Je m’adresse à toi, et directement, sans intermédiaire. Si j’ai choisi de m’adresser à toi, sans les relais traditionnels de communication, c’est que je veux parler directement avec toi. Je te parle à l’oreille, très près, si près de toi ! Toi, sénégalais, qui te réveilles à 4h, tôt le matin, bravant ténèbres avec les risques, brouillard ou froid. Toi qui refuses que tes rêves soient ensevelis par la couverture ou s’émoussent au contact doux du matelas ; oui, toi qui choisis de t’arracher du lit pour aller réaliser tes rêves, c’est à toi que je m’adresse ! Je m’adresse à toi, chauffeur ! Toi qui as choisi d’être si matinal, très matinal. Car, tu ne veux pas que les travailleurs sénégalais soient en retard dans leurs lieux de travail. Toi qui inaugures le jour et clôt la nuit, je te parle ! Toi qui côtoies le danger au jour le jour, je prends l’engagement d’améliorer tes conditions de travail en renouvelant totalement le parc automobile. Des facilitations ont été programmées en vue d’adoucir le modus operandi. Des systèmes de retraite sont envisagés avec des cotisations sociales et des subventions multiformes. Des maisons du chauffeur avec des aires de repos dénommées « hôtel de la route » seront construites dans les capitales régionales, puis départementales, sur les corridors et autres sites stratégiques. Je m’adresse à toi cultivateur. Toi qui es debout au début du jour et à sa fin. Toi, le professionnel du travail de la terre, je t’assure que je vais prendre, à bras le corps, la question de la maitrise de l’eau, élément central des intrants agricoles. Mon prédécesseur a beaucoup investi pour que l’eau puisse couler dans les parties les plus reculées du pays. Pour ma part, je ferai en sorte que l’eau soit partout où besoin est. Je m’adresse à toi pour te dire que des matériels agricoles de qualité seront en quantité. Des mécanismes sont à l’étude pour permettre l’octroi de bourses de soudure pour tout cultivateur, nonobstant tous les filets sociaux mis au point par le président Macky Sall. Le prix de l’arachide sera revu à la hausse et des facilités de performances assurées à tous les producteurs agricoles et maraichers. Des exploitations communautaires seront érigées dans certaines zones du pays avec des ouvrages hydroagricoles et des commodités modernes pour fixer les jeunes dans le terroir. Je veux m’adresser à toi éleveur. Je m’adresse à toi et directement, toi, éleveur, qui assure notre ravitaillement en qualité des nourritures. Des centres multifonctionnels d’élevage en tout genre et des corridors du bétail seront érigés avec des points d’eau, d’aliments de bétail et de soins vétérinaires. Les programmes pour des croisements et des améliorations de race seront multipliés pour de meilleurs approvisionnements en viande et en lait. Des zones d’élevage de meilleures races de moutons, de chèvres et de porcs seront érigées pour limiter, progressivement, l’importation de petits ruminants lors des fêtes religieuses. A terme, le Sénégal pourrait se passer d’importation de ces espèces animales. Je m’adresse à toi qui vit dans le monde rural. La politique d’équité sociale, initiée par mon prédécesseur a permis de soutenir, dans une très large mesure, des familles et des zones déshéritées. En ce qui me concerne, je prends l’engagement ferme et résolu d’élargir et de renforcer les filets sociaux, en introduisant d’autres avantages envers le citoyen qui vit dans le monde rural. C’est un engagement : l’électricité et l’eau seront dans tout le territoire national. Les réseaux de connectivité téléphonique et internet seront effectifs pour une parfaite couverture dans tout le pays. Je dois m’adresser à toi, pêcheur. En parfaite entente avec tous les acteurs du secteur, j’initierai de profondes réflexions inclusives sur les accords de pêche et les repos biologiques. Certains contrats qui ne plaident pas en ta faveur seront revus, d’autres tout bonnement annulés ! Des pirogues motorisées seront multipliées. Toutefois, un projet de regroupement de pêcheurs en vue de les doter en