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3/8/2014 Le rôle et la place du documentaire aujourd'hui - Dérives autour du cinéma

Texte de Laura Ghaninejad, 2004

1) Le documentaire : en quête de définition

a) Petite histoire du cinéma documentaire


Avant toute ré fle x ion pré alable , il m e se m ble indispe nsable de donne r un ape rçu historique de ce ge nre
ciné m atographique . C om m e nçons par rappe le r que le ciné m a e st né sous la form e du docum e ntaire : le s pre m iè re s "
Vue s " de s frè re s Lum iè re s se pré se nte nt com m e de courts plans sé que nce s m ontrant de s scè ne s de la vie quotidie nne
(l’arrivé e d’un train e n gare de la C iotat, la sortie d’une usine …) O util d’e nre gistre m e nt qui pe rm e t de saisir le " ré e l "
sur le vif, la cam é ra a d’abord é té conçue com m e un instrum e nt à visé e " scie ntifique ". L’inve ntion du ciné m a s’inscrit
dans la droite ligne d’un idé al positiviste de saisie obje ctive du m onde . Aujourd’hui, l’im age pe ut s’appare nte r e ncore à
une m arque de pre uve indubitable . Au fé tichism e de la pre uve par l’im age s’oppose l’idé e d’une pré é m ine nce de l’é crit,
se ul garant d’un distance né ce ssaire à toute e ntre prise de connaissance . L’histoire du docum e ntaire re flè te ce s
pré occupations, e t le re gain d’inté rê t pour le " ré e l " à laque lle nous assistons aujourd’hui, au ciné m a ou à la té lé vision,
té m oigne de l’acuité de ce s que stions.

Le ciné m a e st donc né sous la form e du docum e ntaire . En que lque s de ux dé ce nnie s, le ciné m atographe de s origine s
de vie nt le ciné m a, à la fois art, industrie e t m ass m e dia. Le ge nre docum e ntaire re ste le " pare nt pauvre " de ce tte
industrie , re lé gué à une fonction didactique d’inform ation. Bie n sûr, le docum e ntaire com m e ge nre e sthé tique s’affirm e
dé jà ple ine m e nt à trave rs l’œuvre de ciné aste s te ls Ve rtov, Flae rthy, Je an Vigo, Joris Ive ns.. Mais c’e st à partir de s
anné e s cinquante que le docum e ntaire pre ndra un nouve l e ssor. L’allè ge m e nt du m até rie l facilite la prise de vue hors
studio, e t le dé ve loppe m e nt de la té lé vision va progre ssive m e nt transform e r le s m ode s de production e t de diffusion.
R e baptisé " ciné m a vé rité " ou " ciné m a dire ct ", le docum e ntaire inspire dire cte m e nt le ciné m a de fiction e t le s je une s
aute urs de la Nouve lle Vague . Pe ndant une brè ve pé riode , de s m ouve m e nts te ls le " fre e cine m a " e n Grande Bre tagne
ou e ncore le " ciné m a vé rité " e n France se ront porté s par ce tte idé e que le ciné m a allait de ve nir le lie u d’e x pre ssion d’
une parole libre .

Il se rait trop long de pré te ndre donne r ici une vision e x haustive de toute s le s form e s e m prunté e s par le ciné m a
docum e ntaire , de puis l’é poque du m ue t jusqu’à nos jours, e n passant par la " ré volution " du " dire ct ". Le ciné m a
dire ct re pré se nte un tournant m aje ur dans l’histoire du ciné m a e t dans ce lle de s m é dias : le s innovations te chnique s,
notam m e nt le son synchrone ayant pe rm is au film docum e ntaire de se dé gage r de sa form e " classique ", longte m ps
dom iné e par la pré se nce d’un com m e ntaire e n voix off. Le docum e ntaire e st aujourd’hui e ncore un ge nre
ciné m atographique bie n vivant : diffé re nts fe stivals lui sont consacré s e t de nom bre use s form ations se propose nt
d’offrir une profe ssionnalisation dans ce se cte ur de l’audiovisue l. C e pe ndant, l’é cart se cre use e ntre le nom bre de
productions té lé visue lle s, qui pre nne nt le " ré e l " com m e obje t (re portage s, " re ality show ", té lé ré alité , docu fiction…),
e t la place ré se rvé e au docum e ntaire dit de cré ation dans l’e nse m ble du paysage audiovisue l. C e lui-ci se dé fini com m e
un ciné m a qui ce rte s, se pré se nte com m e un " ciné m a du ré e l " m ais qui inclus juste m e nt dans sa dé finition la
né ce ssité d’inte rroge r ce " ré e l " par le s m oye ns qui sont propre s au ciné m a.

