les plus variées. Il était donc inévitable que les ciseaux, instrument
essentiel des ouvrages de dames, rencontrent des artistes-ciseliers qui créèrent
de petites merveilles dont la diversité est rarement soupçonnée.
Les premiers ciseaux de gaucher furent créés dans les années 1880.
Nogent en Bassigny, en Haute-Marne, peut être considérée comme la capitale

des ciseaux de qualité. Là, le terme « broder » désigne tous les petits ciseaux
destinés à l'usage de la broderie, mais aussi aux divers travaux de tapisserie ou
de couture fine. Les plus beaux ciseaux peuvent être de la véritable dentelle
d'acier dont le travail est aussi difficile que celui de l'or ou de l'argent.
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Pour couper le tissu, il vous faut une paire de grands ciseaux bien affûtés. Les
mieux appropriés sont les ciseaux de tailleur. Vous avez également besoin de
petits ciseaux pointus (type lingère) ou d’un coupe fil.
Ne coupez jamais le papier avec vos ciseaux de couture pour ne pas émousser la
lame ! Prévoyez des ciseaux à cet effet.
Le découd-vite (découseur) est un accessoire pratique et indispensable ainsi que
les ciseaux cranteurs évitant d'avoir à surfiler mais difficiles à manipuler.
CISEAUX TAILLEUR
Spécialement fabriqué pour la coupe de tissus et cuir fin

Ciseaux entièrement fabriqué à la main par un ciselier.
La longueur idéale est de 20cm
CISEAUX COUDÉS
Ils coupent le tissu facilement, la partie inférieure,

reposant à plat, ne soulève pas le tissu.
CISEAUX LINGÈRE
Ces ciseaux sont un classique de la qualité Nogent.

Précis, pointus, ils donnent satisfaction pour tous les
travaux courants de couture.
CISEAUX À BRODER
Ses lames très fines permettent un travail soigné et

précis. Ils sont utilisés pour tous les travaux fins et de
broderie.
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CISEAUX CRANTEURS
Ils coupent en dents de scie les doublures et autres tissus

qui s'effilochent peu et évitent ainsi de surfiler.
CISEAUX ÉLECTRIQUES
Ils permettent une coupe rapide mais nécessite précision

et réflexes.
CUTTER CIRCULAIRE
Cet outil à lame ronde s’emploie sur une planche de

découpe. Il permet d’obtenir des bords droits sur
plusieurs épaisseurs.
CUTTER DOUBLE LAME
Il coupe les gabarits avec un écart homogène grâce à la

double lame.
COUPE-FILS
Il coupe les fils au ras du tissu.
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CISEAUX DE BRICOLAGE
Très résistants, ils sont particulièrement adaptés à la

coupe des papiers, cartons, matières plastiques.
POINÇONS
Outil pointu servant à faire des petits trous dans le tissu ;

œillets et boutonnières* sont ensuite brodés.
DÉCOUD-VITE
Il permet de découdre rapidement une couture et

d’ouvrir une boutonnière.
AIGUISE-CISEAUX
À l'usage, les ciseaux perdent de leur tranchant. Ils ont

donc besoin d'être aiguisés. Certaines marques
proposent des aiguise-ciseaux très simples avec des
lames changeables.
* Boutonnière : Petite fente pratiquée dans un tissu pour laisser passer un bouton.
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V. Le matériel de mesure et de tracé

La précision est d’une importance fondamentale à tous les stades de la
confection.
La prise de mesure doit être exacte pour ne pas reporter des erreurs sur le patron.
Le tracé à l’aide d’outils adéquats doit être net et précis.
C’est pourquoi la couturière a besoin d’un matériel varié et de qualité.
Si vous utilisez des livres, des patrons ou du matériel anglo-saxon, vous pouvez
être confrontés aux inches qu’il faudra convertir. Vous pouvez aussi travailler
uniquement en inches, c’est-à-dire pour les modèles et outils de mesure.
Ce tableau vous permettra de faire les conversions de base.
Inches Centimètres
1.00 2.54
5.00 12.70
10.00 25.40
15.00 38.10
20.00 50.80
25.00 63.50
30.00 76.20
35.00 88.90
40.00 101.60
45.00 114.30
50.00 127.00
55.00 139.70
60.00 152.40
65.00 165.10
70.00 177.80
75.00 190.50
80.00 203.20
85.00 215.90
90.00 228.60
95.00 241.30
100.00 254.00
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MÈTRE RUBAN
En centimètre, il permet de prendre les mesures sur la

personne.
RÉGLET MÉTALLIQUE
Il est pratique d’en posséder de plusieurs dimensions.

De 15 cm, il permettra de tracer de petits détails et à
partir de 30 cm jusqu’à 50 cm, vous pourrez tracer les
longues droites d’un patron. À partir de 1 mètre, vous
pourrez tracer les grandes pièces.
PISTOLET OU PERROQUET
Il est formé de plusieurs arrondis de tailles différentes

qui permettent de tracer les courbes des patrons
(manches, emmanchures, cols, encolures…). Attention,
il existe des pistolets de modélisme, pour la couture et
des pistolets de dessin, destinés au dessin technique
(stylisme).
RÈGLE INCURVÉE GRADUÉE
Cette règle souple permet de mesurer les bords incurvés

et les courbes.
Elle aide à reproduire patrons, broderie, tresses, galons...
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RÈGLE SPÉCIALE PATCHWORK
Elle existe en plusieurs longueurs et largeurs. Elle

permet de tracer des parallèles, des lignes de couture
droites et précises. Elle peut remplacer une équerre et
donc tracer des angles.
PLANCHE DE DÉCOUPE
En plastique cicatrisable, elle permet de couper les tissus

avec un cutter rotatif. Elle est aussi utile comme support
de tissu pour tracer les petites pièces (le tissu adhère à la
planche).
ÉQUERRE
Elle permet de tracer différents angles.
ARRONDISSEUR D’OURLET
Il est utile pour marquer un ourlet lorsque l'on est seul.
On règle le diffuseur à la bonne hauteur grâce à une

règle verticale graduée et, à l'aide de la poire, on projette
de la craie en poudre pour marquer l'ourlet.
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CRAIE TAILLEUR
Outil de base du traçage sur tissu, elle s’enlève par

simple brossage.
Elle existe en plusieurs couleurs.
ROULETTE DISTRIBUTRICE DE CRAIE
La poudre est étalée par la pointe en roulant celle-ci sur

le tissu. Le trait est fin et précis.
CRAIE TAILLEUR AVEC ÉTUI
2 en 1, cette craie tailleur est équipée d’un étui brosse.

Pratique, propre, elle permet un dessin fin et précis et un
brossage parfait.
CRAYON CRAIE TAILLEUR
Souvent vendus par deux (crayons de craie blanche et

bleue), ces crayons sont munis au bout d’un petit
pinceau pour effacer. Fins et taillables, ils permettent de
dessiner traits et repères sur le tissu.
FEUTRE À ENCRE EFFAÇABLE
Le marquage de tissu disparaît de lui-même après

quelques jours. La durée dépend de la nature du tissu.
Le marquage peut être enlevé directement avec de léau
pure. Son tracé violet est plus précis et permet de
reproduire des broderies ou des dessins de matelassage.
Il existe aussi des feutres dont l’encre bleue s’efface à
l’eau.
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FEUTRE TEXTILE PERMANENT
Ce feutre est indélébile. Pratique pour marquer

définitivement des étiquettes, vous pouvez aussi
dessiner des yeux de poupées ou autres personnages.
CRAYON MARQUEUR INDÉLÉBILE
Le tracé se repasse pour fixer límpression.

Sa pointe fine permet un marquage précis.
ROULETTE À DENTS
Cet instrument permet de reporter les tracés des patrons

sur la toile à patron à l’aide de papier carbone.
Il permet aussi de reporter un patron du commerce sur
une feuille de papier (en effet, les patrons sont souvent
mélangés sur une même feuille et vous devez les
séparer) sans abîmer l’original. Vous devez rouler la
roulette sur l’original, la feuille posée dessous est alors
perforée par les petits trous.
ROULETTE DOUBLE
Elle trace en un seul passage les repères de coupe et de

couture. Deux petits réservoirs de poudre assurent une
grande précision au tracé.
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PAPIER CALQUE À PATRON
Ce papier permet de recopier des patrons.

Rouleau de papier calque pour patron de 10 mètres de
long sur 1 mètre de large.
PAPIER À PATRON
Ce papier permet de tracer des patrons.

Résistant, il ne se déchire pas.
Rouleau de papier kraft blanc de 10 mètres de long sur
1 mètre de large.
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VI. Les outils annexes

Vous trouverez, dans le commerce, une multitude d’outils permettant de vous
faciliter le travail. Certains sont très utiles, d’autres plus anecdotiques.
Nous allons passer en revue certains de ces objets et décrypter leur utilisation.
ADHÉSIF TEMPORAIRE
POUR TISSUS ET PAPIERS
Il permet un positionnement parfait avant de découper

ou de coudre à la main ou à la machine, il évite ainsi de
bâtir.
Il suffit de vaporiser à 25/30 cm, sur l'envers des
supports, une fine couche d'adhésif. Il ne laisse pas
d'odeur, pas de tache et n'encrasse pas les aiguilles.
COLLE SPÉCIALE TEXTILE
Elle s’utilise pour appliquer des motifs, des décorations.

