Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
ge PROFESSIONNEL D’ADULTES
Stéphane BODAR
31 rue GUYNEMER Tel : 0684090940
63000 CLERMONT FERRAND stephane_bodar@yahoo.com
TABLE DES MATIERES
3.1. Thème
3.2. Contextualisation
3.4. Prérequis
3.5. But
Pour présenter la structure dans laquelle je suis intervenu, et afin de ne pas faire une redite
avec l’annexe 1, j’ai extrait quelques passages d’un article récent sur l’INSTITUT DES MÉTIERS.
Cet article présente l’organisme de formations au travers de chiffres.
POSTÉ PAR EDITION INFO PUY-DE-DÔME LE 23 MAI 2016 DANS QUOI DE NEUF
Le secteur des soins à la personne, comme ici l’esthétique, fonctionne très bien et offre aussi
des perspectives intéressantes de carrière et d’insertion dans la vie active.
« Nous nous inscrivons pleinement dans cette évolution puisque nous allons agrandir nos
locaux. Cette extension va dans le sens d’une nouvelle grande région dynamique. Au-delà de
notre excellente réputation, l’Institut illustre la voie royale de l’apprentissage pour tous, gage
de réussite et d’insertion. L’apprentissage apporte une réponse à toutes les situations, et nos
formations diplômantes permettent aux jeunes de s’insérer dans la vie professionnelle »,
résume Jean-Daniel GAILLE, le Directeur général de l’Institut des Métiers.
1
Première nouveauté, toute la partie des locaux dédiés à la mécanique et à la carrosserie subit
actuellement une profonde transformation. Au menu, rénovation et agrandissement.
L’ensemble sera opérationnel dès la rentrée 2016.
« Nous créons un atelier polyvalent de 500 m² dédié à l’auto, aux motos et aux quads. Nous
installons également de nouvelles cabines de peinture, dont une est unique en France. Cette
cabine de marque italienne est 100 % électrique. Elle est adaptée à la carrosserie rapide. On ne
chauffe et on ne ventile que la pièce que l’on peint. Cet équipement procure des gains
considérables en temps et en énergie », explique Philippe Estèves, le chef de secteur de la
mécanique.
Autre nouveauté, un projet d’extension du secteur alimentation est également dans les
cartons. 950 m² supplémentaires vont donc s’adjoindre aux bâtiments actuels à la rentrée
2017.
Pour le Directeur général, ces investissements importants vont permettre de faire face aux
besoins pour les quinze prochaines années. Voilà qui devrait conforter l’Institut des Métiers
parmi les établissements de référence de la nouvelle grande région.
04.73.23.60.00.
www.idm63.com
2
2 . PRESENTATION DE L’ACTION DE FORMATION
Au début de la première semaine de stage, j’ai commencé en tant qu’observateur. J’ai été
affecté à plusieurs professeurs. Le but de cette « observation » était de s’imprégner de
différentes méthodes pédagogiques que mettaient en place les professeurs. J’utilise le terme
de « Professeur » qui correspond à leur titre au sein de l’institut des métiers. J’ai suivi deux
classes de 2ème année de CAP Employé de vente spécialisé.
À la fin de cette séance d’observation durant laquelle j’ai été amené à intervenir de façon
ponctuelle, Mr ELKOUB me propose de refaire la même séance avec la deuxième moitié de la
classe, soit 12 élèves. J’avais pour impératif de finir la séance en ayant vu les mêmes choses
que le 1er groupe. Le contenu était connu puisqu’ils suivaient le livre de cours.
Le contenu étant connu, je me suis interrogé sur la façon de rendre celui-ci interactif. J’ai
interrogé Mr ELKOUB sur l’attendu de la séance. Je me suis imprégné de sa réponse et d’un
commun accord, nous avons finalisé le but de la séance. Le but de cette séance n’était pas de
faire d’eux des « pros » de l’assurance mais qu’ils connaissent les principes et termes de
l’assurance.