b) le documentaire, outil de réflexion et de création

Lorsqu’on é voque le docum e ntaire , on se he urte souve nt à un m ale nte ndu. Le docum e ntaire re ste la plupart du te m ps
assim ilé au re portage journalistique ou e ncore à un ciné m a cantonné à sa fonction pé dagogique ou scie ntifique . O r, la
vocation du docum e ntaire n’e st ni de l’ordre de la com m unication ni du didactism e . Il ne dispose pas de " re ce tte s " e t
pe ut e m prunte r toute s le s form e s d’e x pre ssion e t s’approprie r tous le s suje ts. Du " ciné m a dire ct " au docum e ntaire de
m é m oire , du portrait intim iste au ciné m a m ilitant, ou e ncore du ciné m a e x pé rim e ntal au film e thnographique : il
n’e x iste " a priori " aucune s lim ite s au cham p du docum e ntaire . C e tte dive rsité d’approche s va à l’e ncontre de l’idé e
se lon laque lle " docum e ntaire " signifie re transcription " obje ctive " de s faits, re ndant l’e x pre ssion " film docum e ntaire "
synonym e d’un form e pauvre e t sté ré otypé e . Inte rroge r le ré e l ave c le s re ssource s propre s au langage
ciné m atographique s se rait pour nous la dé finition re ndant com pte ave c le plus de juste sse de la dé m arche du
docum e ntariste . Thie rry Garre l, dire cte ur de s program m e s docum e ntaire d’Arte , livre un point de vue qui nous se m ble
trè s pe rtine nt sur la fonction du docum e ntaire aujourd’hui :

" En ré ponse à la crise de s vale urs hum aniste s e t la fin de s utopie s dont il a fallu faire le de uil, le docum e ntaire e st
dé sorm ais le lie u de nouve lle s inte rrogations de l’hom m e par l’hom m e . Pas pour asse oir de s ce rtitude s m ais pour
re form ule r à l’é che lle de m icrocosm e s hum ains le s que stions e sse ntie lle s de la vie "
Thie rry Garre l, Juste une Image, Je u de Paum e , Paris, 2000

2) La situation actuelle de la production et de la diffusion documentaire

a) un genre en pleine expansion

Le succè s ré ce nt de ce rtains film s docum e ntaire s au ciné m a ( " Etre e t Avoir ", " Le Glane ur e t la Glane use "…) ainsi que

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la m ultiplication de m anife stations culture lle s lié e s au docum e ntaire (fe stivals ou initiative s te ls " Docum e ntaire sur
Grand Ecran " à Paris) té m oigne nt de la vitalité de ce ciné m a . Diffé re nte s hypothè se s pe uve nt ê tre avancé e s afin
d’e x plique r ce t inté rê t du public e t de s acte urs du m onde profe ssionne l. Le dé ve loppe m e nt d’outils num é rique s a
banalisé l’accè s à la fabrication d’im age s e t a pe rm is e n m ê m e te m ps de ré duire considé rable m e nt le s coûts de
fabrication d’un film . Par consé que nt, la possibilité de ré alise r un film se trouve dé sorm ais à la porté e du plus grand
nom bre . Le docum e ntaire re pré se nte é gale m e nt l’alte rnative d’un " autre " ciné m a, pouvant re le ve r d’une pratique
artisanale , face aux grande s productions de l’industrie ciné m atographique . C e pe ndant, l’e x iste nce de dive rs fe stivals
ainsi que le succè s public de ce rtains film s ne doit pas faire oublie r que sur le s 2800 he ure s de docum e ntaire produite s
annue lle m e nt e n France " plus de la m oitié de ce s film s ne sont (…) jam ais diffusé s sur le s chaîne s nationale s
he rtzie nne s ".
Je an Marc La R occa, Le documentaire en crise, in Le Monde du 16/04/04.