Elle s'applique des 2 côtés des tissus en une couche
mince, sèche en 30 minutes et se repasse immédiatement
après le collage.
Les taches s'en vont avec de l'eau tant qu'elles ne sont
pas sèches.
Il faut éviter de coudre par-dessus car la colle crée des
épaisseurs qui peuvent encrasser et casser les aiguilles.
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OURLET THERMOCOLLANT RAPIDE SANS

COUTURE
Il s’agit d’un morceau de voile thermocollant à glisser

dans l'ourlet, il se fixe d'un simple coup de fer chaud.
AIMANT DE COUTURIÈRE
Il est utilisé pour ramasser aiguilles et épingles sans se

piquer les doigts.
TULLE ÉLASTIQUE POUR FRONCER
Il suffit de le coudre à la machine plus ou moins tendu, à

l'endroit qu'il convient de plus ou moins froncer.
Pour jupe, pantalon, chemisier, ameublement.
ŒUF POUR REPRISER
Cet instrument, généralement en bois, aide à repriser les

accrocs.
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GABARIT DE COUTURE
La forme et les graduations de cette règle représentent

les principaux gabarits de la couture conventionnelle et
aide au traçage des patrons.
Elle est assez peu utilisée lorsqu’on maîtrise les outils
de patronage, règle, équerre, pistolet.
APPAREIL À BIAIS
Il permet de fabriquer du biais plié à partir de tout tissu

coupé en bande dans le biais.
Les bandes sont passées dans l’appareil et ressortent
pliées en trois, il suffit alors de repasser.
TAMBOUR PATCHWORK
Le tambour existe en bois ou en plastique, de forme

ronde ou carrée, et permet de tendre le tissu lors du
matelassage. Ressemble aux tambours à broderie.
LAMPES DAYLIGHT
Ces lampes reproduisent la lumière du jour et permettent

de travailler avec une bonne lumière à toutes les heures
de la journée.
Existent en lampe complète ou en ampoule.
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MANNEQUIN PROFESSIONNEL
Le mannequin de couture professionnelle a les formes

du corps humain et permet l’essayage des vêtements en
cours de montage et le patronage en « tailleur ». Il est
réglable en hauteur sur pied.
Les mannequins Stockman sont fabriqués à la main.
Réalisés à partir de papier mâché issu de papier recyclé
et recouverts de la traditionnelle toile écrue coton.
MANNEQUIN RÉGLABLE pour

la couture
Le mannequin a les formes du corps humain et permet

l’essayage des vêtements en cours de montage et le
patronage en « flou ».
Ce modèle permet aux couturières de changer souvent le
réglage des mensurations du mannequin. Des molettes
rotatives autorisent un réglage rapide et précis d'une
seule main.
INSTRUMENT POUR POINTE
Son bout pointu permet de retourner les pointes et

d’obtenir des coins nets et aigus. Peut se remplacer par
une aiguille à tricoter ou un manche de pinceau long.
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-B-
Questions
autocorrigées
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I - Questions
Répondez aux questions suivantes sans vous reporter à la leçon. Si vous
éprouvez des difficultés pour y répondre, reportez-vous aux pages précédentes
pour bien maîtriser le contenu de ce cours.
1. Donnez la définition d’une aiguille.

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2. Quels instruments permettent de protéger les doigts ?

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3. Citez les 4 différentes épingles et leur spécificité.

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4. Quels fils permettent une couture invisible ou quasi invisible ?

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5. Quand utilise-t-on les ciseaux à broder et le coupe-fils ?

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6. À quoi sert le pistolet ?

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7. Qu’est-ce qu’une roulette à dents ?

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8. Qu’est-ce que l’épaisseur du fil ?

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9. À quoi reconnait-on un fil de qualité ?

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II - Corrections
1. Donnez la définition d’une aiguille.
Une aiguille est un instrument métallique de couture dont une extrémité pointue
permet de faire passer le fil à travers le tissu et dont l’autre extrémité munie d’un
chas permet l’enfilage.
2. Quels instruments permettent de protéger les doigts ?
Les dés, les doigtiers plastiques.
3. Citez les 4 différentes épingles et leur spécificité.
Épingles de couturière : ce sont les épingles de base, trop épaisses pour les
ouvrages délicats.
Épingles à tête de couleur : elles sont plus faciles à tenir. Adaptées aux travaux
de tricot.
Épingles très fines : elles sont utilisées pour les travaux plus délicats et les
matières fines.
Épingle de sûreté : elle maintient plusieurs épaisseurs et permet aussi de passer

cordon ou élastique dans une coulisse.
4. Quels fils permettent une couture invisible ou quasi invisible ?
Fil à gant, fil invisible, fil thermocollant.
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5. Quand utilise-t-on les ciseaux à broder et le coupe-fils ?
Les ciseaux à broder sont utilisés pour les travaux fins comme la broderie.
Le coupe-fils permet de couper le fil au ras du tissu.
6. À quoi sert le pistolet ?
Ses formes arrondies permettent de tracer les courbes des patrons.
7. Qu’est-ce qu’une roulette à dents ?
Cette roulette permet de perforer le papier pour transposer un patron sur du

papier ou de la toile à patron.
8. Qu’est-ce que l’épaisseur du fil ?
L’épaisseur ou la grosseur du fil (aussi appelée titrage du fil) est caractérisée par
un numéro compris généralement entre 30 et 120. Ce numéro est appelé numéro
métrique. Plus le numéro est élevé, plus le fil est fin.
9. À quoi reconnait-on un fil de qualité ?
Un fil de bonne qualité est lisse et régulier. Si le fil « peluche », c’est que la
qualité n’est pas au rendez-vous.
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Leçon 2
Les machines
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-A-
Données
de base
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Le choix de la machine que vous utiliserez sera fondamental à la bonne

réalisation de vos ouvrages.
Il faudra connaître son fonctionnement et les moyens de l’entretenir pour en tirer

totalement profit.
La généralisation de la machine à coudre bouleversera la façon de s'habiller en

rendant possible la suprématie du prêt-à-porter au détriment du sur-mesure.
Un peu d’histoire…
Voici comment la machine à coudre est apparue dans notre univers.
En 1823, Barthélemy Thymonier s'installe dans un faubourg de Saint-Étienne.

Travaillant toute la journée pour habiller ses clients, Thimonnier devient vite
hanté par l'idée de coudre mécaniquement donc plus rapidement.
Il avait remarqué que les ouvrières pouvaient former les points de manière
presque « mécanique » en utilisant le point de chaînette. Il l’utilise alors pour sa
couture mécanique. Ainsi, en 1829, Thimonnier achève de fabriquer sa
« Couseuse », première machine à coudre.
Sieur Barthélemy Thimonnier
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Thimonnier est un simple tailleur, il lui est difficile de tirer parti de son
invention. Il s'associe alors avec Auguste Ferrand, répétiteur à l'École des Mines
de Saint-Étienne et signe avec lui un accord privé pour fabriquer un second
« métier mécanique ».
Le brevet est délivré le 17 juillet 1830.
Première page du brevet
Le 20 janvier 1831, environ 200 ouvriers tailleurs saccagèrent l'atelier et

détruisirent quatre-vingt couseuses. En effet, ces machines qu'ils surnommaient
« casses-bras » leur apparaissaient comme de dangereuses concurrentes.
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Le 17 octobre 1847, un nouveau brevet est délivré au nom de Barthélemy

Thimonnier et Jean-Marie Magnin, avocat, non plus pour un métier à coudre
mais pour un « couso-brodeur ». Cette dernière invention, destinée à coudre,
broder et faire des cordons au point de chaînette, peut piquer 300 points par
minute.
Couso-brodeur
Isaac Merrit Singer, machiniste de New-York, obtient un brevet pour la

première machine à coudre à usage domestique. Il remportera le premier prix à
l'Exposition universelle de Paris en 1855.
C'est en 1872 que Husqvarna fabrique sa première machine à coudre, l'étoile du

Nord, plus connue sous le surnom de « Catback » (dos de chat). Seulement
500 exemplaires furent fabriqués à l'époque.
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Treize ans plus tard, Husqvarna produisait un deuxième modèle qui devait être
un grand succès : la Freja.
Ce modèle est celui qui fut le plus longtemps fabriqué : de 1883 à 1925 !
Plus de 200 000 exemplaires furent vendus.
En 1921/1922, un moteur est ajouté à la machine à coudre.
La machine à coudre a bien évolué pour être devenue, aujourd’hui, très

technique et performante.
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I. Choisir sa machine à coudre