Pour cela, j’allais m’appuyer sur la plupart des élèves qui avaient des véhicules (voiture ou
moto) ou utilisaient des véhicules familiaux. Pour ceux qui n’avaient pas de véhicules, ils avaient
déjà une vision des assurances par le biais de leurs téléphones portables et de leur carte
bancaire. Et c’était là ma clé d’entrée pour organiser mon intervention.
J’ai pris le temps d’aller consulter le référentiel de certification du diplôme afin de m’assurer
toutes nos informations concordaient.
3
Avec tous ces éléments en main, je me suis mis à la construction de ma séance, pour ce faire,
je suis donc parti de l’évaluation de la formation. Pour celle-ci, j’ai choisi un quizz. Cette
méthode permet de mesurer les connaissances acquises. Elle se situe sur le premier niveau de
la taxonomie de BLOOM et de SCHWARTZ. En effet, les stagiaires devaient avoir une
connaissance générale des « mots » de l’assurance, il n’y avait pas à les approfondir ; on pouvait
parler de culture générale.
À LA FIN DE CETTE SÉANCE, VOUS SEREZ CAPABLE DE RÉPONDRE AU QUIZZ PROPOSÉ SUR LE
THÈME DES CONTRATS D’ASSURANCE, SANS ERREUR
Puisque nous parlions de culture générale, j’ai voulu commencer la séance en les interrogeant
sur leur connaissance du monde de l’assurance. Cela permettait aussi que les stagiaires fassent
part de leur vécu, une façon de les rendre acteurs du savoir. J’ai mis en place un brainstorming
afin que chaque idée soit accueillie avec force et bienveillance, il n’y a pas de mauvaises
réponses.
4
3 . SCENARIO PÉDAGOGIQUE
3.1. Thème
3.2. Contextualisation
Ce thème de formation est abordé pendant le module EJE Éducation Juridique et Économique.
Il intervient en tout début de deuxième année du CAP.
Au cours de sa formation, le candidat réalise trois fiches, d’une page chacune hors annexes, qui
prennent appui sur des éléments à caractère économique, juridique et social, des contextes
d’entreprise et de l’actualité.
Chaque fiche présente avec clarté et concision, autour d’un THÈME CHOISI :
- les sources d’informations datées (extraits de documents/situations d’entreprise, d’articles
de presse…),
- l’explicitation des termes juridiques, économiques importants rencontrés,
- les idée-force (trois à cinq par exemple) des prises d’information,
- le lien avec des notions et points du pôle économique, juridique et social.
Il s’agit d’élèves de deuxième année de CAP Employé de vente spécialisé. Ils sont au nombre
de 12, filles et garçons de toute origine, âgés de 16 à 20 ans. de Leurs emplois d’apprentissage
sont dans des domaines variés (boulangerie, commerce de proximité, prêt à porter).
3.4. Prérequis
3.5. But
Au cours de cette séance, les apprenants connaitront la terminologie simple des assurances,
notions qui leurs seront utiles pour la vie quotidienne
5
6
Il y a un délai à
respecter pour F : Toujours à partir de votre livre,
Les démarches à
déclarer un Méthode décrivez à l’oral la procédure à
4 10 min effectuer en cas de
sinistre affirmative suivre en cas de sinistre
sinistre
5 jours ouvrables S : les stagiaires répondent à l’oral
Du lundi au samedi
F : Je vous distribue un quizz auquel
vous allez devoir répondre. Les
questions portent sur les points vus
durant cette séance, vous avez 10
min
S : Les stagiaires remplissent ce Quizz de 10 Chaque apprenant
Je cherche à
questionnaire. questions corrige sa propre
5 20 min Évaluation m’assurer que les
F : Au bout de 10 min, je demande Avec réponse évaluation, et est
principaux termes
s’ils ont fini. Vrai - faux acteur de sa note
S : Chaque stagiaire reprend une
phrase du quizz et me répond
F : A la fin de cette correction, je
vais vers chaque stagiaire prendre
connaissance du résultat
F : le monde de l’assurance est présent partout autour de nous. Certaines se
chevauchent dans le sens où vous en payez deux pour le même sinistre.
