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Le monument historique :
Le système constructif :
L’ossature :
· Les éléments porteurs et de remplissage
· Couverture
Les murs :
Fondations :
· Matériaux (nature, disponibilité, modules, agrégats…)
· Performances thermiques et constructifs
· Etat de conservation et pathologies de vieillissement
· Evolution (matériaux, techniques …)
Planchers et couverture:
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Le monument historique :
Située à l’extrême ouest de l’ancienne ville, la Mosquée de Djingareiberre fut bâtie par le
Sultan du Mali, Elhaj Kankou Moussa, de retour de son pèlerinage à la Mecque en 1325. Le
quartier de Djingareyberre, dont le nom et issu de la mosquée, fut anciennement occupé par
des gens du Touat, région de l'ouest du Sahara algérien, dont l’installation remonterait aux
14ème et 15ème siècle.
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Heinrich Barth, explorateur allemand qui atteignit Tombouctou en 1853, parle d’une inscription
encore visible de son temps mais presque illisible, au-dessus de la porte principale indiquant la
date de 1327 et le nom de Mansa Moussa.
Elle fut construite par l’architecte Andalou Abu Eshaq Es-Saheli al-Touwaidjin à qui
l’empereur du Mali offrit quarante mille mithqals d’or. Le sanctuaire fut reconstruit par Elhadj
Al-Aqib, cadi de Tombouctou, qui ajouta la partie sud.
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Figure 3plan de toiture de la mosquée. Source :https://www.zamaniproject.org/site-mali-timbuktu-djingareyber-
mosque.html
La mosquée est composée d’une salle de prière et deux cours et dotée d’un minaret.
Par rapport aux images et aux descriptions des bâtiments précédents, la mosquée actuelle
comprend plusieurs innovations telles qu'une cour spéciale réservée aux femmes et une entrée
principale avec des piliers en terre, qui signalent les tombes de deux chefs religieux locaux.
Au sommet des piliers se trouvent des extensions coniques avec des œufs d'autruche placés
tout en haut - symbole de fertilité et de pureté dans la région malienne. Les poutres en bois de
l'extérieur sont à la fois décoratives et structurelles.
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Ces éléments servent également d'échafaudage pour le replâtrage de la mosquée lors du
festival annuel du Crépissage. Par rapport aux images et aux descriptions des bâtiments
précédents, la Grande Mosquée actuelle comprend plusieurs innovations telles qu'une cour
spéciale réservée aux femmes et une entrée principale avec des piliers en terre, qui signalent
les tombes de deux chefs religieux locaux.
Les bâtiments en adobe et en terre nécessitent un replâtrage périodique et souvent annuel. S'il
n'y a pas de replâtrage, l'extérieur des structures fond à la saison des pluies.
Après la saison des pluies, les habitants de Tombouctou, y compris les enfants, participent en
grand nombre pour restaurer la surface extérieure de la mosquée en appliquant plus de boue.
Pour accompagner et motiver les travailleurs, des musiciens jouaient du tambour et de la flûte.
Les travailleurs comprenaient des maçons qui mélangeaient des tonnes de boue, de sable et
d'eau et formaient les briques qui forment la structure actuelle.
Figure 5la participation des citoyens dans la restauration des façades extérieurs. Source
:https://dunyanews.tv/en/World/441564-Timbuktus-Djinguereber-Mosque,-one-of-the-largest-and-oldest-in-the-wor
L’AKTC a lancé des travaux de conservation complets sur la mosquée Djingereyber à la fin
de 2006.
Construite au 14e siècle, la mosquée est le plus ancien bâtiment en terre de l'Afrique
subsaharienne. Officiellement classée au patrimoine culturel du Mali, elle a été désignée site
du patrimoine mondial par l'UNESCO en 1988.
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activement non seulement les comités locaux et les experts en techniques indigènes, mais
aussi la population elle-même.
La mosquée étant constamment soumise aux déprédations d'un climat rude et aride, l'AKTC
s'est efforcé d'inverser la détérioration de cet important monument et de développer les
capacités techniques existantes par la formation.
Le projet comprenait :
Après l'intervention de 1996, des réparations et des entretiens mineurs ont été régulièrement
effectués, le plus important étant la consolidation et le crépissage du minaret en 2000. Il est
toutefois évident que la mosquée devra bientôt entrer dans une autre phase de restauration
structurelle.
Le système constructif :
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l'extérieur sont à la fois décoratives et structurelles. Ces éléments servent également
d'échafaudage pour le replâtrage de la mosquée lors du festival annuel du Crépissage.