bateaux de pêche de dernière génération est à l’étude. A terme, la pêche artisanale cédera, de plus en plus, le pas à la pêche industrielle. Dès lors, les bateaux étrangers disparaitront progressivement de nos côtes au profit de professionnels nationaux capacités, formés et financés. Je m’adresse à toi artisan. Toi qui as choisi d’entreprendre une affaire dans le privé, tu seras renforcé, encadré et privilégié. Des bourses de sécurité sont à l’étude en vue de garantir une certaine continuité de service et de formation de jeunes. Des regroupements par secteur d’activité seront opérationnels aux fins de mieux vous organiser, comme c’est le cas avec les mécaniciens à Diamniadio. La labélisation et la certification de tes produits et autres réalisations seront effectives. Toi, artisan sénégalais qui a choisi de travailler, je t’assure qu’une attention toute particulière sera accordée aux petites et moyennes entreprises. Des fonds et des mécanismes qui existent seront renforcés avec des accès faciles aux crédits et autres financements innovants. Progressivement, les plus compétitifs seront renforcés en vue de devenir des capitaines d’industrie. Je m’adresse directement à toi, ouvrier ou manœuvre. C’est parce que tu as accepté de travailler dur, de plonger la main dans la pâte, d’accompagner les machines, de manipuler des outils ou installations et autres travaux, que le reste des sénégalais bénéficient de certains produits ou services. Le cadre de ton travail sera amélioré. Des lois pour te protéger seront introduites dans notre arsenal juridique. Des formules innovantes de compensation financière seront mises sur pied pour pallier les arrêts de travail pour cause de maladie, d’accident ou toute autre forme d’empêchement de travail. Je m’adresse à toi commerçant. Ton travail bien fait permet aux sénégalais l’accès à toutes sortes de produits. Un renforcement de contrôle aux frontières sera privilégié. Des marchés modernes qui côtoient des centres commerciaux seront bâtis partout dans les grandes villes. Les commerçants les plus performants verront une entrée progressive dans les marchés d’hydrocarbures et de minerais. Une phase d’organisation et de transition sera observée pour mieux préparer ce saut qualitatif. Les meilleurs d’entre vous seront aidés pour s’imposer en champions. Je m’adresse à toi entrepreneur en tout genre. Si, de nos jours, des facilités ont été apportées pour permettre la formalisation, il sera désormais question de faciliter - encore plus - les accès aux crédits et aux marchés. Des regroupements par chaine de valeur seront expérimentés. Toi, entrepreneur, je te confie que la préférence nationale sera inscrite en règle intangible dans l’adjudication des marchés publics. Pour faciliter la mise en pratique de cette préférence nationale, lame de fond de ma politique, j’encouragerai l’émergence de multinationales à fort taux couleurs nationales et le renforcement de celles qui opèrent avec beaucoup de succès. A ce propos, des champions nationaux compétitifs seront promus et accompagnés, à la limite du possible. Je m’adresse à toi, émigré, toi qui as quitté ton pays pour des raisons singulières. Si mon prédécesseur a fait de la diaspora la 15 e région du Sénégal, pour ma part, un département ministériel plein des sénégalais de l’extérieur sera toujours maintenu pour mieux te servir. En accord avec les autres chancelleries et Etats amis, je faciliterai l’accès aux documents de voyage et de séjour. Aussi, une politique d’incitation au retour sera-t-elle menée par l’accompagnement à la création d’entreprises, des faveurs pour l’octroi de terrains et logements dans les politiques d’habitat en cours et à venir. Toi qui contribues, dans une très large mesure, au PIB et à l’amélioration de la vie des concitoyens, je te promets, qu’avant la fin de mon mandat, tu auras envie de revenir t’installer au Sénégal, du fait que toute la face du pays et l’environnement des affaires seront complètement transformés avec des secteurs compétitifs. Je m’adresse à toi, candidat