Mais elles sont présentes aussi dans le monde de l’entreprise. Dans le
Pont sur
5 min domaine de la vente, on les retrouve pour garantir des achats, des poses etc…
l’avenir
Elles sont des arguments de vente qui permettent de rassurer le client.
7
4 . ANALYSE DE PRATIQUE
Pour cette analyse à chaud, je débuterai par parler de l’objectif. Il était de répondre à un quizz
sans erreur. Pour ma part j’estime que celui-ci a été atteint malgré une erreur chez un élève.
Les apprenants ont été réceptifs aux différents termes abordés et surtout à la façon de les
aborder.
Si c’était à refaire, je retravaillerais le contenu qui lui était basé sur leur livre de cours qu’ils
devaient suivre absolument. J’irais même jusqu’à supprimer ce support. Je vais développer ce
point dans la partie dans l’analyse détaillée proposée ci-dessous.
➢ Facilitation
En tout début de séance, j’ai veillé avant toute chose à inscrire au tableau, l’objectif de la séance
et les phases. Jusque-là tout va bien. Cependant au cours de ma séance, j’ai dû, pour des raisons
matérielles (tableau trop petit), effacer mes phases. Bien évidemment, les apprenants ont
manifesté leur besoin de savoir où ils en étaient. Je ne peux pas dire que j’ai été en difficulté à
cet instant car j’ai rebondi et répondu à leurs attentes en énonçant et resituant les phases.
Malgré tout cette erreur m’a pris de l’énergie et comme action corrective, je prévoirai un
document informatique retraçant l’objectif et les phases. Document que je pourrais sortir et
leur donner par anticipation si je vois que le tableau est trop petit pour contenir toutes les
informations de la séance.
J’ai entamé la séance en me présentant. Mon intervention a été un peu rapide, elle sera à
travailler. En effet, le fait d’être présenté par quelqu’un (en l’occurrence MR ELKOUB) a fait que
j’ai passé très peu de temps à clarifier ma situation. Les apprenants m’ont vu apparaitre et
disparaitre aussitôt en quelque sorte. Ce n’est facilitant ni pour les apprenants, ni pour le
formateur. Il est vrai que compte tenu de la courte durée du stage, il n’était pas prévu que je
revois à nouveau ces élèves. Je pense qu’à l’avenir, je vais travailler cette première
présentation, ou du moins ces présentations ; c’est-à-dire plusieurs scénarios adaptés à mon
temps d’entrée en scène.
Au cours de la séance, j’ai distribué un document servant de base à une réflexion personnelle.
J’ai veillé à leur laisser le temps de le lire. J’ai bien travaillé cette « rythmique de la séance » qui
permet aux apprenants de se concentrer sur leur lecture et au formateur de « préparer » la
suite. L’erreur que j’ai faite est de ne pas indiquer de temps pour la découverte du document.
8
Ainsi la lecture s’est faite en même temps que le bavardage. À cet instant, j’ai commencé à être
agacé ; à ce moment-là, j’ai eu le sentiment de ne plus maitriser le temps. Heureusement tout
cela était intérieur. À l’avenir, je donnerai le temps à la fois pour une activité mais aussi pour
de la lecture. Je pense que le fait d’être contraint par un cadre horaire facilite la centration sur
le travail.
Pour conclure sur ce chapitre de la facilitation, je dirais que je me suis senti à l’aise avec les
stagiaires , ce qui m’a permis d’être bienveillant, facilitant. Ce que je retire des paragraphes
précédents, c’est qu’il est difficile de tout anticiper. Je prévois de me faire une « checklist » des
choses à penser absolument pour préparer sa séance.
➢ Régulation
Compte tenu des spécificités du public accueilli, j’ai été très attentif à ma fonction de
régulateur. En effet, les jeunes accueillis étaient des jeunes apprentis de 16 à 20 ans. Les
situations personnelles étaient très différentes. Il a fallu donc être attentifs à ces disparités afin
que chacun trouve sa place.