Plusieurs choses sont à prendre en considération comme les points que vous
désirez utiliser, ou le poids de la machine : elle doit être assez légère pour être
transportée mais aussi assez lourde pour ne pas bouger lorsque vous cousez
rapidement.
La machine la plus indispensable est celle qui fait le point droit, le point zigzag
et qui a la fonction marche arrière. La machine qui a trop de « gadgets » est plus
difficile à utiliser et à entretenir.
Il peut être avantageux de vous tourner vers une machine d’occasion, elle sera
de meilleure qualité qu’une machine bas de gamme pour un prix équivalent.
Le mieux pour choisir une machine à coudre est de visiter plusieurs magasins et
d'essayer sur place les machines.
Sachez qu’une première machine à coudre est une machine qui souffrira de votre
inexpérience. C’est normal, vous ferez des erreurs et votre machine subira des
dommages. Prévoyez donc une machine robuste pour le début.
Comment choisir une machine qui vous convienne ?
Le choix est vaste dans les machines à coudre :

- traditionnelle mécanique
- électronique
- programmée par ordinateur.
• Les machines à coudre mécaniques se règlent uniquement à la main. Elles

sont dotées d’une molette pour sélectionner ses points. Elles présentent
l’avantage de rester positionnées sur le dernier réglage. Les machines à
coudre mécaniques sont les moins chères du marché. Elles sont
particulièrement appréciées par les couturières débutantes pour leur bon
rapport qualité-prix et sont souvent choisies comme machine à coudre
d’apprentissage. Certaines couturières expérimentées ne jurent toutefois
que par elles, notamment pour leur fiabilité.
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• Les machines à coudre électroniques sont plus technologiques. Les

commandes se font par des outils numériques. Elles sont notamment
dotées d’un écran LCD pour choisir son programme et configurer son
point. Les machines à coudre électroniques demandent un budget plus
conséquent qu’une machine à coudre mécanique, aussi bien à l’achat que
pour son entretien.
• Seules celles qui voudront broder leurs vêtements chercheront des
modèles plus perfectionnés, voire programmables.
La puissance et la robustesse
Si les fonctions proposées sont importantes, une pièce est capitale sur une
machine à coudre : le moteur. C’est lui qui va inculquer la vitesse de couture
selon sa puissance. Ainsi, plus la machine à coudre est puissante, plus le nombre
de points maximum réalisables par minute est important. Aussi, il est plus facile
de coudre des tissus épais et denses avec une machine à coudre puissante. La
puissance du moteur fait partie des informations communiquées dans les
caractéristiques techniques de la machine à coudre. Il est facile de comparer
cette donnée entre les différents modèles.
La robustesse est pour partie liée à la puissance de la machine à coudre. Car

vouloir coudre un tissu inadapté à la puissance du moteur va fragiliser, voire
endommager la machine à coudre, notamment ses pièces délicates comme
l’aiguille.
La robustesse dépend aussi de la structure de la machine, selon qu’elle soit

conçue entièrement en plastique, avec des pièces métalliques ou avec de la fonte
d’aluminium. Ces deux dernières sont les machines à coudre les plus solides.
Pour résumer et pour comparer, les critères à retenir pour acheter sa machine à
coudre :
• La robustesse et la puissance,
• Les points de couture de base (point droit, point arrière, point zigzag
et le point boutonnière),
• Le réglage de longueur et la largeur des points essentiels,
• Le volume et le poids de la machine (machine à coudre portable, de
5 kg à plus de 10 kg),
• Le budget, essentiel : de 100 € environ à plus de 1 000 € ou 1 500 €.
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Voici un tableau résumant l'utilité d'une machine selon son prix, son niveau et ce
que l'on doit en attendre :
Moins de 100 € Entre 100 € et 500 € Plus de 500 €

Réservé aux Plutôt pour les
Niveau en couture Idéal pour les initiés
débutants professionnels
Objectifs à Permet de coudre Pour tout faire en
Basiques
atteindre plus confortablement couture
Importance de la
marque et des Peu d'importance Importance élevée Déterminante
fonctionnalités
Vers quelle marque s’orienter ?
SINGER : C’est Singer qui a été la première entreprise à proposer des machines
à coudre en France. Cette marque est toujours présente sur le secteur, où elle
jouit d’une grande notoriété. Bien que souffrant de la concurrence de nouvelles
marques, les machines à coudre Singer restent incontournables sur le marché.
BROTHER : Parmi les marques concurrentes, Brother se fait de plus en plus

remarquer. La marque japonaise a su imposer son image de marque auprès des
couturières, qui prêtent à ses machines à coudre une grande robustesse.
L’éventail des machines à coudre Brother est très large, ce qu’il leur permet de
proposer des modèles adaptés à tous types de besoins.
PFAFF : Pfaff est aussi une marque de machines à coudre en fort essor. Elle
mise sur la technologie et l’intuitivité, y compris pour ses entrées de gamme
distribuées en grande distribution et à petit prix. Les machines à coudre Pfaff
prennent de plus en plus de place dans le cœur des couturières en France.
JANOME : Quant à Janome, qui a bâti sa réputation sur la fiabilité de ses

appareils, la marque réussit la prouesse de se positionner comme le premier
fabricant de machines à coudre au monde.
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II. Détail d’une machine

Référez-vous à la notice de votre machine pour bien comprendre chaque point.
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III. L’enfilage
Enfilage de la machine
La plupart des machines possèdent un mode d’emploi concernant l’enfilage que

vous découvrirez sur la notice.
En général, sur le capot sont inscrits des numéros qui, si l’on suit leur ordre
croissant, indiquent clairement l’ordre des opérations d’enfilage.
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Remplissage de la canette
Référez-vous à la notice de votre machine pour

l’effectuer.
De même, sur la machine à coudre, une
succession de numéros vous indique le trajet du
fil pour la recharge de la canette.
Son remplissage doit être régulier et sous

tension.
Pour plus de faciliter, veillez à avoir
suffisamment de canettes pour effectuer des
travaux avec différents fils de couleurs
Enfilage de la canette dans la machine
Les documents suivants vous indiquent comment mettre en place la canette dans
votre machine (cette information se trouve aussi dans votre notice). En fonction
de la machine, la canette s’insère sur le dessus ou de face.
À noter
Le fil de canette s’enroule dans le sens des aiguilles d’une montre et se place
dans le logement de la même façon.
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Enfilage sur le dessus :
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Enfilage de face
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Pour terminer, le fil s’engage dans le chas du devant vers l’arrière de la machine.
Faites ensuite descendre l’aiguille en tournant le volant à droite du capot et elle
remontera le fil de la canette automatiquement.
Placez les deux fils à l’arrière du pied presseur.
1- Aiguille
2- Pied de presseur
3- Canette
4- Griffe
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IV. Régler la tension du fil

La tension de fil, qu’est-ce que c’est ?
Ce sont deux disques métalliques entre lesquels passe le fil de bobine lors de son
parcours jusqu’à l’aiguille.
Grâce à une mollette, on peut serrer ces disques l’un contre l’autre ou les écarter.
Une tension de fil est généralement réglée entre 4 et 6.
• En augmentant la tension, les disques se serrent et le fil de bobine

rencontre plus de résistance. Il va ainsi tirer plus sur le fil de canette. Le
point risque de se faire trop haut et de tirer sur le tissu qui peut aller
jusqu’à la fronce.
• En diminuant la tension, les disques s’écartent et le fil de bobine ne

rencontre plus de résistance. Il va ainsi se laisser emporter par le fil de
canette. Le point risque de se faire trop bas et d’être trop lâche.
La tension de fil se règle plutôt en fonction du fil qu’en fonction du tissu.

C’est une fausse idée de croire qu’il faut changer la tension régulièrement.
On ne change principalement la tension de fil que si l’on change d’épaisseur de
fil ou avec certains tissus qui supportent mal la tension (stretch).
Pour résumer, éviter de toucher à la tension du fil de votre machine, vous

risqueriez de la dérégler.
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• L’entretien
L'entretien d'une machine à coudre est la meilleure façon de la protéger de

l'usure (assurant sa longévité et sa performance) et de la garder aussi silencieuse
que possible.
Avant de commencer, notez que toutes les machines à coudre (qu'elles soient
mécaniques ou électroniques et de n'importe quelle marque) bénéficieront d'un
entretien régulier.
La seule question à vous poser est à quelle fréquence l'entretien doit-il se faire ?
En général 2 à 3 fois par an.
Pour apprendre à sentir quand votre machine a besoin d'être nettoyée et/ou
huilée, utilisez-la quelques mois et, juste avant l'entretien, observez sa
performance et son bruit pour voir si la procédure aura changé quelque chose.
Observez aussi à quel point le mécanisme est sale et/ou rigide. En fonction de ce
que vous verrez, vous saurez si le prochain entretien peut se faire plus tard ou s'il
sera nécessaire plus tôt.
Dans le cas d'une machine d'occasion, il est toujours bon de faire un entretien le
premier jour. Vous risquez d'être surpris par son état interne !
• Débranchez la machine pour ne pas vous blesser (un coup d'aiguille ou la

rotation inattendue d'un disque vous ferait sérieusement mal aux doigts !)
• Pensez à prendre des photos pendant que vous la démontez, afin d'éviter
les erreurs ou les oublis quand il faut tout remettre en place.
• N'hésitez pas à jeter un œil à la notice. Tous les manuels ont une section
sur l'entretien de la machine à coudre, ça vaut la peine d'en prendre
connaissance au cas où votre modèle aurait des caractéristiques
particulières.
Ne soyez pas intimidés si vous n'avez pas la main en mécanique, ce n'est pas
difficile et du moment que vous êtes attentifs, votre machine ne craint rien.
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Procédez comme suit :
Commencez par dégager les pièces directement amovibles à savoir :
• Les deux fils : celui de la bobine en haut et celui de la canette en bas.