à l’émigration irrégulière. Sache que je travaille pour toi : tu n’as plus besoin de projeter d’affronter la mer. Le fait est là : il existe 500 métiers autour du pétrole et du gaz. S’il en est ainsi, je ferai développer toutes les chaines de valeur autour des hydrocarbures et des minerais. Toi qui projettes de prendre la mer, je t’informe : d’ici un délai court, à coup sûr, tu observeras – pour s’enorgueillir - un phénomène inverse. En termes clairs, ce seront les autres nationalités qui viendront chercher du travail ici, oui, au Sénégal. La ruée vers le Sénégal sera un phénomène observable d’ici fin 2025. En d’autres termes, la prospérité est dans nos murs ; ce qui reste, c’est que tu t’en profites pour ton plein épanouissement et ton bien-être ! Si tel est le cas, tu n’auras plus besoin de braver la mer ; tu auras, sur place, ce que tu veux chercher ailleurs en risquant ta vie si précieuse pour toi, ta famille et pour le développement de ton pays. Je m’adresse directement à toi, étudiant ! Les conditions d’étude seront améliorées. Déjà, des formes d’accueil et des ouvrages de confort sont remarquables dans les facultés et campus. Je vais les renforcer en quantité et en qualité. De nouvelles universités seront créées à Sédhiou, Diourbel, Louga, Kaffrine, Fatick, Tambacounda. Toutes les régions su Sénégal auront, au moins, une université qui répond aux besoins du milieu. Le nombre de boursiers sera sensiblement revu à la hausse. Des ISEP seront créés dans tous les départements et des petites et moyennes entreprises encouragées pour mieux articuler le concept école/entreprise. Je veux m’adresser à toi salarié. A partir de 2025, tout nouveau fonctionnaire aura droit, dès sa prise service, à un logement et une voiture, par des mécanismes de prêt innovants. Le crédit DMC passera du simple au double. Toi qui travailles dans le secteur privé, en accord avec le patronat, nous alignerons les travailleurs sur les mêmes lignes de traitement et d’avantages. La retraite, à l’étude, passera de 60 à 62, puis à 65 ans. Des systèmes de protection sociales seront renforcées. C’est à toi, sportif, que je m’adresse directement, sans intermédiaire. Oui, toi sportif, professionnel du sport ou acteur sportif, pratiquant ou simple supporter ou fun. J’ai un ambitieux projet de création de centres départementaux d’excellence pour la détection et des académies régionales pour la formation de jeunes talents. Mon prédécesseur a fini d’ériger toutes les capitales régionales de stades fonctionnels. A mon tour, j’ai programmé de construire des stades dans toutes les capitales départementales. Des arènes régionales et des parcours sportifs verts seront créés. Un système purement programmatique permettra l’octroi de bourses sportives aux meilleurs espoirs dans chaque région. Des compétions sur plusieurs disciplines, avec une belle part réservée à la lutte, seront périodiques en vue d’assurer la prospection et l’esprit de compétition. Un répertoire des jeux traditionnels sera établi avec leurs manuels de procédure clairement définis et feront l’objet de vulgarisation et de compétition dans les établissements de jeunesse. Je m’adresse à toi militaire ! Je m’adresse à toi qui veilles toute la nuit pour travailler. Au moment où beaucoup dorment, tu veilles sur des personnes parce que tu es en garde dans des centres médicaux, des postes frontaliers ou sensibles, dans des institutions financières ou des privés. Je m’adresse à toi qui veilles sur des personnes, des biens et des services. Je vais améliorer tes conditions de travail par des garanties d’assurance multiformes, des motivations et l’instauration d’heures supplémentaires et de risques. C’est à toi que je m’adresse, sans intermédiation. Je m’adresse à toi, retraité, 3e âge ou personne âgée. Toi qui as travaillé une bonne partie de ta vie, je m’adresse à toi ! Les pensions retraites ont été réhaussées et des facilitations ont été initiées telles les cartes dédiées. A présent, il sera question de renforcer les acquis et d’instaurer d’autres formes