Le bois employé généralement pour les structures des planchers est le rônier, bois de palmier.
Les linteaux sont le plus souvent en rônier mais on en trouve aussi quelques-uns en bois de
brousse. Les rôniers sont de plus en plus rares dans les environs de Tombouctou et ils sont
souvent importés de l’extérieur.
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Figure 8:Façade est de la mosquée
Les façades sont exposées directement au vent Sahal-hew, vent du désert qui souffle du nord-
est et se dirige vers le sud (l’harmattan chargé de sable ocre et de poussières). Des couches de
renforcement en pierre d'alhore ont été ajoutées à diverses reprises aux murs, aux contreforts,
aux parapets et au minaret pour éviter l’érosion que subiraient les murs en banco.
Les toits sont faits de solives de palmier croisées avec des branches et recouvertes d'abord de
nattes de palmier puis de boue fine. Les branches sont laissées apparentes dans certaines
parties du plafond et enduites de boue dans d'autres, reflétant probablement différentes
périodes de travaux d'entretien.
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Figure 10:les golettes sont en train d'être mises en place. Source : https://s3.us-east-
1.amazonaws.com/media.archnet.org/system/publications/contents/6684/original/DPC3540.pdf?1384800678
Risques du projet
Infrastructures
Les systèmes d'eau et d'assainissement de la vieille ville de Tombouctou sont basés sur des
fosses d'infiltration et construits sur un sol sablonneux, ce qui pose des problèmes d'hygiène.
Conditions de construction
Conditions du site
Tombouctou se trouve à la croisée des chemins entre le delta du fleuve Niger et le désert du
Sahara, une zone touchée par une désertification croissante. Les arbres qui servaient autrefois
de la charpente de la mosquée ne sont plus disponibles.
La nature organique de l'architecture en terre de la mosquée rend le bâtiment vulnérable aux
intempéries.
L'érosion éolienne et l'accumulation de sable dans les espaces ouverts de la ville sont
préoccupants pour la sauvegarde de la mosquée et du tissu urbain dans son ensemble.
Conclusion
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Après la caractérisation de la mosquée de Djingareyber a permis d'acquérir une expérience
précieuse sur les aspects techniques, organisationnels et communautaires de la préservation
des structures en terre.
Plus précisément, le projet a permis identifier les meilleures pratiques de construction en terre,
fondées sur les traditions et les matériaux locaux, et introduire des méthodes et des processus
de conservation. Malgré l'apparente vulnérabilité de l'architecture en terre, le recours à des
mélanges adéquats et à des additifs organiques, tels que le beurre de karité ou le baobab, a
permis d'améliorer la qualité de la construction.
Comme le beurre de karité ou la poudre de fruit de baobab, améliore grandement les
performances des constructions traditionnelles en terre.
Enfin, cette nous a permis aussi de voir comment amélioré la capacité locale à gérer un
patrimoine architectural précieux, en formant les habitants aux techniques de construction en
terre et en bois et en faisant revivre les traditions de transmission du savoir sur les méthodes et
les matériaux de restauration aux générations futures.
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Liste des figures :
Source:https://www.theguardian.com/world/2012/jul/02/mali-islamists-attack-world-heritage-
mosques-timbuktu ...................................................................................................................... 2
timbuktu-djingareyber-mosque.html .......................................................................................... 4
Figure 4 la participation des citoyens dans la restauration des façades extérieurs. Source
:https://dunyanews.tv/en/World/441564-Timbuktus-Djinguereber-Mosque,-one-of-the-
largest-and-oldest-in-the-wor ..................................................................................................... 5
https://artsandculture.google.com/story/_wWBhTCQ8P9hPg .................................................. 7
http://worldlist.vision/africa/mali/djinguereber-mosque.phtml ................................................. 8
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Webographie :
- https://www.theguardian.com/cities/2015/mar/27/timbuktu-djinguereber-
mosque-history-cities-buildings
- https://the.akdn/en/where-we-work/west-africa/mali/earthen-architecture-
programme-mali
- https://www.zamaniproject.org/site-mali-timbuktu-djingareyber-
mosque.html
Bibliographie :
- https://www.iccrom.org/sites/default/files/2017-
12/pratiquestradition_fr.pdf
- https://d1zah1nkiby91r.cloudfront.net/s3fs-
public/media/publications/2010_-_aktc_-_mali_projects_-_brief_eng_-
_high_res.pdf
- https://s3.us-east-
1.amazonaws.com/media.archnet.org/system/publications/contents/6684/o
riginal/DPC3540.pdf?1384800678
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