• L'aiguille : tenez-la d'une main pendant que vous la détachez de l'autre
pour éviter qu'elle ne tombe à travers la plaque à aiguille.
• Le pied-de-biche.
Retirez ensuite le cache supérieur, celui derrière lequel se cache le mécanisme

permettant à l'aiguille de monter et descendre. Vous devriez voir une ou
plusieurs vis dans la partie supérieure gauche de la machine qu'il suffit d'enlever
pour décrocher cette plaque de plastique.
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Retirez enfin les pièces bloquant l'accès à la coursière (= la pièce située sous le
boîtier à canette). La procédure varie légèrement en fonction du modèle de la
machine.
• Dans le cas d'un boîtier

horizontal : soulevez le
cache de la canette, sortez
celle-ci, dévissez la plaque
à aiguille, puis enlevez le
boîtier à canette.
• Dans le cas d'un boîtier vertical : retirez le plateau, la canette et son porte-
canette, puis enlevez le boîtier à canette.
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Une fois le démontage des principales pièces fait, nettoyez la machine.

Il suffit de passer sur toutes les pièces et parois pour déloger les moutons de
poussière et de fibres de tissu qui s'y sont accumulés.
Pour ce faire :
• Passez d'abord sur toutes les zones avec une petite brosse et/ou un
pinceau pour attraper un maximum de saletés. Les brosses de nettoyage,
de peinture ou de maquillage se valent toutes. Un coton-tige peut aussi
être utilisé.
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• Glissez ensuite une fine pique dans chaque interstice pour gratter
(délicatement) les amas de saletés les plus denses et incrustés. Un
découseur, une aiguille, ou même un cure-dent feront parfaitement
l'affaire. Si vous avez une bombe d'air comprimé ça marche très bien
aussi.
• Terminez par un chiffon sec (en microfibre c'est encore mieux) pour un
résultat bien net. N'utilisez pas d'eau : ce n'est pas nécessaire et vous
risquez de faire des dégâts.
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Comment huiler une machine à coudre ?
Il faut savoir que le fonctionnement d'une machine à coudre est basé sur la
rotation en chaîne d'un ensemble de pièces (15 tours par seconde en moyenne !)
qui sont ainsi soumises à énormément de frottements.
L'entretien d'une machine à coudre se termine donc par le graissage de ces
pièces, au niveau des points de contact, afin d'assurer un mouvement fluide et
silencieux.
La façon la plus facile d’huiler une machine à coudre est de lentement tourner le
volant pour repérer les endroits où deux pièces de métal frottent l'une contre
l'autre, et de les lubrifier d'une ou deux gouttes d'huile.
Notez que certaines machines sont dites autolubrifiantes et ne doivent pas être
graissées, d'autres ont des réceptacles prévus pour recevoir l'huile sans devoir
être démontées, et d'autres encore ne doivent être huilées qu'à certains endroits.
Consultez la notice de votre modèle pour en savoir plus.
• Commencez par le haut de la machine, au niveau de l'axe de l'aiguille et

de son mécanisme de mouvement. En général une ou deux gouttes sur
chaque point de contact suffisent. Un excédent d'huile ne ferait que couler
jusqu'à l'aiguille et sur le tissu pendant la couture.
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• Huilez ensuite le bas de la machine, au niveau de la coursière. Mettez

bien l'huile sur les zones de frottement du mécanisme de rotation de la
canette, et non à l'intérieur du boîtier (ça ne ferait que souiller le fil). Ici
aussi, une ou deux gouttes suffisent, ou un peu plus si la machine semble
"boire" l'huile (ça veut dire qu'elle en avait vraiment besoin !).
Finaliser l'entretien
Une fois nettoyée et graissée, la machine peut être remontée.

Il ne vous reste plus alors qu'à la tester sur un chiffon, pour vous assurer que tout
fonctionne correctement et que l'huile ne tâche pas le tissu.
Quelques traces de graisse sont normales la première minute d'utilisation (même

moins). Si après une minute vous voyez toujours des tâches, il est possible que
vous ayez mis trop d'huile ou que vous en ayez mis où il ne fallait pas. Dans un
cas comme dans l'autre, éponger l'excédent résoudra le problème.
Enfin, laissez reposer la machine quelques heures et testez-la une dernière fois
sur un chiffon (pour absorber l'huile qui aurait encore coulé) avant de reprendre
votre projet de couture.
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V. Les accessoires de la machine à coudre

LES AIGUILLES
Ce sont des objets de très grande précision, répondant à des normes de

fabrication très précises. Elles conviennent donc pour toutes les marques de
machines à coudre. Il faut cependant repérer le talon des aiguilles convenant à
votre machine (plat ou rond), reportez-vous à la notice de votre machine.
• Aiguilles à talon plat. Ce sont les plus courantes.

Il existe un choix d'aiguilles très large pour convenir aux différents
travaux.
• Aiguilles à talon rond. Le choix est limité à un petit assortiment de

différentes grosseurs d'aiguilles.
• Aiguilles pour tissu jeans. Elles servent aussi pour tous les tissus fermes
et imitation cuir, feuille plastique, toile cirée, toile à voile, velours côtelé,
denim, tissus croisés, vêtements de travail.
• Aiguilles pour tissu maille. Ce sont des aiguilles avec un bout rond qui
permet de glisser à travers les mailles du tissu sans les sectionner.
Adaptez l’aiguille et le fil en fonction du tissu utilisé ; Voir tableau page

suivante.
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BOITIER À CANETTE
MACHINE À COUDRE
Ce boîtier est le réceptacle de la canette, il est fixé sous

la plaque aiguille de la machine à coudre.
Il existe 2 types de machines : avec la canette qui se
place sur le devant (machine qui possède un boitier
amovible), ou la machine avec la canette qui se place
par le dessus au milieu de la plaque à aiguille (avec un
boitier de cannette intégré à la machine).
CANETTES MACHINE À COUDRE
Les points de couture s’effectuent avec deux fils, le

premier est passé sur le dessus de la machine et enfilé
par l’aiguille.
Le deuxième fil est entouré autour de la canette, placée
dans le boîtier et fixée à l’intérieur de la machine.
C’est à la forme de la canette que l’on reconnaît si elle
est adaptée à la boîte à canette de la machine à coudre.
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Les pieds-de-biche sont nombreux, chacun a sa propre utilité, en

voici quelques-uns, les plus utilisés.
PIED-DE-BICHE MACHINE À COUDRE
Il est aussi appelé pied presseur et s’abaisse sur le tissu

pour le maintenir sur la plaque aiguille.
Le pied le plus employé est le « pied pour couture
droite ».
PIED TRANSPARENT
Il est idéal pour les points de bourdon, pour les

applications et les points décoratifs. Le tunnel sous le
pied passe en douceur par-dessus les points. Le pied
transparent, muni de traits rouges de guidage, offre plus
de visibilité et de précision.
PIED OURLETS INVISIBLES
Le pied réglable pour ourlets invisibles peut être déplacé

latéralement pour régler la quantité de tissu pris par le
point d'ourlet invisible.
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PIED BORDEUR POUR BIAIS
Il permet d’appliquer du biais avec des points droits,

points zigzag ou points décoratifs de la longueur voulue.
PIED POUR ÉLASTIQUE
Le pied pour élastique guide et étire les élastiques de 6 à

12 mm tout en les piquant. Recommandé pour les
vêtements de sport, la lingerie.
PIED-DE-BICHE POUR FERMETURE

A GLISSIERE
Le pied-de-biche pour fermeture à glissière facilite la

mise en place d’une fermeture à glissière au moyen de la
machine à coudre. Ce pied-de-biche n’a qu’une branche.
PIED-DE-BICHE POUR FERMETURE

INVISIBLE
Le pied-de-biche pour fermeture invisible facilite sa

mise en place. La partie du dessous s’insère et suit le
sillon de la fermeture.
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PIED-DE-BICHE POUR BOUTON

Son crochet à gauche permet de maintenir le bouton en
place ainsi que les 2 caoutchoucs bleus à droite.
PIED-DE-BICHE POUR ZIG ZAG

Il permet notamment de coudre en zigzag. Sa petite
fente sur le devant vous aidera à insérer un ruban ou un
élastique de 5 mm maximum.
PIED-DE-BICHE À BOUTONNIÈRE MANUEL

