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Au Sénégal, le tribunal correctionnel est

une chambre spécialisée du tribunal


judiciaire statuant en première instance
en matière pénale sur les infractions
qualifiées de délits et dont les peines
d'emprisonnement ne peuvent pas
excéder les dix années. Les infractions
moins graves sont jugées par le tribunal
de police. Le Tribunal correctionnel est
composé de trois juges professionnels
(le président et deux juges), · le
ministère public (représenté par le
Procureur de la République) et un
greffier.
Au cours de la journée du 22 février
2023 le Président du Tribunal
correctionnel à statué sur plusieurs
affaires dont l'affaire Mamadou Lamine
et Birame DIALLO contre Falou SENE
(affaire n°1), l'affaire Aliou COULIBALY
(affaire n°2) et l'affaire Abdoul AZIZ
(affaire n°3).
Affaire n°1: vol, cambriolage à l'arme
blanche.

Dans la première affaire, on remarque


la présence des acteurs suivants :
acteurs du Tribunal : Adama DIALLO
(juge principal), Djibril YAGUE
(ascenseur 1), Alassane TOURE
(ascenseur 2), Ma Dieynaba TRAORE
(Procureur de la République) et Mor
Talla SEYE (greffier). On retrouve aussi
des acteurs de la partie civile et de la
défense à savoir maître Babacar YATE
(avocat de la partie civile), Falou SENE
(victime), maître Pape Ibrahima SIMA
(avocat de la défense) et Mamadou
Lamine et Birame DIALLO (prévenus).
En l’espèce, il s'agit de Mamadou et
Birame qui pendant la nuit se sont
introduit par effraction dans le domicile
de Falou SENE. Muni d'un pieds de
biche Mamadou à crocheter la césure
et entre en premier dans la maison de
la victime. La victime réveillé par le bruit
que faisaient les cambrioleurs en
prennent les objets de valeur dans la
maison va soudainement être confronté
à ces derniers. Pris de panique ils
s'enfuir avec le butin qu'ils ont pu
prendre. Le lendemain, Falou SENE
porte contre X et deux jours plus tard
grâce à sa description des
cambrioleurs et les agents de la police
judiciaire on pu retrouver les
cambrioleurs dans leur repère. Suite
l'identification des cambrioleurs par
Falou SENE, celui-ci a traduit ces
derniers en justice.
Maître Babacar YATE (avocat de la
partie civile), rappel que le cambriolage
est une requalification du vol par
effraction. En appuyant sur les faits
aggravants notamment par l'usage
d'arme blanche. Pour se défendre des
faits qui sont reprochés à ses clients,
maître Pape Ibrahima SIMA (avocat de
la défense) s'appuie sur la dette qui
pesait sur les cambrioleurs. En effet,
devant de l'argent à des personnes
douteuses, ils ont commis un délit pour
régler leurs dettes. Aussi, il relève que
compte tenue du fait qu'ils n'ont jamais
eu de démêlés avec la justice, une
peine lourde pourrait entraîner des
conséquences graves dans leurs vie
sociale et professionnelle.
En somme, en vertu de l'article 368 du
code pénal sénégalais « Sera puni
d'un emprisonnement de cinq à dix
ans et d'une amande de 50.000 à
500.000 francs tout individu
coupable de vol commis l'une des
circonstances prévues dans l'article
ou avec l'une de celles énoncés ci-
après :
S'il a était fait usage d'effraction,
d'escalade, sape
ou de fausses clés >>. Les accusés
sont coupable des faits qui leurs sont
repprochés. Mais au vu des
circonstances atténuantes ils peuvent
se voir attribuer une peine allégée.

Affaire n°2 : détention et vente de


substances illicite.