Du point de vue de l’é conom ie audiovisue lle , le docum e ntaire ne s’e st pourtant jam ais si bie n porté : " De puis dix ans,
ave c l’arrivé e de s chaîne s thé m atique s e t de France 5, le nom bre d’he ure s de docum e ntaire s produite s a e x plosé (+
240% de puis 1997 se lon le rapport Shwartz)". C e tte croissance de la production docum e ntaire apparaît com m e une
consé que nce dire cte de l’apparition de chaîne s thé m atique s nationale s (Arte e t La C inquiè m e ) qui contribue nt à
pre sque un quart du volum e de la production annue lle . L’é largisse m e nt du ré se au câblé a é gale m e nt suscité une
de m ande plus im portante , bie n que le soutie n financie r apporté par ce s chaîne s privé e s thé m atique s soit m oindre . La
situation de concurre nce accrue e ntre le s chaîne s incite dé sorm ais ce lle s- ci à im pose r de s critè re s de plus e n plus
contraignants aux film s de vant ê tre diffusé s. Le docum e ntaire dit de cré ation a donc pe u de place dans ce systè m e e t
dé pe nd large m e nt de la té lé vision publique e t de s aide s du C NC (20% de s docum e ntaire s diffusé s par la té lé vision
publique re ntre nt dans ce tte caté gorie ). Au cours d’un e ntre tie n pour le journal Le Monde , Je an Marc La R occa, m e m bre
de l’association de s ciné aste s docum e ntariste s (ADDO C ), é nonce le s obstacle s re ncontré s auprè s de s diffuse urs :

" Le s raisons du re fus [de s proje ts] sont nom bre use s (…) parfois le suje t, ou l’angle se lon le que l le ré alisate ur souhaite
traite r le suje t ne convie nt pas ; la form e , le style , la m aniè re de m e ne r la narration, la longue ur de s plans, le sile nce …
Tout ce la pe ut gê ne r le s diffuse urs car ils e stim e nt qu’un plan sile ncie ux de 30 se conde s par e x e m ple pe ut incite r le
spe ctate ur à alle r voir sur une autre chaîne . "

Ainsi, le conte nu e t la form e de s film s diffusé s se trouve nt soum is à de s norm e s laissant pe u de place à la dive rsité
de s approche s, qui de vrait pourtant ê tre inhé re nte au ge nre docum e ntaire .

b) Quelle place pour le documentaire dit de " création "

L’appe llation " docum e ntaire de cré ation " re lè ve sur le plan juridique du statut d’ " œuvre audiovisue lle " dé fini par le
C NC . C e tte appe llation re nvoie à un type de dé m arche qui privilé gie l’e x pre ssion d’un point de vue singulie r à trave rs la
construction d’un ré cit audiovisue l fondé sur une e x pé rie nce du " ré e l ". Le docum e ntaire de cré ation s’inscrit ainsi dans
la caté gorie de s " film s d’aute urs ". L’e x pre ssion " docum e ntaire de cré ation " pe ut paraître pom pe use . C e pe ndant, la
re connaissance du statut d’ " œuvre audiovisue lle " apparaît com m e l’unique garantie pour le docum e ntaire d’e x iste r
com m e ge nre ciné m atographique . Il e st e n e ffe t de ve nu trè s difficile de parve nir à faire diffuse r un film dans le que l le
form at, le rythm e , e t le m ode de narration s’é carte nt de s standards habitue ls. A ce la, il faut ajoute r que ce rtains suje ts
sont pe rçus com m e plus " m é diatique s" que d’autre s, ce qui lim ite d’autant la dive rsité de s propositions. Le m odè le du
re portage e st donc de ve nu la norm e de ré fé re nce du docum e ntaire té lé visé . Fré dé rick Pe lle tie r analysant l’im pact de la
té lé vision sur le s form e s du docum e ntaire dé nonce ce tte assim ilation du docum e ntaire au re portage :