Ce pied à boutonnière permet de réaliser des
boutonnières manuellement, c’est-à-dire en réglant les
points de piqure au fur et à mesure
PIED-DE-BICHE À BOUTONNIÈRE
AUTOMATIQUE
Ce pied à boutonnière permet de réaliser des
boutonnières automatiquement, c’est-à-dire que la
machine les réalise toute seule.
GUIDE AIMANTÉ POUR COUTURE
Posé sur la plaque à aiguille métallique (ne pas

employer avec des machines à coudre électroniques), il
permet des coutures droites, des rentrés, des plis de
toutes largeurs sans mesurer.
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HUILE MACHINE À COUDRE
Cette huile vaseline extrafine prévient les risques de

détérioration d'appareils domestiques et industriels ; elle
protège et lubrifie les machines.
AÉROSOL D'AGENT SOUFFLANT
Il enlève les poussières et les particules étrangères des

points sensibles au frottement ou peu accessibles. Très
utile pour dépoussiérer ou éliminer les excès de
nettoyant ou lubrifiant dans les petits mécanismes.
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VI. La surjeteuse
Elle coud, surjette (ou surfile) et rase les effilochures du tissu.
Elle peut travailler jusqu’à quatre fils.
L'avantage est qu'elle fait deux coutures en même temps : le point droit et, juste
à côté, le surjet (zigzag) afin que le tissu ne s'effiloche plus ; enfin, elle rase le
tissu au ras du surjet et retire les effilochures de la matière.
Attention, la surjeteuse ne sert pas à couper du tissu, uniquement à raser le bord.
On obtient avec cette machine des finitions identiques aux coutures industrielles.
• En confection sur des tissus en chaine et trame (coton), le surjet est réalisé
avec la surjeteuse et la piqûre d’assemblage est réalisée à la machine à
coudre. En aucun cas la surjeteuse ne remplace la
couture d’assemblage sur ce type de tissu.
• En confection sur des tissus jersey, maille, ou tricot,

le surjet et la piqûre d’assemblage sont réalisés
uniquement à la surjeteuse.
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Quand et comment choisir une machine qui vous convienne ?
Pour les débutantes en couture, le point zig-zag de votre machine à coudre suffit
amplement pour apprendre les notions de base de la couture.
Dès que vous rentrez dans l’apprentissage du vêtement, la surjeteuse devient
indispensable à la réalisation de belles finitions.
Mais les surjeteuses ont un coût.
1. Le nombre de bobines
La surjeteuse utilise plusieurs bobines de fils (ou cônes). Vous aurez

principalement le choix entre des surjeteuses à 2, 3, 4 ou 5 bobines. Ce critère
est important puisqu’il va déterminer principalement le type de points de couture
que pourra réaliser la machine et que vous serez en mesure d’utiliser pour vos
projets de couture.
La surjeteuse 3 fils
Elle est particulièrement adaptée pour les personnes qui ne souhaitent que
surfiler. Elle vous promet une finition soignée uniquement au point de surjet
3 fils mais ne vous permettra pas de travailler sur des tissus extensibles ou de
faire des points décoratifs. Ce sont généralement les surjeteuses les moins chères
puisqu’elles ne disposent pas, par exemple, de l’entrainement différentiel. Elles
n’utilisent également qu’une seule aiguille.
Une surjeteuse 3 et 4 fils

Il s’agit souvent des surjeteuses d’entrée de gamme. Elles vous permettent
d’assembler, couper et surfiler les tissus en un seul passage. Ce type de surjeteuse est
idéal pour les tissus extensibles et résistants comme le jersey. Elles disposent des
fonctionnalités essentielles que l’on est en droit d’attendre d’une surjeteuse mais sont
plus bruyantes et moins stables (plus légères) que les autres modèles.
La surjeteuse 2, 3 et 4 fils
Elle se différencie principalement des modèles précédents par sa polyvalence et
les nombreuses possibilités de création qu’elle offre. En effet, la surjeteuse 2,
3 et 4 fils permet notamment de réaliser des points de couture qui n’utilisent que
2 fils (surjet 2 fils, flatlock 2 fils ou ourlet roulotté 2 fils). C’est le modèle parfait
pour varier vos finitions et laisser libre cours à votre créativité sans être limité.
Elle est généralement dotée de fonctionnalités avancées qui la rendent plus
facile et plus confortable à utiliser que les modèles à 3 et 4 fils. C’est ce type de
surjeteuses qui est le plus plébiscité par les couturières de tous niveaux.
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La surjeteuse à 2, 3, 4 et 5 fils
Il s’agit plus exactement d’une recouvreuse. Elle permet notamment de réaliser
des points décoratifs, de recouvrement ou de chaînette que les autres modèles ne
peuvent pas faire. Elle permet également de confectionner des ourlets sur
n’importe quel type de tissu. La recouvreuse est différente de la surjeteuse
puisqu’elle ne permet pas de couper le tissu. On trouve cependant des modèles
combinés de surjeteuse/recouvreuse qui bénéficient des fonctionnalités des deux
machines.
2. Le nombre de points
C’est bien sûr un critère important en fonction de vos futures envies. Le nombre
de points va surtout dépendre du type de surjeteuse que vous aurez
préalablement sélectionné. Votre future surjeteuse doit vous permettre de
réaliser les principaux points de couture que l’on peut attendre de ce type de
machine : surjet 4 fils, surjet 2 ou 3 fils, ourlet roulotté et flatlock. Une bonne
surjeteuse se doit de proposer l’ensemble de ces points mais pensez toutefois à
vérifier ce critère.
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3. Les options
L’enfilage automatique
L’enfilage des fils est souvent une étape
fastidieuse à réaliser mais indispensable
avant de commencer à coudre ou
lorsqu’il faut changer de fil au milieu
d’une couture.
La plupart des surjeteuses sont équipées
de repères colorés à suivre pour simplifier l’enfilage. Les instructions des
différentes étapes se trouvent également à l’intérieur du capot avant de la
machine pour toujours les avoir à portée de mains. Dans la majorité des cas,
l’enfilage suit la même séquence d’une surjeteuse à l’autre.
Pour vous simplifier la tâche, certaines surjeteuses proposent un système
d’enfilage automatique à air. L’enfilage fonctionne avec un jet d’air sous
pression qui propulse le fil à travers la machine pour enfiler les boucleurs
(supérieur et inférieur) en quelques secondes. Cette fonctionnalité permet de
gagner du temps mais augmente forcément le coût de la machine.
Le réglage de la tension des fils

Les disques de tension de fil permettent de
régler les tensions de chaque fil
indépendamment les uns des autres. La
tension doit être réglée en fonction du type
de tissu et de fil utilisés ou du point de
couture sélectionné. Plus le chiffre indiqué
est grand et plus la tension du fil sera
importante. Chaque bouton de réglage de
tension est habituellement différencié par un code couleur correspondant au fil
des boucleurs ou des aiguilles. Le réglage de la tension s’effectue manuellement
mais sur certains modèles de surjeteuses haut de gamme, la tension peut être
réglée automatiquement par la machine en fonction du point de couture
sélectionné.
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Le bac à déchets
La surjeteuse faisant énormément de déchets, un bac
de récupération des déchets peut s’avérer utile. Il
peut être fixé à l’avant de la machine pour garder
votre poste de travail propre et éviter que des résidus
de tissus ou de fils ne soient dispersés n’importe où
pendant la couture.
Le bras libre
Comme pour une machine à coudre, le bras libre
permet de coudre plus facilement des pièces
tubulaires comme des manches ou des ourlets.
La facilité d’utilisation
Sur certaines surjeteuses, les réglages peuvent s’avérer vraiment fastidieux au
point de vous couper l’envie d’utiliser votre machine. Prêtez une attention toute
particulière à la facilité d’enfilage des fils, notamment sur les machines d’entrée
de gamme, qui offrent moins d’options. C’est souvent l’opération la plus
délicate à réaliser même pour des couturières aguerries. Bien que rien ne soit
insurmontable, dites-vous bien que plus votre machine sera simple et
confortable à utiliser, plus vous aurez envie de vous en servir.
Le prix
Votre budget doit tenir compte avant tout de vos besoins pour mener à bien vos
projets, de votre niveau de couture et de votre fréquence d’utilisation. La
surjeteuse est une machine à la mécanique complexe. Son prix va bien entendu
dépendre du type de surjeteuses que vous choisirez, mais aussi de ses
fonctionnalités. Pour une utilisation occasionnelle, on trouve des modèles
d’entrée de gamme aux alentours de 250 €, mais les prix peuvent rapidement
grimper pour des modèles plus perfectionnés.
Pour une utilisation plus régulière, orientez-vous plutôt vers la gamme

supérieure. Pour un tarif aux alentours de 500 €, vous trouverez des modèles qui
offrent un niveau de finition et de confort d’utilisation bien meilleur. Quoi qu’il
arrive, évitez les machines premiers prix qui sont souvent fragiles, limitées dans
leurs performances et qui risquent de vous décourager. Privilégiez également
des marques comme Pfaff, Elna, Janome, Juki, Brother ou Babylock qui
proposent des surjeteuses d’excellente qualité pour vous permettre de réaliser
des finitions et des points de couture soignés.
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VII. Les fers à repasser / presse