Ensuite, l'affaire Aliou COULIBALY on


observe la présence des mêmes
acteurs du Tribunal correctionnel
présents dans la première affaire. Dans
cette affaire l'accusé est face au
procureur de la République. Comme
acteurs de la défense nous avons
maître Bakhao TOURE (avocat de la
défense) et Aliou COULIBALY, Adama
DIALL, Mamadou BA (accusés).
Au cour d'une patrouille des forces de
l'ordre dans les rues de Ben Tally, la
police judiciaire a arrêté les trois
accusés en possession de substances
illicite (chambre indien, Tabac congo).
Arrêté par la police judiciaire ils ont été
traduit devant le juge correctionnelle.
Le procureur soulève les dangers que
peut causer leurs trafics sur la
population. En effet, bien que réprimer
par la loi. Il insiste sur le fait que ce
sont ces substances qui favorise à
l'augmentation du taux de délinquance
et criminalité. Et qu’ils doivent être
sévèrement puis en vertu de l'article
328 <<Nonobstant les dispositions
particulières portant réglementation
du commerce, de la détention et de
l'emploi des substances
vénéneuses, seront punis d'un
emprisonnement de trois mois à
cinq ans et d'une amende de 180.000
à
1.800.000 francs, ceux qui, sans
autorisation , auront
cultivé, détenu, transporté, distribué,
mis en vente tous produits qualifiés
stupéfiants et notamment le chanvre
indien dit "yamba">>. L'avocat de la
défense après que ses clients aient
plaider coupable pour trafic de
stupéfiants articule sa défense autour
des conditions de vies précaires des
victimes et leurs immersion très jeune
dans le monde de hostile de la rue.
Le juge a déclaré coupable les trois
accusés à une peine de deux ans
d'emprisonnement et d'une amende
300.000 francs chacun.
Comptenue des faits exposés les
accusés sont coupable des faits qui
leurs sont repprochés. Ils devront
payés les amendes qui leurs sont
imposé.
Affaire n°3 : Escroquerie
Dans cette affaire on retrouve aussi les
mêmes acteurs du tribunal
correctionnel présents dans les deux
affaires précédentes. Les acteurs
différents des affaires précédentes sont
les acteurs de la partie civile et de la
défense. Les acteurs de la partie civile
sont maître Mody WAGNE (avocat de
la partie civile), et Aïssatou KANE
(plaignante), les acteurs de la défense
sont maître Mame Bou TRAORE
(avocat de la défense) et Abdoulaye
KONE.
En l'espèce, Abdoulaye KONE, c'est fait
passé pour chef d'entrepr œuvrant
dans l'aide des entrepreneurs et
entrepreneuses qui veulent développer
une entreprise à grande échelle en
Afrique. Pour se faire ils invites ses
personnes à investir des sommes
d'argents qui part la suite constitueront
de financement pour leurs projets.
Après avoir perçu l'argent des
personnes ce dernier à fuit en Afrique
du Sud pour y reste tranquille. Aïssatou
KANE ayant vu qu'elle s'est fait
escroqué va porter plainte contre ce
dernier et mandat interpolle Sénégal va
être émis à son encontre.
Deux mois après le mandat
international émis le suspect va être
appréhender à Johannesburg et
rapatrier au Sénégal pour comparaître
devant le
Tribunal correctionnel de dakar. Le
procureur va appuyer son argumentaire
autour de l'article 379 du code pénal
<< Quiconque, soit en faisant usage
de faux noms ou de fausses
qualités, soit en employant des
manœuvres frauduleuses
quelconques, se sera fait remettre
ou délivrer, ou aura tenté de se faire
remettre ou délivrer des fonds des
meubles ou des obligations,
dispositions, billets, promesses,
quittances ou décharges, et aura,
par un de ces moyens, escroqué ou
tenté d'escroquer la totalité ou partie
de la fortune d'autrui, sera puni d'un
emprisonnement d'un an au moins et
de cinq. ans au plus, et d'une
amende de 100.000 à 1.000.000
francs >> rappel à la Cour que l'accusé
n'est pas son premier essaie à déjà fait
les frais d'une peine judiciaire à propos
de faux et usage de faux. L'avocat de la
défense mention l'addiction aux jeux de
hasard et d'argent de son client et
soutien que c'est cette addiction qui le
pousse à voler, escroqué ou s'endetter
pour jouer quand il n'en a pas les
moyens. Le juge n'ayant pas considéré
cette argument comme faits atténuants
à condamné l'accusé à 3
d'emprisonnement avec possibilité de
liberté conditionnelle au bout d'un an
démi et une amande de 500.000 francs.
Comme solution à cette affaire, il
convient de reconnaître la culpabilité de
l'accusé mais de tenir compte de son
addiction qui est un élément important
de l'élément intentionnel des actes de
l'accusé. Par conséquent, il serait
judicieux que pendant sa détention
Abdoulaye KONE participe aux
réunions d'aides des personnes addicte
aux jeux de hasard et d'argent.

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