" La té lé vision, parce qu’e lle finance e t distribue le docum e ntaire de façon trè s im portante , a m odifié la pratique de s
ciné aste s e t le s atte nte s du public e nve rs ce ge nre . De m ê m e , parce que c’e st l’une de s fonctions avoué e s de la
té lé vision que d’inform e r, on a e x igé du docum e ntaire qu’il soit inform atif, e ntraînant une confusion e ntre le ciné m a
docum e ntaire issu de dive rse s traditions - Ve rtov, Pe rrault, Flahe rty, Grie rson, e tc. - e t ce que l’on nom m e " grand
re portage " "
Fré dé rick Pe lle tie r, A propos d’un malentendu, in Hors C ham p [http://www.horscham p.qc.ca/article .php3?id_article =123],
Se pte m bre 2003

Fré dé rick Pe lle tie r oppose l’e x ige nce d’im m é diate té e t l’idé al de ne utralité du re portage à la pratique du
docum e ntaire : ce lle ci s’inscrit dans la duré e parce qu’e lle e st avant tout une re che rche . Le docum e ntaire ne se situe
donc jam ais dans le pré se nt de l’" actualité " qui e st l’unique m ode te m pore l de la té lé vision.

Le docum e ntaire re lè ve avant tout d’une é thique de l’im age . Alors que la ré alité " inne rve " (se lon l’e x pre ssion d’un
re sponsable de chaîne ) tous le s ge nre s té lé visé s ( té lé ré alité , docu fictions…), le docum e ntaire re ste e ncore ce tte "
fe nê tre " ouve rte sur le m onde : " Le docum e ntaire , ce lui que nous dé fe ndons, n’a pas pour vocation d’inform e r, il
pe rm e t aux spe ctate urs de faire l’e x pé rie nce du ré e l. Il e st sans doute le de rnie r ge nre té lé visue l à propose r ce tte
e x pé rie nce du ré e l. " ajoute Je an Marc La R occa. En cré ant le " Salon de s R e fusé s ", l’association de s ciné aste s
docum e ntariste s a voulu attire r l’atte ntion du public e t d’autre s profe ssionne ls de l’audiovisue l sur la place e t l’ave nir du
docum e ntaire . Se lon Je an Marc La R occa, se ule la té lé vision publique , qui se trouve e n " position dom inante ", pourrait
pallie r à ce tte situation de " crise " que trave rse actue lle m e nt le docum e ntaire de cré ation. La dé saffe ction de s chaîne s
nationale s, la ré form e de s inte rm itte nts e t ce lle du C O SIP (com pte de soutie n du C NC , pour le que l il e st pré vu de
ré duire l’aide au docum e ntaire ) : autant de facte urs qui m e tte nt e n cause l’activité de s profe ssionne ls de ce se cte ur,
qu’ils soie nt ré alisate urs, producte urs ou distribute urs. C e rte s, le com pte de soutie n du C NC é tant ouve rt de puis dix ans

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aux chaîne s locale s a pe rm is d’é largir le s possibilité s de finance m e nt. Mais le s conditions de ré alisation e t de
production re ste nt d’une grande indige nce m até rie lle pour la plupart de s film s. Globale m e nt, le docum e ntaire de
cré ation se trouve donc dans une situation é conom ique pré caire qui re nd difficile l’e x e rcice d’une activité profe ssionne lle
ré m uné ré e dans ce dom aine .

