Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Attendu, selon l’arrêt attaqué, que Af AI, Ao AK, An AL, Ah AJ, Ai Aa, Ad A, Ae C,
Aj Aa, Abdou- laye THIOUNE, Ak B, Ab Y, El Am Al AM, Ap Z, Abdou- rahmane
AH, Aj X, Aj Ag B, Ac AG, engagés par la société de cosmétiques et de dentifrice
dite SCD, ont été licenciés pour motif économique, à la suite de la fermeture de deux
départements de l’entreprise ;
Sur les premier, deuxième et troisième moyens réunis ;
Vu les articles L 60, L 61 et L 62 du code du travail ;
Attendu que pour déclarer le licenciement légitime, l’arrêt, par motifs adoptés, relève
d’abord, que même si l’employeur a continué à employer des journaliers après le
licenciement des demandeurs, il n’est pas contesté que les journaliers étaient
employés dans les départements « dentifrice » et « éponge » et non dans les
départements « cosmétiques « et « plastiques », mis à l’arrêt, où ils occupaient des
emplois, ensuite la tenue d’une réunion avec les délégués du personnel ayant pour
objet « de trouver des voies et moyens d’éviter les licenciements pour motif
économique » dont le compte rendu a été transmis à l’inspection du travail et de la
sécurité sociale enfin, la tenue d’une réunion pour recueillir les suggestions des
délégués sur la liste des travailleurs que la direction se propose de licencier pour motif
économique suivie de la communication du compte rendu de cette rencontre et de la
liste des travailleurs concernés par les licenciements à l'inspection du travail ;
Ainsi fait, jugé et prononcé par la chambre sociale de la Cour suprême, en son
audience publique tenue les jour, mois et an que dessus et où étaient présents :
PRÉSIDENT : JEAN LOUIS PAUL TOUPANE ; CONSEILLER -
RAPPORTEUR : AMADOU HAMADY DIALLO ; CONSEILLERS : OUMAR
GAYE, AMADOU LAMINE BATHILY, KOR SÈNE; AVOCAT GÉNÉRAL:
NDIAGA YADE ; GREFFIER : MAÎTRE MACODOU NDIAYE.