Le tissu doit être repassé obligatoirement et soigneusement envers contre
envers, avant la coupe, et certains tissus doivent être lavés avant (le coton par
exemple pour fixer le rétrécissement).
À chaque étape de montage, le repassage est obligatoire. Il permettra un meilleur

rendu du modèle.
Fer à vapeur
Les modèles sont nombreux et les prix sont adaptés à tous les budgets.
Par ailleurs, choisissez un fer à repasser avec un réglage de la température
s’adaptant facilement aux différents tissus sur lesquels vous travaillerez. Cela
vous évitera de les abîmer. Vérifiez que le modèle choisi soit assez puissant pour
repasser des tissus épais.
Presse professionnelle
La presse professionnelle est utilisée dans les
ateliers de couture, elle possède une table aspirante
chauffante avec réglage de la température par
thermostat, ce qui évite de bruler le tissu.
Son coût est très élevé.
Planche à repasser
Privilégiez une planche large pour vos travaux de couture.
Il existe des planches aspirantes qui permettent de ne pas bruler le tissu.
Jeannette
Il en existe différentes tailles, elles permettent de repasser
les parties de vêtement comme les manches, poignets, bas
de jambe….
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Pattemouille
Linge humide dont on se sert pour repasser les
vêtements.
Certains tissus délicats peuvent s'abîmer sous la
chaleur d'un fer à repasser. Ils peuvent en
particulier se lustrer. On utilise alors ce que l'on
appelle une pattemouille, un morceau de tissu
que l'on place entre le fer à repasser et le tissu
pour ne pas abîmer ce dernier.
Généralement, on prend un morceau de coton,
comme un vieux drap ou un torchon.
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-B-
Questions
autocorrigées
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I - Questions

1. Quels sont les critères pour choisir une machine à coudre ?

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2. Comment doit être le remplissage de la canette ?

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3. Quand faut-il régler la tension du fil ?

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4. À quelle fréquence doit-on entretenir la machine à coudre ?

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5. Citez les 4 types d’aiguilles à machines à coudre.

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6. Citez les pieds-de-biche à boutonnière et expliquez leur utilisation.

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7. Que fait la surjeteuse ?

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8. Quand doit-on repasser ?

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9. Avec quel matériel repasse-t-on les manches ?

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II - Corrections
1. Quels sont les critères pour choisir une machine à coudre ?
Les critères à retenir pour acheter une machine à coudre sont :
• La robustesse et la puissance,
• Les points de couture de base (point droit, point arrière, point zigzag et le
point boutonnière),
• Le réglage de la longueur et la largeur des points essentiels,
• Le volume et le poids de la machine (machine à coudre portable, de 5 kg à
plus de 10 kg),
• Le budget, essentiel : de 100 € environ à plus de 1 000 € ou 1 500 €.
2. Comment doit être le remplissage de la canette ?
Son remplissage doit être régulier et sous tension.
La tension de fil se règle plutôt en fonction du fil que du tissu.

On ne change principalement la tension de fil que si l’on change d’épaisseur de
fil ou avec certains tissus qui supportent mal la tension (stretch).
Pour résumer, il faut éviter de toucher à la tension du fil de la machine, au risque

de la dérégler.
4. À quelle fréquence doit-on entretenir la machine à coudre ?
En général 2 à 3 fois par an.
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5. Citez les 4 types d’aiguilles à machines à coudre.
• Aiguilles à talon plat. Ce sont les plus courantes.

Il existe un choix d'aiguilles très large pour convenir aux différents
travaux.
• Aiguilles à talon rond. Le choix est limité à un petit assortiment de

différentes grosseurs d'aiguilles.
• Aiguilles pour tissu jeans. Elles servent aussi pour tous les tissus fermes et
imitation cuir, feuille plastique, toile cirée, toile à voile, velours côtelé,
denim, tissus croisés, vêtements de travail.
• Aiguilles pour tissu maille. Ce sont des aiguilles avec un bout rond qui
permet de glisser à travers les mailles du tissu sans les sectionner.
6. Citez les pieds-de-biche à boutonnière et expliquez leur utilisation. ?
PIED-DE-BICHE À BOUTONNIÈRE MANUEL

Ce pied à boutonnière permet de réaliser des boutonnières manuellement, c’est-
à-dire en réglant les points de piqure au fur et à mesure.
PIED-DE-BICHE À BOUTONNIÈRE AUTOMATIQUE

Ce pied à boutonnière permet de réaliser des boutonnières automatiquement,
c’est-à-dire que la machine les réalise toute seule.
7. Que fait la surjeteuse ?
Elle coud, surfile et coupe en même temps.
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8. Quand doit on repasser ?
Le tissu doit être repassé obligatoirement et soigneusement envers contre envers,

avant la coupe, et certains tissus doivent être lavés avant (le coton par exemple
pour fixer le rétrécissement).
À chaque étape de montage, le repassage est obligatoire. Il permettra un meilleur

rendu du modèle.
9. Avec quel matériel repasse-t-on les manches ?
Les manches sont repassées à l’aide d’une jeannette, il en existe différentes

tailles.
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Leçon 3
La mercerie
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-A-
Données
de base
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Pour une couturière, une mercerie est une véritable « caverne d’Ali Baba ». On
ne peut résister à ce que l’on y trouve. Ces boutiques se sont modernisées et
offrent un large éventail de produits pratiques et ludiques. Que ce soit pour la
couture ou les travaux manuels, il faut apprendre à faire un choix judicieux.
Passons en revue, les produits les plus courants.
I. Matériel de rangement
Maintenant que vous avez tout votre matériel, il va falloir le ranger
soigneusement pour avoir toujours sous la main l’accessoire indispensable à
l’ouvrage en cours.
Pour organiser votre matériel de couture et donner de l’ordre à vos outils de

couture et de broderie, vous pourrez choisir une boite à couture, petite, moyenne
ou grande, ronde, carrée ou rectangulaire.
Ou vous pouvez vous la confectionner.
BOITE MOLLETONNEE TISSU

ET VANNERIE
De taille moyenne, elle s’ouvre par le dessus et se

transporte facilement grâce à sa grande poignée.
Son plateau amovible, sa poche de rangement et son
porte-épingles permettent de ranger le minimum
nécessaire pour la couture.
BOITE PLASTIQUE POUR LA COUTURE ET

LES TRAVAUX MANUELS
Ses 3 bacs facilitent le rangement des moins organisés ;

elle a l’avantage de pouvoir s’agrandir grâce à des boîtes
supplémentaires. Le plastique est plus facile à entretenir.
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RANGEMENT PATCHWORK -
PATCH BAG
Les pochettes sur le devant sont dimensionnées pour un

rangement optimal des règles. Il peut contenir un tapis à
découper jusqu'à 45 x 60 cm.
BOITE DE RANGEMENT PLASTIQUE
Elle permet de ranger les bobines de fil ou les

cartelettes. On peut la mettre dans un sac pour
transporter son matériel de base.
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II. Les motifs décoratifs

Ils permettent de personnaliser et customiser les vêtements et les accessoires. Ils
ont aussi le grand avantage de cacher trous et accrocs.
LES MOTIFS THERMOCOLLANTS
Ils sont faciles et rapides à poser. Ils se collent sur les

cotons et se cousent sur les autres textiles.
Avant de poser le motif, vérifier que

votre tissu accepte la température de
180°.
Mettre en place le motif et appliquer le

fer pendant 10 à 12 secondes.
Laisser refroidir pendant 5 minutes.
THERMOCOLLANT À PERLES
Très mode, ils customisent les vêtements. Travaillez le

contraste matières brutes et perles ou strass.
LES PERLES
Perles en plastique ou en laiton, facettes de rocaille…

décorent vêtements et accessoires. Elles peuvent être
cousues comme des broderies.
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RIVETS CLASSIQUES
Ils ont deux fonctions : orner et renforcer. Levis Strauss

eut l’idée de renforcer les poches de ses jeans avec des
rivets.
Ils se posent avec un petit outil et un marteau ou avec
une pince spéciale de montage.
ÉTOILES À GRIFFES
Elles se posent facilement et donnent instantanément

une nouvelle allure à un vêtement basique.
Exemple d'utilisation
BROCHES « FLEUR ORGANDI »
Elles se cousent à l’aide de quelques points discrets et

donnent une touche d’originalité.
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GALON STRASS
Vendu au mètre, il se fixe sur des bords (encolure,

poignet…).
IMITATION FOURRURE
Vendue en bande, elle transforme et rend unique un

vêtement neuf ou ancien.
Exemple d'utilisation
III. Structure de vêtements

Pour la bonne tenue de certains vêtements, ces accessoires seront indispensables.
ÉPAULETTES DROITES
Les tailles, formes et épaisseurs des épaulettes varient.