c) vers un développement des voies alternatives

Le s nom bre ux fe stivals e t m anife stations lié s au docum e ntaire (fe stivals de Lussas, Marse ille , Paris, Nyons…) prouve nt
qu’il e x iste un public pour ce ge nre de ciné m a ainsi qu’un vé ritable tissu culture l e t associatif. La té lé vision a contribué
à l’e ssor du docum e ntaire e n lui offrant un e space de diffusion : ce sont le s chaîne s, il faut e ncore le rappe le r, qui
finance nt la m aje ure partie de la production docum e ntaire . Mais ce nouve l e ssor s’e st accom pagné , sous l’e ffe t d’une
concurre nce é conom ique accrue , d’une re striction de la libe rté de cré ation. C ’e st donc le docum e ntaire dit de cré ation, le
se ul qui m aintie nt e ncore aujourd’hui une e x ige nce d’une " é thique " de l’im age , qui souffre le plus de ce tte situation.
Ainsi que le souligne Je an Marie Barbe , fondate ur de l’association Ardè che Im age s e t dire cte ur du DESS ré alisation
docum e ntaire de Lussas : " la té lé vision qui a pe rm is au docum e ntaire d’e x iste r, qui lui a sauvé la vie e n te rm e s
industrie ls,(…), la té lé vision aujourd’hui fait m al son m é tie r, pour de s raisons com ple x e s. ". C ’e st e n e ffe t parce que "
la que stion de la com m unication l’e m porte sur ce lle de la cré ation " que la té lé vision, y com pris e t surtout la té lé vision
publique , n’e st plus capable d’assum e r son rôle social de m é diate ur. C e rte s Je an Marie Barbe rappe lle qu’il e x iste
e ncore que lque s " niche s " dans le paysage audiovisue l favorable s à la dive rsité de s re gards e t de s form e s
d’e x pre ssions dans le dom aine du docum e ntaire (com m e par e x e m ple l’unité de program m e dirigé e par Thie rry Garre l
sur Arte ). Mais c’e st e ncore trop pe u e t m ê m e ce s niche s sont m e nacé e s par la course à l’audim at. La que stion qui se
pose e st donc de savoir si l’ave nir du docum e ntaire , com m e de l’e nse m ble du ciné m a indé pe ndant, ne passe pas par
le dé ve loppe m e nt de voie s alte rnative s.

A l’he ure actue lle , il se m ble e n e ffe t prim ordial de re dé finir le statut e t la place du docum e ntaire , afin de " trouve r
d’autre s e space s é conom ique s (…) pour pe rm e ttre à l’art d’e x iste r e n se fondant dans la socié té ". Le docum e ntaire
e x iste à la té lé vision, m ais aussi dans le s fe stivals, dans le s m é diathè que s ou vidé othè que s (par e x e m ple le forum
de s im age s à Paris) e t sur inte rne t. Un pe tit nom bre de site s de stiné s à prom ouvoir le ciné m a indé pe ndant offre nt
aujourd’hui un e space de diffusion m ais aussi d’é change s. Bie n que s’inscrivant e n de hors de l’industrie e t de
l’é conom ie audiovisue lle s, ce s ré se aux parallè le s re pré se nte nt un ave nir possible pour le docum e ntaire . Je an Marie
Barbe é voque à ce suje t le s base s d’un futur proje t qui aura pour but de " rasse m ble r le s producte urs indé pe ndants "
par le biais de la cré ation de diffé re nts site s inte rne t consacré s au docum e ntaire : " Le s ge ns pourront acqué rir de s
film s via le Ne t, à partir d’une base de donné e s (…) il faut cré e r une sorte de fonds d’œuvre s docum e ntaire s, ave c une
vraie politique é ditoriale , à la fois ciné m athè que e t W e b TV. "

Août 2004,
Lyon

Contact : laura.ghaninejad[at]net4image.com
Pour continuer la réflexion,lire les entretiens avec des réalisateurs à propos de l’écriture documentaire.

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