de gratuité pour les soins. Des cartes d’accès dans les transports publics seront établies. Des maisons de retraite seront initiées, des centres médicaux gérontocratiques multipliés. Je m’adresse, à toi, jeune sénégalais ! Je m’assure de la continuité de tes études ou, à défaut, de ton apprentissage d’un métier. Je ferai en sorte que l’apprentissage d’un métier puisse être un droit dans ce pays. Des postes de pré-emploi seront dédiés. Une politique inclusive d’employabilité pour toi, jeune, est le motif de ma candidature et l’âme de mon mandat. Je puis te dire, ici et maintenant, que je vais heurter de front le chômage pour le faire reculer au-delà de nos frontières, à défaut de l’annihiler. Je dois m’adresser à toi, femme sénégalaise. Ta bravoure n’est pas à démontrer. Pour preuves, se rendre dans les rizières d’Afignam ou de Niaamone, les bolongs de Djirédji, Tobor ou d’Oussouye. Oui, il faut se rendre dans les loumas de Diaobé ou Touba Toul, les marchés de Touba ou Kaolack, ou ceux des ports, pour s’en convaincre. Je n’ai pas besoin d’inviter les sceptiques à se rendre dans les zones maraichères de Sangalkam à Keur Mousseu en passant par Diender, Notto, Mont Rolland… Rendez-vous sur les plages de Kayar, Bayakh, Joal, Soumbédioune, jusqu’à Kafountine et Cap Skiring, pour reconnaitre la bravoure et le goût du travail de la femme sénégalaise. Il me reste le saint et exaltant devoir de vous aider, de vous encadrer. Des lois agraires et des protections sociales seront opérationnelles pour permettre, toi femme sénégalaise, ton plein épanouissement et ton mieux être ! Des quotas seront encore octroyés dans les choix pour les postes de responsabilité. Toi, usager de la route, je te parle ! Toi qui empruntes la Trans- gambienne pour rallier le sud du pays ou le reste du pays, je t’informe que j’ai un ambitieux projet de construction d’un tunnel de part et d’autre des frontières avec la république sœur de Gambie, de Keur Ayib à Sénoba. Cet ambitieux projet sera traduit en acte concret, en parfaite coopération avec les autorités gambiennes, pour amoindrir le temps mis et annihiler les difficultés liées aux franchissements des frontières avec de longs et multiples contrôles. Le président Macky Sall a réalisé des routes, des autoroutes, des ponts… et autres infrastructures en faveur de la mobilité urbaine ; il s’agit, pour moi, d’ouvrir de nouvelles pistes, d’élargir les routes, d’augmenter, considérablement, ponts et autoponts, de prolonger les autoroutes à Tambacounda, Kédougou et jusqu’en Casamance. Je m’adresse à toi sénégalais qui se réveille tous les matins pour aller travailler. Je m’adresse à ce Sénégal debout qui travaille, en dépit des dures conditions de vie et de travail. Si je suis candidat, c’est pour me battre pour toi. Si je suis candidat, c’est que je suis convaincu que tu mérites mieux. Je veux travailler pour toi, pour ton avenir, pour tes enfants, pour ta descendance. Sous ce rapport, si je suis candidat, ce n’est pas simplement parce que j’ai été désigné parmi d’autres. C’est, justement, parce que j’en ai les moyens intellectuels, les capacités managériales, l’expérience étatique, les ressources physiques, la trajectoire politique et, surtout, une vision, ambition et un amour pour mon pays. Si je suis candidat, c’est parce que j’aime le Sénégal, ce beau pays qui m’a tout donné. En retour, je vais tout lui donner. Je veux être au service exclusif des sénégalais. Je veux accomplir de grands bons en avant dans tous les domaines. Le président Macky Sall a été plus que généreux dans les efforts ; je suis capable de plus de générosité. Il a porté le Sénégal à des niveaux insoupçonnés, il s’agit, pour ma part, non seulement de consolider les acquis, aussi et surtout, de nous affranchir de certaines lourdeurs et pratiques qui plombent notre administration et ralentissent la course engagée pour l’émergence du Sénégal. Je prends l’engagement - devant Dieu et devant les sénégalais - que je ferai plus que mon prédécesseur, en prime, avec plus de rapidité et plus de