Elles sont indispensables, quel que soit le rôle que la
mode leur attribue : tantôt celui de souligner la carrure
des épaules, tantôt celui de favoriser les épaules étroites
et tombantes. Les épaulettes peuvent servir à compenser
de légers défauts de tenue.
Les épaulettes droites sont les mieux adaptées aux
manches rapportées, à têtes hautes.
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ÉPAULETTES RAGLAN
Elles sont adaptées aux emmanchures raglan et kimono.
BALEINES POUR SOUTIEN-GORGE
Elles renforcent soutien-gorges et guêpières.
AMPLI MOUSSE BALCONNET
Utiles pour les soutiens-gorge ou les robes structurées,

elles donnent plus de volume.
ENTOILAGE "NON-TISSÉ"
Simples d'utilisation, ces entoilages ne s'effrangent pas,

ne se froissent pas. Ils renforcent les tissus, les cols, les
parementures.
Ils existent aussi légèrement matelassés pour
ameublement, bricolage, patchwork.
Pour l’entoilage des bustiers et corsets, il existe de la
toile de coton thermocollante.
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ENTOILAGE POUR CEINTURE
Thermocollant, cette viseline dans le biais se colle au fer

chaud.
Elle se vend au mètre et elle est disponible pour
4 largeurs de ceinture.
POCHES "PRÉ-COUSUES" OU
FOND DE POCHE
Elles facilitent le travail des poches et conviennent pour

les poches passepoilées et les poches dans les coutures.
IV. Ruban, galon

Pour border, ganser, décorer, accrocher, vous pourrez trouver une multitude
d’accessoires vendus au mètre. Chacun a son utilité et son mode d’emploi.
RUBAN DE SATIN
Doux et soyeux ,100 % polyester, il existe en plusieurs

largeurs (6 mm, 10 mm, 15 mm, 25 mm, 38 mm, 66 mm
et 70 mm pour les couvertures), il décore, borde et peut
servir de cordon.
RUBAN FANTAISIE
Il existe plusieurs sortes de ruban : ruban vichy, ruban

national tricolore, ruban imprimé, ruban jacquard, ruban
velours, ruban gros grain.
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RUBAN SERGE 100 % COTON
Il renforce les bords mais peut aussi être décoratif.
CORDON ÉLASTIQUE
Cet élastique est souvent appelé "nouille" tellement il

est souple. Il convient donc pour des tissus très légers.
En 2 ou 3 mm de diamètre, il est parfait pour la
confection et la réparation des colliers et bracelets. Plus
gros, il convient pour l'ameublement et les tringles de
rideaux.
ÉLASTIQUE EXTRA SOUPLE
Disponible en 3 largeurs, il est couramment employé

dans des montages qui ne doivent pas marquer la peau.
Dans le passé, on l'utilisait en fixe chaussette. Il est idéal
pour la layette.
BORD-COTE ÉLASTIQUE
Il est pratique pour réaliser une ceinture de jupe, un bas

de blouse, grâce à son petit volant de 10 mm.
GROS GRAIN ÉLASTIQUE
Il renforce les ceintures de jupe ou de pantalon.
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ÉLASTIQUE À PICOTS
Parfois appelé « élastique dentelle ».

Il est couramment utilisé comme bretelle, mais peut
aussi être employé comme ceinture de jupe.
DENTELLE "RASCHEL"
Cette dentelle est 100 % polyamide et existe en

plusieurs motifs, plusieurs largeurs et coloris.
DENTELLE DU PUY
Cette dentelle est 100 % coton, elle a un aspect plus

ancien.
LES BRODERIES ANGLAISES
Employées pour donner un côté frais et campagne, on

les retrouve sur les chemisiers, les jupes à volants, la
lingerie et les vêtements de petite fille.
SERPENTINE – CROQUET
Ce ruban tissé est utilisé comme élément décoratif.
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LE VELCRO
Le velcro est un matériau textile constitué de deux

bandes recouvertes chacune d’une texture différente et
qui permet, lorsqu’on les met en contact, d’obtenir une
fermeture amovible. Le velcro est également un
accessoire de mercerie idéal pour fixer des objets
décoratifs sur les vêtements.
Velcro à coudre
Il se coud sur chaque face de l’ouvrage à fermer.
VELCRO EN PASTILLES
Adhésif, il se colle sur chaque face, pour fermer un

vêtement ou pour coller un motif. Il résiste moins bien
que le fil à coudre.
BIAIS COTON 20 ET 27 MM
Il existe en de nombreux coloris et sert à border les

ouvrages.
BIAIS IMITATION DAIM
Il peut être utilisé en décoration, ou sur des vêtements en

jean.
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PASSEPOIL OU DÉPASSANT
Les passepoils sont de petits "bourrelets", souvent de

couleur contrastante, qui ornent coutures ou bords.
GANSE
Elle est idéale pour les bordures de capes, manteaux,

vestes.
FRANGE
C’est un élément d’ornement utilisé dans la décoration,

qui peut aussi agrémenter une robe dans l’esprit des
années 20.
CORDELIÈRE
Elle permet de resserrer les bords d’une capuche ou le

bas d’un blouson, elle peut aussi servir de lien.
STOP CORDON
Il empêche le cordon de s’enlever.
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CORDON DE PLOMB
Il plombe ou alourdit les bas de rideaux, vêtements, etc.
RUFLETTE
Elle permet, en tirant le cordon, de froncer le haut des

rideaux.
Certaines ruflettes sont équipées de passants permettant
de fixer le rideau à la tringle à l’aide de crochets.
V. Boucles et boutons
Ils permettent de fermer, d’accrocher et de retenir, mais ils sont aussi décoratifs
et doivent être choisis en suivant l’allure générale du vêtement ou de
l’accessoire.
Le choix est très grand, du plus classique au plus décoratif.
CLIP POUR BANANE
Fixé aux extrémités d’une ceinture, il sert à la fermer et

à la tendre.
CLIP POUR SANGLE
Il se fixe aux bouts d’une sangle mais peut aussi servir

de fermeture à un sac style besace.
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BOUCLE EN CUIR
Elle se fixe à l’une des extrémités de la ceinture, l’autre

extrémité passe à l’intérieur de la boucle pour fermer.
BOUCLE COULISSANTE MÉTAL
Les boucles sont fabriquées dans des matériaux aussi

différents que le cuir, le métal et le plastique.
BOUCLE DE CEINTURE EN MÉTAL
Cette boucle se fixe sur une ceinture perforée.
BOUCLE SALOPETTE
Cette boucle se fixe aux extrémités des bretelles de

salopette. Elles s’accrochent ensuite à la salopette à
l’aide de boutons.
PRESSIONS À RIVETER
Elles se fixent de la même façon que les rivets et sont

plutôt employées pour de grosses toiles.
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PRESSIONS À COUDRE
Ce système de fixation est employé pour les jupes et les

robes. Il s’adapte surtout aux tissus légers. Il existe des
pressions à coudre en plastique transparent ou en métal.
BOUTONS JEANS
Ces boutons automatiques pour jeans se fixent par

pression, ils nécessitent une boutonnière sur l’autre côté.
Ils existent en deux tailles (14 mm et 17 mm).
FERMOIR MAGNÉTIQUE
Il agit comme une pression mais de façon magnétique, il

est idéal pour sac à main, pochette.
BOUTONS EN NACRE
Le bouton tel que nous le connaissons aujourd'hui

apparaît au XIIe siècle.
Avant, les femmes portaient des robes que l'on cousait le
matin sur elles pour les démonter le soir.
Jusqu'en 1920, les boutons étaient de bois, de cuir, d'os,
de nacre ou de passementerie.
Depuis, les matières plastiques ont ouvert la voie à une
véritable explosion de la créativité tant pour les coloris
que pour les formes.
Le bouton de nacre convient particulièrement bien aux
chemisiers et aux étoffes légères.
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102
BOUTONS « FANTAISIE »
Ces boutons sont en plastique ou en résine, ils peuvent

adopter toutes les formes.
BOUTONS À RECOUVRIR
Ils fonctionnent grâce à un outil spécial et permettent de

personnaliser les boutons avec des tissus assortis à
l’ouvrage.
AGRAFES PLATES
Elles sont utilisées pour les ceintures de jupes ou de

pantalons.
AGRAFES POUR FERMETURE
Ces agrafes métal ferment les vestes et les manteaux et

sont à utiliser avec des tissus épais.
BRANDEBOURG PASSEMENTERIE
Ces boutons ferment vestes et manteaux.
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BRANDEBOURG CUIR
Attache en cuir
POIGNÉES ET ANSES
Utilisées pour les sacs à main et cabas, elles existent en

plusieurs matières et plusieurs tailles.
VI. Fermetures à glissière

La fermeture éclair ou à glissière est le système de fermeture le plus utilisé pour
un vêtement. Elle peut être posée de façon invisible, ce qui donne une fermeture
discrète, ou apparente, et en fait un élément décoratif.
Il existe 4 sortes de fermetures éclair :
• la fermeture éclair standard, avec une glissière en spirale synthétique ou des

maillons métalliques ou synthétiques,
• la fermeture éclair invisible, avec glissière en spirale synthétique,
• la fermeture éclair pour pantalon, à maillons, munie d'un petit crochet de

sûreté au verso du curseur, pour éviter que la fermeture ne s'ouvre,
• la fermeture éclair séparable, à glissière en spirale ou maillons en métal ou

synthétiques.
Les fermetures à glissière existent en tailles standard : 10, 12, 15, 18, 20, puis de
5 cm en 5 cm jusqu'à 70 cm ou au mètre.
Grâce à la découpe laser, on trouve aujourd’hui des fermetures éclair fantaisies,

dites « fermetures éclair dentelle ».
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FERMETURE STANDARD
Cette fermeture fine, maille synthétique, est repassable

et épargne les aiguilles des machines à coudre. On
l’utilise pour des tissus légers : jupe, robe, layette, petit
ameublement.
FERMETURE INVISIBLE
Extrêmement fine, elle se monte de préférence à la

machine à coudre avec un pied de biche spécial pour
robe et blouse de tissu léger.
FERMETURE MÉTAL
Cette fermeture fine, en maille métal, est utilisée pour

les tissus plus épais : jupe, robe, ameublement.
FERMETURE SPÉCIAL PANTALON
Faite de petites mailles de métal colorées, elle est très

résistante pour les pantalons.
FERMETURE MAILLE LAITON DORÉ
Elle existe en plusieurs versions, non séparables,

séparables, et à double curseur.
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FERMETURE SÉPARABLE MAILLE