La première activité de la séance qui était de citer différents types d’assurance a permis à
chacun de s’exprimer. Ce que je n’avais peut-être pas mesuré, c’est que dans mon assistance,
certains ne savaient pas du tout ce qu’était une assurance. À cet instant, j’ai cherché à les
rassurer en leur faisant prendre conscience que dans la vie de tous les jours, nous entendons
parler de pleins d’assurance. Cela a bien fonctionné, les apprenants en « difficulté » ont pu
apporter leur pierre à l’édifice.
Autre particularité de ce public, c’est le bavardage. Il y en eu plusieurs. Ils sont intervenus à
divers moments. J’ai cherché le bon moment pour les faire cesser, je voulais rester prudent et
ne pas passer pour un « rabat-joie » vis-à-vis d’un public jeune. Une certaine façon de rester
dans le coup si je puis dire. Après coup, je pense que je devrais être plus ferme, afin de
véritablement imposer ma posture de formateur, et de mieux exercer ma fonction de
régulation.
En conclusion sur ce chapitre, je dirais que mon attention envers les apprenants est bonne. Je
dois m’affirmer un peu plus afin de pouvoir mieux exercer ma fonction de régulation.
9
➢ Production
Au cours de cette séance, les apprenants se sont montrés intéressés et productifs. Ces
personnes m’avaient été présentées comme étant difficiles à intéresser. Pour autant, en les
amenant à s’interroger sur leurs connaissances et parcours, par le biais de questions ouvertes,
les stagiaires ont été productifs.
Malgré des problèmes de taille de tableau que j’ai eu du mal à gérer, comme je l’ai indiqué au
début de cette analyse, j’ai inscrit sur celui-ci les productions des stagiaires. J’ai veillé à
reformuler et résumer leurs propos avec leurs accords afin d’être à leur représentations. Ils
pouvaient ainsi retrouver leurs mots et en ressentir une certaine satisfaction. C’est ainsi que je
l’ai perçu. C’est sans aucun doute une interprétation de ma part, mais la suite de la séance et
la richesse que ces personnes m’ont apporté m’a conforté dans ma vision.
Une chose qui m’a paru importante et que je vais classer dans le domaine de la régulation, c’est
que durant l’évaluation (ce quizz que j’ai conçu), les stagiaires m’ont fait remarquer qu’une des
questions n’avait pas été vue. Voilà le genre de choses qui met en difficulté. En effet, ce quizz
que j’avais conçu devait répondre aux attentes du cours. Je me suis senti un peu penaud. Ma
réaction a été clairement de leur dire d’oublier cette question. De toute façon, il était trop tard
pour changer les choses. À l’avenir, il faudra que je vérifie que chaque question corresponde à
un point précis de la séance.
Pour conclure sur cette annexe, Je pense que j’ai une bonne aptitude à la régulation. Je suis
attentif aux productions de chacun et cherche à les utiliser et les valoriser. En ce qui concerne
la facilitation, je dois mieux anticiper la préparation de ma séance, d’un point de vue matériel
mais aussi organisationnel. J’ai fait le choix de ne pas faire de scénario « corrigé » pour la raison
suivante : Chaque séance à mon sens est unique. En effet, le public et les méthodes sont
différents à chaque fois. Et pourtant l’objectif peut être le même. Il y aura surement une
inspiration d’un scénario à l’autre, mais les détails de la séance sont à adapter au public, à la
situation. Et c’est là que je me professionnalise. Je considère que chaque action est unique, et
quelle est le fruit de facteurs divers. Je saurais me rendre accessible à chaque public, j’ai cette
capacité de remise en cause qui me permettra d’analyser et de parfaire mon intervention.
Pour être respectueux d’une politique RSE, je me suis attaché à produire des documents
imprimés en noir et blanc. Les documents non indispensables étaient transmis sous forme de
lien internet. Par ailleurs, j’ai été attentif au fait d’adopter une attitude égale envers tous les
apprenants, quel que soit leurs origines, genres ou convictions.
10