diversité. Je ferai plus, je ferai mieux ! Toi, citoyen, sénégalais. Je m’adresse à toi. Partant du simple postulat selon lequel « toute œuvre humaine est faillible », ce qui est remarquable, dès lors, c’est qu’on pourrait déceler certaines erreurs à taille humaine pendant les 12 dernières années de Macky Sall dont je me réclame et revendique de vive voix. Pour cette raison, je m’engage à rectifier certaines erreurs et améliorer les performances. J’arrive au bon moment et au bon endroit ! J’accède à la magistrature suprême au moment où le Sénégal est mis sur les rampes de l’émergence. Autrement dit, notre pays a besoin d’un serviteur aguerri au plus haut niveau, un serviteur nanti d’expériences diverses et variées, à l’intérieur du pays comme à l’international. Toi, Sénégalais, je m’adresse à toi ! Notre pays a besoin d’un serviteur qui a baigné dans les courants de la diplomatie, qui a évolué dans les affluents des négociations internationales, qui a vécu - avec un œil avisé et un cœur patriotique - les fortes tendances de la géopolitique et de la géostratégie mondiales. A toi, sénégalais, je te dis que notre pays ne peut pas se payer le péché d’avoir un président qui nous fera perdre deux à trois ans pour apprendre ! Tu ne devras pas commettre l’erreur d’élire un président qui se cherche ; tu dois avoir un président qui a déjà trouvé ! Ce qu’il te faut : un président qui a l’expérience et la pratique gouvernementales pour te mener sur le chemin de la prospérité et t’engager, et résolument, vers cette prospérité partagée. Avec le niveau atteint par le Sénégal, avec le contexte mondial arrimé à la géopolitique de la sous-région enrobée dans un cercle de feu, nous ne devons pas courir le risque de mettre les destinées du Sénégal entre les mains périssables d’aventuriers immatures qui n’obéissent qu’à des logiques pavloviennes dans la démarche et de la vulgarité dans la communication. Notre pays a besoin de sérieux et de sérénité ! Notre pays a besoin d’expérience et d’expertise ! Je m’adresse à toi, sénégalais ! Gérer un pays n’est pas un jeu d’immatures arrimé à des règles de l’inexpérience, au manque de sérieux et à l’incompétence. Le Sénégal mérite plus, le Sénégal mérite mieux ! Notre pays a besoin d’un président qui s’appuie sur les acquis bénéfiques, remodèle les politiques publiques en faveur des populations laborieuses, rectifie les errements dans certains choix ou orientations. C’est pourquoi je m’adresse directement à toi. Je veux te dire que je serai le président qui ressemble aux sénégalais et qui rassemble les sénégalais. Je vais réconcilier les sénégalais avec eux-mêmes, quels que soient, les diversités ou les différences, les camps politiques ou les divergences, et, par ailleurs, quelle que soit la profondeur des déchirures. Je ressemble aux sénégalais que je rassemble. Toi sénégalais, sache que j’incarnerai – et dans toute sa plénitude - l’idée sacrosainte de Père de la Nation ! Je te dis : je serai le président de tous les sénégalais ! Je m’adresse à toi. A la suite, adresse-toi à l’autre, dans une chaine ininterrompue. Voilà, cher compatriote, à ton tour, adresse-toi à ta fille, à ton fils, à ta mère, à ton père ! Je m’adresse à toi, à ton tour, adresse-toi à ton ami, à ton voisin, à ton collègue. Je me suis adressé à toi ; pour que la chaine continue, adresse-toi à l’autre, qui s’adresse à l’autre, pour que tout le pays m’entende ! Je me suis adressé à toi, ma voix doit continuer de résonner, jusqu’aux confins de ce beau pays. Prenez voiture, cyclomoteur, vélo, charrette, pirogue…, parcourez le pays à deux roues, à dos d’âne, à la nage… ; le message est à ce prix et il faut que tout le pays m’entende. Il faut que tout le pays entende le message, le message de la prospérité partagée, le message d’un cheminement bien pensé et éclairé par une vision adossée à nos réalités. Je m’adresse à toi ; adresse-toi à l’autre ! Je m’adresse à toi, Sénégalaise, Sénégalais ! Je te transmets mon message ; n’interrompe pas la chaine ! Sénégalaise, Sénégalais Amadou Ba