SYNTHÉTIQUE
Elle permet de fermer et d’ouvrir complètement les

anoraks et blousons.
FERMETURE SÉPARABLE GROSSE MAILLE

DÉCO
Elle est utilisée pour les vêtements en maille et les tissus

épais.
FERMETURE ÉCLAIR MÉTALLIQUE
"Spécial jeans".
TIRETTE POUR FERMETURE ÉCLAIR
Elle se pose facilement à l’extrémité de la fermeture.

Il suffit de couper láncienne tirette avec des tenailles,
d’ouvrir, d’accrocher dans l'orifice de la fermeture et de
fermer.
TIRETTE POUR FERMETURE

ÉCLAIR FANTAISIE
Elle existe aussi en matière caoutchoutée.
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Conclusion
Liste de matériel pour la formation
• Un mètre ruban
• Une règle graduée plate de 30 cm et de 50 cm
• Un réglet de 20 cm
• Une équerre
• Une règle courbe (pistolet)
• Un critérium
• Une gomme
• Une craie tailleur ou crayon tailleur (au choix)
• Une paire de ciseaux réservée à la coupe des étoffes
• Une paire de ciseaux pour la coupe du papier (patrons...).
• Une petite paire de ciseaux à bouts pointus.
• Un coupe-fils
• Un découseur, fin et pointu
• Des épingles, fines de préférence
• Une pelote à épingles
• Des aiguilles à coudre
• Des épingles à nourrice
• Un dé à coudre
• Du fil à coudre, coordonné au tissu que vous devez confectionner
• Du fil à bâtir
• Une machine à coudre
• Un fer à repasser et une table à repasser
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-B-
Questions
autocorrigées
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I - Questions

1. À quoi servent les motifs décoratifs ?

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2. Quelles sont les deux formes d’épaulettes ?

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3. À quoi sert le gros grain élastique ?

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4. Quand utilise-t-on le cordon de plomb ?

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5. Quelles sont les différentes variétés de fermeture à glissière ?

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6. Comment peut-on personnaliser un bouton ?

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II - Corrections
1. À quoi servent les motifs décoratifs ?
Ils permettent de personnaliser les vêtements et les accessoires ou de cacher un

accroc.
2. Quelles sont les deux formes d’épaulettes ?
Les épaulettes droites et les épaulettes raglan.
3. À quoi sert le gros grain élastique ?
Il permet de renforcer les ceintures de jupe ou de pantalon.
4. Quand utilise-t-on le cordon de plomb ?
Il est généralement utilisé pour alourdir le bas des rideaux.
5. Quelles sont les différentes variétés de fermeture à glissière ?
La fermeture éclair standard, la fermeture éclair invisible, la fermeture éclair

pour pantalon, la fermeture éclair séparable. Elles existent en plastique ou en
métal.
6. Comment peut-on personnaliser un bouton ?
En utilisant les boutons à recouvrir.
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-C-
Devoir à envoyer à la
correction
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DEVOIR À ENVOYER À LA CORRECTION
1- Répondez-y sur feuilles séparées à partir des connaissances acquises.
2- N'oubliez pas d'indiquer sur votre copie :
 Votre nom et votre prénom,

 N° élève,
 Réf. du cours : 1423.0523
3- Pour nous retourner votre devoir, 2 possibilités au choix :
• Pour plus de rapidité, nous vous conseillons de déposer votre devoir

sur votre espace élève.
• Mais, si vous souhaitez renvoyer votre devoir à l’école par

courrier :
- Renvoyez-le à l’adresse suivante :
Centre National privé de Formation à Distance

124, avenue du Général Leclerc
91802 BRUNOY CEDEX France
- Affranchissez votre envoi correctement pour un meilleur

acheminement.
4- Faites une copie, que vous conserverez, de votre devoir.
Bonne réussite !!!
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QUESTIONS
1. En fonction de quoi choisit-on l’aiguille à coudre ?
2. Quelles sont les spécificités des aiguilles suivantes ?
- Aiguille à broder
- Aiguille de tapissier
- Aiguille pour vue fatiguée
3. À quoi servent les épingles ?
4. Comment choisit-on un fil ?
5. Quels sont les fils permettant traditionnellement la broderie ?
6. Quels sont les ciseaux indispensables et pourquoi ?
7. Quels outils permettent de tracer sur le tissu ?
8. À quoi sert le pied-de-biche ?
9. Comment choisit-on sa machine à coudre ?
11. Quand doit on repasser ?
12. Comment installer une tirette fantaisie pour fermeture ?
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Réf. : 1423.

Tous droits réservés. Toute reproduction,

Leçon 1 – Le matériel de couture .................................................................5

I. Les aiguilles à coudre .......................................................................... 7

B / QUESTIONS AUTOCORRIGÉES ....................................................... 36

Leçon 2 – Les machines ..................................................................................42

I. Choisir sa machine à coudre ............................................................... 48

B / QUESTIONS AUTOCORRIGÉES ....................................................... 79

Leçon 3 – La mercerie .....................................................................................86

B / QUESTIONS AUTOCORRIGÉES ....................................................... 107

I - Questions ............................................................................................ 108

C / DEVOIR À ENVOYER À LA CORRECTION ................................... 111

Ce fascicule est divisé en 3 leçons :

Leçon 1 : Le matériel de couture.

Leçon 2 : Les machines.

Chaque leçon comprend trois parties :

Si vous ne parvenez pas à répondre à la question posée, n’allez

Ne passez à la correction qu’après avoir répondu à toutes

 En cas de réponses correctes, vous pouvez passer à la leçon

 En cas de réponses fausses, vous devez revoir la partie du

C’est au prix de cet effort que vous progresserez.

3e partie : Un travail personnel est à envoyer à l’école pour

Le devoir sera corrigé et noté par votre professeur

Vous devrez alors étudier attentivement la correction

Vous devez respecter ces trois étapes dans l’ordre :

I. Les aiguilles à coudre

Une aiguille à coudre est un instrument de couture permettant de faire passer un

Les archéologues datent les premières aiguilles en os d’il y a environ 18 000 -

Selon le tissu, l’épaisseur du fil et la nature de l’ouvrage, la couturière aura un

Le tableau suivant vous permettra de faire le choix idéal.

Ces aiguilles basiques sont de deux sortes :

• Longues : elles ont un chas rond, une longueur moyenne et

Elles sont utilisées pour la couture à la main, points de nœud,

• Mi-longues : elles ont un chas rond, sont courtes et pointues.

Taille : de 1 à 13 (rarement supérieure à 7).

Elles sont utilisées pour le matelassage à la main, les travaux de

On trouve les aiguilles à coudre en assortiment de plusieurs

La plupart des fils de broderie peuvent s’utiliser avec des

La grosseur du fil ainsi que le nombre de brins choisis

Elles sont utilisées pour le point de croix, la broderie et les

Elles ont un chas ovale, une longueur moyenne et sont pointues.

On les utilise pour la broderie traditionnelle, la broderie au

Elles facilitent aussi la couture des boutons type tapissier,

Elles permettent également d'utiliser de la ficelle à coudre.

C’est une aiguille en acier trempé, extrêmement rigide.

Grâce à sa pointe particulière et triangulaire, elle coupe et pique

AIGUILLES POUR PERLES

Leur chas est rond, elles sont très longues et pointues.

Elles servent à la pose et l’enfilage de perles ou de sequins.

AIGUILLE POUR VUE FATIGUÉE

Son chas particulier permet d’enfiler le fil par le haut.

AIGUILLE PASSE LACET

Idéale pour passer ou récupérer les cordons, les élastiques dans

2. Les accessoires liés aux aiguilles

Le rangement des aiguilles

Les dés représentent un classique de la couturière, quand la couture s’apprenait à

Aujourd’hui, les dés à coudre sont en zamak, en plastique, en acier, en

Les doigtiers en plastique

Plastique solide et souple, il remplace avantageusement le dé à coudre en métal

Souvent indispensables pour enfiler les aiguilles à coudre, à broder (main ou

II. Les épingles

Maintenant, on utilise principalement les épingles pour préparer les coutures en

Il s’agit du basic de l’épingle, elles permettent de fixer